person:khaled mechaal

  • Les Palestiniens seuls dans la bataille d’al-Aqsa | Middle East Eye
    – David Hearst - 27 juillet 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/les-palestiniens-seuls-dans-la-bataille-d-al-aqsa-926376060

    (...) Les Palestiniens abandonnés

    Jamais le fossé entre la rue arabe et ses gouvernements n’a été aussi large qu’il ne l’a été cette semaine au sujet de la Palestine.

    Zakaria al-Jawadah, le père du garçon jordanien de 17 ans qui a été tué par un garde de sécurité israélien après l’avoir prétendument attaqué avec un tournevis dans les locaux de l’ambassade d’Israël à Amman, a vitupéré contre le roi Abdallah. « Nous appelons les tribus à exiger que l’homme [le garde israélien] soit puni. Nous voulons la séquence vidéo. Nous voulons savoir ce qui est arrivé à mon fils. »

    Pas moins de trois ministres sont intervenus pour lui dire qu’ils ne les auront jamais. « Le tireur israélien bénéficiait une immunité diplomatique et nous ne sommes pas autorisés à enquêter, en vertu d’un accord international. Mais nous avons insisté pour écouter son témoignage », a déclaré l’un d’eux, Bashir al-Khasawna, ministre d’État jordanien en charge des Affaires juridiques.

    Il était déjà trop tard. Le garde de sécurité, « Ziv », était revenu en lieu sûr dans les bras du Premier ministre Benyamin Netanyahou.

    Remontez vingt ans en arrière et voyez comment le père du roi Abdallah, Hussein, avait fait face à Netanyahou en 1997 lors de la tentative manquée d’assassinat du chef du Hamas, Khaled Mechaal, à Amman, par le Mossad.(...)

  • Révolution dans la révolution au Hamas

    http://orientxxi.info/magazine/revolution-dans-la-revolution-au-hamas,1838

    Président du bureau politique du Hamas depuis 1995, Khaled Mechaal quitte la direction du mouvement. Si, depuis 2009, les procédures internes limitent la présidence à deux mandats successifs et ne lui permettent pas d’être de nouveau candidat, il affirme à Orient XXI (17 avril) que cette restriction coïncide avec sa décision personnelle de se désengager de la direction de l’organisation. C’était d’ailleurs ce même choix qu’il avait formulé dès 2013, affirmant clairement à l’époque : « Lors des dernières élections je ne souhaitais pas me représenter à la direction du bureau politique (maktab al-siyassi), mais mes frères m’ont encouragé dans le sens inverse et ont fini par me convaincre ».

    #Hamas #Palestine #OLP

  • Assawra - الثورة : Gaza : Yahya Sinouar élu chef du Hamas
    https://assawra.blogspot.fr/2017/02/gaza-yahya-sinouar-elu-chef-du-hamas.html

    Le Hamas a élu lundi Yahya Sinouar, un des fondateurs de la branche armée du mouvement placé sur la liste « terroriste » américaine, comme son chef dans la bande de Gaza, ont indiqué des cadres du Hamas.
    Le mouvement, qui administre la bande de Gaza depuis dix ans, mène depuis plusieurs mois un processus d’élections internes. « Yahya Sinouar a été élu à la tête du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza », succédant à Ismaïl Haniyeh, a dit lundi un de ces responsables s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.
    M. Haniyeh est présenté par de nombreux observateurs comme le successeur le plus probable au dirigeant actuel du mouvement Khaled Mechaal, en exil au Qatar.
    Le député du Hamas Khalil al-Haya devient, lui, numéro deux du bureau politique à Gaza, ont ajouté les responsables. Les élections, organisées à huis clos tant dans l’enclave palestinienne sous blocus israélien qu’en dehors, se poursuivent, ont-ils ajouté.
    En septembre 2015, les Etats-Unis avaient inscrit Yahya Sinouar, né en 1962 dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, sur leur liste de « terroristes internationaux », aux côtés de deux autres cadres du Hamas et de sa branche armée les brigades Ezzedine al-Qassam.
    Ce diplômé en langue arabe a fondé la section « Majd », présentée comme une unité de renseignements au sein des Qassam.
    Arrêté par Israël en 1988 pour « activité terroriste », il a été condamné à quatre peines de perpétuité avant d’être libéré en octobre 2011 dans le cadre d’un accord d’échange d’un millier de prisonniers palestiniens contre la remise en liberté du soldat franco-israélien Gilad Shalit détenu pendant cinq ans par le Hamas.

