person:dimitri casali

  • Dimitri Casali, historien : « Nous sommes en pleine #régression intellectuelle »

    http://www.midilibre.fr/2017/12/31/dimitri-casali-historien-nous-sommes-en-pleine-regression-intellectuelle,1
    http://images.midilibre.fr/images/2017/12/31/1608805_177_data-art-104937844_667x333.JPG?v=1

    Ce qui est intéressant, c’est de constater qu’à mesure que le progrès scientifique s’accumule vers un savoir de plus en plus exact, on peut mesurer à travers le monde une lente montée de l’ignorance. En France, par exemple, les chiffres sont là : nous comptons 6 % d’illettrés, c’est-à-dire environ 3 millions de personnes. Si on additionne les personnes analphabètes qui ont des difficultés à lire et à écrire le français, on arrive à près de 10 % de la population.

    #décadence #it_has_begun

  • Lorànt Deutsch, Stéphane Bern, Patrick Buisson... la vision réac’ de l’histoire à la télé - Les Inrocks : magazine et actualité culturelle en continu
    http://www.lesinrocks.com/2013/04/12/medias/historiens-de-garde-perpetuent-vision-reactionnaire-notre-histoire-11382

    De Lorànt Deutsch à Dimitri Casali, de Franck Ferrand à Stéphane Bern, de Patrick Buisson à Jean Sévillia, le territoire du champ médiatique où se cristallise une vision réductrice de l’histoire s’est élargi, selon le diagnostic posé par William Blanc, Aurore Chéry et Christophe Naudin. Les “historiens de garde” sont des “militants réactionnaires au sens propre”, précise dans la préface Nicolas Offenstadt, auteur de L’Histoire bling bling – Le retour du national, en 2009 : “Parce qu’ils valorisent un passé idéalisé et fabriqué contre ce qui leur déplaît dans le présent ; mais aussi réactionnaires dans leur conception de l’histoire ; ils négligent tous les subtils progrès d’un champ de recherche qui n’a cessé de s’ouvrir.” Alors que la recherche s’ouvre à des perspectives décisives, l’histoire globale, connectée, décentrée, les figures qui font profession de servir la connaissance historique à la télé font tout l’inverse. Ils manipulent les téléspectateurs avec une vision étriquée, nationaliste, conservatrice, fantasmatique de l’histoire.

    Tous pratiquent le grand écart entre le roman national et l’histoire scientifique, entre la mythologie et l’esprit critique ; tous s’engagent contre “l’historiquement correct” qui prônerait une histoire multiculturelle et différentialiste, “contaminée par le paradigme des droits de l’homme” (Jean Sévillia). Un pur néonationalisme historique, en somme. Une même vision téléologique de l’histoire, rythmée par des grandes dates sacralisées visant à démontrer la continuité historique d’une France éternelle, se dégage de leurs propos.

    Prétendre “populariser” l’histoire reste pourtant un projet télévisuel vertueux. Et de ce point de vue, les succès publics de Deutsch, Ferrand et Bern pourraient former l’indice de leur pari réussi : le spectacle est assuré, au-delà de leurs artifices. C’est tout le problème que posent avec gravité les historiens critiques : comment résister aux dérives de l’histoire spectacle où la forme prime sur le fond, où la nostalgie d’un passé fantasmé occulte la complexité analytique ? Si quelques documentaristes ouvrent des contre-feux, comme l’attestait en janvier un colloque de l’Union syndicale de la production audiovisuelle, “Documentaire : Histoire, la nouvelle star”, l’impact de ces magazines reste dominant sur le grand public.

    Au fond, l’alternative n’est pas entre l’histoire populaire et l’histoire universitaire, mais plutôt entre l’histoire falsifiée, identitaire, rétrograde, et l’histoire complexe, interrogée, critique. Démasquer les impostures et les fausses évidences, défendre la démarche critique : une émission comme La Fabrique de l’histoire sur France Culture, des ouvrages éducatifs, comme L’Histoire de France sous la direction de Joël Cornette (Belin), Les Rendez-Vous de l’histoire à Blois, très populaires, le font par exemple très bien. La preuve que l’histoire peut accommoder rigueur de la recherche et aspirations du public, pour lequel l’histoire ne se réduit pas à la vie de château dont on pleure la dissolution dans les eaux décadentes de la modernité.

