person:norman finkelstein

  • Norman Finkelstein, 2 jours avant le début des manifestations de Gaza:
    https://www.peoplesworld.org/article/hopeless-in-gaza-a-talk-with-scholar-norman-finkelstein

    “The nadir of the Palestinian struggle is now,” says distinguished but controversial scholar Norman G. Finkelstein. He spoke on March 26 at the University of Southern California Annenberg School for Communication and Journalism. “Nothing is happening there in Palestine. There is no mass resistance.”

    Aujourd’hui:
    Something Is Happening in #Gaza! (Stay tuned) - Norman G. Finkelstein
    http://normanfinkelstein.com/2018/04/05/something-is-happening-in-gaza-stay-tuned

    Many to this website have wondered why I am missing in action. Rest assured, I’m not. I am working 24/7 to make this mass nonviolent resistance succeed.

  • Israeli fire kills Palestinian at #Gaza border, with more protests ahead | Article [AMP] | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-israel-palestinians/israeli-fire-kills-palestinian-at-gaza-border-with-more-protests-ahead-idUS

    (((YousefMunayyer))) on Twitter: “THERE IS NO BORDER BETWEEN #ISRAEL AND GAZA. There is a fence and checkpoints patrolled by the Israeli military all aimed at denying freedom of movement indiscrininantly to a civilian population under #occupation. https://t.co/f69895Q0QA
    https://mobile.twitter.com/YousefMunayyer/status/981856710443847680

    #msm #terminologie #complicité de #crimes

  • Guerre de 6 jours, occupation de 50 ans… – Le Saker Francophone
    http://lesakerfrancophone.fr/guerre-de-6-jours-occupation-de-50-ans

    https://youtu.be/7d4V4EHT0m0

    Aaron Mate : – Vous avez abordé un peu ce sujet, mais peut-être pouvez-vous entrer dans les détails : pourquoi Israël a-t-il pris des mesures si extraordinaires pour lancer cette guerre et s’emparer de tant de territoires ? Quelle était leur motivation ?

    Norman Finkelstein : – Eh bien, ce sont plusieurs motivations qui convergent. L’image d’ensemble est qu’Israël, depuis sa fondation en 1948, en particulier son Premier ministre et sa figure dominante, David Ben Gourion, s’est toujours inquiété de ce qu’il appelait un « Atatürk arabe » arrivant au pouvoir dans le monde arabe. À savoir, quelqu’un comme la figure turque Kemal Ataturk qui a modernisé la Turquie, a amené la Turquie dans le monde moderne, et il y avait toujours la peur de Ben Gurion selon lequel une figure comme Ataturk pourrait émerger dans le monde arabe, et le monde arabe se retirerait alors de l’état d’arriération et de dépendance vis-à-vis de l’Occident, et deviendrait une puissance avec laquelle il faudrait compter dans le monde et dans la région. En 1952, quand il y a eu la révolution égyptienne, et que finalement Nasser a émergé comme la figure dominante, Nasser était une sorte de figure emblématique de cette époque. C’est évidemment complètement oublié par tout le monde, sauf les historiens, mais c’était une époque très enivrante, c’était l’ère d’après-guerre du non-alignement, le Tiers-mondisme…

    Aaron Mate : – La solidarité au sein du Tiers-Monde, oui.

    Norman Finkelstein : – … l’anti-impérialisme, la décolonisation et les figures emblématiques étaient Nehru en Inde, Tito en Yougoslavie et Nasser. Ils n’étaient pas officiellement dans le bloc soviétique. Ils étaient une troisième force.

    Aaron Mate : – Non-alignée.

    Norman Finkelstein : Non alignée, exactement. Les non-alignés ont tendance à pencher vers le bloc soviétique parce que le bloc soviétique était officiellement anti-impérialiste, mais ils n’étaient pas alignés. Nasser était l’un des personnages dominants de cette période, donc il était anti-impérialiste, il était un modernisateur. Israël était vu, non sans raison, comme un implant occidental dans le monde arabe, et était également considéré comme essayant de maintenir le monde arabe [dans l’arriération].

    Il y avait donc une sorte de conflit et de collision entre Nasser et Israël. Et cela a commencé, encore une fois [ce que je dis est] très scrupuleusement documenté, pas par Finkelstein, mais par un historien dominant très réputé, à savoir Benny Morris. Si vous regardez son livre, Les guerres des frontières d’Israël, qui parle de la période de 1949 à 1956, il montre qu’autour de 1952-1953, Ben Gourion et Moshe Dayan étaient vraiment déterminés, et je le cite littéralement, à provoquer Nasser. À continuer à le frapper et à le frapper jusqu’à ce qu’ils aient un prétexte pour détruire Nasser. Ils voulaient se débarrasser de lui, et continuer à le provoquer, et dans une certaine mesure, Nasser ne pouvait pas s’empêcher [de riposter] après un certain point, il a été pris dans le piège, essentiellement. Cela n’a pas fonctionné exactement comme l’espéraient les Israéliens et donc en 1956, ils ont comploté, en collusion avec les Britanniques et les Français, pour renverser Nasser. Cela a fonctionné, jusqu’à un certain point. Ils ont envahi le Sinaï, les Britanniques et les Français ont joué leur rôle dans cette collusion…

    Aaron Mate : – Mais les Américains leur ont dit d’arrêter.

    #israël #palestine #juin67

  • 50 ans aujourd’hui depuis la guerre des 6 jours et l’occupation par Israël de Jérusalem-Est, la Cisjordanie, Gaza, le Golan et le Sinaï. Retour sur la propagande israélienne autour de cette guerre et quelques vérités historiques (à partir de l’analyse de Norman Finkelstein) :

    Idées reçues
    1. Gamal Abdel Nasser, leader égyptien, dangereux démagogue, très populaire dans le monde arabe voulait détruire Israël alors qu’Israël ne rêvait que de vivre en paix avec ses voisins.
    2. En mai 1967, Nasser avance son premier pion ordonnant aux forces de maintien de la paix de l’ONU dans le Sinaï de se retirer.
    3. Ensuite Nasser continue en fermant le détroit de Tiran et Sanafir bloquant l’accès au port israélien d’Eilat et étouffant.
    4. Pendant ce temps-là, Nasser complote avec les autres pays arabes, la Syrie et la Jordanie pour envahir Israël
    5. L’existence d’Israel était en danger donc pour survivre, Israël a dû lancer une attaque « préventive » le 5 juin.
    6. Heureusement, en dépit des prédictions, Israël gagna la guerre en 6 jours seulement.
    7. Pour se protéger, Israël a dû occuper le Sinaï, le Golan et la Cisjordanie. L’occupation n’était qu’accidentelle, une nécessité.

