person:marlène dietrich

  • Les #espions qui venaient d’#Hollywood - L’essentiel - Télérama.fr
    https://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/les-espions-qui-venaient-dhollywood,120297836.php

    Hollywood, nid d’espions ? Avec ce documentaire étonnant, Julia et Clara Kuperberg explorent une réalité plus romanesque que la fiction. Après avoir réhabilité la place prépondérante des femmes dans la naissance du cinéma (1) , les deux réali­satrices s’attaquent une fois encore à un sujet méconnu : le rôle des stars hollywoodiennes pendant la Seconde Guerre mondiale. Dès la fin des années 1930, Marlene Dietrich, Cary Grant, Lesley Howard ou John Ford ont joué les agents secrets pour le #MI6 anglais ou l’#OSS (ancêtre de la #CIA). Profitant de leur notoriété pour voyager en toute liberté, approchant les puissants, cachant, comme Joséphine Baker, des microfilms dans la doublure de leurs vêtements. Des rumeurs couraient, mais il aura fallu la déclassification des archives nationales de Washington, en 2008, pour qu’émergent des noms et des faits.

  • Ce n’est pas la fin du monde !
    La phrase du président du Bundestag me fait aussi, très incorrectement, simplement par association d’idées, penser au tube de Zarah Leander « Davon geht die Welt nicht unter » dans le film à succès national-socialiste « Die große Liebe » (1942) : https://www.youtube.com/watch?v=p8D126NPTrU


    (Attendre la dernière minute de la chanson pour la savourer pleinement…)
    Zarah Leander (1907-1981), sublime chanteuse et actrice suédoise, a fait carrière dans l’Allemagne nazie. Contrairement à Marlene Dietrich, elle estimait qu’en tant qu’artiste elle n’avait pas à prendre position politiquement. Stigmatisée par sa compromission passive (cf. le terme allemand de MitläuferIN, celle ou celui qui court avec) avec le régime, elle deviendra cependant, dans les années 1980, une icône LGBT, en raison de de son alto très particulier et du contenu de ses chansons, qui vantaient... l’amour libre et assumé. Il est vrai que tous les systèmes autoritaires ou très régulés et codifiés ont leurs soupapes de sécurité (Norbert Elias) et les nazis ne semblent pas avoir dérogé à la règle.

    #Zarah_Leander

  • « On reste dans l’ombre, de peur d’être immolée à la place de l’agresseur » - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/cinema/2017/11/17/on-reste-dans-l-ombre-de-peur-d-etre-immolee-a-la-place-de-l-agresse

    Quoi de neuf dans le milieu du cinéma français, un bon mois après l’affaire Weinstein et le mouvement « Balance ton porc » ? Quelles réflexions ? Quelles prises de conscience ? Force est de constater qu’à part Léa Seydoux, peu d’actrices ont dénoncé publiquement le sexisme qui y règne. Est-ce une bonne nouvelle ? Le signe que tout va bien ? Ou que dans un pays où la politique des auteurs demeure - et c’est tant mieux -, l’omerta est plus lourde ici qu’ailleurs, et les révélations plus difficiles à assumer ? Retour avec Isabelle Adjani et Léa Forestier, avocate.
    Peu d’actrices ont témoigné du sexisme dans le milieu du cinéma en France. Pourquoi ?

    Isabelle Adjani : Les abus ne sont pas moins nombreux ici qu’ailleurs, mais à ma connaissance, il n’existe pas de producteur qui dispose d’un pouvoir tentaculaire analogue à celui d’Harvey Weinstein : il détenait toutes les clés du silence. En France, certaines actrices restent dans l’expectative prudente. Elles ne sont pas sûres que leur parole soit sans conséquence sur leur carrière si elles s’approchent d’un peu trop près de la révélation de tout ce que le milieu du cinéma refoule depuis tant d’années : on fait la lumière sur une partie des faits tout en restant dans l’ombre de peur d’être immolée… à la place de l’agresseur…
    Pourquoi ne pas utiliser les tribunaux quand on veut que justice soit faite ?

