person:cecilia malmstrom

  • La réunion de l’OMC finit dans la discorde
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/12/14/97002-20171214FILWWW00096-la-reunion-de-l-omc-finit-dans-la-discorde.php

    Les membres de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) ne sont parvenus à conclure aucun nouvel accord à l’issue, mercredi, d’une conférence ministérielle de trois jours qui aura exposé les divergences de vues au sein de cet organisme, critiqué par les Etats-Unis et bloqué par les vetos. Cette paralysie a empêché des avancées dans les domaines du commerce en ligne et des subventions à l’agriculture et à la pêche. Elle soulève surtout des questions sur la capacité de l’OMC à réguler un commerce mondial de plus en plus féroce. Certains participants, comme le représentant américain au Commerce Robert Lighthizer, ont émis l’idée qu’il serait préférable d’essayer de progresser au sein de groupes restreints de pays partageant un même état d’esprit.

    « Nous ne sommes parvenus à aucun résultat multilatéral », a dit Cecilia Malmström, commissaire européenne au Commerce, lors d’une conférence de presse. « La triste réalité est que nous ne nous sommes même pas entendus sur un arrêt des subventions à la pêche illégale. » Elle a jugé que cette réunion avait exposé crûment l’une des principales fragilités de l’OMC, la nécessité que tous les accords soient approuvés à l’unanimité des 164 pays membres. Elle a déclaré que les Etats-Unis étaient en partie responsables de cette paralysie mais qu’ils n’étaient pas les seuls. Roberto Azevedo, directeur général de l’organisation, a invité les pays membres à un « véritable examen de conscience » afin de réaliser qu’ils ne peuvent obtenir tout ce qu’ils désirent.

    « Des progrès nécessitaient un changement dans les positions des pays membres », a-t-il dit. « Nous ne l’avons pas observé. » L’absence d’accord signifie que les discussions sur les mêmes thèmes vont se poursuivre d’ici la prochaine conférence ministérielle en 2019. Cecilia Malmström a dit que des « accords plurilatéraux de court terme dans le cadre de l’OMC » étaient la meilleure façon d’aller de l’avant. Deux accords de ce type ont été conclus à la conférence de Buenos Aires. Environ 70 membres, dont les Etats-Unis, l’Union européenne et le Japon, se sont engagés à élaborer des règles de négociation en matière de commerce électronique après l’échec d’une initiative identique à l’échelle de l’ensemble de l’OMC. La Chine et l’Inde, entre autres, n’ont pas participé à cet accord. Mardi, les Etats-Unis, l’Union européenne et le Japon ont déclaré qu’ils entendaient coopérer davantage pour lutter contre les surcapacités industrielles et autres pratiques faussant les échanges commerciaux. Leur communiqué ne mentionne pas la Chine mais les pratiques qu’ils dénoncent, comme les subventions aux entreprises publiques, pointent en direction de ce pays.

    Chad Brown, expert des questions commerciales au sein du Peterson Institute for International Economics à Washington, pense que les pays engagés dans cette voie peuvent prendre pour exemple l’accord de 1996 sur les technologies de l’information, par lequel seulement 29 membres de l’OMC au départ ont décidé d’abaisser les barrières douanières sur ces produits. Ils ont depuis été rejoints par 82 pays représentant 97% des échanges commerciaux du secteur. La présidente de la conférence de Buenos Aires, l’ancienne ministre argentine des Affaires étrangères Susana Malcorra, a défendu le principe de l’unanimité au sein de l’OMC. « Travaillons plutôt à renforcer l’OMC parce que l’option alternative, c’est la jungle », a-t-elle dit. Dès le début de la conférence, Robert Lighthizer avait lancé une charge virulente contre l’OMC reflétant la primauté accordée par le président américain Donald Trump à des accords commerciaux bilatéraux et à la défense des intérêts des Etats-Unis. Le représentant américain au Commerce a déclaré lundi aux ministres présents qu’il était impossible de négocier de nouvelles règles quand tant d’autres ne sont pas appliquées. Il a aussi reproché à l’OMC de perdre de vue ses objectifs et de se transformer en instance d’arbitrage et non plus de négociation. La Chine a dit jeudi « ne pas soutenir les membres de l’Organisation mondiale du Commerce niant l’utilité de cette organisation lorsque leurs demandes ne sont pas satisfaites ».

  • Paul Magnette : « Le traité #CETA est déjà en train de se découdre lui-même » RTBF Jean-Claude Verset - Mercredi 19 octobre 2016
    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_non-au-ceta-la-commission-n-a-pas-compris-l-importance-des-convictions-w

    La Wallonie ne donnera pas son accord à la signature du traité commercial avec le Canada avant la date fatidique de vendredi. Paul Magnette ne reviendra pas là-dessus. Mais le Ministre-président ne ferme pas la porte et, selon lui, quelques semaines de discussions permettraient de déboucher sur une solution définitive permettant de déboucher sur un traité où « les normes sociales très élevées profiteront à tout le monde ». 

    The Final Countdown
    L’Union Européenne donne encore à la Belgique deux jours, pas un de plus, pour signer l’accord CETA de libre échange avec le Canada. Mais rien n’y fait, Paul Magnette dira non : « Il est Impossible de donner notre accord d’ici vendredi, même si je suis conscient que cela aura des conséquences politiques ». Il n’y aura donc pas non plus de sommet, fin octobre, entre les Européens et le Canada, assume le ministre-président wallon qui estime « raisonnable » de reporter ce conseil sans en fixer la date.

    Je ne veux pas de confrontation, mais…
    Paul Magnette réfute l’accusation de vouloir la confrontation, « mais ce n’est pas parce que les Canadiens sont nos amis qu’il faut tout accepter ». La faute de ce retard ne viendrait d’ailleurs pas de la Wallonie, mais de la Commission elle-même qui n’a pas compris l’importance des convictions wallonnes. « Cela fait un an que j’ai indiqué à la commissaire Cecilia Malmström , les problèmes majeurs que j’avais avec ce traité. Mais, pendant un ans, l’attitude de la Commission a été de nous dire que nous n’avions pas compris les clauses du traité et qu’il suffisait de nous les réexpliquer. Et cela sans jamais accepter de modifications. Depuis quelques jours, il y a eu des vraies avancées, mais ce n’est pas suffisant ».