  • La politique étrangère du Hamas - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/965302/la-politique-etrangere-du-hamas.html

    Mais nous découvrons aussi un parti fracturé, malgré sa puissance. Les rivalités entre ses dirigeants, notamment Khaled Mechaal et Mahmoud al-Zahar, traversent les clivages « extérieur/intérieur » ou « Gaza/Cisjordanie », et constituent l’axe autour duquel s’organisent depuis 2012 les alignements des autres responsables. La lutte pour le contrôle du mouvement, les divergences par rapport aux alliances régionales et à la conciliation avec l’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas expliquent cet antagonisme.

  • Confidences Liban
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/confidences/confidences-liban-?issue_id=215

    Les Ikhwan avec Mikati
    Alors que les séances du dialogue entre le Moustaqbal et le Hezbollah se poursuivent, la relation de la confrérie des Ikhwan libanais avec les deux partis se détériore. Ainsi, les canaux d’échange entre la Jamaa islamia et le plus grand parti chiite libanais sont quasi bloqués, de même avec le mouvement des Ikhwan palestiniens. La tension est montée d’un cran, selon des sources fiables, après l’assassinat de Samir Kantar par Israël, assassinat que les Ikhwan se sont abstenus de condamner. Sur les réseaux sociaux, certains commentaires semblaient brocarder l’agression, comme celui de la fille du Palestinien radical, Khaled Mechaal, qui réside au Qatar. Sur un autre plan, la discorde entre les Ikhwan et le Moustaqbal a atteint un niveau tel que le mouvement intégriste nie toute alliance passée ou future avec le parti de Saad Hariri. Les Ikhwan vont même jusqu’à provoquer ce dernier en organisant une série de dialogues politiques avec le président Najib Mikati. Des sources islamiques font allusion au rôle des services de renseignements turcs dans le rapprochement Mikati-Ikhwan.

  • Une barbarie voulue, planifiée et minutieusement exécutée - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/954759/une-barbarie-voulue-planifiee-et-minutieusement-executee.html

    Que Daech soit ou non derrière cet attentat et que la revendication soit authentique ou non, la volonté de créer une discorde confessionnelle entre le fief du Hezbollah et son voisin le plus proche, le camp de Bourj el-Brajneh, est donc claire. C’est d’ailleurs pour cette raison que le conseiller politique de Hassan Nasrallah, Hussein Khalil, s’est immédiatement rendu sur les lieux des attentats pour, d’une part, exprimer la solidarité du Hezbollah avec les habitants et les personnes présentes dans ce quartier éprouvé, et, d’autre part, recadrer la colère de la population. De leur côté, les différents leaders palestiniens ainsi que les porte-parole de toutes les organisations palestiniennes (y compris le secrétaire général du Hamas, Khaled Mechaal, pourtant en conflit avec le Hezbollah depuis qu’il s’est installé au Qatar) se sont empressés de condamner avec violence le double attentat et d’exprimer leur solidarité avec les habitants éprouvés et avec le Hezbollah et sa résistance.

  •  Mais que magouille donc Tony Blair ?
    par David Hearst jeudi 10 septembre 2015 -
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article15598

    (...) Pour Netanyahou, Blair aurait pu être utile pour tâter le terrain, mais il semble qu’il ait atteint ses limites dans son rôle d’intermédiaire. Pour l’Égypte, l’ouverture de la frontière de Rafah impliquerait d’abandonner sa carte principale en matière de politique étrangère. Rien n’indique que l’Égypte soit prête à faire cela.

    Ce qui nous ramène à Blair. Qu’a-t-il à y gagner ? Tout le monde se creuse la tête à ce sujet. Mais il y a des indices.

    L’année dernière, plusieurs mois avant le début des pourparlers à Doha, un universitaire en lien avec Khaled Mechaal a été abordé par des Israéliens lors d’une conférence en Europe. Ils voulaient qu’il transmette une demande spécifique. Si British Gas développait le gisement de gaz à Gaza Marine (un gisement situé entre 27 et 33 km au large de la côte de Gaza qui renfermerait 30 milliards de mètres cubes de gaz), le Hamas l’attaquerait-il ? L’universitaire a souhaité savoir qui posait la question : le gouvernement israélien ? Non, lui a-t-on répondu. « C’était Tony Blair. » L’universitaire a refusé de transmettre le message et leur a indiqué que Tony Blair devait communiquer lui-même avec Mechaal.