    Léa Forestier : Aujourd’hui, quand une femme porte plainte pour agression sexuelle, elle a toutes les chances que sa parole soit classée sans suite. C’est la plupart du temps parole contre parole et le doute profite toujours à l’accusé, ce qui est une bonne chose. Mais cela signifie tout de même qu’une fois sur deux, la plainte est vouée à l’échec. Et quand il y a une suite, il y a une marginalisation de fait dans le travail. Je suis en désaccord avec ma consœur Marie Dosé qui prône un exclusif recours à la loi en cas d’agression sexuelle, car à supposer qu’un tel recours aboutisse, quelle est la valeur d’une condamnation si elle ostracise la personne de son milieu professionnel ? J’ai eu une cliente violée par un personnage éminent. J’ai monté le dossier avec elle, mais j’ai dû la prévenir que la vérité médiatique allait être une déferlante qui annihilerait toute vérité judiciaire en lien avec son intimité. Et qu’elle allait se retrouver avec le scotch du capitaine Haddock qui l’empêcherait d’être autre chose que « la violée de mister big ». Elle a décidé de ne pas poursuivre. Les autres femmes violées par cet homme étaient comme elle, sous une forme d’emprise : il y a une relation de confiance, puis un viol…

    Comment démontre-t-on une agression sous emprise ? Léa Seydoux dans le Guardian évoque combien il est compliqué de se défaire de prédateurs sexuels avec lesquels on travaille et qu’on admire par ailleurs…

    Léa Forestier : La prédation sexuelle s’accompagne d’une tentative de convaincre l’autre. Il s’agit rarement d’un homme dans une ruelle obscure qui vous saute dessus en vous disant « je veux te violer et si tu n’es pas d’accord je te viole quand même ». Mais d’une relation où toutes les décisions auront des conséquences sur votre vie immédiate.
    Dans ce cas, comment s’apprécie le consentement ?

    Léa Forestier : Le droit considère qu’un rapport n’est pas consenti s’il n’est pas souhaité au moment de l’acte. Et il n’y a pas de droit de repentir. Or comment analyser le consentement au moment M, si la personne est sous une forme d’emprise ? Le consentement relève du sentiment. Il peut y avoir un jeu de séduction, et un viol à la suite d’un jeu de séduction.

    Isabelle Adjani : Les femmes qui ont dit avoir des relations consenties avec Weinstein sont très courageuses. Je ne supporte pas la moralisation là-dessus. Chacun son mode de survie. Quiconque a eu un rôle dans un film important aux Etats Unis a croisé Weinstein. Je l’ai rencontré en 1989, lors de la campagne pour les oscars de Camille Claudel de Bruno Nuytten, j’étais nominée dans la catégorie « meilleure actrice », mais la distribution américaine était assurée par Sony Classic, pas par Miramax. Weinstein m’avait simplement dit : « Tu n’auras rien car ce n’est pas moi qui ai acheté le film. Si tu m’écoutes dans l’avenir, je t’aurai un oscar. » Son besoin de dominer s’exprimait constamment.
    Est-ce uniquement la crainte d’être blacklisté qui muselle ? Pourriez-vous analyser comment fonctionne cette fameuse zone grise ?

    Isabelle Adjani : Cela suscite effectivement beaucoup d’ambivalence quand, par exemple, on explique à une jeune actrice que le cinéaste a absolument besoin d’être amoureux d’elle, voire de coucher avec elle, pour savoir la filmer comme jamais. Et que d’ailleurs, pour favoriser le rapprochement, on s’empresse de lui donner une chambre d’hôtel adjacente à la sienne, quand le tournage est loin de tout. On retrouve cette injonction à entretenir la séduction dans les biographies d’actrices qu’on aime le plus au monde, de Marlene Dietrich à Isabella Rossellini, en passant par Louise Brooks. Ça fait partie de la mythologie du cinéma, à laquelle je suis évidemment très sensible. Mais sur ce fond-là, on va persuader la comédienne, pleine de gratitude, de ne pas dissiper l’ambiguïté. Parce que son refus pourrait stériliser le regard du metteur en scène ou l’intérêt du producteur. Avoir besoin de rêver sur cet obscur objet du désir qu’est l’actrice, ça voudrait dire « transgression open-bar » ? Comme tout le monde, il m’est arrivé de me retrouver dans des tournages où une violence sourde se manifestait, et il s’agissait de la contourner sans mot dire.
    En quoi est-ce problématique ?