    Quelques semaines de plus suffiraient
    Pourtant, Le ministre-président l’assure, la Wallonie pourrait signer l’accord au traité CETA dans les prochaines semaines « Nous ne sommes, bien sûr, pas contre les accords de commerce. Il faut aider les entreprises wallonnes à exporter davantage ». Mais il dit refuser un traité qui contient de véritables menaces pour les normes sociales et environnementales.

    La mobilisation wallonne contre le traité actuel aurait même permis des avancées considérables dans l’élaboration du texte : « Le représentant canadien avait accepté que l’Europe puisse réguler en matière environnementale et sociale, mais à la condition que des entreprises puissent poursuivre les Etats et obtenir des réparations financières. C’était insensé. On ne peut pas dire à une société démocratique qu’elle peut réguler, mais en payant des indemnités aux multinationales. » C’est dans ce domaine précis que Paul Magnette revendique une avancée de taille.

    Tribunal d’arbitrage : le point qui fâche
    Un autre sujet sensible est le mécanisme d’arbitrage qualifié de
    « choquant » _ . Soutenu par des associations de juristes et de magistrats, le ministre-président soutient que les systèmes juridictionnels des Etats de l’Union Européenne et du Canada n’ont pas besoin de mécanismes d’arbitrage qui donneraient davantage de droits aux multinationales.

    Et si les tribunaux d’arbitrage sont un point essentiel du refus wallon, il reste celui de la clause de sauvegarde unilatérale de la politique agricole canadienne. Le Canada veut pouvoir se protéger en cas d’exportation trop importante depuis l’Europe. Paul Magnette dit comprendre cette demande, mais à la condition qu’elle soit réciproque et donc valable aussi en cas d’exportation massive depuis le Canada. Ce qui n’est pas le cas dans le texte actuel.

    Le Cheval de Troie américain
    Une autre clause litigieuse prévoit que des entreprises américaines installées de manière substantielle au Canada pourrait utiliser le CETA pour bénéficier des clauses canadiennes. C’est ce que les opposants au CETA nomment « le cheval de Troie ». « A ce jour, personne ne peut me dire ce qu’est une ’présence substantielle’  ».

    Les conditions d’un « oui » wallon
    L’accord wallon n’est pas impossible, rassure Paul Magnette, mais à certaines conditions, dont la première est de rouvrir les négociation : « Le traité est déjà en train de se découdre lui-même. Hier (mardi) au Luxembourg, une clause a été acceptée pour faire plaisir à l’Allemagne. Désormais, une cour constitutionnelle qui rendra un jugement dans un pays pourra suspendre le traité. Et par extension d’autres pays pourront suivre ce jugement par un vote en parlement. Avec des clauses comme celles-là, on est conscient que cela ne marchera pas. Prenons quelques mois. On parle d’un traité qui va concerner des millions de gens. Si on fait un traité qui fixe des normes (sociales et environnementales ndlr) très élevées, tant mieux pour tout le monde. »

    Tant pis pour les menaces *
    Le ministre-président wallon assure n’avoir reçu des menaces que du monde des affaires : « L’argument est toujours le même : la menace de désinvestir. C’est un risque, mais il y a des principes sur lesquels on ne doit jamais transiger. Il faut pouvoir dire que l’on n’accepte pas les menaces. On voit bien avec Caterpillar qu’il n’est pas nécessaire de prendre des normes pour subir des conséquences épouvantables. Une société sérieuse, installée chez nous pour travailler, ne va pas quitter le pays par mesure de rétorsion. Il y a des moments d’échauffement, mais ensuite on en revient à la raison. »

    Et si la Belgique signe malgré tout le traité, sans l’accord wallon, comme le propose le libéral flamand Karel De Gucht ? « Je le regretterai et j’utiliserai toutes les voies légales pour faire valoir les droits de la Wallonie. Mais je me réjouis d’entendre que le fédéral écarte cette piste. » 

    #union_européenne #canada #etats_unis #Wallonie #arbitrage #normes_sociales_et_environnementales #Cecilia_Malmström

    • Traités transatlantiques de libre-échange : la Bulgarie « ne signera pas » non plus s’il n’y a pas de levée des visas RTBF Belga - mercredi 19 octobre 2016
      http://www.rtbf.be/info/monde/detail_traites-transatlantiques-de-libre-echange-la-bulgarie-ne-signera-pas-non

      Le gouvernement bulgare a prévenu mercredi qu’il ne signerait pas le traité de libre échange entre l’UE et le Canada (CETA) s’il n’obtenait pas d’exemption de visa pour ses ressortissants désireux de se rendre dans ce pays.
      Sofia « ne signera pas le CETA sans un engagement irréversible du gouvernement canadien à accorder une exemption de visa à tous les citoyens bulgares » , a indiqué le gouvernement.

      La Bulgarie et la Roumanie réclament depuis plusieurs années une levée de l’obligation de visas canadiens pour leurs ressortissants.

      Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov avait indiqué la semaine dernière avoir obtenu, lors d’une conversation téléphonique, un accord de principe de son homologue canadien Justin Trudeau pour une exemption totale de visas pour les Bulgares fin 2017.

      Mais Sofia a souligné mercredi attendre une confirmation formelle et définitive en échange de sa signature.
      La voix discordante de la Bulgarie s’ajoute à celle de la Wallonie, qui a annoncé mercredi exclure de donner son feu vert au gouvernement fédéral pour qu’il approuve le CETA cette semaine et qui a demandé une « réouverture » des négociations.

      La Commission européenne s’est fixé pour objectif de réunir l’unanimité des Vingt-Huit pays de l’UE en faveur du texte d’ici la fin du sommet européen vendredi, en vue d’une signature le 27 octobre à Bruxelles en présence de M. Trudeau.

