• #Canada : Le malaise de la « machine à pourboire » Denis Wong - Radio Canada

    De plus en plus, on vous demande un pourboire à l’aide d’un terminal de paiement même si, dans certains cas, il n’y a eu aucun service en échange. Comment en sommes-nous arrivés là ?

    Depuis la pandémie, vous avez vu apparaître cet écran et ces propositions de pourboire dans plusieurs commerces où on ne les trouvait pas auparavant.
    Avec la démocratisation des terminaux de paiement, il est plus facile que jamais de vous demander un pourboire. Et dans plusieurs situations, les mots pourquoi et combien vous viennent spontanément en tête.

    Sans crier gare, la norme sociale qu’est le pourboire a dépassé le cadre classique du service aux tables, de la course de taxi ou de la coupe de cheveux. Sur Internet, les anecdotes sont nombreuses : on rapporte s’être fait demander un pourboire au service à l’auto, au garage, après la visite du plombier, ou même après avoir payé un achat en ligne.

    Aux États-Unis, il existe des caisses libre-service dans des aéroports ou des cafés qui vous proposent d’ajouter quelques dollars de plus à votre achat, même si vous n’avez pas eu d’interaction avec un être humain.

    Le sujet suscite des discussions passionnées sur les réseaux sociaux. L’apparition de ces demandes de pourboire à des endroits inusités a été baptisée tip creep par les internautes. Le pourcentage de plus en plus élevé de ces suggestions est devenu la tipflation, ou l’inflation du pourboire. Et à force d’être sollicitée, la clientèle commence aussi à éprouver du ressentiment à l’égard de cette convention, une tendance surnommée tip fatigue.

    Dans un contexte où le coût de la vie monte en flèche, ces modifications à la convention génèrent une combinaison de confusion, de frustration et de malaise.

    Publié en février dernier, un sondage de la firme Angus Reid révèle que près des deux tiers des Canadiens et Canadiennes estiment se faire demander un pourboire plus souvent et en plus grande quantité. Selon ce même sondage, quatre personnes sur cinq estiment que toutes ces sollicitations sont devenues un irritant.

    En ces temps nouveaux, le public est bousculé dans ses habitudes et sa perception de l’étiquette, selon le sociologue Jules Pector-Lallemand. L’environnement du service à la clientèle est en évolution.

    « En restauration, la norme sociale est très claire et on la connaît, remarque-t-il. Mais ce repère n’est pas nécessairement présent ailleurs. On est sollicité par le paiement par carte, comme au garage ou à la boulangerie, et on ne sait pas comment faire. »

    « Dans la mesure où le pourboire est volontaire et que le client est libre d’en donner ou pas, c’est légal pour un commerçant de le demander, précise Alexandre Plourde, avocat et analyste chez Option Consommateurs. La seule difficulté que ça poserait en matière de la protection du consommateur, c’est si un commerçant l’exigeait parce que ça pourrait être considéré comme des frais cachés qui n’ont pas été divulgués. »

    Si demander un pourboire sans l’exiger a toujours été légal, cette pratique sociale est pourtant longtemps demeurée circonscrite à certains types d’emplois. Alors pourquoi en sommes-nous arrivés à ce point aujourd’hui ?

    La « tempête parfaite »
    Ensemble, la générosité de la population pendant la pandémie, l’utilisation répandue des terminaux de paiement et la pénurie de main-d’œuvre constituent la « tempête parfaite pour [expliquer] le phénomène auquel on est confronté », souligne Alexandre Plourde.

    Ce changement de paradigme a tout d’abord pris racine lorsque les commerces et les restaurants ont dû fermer leurs portes pendant la pandémie.

    « On était privés de ce plaisir, rappelle Jean-Luc Geha, directeur associé à l’Institut de vente HEC Montréal. À leur réouverture, on était tellement heureux que même si ça prenait une heure avant de s’asseoir ou se faire servir, on se disait que c’était formidable. À partir de là, on a comme atteint une nouvelle marche du point de vue de la reconnaissance du service. »

    Contraints par les normes sanitaires, plusieurs restaurants se sont tournés vers les commandes à emporter afin de préserver leurs chiffres d’affaires. Solidaire, leur clientèle a pris l’habitude d’offrir un pourboire même si le service aux tables était inexistant.

    « Il y avait toutes ces précautions pandémiques : il y avait les gants, les masques, les Plexiglas, ajoute la spécialiste en étiquette Julie Blais Comeau. Ça faisait qu’un service prenait beaucoup plus de temps. Le budget de restauration était moins dépensé et les gens le reconnaissaient et étaient empathiques. Ils payaient un pourboire pour ces précautions pandémiques. »

    En parallèle, les terminaux de paiement électronique sont de plus en plus utilisés par les commerces. Cette transition technologique était déjà amorcée avant la pandémie. Selon Paiements Canada, l’organisation qui maintient et exploite l’infrastructure de paiement au Canada et dont le mandat est prescrit par la Loi canadienne sur les paiements, l’utilisation de l’argent comptant est en chute libre au profit des transactions électroniques.
    Même le pot de petite monnaie sur le comptoir ne peut résister à ce phénomène : à plusieurs endroits, il est remplacé par un écran et demander un pourboire est devenu un jeu d’enfant. La pratique se répand comme une traînée de poudre pendant et après la pandémie.

    « En ce moment, le terminal est une barrière entre le consommateur et la personne qui offre le service, illustre Julie Blais Comeau. Donc cette dernière s’essaye, comme on dit, par l’intermédiaire du terminal. »

    Des propositions de pourboire plus élevées
    À la succursale du magasin d’accessoires pour fumeurs Prohibition, rue Ste-Catherine, à Montréal, on offre à la clientèle la possibilité de donner un pourboire avec le terminal de paiement. Cette décision plaît à Yoan Mailhot, mais elle n’est pas l’unique facteur qui lui fait apprécier son environnement de travail.