    Éléments historiques
    1. Nasser et les autres pays arabes n’avaient pas l’intention d’envahir Israël en juin 1967.
    2. L’existence d’Israël n’a jamais été en danger. Les leaders israéliens et américains savaient qu’en cas de conflit, Israël gagnerait aisément, même contre une coalition des Etats arabes.
    3. Israël voulait attaquer pour deux raisons : I. terminer sa mission ratée en 1956, lors de l’invasion tripartite de l’Egypte par la France, le Royaume-Uni et Israël : neutraliser Nasser, porter un coup fatal aux Arabes et surtout au nationalisme arabe. II- conquérir les terres convoitées mais qu’ils n’avaient pas pu saisir en 1948 : Jérusalem Est, la Cisjordanie, Gaza et le Golan.
    4. Israël avait un doute : après la condamnation de l’invasion tripartite en 1956, quelle serait cette fois-ci la réaction des Etats-Unis en cas d’attaque par Israël ?
    – Les diplomates israéliens sont allés à Washington DC pour tâter le terrain.
    – Les États-Unis ont convenu avec Israël que Nasser n’avait pas l’intention d’attaquer.
    – Les États-Unis ont convenu qu’Israël pourrait facilement vaincre l’Egypte sur le champ de bataille, soit seul, soit avec toute combinaison d’autres pays arabes.
    – Et les États-Unis ont tacitement donné à Israël la permission de commencer la guerre, ou au moins indiqué qu’il n’y aurait pas de répétition de la condamnation de 56.
    5. Israël provoquait régulièrement ces voisins arabes : en novembre 1966 par exemple, Israël lace la plus grande offensive depuis l’invasion de 56 contre le village de Samu en Cisjordanie, tuant 18 soldats jordaniens et détruisant 125 maisons. Israël a engagé des combats à la frontière syrienne en avril 1967, déclenchant une bataille aérienne dans laquelle 6 avions syriens ont été abattus, dont un sur Damas.
    6. Nasser a bien demandé à l’ONU de retirer ses troupes en réponse à ces provocations et au mécontentement grandissant dans le monde arabe accusant Nasser de laisser-faire. Israël aurait pu demander à l’ONU de stationner ses troupes de son côté de la frontière. Israël n’a rien fait de tel.
    7. Nasser a bien fermé le détroit de Tiran et il avait le droit et la souveraineté pour le faire même s’il offrit de porter le différend devant la Cour internationale de Justice. Israël refusa.
    8. Israël n’aurait pas été étouffé du jour au lendemain. 95% de ses importations s’effectuaient dans d’autres ports et Israël disposait d’une réserve de pétrole de plusieurs mois.
    9. Une guerre préventive n’aurait pas duré 6 jours mais plutôt 6 minutes : Une fois la force aérienne égyptienne encore stationnée au sol, éliminée par les avions israéliens dans un blitzkrieg surprise, la guerre était terminée. Si la guerre a duré plus longtemps, c’est parce qu’Israël voulait conquérir le Sinaï, la Cisjordanie et le Golan syrien.
    Israël a lancé une guerre non provoquée. Dans cette guerre, au moins 18 000 personnes furent tuées dans les combats dont 10 à 15 000 Égyptiens, 6 000 Jordaniens et 1000 à 2 500 Syriens pour 1000 Israéliens. Israël porta bel et bien un coup fatal à Nasser qui meurt trois ans plus tard, aux Arabes et au nationalisme arabe. Mais la guerre fut aussi l’occasion pour Israël de poursuivre le nettoyage ethnique de la Palestine. Au cours de la guerre, ce sont entre 250 000 et 420 000 nouveaux déplacés et réfugiés palestiniens qui furent évacués de force de leur domicile par l’armée israélienne qui les poussa à monter dans des bus, les envoya en Jordanie et les empêcha de revenir une fois la guerre terminée. Pour un récit détaillé de ces entreprises de nettoyage ethnique, voir « Cisjordanie-Gaza 1967, un nettoyage ethnique occulté » par Munir Nuseibah (http://orientxxi.info/magazine/cisjordanie-gaza-1967-un-nettoyage-ethnique-occulte,1886)
    Et ce nettoyage ethnique dure toujours grâce à l’occupation et à la colonisation.

    Céline Lebrun

    https://www.facebook.com/celine.l.mccutcheon?hc_ref=NEWSFEED&fref=nf

  • When Israelis can no longer go to Macy’s
    The policy of deporting anyone who disagrees with government policy is wreaking havoc on what little remains of Israel’s positive image .
    By Gideon Levy | Dec. 11, 2016 | 3:17 AM
    http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.758151

    Israel presents: The thought police. The Deutsche Demokratische Republik at Ben-Gurion Airport. After denying entry to those whom it views as endangering its security, a standard of unparalleled flexibility and arbitrariness, and after interrogating and humiliating those whose origins reveal their dangerousness – another arbitrary standard – the next stage has arrived: Israel is deporting those whose opinions that state doesn’t like.

    It began with BDS supporters – there’s already a network of government informers – but it won’t end with them. Soon, it will be entry for Zionists only. He loves us, he loves us not: He loves us? Enter. He doesn’t? Go home.

    No such thing exists anywhere in the free world. Only in Israel would a high-ranking theologian be deported because someone thinks her organization supports boycotting Israel.

    This is the same Israel that dared to deport Noam Chomsky, no less, and also Norman Finkelstein – two famous intellectuals for whom even being Jewish was to no avail – as well as a Spanish clown who came to entertain the Palestinians, an American author who came to dedicate a playground for them and even an Israeli exile who wanted to visit his elderly mother on kibbutz. And we haven’t yet said anything about what happens to Israeli Arabs.

    In the spirit of the time and place, which is the spirit of Public Security Minister Gilad Erdan, this problem will only get worse. The gates of our military base will gradually close, not only on those deported, but on us. If it could, the state would long since have preventing Israelis not to its liking from entering their own country. That will be the next step.

    This policy is wreaking havoc on what little remains of Israel’s positive image, which was based entirely on its being a democracy for its own citizens. Every deportation like this sparks angry reactions in the deportee’s country of origin, which does more damage than any group like Breaking the Silence.

    Over the weekend, I attended a conference in Bethlehem that the deported theologian, Dr. Isabel Phiri, was also supposed to attend; her absence was embarrassing. She was the swallow that heralds the arrival of a McCarthyist autumn at Ben-Gurion Airport.

    Most of those deported are moral exemplars. Today, there is isn’t a single person of conscience in the world who supports the occupation, and most such people believe Israel deserves to be boycotted. But Israel won’t allow such people to enter. It’s a punishment.

    Some of them in any case only want to visit the occupied territories – to which there is no entry without Israeli permission – in order to express their solidarity with the victims. That’s their right, and their duty. Israel has no right to bar them from doing so, in territories that aren’t under its sovereignty and where its propagandists claim the occupation has ended, or that it never began.

    This ugly practice, which arouses no interest in Israel, can be countered in only one way: measure for measure. Interrogation for interrogation. Deportation for deportation. No country has yet dared to do so, for fear of Israel. But it seems they owe this to themselves, to their own honor and their own deported citizens.

    It could begin within stringent interrogations of anyone who lives in the occupied territories. In the same way that Palestinian-Americans are interrogated and humiliated at Ben-Gurion Airport, an Israeli from the settlement of Ma’aleh Adumim arriving at a Canadian airport will be questioned about his activities, his origins, his friends, his plans and his sex life; his computer will also be searched, just like they do at Ben-Gurion. After all, these are residents of communities that the rest of the world views as illegitimate.

    After the first settler is strip-searched at JFK Airport and his friend is detained for a day at Charles de Gaulle Airport, Israel will presumably start acting differently. But if that isn’t enough, it’s possible to emulate it further and deport Israelis on all kinds of pretexts more convincing than those Israel offers. If a critical theologian is denied entry to Israel because of her opinions, why should an Israeli pilot not be denied entry to Britain because of his past? And it will quickly snowball: Every settler, and perhaps even every Israeli, will require a visa, which will entail an investigation of his military record.