      Le gouvernement roumain a lui aussi indiqué mercredi qu’il ne « pouvait pas soutenir à ce stade les démarches visant à la signature et l’application provisoire de l’accord CETA ».
      Le président Klaus Iohannis a ajouté que la question de l’exemption totale des visas en 2017 était « toujours en négociation ». Il a toutefois dit espérer une « solution raisonnable » permettant la signature de l’accord.

      #Roumanie #Bulgarie

    • Démondialiser Le Devoir(ca) - 20 octobre 2016 |Gérard Bérubé
      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482630/perspectives-demondialiser

      Le vote de blocage de la Wallonie rappelle, d’abord, la complexité de la mécanique européenne. Ensuite, l’intérêt réel des Européens pour un accord avec les États-Unis. Enfin, l’opposition montante dans la société civile à ces grands accords creusant les inégalités. Il a incité les tenants de la démondialisation à se remettre à rêver éveillés.

      Le veto wallon est venu doucher l’enthousiasme politique autour de l’AECG. Le petit territoire a exprimé la préséance de sa compétence exclusive en matière de développement économique, d’agriculture d’environnement sur les automatismes diplomatiques. L’ajout in extremis d’une annexe au document de 1600 pages, présentée comme une déclaration commune visant à clarifier les dispositions contestées dans un document juridiquement contraignant n’a, en définitive, fait qu’attiser les doutes ou les craintes. Le premier ministre du Canada pourrait éviter les frais d’un voyage à Bruxelles la semaine prochaine.
       
      Les tractations politiques se poursuivent. Un texte de La Presse canadienne nous indique que la ministre canadienne du Commerce international a rencontré mercredi le président de Wallonie pour tenter de dénouer l’impasse. Anne-Louise Chauvette, porte-parole de la ministre Chrystia Freeland, a rappelé que l’AECG constituait une priorité pour le gouvernement, « qui oeuvre d’arrache-pied avec ses partenaires européens afin qu’il soit ratifié cette année et mis en place l’an prochain » . Ottawa a aussi dépêché de toute urgence en Belgique Pierre Pettigrew, poursuit le texte de l’agence.
       
      Ballon d’essai
       
      L’intérêt économique du Canada est connu. Celui de l’Europe aussi, qui ne voit dans l’AECG qu’un « ballon d’essai » avec, dans la mire, la conclusion du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (en anglais TTIP). Un accord se voulant plus ambitieux avec les États-Unis, qui n’ont pour obsession que de contrer la montée en puissance et en influence économiques de la Chine en Asie. Le tout s’insérant dans un environnement politique bigarré avec, à la clé, le Brexit et de nombreux rendez-vous électoraux. Déjà que les relents du protectionnisme faisaient leur oeuvre, voilà une carte politique constituant un terreau fertile à la reprise du thème de la démondialisation.
       
      Un thème qui se présente en opposition à la « globalisation », selon son expression anglo-saxonne, et qui se nourrit de la chute des exportations et du commerce international dans cette conjoncture d’après-crise où la Chine et l’Inde priorisent le développement de leur marché intérieur. La chronique s’active, surtout en Europe, pour voir dans cette méfiance, voir cette contestation du libre-échange, une mise en oeuvre de la démondialisation.
       
      L’idée générale est reprise ici et là. L’ouverture des marchés n’est pas économiquement et socialement neutre. Elle fait des gagnants et des perdants, une dialectique qui se heurte à la faiblesse ou l’inexistence de mécanismes de compensation. Elle soumet également la souveraineté des États au diktat des multinationales et de la libéralisation du commerce.
       
      L’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy parlait, dans une entrevue au Devoir en juin , du tour qu’a pris le capitalisme ces dernières années et qui semble systématiquement faire « un petit nombre de gros gagnants et beaucoup de petits perdants » . Et même entre les gagnants, la répartition des retombées positives de la mondialisation se veut inégale, profitant davantage aux multinationales et aux actionnaires, moins aux PME et aux salariés, ont déploré des économistes. « La hausse du salaire moyen camoufle la stagnation du salaire médian » , a déjà illustré l’économiste français Jacques Sapir, pour qui la progression du commerce et du PIB ne fait pas nécessairement progresser le bien-être.
       
      Cela dit, les architectes de son antonyme se font rappeler que la mondialisation, c’est aussi fluidité des capitaux dont les États endettés ont bien besoin. Que c’est tertiarisation et financiarisation de l’économie. Et que le jeu des importations-exportations implique la multiplication de sous-traitants répartis ici et là sur la planète.
       
      Que tout est devenu imbriqué dans un monde multipolaire toujours plus numérisé où les grandes chaînes de production s’automatisent et se régionalisent. Et que les grands défis, notamment celui que pose l’environnement, sont mondiaux et donc contraires à une démondialisation synonyme de protectionnisme et de repli sur soi.
       
      Faudra démondialiser autrement.

      #démondialisation #mondialisation #TTIP #CETA #veto #AECG #union_européenne #Canada #Wallonie

    • Les Wallons refusent de céder _ Le Devoir(Ca) 20 octobre 2016 La Presse canadienne
      La Belgique paraît incapable de dénouer l’impasse *

      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482564/accord-canada-ue-la-wallonie-refuse-de-se-soumettre-a-la-date-butoir

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      Respecter le délai fixé par la Commission « me paraît très difficile » , a jugé M. Magnette, tout en assurant qu’il examinerait « avec le plus grand sérieux » d’éventuelles nouvelles propositions de la Commission mais qu’il ne « s’enfermait dans aucun ultimatum, aucun calendrier ».
       
      « Je ne cherche pas à créer une crise en Europe, il se fait juste que c’est en train d’arriver », a-t-il expliqué.
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  • Interruption d’une discussion du TTIP (traité transatlantique)

    Mardi 24 mai passé, un collectif belge de citoyens a interrompu Cécilia Malmström alors qu’elle entamait une discussion au sujet du TTIP lors d’une conférence publique organisée avec l’appui d’entreprises suédoises.