    Isabelle Adjani : J’ai commencé très jeune à mal supporter cette injonction à séduire qui me plaçait en porte-à-faux et je me souviens de l’empressement d’un cinéaste, que par ailleurs j’admirais. Ce qui m’a aidée à ne pas succomber au charme de cet homme, qui incarnait tout de même ma fascination pour le cinéma, fut de savoir que d’autres comédiennes avaient fait une dépression après avoir été congédiées à la fin du tournage. En somme, elles n’avaient pas anticipé qu’elles ne seraient son fantasme que le temps d’un film, utile pour le grand œuvre, sans existence au-delà. Certes, il n’y a pas de harcèlement apparent, juste la manipulation classique d’un pur séducteur. Et pourtant, dans pareille situation, où une jeune actrice n’est pas libre d’opposer un refus frontal, le malaise existe car elle ne peut plus être elle-même. Une actrice au travail est à psyché ouverte, elle a besoin d’être préservée contre tous les petits crimes dont on dit que « ce n’est pas un crime ». Evidemment, il n’y a pas de crime quand un comédien met sa langue dans votre bouche lors d’une prise, lorsque vous lui avez explicitement demandé de ne pas le faire. Et pourtant. Combien de fois les actrices qui ont été catégoriques sont estampillées difficiles, voire ingérables ? Toutes les comédiennes le savent. Donc elles essaient d’échapper subtilement au danger si elles en ressentent un. C’est un conditionnement.
    Quelles sont les conséquences d’une résistance ?

    Isabelle Adjani : On se fait insulter devant l’équipe, malmener, ce qu’on propose est dénigré. On vous demande des choses qui vous mettent en danger. En France, on a tendance à célébrer ceux qui ne savent pas diriger sans humilier. Ça remonte à loin. Sans le sadisme de Clouzot, aurait-on reconnu à Bardot un talent d’actrice ? Diriger une actrice ne devrait pas signifier la dominer. Vive les actrices qui réalisent des films, qui écrivent, qui coproduisent. Et qui contribuent à rendre les rapports dans le cinéma moins archaïques.
    Qu’est-ce qui fait qu’un acte est traumatisant ou qu’il glisse sans atteindre ?

    Isabelle Adjani : La relation qu’on a à l’abus est étroitement liée à notre éducation, au droit qu’on nous donne ou pas, enfant, d’exister. Des tas de moments de gênes et d’intrusion se sont accumulés, qui ont fait écho aux interdits de se défendre pour une fille, selon les préceptes de mon père. Il m’est arrivé de refuser des projets qui m’intéressaient à cause de gestes qui m’ont pétrifiée, alors qu’ils peuvent être bénins pour d’autres. J’ai encore en mémoire un déjeuner où un metteur en scène russe a attrapé ma main en la serrant si fort que je ne pouvais plus la retirer. Il a mis mon index dans sa bouche, en se mettant à le sucer, longuement. Je lui ai écrit un mot longtemps après : « Andreï, je voulais vous dire que si je n’ai pas fait la Mouette avec vous, c’était à cause de ce déjeuner et parce que vous avez mis mon doigt dans votre bouche. » Lui écrire noir sur blanc était nécessaire pour me faire justice. Oui, j’ai pu refuser de tourner avec des cinéastes hors pair parce que j’avais peur d’eux. Un producteur, qui à l’époque rayonnait, se comportait avec moi en dominateur machiste sur un film qu’il produisait. Il fallait fuir ses avances. Je lui ai refusé l’entrée d’une fête que j’organisais. Il m’a dit : « Ma petite, tu le payeras. » Et effectivement… Hervé Guibert avait écrit un scénario autour de cette histoire. Autre exemple : un cinéaste claquait des poppers sous mon nez après avoir dit moteur. Je ne pouvais pas ne pas respirer. C’était de l’ingestion de drogue contre mon gré, je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer.
    Dans toute autre profession, il est possible de porter plainte contre quelqu’un qui vous drogue. Que s’est-il passé ?