    Étrange. Blair affirme en privé qu’il s’est impliqué dans les négociations à la demande du Hamas, suite à une lettr envoyée par le Hamas à l’émissaire de l’ONU pour le processus de paix Robert Serry. Mais son intérêt pour le gaz au large des côtes de Gaza est antérieur à cela. Le British Gas Group est un client de JP Morgan, qui a employé Blair en tant que conseiller principal.

    D’après les propos du Foreign Office britannique, ce gisement est de loin la ressource naturelle palestinienne la plus précieuse. Les revenus générés par sa production ont été estimés à 4 milliards de dollars en 2007. Ariel Sharon a toujours été contre son développement, et lorsqu’il s’est retiré de Gaza, British Gas a signé un mémorandum avec la compagnie égyptienne EGAS en vue d’une vente en 2005.

    #Gaza #GAZ

  • #Blair, #Gaza et tout ce #gaz | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/blair-gaza-et-tout-ce-gaz-386357647

    Qu’a-t-il à y gagner ? Tout le monde se creuse la tête à ce sujet. Mais il y a des indices.

    L’année dernière, plusieurs mois avant le début des pourparlers à Doha, un universitaire en lien avec Khaled Mechaal a été abordé par des Israéliens lors d’une conférence en Europe. Ils voulaient qu’il transmette une demande spécifique. Si British Gas développait le gisement de gaz à Gaza Marine (un gisement situé entre 27 et 33 km au large de la côte de Gaza qui renfermerait 30 milliards de mètres cubes de gaz), le Hamas l’attaquerait-il ? L’universitaire a souhaité savoir qui posait la question : le gouvernement israélien ? Non, lui a-t-on répondu. « C’était Tony Blair. » L’universitaire a refusé de transmettre le message et leur a indiqué que Tony Blair devait communiquer lui-même avec Mechaal.

    Étrange. Blair affirme en privé qu’il s’est impliqué dans les négociations à la demande du Hamas, suite à une lettre envoyée par le Hamas à l’émissaire de l’ONU pour le processus de paix Robert Serry. Mais son intérêt pour le gaz au large des côtes de Gaza est antérieur à cela. Le British Gas Group est un client de JP Morgan, qui a employé Blair en tant que conseiller principal.

  • Selon la même source diplomatique, le texte en cours de discussion envisage que « les passages de et vers Gaza soient réaménagés et les obstacles nettement allégés. Un port serait construit à Gaza, payé par le Qatar et la Turquie, et le contrôle [des cargaisons] par Israël se ferait à Chypre. Une option à Ashkelon [un port israélien au nord de Gaza] a semble-t-il été rejetée par Hamas ».

    Programmé par les accords de paix israélo-palestiniens pour commencer en 1999, le chantier du port de fret de Gaza a perpétuellement été repoussé, du fait du refus d’Israël, dans le contexte de la seconde Intifada, de laisser rentrer dans le territoire palestinien le matériel adéquat. Selon le quotidien israélien Haaretz, Khaled Mechaal et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se sont entretenus le 12 août, ont évoqué la possibilité d’ouvrir un corridor maritime entre Gaza et la partie nord de Chypre, sous occupation turque.

    Plusieurs acteurs de poids de la scène proche-orientale ont un intérêt à voir les négociations de Doha se conclure avec succès. Pour l’Arabie saoudite, qui a entamé un rapprochement avec le Hamas et redoute que l’accord sur le nucléaire iranien n’aiguise les appétits régionaux de son voisin chiite, un tel accord contribuerait à tenir Téhéran à distance de la bande de Gaza. Ankara est impatient d’apurer le contentieux du Mavi-Marmara, ce navire turc rempli d’aide humanitaire que l’armée israélienne avait violemment arraisonné, au large de Gaza, en 2010, faisant dix morts parmi ses passagers.

    ttp ://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/08/27/negociations-indirectes-sur-l-ouverture-d-un-port-a-gaza_4738014_3218.html#TaCGtp1Zb4PUrXpd.99

  • Mechaal fait état de « contacts » pour une trêve avec Israël à Gaza
    http://www.lorientlejour.com/article/940297/mechaal-fait-etat-de-contacts-pour-une-treve-avec-israel-a-gaza.html

    Khaled Mechaal, chef en exil du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, a fait état dans un entretien diffusé vendredi de « contacts positifs » pour une trêve de longue durée avec Israël.