    Les "simples" citoyens n’ayant pas été autorisés à participer, ils se sont invités eux-mêmes, et en chanson !
    https://www.youtube.com/watch?v=So8Yw4Ci2W0

    Communiqué de presse du collectif citoyen « Flashmob STOP TTIP » :
    Le collectif de citoyens « Flashmob STOP TTIP » a une nouvelle fois interrompu en chanson ce mardi 24 mai 2016 la Commissaire européenne au Commerce Cécilia Malmström lors d’un débat organisé par Euractiv à l’Hôtel Renaissance (Bruxelles).

    Alors que Cécilia Malmström s’adressait à un public composé d’industriels, politiques, journalistes et lobbyistes, un groupe d’une dizaine de citoyens de tous horizons et âges a entonné le chant issu de la comédie musicale des Misérables « Do you hear the people sing »,tandis qu’une cinquantaine d’autres citoyens les ont vite rejoint de l’extérieur, affluant vers la salle où avait lieu le débat. Ces derniers avaient été initialement tenus à l’écart par l’organisateur, sous prétexte qu’ils n’étaient que de « simples citoyens » et que le débat était réservé aux « principales parties prenantes du TTIP et CETA ».

    « Je trouve cela honteux que nous n’ayons pas été autorisés à venir débattre avec la Commissaire de ce sujet tellement important pour les générations futures », s’offusque Pauline, participante à l’action. « Nous avons donc dû trouver un autre moyen pour être entendus », conclut-elle.

    Ces citoyens entendaient alerter la Commissaire sur son manque d’écoute face à un mécontentement sans cesse croissant issu de la population européenne au sujet des négociations visant à aboutir à la ratification du Traité Transatlantique entre les États-Unis et l’Europe et du CETA.

    Les participants ont brandi et distribué des tracts critiquant la Commissaire pour sa propension à discuter davantage avec les multinationales plutôt qu’avec les citoyens.

    « Nous nous sommes déplacés afin de lui rappeler qu’un traité de ce type et que toute politique publique doit avant tout prendre en compte l’intérêt des citoyens, et non celui des grandes entreprises » , déclare Adrien, participant à l’action.

    L’action s’est clôturée par une chaîne humaine réalisée autour de la salle de conférence et plaçant le lieu en « zone hors-TTIP », symbolisant ainsi l’arrêt immédiat des négociations.

    La Commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström à nouveau interrompue par des citoyens lui demandant de stopper les négociations du Traité Transatlantique (TTIP) et du CETA.

    Le collectif Flashmob Stop TTIP s’engage à continuer ses actions citoyennes et pacifiques tant que l’Union européenne n’infléchira pas significativement le cours de négociations en faveur des préoccupations démocratiques, sociales, environnementales et sanitaires légitiment exprimées par près de 3,5 millions de citoyens européens.

    À propos du collectif citoyen Flashmob Stop TTIP
    Groupement de citoyens belges et européens de tous âges et horizons, et non apparentés à des partis politiques ni des organisations de la société civile. Ces citoyens entendent interpeller le grand public et les décideurs politiques sur les impacts potentiels des traités de libre-échanges que sont le TTIP, le CETA et le TISA. Le collectif a déjà réalisé plusieurs actions de mobilisation, comme celle dans le Centre Commercial « City 2 » en novembre 2014 (action théâtrale mettant en scène les dangers du TTIP), en mai 2015 à la gare du midi (distribution de pommes « TTIP » au départ du Thalys emmenant les parlementaires européens à Strasbourg).

    Le collectif n’en est pas à son coup d’essai pour les chants, puisqu’en juin 2015 déjà il interrompait le Ministre des affaires étrangères Didier Reynders au son du « Do you hear the people sing » lors d’une conférence chez Agoria. En octobre 2015 c’était au tour de la Commissaire européenne au Commerce Mme Cecilia Malmström lors d’une allocution au Collège d’Europe (Bruges).

    En février 2016 , les négociateurs ont également été interpellés lors d’un cocktail organisé à la représentation permanente de la Bavière auprès de l’Union européenne. Le négociateur nord- américain Dan Mullaney (United States Trade Representative) ainsi que le négociateur européen Ignacio Garcia Bercero (DG Commerce) ont été chahutés par plus de 70 citoyens. La page facebook du collectif rassemble des fans issus de toutes l’Europe, qui ne manquent pas de reprendre les mobilisations du collectif afin de les mettre en action chez eux.
    Source : http://www.zintv.org/Interruption-d-une-discussion-du
    https://www.facebook.com/flashmobstopttip

    #TTIP #Stop_TTIP #cécilia_malmström #Bruxelles #union_européenne #Belgique #CETA #ZinTV

  • Tafta : ce que révèlent les documents confidentiels sur la négociation transatlantique

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/05/01/tafta-ce-que-revelent-les-documents-confidentiels-sur-la-negociation-transat

    C’est une première depuis le lancement en 2013 des négociations du « Tafta », le traité commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Le Monde a pu consulter une série de documents de négociation confidentiels très récents, et totalement inédits, obtenus par Greenpeace Netherlands, l’antenne néerlandaise de l’ONG environnementale. Ils abordent quasiment tous les aspects de cette très vaste négociation, de l’abaissement des tarifs douaniers aux mesures sanitaires, en passant par la coopération réglementaire, censée rapprocher les normes des deux rives de l’Atlantique pour faciliter les échanges commerciaux.

    Ces documents permettent d’éclairer un texte qui suscite la méfiance tant par son contenu que par l’opacité des discussions à huis clos qui président à son élaboration. Représentant les deux tiers de l’ensemble des textes discutés, la fuite couvre 13 chapitres. Il s’agit, pour l’essentiel, de ce qui a servi de base au dernier cycle de négociation du TTIP (le nom officiel du futur traité), le treizième, entre l’administration Obama et la Commission européenne, qui s’est tenu du 25 au 29 avril, à New York.

    Des documents inaccessibles même aux parlementaires

    Ces documents seront rendus publics par Greenpeace dans leur intégralité lundi 2 mai à 11 heures. Leur intérêt principal est qu’y figurent non seulement la position de négociation des Européens mais aussi celle des Américains, qui jusqu’à présent, était restée totalement confidentielle. Les eurodéputés, qui ont bataillé pour être mieux informés de la teneur des discussions, n’ont par exemple pas accès à des documents aussi complets.