    Isabelle Adjani : J’étais prise dans le tournage, je n’avais pas mon mot à dire. Il n’y a pas de recours dans des situations pareilles. Au théâtre, j’étais jeune, je me suis retrouvée face à un grand comédien devenu plus qu’harcelant pour tenir son rôle d’homme désiré et dont les agissements ont fini par me rendre malade pour de bon. Les représentations ont dû être arrêtées et je n’ai pas pu raconter pourquoi. J’ai laissé les rumeurs faire leurs basses besognes. Une actrice qui renonce et s’écroule, il n’y a rien de pire pour sa vie professionnelle.
    Que pensez-vous de ces contrats de non-harcèlement que des studios hollywoodiens font signer avant les tournages ?

    Léa Forestier : On voit que ça marche ! Cyniquement, les producteurs s’assurent ainsi que la responsabilité ne leur retombe pas dessus en cas de problème. Ça n’empêche pas le délit, mais ça évite les poursuites. Et c’est particulièrement hypocrite, car ce sont les mêmes gens qui font signer les contrats et qui sont susceptibles d’agressions sexuelles. Weinstein en a lui aussi très probablement fait signer. Les hommes de pouvoir aiment le pouvoir, aiment la transgression et plus encore l’impunité dans la transgression. De façon générale, les codes de conduite au travail posent un cadre, mais ne règlent rien. #BalanceTonPorc nous force à nous questionner sur la culture du machisme qui innerve encore le monde du travail. Si les femmes en sont majoritairement les victimes, force est de reconnaître qu’elles en sont aussi partiellement les gardiennes. La domination est moins une affaire de genre que d’idéalisation du pouvoir.
    Que vous inspirent les manifestations contre la rétrospective de Polanski à la Cinémathèque ?

    Léa Forestier : C’est confondre l’œuvre et la personne, et dénier aussi bien à l’accusé qu’à sa victime le droit à l’oubli pour une affaire qui date de quarante ans. J’adore l’œuvre de Céline mais l’homme me donne la nausée.

    Isabelle Adjani : Je rejoins la démarche collective féministe, qui attend une reconnaissance du préjudice. Mais ces violences subies peuvent amener les victimes à être différentes dans leur façon de vivre « avec ». Depuis des dizaines d’années, Samantha Geimer a expressément exigé l’arrêt des procédures aux Etats-Unis et répété que l’obsession d’un juge corrompu et la médiatisation du procès ont détruit sa vie. Cela a-t-il un sens de manifester contre cette rétrospective si ça ne procure aucune réparation, y compris symbolique, à la victime ? Cela ressemble à une double peine… Le droit à l’oubli doit exister pour l’accusé s’il a reconnu son délit et purgé sa peine (on oublie systématiquement de dire que Roman Polanski a fait de la prison aux Etats-Unis et en Suisse), parce que la victime, elle, même si elle pardonne, n’oublie pas.