    M. Mechaal, qui s’exprimait dans une vidéo postée sur le site du média panarabe al-Arabi al-Jadid, est le premier dirigeant du mouvement islamiste à évoquer ouvertement de tels contacts avec Israël.

    « Jusqu’ici, les contacts ont l’air positifs. Mais nous ne sommes pas parvenus jusqu’à maintenant à un accord. Nous ne pouvons pas dire que nous avons quelque chose en main aujourd’hui, il y a encore des discussions », a affirmé M. Mechaal.

  • Que peuvent bien penser les combattants des brigades al-Qassam lorsqu’ils apprennent que les rebelles syriens – dont Khaled Mechaal s’est senti si proche au point d’aller pointer à Doha – se font maintenant soigner en Israël avant d’être réexpédiés au front ?

    Les réunions internes aux organisations palestiniennes sont connues pour avoir parfois été invraisemblablement houleuses. Mais en ce moment, au Hamas, je suis certain qu’ils confisquent les chaises pour éviter que les gens se les envoient à la tronche.

    (J’aimais bien l’époque où Pierret nous faisait la leçon sur ses chers « islamo-nationalistes » syriens. Je me demande s’il l’a servie aux Palestiniens.)

    • Arg, il faut arrêter de citer ces « diplomates » à Damas, en prétendant qu’ils « décryptent » des choses :

      Devant les caméras de la télévision syrienne, il pose aux côtés de Khaled Mechaal, le chef en exil du bureau politique du Hamas. À l’ambassade de France à Damas, un diplomate décrypte : « Bachar voulait montrer qu’il avait une capacité de nuisance. Mais ce n’est pas très adroit comme message. » D’autant que les organisations palestiniennes n’ont rien à voir avec Al-Qaïda. L’effet produit à Washington n’en est pas moins désastreux.

      À part dans la narrative occidentalo-centrée, qui considère que s’afficher avec le chef du Hamas palestinien, c’est vouloir « montrer […] une capacité de nuisance » ?

      Quand les responsables américains vont – tous – s’exhiber aux côtés des dirigeants israéliens, viendrait-il à l’idée de ce diplomate de « décrypter » qu’ils viennent ainsi « afficher une capacité de nuisance » (ce qui est, pourtant, ce que pensent à peu près tous les habitants de la région) ?

    • Toujours cette amusante bonne conscience française :

      – en mai 2003 (« quelques semaines après la chute de Bagdad »), Colin Powel débarque à Damas et vient menacer clairement Bachar Assad :

      Powell exige la fermeture des bureaux des organisations radicales palestiniennes, la rupture avec le Hezbollah libanais et le verrouillage de la frontière avec l’Irak.

      avec cette remarque élégante :

      Enfin, le chef de la diplomatie américaine pose un ultimatum à Bachar et lui dit en substance : « Vous êtes du côté des perdants. Vous pouvez participer au processus de paix ou vous pouvez rester en arrière. Le train a quitté la gare. Faites votre choix ! »

      – six mois plus tard (novembre 2003), Chirac envoie « son sherpa diplomatique » à Bachar. Lequel témoigne dans le livre, avec une candeur qui laisse coi :

      Mon message était de lui signifier combien la région avait changé avec l’intervention américaine en Irak et d’en tirer les conclusions en prenant lui-même une initiative diplomatique montrant qu’il bougeait lui aussi car son immobilisme n’était plus tenable. Il ne pourrait rester longtemps isolé sans en payer le prix.

      Il n’est pas difficile de se rendre compte qu’en termes à peine plus courtois, le français (qui était encore récemment l’allié des syriens dans l’opposition à l’invasion américaine) vient de répéter mot pour mot la logique et la menace du cow-boy : suivez le courant américain ou bien vous en paierez le prix.

      Très logiquement, Bachar s’énerve, dénonce le « “complot américain” visant à lui tordre le bras ». (Le livre vient d’ailleurs d’expliquer que Chirac était déjà en train d’essayer de se rapprocher des Américains et de se faire pardonner son opposition à l’invasion à l’ONU ; de fait, la réaction de Bachar Assad est d’autant plus logique que le simple coup de colère.)