    Does anyone want all this? Has anyone been through the interrogations and humiliations at Ben-Gurion Airport? Has anyone tasted the experience of deportation en route to a sale at Macy’s, or to a Maccabi Tel Aviv game in Liege? Only once that happens will Israel become a country more open to all opinions.

    #expulsion

  • Norman Finkelstein : Charlie Hebdo n’est pas satyrique, il est sadique PAR WILL SUMMER le 20 JANVIER 2015 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/preview

    Par Mustafa Caglayan, le 19 janvier 2015

    Dans l’Allemagne nazie, il y avait un journal hebdomadaire antisémite appelé Der Stürmer.

    Dirigé par Julius Streicher, il était réputé comme l’un des défenseurs les plus virulents de la persécution des Juifs pendant les années 1930.

    Tout le monde se souvient des caricatures morbides de Der Stürmer sur les Juifs, le peuple qui était alors confronté à une discrimination et à une persécution généralisées.

    Ses représentations validaient tous les stéréotypes communs sur les Juifs – nez crochu, avarice, avidité.

    « Imaginons qu’au milieu de toute cette mort et de toute cette destruction, deux jeunes juifs aient fait irruption dans le siège de la rédaction de Der Stürmer, et qu’ils aient tué tout le personnel qui les avait humiliés, dégradés, avilis, insultés », se demande Norman Finkelstein, un professeur de sciences politiques et auteur de nombreux ouvrages dont L’industrie de l’Holocauste. Réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs et Méthode et démence [consacré aux agressions israéliennes contre Gaza].

    « Comment réagirais-je à cela ? » se demanda Finkelstein, qui est le fils de survivants de l’Holocauste.

     

    Finkelstein dressait ainsi une analogie entre une attaque hypothétique contre le journal allemand et l’attaque mortelle du 7 janvier au siège parisien du magazine satirique Charlie Hebdo qui a causé la mort de 12 personnes, dont son éditeur et ses principaux dessinateurs. L’hebdomadaire est réputé pour sa publication de contenus controversés, y compris des caricatures dégradantes sur le prophète Mahomet en 2006 et en 2012.

    L’attaque a déclenché un énorme tollé mondial, avec des millions de personnes en France et dans le monde qui ont défilé dans les rues pour soutenir la liberté de la presse derrière le cri de ralliement « Je suis Charlie » ou « I am Charlie ».

    Les caricatures du Prophète Mahomet que Charlie Hebdo a réalisées « ne sont pas de la satire », et ce qu’ils ont soulevé n’était pas des « idées », a soutenu Finkelstein.

    La satire authentique est exercée soit contre nous-mêmes, afin d’amener notre communauté à réfléchir à deux fois à ses actes et à ses paroles, soit contre des personnes qui ont du pouvoir et des privilèges, a-t-il affirmé.

    « Mais lorsque des gens sont misérables et abattus, désespérés, sans ressources, et que vous vous moquez d’eux, lorsque vous vous moquez d’une personne sans-abri, ce n’est pas de la satire », a affirmé Finkelstein.

    « Ce n’est rien d’autre que du sadisme. Il y a une très grande différence entre la satire et le sadisme. Charlie Hebdo, c’est du sadisme. Ce n’est pas de la satire. »

    La « communauté désespérée et méprisée » d’aujourd’hui, ce sont les musulmans, a-t-il déclaré, évoquant le grand nombre de pays musulmans en proie à la mort et à la destruction, comme c’est le cas en Syrie, en Irak, à Gaza, au Pakistan, en Afghanistan et au Yémen.

    « Donc deux jeunes hommes désespérés expriment leur désespoir contre cette pornographie politique qui n’est guère différente de celle de Der Stürmer, qui, au milieu de toute cette mort et de toute cette destruction, a décrété qu’il était en quelque sorte noble de dégrader, d’avilir, d’humilier et d’insulter les membres de cette communauté. Je suis désolé, c’est peut-être très politiquement incorrect de dire cela, mais je n’ai aucune sympathie pour [le personnel de Charlie Hebdo]. Est-ce qu’il fallait les tuer ? Bien sûr que non. Mais bien sûr, Streicher n’aurait pas dû être pendu. Je ne l’ai pas entendu dire par beaucoup de personnes », a déclaré Finkelstein.

    Streicher fut l’un de ceux qui furent accusés et jugés au procès de Nuremberg, après la Seconde Guerre mondiale. Il a été pendu pour ses caricatures.

    Finkelstein a également fait référence au fait que certaines personnes soutiendront qu’elles ont le droit de se moquer de tout le monde, même des gens désespérés et démunis, et elles ont probablement ce droit, a-t-il concédé. « Mais vous avez aussi le droit de dire : ‘Je ne veux pas publier ça dans mon journal…’ Lorsque vous le publiez, vous en prenez la responsabilité. »

    Finkelstein a comparé les caricatures controversées de Charlie Hebdo à la doctrine des « propos incendiaires », une catégorie de propos passibles de poursuites dans la jurisprudence américaine.

    Cette doctrine se réfère à certains propos qui entraîneraient probablement la personne contre qui ils sont dirigés à commettre un acte de violence. C’est une catégorie de propos qui n’est pas protégée par le Premier Amendement.

    « Vous n’avez pas le droit de prononcer des propos incendiaires, parce qu’ils sont l’équivalent d’une gifle sur le visage, et ça revient à chercher des ennuis », a déclaré Finkelstein.

    « Eh bien, est-ce que les caricatures de Charlie Hebdo sont l’équivalent des propos incendiaires ? Ils appellent cela de la satire. Ce n’est pas de la satire. Ce ne sont que des épithètes, il n’y a rien de drôle là-dedans. Si vous trouvez ça drôle, alors représenter des Juifs avec des grosses lèvres et un nez crochu est également drôle. »

    Finkelstein a souligné les contradictions dans la perception occidentale de la liberté de la presse en donnant l’exemple du magazine pornographique Hustler, dont l’éditeur, Larry Flynt, a été abattu et laissé paralysé en 1978 par un tueur en série suprématiste blanc, car il avait publié des illustrations de sexe interracial.

    « Je n’ai pas le souvenir que tout le monde l’ait glorifié par le slogan »Nous sommes Larry Flynt » ou »Nous sommes Hustler », a-t-il souligné. Est-ce qu’il méritait d’être attaqué ? Bien sûr que non. Mais personne n’a soudainement transformé cet événement en un quelconque principe politique. »

    L’adhésion occidentale aux caricatures de Charlie Hebdo est due au fait que les dessins visaient et ridiculisaient les musulmans, a-t-il affirmé.

    Le fait que les Français décrivent les musulmans comme des barbares est hypocrite au regard des meurtres de milliers de personnes durant l’occupation coloniale française de l’Algérie, et de la réaction de l’opinion publique française à la guerre d’Algérie de 1954 à 1962, selon Finkelstein.