    #cinema #culture_du_viol #exception_française

  • Berlin 1920s on Vimeo
    https://vimeo.com/160288042


    https://i.vimeocdn.com/video/562240031_1280x720.webp

    I still have a suitcase in Berlin... (I will come back many times!)
    Filmed in Second Life at the beautiful place “The1920s Berlin project”, created by Jo Yardley and kept alive by a friendly and active community
    maps.secondlife.com/secondlife/1920s%20Berlin%20Project/249/224/1930
    Music :
    “Ich hab noch einen Koffer in Berlin”, composed by Ralph Maria Siegel and sung by Marlene Dietrich.
    Many thanks to Jo Yardley and to all the people of Berlin who participated.
    More information about the project :
    secondlife.com/destination/1828
    1920sberlin.com/
    1920sberlinproject.wordpress.com/
    The Drax Files: World Makers [Episode 2: Jo Yardley] youtube.com/watch?v=EkE_F2nEf4g&list=FLzAausc1lRzrdmQL7vNiqkA

    BLOGGED on :
    “The creators project” thecreatorsproject.vice.com/blog/somebody-meticulously-recreated-1920s-berlin-in-second-life
    “Jo Yardley’s Second Life” joyardley.wordpress.com/2016/04/14/1920s-berlin-machinima-shown-on-german-tv/
    “secretcitytravel.com” secretcitytravel.com/2016/visit-1920s-berlin-second-life.shtml
    “Yopq” yopk.gr/second-life-berlin-1920-project/
    “The 1920s Berlin project” 1920sberlinproject.wordpress.com/2016/03/26/pepa-cometa-makes-fantastic-1920s-berlin-project-video/#comment-795
    “Echt Virtuell” echtvirtuell.blogspot.com.es/2016/03/video-berlin-1920-von-pepa-cometa.html
    “Kill screan” killscreen.com/articles/you-can-visit-a-historically-accurate-1920s-berlin-in-second-life/
    “Campaign_Otaku” campaign-otaku.hatenadiary.com/entry/2016/04/26/222626
    liveberlin.ru/fun/2017/02/06/berlin-1920s-in-the-second-life/
    berlinocacioepepemagazine.com/berlin-1920s-184-secondi-nella-berlino-prima-di-hitler-in-un-corto-danimazione/
    “I heart Berlin” iheartberlin.de/2017/03/03/bringing-back-the-golden-twenties-of-berlin-in-second-life/
    “K FundMedia” kfund-media.com/v-rytmi-kabare-chomu-do-berlina-pragnut-molodi-ta-kreatyvni-yevropejtsi/

    #Berlin #Video

  • A foreign affair - 1948
    http://elviscadillac.com/138105-a-foreign-affair-film-1948-cadillac.html

    Directed by Billy Wilder
    Produced by Charles Brackett
    Screenplay by Billy Wilder, Charles Brackett, Richard L. Breen, Robert Harari (adaptation)

    Story by David Shaw
    Starring Jean Arthur, Marlene Dietrich, John Lund
    Music by Friedrich Hollaender

    A Foreign Affair is a 1948 American romantic comedy film directed by Billy Wilder and starring Jean Arthur, Marlene Dietrich, and John Lund. The screenplay by Wilder, Charles Brackett, and Richard L. Breen is based on a story by David Shaw adapted by Robert Harari. The film is about a United States Army captain in occupied Berlin who is torn between an ex-Nazi cafe singer and the United States congresswoman investigating her. Though a comedy, there was a cynical, serious tone to the overall project.

    https://www.youtube.com/watch?v=QYpNb5EGwhY

    http://media-cache-ec0.pinimg.com/736x/a9/3e/8f/a93e8f552b74763ead2ac58c1991adeb.jpghttp://www.doctormacro.com/Images/Dietrich,%20Marlene/Annex/NRFPT/Annex%20-%20Dietrich,%20Marlene%20%28A%20Foreign%20Affair%29

    • Je recommande le film pour son ton laconique et désenchanté, surtout dans sa v.o. anglaise. C’est un régal pour les admirateurs de l’immortelle Marlene mais il est aussi remarquable pour son humour grinçant qui le rapproche des oeuvres comme Catch 22 et M.A.S.H.

      Le message central : La dénazification est une farce absurde qui ne sert qu’à détourner les regards des vraies mobiles politiques et humaines.