      Ce qui provoque dans le livre la conclusion psychologisante à deux sous :

      « Bachar el-Assad a ainsi montré une sorte de complexe d’enfermement qui correspondait finalement bien à sa personnalité et à son régime », estime aujourd’hui Maurice Gourdault-Montagne

      Tous ces jugements de valeur emplis de bonne conscience franco-française exprimés par des anciens diplomates, à peine trois chapitres et j’en suis déjà gavé. Le reste est intéressant, mais ces petites considérations vaseuses, c’est vraiment très faible.

    • Mais enfin, qui cite sérieusement Marwan Hamadé en se contentant de le présenter comme « ancien ministre libanais » ?

      Pis, selon Marwan Hamadé, ancien ministre libanais, le régime syrien se cabre : « Après la guerre d’Irak, explique-t-il, nous avons senti un durcissement. Le gouvernement de Rafic Hariri était relégué au second plan et ne devait être qu’un simple exécutant des volontés de Bachar el-Assad. De pair avec l’Iran et le Hezbollah, les Syriens ont décidé d’asseoir leur pouvoir au Liban de manière plus solide et plus profonde.… »

      Marwan Hamadé, faut faire attention tout de même : les gens pourraient ne pas savoir qu’il s’agit d’un effet comique.

    • Encore une considération franco-française assez indéfendable :

      « Or l’affaire Total, c’est un peu la crise d’adolescence de Bachar el-Assad qui n’en fait qu’à sa tête vis-à-vis de son supposé tuteur. »

      Qu’est-ce que c’est que cette histoire de crise d’adolescence ? Ils parlent vraiment comme ça, nos diplomates à nous ?

    • Intéressant:

      Les Syriens vont finalement constituer un Comité pour le projet national du gaz. Tous les contrats signés avec des compagnies internationales sont annulés. L’idée retenue après l’affaire des champs de Palmyride est de nationaliser le secteur en faisant appel à des sociétés étrangères uniquement pour la sous-traitance.

    • J’arrive à la fin du chapitre, c’est vraiment intéressant. Comme pour le chapitre précédent, je pense que ça aurait largement gagné à ne pas citer les élucubrations et les rodomontades des « anciens diplomates » français, qui n’apportent rien mais font perdre le fil dans des considérations psycho-pouèt-pouèt remplies de bonne conscience françaoui.

      Paragraphe final avec un (oui !) retour aux fondamentaux (malgré la personnalisation déplacée : « c’est inacceptable pour lui », alors qu’on peut tout de même se demander qui trouverait acceptable de se faire soudoyer son vice-président, son chef d’État major et son chef des services de renseignement par le représentant d’une puissance étrangère assez souvent hostile – ici l’Arabie séoudite).

      S’il n’a pas décroché d’affaires en Syrie, Rafic Hariri a en revanche beaucoup « investi » sur des responsables de la nomenklatura syrienne. Au fil des ans, il a soudoyé le vice-président Abdel Halim Khaddam, le chef d’État major de l’armée, Hikmat Chehabi et Ghazi Kanaan, le proconsul au Liban. « Que Hariri achète des Libanais, Bachar le comprend, analyse Karim Pakradouni, ancien ministre de Rafic Hariri, mais qu’il achète des hauts responsables syriens, c’est inacceptable pour lui ! »

    • @Nidal : amusant : j’en suis moi aussi à peu près là de ma lecture. A noter que ce chapitre, intéressant, ne fait que confirmer ce que le livre de Labévière ("Baghdad-Beyrouth, le grand retournement", de 2006) qui avait eu un bien moindre retentissement médiatique, disait déjà - mais qu’il ne cite pas -, à savoir que le retournement de Chirac contre Assad date de 2003 quand il voit celui-ci comme un obstacle à son rabibochage avec les States une fois l’invasion de l’Irak faite ; et par ailleurs que l’initiative de la résolution 1559 de 2004 vient de Paris, qu’elle prend sa source dans la relation Chirac-Hariri et qu’elle trouve Condoleeza Rice et l’équipe Bush trop heureux de l’aubaine. Par contre, rien chez Chesnot-Malbrunot sur l’origine du Syria Accountability Act américain de 2003 que Labévière comme Walt et Mearsheimer imputent au lobby pro-Israël aux Ztazunis.

      SPOILER ;-) : dans la suite du livre une révélation intéressante : l’existence d’un plan américain (CIA) de regime change en Syrie en misant sur le tandem Kanaan-Khaddam pour faire chuter Assad...