    La première manifestation de masse à Paris contre la guerre « n’a eu lieu qu’en 1960, deux ans avant la fin de la guerre », a-t-il rappelé. « Tout le monde soutenait la guerre française annihilatrice en Algérie. »

    Il rappela que l’appartement du philosophe français Jean Paul Sartre a été bombardé à deux reprises, en 1961 et en 1962, ainsi que les bureaux de son magazine, Les Temps Modernes, après qu’il se soit déclaré absolument opposé à la guerre.

    Finkelstein, qui a été décrit comme un « Radical Américain », a déclaré que les prétentions occidentales sur le code vestimentaire musulman révèlent une contradiction remarquable lorsqu’on les compare à l’attitude de l’Occident envers les indigènes sur les terres qu’ils occupaient durant la période coloniale.

    « Lorsque les Européens sont arrivés en Amérique du Nord, ce qu’ils ont déclaré à propos des Amérindiens, c’est qu’ils étaient vraiment barbares, parce qu’ils marchaient tout nus. Les femmes européennes portaient alors trois couches de vêtements. Et maintenant, nous marchons tout nus, et nous proclamons que les musulmans sont arriérés parce qu’ils portent tant de vêtements », a-t-il affirmé.

    « Pouvez-vous imaginer quelque chose de plus barbare que cela ? Exclure les femmes qui portent le voile ? », a-t-il demandé, faisant référence à l’interdiction du voile dans les emplois de service public français promulguée en 2004.

    Les travaux de Finkelstein, accusant les Juifs d’exploiter la mémoire de l’Holocauste à des fins politiques et dénonçant Israël pour son oppression des Palestiniens, ont fait de lui une figure controversée même au sein de la communauté juive.

    Sa nomination en tant que Professeur à l’Université De Paul en 2007 a été annulée après une querelle très médiatisée avec son collègue académique Alan Dershowitz, un ardent défenseur d’Israël. Dershowitz aurait fait pression sur l’administration de De Paul, une université catholique de Chicago, afin d’empêcher sa nomination. Finkelstein, qui enseigne actuellement à l’Université de Sakarya en Turquie, affirme que cette décision fut fondée sur des « motifs politiques transparents ».

    Source : http://normanfinkelstein.com/2015/01/19/norman-finkelstein-charlie-hebdo-is-sadism-not-satire

    Traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr

    Via : http://www.cercledesvolontaires.fr/2015/01/20/norman-finkelstein-charlie-hebdo-nest-pas-satirique-il-est-sadi

    https://globalepresse.net

  • Ce pire qui nous inspire | Entre les lignes entre les mots via @biggrizzly
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/08/11/ce-pire-qui-nous-inspire
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1470987487

    Ces petits coups de pouce médiatiques destinés à vanter le savoir-faire israélien en matière de lutte contre le terrorisme arabo-musulman ne sont que la musique d’accompagnement de choix politiques au long cours opérés par les gouvernants de ce pays. Désormais, quand Manuel Valls proclame à l’occasion du dîner du CRIF (depuis longtemps réduit au statut d’officine propagandiste de l’Etat d’Israël en France) que l’antisionisme est une variété d’antisémitisme, il ne s’agit plus d’une simple et traditionnelle action de lobbying idéologique en faveur de cet Etat dont la doctrine fondamentale est que la force créé la loi3. Il s’agit bien désormais de frayer la voie à la notion d’une exemplarité pour nous, en France (et dans tous les pays menacés par le terrorisme islamiste) des doctrines et dispositifs sécuritaires et répressifs expérimentés par les autorités politiques et militaires israéliennes au détriment des Palestiniens – depuis les origines de l’Etat sioniste et en particulier depuis la première Intifada.4 Il s’agit bien désormais de donner à entendre à l’opinion publique française (et internationale) que « nous » avons un problème avec l’activisme arabo-musulman comme Israël en a un. Et qu’en conséquence, dans l’esprit comme en pratique, les méthodes israéliennes sont bien fondées, désormais, à nous inspirer.

  • Sadiq Khan, le maire musulman sioniste de Londres
    – Hafsa Kara-Mustapha - 6 juin 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/sadiq-khan-le-maire-musulman-sioniste-de-londres-645679744

    (...) Alors que les organisations sionistes influentes affirment que le soutien à Israël est une question qui concerne tous les juifs, de nombreux juifs s’opposent en réalité à cette association et ne soutiennent pas un pays dont ils contestent farouchement les politiques coloniales.

    L’ambitieux Khan n’avait en fait jamais réellement courtisé le vote « juif », qui est relativement faible, mais plutôt le lobby pro-israélien, qui est intégré aux plus hauts échelons de l’appareil politique britannique. Autrement, comment une publication Facebook anodine postée tout d’abord par l’universitaire juif Norman Finkelstein a-t-elle pu quasiment entraîner l’implosion du principal parti d’opposition de la Grande-Bretagne ?

    C’est ce que d’innombrables voix juives ont dénoncé ces dernières semaines face à l’intention des médias de présenter l’ensemble des 250 000 juifs de Grande-Bretagne comme étant pro-israéliens.

    Sadiq Khan a compris de quel côté se trouvait son intérêt et a décidé de courtiser un lobby au détriment de la grande majorité de ses électeurs. Son premier engagement officiel en tant que maire de Londres s’est fait aux côtés de l’ancien visage de l’opération israélienne Plomb durci, Mark Regev, un visage auquel de nombreux survivants de l’Holocauste ou leurs descendants déplorent d’être associés.(...)

  •  Parti Travailliste : offensive sioniste avec censure, mensonge et diffamation
    samedi 7 mai 2016 - Interview : Norman Finkelstein
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16024

    (...) Le mois dernier, la membre du Parlement Naz Shah est devenue l’une des figures les plus médiatisées, à ce jour, dans le scandale de « l’antisémitisme » qui secoue toujours la direction du parti travailliste. Shah a été suspendue du parti travailliste pour, entre autres choses, avoir reposté une image sur Facebook qui a été considérée comme antisémite. L’image montrait une carte des États-Unis avec Israël en surimpression, et suggérait de résoudre le conflit israélo-palestinien en relocalisant Israël aux États-Unis. On a dit que Shah avait pris l’image sur le site Web de Finkelstein. J’ai demandé à Finkelstein pourquoi il avait posté cette image, et ce qu’il pensait des allégations selon lesquelles le parti travailliste avait un « problème juif ».

    Avez-vous fabriqué l’image controversée que Naz Shah a reprise ?

    Je ne suis pas assez habile avec les ordinateurs pour fabriquer une image. Mais j’ai posté la carte sur mon site en 2014. Un de mes correspondants internet doit me l’avoir envoyée. Elle était, et est toujours, drôle. N’était le contexte politique actuel, personne n’aurait remarqué que Shah l’avait postée. Il faut complètement manquer d’humour. Ce genre de plaisanterie est monnaie courante aux Etats-Unis. Donc, voilà la blague en question : pourquoi Israël ne devient pas le 51ième état ? Réponse : parce qu’alors, il n’aurait que deux sénateurs. Aussi fou que soit le discours sur Israël en Amérique, nous avons encore le sens de l’humour. Ce serait inconcevable aux États-Unis, qu’un politicien soit crucifié pour avoir posté cette carte.

    Le fait que Shah ait posté cette image a été présenté comme un soutien à une ignoble politique de « déportation » tandis que John Mann l’a comparée à Eichmann.