    « Quand tu rentres comme employé, c’est le fun d’avoir du pourboire que tu peux utiliser à la fin de la journée, dit-il. Mais ce n’est pas ça qui va nous inciter à donner un meilleur service autant que notre passion pour ce qu’on vend. C’est un incitatif, mais pas ce qui nous drive tous les jours. »

    Si certaines personnes peuvent se montrer surprises lorsqu’elles passent à la caisse, elles ne sont jamais sous pression, précise-t-il. Le pourboire n’est qu’une marque d’appréciation pour un service attentionné.

    À cet effet, on pourrait se questionner à savoir si l’argent perçu par les terminaux de vente revient réellement au personnel à pourboire. Au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick, il est illégal pour un établissement de s’approprier une partie de ces sommes. Dans d’autres provinces, la règle est moins claire et peut tomber dans une zone grise. Dans le doute, la clientèle peut simplement s’informer auprès du commerce.

    « Souvent, ce sont des clients qui cherchent un item en particulier et tu leur donnes beaucoup d’informations, des trucs pour l’entretenir, etc., ajoute Yoan Mailhot. Là, les clients sont plus enclins à donner. On a des réactions, certains clients nous disent qu’ils ne savaient pas qu’ils pouvaient donner du pourboire, ce qui est correct. Mais les clients qui nous offrent du pourboire sont souvent des gens qui nous connaissent, qui sont des réguliers ou qui ont été bien informés. »

    Les entreprises qui commercialisent les terminaux de paiement que l’on retrouve entre nos mains, telles que Moneris, Global Payments ou Square, permettent toutes d’activer ou de désactiver aisément la fonction du pourboire, en plus de décider des pourcentages présentés.

    Avec ce paramétrage, la clientèle constate que les suggestions de pourboire sont revues à la hausse par plusieurs commerces ou restaurants. Il n’est pas rare de voir les pourcentages proposés atteindre 25 % ou même 30 % de la facture après les taxes, particulièrement en restauration. En principe, ce montant devrait être calculé avant les taxes, même si cette règle est rarement appliquée.

    Cet environnement induit un comportement chez la clientèle et influence ses décisions, même si elle est libre de donner un pourboire ou non. Des commerces ajoutent aussi une épithète aux pourcentages présentés pour guider la personne qui paye : 15 % correspond à un « bon service », 18 % un « très bon service », et 25 % un « excellent service ».

    En psychologie, cette stratégie correspond à l’effet d’ancrage, où la première information présentée conditionne une prise de décision subséquente. Une partie du public ne sait pas qu’elle peut ajuster ce pourcentage, ou encore, elle trouve l’opération trop compliquée et se rabat sur l’option facile : celle qui est proposée.

    « Ce qu’on voit souvent comme changement, c’est que le montant minimum qu’on peut donner est de 15 %, alors que normalement, ce 15 % est la moyenne, précise Alexandre Plourde. Si c’est le plus bas qui est proposé, je ne veux pas avoir l’air pingre ni pénaliser l’employé, donc je vais donner 18 % qui est le montant moyen proposé par le commerçant. Il y a une surtaxe, simplement avec la façon dont les montants sont présentés. »

    Ajouté à ces facteurs, il y a le manque criant de personnel qui force les entreprises à compétitionner pour la main-d’œuvre disponible. L’une des façons les plus simples de l’attirer est de lui offrir la possibilité d’amasser du pourboire, selon Jean-Luc Geha. Parallèlement, certains commerces ou restaurants misent de plus en plus sur l’automatisation et la technologie pour pallier ce manque de personnel.

    « De plus en plus de restaurants ne donnent plus de menu, mentionne le professeur de marketing à HEC Montréal. Il y a un code QR sur la table que vous prenez avec votre téléphone. À certains endroits, vous commandez avec votre appareil. J’ai regardé le menu sans avoir de recommandations, j’ai choisi à travers mon cellulaire et quelqu’un vient me porter mon assiette. À la fin, la machine me propose 15, 20, 25 % de pourboire. »

    Qui devrait payer cette hausse de salaire ?
    Les conséquences s’en ressentent sur le portefeuille de la population canadienne et celle-ci souhaiterait une approche plus transparente en matière de pourboire.

    Selon le sondage Angus Reid, près de 60 % des répondants et répondantes se disent en faveur d’un prix affiché qui inclurait le service, éliminant ainsi le pourboire en faveur d’un salaire plus élevé. Les trois quarts des personnes interrogées estiment aussi que le pourboire est une manière de baisser le fardeau salarial des entreprises.

    « D’une certaine façon, on fait porter aux consommateurs le coût de la pénurie de main-d’œuvre, dit Alexandre Plourde. Plutôt que de hausser les salaires, les employeurs comptent sur la générosité et la bonne volonté des consommateurs pour combler les manques à gagner. »

    Cependant, l’inflation qui caractérise l’économie actuelle pèse aussi sur les entreprises. Si celles-ci accordent des augmentations de salaire, leurs services seront vendus plus cher, à moins qu’elles ne décident d’absorber ces coûts à même leurs revenus.

    « Il n’y a pas de solution simple, admet Alexandre Plourde. L’inflation frappe tout le monde. Mais la hausse des pourboires est problématique pour les consommateurs à plusieurs niveaux. Ils font déjà face à une hausse des prix importante, l’inflation est partout. En haussant les taux de pourboires suggérés et en multipliant les occasions où on demande du pourboire, ça pèse largement sur le portefeuille des consommateurs. »

    Cette discussion à propos du pourboire concerne les conditions de travail de ceux et celles qui sont souvent précarisés, rappelle Jules Pector-Lallemand. Auteur de l’essai Pourboire : une sociologie de la restauration, il souligne que le sens de cette pratique était déjà en mutation, avant même que le débat ne revienne sur la place publique récemment.

