organization:l'agence nationale de sécurité sanitaire

  • Les collectivités locales s’attaquent aux perturbateurs endocriniens dès la petite enfance
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/andre-cicolella-reseau-environnement-sante-charte-villes-territo

    Depuis 50 ans, les problèmes de fertilité chez la femme et l’homme n’ont cessé de croître. Un homme de 30 ans, résidant à Paris, a perdu deux spermatozoïdes sur trois sur les 50 dernières années. Et le phénomène n’est pas en train de diminuer. Le Sud-Ouest est également la première région concernée par ces problèmes de fertilité, selon l’étude de Santé publique France. Si l’évolution actuelle se poursuit, il pourrait ne plus y avoir de petits Occitans en 2040.

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    #perturbateurs_endocriniens

    • #it_has_begun
      #cancérogène
      #environnement
      #enfance
      #pvc

      AC : L’#alimentation est la première source d’exposition aux phtalates (notamment le plus toxique le DEHP, classé cancérogène, reprotoxique et PE) qui migrent de l’emballage au contenu. Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publié en 2017, 70 % des petits pots pour bébé contiennent ce DEHP, les petits pots en emballage plastique étant trois plus contaminés que ceux en verre. Cette alerte de l’Anses est pourtant passée inaperçue alors que c’est une source d’exposition de l’enfant qui est préjudiciable à son développement. Il faut impérativement changer les processus de transformation de ces produits, car c’est pendant cette phase que ce plastifiant contamine l’alimentation infantile. Il faut des mesures comme celles mises en place pour le bisphénol A, banni dans les biberons depuis 2010 en Europe et les contenants alimentaires depuis 2011 en France.

      La ville de Limoges, signataire de la charte, a ciblé ses actions sur la petite enfance et a banni les PE de ses crèches. Les assiettes sont maintenant en porcelaine, les verres et les biberons en verre, les couverts en inox. Beaucoup de villes ont déjà mis fin aux assiettes en plastique dans les cantines. Limoges a aussi changé de fournisseurs de couches jetables. L’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine s’est également engagée dans une stratégie régionale de prévention et promotion de la santé environnementale autour de la petite enfance.

      Nous alertons également sur les sols en PVC qui contiennent de 20 à 40 % de DEHP. C’est aussi une source de contamination de l’enfant. Une grande étude suédoise, qui suit 3.000 enfants depuis 10 ans, a montré un lien entre le sol en PVC et l’asthme de l’enfant. En France, 60 % des sols de crèches et des écoles publiques sont faits en PVC et 16 % de l’habitat individuel. Il y a là matière à agir et un substitut plus sain (DINCH) existe selon l’évaluation de l’Anses.

  • Exposition à l’amiante et cancers digestifs : des études soupçonnent un lien
    http://www.batiactu.com/edito/exposition-a-amiante-et-cancers-digestifs-nouveaux-51319.php?MD5email=4bcd

    D’après une note de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), de nouveaux éléments scientifiques viennent attester l’idée d’un lien entre exposition professionnelle à l’amiante et développement de cancers digestifs.

    Ces observations sont contenues dans un avis de l’Anses plus général qui concerne le risque de contamination par ingestion d’eau contaminée à l’amiante. Un sujet préoccupant, puisqu’en France, 36.000 kilomètres de canalisations sont en amiante-ciment (soit 4% des installations totales), d’après une étude de 2002.

    #amiante #cancer #eau_potable

  • Gérard Bapt défend les abeilles - 28/10/2017 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2017/10/28/2674436-gerard-bapt-defend-les-abeilles.html

    #Gérard_Bapt, président du groupe de suivi du plan national de santé environnemental, dénonce le « viol » de la loi biodiversité par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) qui vient d’autoriser la mise en marché par le laboratoire Syngenta de deux nouveaux #néonicotinoïdes mortels pour les #abeilles. Il explique que « Les multinationales utilisent toujours la même « habileté » en sortant des molécules nouvelles présentées comme ayant moins d’effets indésirables mais avant toute étude d’impact et appartenant à la même famille tueuses des pollinisateurs. »

    Ce qui fait suite à

    Abeilles : sur proposition de Gérard Bapt, l’Assemblée nationale vote l’interdiction des néonicotinoïdes en 2016 - France 3 Occitanie
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/2015/03/19/abeilles-sur-proposition-de-gerard-bapt-l-assemblee-nat

    Le gouvernement était contre, l’Assemblée nationale n’en a pas tenu compte. Elle a voté jeudi l’interdiction à compter de janvier 2016 des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, réputés toxiques pour les abeilles, via un amendement des socialistes Delphine Batho et Gérard Bapt, député de Haute-Garonne.

    #écocide #insectes #butineurs #sulfoxaflor #Syngenta #ANSES #assassins

  • #Guyane : un #insecticide interdit pour lutter contre le #chikungunya
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/malathion-derogation-insecticide-neurotoxique-interdit-chikungun

    Le #malathion n’est plus autorisé dans l’UE en tant que biocide depuis août 2008. S’il est « toxique » pour l’homme et les écosystèmes, sa persistance est « faible » dans le sol, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Cet insecticide neurotoxique est « nocif » en cas d’ingestion et peut provoquer « une allergie cutanée ». Il est « très toxique » pour les organismes aquatiques, les abeilles et les oiseaux, a indiqué l’Anses dans un avis paru en mars dernier.

    L’Agence a en effet été saisie par la Direction générale de la santé (DGS) sur l’efficacité et les risques d’utilisation du malathion comme moyen complémentaire de lutte contre les moustiques tigres adultes (genre Aedes), vecteurs du chikungunya qui a déjà touché 1.665 personnes en Guyane dont 55% à Cayenne, selon l’Agence régionale de santé (ARS). « La circulation du virus continue sa progression, de nouveaux foyers épidémiologiques ont été identifiés », a de nouveau alerté l’ARS le 14 août.

    L’arrêté, signé le 5 août par les ministères de la Santé, de l’Ecologie et des Outre-mer, justifie l’utilisation du malathion par « la résistance des moustiques vecteurs de Guyane à l’adulticide deltaméthrine et l’absence de produits adulticides de substitution ». A la demande du préfet de la région Guyane, les ministres ont donc décidé d’autoriser l’insecticide à des fins de lutte antivectorielle pour une durée de 180 jours soit 6 mois, conformément à l’article 55 du règlement européen biocide de 2012.

    • « Le problème est que les pulvérisations se font depuis la route, sur 5 à 10 mètres (…). Elles ne suffisent pas à tuer le moustique mais constituent des doses homéopathiques qui favorisent la résistance », a-t-il affirmé. Et de s’insurger : « Des gens prennent des décisions et choisissent d’utiliser un produit mortel et toxique sans consulter ni les scientifiques ni la population ».

      Selon l’AFP, la région Guyane s’interroge également « sur le bien-fondé de cette autorisation alors que l’utilisation de cet insecticide est interdite en France et en Europe depuis 2007-2008 ». Elle s’inquiète aussi « sur les conséquences de l’utilisation de ce produit chimique sur l’environnement, l’agriculture et la santé ».

      Plus de 1.000 personnes ont également signé une pétition en ligne contre l’emploi de ce produit « hautement toxique (qui) va se retrouver dans les jardins, les cours, les écoles, les crèches ».