    A fortiori le grand public même si la Commission de Bruxelles, sous la pression des ONG et des mouvements citoyens anti-Tafta, a accepté, ces derniers mois, de jouer davantage la transparence, en publiant notamment le mandat de la négociation (http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-11103-2013-DCL- 1/en/pdf) (son périmètre), certaines de ses positions (http://ec.europa.eu/trade/policy/in-focus/ttip/documents-and-events/#eu- position) et en « débriefant » les médias avant ou après chaque « round » de négociation.

    Les Américains campés sur leurs positions

    Cette série de documents confirme à quel point la discussion est déséquilibrée et peu avancée. Les Européens, plus impliqués et plus intéressés à la négociation, ont produit davantage de propositions. Ils veulent notamment obtenir un accès plus grand aux marchés publics américains, la reconnaissance de leurs indications géographiques et appellations d’origine (comme le parmesan ou le chablis), et une harmonisation la plus poussée possible des standards industriels (automobile, cosmétique...).

    Les Américains restent de leur côté campés sur leurs positions, bien peu enthousiastes. Malgré l’insistance européenne, ils se refusaient toujours, après douze cycles de négociation, à ouvrir les discussions sur la coopération réglementaire dans les services financiers, ou à dissiper les interrogations des Européens sur la portée réelle de l’ouverture des marchés publics (que les Etats fédérés pourraient contourner). Ils font également des concessions européennes sur la question du transfert des données numériques (rendue très sensible par les scandales de surveillance de la NSA) une condition sine qua non à des avancées significatives sur le secteur des télécommunications, et restent réticents à lever leurs restrictions d’exportation sur le gaz naturel.

    L’horizon d’un accord fin 2016 s’éloigne

    Les documents consultés par Le Monde confirment que les négociateurs américains utilisent désormais la conclusion du traité transpacifique (TPP), en février 2016, pour peser dans les échanges. L’administration Obama avait clairement signifié à la Commission, en 2015, que sa priorité était de conclure ce accord de libre échange avec onze partenaires d’Amérique latine, d’Asie et d’Océanie, et qu’elle ne s’investirait pleinement dans le Tafta qu’une fois qu’il aurait été conclu.

    Pour forcer la main des Européens, elle exige aujourd’hui sur plusieurs dossiers que le Tafta ne soit pas « moins ambitieux que le TTP ».
    Les Européens avaient encore espoir, fin 2015, qu’un accord politique pourrait être trouvé fin 2016. Un voeu pieux que l’on retrouve bien dans un briefing tactique de la Commission de Bruxelles, qui promet d’accélérer les discussions, avec pour en ligne de mire des « progrès substantiels » d’ici l’été 2016. Mais le document rappelle que le respect des intérêts européens et américains et la « haute ambition » de l’accord « prévaut sur la rapidité ».

    Peu d’avancées sur les tribunaux d’arbitrage

    L’horizon d’un compromis politique avant la fin du mandat d’Obama se révèle d’autant plus incertain que les discussions sur l’un des volets les plus controversés du Tafta (http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2015/04/18/mythes-et-realites-sur-les-tribunaux-darbitrage-prives-) en restent à leurs balbutiements. La reprise en février des négociations (longtemps gelées) sur les tribunaux d’arbitrage (dits « ISDS ») chargés de trancher les litiges entre les entreprises et les Etats n’a donné lieu qu’à une présentation formelle aux Américains de la nouvelle doctrine européenne, le « système de cour d’investissement » (ICS) (http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2015/09/16/bruxelles-presente-sa-version-relookee-des- tribunaux-darbitrage-du-tafta/) , doté d’un meilleur encadrement pour prévenir les dérives portant atteintes à l’intérêt général.

    Si les négociateurs se félicitent d’une « atmosphère ouverte et constructive », les échanges se sont cantonnés aux aspects mineurs de la proposition européenne, sans s’attaquer à la grande réforme institutionnelle, qui vise à instaurer une cour dotée de juges permanents et d’un mécanisme d’appel. Impossible donc de savoir si les Américains consentiront à ce compromis, sans lequel le Tafta pourrait bien ne jamais voir le jour, faute de soutien politique.

    Vers une reconnaissance mutuelle des normes

    Cette fuite rappele aussi – notamment en ce qui concerne la partie réglementaire – que les réglementations des deux côtés de l’Atlantique sont très divergentes. Et montre que, pour surmonter cette difficulté, les parties envisagent de pratiquer la reconnaissance mutuelle des réglementations (l’UE reconnaît la norme américaine comme équivalente à la sienne, et donc acceptable), plutôt que l’harmonisation (l’UE et les Etats-Unis modifient leurs normes respectives pour les faire converger).

    « Les promoteurs du Tafta nous disent que son principal intérêt est davantage d’ordre géopolitique qu’économique. Mais ces documents montrent que cet argument ne tient pas. L’UE et les Etats-Unis vont vers une reconnaissance mutuelle de leurs standards, ouvrant la voie à une course vers le bas des multinationales en matière d’environnement et de santé publique. Le Tafta cherche donc bien à consacrer une approche de “si c’est assez bon pour nous, c’est donc assez bon pour eux” », souligne Jorgo Riss, chef du bureau de Greenpeace UE à Bruxelles.

    Une menace pour le principe de précaution

    Les Américains n’entendent pas faire de compromis. C’est particulièrement frappant en ce qui concernent la coopération réglementaire, un des aspects les plus novateurs et les plus importants du Tafta. Les promoteurs de l’accord insistent en effet pour dire que la majorité des avantages de l’accord proviendraient de la réduction des différences réglementaires qui, comme les droits de douane, se révèlent souvent de vraies barrières au commerce.

    Washington insiste sur la nécessité de procéder à des études d’impact en amont de toute réglementation (« regulatory impact assessment »), qui devraient obéir à des règles très strictes et qui ressemblent à autant d’obstacles à franchir avant de pouvoir réglementer. Ces études d’impact devraient prendre en compte « le besoin d’une régulation » et inclure notamment « l’examen des alternatives réglementaires ou non réglementaires raisonnablement envisageables (y compris l’option de ne pas réguler) ».