    « Beaucoup de gens sont attachés à cette idée qu’on paye un plat au restaurant et que le pourboire va payer le service, dit-il. Dans la dernière décennie, ça bouge en restauration parce qu’il y avait des mauvaises conditions de travail en cuisine. Tranquillement, le pourboire est partagé avec la cuisine. Ce n’est plus juste le service, c’est pour tout le monde. Pendant la pandémie, on ajoutait du pourboire dans un élan de solidarité. Le sens est toujours en train de bouger. Une partie du malaise vient du fait qu’on ne s’entend pas sur la question. »

    Au Fleuriste chez Daniel, situé au marché Jean-Talon, certaines personnes offrent un pourboire même s’il n’est pas proposé sur le terminal de paiement. Cette habitude existait déjà et il revient à chaque individu de déterminer la valeur du service reçu.

    « Les trois quarts du temps, ils vont offrir un pourboire en argent comptant [au lieu de demander de l’ajouter sur le terminal], souligne la propriétaire Marie-Ève Cantin. Mais on n’est pas dans un endroit où il y a des habitudes de pourboire. Ça arrive, oui, mais pas nécessairement pour un service extraordinaire. Des fois, j’ai des gens pour qui j’emballe un petit bouquet qu’ils ont choisi en avant et ils me laissent la monnaie. D’autres fois, tu fais plusieurs arrangements et tu ne reçois rien. Alors ce n’est pas dosé en fonction du travail qu’on fait. Ça dépend du client. »

    Le Québec est la seule province canadienne à privilégier un système où les employés et employées à pourboire ont un salaire de base en dessous du salaire minimum. Règle générale, il s’agit du personnel de restaurants ou de bars. Depuis le 1er mai 2023, ce taux se chiffre à 12,20 $ l’heure, alors que le salaire minimum s’établit à 15,25 $ l’heure.

    Pour éviter de jongler avec cette question, certains restaurants ont décidé d’abolir le pourboire dans leur établissement et de hausser le salaire de leur personnel. D’autres commerces en Ontario se sont regroupés et ont adopté le concept du salaire viable, s’assurant ainsi que leur rémunération soit suffisante pour refléter le coût de la vie.

    « Assurément, derrière ces débats autour du pourboire, il y a la question du partage des profits [des entreprises] et du salaire décent pour vivre, dit Jules Pector-Lallemand. Ne tapons pas sur la tête des gens qui livrent des plats ou qui servent notre pain au salaire minimum. »


    La question qui n’en finit jamais de faire jaser
    Il ne faut pas se surprendre si le pourboire fait autant jaser, puisque cette discussion revient de manière cyclique. Tout au long de son histoire, on ne s’est jamais entièrement entendus sur sa définition et sur ce qu’il représente.

    Selon le livre Tipping : An American History of Social Gratuities, écrit par l’auteur Kerry Segrave, cette pratique sociale remonterait aux environs du 15e siècle en Angleterre. L’aristocratie prend alors l’habitude d’offrir une petite somme aux domestiques lorsqu’elle est en visite chez d’autres membres de la bourgeoisie. Appelé vails, ce pourboire sert à rémunérer le travail supplémentaire que ces personnes doivent accomplir en plus de leurs tâches régulières.

    « Au fil des décennies, ce montant ne cessait d’augmenter et l’aristocratie en a eu marre, raconte Jules Pector-Lallemand. La famille royale a donc décidé d’abolir le pourboire. En 1764, il y a eu une semaine d’émeutes à Londres parce que les domestiques disaient que ce pourboire était leur salaire ! »

    Après la guerre de Sécession, l’élite américaine fortunée voyage outre-mer et rapporte la pratique du pourboire sur notre continent afin de se montrer distinguée. Cette habitude se répand et finit par s’implanter aux États-Unis, mais au départ, elle irrite la population. Dans les journaux, on dénonce le pourboire parce qu’il serait contraire aux idéaux démocratiques du pays.

    « Au début du 20e siècle, on peut retrouver aux États-Unis des ligues anti-pourboire, ajoute Jules Pector-Lallemand. Dans plusieurs États, il y a même eu des lois qui l’interdisent. On était mal à l’aise. On se demandait si c’était un pot-de-vin ! C’était comme un moyen d’acquérir un privilège et c’est anti-américain. »

    Cette convention sociale traverse la frontière et le Québec n’est pas en reste à l’égard de ces discussions. En 1982, une commission parlementaire étudie la question du pourboire à l’Assemblée nationale et on se demande… si le service ne devrait pas être ajouté automatiquement à la facture.

    Plus récemment, en 2018, plusieurs têtes d’affiche québécoises de la restauration signent une lettre ouverte pour réclamer une redistribution plus équitable du pourboire entre la cuisine et le personnel de service. Aujourd’hui, la Loi sur les normes du travail du Québec permet aux travailleurs et travailleuses d’un établissement de créer une convention de partage des pourboires.

    « La convention du pourboire est continentale, explique Jean-Luc Geha. Sa notion en Amérique du Nord, au Canada et aux États-Unis est similaire. Sa notion en Europe fait que le pourboire est généralement inclus. Traditionnellement, on ne s’attend pas à recevoir un pourboire. Mais ça change, parce que les touristes commencent à ajouter un petit extra et ça commence à devenir une habitude. »

    En fait, l’Amérique du Nord est l’endroit où le taux de pourboire est le plus élevé au monde ; ce pourcentage avoisine les 20 % pour le service aux tables aux États-Unis. De par sa nature, cette pratique est influencée par les normes culturelles des régions où elle existe. Dans certains pays, notamment en Asie, il peut être insultant de donner un pourboire à une personne qui fait son travail.