    Franchement, je trouve cela grotesque. Je doute que tous ces gens qui sont si prompts à invoquer l’Holocauste aient la moindre idée de ce qu’étaient les déportations, ni des horreurs qu’elles signifiaient. Ma défunte mère m’a décrit sa déportation. Elle était dans le Ghetto de Varsovie. Les survivants du soulèvement du Ghetto, environ 30 000 Juifs, ont été déportés au camp de concentration de Maijdanek. Ils étaient entassés dans des wagons de chemin de fer. Ma mère était assise à côté d’une femme avec un enfant. Et la femme - je sais que cela va vous choquer - la femme a tué son bébé en l’étouffant, devant ma mère. Elle a préféré étouffer son enfant, plutôt que de l’emmener là où ils allaient. Voilà ce que cela signifiait d’être déportés. Comparer cela à quelqu’un qui a posté un dessin humoristique inoffensif pour faire une petite blague sur la façon dont Israël est sous l’emprise des Etats-Unis, ou vice versa ... c’est carrément dément. Que leur arrive-il ? N’ont-ils aucun respect pour les morts ? Tous ces apparatchiks desséchés du parti travailliste qui traînent dans la boue l’holocauste nazi dans leurs luttes mesquines de pouvoir pour avancer leur carrière, n’ont-ils pas honte ? (...)

  • Norman Finkelstein, un an après la destruction de Gaza : Collecte pour reconstruire l’hôpital Al-Awda
    http://sayed7asan.blogspot.fr/2015/07/norman-finkelstein-collecte-pour.html

    Bonjour,

    Je m’appelle Norman Finkelstein. J’écris des livres et donne des conférences principalement sur le conflit israélo-palestinien, mais également sur d’autres sujets connexes tels que l’antisémitisme et l’holocauste nazi.

    Si je suis en mesure de collecter 100 000 dollars dans les deux prochains mois, je m’engage à écrire une colonne bimensuelle pour Byline durant une année entière. L’intégralité des sommes d’argent que je collecterai seront utilisées pour acheter du matériel médical pour l’hôpital Al-Awda à Gaza, qui a été gravement endommagé lors de la féroce agression israélienne en 2014. Je souhaite y placer une plaque commémorative à la mémoire de mes parents bien-aimés :

    Zacharie et Maryla Husyt Finkelstein
    Survivants du Ghetto de Varsovie et des
    Camps de la Mort de Majdanek et d’Auschwitz

    Je suis très enthousiaste à la perspective d’écrire régulièrement pour Byline. Je n’ai jamais eu accès aux médias dominants ou même « progressistes ». Ce sera ma première occasion d’atteindre et d’influencer un large public. J’ai déjà préparé trois articles :

    • sur le « nouvel antisémitisme » (je soutiens qu’il est concocté par Israël pour étouffer toute critique de ses politiques criminelles)

    • sur la trahison des organisations de droits de l’homme (je démasque l’apologétique d’Amnesty International en faveur d’Israël dans ses récents rapports sur Gaza)

    • sur la signification de la liberté académique (je révèle, pour la première fois, les détails sordides de l’affaire du rejet de ma titularisation).

    Je souhaite aussi faire des commentaires sur l’actualité. Il est tout à fait possible que le Conseil de sécurité de l’ONU présente bientôt une résolution qui compromet irrémédiablement les droits des Palestiniens, et qu’Israël va attaquer le Liban cet été. Je veux utiliser ma colonne pour alerter et orienter les lecteurs pendant que ces développements inquiétants se déroulent.

    Notre défi est mutuel, et mutuellement exaltant : si vous m’aidez à fournir de l’équipement médical hospitalier pour Gaza, je ferai de mon mieux pour vous tenir informé.

    Alors au travail !

    Cordialement,

    Norm Finkelstein

    ***

    Lettre de Norman Finkelstein à tous ceux qui soutiennent son projet Byline pour Gaza (10 juillet 2015)

    Source : http://normanfinkelstein.com/2015/07/10/letter-from-norman-finkelstein-to-the-supporters-of-his-byline-pr

  • Norman Finkelstein sur l’élection de Netanyahu, le racialisme israélien et les « Djihadistes Juifs » (VOSTFR)
    Interview-débat entre Norman Finkelstein et Gil Hoffmann (Jerusalem Post), présenté par Peter Lavelle – CrossTalk, Russia Today, 20 mars 2015.
    http://sayed7asan.blogspot.fr/2015/03/norman-finkelstein-sur-lelection-de.html
    https://www.youtube.com/watch?v=CBX8Qxnd7_E#t=597

    Norman Finkelstein : Gil, vous êtes vraiment en train de vous ridiculiser. Vous n’êtes pas en Israël. Vous êtes sur une émission qui est diffusée dans le monde entier. Comment pouvez-vous dire les choses que vous osez prononcer sur cette émission ? Les Palestiniens ne veulent pas négocier ? Ce sont les Palestiniens qui sont un obstacle ?

    Vous savez très bien que votre Premier Ministre a dit « Non à un Etat Palestinien ». Vous savez très bien que l’électorat israélien, pour recourir au langage employé actuellement en Israël, a massivement voté pour ce Premier Ministre. Vous savez très bien que l’Autorité Palestinienne a essayé désespérément de parvenir à une résolution du conflit avec deux Etats depuis maintenant 30 ou 40 ans environ, et avant l’Autorité Palestinienne, c’était l’Organisation pour la Libération de la Palestine : déjà aussi loin qu’en 1976, 1978, les Palestiniens essayaient de négocier une telle résolution du conflit.

    Vous savez très bien que c’est Israël qui constitue un obstacle, et pas parce qu’Israël est maléfique. C’est un fait très basique : Israël a une politique d’Occupation qui ne lui coûte rien. Les Européens paient les factures en Cisjordanie, et l’Autorité Palestinienne fait le sale boulot : ils emprisonnent et torturent les Palestiniens – c’est ce qu’Israël appelle la coopération sécuritaire –, et les Etats-Unis protègent Israël sur le plan diplomatique à l’ONU et dans d’autres institutions internationales. Par conséquent, pourquoi les Israéliens devraient-ils se retirer (des territoires occupés) ? Ils ont le beurre et l’argent du beurre : ils peuvent construire leurs communautés luxueuses sur les territoires palestiniens, voler les ressources aquatiques et la majorité des terres arables palestiniennes, ils peuvent se relocaliser dans les territoires palestiniens avec des subventions du gouvernement, et ils ne perdent absolument rien. C’est une Occupation qui ne coûte rien, et c’est probablement la première Occupation gratuite dans l’histoire de l’humanité. Par conséquent, pourquoi les Israéliens devraient-ils se retirer ?

    Il n’y a qu’une manière de parvenir à une solution à deux Etats : c’est de faire en sorte qu’Israël paie le prix de son Occupation illégale, immorale et inhumaine des territoires palestiniens qui dure maintenant depuis bientôt un demi-siècle.

  • Norman Finkelstein sparks controversy among AUB community
    http://outlookaub.com/2015/02/10/norman-finkelstein-sparks-controversy-among-aub-community

    A few weeks ago, an active student, Tony Kanaan, brought to light a controversial issue concerning Finkelstein. As a huge fan of his work, Kanaan sent him an email, asking why he does not teach at AUB. Fishing for the opportunity to meet with a distinguished person, Kanaan did not quite get what he was expected.