    • Remarques très justes, @souriyam. Ça ne m’avait pas du tout effleuré, je n’avais pas vu le lien avec Labévière ; l’impression de lire quelque chose que je savais déjà, sans me demander d’où ça me venait. Ce genre de choses, parmi les gens que je fréquente, c’est une sorte d’évidence, je ne l’avais donc pas relié au « Grand retournement ». Mais vous avez bien raison de signaler le lien.

  • Khaled Mechaal avec Youssef al-Qardaoui et Tareq Al-Suwaidan au Qatar. Ça date un peu (article du 10 juillet), mais je référence parce que l’image a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux.
    http://www.hasrynews.com/news/ظهور-القرضاوي-مع-خالد-مشعل-في-افطار-جما

    ظهر الشيخ القرضاوي وهو من أبرز العلماء التابعين لجماعة الاخوان المسلمين مع خالد مشعل رئيس المكتب السياسي لحركة حماس و الداعية طارق سويدان في قطر بعد دعوة القرضاوي لهما في حفل إفطار جماعي.

  • Tensions au Hamas au sujet des relations avec le Hezbollah et l’Iran ? Où l’on apprend en tout cas que le prêche de Qardawi signalé hier s’est déroulé en présence de Khaled Mechaal :
    http://mediaramalb.files.wordpress.com/2013/06/mediarama-350.pdf

    Selon des sources fiables, les développements susceptibles de menacer l’unité du Hamas s’accélèrent. Les divergences ont éclaté au grand jour après qu’un des courants du mouvement ait exprimé son souhait de se réconcilier avec le Hezbollah et l’Iran et de rompre son alliance avec le Qatar. Ce courant estime que le premier pas vers la rupture avec Doha passe par le départ du président du bureau politique, Khaled Machaal, de la capitale qatarie, en raison de ses positions hostiles au Hezbollah et à l’Iran et de sa attitude concernant la crise syrienne.

    Les mêmes sources s’attendent à une aggravation des divergences après l’échec de la dernière réunion du bureau politique à Istanbul, à laquelle ont participé Khaled Machaal et Moussa Abou Marzouk. Bien que cette réunion ait décidé de former deux délégations, l’une qui se rendrait à Beyrouth pour rencontrer la direction du Hezbollah, et l’autre à Téhéran, elle n’est pas parvenue à adopter une position unifiée, car cette décision n’a pas fait l’objet d’un consensus. Cette crise au sein du Hamas a été aggravée par le prêche incendiaire du prédicateur Youssef Qaradaoui, à Doha, en présence de M. Machaal. Il a qualifié le Hezbollah de « parti de Satan » et son secrétaire général , Hassan Nasrallah, de « plus grand tyran ».

    Le commandement du Hamas n’a pas supporté ce type de discours et deux des principaux chefs du mouvement, Imad el-Ali et Mahmoud al-Zahhar, ont envoyé un message urgent à Machaal, lui demandant de se désolidariser publiquement des propos de Qaradaoui. Les leaders des brigades Ezzeddine al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont envoyé un message similaire.

    Au sujet du prêche de Qardawi :
    http://seenthis.net/messages/144049

  • Gaza : Khaled Mechaal, chef en exil du Hamas, en visite historique - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/gaza-le-chef-en-exil-du-hamas-en-visite-historique_1196407.html

    « Ceci est ma troisième naissance, après ma naissance naturelle, en 1956, et ma deuxième naissance après la tentative israélienne de m’assassiner en 1997 en Jordanie sur ordre de Netanyahu », a affirmé Khaled Mechaal, en référence au Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui exerçait ces fonctions en 1997. « J’espère que notre quatrième naissance sera la libération de la Palestine, toute la Palestine », a affirmé le chef du Hamas, évoquant la Palestine mandataire, qui couvrait Israël et les Territoires palestiniens. Aujourd’hui Gaza, demain Ramallah, et inchallah (par la grâce de Dieu), Jérusalem, Haïfa et Jaffa", a-t-il lancé au terminal de Rafah, à la frontière avec l’Egypte.