    Ce sera au public de décider, avec ses actions au quotidien, s’il développe de nouvelles habitudes collectives et modifie la norme sociale. Dans cette perspective, il est opportun de se souvenir qu’on donne un pourboire pour montrer sa gratitude.

    « Il ne faudrait pas que le pourboire devienne une pression sociale, estime Alexandre Plourde. Il faudrait retourner à l’essence du pourboire : rémunérer le service qui a été donné au consommateur, souligner un meilleur service avec un meilleur pourboire. »

    Même si la norme actuelle ne prescrit pas de donner un pourboire dans les scénarios qui vous ont été proposés, Julie Blais Comeau souligne qu’un service qui dépasse les attentes et qui nous offre une expérience de qualité peut être récompensé. C’est ainsi qu’une convention sociale se transforme au fil du temps.

    « Soyez confiants [comme consommateurs], parce que les pratiques de l’étiquette sont encore les mêmes, conclut-elle. Et [en même temps], soyez conscients que les pratiques sont en évolution. Reconnaissez un bon service en répandant la bonne nouvelle pour garder ces commerces dans vos quartiers. Osez parler, gracieusement et discrètement, quand vous êtes insatisfaits, tout en donnant le pourboire approprié. »

    #pourboire afin de baisser les #salaires #paiement #service #Histoire #service #convention_sociale

    Source : https://ici.radio-canada.ca/info/2023/pourboire-terminal-paiement-commerces-tipflation-tipcreep

    • « La convention du pourboire est continentale [Amérique du Nord, Canada et États-Unis], explique Jean-Luc Geha. Sa notion en Europe fait que le pourboire est généralement inclus [dans le prix : service compris].

      Traditionnellement, [en Europe], on ne s’attend pas à recevoir un pourboire. Mais ça change, parce que les touristes commencent à ajouter un petit extra et ça commence à devenir une habitude. »

      [...] Dans certains pays, notamment en Asie, il peut être insultant de donner un pourboire à une personne qui fait son travail.

      encore un cas de mondialisation des pratiques nord-americaines ! sus aux habitus des touristes nordistes !

    • Aux États-Unis, il existe des caisses libre-service dans des aéroports ou des cafés qui vous proposent d’ajouter quelques dollars de plus à votre achat pour pourboire, même si vous n’avez pas eu d’interaction avec un être humain.

  • Appeals court pauses changes to Apple’s App Store - Axios
    https://www.axios.com/epic-apple-app-store-ruling-appeals-259b1cb2-7b44-471e-8bfc-adfd39d2b5ab.html

    Apple won’t have to implement changes to its app store just yet after an appeals court granted the company a stay on the ruling from its case against Epic on Wednesday.

    […]

    Background: In September, a judge ruled that Apple was required to let Epic, and other developers, tell users about alternative payment mechanisms and to link out to their own transaction systems.

    #apple #epic_games #procès #justice #monopole #paiement #boutique #app_store #epic_store

  • #Wirecard. Le scandale financier qui secoue l’Allemagne

    En 2020, Wirecard, une #start-up allemande devenue un géant du #paiement_en_ligne, s’effondre suite à des révélations de fraudes d’une ampleur inouïe. Retour sur l’ascension et la chute d’un mouton noir de la « fintech ».

    Le plus grand scandale financier de ces deux dernières décennies en Allemagne a commencé comme une success-story. Start-up fondée en 1999 et pilotée dès 2002 par l’Autrichien Markus Braun, la société de paiement en ligne Wirecard profite de la croissance exponentielle d’Internet pour élargir massivement sa clientèle. Proposant d’abord ses services à des sites spécialisés dans la pornographie et les jeux d’argent, l’entreprise s’achète rapidement une respectabilité. Vingt ans après sa création, Wirecard a bravé tous les obstacles pour s’imposer comme un fleuron de l’économie numérique allemande et l’un des principaux concurrents de Paypal. Cotée au Dax, l’indice boursier national, et valorisée en Bourse à hauteur de 14 milliards d’euros, la société s’enorgueillit d’un impressionnant portefeuille de quelque 300 000 clients. Sa chute sera aussi fulgurante que son ascension quand, en juin 2020, des fraudes d’une ampleur inédite la concernant sont révélées. Au total, 1,9 milliard d’euros ont disparu des comptes de l’entreprise.

    Accointances douteuses
    Comment des irrégularités aussi colossales ont-elles pu passer sous les radars des autorités de régulation ? Des alertes circulaient pourtant dans le milieu de la finance depuis 2009 et un analyste avait même fourni en 2016 des preuves solides de fraudes chez Wirecard, sans faire réagir l’Autorité fédérale de supervision financière… De la Bourse de Munich à Singapour, cette ahurissante affaire, hautement romanesque, mêle blanchiment d’argent, falsifications, intimidations et menaces de mort, dévoilant la face sombre d’une « fintech » aux accointances pour le moins douteuses. Pour retracer la chronologie de ce dossier, Benji et Jono Bergmann ont rencontré plusieurs de ses acteurs : journalistes d’investigation, commentateurs et analystes, sans oublier le lanceur d’alerte Pav Gill, avocat et ancien employé de Wirecard, qui forme avec sa mère un étonnant duo de justiciers. Si l’ex-PDG Markus Braun, en prison, attend son procès, son ancien bras droit, le charismatique Jan Marsalek, s’est évaporé et reste l’un des criminels en col blanc les plus recherchés de la planète.