      Il faut se rappeller que le film date de l’époque avant la le blocus de Berlin et de la fondation de l’état ouest-allemand. Billy Wilder et son équipe retournent à Berlin après des années d’exil et font comprendre aux spectateurs qu’ils en on marre de la double morale et de l’affairisme qu’on impose aux hommes et femmes du monde entier.

      A noter : la deuxième comédie berlinoise de Billy Wilder One, Two, Three beaucoup plus légère qui raconte la confrontation d’un capitaliste (James Cagney) étatsunien et un jeune communiste allemand (Horst Buchholz) qui a épousé la fille du premier en secret.


      https://en.wikipedia.org/wiki/One,_Two,_Three

  • LE VÊTEMENT ET LA RÈGLE


    De la Bible et ses premiers interdits vestimentaires dans la culture occidentale aux blogs internet conseillant telle ou telle tenue, en passant par les lois somptuaires, les ordonnances royales, les traités de civilité et de savoir-vivre ou encore les émissions télévisées de relooking, tous illustrent la permanence des règles vestimentaires au fil des siècles.
    Dans la culture judéo-chrétienne, le vêtement est intimement lié au péché originel. Au Paradis terrestre, Adam et Ève vivaient nus, menant une vie faite de délices, et reçurent au moment de leur expulsion un vêtement pour cacher leur nudité. Du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle, les lettrés n’ont eu de cesse de répéter que le vêtement rappelle à tout jamais la faute. Pour cette raison l’habit se devait d’être le plus sobre et le plus discret possible. Les règles en vigueur depuis sont multiples. Notons tout d’abord celles de circonstances imposées à tout individu à l’occasion de célébrations ou d’événements précis tels le baptême, la communion, le mariage et le deuil ou lors d’une soirée. Il existe aussi des règles vestimentaires qui s’appliquent aux personnes de pouvoir. Le portrait de Marie-Antoinette vêtue d’une robe chemise peint par Élisabeth Vigée-Lebrun a fait scandale, et dut être remplacé par un autre la représentant dans une robe plus conventionnelle. La politique contemporaine n’est pas en reste : les cas de critiques vestimentaires sont fréquents. On se souvient du costume signé Thierry Mugler avec son col Mao, porté par Jack Lang en 1985 à l’Assemblée nationale ou, plus récemment, la robe à fleurs de Cécile Duflot qui lui a valu d’être sifflée par des députés.

    EST-CE UNE FILLE OU UN GARÇON ?

    Les échanges entre les vestiaires masculins et féminins ont parfois suscité des réactions virulentes. Depuis « le travestissement » de Jeanne d’Arc jusqu’à l’apparition de la mode unisexe des années 1960, les femmes se sont appropriées des pièces de la garde-robe masculine : chapeau, veste, pantalon. Les femmes précurseurs de cette « androgynie » sont apparues dès le XVIIe siècle avec les aristocrates anglaises qui aiment se vêtir d’habits masculins. Les « garçonnes », et autres figures des années 1920 et 1930 dont Marlene Dietrich avec le smoking qu’elle porte dans Cœurs brûlés en 1930, tout comme Gabrielle Chanel, dans les années 1920, avec ses tailleurs dépouillés de tout artifice, toutes ont contribué à masculiniser la silhouette. Elsa Schiaparelli est, quant à elle, devenue célèbre en empruntant aux hommes les combinaisons pantalons. Enfin, le smoking pour femme créé par Yves Saint Laurent en 1966, valide définitivement l’entrée du pantalon dans le vestiaire féminin. Toutefois, il fallut attendre le décret de 2013, abrogeant la loi de 1800, autorisant officiellement les femmes à le porter en toute circonstance ! De leur côté, les hommes ont également tenté d’adopter des attitudes et des tenues considérées comme féminines dont certaines ne sont toujours pas entrées dans les mœurs. Pourquoi l’homme maquillé dérange-t-il encore ? La jupe pour homme remise au goût du jour par Jacques Esterel, dans les années 1960, puis médiatisée par Jean Paul Gaultier, et aujourd’hui, par certains jeunes créateurs n’est toujours pas entrée dans le vestiaire masculin courant ou quotidien. La crainte de l’efféminement qui renvoie au pluriséculaire statut inférieur de la femme a restreint les exemples de transfert du vestiaire féminin vers le masculin.
    http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/actualites/expositions-en-cours/mode-et-textile/tenue-correcte-exigee-quand-le-vetement-fait-scandale