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    Pourquoi la presse britannique a-t-elle tué la critique du livre ‘Tuez Khaled’ ?
    http://mounadil.blogspot.fr/2009/07/tuez-khaled-ou-la-pratique-de-la.html
    jeudi, juillet 23, 2009

    Khaled Meshaal, malade après avoir été empoisonné par des agents du Mossad, est transféré à l’hôpital

    J’ai découvert un livre exceptionnel et des plus passionnants – une histoire politique sérieuse que l’auteur a rendue sous la forme d’un thriller à rebondissements. Au coeur de l’ouvrage, se trouve le récit de la manière dont, en 1997, les services secrets israéliens du Mossad ont tenté d’assassiner Khaled Meshaal, le chef du Hamas, en plein jour dans les rues d’Ammam en Jordanie. Sous couvert d’ouvrir une canette de coca-cola, les assassins avaient pulvérisé un poison violent dans son oreille.

    Mais les agents du Mossad n’avaient pas pu s’enfuir. Les gardes du corps de Khaled [Meshaal] réussirent à en capturer deux et les autres durent se réfugier dans l’ambassade israélienne. Alors que Meshaal sombrait dans le coma, des troupes jordaniennes cernèrent l’ambassade israélienne et, après les protestations d’un roi Hussein de Jordanie furieux, Bill Clinton fit pression sur le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour qu’il tente de régler le problème.

    Netanyahu avait d’abord affirmé qu’il était trop tard pour annuler les effets du poison. Mais quand Hussein ajouta la menace qu’en cas de décès de Meshaal, les agents du Mossad détenus par la Jordanie seraient tous pendus, l’antidote fut rapidement fourni. Meshaal survécut, de justesse, et le cadre de son ascension politique phénoménale était mis en place.

  • Tunisie : ce qu’a dit Khaled Mechaal au congrès d’Ennahda - http://​www​.france​-palestine​.org - Association France Palestine Solidarité
    http://www.france-palestine.org/Tunisie-ce-qu-a-dit-Khaled-Mechaal

    « Nous ne sommes pas égoïstes. Prenez votre temps pour recons­truire vos pays, pour élaborer votre équi­libre inté­rieur. Nous ne demandons pas aux pays arabes de déclarer la guerre à Israël. Mais la Palestine doit rester pré­sente à votre esprit. Dans votre déve­lop­pement, la Palestine ne sera pas un fardeau, mais un atout. Si vous oubliez la Palestine, Israël ne vous lâchera pas. La question pales­ti­nienne reste au cœur des prin­temps arabes. »

    #Palestine #Hamas #Nahda

  • #Tunisie : ce qu’a dit #Khaled_Mechaal au congrès d’#Ennahda :

    Khaled Mechaal, le chef du bureau politique du Hamas en exil, était la guest-star du congrès d’Ennahda qui a débuté jeudi matin, dans la banlieue de Tunis. Le dirigeant palestinien a prononcé le discours le plus politique de cette cérémonie d’ouverture très consensuelle.

    L’évocation de la Palestine a soulevé une vive émotion dans un public estimé à environ 10 000 personnes. Khaled Mechaal a donc logiquement recueilli l’ovation la plus chaleureuse.

    Réfugié à Damas jusqu’en octobre dernier, il a longtemps été considéré comme l’incarnation de l’aile dure du Hamas, avant d’évoluer vers des positions plus pragmatiques. Sa présence à Tunis est l’un des signes les plus tangibles de l’évolution du positionnement stratégique de la Tunisie post-Ben Ali.

    Les ambassadeurs occidentaux ont d’ailleurs quitté la salle pour éviter de se trouver en présence du leader d’une organisation inscrite sur la liste des organisations terroristes. ...

    http://blogs.rue89.com/tunisie-libre/2012/07/13/tunisie-ce-qua-dit-khaled-mechaal-au-congres-dennahda-228009

  • Ramallah (II) : les négociations entre le Fatah et le Hamas | Alain Gresh (Les blogs du Diplo)
    http://blog.mondediplo.net/2011-12-05-Ramallah-II-les-negociations-entre-le-Fatah-et-le

    Ramallah. La réunion du Caire du 24 novembre 2011, entre Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal, le chef du bureau politique du Hamas, marque-t-elle un tournant dans les relations entre les deux organisations et un pas en avant décisif vers l’unification du pouvoir en Palestine ? Les avis ici sont partagés, même si c’est le scepticisme qui domine. Aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie, les activités de l’organisation rivale sont surveillées, voire interdites : ainsi, aux élections étudiants de Bir-Zeit, la grande université palestinienne, le Hamas, qui représente une force majeure, n’a pas présenté de liste, de peur que ses candidats ne soient arrêtés. Des deux côtés, des courants hostiles à l’accord se manifestent. (...) Source : Les blogs du Diplo