    https://www.arte.tv/fr/videos/100289-000-A/le-scandale-financier-qui-secoue-l-allemagne-wirecard
    #film #film_documentaire #documentaire
    #lanceur_d'alerte #finance #Markus_Braun #Jan_Marsalek #escroquerie #industrie_numérique #technologie_numérique #fintech #industrie_du_jeu #jeux_d'argent #Tobias_Bosler #justice #globalisation #mondialisation #rapport_Zatarra #GI_retails #fraude_comptable #blanchissement_d'argent #Michael_Schütt #Bluetool #BaFin #corruption #Allemagne #Jigajig #DAX #Al_Alam #Edo_Kurniawan #paiement_électronique #EY

  • Apple’s App Store Illegally Stifles Consumer Choice, District Court Rules
    https://www.forbes.com/sites/jonathanponciano/2021/09/10/apples-app-store-illegally-stifles-consumer-choice-district-court-rules-in-b

    In an injunction filed Friday, U.S. District Judge Yvonne Gonzalez Rogers ordered Apple to stop barring developers from including external links to third-party payments vendors in applications hosted on Apple’s App Store.

    […]

    “The court concludes that Apple’s anti-steering provisions hide critical information from consumers and illegally stifle consumer choice," Rogers wrote in the Friday ruling.

    Même si Epic Games a perdu en nombre de points disputés, la principale revendication et victoire d’Epic Games est de voir Apple contraint de permettre aux développeurs d’inclure un système de paiement tiers dans ses applications fournies au travers de son App Store.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #apple #epic_games #business #justice #jugement #ios #app_store #yvonne_gonzalez_rogers #tim_sweeney #paiement #fortnite

  • Vision Air - Paybox
    https://www.paybox.com/backoffice-vision-air

    Une « appli » en Adobe Air comme solution « rustine » de Paybox/Verifone pour ne pas avoir à moderniser leur back-office en Flash qui devient obsolète à partir de fin décembre...
    ...un des plus gros opérateurs de paiement en ligne qui fait des économies de bouts de chandelles pour son outil de gestion des paiements ça ne donne pas du tout confiance dans leur capacité à gérer correctement les piratages !

    #verifone #paybox #Flash #Adobe_Air #fail #sécurité #paiement_en_ligne

  • Soutenance de thèse de Gaële Rouillé-Kielo, le 23 octobre 2020 à 14h (visioconférence)
    https://reseaux.parisnanterre.fr/soutenance-de-these-de-gaele-rouille-kielo-le-23-octobre-2020-

    Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Gaële Rouillé-Kielo intitulée « Traduction du concept de #Paiements_pour_services_Hydriques, politiques de l’eau et processus de #territorialisation au #Kenya ». Cette soutenance se déroulera le 23 octobre … Lire la suite

    #Événements #Paiements_pour_Services_Environnementaux #politiques_de_l'eau

  • Aisne : Privé de connexion Internet, le village de Vivaise est paralysé et ses commerces risquent de fermer France 3 Picardie - 28 Juillet 2019
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/aisne-prive-connexion-internet-commerces-au-ralenti-vil

    La commune de Vivaise est privée de connexion Internet depuis plus d’une semaine en raison d’un probable acte de vandalisme. Le rétablissement de la situation tarde, les cartes bancaires sont inutilisables et les commerçants se retrouvent en difficulté.

    « Paiement refusé, centre bancaire non atteint ». Depuis 8 jours, c’est la même histoire dans le bar-tabac de Vivaise. Impossible de payer par carte bancaire, impossible aussi d’utiliser les populaires machines de la Française des jeux (FDJ). En temps normal, le terminal de paiement fonctionne par Internet mais une panne générale sévit dans le village. En une semaine, le gérant des lieux, Olivier Leclerc, encaisse déjà une perte de 6000 euros de chiffre d’affaires.

    « Si ça continue comme ça, on va être obligé de licencier notre serveuse car l’argent ne rentre pas. On ne pourra plus la payer le mois prochain [...] C’est l’angoise. On a mis trois ans à monter un bar et on pourrait tout perdre en quinze jours ou trois semaines », alarme le patron. Avant d’exprimer son énervement « Tout ça à cause d’incompétence [...] Ca n’inquiète personne et France Télécom ne bouge pas du tout ».

    Retour à la normale promis avant le 4 août
    L’heure est donc déjà à l’urgence dans le village d’environ 750 habitants, qui ne dispose pas de distributeur automatique de billets. Les élus municipaux essaient tant bien que mal de résoudre le problème mais l’entreprise de télécommunication Orange n’est toujours pas intervenue pour réparer la panne. Un dysfonctionnement qui serait du à un acte de vandalisme (vol de câbles de cuivre).

    « Ca fait une semaine que ça dure cette histoire. Je les appelle régulièrement, c’est un robot qui nous répond : ’on n’a plus personne chez Orange’. On est à l’abandon complet », s’exaspère Jocelyne Véron, première adjointe (SE) au maire de Vivaise.

    La mairie redoute également des conséquences très lourdes. « Le comble du malheur, je dirais, c’est qu’il y a actuellement des personnes âgées qui, en plus des problèmes qu’elles ont avec la chaleur, ne peuvent plus utiliser le ’bip’ qui leur permet de prévenir leur famille ou l’hôpital en cas de problème. Ces gens-là se retrouvent donc tout seul dans leur logement. Heureusement que les gens de Vivaise viennent les voir car sinon il n’y aurait personne pour les aider », poursuit l’élue locale toujours aussi remontée.