  • Les Forbans de Cuba», Dan Simmons (1999) The Crook Factory
    http://www.hebdo.ch/archives/ladieu_agrave_hemingway_9574_.php

    Avec « Les Forbans de Cuba », Dan Simmons (...) lorgne du côté du roman d’espionnage et de John Le Carré. L’action se situe en 1942, à Cuba, et met en scène Ernest Hemingway. Cet été-là, l’auteur de « Pour qui sonne le glas » s’est mis en tête de débusquer les sous-marins allemands qui, croisant dans les eaux des Caraïbes, menacent les navires américains. Comme le FBI soupçonne l’écrivain de sympathies communistes, l’agent spécial Joe Lucas infiltre l’« Usine à Forbans » - c’est le nom du réseau que constitue Hemingway avec ses copains, milliardaires oisifs, champions de pelote basque ayant fui l’Espagne franquiste, et ruffians cubains. (...) Dan Simmons a accumulé une documentation prodigieuse. (...)

    Selon Dan Simmons, 95% des faits qu’il relate sont avérés. Même les plus incroyables, comme le FBI [J. Edgar Hoover] qui n’exploite pas une information sur l’attaque japonaise de Pearl Harbor et met le président Roosevelt sous écoute, ou les plus absurdes comme les agents nazis débarqués à Long Island que les autorités américaines refusent de prendre au sérieux. La plupart des personnages sont historiques (J. Edgar Hoover, Gary Cooper, Ingrid Bergman, Marlene Dietrich ou le jeune Ian Fleming, qui créera plus tard James Bond) et tous leurs dialogues basés sur des comptes rendus attestés.

    #livre #roman #histoire #cuba #surveillance #paranoia

  • Marlene Dietrich’s Tempermental Screen Test for The Blue Angel (and the Complete 1930 Film) | Open Culture
    http://www.openculture.com/2011/08/marlene_dietrich_screen_tests_for_the_blue_angel.html

    Marlene Dietrich’s Tempermental Screen Test for The Blue Angel (and the Complete 1930 Film)

    http://vimeo.com/42578902

    En 1929, Josef von Sternberg a commencé à assembler le casting pour le premier grand film sonore allemand - Der blaue Engel , autrement connu comme L’Ange bleu . ( Voir la version anglaise en ligne ici ou vers le bas ci-dessous.) Un classique de Weimar cinéma, le film 1930 présenté Marlene Dietrich jouer Lola-Lola, une chanteuse séduisante dans le cabaret local. Lola-Lola était, il a été dit, une « femme libérée du monde qui a choisi ses hommes, a gagné sa propre vie et vu le sexe comme un défi." Le personnage séduit le public, et il a fait un Dietrich de star internationale......

    https://www.youtube.com/watch?v=gIA9IHbCESA#t=1330

    #Marlene_Dietrich

  • Lilith, Martine et les autres---A l’arrache !!!
    http://blogs.radiocanut.org/lilithmartineetlesautres/podpress_trac/web/746/0/A-l-arrache.mp3

    le perce-oreilles // Pour cette émission à l’arrache, l’animatrice fait un carton plein en musique en passant : Kumbiaqueers, She devils Edith Piaf, Le « ça ira » Brigitte Fontaine, Prohibition Marlene Dietrich Giovana Marini pour une chanson sur Ulrike Meinhof de la New wave allemande… … Continuer la lecture (...)