    « Cette manière de réglementer avec des études d’impact systématiques aurait pour effet probable de retarder ou de prévenir des régulations auxquelles s’opposent les intérêts économiques, souligne M. Riss, de Greenpeace. A Bruxelles, la Commission procède déjà par études d’impact, mais c’est beaucoup moins systématique, et la capitale de l’Europe est bien moins contrôlée par les lobbys que Washington. »

    En l’état, le Tafta serait surtout susceptible de porter un coup au principe de précaution (http://eur- lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/ ?uri=URISERV%3Al32042) , qui permet aujourd’hui à l’Europe de refuser certains produits et pratiques au nom de la santé ou de l’environnement. Il inverserait la charge de la preuve, en contraignant les autorités à justifier chacune de leurs décisions par des preuves tangibles de leur dangerosité – pas toujours consensuelles, comme l’illustre le débat sur les OGM. Malgré les assurances récentes de la commissaire au commerce Cecilia Malmström (http://trade.ec.europa.eu/doclib/docs/2016/january/tradoc_154173.pdf) , les Européens ne font référence à aucun moment à ce principe central dans les documents de négociation du Tafta fuités.

    La Commission se défend d’un « accord au rabais »

    Attention toutefois, ces textes sont une photographie, datant d’il y a à peu près un mois, de l’état des négociations entre Europe et Etats-Unis. Depuis, les discussions ont progressé, lors du 13e round. A en croire les négociateurs, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse commune, vendredi 29 avril, des avancées ont eu lieu dans le domaine des procédures douanières, qui devraient faciliter la vie des PME. Ils ont aussi fait des progrès sur la reconnaissance réglementaire dans le domaine des appareils médicaux, des cosmétiques et de la pharmacie.
    Par ailleurs, il s’agit de positions de négociation : chacun campe sur ses positions, et il est évidemment impossible de préjuger du résultat final, de là où les parties choisiront d’« atterrir » dans les mois et les années qui viennent.

    La Commission européenne, consciente des réticences fortes d’une partie des opinions publiques, toujours très mobilisées, a promis qu’elle ne négocierait pas un accord au « rabais ». Dans un état des lieux du Tafta (http://trade.ec.europa.eu/doclib/docs/2016/april/tradoc_154477.pdf) , rendu public mercredi 27 avril, en plein milieu du 13e round de négociations à New York, elle insiste ainsi : « Le principe qui nous guide est que le résultat de la coopération réglementaire ne doit pas conduire à un abaissement des standards de protection qui devraient rester les mêmes ou être améliorer ».

    Quels documents va publier Greenpeace ?
    L’ONG s’est procuré 15 documents liés à la négociation, totalisant 248 pages, qui seront intégralement publiés lundi 2 mai à 11 heures sur son site-web.
    1 document tactique européen
    Etat des lieux de l’équipe de négociation européenne datant de mars 2016
    13 documents de négociation en cours de consolidation (qui reflètent l’état des discussions Europe/Etats-Unis à l’issue du douzième cycle de négociation) :
    Traitement national et accès au marché pour les biens Agriculture
    Services
    Télécommunications
    Commande publique
    Coopération règlementaire
    Barrières techniques au commerce
    Mesures sanitaires et phytosanitaires
    Droits de douane et facilitation du commerce Concurrence
    PME

    Entreprises publiques
    Résolution des différends entre Etats
    1 documents de négociation américain :
    Annexe expliquant la proposition américaine de chapitre anti-corruption liée à la commande publique
    Il reste a priori 5 documents de négociation consolidés qui n’ont pas fuité :
    E-commerce
    Services financiers Cohérence règlementaire Règles d’origine
    Recours commerciaux

  • «Mon mandat ne provient pas du peuple européen», et c’est la négociatrice du TTIP qui le dit

    « Lors de notre meeting, j’ai montré à Malmström toute l’opposition qu’il y avait au TTIP en Europe, a témoigné John Hillary pour The Independent. Malmström a reconnu qu’un accord de libre-échange n’avait jamais inspiré une opposition aussi passionnée et répandue. Pourtant, lorsque je lui ai demandé comment elle pouvait continuer sa promotion persistante du traité devant une opposition publique aussi massive, sa réponse fut froide : “Mon mandat ne provient pas du peuple européen”. »

    https://www.slate.fr/story/108271/cecilia-malmstrom-mandat-peuple-transatlantique
    #tafta #ttip #ptci

    http://www.independent.co.uk/voices/i-didn-t-think-ttip-could-get-any-scarier-but-then-i-spoke-to-the-eu-

    So who does Cecilia Malmström take her mandate from? Officially, EU commissioners are supposed to follow the elected governments of Europe. Yet the European Commission is carrying on the TTIP negotiations behind closed doors without the proper involvement European governments, let alone MPs or members of the public. British civil servants have admitted to us that they have been kept in the dark throughout the TTIP talks, and that this makes their job impossible.

  • #Amygdaleza «The five star Detention Centre»

    Green MEPs visit detention centre in Attica, Greece

    On the 10th November this year, Greens/EFA MEPs visited the Amygdaleza detention center in Attica, Greece. Under EU law, detention should be considered a last resort and decided on an individual and case-by-case basis, when other measures have been exhausted. In Greece however, it seems that the Commission and Greek government view being in an irregular migrant as a crime and detention as a necessary consequence. This letter was written by the MEPs to Greek Minister of Public Order and Citizen Protection, Nikos Dendias and Commissioner for Home affairs Cecilia Malmström giving a brief overview of their concerns in the hope of commencing a fruitful dialogue.

    The Amygdaleza detention centre, our MEPs were told, is one of the best in Greece. However, the substandard conditions are unacceptable for an EU member state. Not only are the conditions inhumane, but our group encountered detained unaccompanied minors at the centre. The detention of children for reasons relating to immigration can never be justified and represents an abject failure to protect children’s human rights. Every child seeking asylum or that is in a situation of irregular migration, should be treated, first and foremost as a child. The EU should be achieving the best protective standards worldwide, rather than solidifying existing bad practices.