    #numérique #internet  #économie #carte_bancaire #paiement_electronique #travail mais aussi moins de #surveillance #robot #france

  • Lidl: Neue App soll Bezahlen mit Smartphone ermöglichen | Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de/politik/rnd/neues-bezahlsystem-was-kunden-zu-lidl-pay-wissen-muessen-32826436

    Der Discounter Lidl will das Bezahlen an der Kasse ganz einfach machen. Und zwar mit dem Smartphone. Lidl Pay heißt die neue Dienstleistung, die der Handelskonzern derzeit in Spanien testet. Im nächsten Jahr könnte sie auch hierzulande eingeführt werden. Datenschützer haben Bedenken.
    ...
    Einst waren die deutschen Verbraucher höchst zurückhaltend beim Bezahlen mit dem Handy. Doch eine Umfrage der Beratungsfirma PWC hat ergeben, dass fast die Hälfte aller Frauen und Männer unter 30 Jahren mit dem Smartphone oder dem Tablet regelmäßig Rechnungen begleichen. Insgesamt setzt jeder Vierte derzeit die Mini-Computer als Bargeld-Ersatz ein. Marktforscher gehen davon aus, dass sich die Zahl in nächster Zeit deutlich steigern wird.
    ...
    Für Marktforscher gibt es keinen Zweifel, dass das digitale Geld wegen der wertvollen Daten, die bei den Transaktionen erzeugt werden, im Einzelhandel enorm an Relevanz gewinnen wird. Apple und Google mischen mit eigenen Bezahlsystemen mit. Derzeit testen überdies viele Unternehmen eigene Bezahlplattformen, auch der Elektronikhändler Mediamarkt-Saturn gehört dazu. Und die Drogeriemarktkette DM hat gerade eine Kooperation mit dem gigantischen chinesischen Bezahldienst Ali Pay gestartet – mit dem Kaufhof und Rossmann oder WMF und Zwilling schon länger kooperieren, um Touristen aus der Volksrepublik das Shoppen zu erleichtern.

    #Allemagne #commerce #paiement_électronique #surveillance

  • Les banques néerlandaises touchées par des attaques informatiques RTBF Belga - 29 Janvier 2018
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-banques-neerlandaises-touchees-par-des-attaques-informatiques?id=982

    Aussi bien ING qu’ABN Amro ont dû faire face durant le week-end, aux Pays-Bas, à des attaques informatiques DDoS. La banque ABN Amro a ainsi été touchée au moins trois fois au cours du week-end, ING étant visée aussi dimanche. Ces attaques, qui surchargent le serveur par un envoi massif de requêtes simultanées, ont rendu certains services instables voire indisponibles pour les clients néerlandais des deux banques, comme les services de banque en ligne ou sur mobile. On ne sait pas qui se cache derrière ces attaques « par déni de service distribué ».

    Une porte-parole d’ABN Amro a indiqué regretter fortement les désagréments pour les clients. ING a également présenté des excuses. A noter que ces attaques ne sont pas du piratage à proprement parler, et ne comprennent donc pas d’intrusion dans le système ou d’accès aux données clients, tiennent à souligner les banques. Detailhandel Nederland, qui défend les intérêts de milliers de commerçants néerlandais, s’est malgré tout récemment inquiété de ce genre de perturbations, et des conséquences qu’elles pourraient avoir au niveau de la stabilité et de la fiabilité de la circulation des paiements. Klaas Knot, président de la Banque nationale néerlandaise, la DNB, a quant à lui admis que le sujet des attaques informatiques fait partie des préoccupations discutées actuellement avec les différentes banques. 

    #banques #sécurité_informatique #informatique #cyberguerre #internet #cybersécurité #internet #web #économie pas de #paiements par #carte-bancaires et autres #smartphones #Pays-Bas

  • Seul un paiement sur cinq est effectué par carte bancaire dans l’union_européenne L’essentiel - (jt/dpa/L’essentiel) - 25 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/Combien-de-liquide-dans-vos-portefeuilles--19815094

    Combien de billets vous tombent entre les mains quand vous ouvrez votre portefeuille ? D’après les statistiques, ils devraient être relativement nombreux. Une étude menée par la Banque centrale européenne (BCE) auprès de 92 000 personnes révèle que les citoyens du Luxembourg auraient en moyenne 102 euros dans la poche. En 2016, seuls les Allemands dépassaient ce chiffre, avec 103 euros. À la troisième place figurait l’Autriche (89 euros). Les Portugais, les Français et les Lettons comptaient parmi les pays dont les habitants avaient le moins d’argent liquide sur eux, avec respectivement 29, 32 et 41 euros.

    En matière de paiements en liquide à la caisse dans la zone euro, les Allemands arrivent une nouvelle fois en tête. 80% des opérations effectuées dans le pays voisin sont réglées en espèces contre 92% à Malte, 88% à Chypre et 87% en Espagne. Au Luxembourg, les montants moyens versés en espèces sont les plus élevés, avec 18 euros.

    Le document de la BCE indique qu’il existe une disparité entre les pays « fidèles à l’argent liquide » du sud de la zone euro, avec l’Allemagne, l’Autriche et la Slovénie, d’une part, et les pays du nord, tels que la Finlande et l’Estonie, ainsi que les Pays-Bas, d’autre part. Seuls 45% des Hollandais sortent les billets et les pièces pour régler leur dû, tout comme en Estonie (48%) et en Finlande (54%). Au Luxembourg, ce chiffre s’élève à 64%.

    Malgré la généralisation des procédures de paiement électronique, l’argent liquide reste le moyen de paiement dominant, comme le constate la banque centrale. En moyenne dans la zone euro, 79% des transactions aux points de vente ont été effectuées en espèces, suivies de très loin par les paiements par carte avec 19%. « Cela semble remettre en question la perception selon laquelle l’argent liquide est rapidement remplacé par des méthodes de paiement électronique », déclare la BCE. Des études antérieures ont montré que les résidents étaient très nombreux à sortir la carte au restaurant.