  • Contre l’entrisme de la fondation Aristote et de son valet Casali. | Aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/3368

    Un mail est envoyé sur la boîte électronique des établissements scolaires. Il est logiquement répercuté sur celle des enseignants d’histoire-géographie.
    Il provient de la fondation Aristote qui vient vanter en ces termes le manuel d’histoire écrit par son valet Dimitri Casali :

    « Ce manuel magnifiquement illustré fait la part belle au récit national avec ses grandes figures, tout en restant évidemment irréprochable d’un point de vue scientifique, et sans ignorer les épisodes plus sombres. Ce nouveau manuel d’histoire a été rédigé par une équipe de jeunes professeurs certifiés et agrégés. Il a obtenu la caution d’un historien de l’Institut et même d’un ancien ministre de l’Éducation ! » (en l’occurrrence, on vous vend la mèche, il s’agit de Jean-Pierre Chevènement)

    La publication reçu l’adoubement de SOS éducation en ces termes ainsi que de Familles chrétiennes, la Fondation Aristote sous couvert d’ »innovation pédagogique » est liée de par son conseil d’administration a des mouvements aussi « innovants » et « progressistes » que Civitas et la Manif pour tous …

    #histoire #historiographie #extrême_droite #éducation_nationale

  • Les cours d’histoire de Dimitri Casali au Val Fourré : “Vive l’Empereur” ! | Aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/3084

    Voilà une semaine que la stupeur n’en finit pas de saisir une grande partie des enseignants d’Histoire de la ville et d’ailleurs, des parents d’élèves et des simples citoyens un peu informés, depuis qu’ils ont appris la venue le lundi 2 novembre de Dimitri Casali, très abusivement présenté comme « historien », au collège Pasteur de Mantes la Jolie.

    #histoire #historiographie #éducation_nationale

  • Malheurs actuels de l’Histoire : « Valeurs Actuelles » et le roman national
    http://www.leshistoriensdegarde.fr/valeurs-actuelles-notre-histoire-massacree-gauche

    Ce dossier de Valeurs Actuelles sur l’enseignement de l’histoire n’apporte finalement pas grand-chose au discours des historiens de garde. Sur le fond, ce n’est guère différent de L’Express ou du Figaro Histoire. Par contre, le discours se clarifie et les cibles encore plus clairement identifiées : la gauche et l’immigration. Enfin, les sources du discours deviennent de plus en plus claires : c’est chez les Identitaires et Renaud Camus que Valeurs Actuelles et Dimitri Casali vont puiser leur inspiration et leur grille d’analyse. On peut donc légitimement s’interroger ? Pourquoi Dimitri Casali continue-t-il d’être invité dans les médias de masse comme « spécialiste de l’enseignement de l’histoire », avec pratiquement jamais quelqu’un pour lui porter contradiction. Et pourquoi Vincent Badré a-t-il participé au dernier numéro de la revue Le Débat, dirigée par l’historien Pierre Nora17 ?

    #extrême-droite #histoire #historiographie #éducation

  • Historiens de garde et polémique « Lorànt Deutsch » : un bilan médiatique et politiqueLes historiens de garde
    http://www.leshistoriensdegarde.fr/historiens-garde-polemique-lorant-deutsch-bilan-mediatique-poli

    Cette nouvelle rentrée a été très chargée sur le plan médiatique pour nos historiens de garde. Évidemment, la sortie du nouvel opus de Lorànt Deutsch, Hexagone (Michel Lafon), a accaparé une bonne part de l’attention, mais il ne faut pas oublier qu’elle venait après celle du Lavisse augmenté de Dimitri Casali (Armand Colin), et en même temps que le nouveau Jean Sévillia, Une histoire passionnée de la France (Perrin). Cette offensive a d’abord été menée de concert entre historiens de garde, Deutsch partageant une interview avec Jean Sévillia dans le Figaro, Dimitri Casali étant invité par Franck Ferrand et Stéphane Bern, qui offrira également tribune au comédien. Plus intéressant encore, la réception médiatique de ces livres, et surtout la façon avec laquelle les principaux médias ont relayé et commenté les critiques contre les historiens de garde, notamment la polémique sur Lorànt Deutsch et sa façon de présenter la bataille de Poitiers. Où l’on a vu un fort contraste entre internet et les mass médias.

    #Lorànt_Deutsch #médias #histoire #extrême-droite

  • La nouvelle offensive des historiens de garde
    http://www.leshistoriensdegarde.fr/nouvelle-offensive-historiens-garde

    Depuis quelques années, chaque rentrée voit les historiens de garde reprendre leur offensive contre l’histoire scolaire. Il y avait eu en 2010 une pétition adressée à Luc Chatel, « Notre histoire forge notre avenir », lancée à l’initiative de Dimitri Casali, et signée entre autres par Max Gallo, Stéphane Bern et Eric Zemmour ; la sortie en 2011 de L’Altermanuel d’histoire de France du même Casali, qui avait bénéficié d’un impressionnant relais médiatique ; puis en 2012 les dossiers du Figaro Magazine et du Figaro Histoire, ce dernier appelant ouvertement au retour du roman national à l’école…tout en faisant la promotion du dernier Casali, L’histoire de France interdite.