    Finkelstein promptly replied to Kanaan, and much to everyone’s surprise, Finkelstein admitted to having applied to AUB and being rejected, twice. Kanaan brought this issue to the public by reaching out to AUBites on the Facebook group “AUB Courses/Teachers Guru,” where he received the attention of 700+ students who liked, shared or commented on the post.

    (Quelqu’un sur Seenthis a plus d’infos là-dessus ?)

  • Is Israel Unfairly Held to a Higher Standard? Norman Finkelstein on Reality Asserts Itself (1/5)
    http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=12917

    FINKELSTEIN: Mhm. Well, there are many things to say to that, and it’s hard, really, you know, it’s hard to figure exactly where to begin.

    First of all, Israel has accumulated a quite ugly record if you even compare it to its neighbors. We’re talking about now, as we sit here, Israel has conducted, in the last six years, three major operations against the people of Gaza. And by any reckoning, the Israeli policy towards Gaza is just so abominably criminal that I don’t see how any circumstance can mitigate that fact. Yes, it’s true that gays are treated awfully in Gaza and Iran. Okay, fine. And in Saudi Arabia. But how does that mitigate the fact that Israel has been launching these operations against, basically, a defenseless and impoverished population in an almost—at this point you would have to describe it as a sadistic fashion.

    I recently read a new book by a Frenchman—can’t remember his name right now [Jean-Pierre Filiu]. It’s called Gaza: A History. And it’s not a great book. It’s basically a political history of Gaza. And I myself was astonished at just how many massacres, how many bloodlettings those people have endured at the hands of the Israelis. Probably in the last ten years, let’s say in the last 14 years, there’ve been, I would guess, at least ten major, quote-unquote, operations. An operation is just a euphemism for a massacre or a slaughter. There have been ten major operations against the people in Gaza, with all these crazy names—Operation Summer Rains, Operation Fall This, Winter That. No, I’m serious. It’s not a joke. I don’t see how any kind of comparative perspective is going to mitigate the magnitude of the Israeli criminality.

    But let’s just take another example that’s currently in the news. So I was reading the torture report that came out—I’ve not completed them; only about a third of the way through. And the torture report, it focuses approximately on 119 cases. That’s what they say, the 119 cases. And it describes the repertoire of tortures. Most of the torturers are pretty much what Israel inflicts on Palestinian detainees. The loud noise, the sleep deprivation, forcing people to hang in, suspended from the ceiling, putting them in what the Israelis call the refrigerator here. They call it, like, a box, a coffin. No, the Israelis also call it the coffin.

    There were a few things in the torture report which Israel, to my knowledge, hasn’t done. So, for example, they didn’t strip people naked, which was pretty common as far as one could tell, in the 119 cases. The Israelis didn’t practice waterboarding, to the best of my knowledge. And the waterboarding was pretty shocking. In the case of, for example, Khalid Sheikh Mohammed, the report said he was waterboarded at least 183 times, which is mind-boggling.

    But in general, in general, the torturers were quite close to each other. I’m not saying the Americans learned it from the Israelis, but that’s pretty close.

    Why do I mention it? Because in this particular report we’re dealing with about 119 cases. In the case of the Israelis, these torturers, the same repertoire of torturers, Human Rights Watch estimated that between 1987 and 1993, during the period of the First Intifada, about, they estimate, 20-30,000 Palestinian detainees had been tortured or ill treated by the Israelis. So we’re talking about a completely different level of magnitude when we’re talking about Israel and the United States. So the U.S. torture report elicits or evokes such gasps of shock at what the U.S. did. Well, then, compare it with the Israeli—basically the same torturers, with some differences, but we’re talking about an order of magnitude, 119 verses 20-30,000.

  • Étienne Chouard vient de publier aujourd’hui un désaveu pour ses liens vers Soral…

    Pour que les choses soient claires | Blog du Plan C
    http://chouard.org/blog/2014/11/28/pour-que-les-choses-soient-claires

    Dans une vidéo en direct de juin 2014 (1 minute, à partir de 47:54), Soral dit les mots suivants, que je n’avais jamais entendus de lui avant, et qui me choquent tous profondément :

    [Bon, j’ai commencé à transcrire, mais j’ai honte de seulement écrire des trucs pareils… Donc, j’arrête. Je vous laisse lire le lien si ça vous chante.]

    Je ne peux évidemment pas valider une parole pareille, froidement raciste, sexiste, autoritaire. Je n’avais jamais vu Soral parler comme ça. C’est un peu comme un désaveu, parce que je l’ai entendu maintes fois jurer qu’il n’était pas antisémite.

    Alors, je cède, je reconnais que me suis trompé, en publiant un lien sans mise en garde : il y a un risque d’escalade des racismes. Ce mélange de lutte légitime et courageuse contre de redoutables projets de domination (résistance qui m’intéresse toujours et dont je ne me désolidarise pas), avec un sexisme, une homophobie, et maintenant un antisémitisme assumés (qui me hérissent vraiment), ce mélange est toxique. Stop. Et puis, je n’arrive plus à m’occuper de nos ateliers constituants : on nous interpelle sans arrêt sur notre prétendue identification à Soral, et la violence des échanges qui s’en suivent partout me désespère ; j’en ai assez, il faut faire quelque chose pour marquer une différence, une limite : je supprime le lien de mon site vers Soral. Désormais, je ferai le filtre, en évoquant moi-même les auteurs que je trouve utiles, comme Shlomo Sand, Jacob Cohen, Bernard Lazare, Israël Shahak, Gilad Atzmon, Norman Finkelstein, Gideon Levy, Mearsheimer et Walt, Éric Hazan, etc.

    • Je n’ai pas fait l’exégèse de l’auteur et du site signalés : j’ai juste cité le lien déniché, comptant comme d’habitude sur l’intelligence des gens — que je considère comme des adultes — pour distinguer ce qui y est pertinent de ce qui ne l’est pas, ce qui est bon de ce qui est mauvais. Et puis, je suis passé à autre chose, évidemment ; ma vie est une course permanente d’une idée à l’autre.

      puis plus loin :

      Alors, je cède, je reconnais que me suis trompé, en publiant un lien sans mise en garde : il y a un risque d’escalade des racismes. Ce mélange de lutte légitime et courageuse contre de redoutables projets de domination (résistance qui m’intéresse toujours et dont je ne me désolidarise pas), avec un sexisme, une homophobie, et maintenant un antisémitisme assumés (qui me hérissent vraiment), ce mélange est toxique. Stop.

      E. Chouard aurait pu s’économiser tout ce temps et toute cette énergie en étant un peu plus rigoureux. Si avant de mettre un lien vers le site de Soral, il avait utilisé un moteur de recherche, il aurait pu très vite s’apercevoir que le bonhomme laissait derrière lui un sillage malodorant.
      Ah ! Et puis merde, quand on a une conscience politique de classe, on ne va pas s’acoquiner avec ce genre de lascar ... Trop naïf ou trop idéaliste, Étienne Chouard.

    • L’antisémitisme de Soral est de notoriété publique depuis un bail. Chouard, en faisant mine de le découvrir aujourd’hui, nous prend pour des buses.
      Soit Chouard est un âne et il ne mérite aucune confiance, soit c’est un lâche menteur et il ne mérite que mépris. Donc pas sûr qu’il retrouve le calme auquel il aspire en recourant à la petite combine de l’aveu outré...