    #carte_bancaire #cash #espèces #liquide #paiements #billets #France #Luxembourg #Allemagne #Autriche #Pays_bas #Portugal #Malte #Lettonie #Filande #Estonie #Chypre #Espagne

  • Le paiement mobile chinois à la conquête du monde - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2017/10/20/paiement-mobile-chinois-conquete-monde

    La #Chine a déjà devancé les pays traditionnellement les plus en pointe des technologies de paiement. Deux acteurs majeurs monopolisent les 3 000 milliards de dollars de transactions effectuées en 2016 : WeChat Pay et Alipay. Dans toutes les grandes villes de Chine, avoir un porte-monnaie dans sa poche ou son sac à main est une pratique totalement obsolète. Même au marché de fruits et légumes, les transactions se font aujourd’hui en scannant un QR Code unique à chaque utilisateur. Il est maintenant temps pour ces deux mastodontes chinois de faire adopter leur système aux entreprises étrangères. La conquête est en cours, et elle commence par les États-Unis.

    #paiement_mobile #dématérialisation

  • Besançon : Actes de vandalisme : la Grande rue privée d’internet - La grande rue commerçante _
    http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2017/09/16/actes-de-vandalisme-la-grande-rue-privee-d-internet

    C’est un mauvais coup : ce samedi 16 septembre au matin une partie des habitants et des commerçants de la Grande rue ont découvert qu’ils n’avaient plus de connexion internet. Pas d’accès à la toile, donc, mais pas non plus de terminal de paiement électronique en état de fonctionner (et donc l’impossibilité d’accepter les cartes bleues). Mauvaise affaire, un samedi.

    La cause est connue : dans la nuit un ou des vandales ont sectionné les câbles téléphoniques Orange qui longent les façades de l’artère. Résultat : de nombreux foyers et commerces privés de connexion. À 14 h, les techniciens appelés sur place étaient à pied d’œuvre, sans pouvoir estimer précisément combien de temps il leur faudrait pour réparer.

    #Internet #Sabotage #paiement_électronique

  • Des études concernant le #prix_libre ?
    J’ai vécu le prix libre, au départ comme une initiative proposée uniquement dans certains lieux (libertaires), par certains groupes qui portent des idéologies radicales (anar). Mais ça semble se démocratiser.
    Alors je me demande quelles dérives sont possibles, et surtout quelles ficelles le prix libre utilise, donc je recherche des sources d’études sociales et économiques.

    J’ai déjà trouvé celle là, plutôt libérale :
    https://boingboing.net/2012/04/23/pay-what-you-like-pricing-stud.html
    PNAS :

    We investigate the role of identity and self-image consideration under “pay-what-you-want” pricing. Results from three field experiments show that often, when granted the opportunity to name the price of a product, fewer consumers choose to buy it than when the price is fixed and low. We show that this opt-out behavior is driven largely by individuals’ identity and self-image concerns; individuals feel bad when they pay less than the “appropriate” price, causing them to pass on the opportunity to purchase the product altogether.

    Source : http://www.pnas.org/content/109/19/7236.full.pdf
    Science :

    ...scientists tested pay-what-you-want (PWYW) pricing in three experiments. In the first, some boat tour riders were given the option to pay $15 for a photo of themselves, while others were asked for $5, and still others were asked for PWYW. More people bought photos under the $5 plan, about 64%, than when they could name their own price, about 55%. (Only 23% opted for the $15 photos.) Scientists think that when people have to decide on a fair price, fear of looking cheap keeps some from purchasing altogether, they report online today in the Proceedings of the National Academy of Sciences. In a second trial, researchers found that attendees at an amusement park paid five times more for a photo of themselves on a ride (such as the one above) under PWYW pricing if told that half the proceeds would go to charity. And in the third experiment, guests at a restaurant with PWYW pricing either paid someone directly for their meal or paid anonymously by slipping money into a box near the door on their way out. Customers paid about 13% more when they were anonymous than when they paid someone directly. In all cases, the team says, PWYW seems to work because we want to feel good about ourselves when doing it.

    reliée à celle là :
    http://www.numerama.com/magazine/22458-la-libre-fixation-du-prix-par-l-acheteur-payerait-plus-qu-imposer-le

    Le résumé publié dans le magazine Science n’apporte pas d’autre explication que la culpabilité que ressentirait le payeur anonyme.

    Il est amusant de voir que le modèle de Humble Bundle reprend les « ficelles » données par l’étude. Ainsi, le prix moyen donné par les clients est communiqué pour déculpabiliser ceux qui ne souhaitent pas donner plus.

    Tous s’accorde pour analyser l’expérience de RadioHead et non pas le prix de la cantine végane du coin… si t’es pas populaire, t’es rien.
    http://www.numerama.com/magazine/10864-l-experience-radiohead-a-fait-un-enorme-carton-financier.html

  • Le numéro de #mobile remplacera l’Iban bancaire en Europe en 2018 – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/euro-finances/news/le-numero-de-mobile-remplacera-liban-bancaire-en-europe-en-2018


    Je dois avouer ne pas très bien comprendre ce paragraphe précis. Et surtout ses implications concrètes

    Et pour accélérer le règlement interbancaire, la BCE propose de faire évoluer la plate-forme européenne de traitement des #paiements Target2, utilisée par les banques centrales et commerciales, vers du règlement en temps réel, de l’ordre de 25 secondes, sans risque de crédit, ce qui éviterait aux banques d’immobiliser du #capital en garantie. La BCE craint en effet que les chambres de #compensation ne deviennent des « silos nationaux » et n’aient pas cette portée paneuropéenne. Une consultation publique sera lancée ce lundi et la décision prise en juin prochain : le dénouement en temps réel serait opérationnel en 2018.