    Furthermore, when speaking to the irregular migrants, we heard complaints related to insufficient access to a lawyer, insufficient knowledge of their own cases, insufficient access to medical help, food and washing opportunities, and lack of contact with family and outside world.

    We urge both the Greek government and the Commission to act. All asylum applications should be the responsibility of the Asylum Service, not the Police. The Commission must push for greater internal EU solidarity and Member States must aid with the reception of migrants, not just with financial and technical assistance.

    Refugees cannot help but enter the EU illegally. Refugees should be allowed to choose in which country to apply for asylum based on family, language, culture, or community ties with that country. No human being is illegal.

    https://www.youtube.com/watch?v=NgonnC2xrFU


    #détention_administrative #rétention #réfugiés #asile #migration #vidéo #Grèce

  • Traité transatlantique : 8ème cycle de négociations pour une transparence en trompe-l’œil
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/traite-transatlantique-8eme-cycle-de-negociations-pour-une-transparence-en

    La Commissaire européenne Cecilia Malmström avait promis un nouveau départ pour les négociations d’un accord transatlantique de commerce et d’investissement - TAFTA. Mais à la veille de l’ouverture du 8ème cycle de négociations, qui se tient à Bruxelles toute cette semaine, les manœuvres d’apaisement et les pseudo-réformes engagées ces dernières semaines ne fournissent aucune réponse aux innombrables critiques remontant de toute l’UE. Au contraire, les promoteurs de l’accord - DG Commerce, leaders politiques, lobbies industriels - s’affairent pour le parer des plus séduisants atours. Efforts qui équivalent, faute d’une remise en cause substantielle du mandat initial et selon la gracieuse expression de nos collègues britanniques, à « tartiner de rouge à lèvres un (...)

  • L’incroyable hypocrisie de Cecilia #Malmström sur #Lampedusa

    Ah elle a beau jeu Cecilia Malmström de donner des #leçons. C’est vrai que c’est un peu une seconde nature pour ces pays du nord de l’Europe, plein de grands #principes, toujours prêts à donner des leçons mais rarement à s’impliquer dans les dossiers difficiles. Elle demande des comptes à l’Italie qu’elle menace de sanctions après la diffusion de la vidéo de la honte sur Lampedusa. Évidemment. Vu de loin c’est facile.

    http://fr.news.yahoo.com/blogs/ravanello/l-incroyable-hypocrisie-d-une-commissaire-europeenne-sur-lampedusa-15

    #Europe #politique_migratoire #migration #asile #réfugiés #Italie #Suède

  • #Lampedusa : le camp et la #vidéo de la honte
    http://fr.myeurop.info/2013/12/18/lampedusa-le-camp-et-la-video-de-la-honte-12753

    Ariel Dumont

    Après la diffusion d’images choquantes sur les mauvais traitements infligés aux #migrants dans le centre de rétention de Lampedusa, le commissaire européen aux affaires intérieures menace de couper les aides à l’Italie.

    iLe message expédié ce mercredi au gouvernement d’unité nationale par la commissaire européenne aux affaires intérieures Cecilia Malmström est clair.&n lire la suite

    #Société #Europe #Italie #boat_people #immigration_illégale

  • Immigration: Malta forbids docking of ship carrying migrants

    VALLETTA, AUGUST 5 - At least 111 would-be immigrants rescued off Libya’s coast are stuck on board a Liberian-flag tanker after Malta’s government did not allow the captain to dock in Valletta’s port.

    The MV Salamis rescued the migrants, including four children, about 45 miles from the Libyan coast at the request of Italian authorities. The captain claims Italy asked Malta to dock but Malta refused on the grounds that the safest port was Tripoli. Three Navy patrol boats blocked access to the port of Valletta and the MV Salamis is currently 25 miles off Malta awaiting instructions. The three children have been taken to Malta’s Mater Dei hospital for treatment.

    http://www.ansamed.info/ansamed/en/news/sections/generalnews/2013/08/05/Immigration-Malta-forbids-docking-ship-carrying-migrants_9120249.html

    #Malte #migration #mer #secours

  • EU Commissioner Cecilia Malmström welcomes signing of the EU-Armenia Readmission Agreement

    http://www.enpi-info.eu/maineast.php?id_type=1&id=32764&lang_id=450

    Voilà, c’est toujours comme ça... Il y a une heure je me réjouissais d’une bonne nouvelle : l’allègement des conditions de voyage pour les Ukrainiens et les Moldaves. Et on nous apprend maintenant que l’EU continue de signer des accords de réadmission.Aujourd’hui l’Arménie. Une mauvaise nouvelle, donc, match nul.

    La honte.

    EU Commissioner Cecilia Malmström welcomes signing of the EU-Armenia Readmission Agreement

    19-04-2013
    Today, the European Union and Armenia signed an agreement on the readmission of persons residing without authorisation. A visa facilitation agreement with Armenia, opening the way for easier travel and people-to-people contact across Europe, was already signed on 17 December 2012.

    “The signature of a readmission agreement is a concrete step forward in EU-Armenia relations,” said Cecilia Malmström, Commissioner for Home Affairs. "The visa facilitation and readmission agreements are very tangible results of the Eastern Partnership and will promote interaction between citizens of the EU and Armenia and strengthen our cooperation in the fight against irregular immigration. I am very pleased that both agreements have now been signed - this means that Armenians will be able to travel more easily while facilitating the effective management of irregular migration”.

  • Traite des êtres humains : « l’Europe doit arrêter de traîner les pieds »
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/2748-traite-des-etres-humains-europe-doit-arreter-de-trainer-des-pi

    « Il est difficile de croire que dans une Europe libre et démocratique, 23 600 êtres humains ont pu être privés de leur liberté, exploités et vendus comme des matières premières pour le profit. Mais c’est la triste vérité : alors que je vous parle, des hommes, des femmes et des enfants sont vendus pour servir dans le commerce du sexe, les travaux agricoles, le bâtiment ou l’industrie textile », lançait la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, en présentant le rapport. « Ce sont les plus vulnérables de nos sociétés qui deviennent les cibles toujours plus nombreuses de cet esclavage de notre époque ».

