person:elyes fakhfakh

  • A Dispatch from the Left (Tunisia)
    The Moor Next Door
    24 NOVEMBER, 2013
    http://themoornextdoor.wordpress.com

    Below is a translation of a statement from July 2013, from the leadership of the Tunisian Workers’ Party (POT, formerly the Tunisian Communist Workers’ Party, or PCOT), a leading party in the leftist opposition coalition the Popular Front (Jabhat ash-Sha’abiyyah). It was part of a public exchange between POT leader Hamma Hammami and Minister of Finance Elyes Fakhfakh, prior to the current leadership crisis which began with the assassination of Popular Front leader Mohamed Brahmi at the end of July. Tunisian politics has been extremely polarised since 2011, though with the assassinations and terrorist attacks of 2013, the last year has been notably intense. The tone of leftist opposition groups in Tunisia shows greater urgency and radicalism than much the rest of the opposition in Tunisia, and on the Arab left in general. One of the dominant meta-narratives about Tunisia since 2011 — especially among westerners — has been its ‘moderation’: its political class reacted to a youth-driven revolution with a soft-coup by a mostly politically marginal military, which led to a negotiated transition and elections in which moderate Islamists were joined by moderate leftist-social democratic secularists. Tunisian Islamists were cast as being so moderate that even its Salafists were friendly. Indeed, many have looked at the mostly secular opposition as being more extreme than Ennahda in their description of their worldviews (which is frequently shockingly maximalist). Opposition to Ennahda has evolved into two broad camps, a ‘centrist’ bloc, with Bourguibian accents and roots in the old order, and a rather hardline left-wing bloc, made up of anti-revisionist communists, Nasserists and others; something often missed is how radical the Tunisian left is compared to leftist tendencies in other Arab countries. Even if they can only take third place by eyeballing and performed badly in elections, Tunisian leftists have more ground game than their Egyptian or Levantine counterparts and tend to use rhetoric and take stands on religious questions that would be impossible elsewhere; they are also more strident in general (which says something about the Arab left more broadly). These parties often have the same problems that face others of their persuasion in the region: a lack of constructive criticism of either government policy or their own failings in recruitment, propaganda or getting out the vote; a maximalist line that can alienate popular opinion; a tendency toward hyperbole (in which they are not alone); discourses about poverty and rural suffering that sometimes tend not to match with the actual substance of their campaigns, though when compared to others in the region on this front they look quite good, though they do not match up to their Islamist rivals.

    The passage below — a polemical piece by Hammami in his typically acerbic style — highlights some of this in action, a sort of snapshot of the feverish spectacle of Tunisian politics which seems to get only more and more intense, till one compares it with the horrors of Syria, Libya, Egypt and other places where people struggle in similar and also very different ways against different odds. This piece was posted on a variety of Popular Front outlets last July.

  • Débat sur la politique de subvention à l’énergie en Tunisie

    Elyes Fakhfakh : l’Etat commence à appliquer des mesures d’austérité | Businessnews.com.tn
    http://www.businessnews.com.tn/Elyes-Fakhfakh--l%C3%82%E2%80%99Etat-commence-%C3%83%C2%A0-applique

    Intervenant en marge de la réunion de la commission commune pour la transparence financière, Elyes Fakhfakh, ministre des Finances, a affirmé dans une déclaration rapportée par l’agence TAP, que « le gouvernement a entamé l’application de mesures d’austérité, dont, une réduction de 5% des dépenses de l’Etat, après un déficit budgétaire de plus de 7% en 2013 ».

    Selon le ministre des Finances, « le gouvernement a commencé l’application de mécanismes destinés à mieux orienter les dépenses de subvention […] avec pour objectif d’assurer plus d’équité sociale ».

    Elyes Fakhfakh fait remarquer que les salaires resteront stables cette année tout en précisant que l’Etat est en mesure de payer les fonctionnaires au cours des prochains mois.

    Selon les recommandations relatives au projet de la loi de finances 2014, dont Business News dispose d’une copie, et dans le but « de réduire le coût des combustibles et fournir des ressources supplémentaires au profit de la Caisse générale de compensation », la taxe de circulation des véhicules sera augmentée de 25%.

    En outre il est prévu de créer une nouvelle taxe sur les voitures particulières de plus de 4 chevaux fiscaux, variant entre 100 dinars et 700 dinars, en fonction de la puissance fiscale du véhicule, applicable au cours de 2014 et 2015.

    http://www.businessnews.com.tn/Prochaine-augmentation-des-vignettes-de-25-et-nouvelle-taxe-sur-les

    Le Président Directeur général de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz, Tahar Laâribi, a déclaré, aujourd’hui 24 septembre, sur les ondes de Mosaïque Fm, qu’il y a une intention d’augmenter la facturation de l’électricité.

    Le PDG de STEG explique que « cette hausse de tarification touchera la classe aisée de la société ». Il a ajouté : « les gaspilleurs et les dépensiers d’électricité ainsi que les entreprises de production, doivent payer pour leur importante consommation et je n’ai pas à les subventionner ».

    http://www.businessnews.com.tn/steg--augmentation-des-tarifs-de-lelectricite-pour-les-grands-conso

    Pour l’instant le débat est surtout dans les commentaires, qui sont édifiants sur la question de la définition de la classe moyenne, sur les « privilèges indus » dont bénéficient les agents de la STEG (quota de courant gratuit) et encore plus, sur les ennemis de cette classe moyenne présentée comme « laïque » et persécutée par le gouvernement. Bien sûr, Business News est situé dans le spectre politique et culturel, mais c’est quand même effarant.

    • en complément, une annonce contradictoire du secrétaire d’Etat à l’énergie :

      « Aucune augmentation des tarifs d’électricité et de gaz n’est prévue pour l’instant », c’est ce qu’a déclaré, en substance, Nidhal Ouerfelli, secrétaire d’Etat à l’énergie au ministère de l’Industrie, sur les ondes de Mosaïque FM, aujourd’hui 24 septembre.

      M. Ouerfelli a ajouté que le ministère était en train d’étudier tout le dispositif de compensation lié à l’énergie et que les foyers à bas moyens seront épargnés tout en étudiant les répercussions sociales et économiques de chaque mesure. Il a conclu en affirmant qu’une augmentation des tarifs de gaz et d’électricité était tributaire de l’accord du Conseil des ministres et ne dépend pas uniquement d’une institution ou d’un ministère.

      http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?a=41070&t=520&lang=fr&temp=3