    Par ailleurs, je ne vois nulle part de mention sur la #sécurité des transactions…
    #banksters

  • Diakonie Deutschland - Checkliste : Basiskonto für alle
    http://www.diakonie.de/checkliste-basiskonto-fuer-alle-17146.html

    Jusqu’au 17 juin il était difficile voire impossible pour les résidents pauvres de l’Allemagne d’ouvrir un compte en banque . Depuis aujourd’hui une nouvelle lois oblige toutes le banques à accepter d’ouvrir un compte de base pour chacun. Cette page en explique les détails en allemand, anglais et arabe.

    Ab dem 18. Juni gibt es das Basiskonto. Nun haben auch Personen ohne festen Wohnsitz sowie Asylsuchende und Geduldete einen Rechtsanspruch auf ein Konto. Alle Infos in der Checkliste – auch auf Englisch und Arabisch.

    #Allemagne #banques #paiement #pauvreté

  • Les retards de #paiement des grands groupes s’allongent - Capital.fr
    http://www.capital.fr/bourse/actualites/les-retards-de-paiement-des-grands-groupes-s-allongent-1101144


    L’idée, c’est de laisser tes fournisseurs et sous-traitants faire banque, jusqu’à éventuellement les couler…

    Les retards de paiement sont à leur niveau le plus élevé depuis dix ans en France par rapport à un régime légal de 60 jours à compter de la date d’émission d’une facture ou de 45 jours « fin de mois ».

    Leur impact sur la trésorerie des PME et TPE fragilise nombre d’entre elles, un quart des faillites d’#entreprises étant liées à des retards de paiement.

    #économie

  • Paiement en ligne

    Et où l’on apprend aussi que l’authentification reposant sur la biométrie c’est pour bientôt.

    Le W3C veut stocker vos cartes de #paiement dans le navigateur

    http://www.numerama.com/tech/127522-le-w3c-veut-stocker-vos-cartes-de-paiement-dans-le-navigateur.html

    L’organisation d’élaboration des standards du Web lance ce mercredi un groupe de travail sur les paiements en ligne, dont l’objectif est de permettre le stockage sécurisé des moyens de paiement dans le navigateur, pour fluidifier les transactions sur Internet.

    #navigateur #W3C #vente_en_ligne #achats_en_ligne #e-commerce #biométrie

  • Quand Google s’empare de données de paiement
    http://cestpasmonidee.blogspot.ae/2015/08/quand-google-sempare-de-donnees-de.html

    La méthode employée est dorénavant archi-connue : en contrepartie d’un service, la « victime » fournit volontairement les données dont elle dispose. Dans le cas que nous abordons ici, l’échange est direct, puisque les commerçants partagent les caractéristiques des transactions de leurs clients (dans leurs magasins), à partir desquelles Google prédit des statistiques d’affluence présentées dans les résultats de son moteur de recherche (uniquement sur mobile, où elles sont le plus utiles).

    #Analyse_des_données #Big_data #Commerce_de_détail #Google #Paiement #Économie

  • Fintech - La Révolution de la Finance est en marche.
    http://www.credit-conseil.ch/blog/fintech-le-changement-de-mode-de-consommation-revolutionne-la-finance

    La Fintech, signifiant littéralement « Finance » et « Technologie », est un secteur d’activité en plein essor. Il regroupe les nouveaux modes de financement tels que :

    le paiement immédiat à l’aide de votre smartphone ou d’une carte de crédit dotés de la technologie NFC pour acheter des produits chez votre commerçant
    le financement participatif connu sous le terme Crowdfunding pour réunir les fonds
    l’émergence des banques et services en ligne

    #finance #banque #paiement

  • Le baromètre de satisfaction des allocataires : une évaluation de la relation de service des caisses d’Allocations familiales - Publication mensuelle de la Caisse nationale des Allocations familiales
    http://www.caf.fr/sites/default/files/cnaf/Documents/Dser/essentiel/154%20essentiel%20-%20Satisfaction%20allocataires.pdf

    19 % des #allocataires ont rencontré des difficultés avec leur #Caf au cours des douze derniers mois. Parmi eux :
    • 28 % ont subi une interruption de #paiement ;
    • 24 % ont dû rembourser une partie des sommes versées par la Caf ;
    • 23 % ont eu des difficultés à joindre leur Caf ;
    • 21 % ont constaté une erreur de la Caf comme la perte d’un document ou ont subi des retards importants dans le versement de leur prestation ;
    • 7 % ont constaté un comportement inapproprié d’un agent de la Caf
    à leur égard ;
    • 4 % ont été soupçonnés de #fraude ;
    • 1,5 % a eu la visite d’un contrôleur à son domicile.

    #coupure #indûs #mise_à_distance #visite_domiciliaire

  • L’Inde prépare les paiements du 21ème siècle
    http://cestpasmonidee.blogspot.fr/2015/02/linde-prepare-les-paiements-du-21-eme.html

    [L]a méthode employée afin de piloter la transition vers des échanges électroniques (et surtout mobiles) est absolument brillante. Alors qu’on aurait pu s’attendre à l’élaboration d’une usine à gaz tentant de résoudre tous les problèmes du secteur (et n’aboutissant jamais), la NCPI propose simplement de définir [PDF] un jeu d’APIs standards, qui doivent permettre à tous les acteurs de l’écosystème (institutions financières, fournisseurs de porte-monnaie virtuels, commerçants, entreprises…) d’’intégrer facilement leurs solutions avec toutes les autres.

    #Application_programming_interface #Banque #Finance #Inde #Innovation #Numérique #Paiement_électronique #Économie

  • Google May Introduce Bitcoin on New Payment System
    https://www.cryptocoinsnews.com/google-may-introduce-bitcoin-new-payment-system

    Google and Square announced Thursday that they were working on new payment systems that would be able to accept Bitcoin. The move is expected to heat things up in the payments market in general, and with Apple Pay, in particular.

    #Banque #Bitcoin #Crypto-monnaie #Google #Paiement_électronique #Square #Économie_numérique