    Cette année, l’offensive a été lancée sur deux fronts, et avec les méthodes bien connues des historiens de garde : tir de barrage médiatique, et enchaînement de contrevérités. Une fois encore, cela a coïncidé avec la sortie d’un ouvrage de Dimitri Casali, mais également avec une polémique (en grande partie fabriquée) sur l’allègement des programmes d’histoire en 3e et en Terminale.

    #histoire #medias #école

  • La nouvelle #offensive des historiens de garde | Les historiens de garde
    #historiens_de_garde #gallo #casalis #figaro_history #3_zéros
    http://www.leshistoriensdegarde.fr/nouvelle-offensive-historiens-garde

    Depuis quelques années, chaque rentrée voit les historiens de garde reprendre leur offensive contre l’histoire scolaire. Il y avait eu en 2010 une pétition adressée à Luc Chatel, « Notre histoire forge notre avenir », lancée à l’initiative de Dimitri Casali, et signée entre autres par Max Gallo, Stéphane Bern et Eric Zemmour ; la sortie en 2011 de L’Altermanuel d’histoire de France du même Casali, qui avait bénéficié d’un impressionnant relais médiatique ; puis en 2012 les dossiers du Figaro Magazine et du Figaro Histoire, ce dernier appelant ouvertement au retour du roman national à l’école…tout en faisant la promotion du dernier Casali, L’histoire de France interdite.

    Cette année, l’offensive a été lancée sur deux fronts, et avec les méthodes bien connues des historiens de garde : tir de barrage médiatique, et enchaînement de contrevérités. Une fois encore, cela a coïncidé avec la sortie d’un ouvrage de Dimitri Casali, mais également avec une polémique (en grande partie fabriquée) sur l’allègement des programmes d’histoire en 3e et en Terminale.

  • Le « Petit Casali-Lavisse » : les liaisons dangereuses d’Armand Colin. | aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/1571?fb_action_ids=512850738804011

    Chaque nouveau livre de Dimitri Casali est quelque chose de tellement attendu, mais certainement pas au sens espéré par l’éditeur. Ce tonitruant polygraphe de l’histoire, spécialiste autoproclamé de Napoléon et de la pédagogie, a en effet une fâcheuse tendance à recopier inlassablement ses publications précédentes. Et sa continuation de l’Histoire de France de la Gaule à nos jours d’Ernest Lavisse (édition de 1940) n’y échappe pas. Embauché par les éditions Armand Colin pour « prolonger » et « augmenter » le récit lavissien, Casali, sur le fond, prolonge surtout ses propres écrits : même confusion entre l’histoire et l’émerveillement nationaliste ; même récit finaliste et viriliste ; même culte des grands hommes qui seuls font l’histoire.

    On pourrait alors se demander à quoi bon faire une nouvelle recension du cas Casali ?

    Tout simplement parce qu’un éditeur reconnu lui a offert une légitimée inespérée et que cette édition « augmentée » – « enflée » ou « outrée » eut été du reste plus appropriée – du « Petit Lavisse » met brutalement à nu les toxiques connexions entre écriture pseudo-pédagogique mais ultra-droitière de l’histoire de France[1] et lucratives logiques éditoriales.

    #casalisme

  • Oeuvres d’art historiques et enjeux politiques ...
    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4000667194/oeuvres-d-art-historiques-et-enjeux-politiques?hash=a9af5a9e-6ca3-4203-ab63-37

    « Troyes - Conservateur du patrimoine au Musée national du château de Fontainebleau, chargé du musée Napoléon 1er et du cabinet des Arts graphiques, Christophe Beyeler était mardi l’invité de l’Association des amis des musées de Troyes.
    Auteur de L’histoire de France par la peinture, (coécrit avec Dimitri Casali, Fleurus Éditions, 2008), il s’intéresse singulièrement au sens politique des commandes faites par le pouvoir aux artistes et - disons-le nettement -, à la propagande qui en découle.
    Empire, Restauration, monarchie de Juillet… L’art est instrumentalisé par le régime en place... »

    #art #politique #art_politique #histoire #propagande #manipulation #artivisme