  • EUROPA - PRESS RELEASES - Press Release - Le Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) sera inauguré le 11 janvier
    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-13_fr.htm

    À compter du 11 janvier, le nouveau Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) sera en activité et contribuera à protéger les entreprises et les citoyens européens contre la cybercriminalité. La commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Mme Cecilia Malmström, participera à l’inauguration officielle du Centre situé dans les locaux de l’Office européen de police (Europol), à La Haye (Pays-Bas).

    « Le centre de lutte contre la cybercriminalité accroîtra fortement la capacité de l’UE à combattre la cybercriminalité et à défendre un internet libre, ouvert et sûr. Les cybercriminels sont intelligents et prompts à mettre les nouvelles technologies au service d’intentions criminelles. L’EC3 nous aidera à les surpasser en intelligence et en vitesse afin de prévenir et de combattre leurs actes criminels », a déclaré la commissaire Malmström.

    Mais c’est sur un site singapourien que je trouve le montant du budget : http://www.futuregov.asia/articles/2013/jan/14/european-commission-launches-cybercrime-centre

    The European Commission (EC) launched a new European Cybercrime Centre (EC3) within Europol, the European law enforcement agency, with an operational budget of 7 million euros (US$9.3 million).

  • Dans la série « relai »

    Transmis par Marie Martin sur la liste "Migreurop"

    Mardi 25 juin, Cecilia Malström, invitée à l’Institut Universitaire Européen de Florence, a déclaré que la façon dont l’Union européenne avait traité les personnes fuyant les zones de troubles et de combat à la suite des "réveils arabes" constituait une "erreur historique".

    La commissaire a dénoncé à plusieurs reprise les Etats membres qui ont mis en place des politiques migratoires restrictives, malgré les efforts que la Commission pour rendre possible l’accueil d’un plus grand nombre de migrants en Europe.

    Statewatch revient sur cette question :

    http://www.statewatch.org/news/2012/jun/17-migrants-arab-spring.htm

    EU’s rejection of migrants during the Arab Spring: a “historical mistake” according to Commissioner Malström
    After the start of the Arab Spring in Tunisia, Commissioner Malström said that “Europe failed to stand up for democracy, freedom and human rights” as it prioritised securing the border over supporting those who had fought for liberty and democracy.

    Cecilia Malmström, the EU commissioner for Home Affairs, was invited on 25 June to the Migration Policy Centre of the European University Institute (EUI) in Florence, Italy, to give a keynote speech on “Establishing a European Migration Policy and responding to the Arab Spring: The ways the Migration Policy Centre can support Cecilia Malmström”. [1]

    A year and half after the start of the Arab Spring in Tunisia, the Commissioner considered that :"Europe failed to stand up for democracy, freedom and human rights" as it prioritised securing the border over supporting those who had fought for liberty and democracy.

    “Europe made a historical mistake. It missed the opportunity to show the EU is ready to defend, to stand up, and to help”.

    In May 2011, the EU reacted to the “risk” of large numbers of displaced people reaching its shores by rapidly deploying humanitarian support in north Africa and engaging its border security apparatus, including the Frontex operation Hermes in the strait of Sicily, and pursuing the development of the EUROSUR system. [2] As argued by Ben Hayes and Mathias Vermeulen in a recent report: "EUROSUR and “smart borders” represent the EU’s cynical response to the Arab Spring". [3]

    Commissioner Malström stressed a number times the difficulty of Member States facilitating “legal” migration, particularly in times of economic crisis, and despite the Commission’s effort to promote a “more equal approach” between the EU and its neighbours.

    Commissioner Malström’s position, which seems to shift the responsibility onto Member States, is questionable. The Treaty of Lisbon gives equal responsibility to the Council and the Parliament in migration and asylum policy aspects, the Commission still retains an initiative power in case of “a sudden inflow of nationals of third countries”.[4] No proposal was made to directly address the humanitarian situation faced at sea and on EU’s territory by those who escaped turmoil and war zones. Instead, the Commission initiated the adoption of a community-based mechanism which would enhance the possibility to reintroduce internal border controls [5], despite the fact this is already possible under the 2006 Schengen Borders Code.

    The Commission also had the power to initiate the use of the Temporary Protection Directive in case of “mass influx” from displaced persons “from a specific country of geographical area”. Yet, the Commission did not consider this option as:

    “At this point we cannot see a mass influx of migrants to Europe even though some of our member states are under severe pressure. The temporary mechanism is one tool that could be used in the future, if necessary, but we have not yet reached that situation”.[6]
    By the end of 2011, crossing the Mediterranean had never proved so deadly for irregular migrants escaping post-revolutionary chaos, discrimination, deprivation and persecution: between 1,500 and 2,000 people were estimated to have died at sea in 2011.[7]

    Sources

    [1] Launching Event of the Migration Policy Centre (MPC), 25/26 June 2012

    Cecilia Malmström attends the opening of the Migration Policy Centre in Florence, 25 June 2012

    [2] "JO Hermes - Situational Update", Frontex, 21 February 2012

    "The EU’s self-interested response to unrest in north Africa : the meaning of treaties and readmission agreements between Italy and north African states"

    Yasha Maccanico (2011) Statewatch analysis

    [3] Ben Hayes & Mathias Vermeulen (2012) Borderline : EU Border Surveillance Initiatives, an assessment of the costs and its impact on fundamental rights

    [4] Steve Peers and Tony Bunyan (2010) Guide to EU decision-making and justice and home affairs after the Treaty of Lisbon, Statewatch publication

    [5] "MEPs suspicious about Schengen rules review", press release, May 2011, European Parliament’s Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

    [6] "Debate on migration flows", Cecilia Malström’s blog, 6 April 2011

    [7] "Lives lost in the Mediterranean Sea : who is responsible ?" - PACE draft report, Committee on Migration, Refugees and Displaced Persons, Rapporteur : Ms Tineke STRIK, March 2012

    "Migration and revolution", Hein de Haas and Nando Sigona in Forced Migration Review 39 - North Africa and displacement 2011-2012, pp.4-5