    • Haha excellent le dernier lien @frederic :

      E&R, que je considère comme un portail utile pour comprendre et résister à certains abus de pouvoir terribles

      Non mais. Non.

      Au-delà de ça, il n’a toujours pas compris la différence entre accepter la liberté d’expression (y compris en étant capable, dans telle ou telle circonstance, de parler et d’argumenter contre des racistes sans se taper), et le fait de faire de la publicité pour ces gens, en les aidant ainsi à accroître à la fois la quantité de leur public, et leur légitimité auprès de gens qui ne se seraient pas intéressés à eux.

    • http://www.arretsurimages.net/articles/2014-11-29/M6R-Chouard-et-Soral-troublent-le-mouvement-de-Melenchon-id7265

      Sauf qu’aujourd’hui, samedi 29 novembre, le blogueur a publié un nouveau texte, dans lequel il estime qu’avoir retiré le lien vers Egalité et Réconciliation... était finalement une erreur. "Il fallait exprimer — clairement, fortement — mon opposition farouche aux paroles dangereuses, et peut-être corriger le lien en lui ajoutant un commentaire explicite sur le racisme, le non racisme et l’antiracisme ; mais pas supprimer un lien, ce petit lien, avec toute une communauté (geste trop fort, symboliquement)", estime Chouard, rappelant au passage qu’il refuse d’utiliser le "mot « raciste » pour désigner une personne, comme si elle n’allait jamais changer d’avis, comme si sa nature c’était d’être raciste, comme si elle n’était plus humaine, inférieure politiquement". Il regrette, dans son texte d’hier, de s’être "rendu coupable de cet « antiracisme » qui fabrique une race des « racistes », sorte de sous-hommes à combattre en toute matière", et s’estime victime de trop nombreuses pressions.

      Les mots me manquent, sérieusement.

    • J’ai échangé avec lui en 2005, quand il mettait en ligne ses premiers forums. J’ai tâché de lui expliquer ce que c’était que de devoir gérer des « trolls », parce qu’il ne comprenait pas du tout de quoi il s’agissait, de quoi il retournait. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas comment des gens pouvaient s’en prendre verbalement à d’autres gratuitement. A la façon dont dans ce fil on le traite de girouette, ou dont on l’accuse d’insincérité.
      Il ne sait toujours pas comment gérer cette violence. Il est totalement inéquipé pour cela. Lui en vouloir pour cela... me semble inadéquat. Et continuer à l’agresser toujours plus violemment... est sans intérêt.
      Il a décidé d’affronter le sujet. Et c’est plutôt courageux de sa part. Lui qui n’a toujours pas compris comment reconnaître le troll de l’ami...

    • @biggrizzly Le pauvre amour, obligé de supporter notre « violence ». En revanche, la violence de Soral (contre les juifs, les femmes, les homos...), qui me semble un chouïa d’un autre niveau, elle n’a rien de rédhibitoire à ses yeux, visiblement. Parce que Soral est sympa avec lui ? C’est pitoyable.

      Ce n’est pas de la gentillesse, c’est, au mieux, une bêtise abyssale. Et ça le rend dangereux. Il a le sens politique d’une huître, et encore, j’insulte les huîtres, là. Pour un gars censé incarner la révolution démocratique, C’EST UN PROBLÈME.

    • http://blogs.mediapart.fr/blog/pierrick-le-feuvre/281114/la-fausse-confession-detienne-chouard-la-messe-est-dite

      J’ai écouté, vu, tout vu (il n’y pas que ce passage à être sordide) de cette interview. Et j’ai retranscrit ce qu’Etienne Chouard n’a pas pu faire, tellement cela lui faisait « honte ». Je suis toujours vivant et je ne suis pas mort de honte. Arrêtons la mauvaise mise en scène. Voici les propos de Soral. "...On a vu le petit Elkabach, c’est mon analyse un peu plus raciale-communautaire, qui est le petit sémite sépharade, se soumettre comme une femme à quelqu’un qui représente encore la virilité... aryenne, je dirais, même si elle est slave. Vous voyez, ça, c’est la juste hiérarchie traditionnelle, vous voyez... Quand Poutine ouvre sa gueule, un Elkabach la ferme. Et c’est comme ça que se conçoit un monde qui fonctionne bien. Parce qu’il y en a un qui incarne l’autorité légitime et la virilité, et l’autre qui incarne la place qu’il aurait du garder depuis toujours, la place d’intermédiaire, de courtisan et au mieux de diplomate..."

      Pendant les cinq mois où ce lien existait sur son blog, Etienne Chouard continuait de qualifier Soral de « résistant ». Il n’a pas, dans sa longue déclaration d’aujourd’hui, renié cette parole.

      Comme les Chrétiens du temps des templiers, Etienne Chouard se pense en croisade quand il nous dit : "les jeunes gens qui suivent et soutiennent Soral, et qui étaient assez radicalement antidémocrates quand ils m’ont connu, étaient en fait « anti-fausse-démocratie », mais ils ne le savaient pas encore : ils pensaient (comme tout le monde) que l’alternative politique était
      1) capitalisme-libéralisme-« démocratie » (complètement pourri, mafieux, esclavagiste, des millions de morts, à vomir) ou
      2) communisme-socialisme-« démocratie populaire » (complètement pourri, un capitalisme d’État, avec police de la pensée, des camps de travail en Sibérie, des millions de morts, à vomir) ou
      3) fascisme-« non-démocratie » (violent aussi, mais sans corruption — choix terrifiant, selon moi, évidemment)…
      Et puis, voilà qu’ils découvrent, en lisant les livres que je signale (Manin, Hansen, Rousseau, Sintomer, Castoriadis, Guillemin…) un régime alternatif, une quatrième voie"
      Sa voie, sa voix, Celle d’Etienne Chouard.

      Là encore, un aveu terrible. Relisez les lignes au dessus. Les deux premiers, le capitalisme-libéralisme ou le communisme-socialisme : "tous pourris". Le point 3, le fascisme-« non-démocratie » , "violent, mais sans corruption." Entre "tous pourris" et "sans corruption", que choisiriez-vous dans un contexte de violence qui pourrait nous tomber dessus bientôt ? Terrifiant, selon Chouard, évidemment.

      Terrifiant, oui.

      Alors, ce mea-culpa finalement trop, beaucoup trop léger, renforce mes inquiétudes au lieu de me les enlever. Surtout quand je lis la conclusion (Je cite) "Sur l’essentiel : à mon avis, tous ces reproches sont montés en épingle de mauvaise foi par les professionnels de la politique pour entretenir une CONFUSION entre les vrais démocrates et « l’extrême droite » ; confusion qui leur permet de se débarrasser des vrais démocrates à bon compte, sans avoir à argumenter." Qui entretient la confusion sinon Etienne Chouard lui même.

    • @mona : cette incapacité de sa part est consternante, je suis d’accord. S’il ne parvient pas à renoncer à ces liens, c’est parce qu’il s’est politisé sur un certain nombre de sujets fondamentaux par leur intermédiaire. Du coup, l’accuser d’entretenir le confusionnisme inverse la causalité, car c’est lui qui est totalement confus sur ces sujets, et s’il l’entretient ce confusionnisme, c’est bien malgré lui. Il est en quelque sorte aussi consternant qu’un Virenque des Guignols...
      Et là, moi, ce que je trouve consternant, au delà de la faiblesse consternante d’analyse de Chouard, c’est qu’on n’ait pas été capables, nous là, les purs et les sachants à l’endroit, de l’aider à se politiser convenablement, sur ces sujets. Quand parviendrons-nous à expliquer la marche du monde en évacuant toutes les explications racistes et complotistes rances ? Je ne crois pas qu’on y parvienne en pratiquant l’excommunication.

    • @biggrizzly Je vais me gêner, tiens. Cette culpabilisation commence à me fatiguer. Tu as lu les propos retranscrits par @koldobika ? Qu’est-ce qu’il y a à « expliquer », au juste ? S’il n’est pas capable de comprendre en lisant ça que la seule chose à faire, c’est de partir en courant, personne ne peut rien pour lui !

    • @aude_v oui, je me souviens quand je suis tombée sur du Soral par hasard, il y a pas mal de temps et ne pas savoir trop si c’était du lard ou du cochon : il y avait des pépites de vrai gauchisme, avec une critique du système qui paraissait pertinente et en même temps un liant un peu flou et collant qui me mettait mal à l’aise sans que je sache pourquoi... et puis je suis tombée sur une de ses belles saillies sur la place des femmes et j’ai définitivement su que ce mec n’était pas de gauche, mais bien une saloperie du camp d’en face qui, en plus, avançait masqué.

      Manière, ça fait un moment que je pense qu’il y a une convergence des luttes et que cette convergence est non hiérarchique : on ne va pas abattre le capitalisme d’abord et s’occuper du machisme ensuite. C’est du flanc. Tous les systèmes oppresseurs se nourrissent les uns les autres et se combattent en bloc.
      C’est d’ailleurs pour cela que je ne pense pas qu’il puisse exister un réel féminisme de droite et encore moins fasciste : c’est totalement incompatible.

      Donc, tu vois bien comment les manipulateurs d’opinion vont faire semblant d’être anti-ceci ou cela tout en gerbant allègrement sur d’autres catégories. Tu ne peux pas être socialiste (au sens historique du terme) et faire la chasse aux Roms ou te foutre de la gueule des casso’s , ce n’est juste pas possible.

    • l’écrivaine Pascale Fautrier a accusé Judith Bernard de faire rentrer la mouvance soralienne dans le mouvement initié par Jean-Luc Mélenchon. À l’origine de cette attaque : la supposée complaisance de Judith Bernard vis-à-vis d’Étienne Chouard, avec qui elle partage une passion intellectuelle et politique pour le tirage au sort.

      Ça commence à faire beaucoup de ricochets ...

    • Au moment où j’écris ces lignes, Etienne Chouard parle de se mettre en retrait, de ne plus occuper pour l’heure de position publique, de fermer blog, page, et site ; et c’est une très bonne chose. Sa position politique s’est disloquée à ce point d’achoppement des demandes de clarification. C’est donc que cette position n’était soit pas assez réfléchie, soit pas complètement avouable.

      Voilà ...

    • Chouard s’explique, s’enfonce, et renonce
      http://lahorde.samizdat.net/2014/12/08/chouard-sexplique-senfonce-et-renonce

      Quoiqu’en dise Chouard, rares sont celles ou ceux qui le considèrent comme un « fasciste », ou même un soralien, car de toute évidence, il n’est ni l’un ni l’autre : partisans d’une démocratie intégrale, il est aux antipodes de toute forme d’autoritarisme et ou de racisme, et il s’est à plusieurs reprises prononcé sur ces questions. Mais il se trouve que justement, ce n’est pas ce qu’on lui reproche…

      Les problèmes que posent Chouard, d’un point de vue antifasciste, ce sont sa tolérance à l’égard des idées racistes, sexistes, autoritaires ; son ignorance volontaire des groupes actifs, organisés qui portent ces idées ; enfin, son mépris des victimes de ces idées, d’hier et d’aujourd’hui. Cela ne fait pas de lui un « fasciste », évidemment, mais un allié objectif de toutes les structures et individus qui revendiquent de façon plus ou moins assumée une vision inégalitaire du monde présentée comme « naturelle », et la désignation d’ennemis héréditaires à éliminer pour la défendre. C’est ce qui lui est répété depuis le début, et qu’il refuse d’entendre.

  • ▶ CrossTalk (fr) - Reconnaitre l’état palestinien - avec Norman Finkelstein - YouTube sous-titré en français par Stazzou.
    https://www.youtube.com/watch?v=Y951j62Y8-w

    Ajoutée le 20 oct. 2014

    #Episode du 20 Octobre 2014

    La Suède a reconnu récemment que la Palestine était un état, les britanniques ont voté en faveur de cette reconnaissance également (vote consultatif), mais est-ce-que ça va changer quelque chose ? Est-ce-que l’occupation illégale qui dure depuis 67 ans va prendre fin ? Est-ce-que le projet Israel sera un jour démantelé comme il se doit ? Est-il possible de ré-éduquer un sioniste ou vaudrait-il mieux tous les piquer (dommage, ils n’abordent pas cette dernière question) ?

    Invités : Norman Finkelstein et Amir Oren.

    Norman Finkelstein :“ Ce n’est pas l’extrêmisme mais les offensives de paix palestiniennes que Israël déteste le plus

  • 24 Arrested in Protest Against Israel’s Gaza Campaign, Organized by Norman Finkelstein – Tablet Magazine
    http://www.tabletmag.com/scroll/180812/24-arrested-in-protest-against-israels-gaza-campaign

    At noon on Tuesday, 24 people were arrested in Midtown during a protest against the ongoing Israeli offensive in Gaza. Over 100 people had gathered for the event, organized by professor and author Norman Finkelstein, who had posted a message to his website stating that if 100 people committed to an act civil disobedience, it would take place at the Israeli mission at the UN in New York City on Tuesday.

  • « Miss Holocaust Survivor Beauty Pageant » : je crois que même Norman Finkelstein n’a jamais imaginé qu’on puisse atteindre de tels sommets de… hum… bon goût… ?

    Backstage at the Holocaust survivor beauty pageant : Israel hosts beauty contest for 16 women who survived the Nazi genocide
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2400967/Backstage-Holocaust-survivor-beauty-pageant-Israel-hosts-beauty-contest

    Commemorating the atrocities committed by the Nazis is usually a sombre duty, not a cause for joy.

    But at the Miss Holocaust Survivor Beauty Pageant, the emphasis is firmly on celebrating the remarkable women who survived the genocide of the Jews.

    The 16 contestants at the event in Israel, all aged over 70, showed off their mature beauty as they competed to take the crown as the nation’s most striking senior citizen.

    Déjà l’année dernière :

    Israel stages Holocaust survivor beauty pageant
    http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-18638941

    The beauty pageant was organised by Shimon Sabag organisation, who said the 14 finalists had been chosen from hundreds of applicants based on their personal stories of survival and their later contributions to local communities across Israel.

  • Norman Finkelstein bids farewell to Israel bashing

    Haaretz

    http://www.haaretz.com/blogs/focus-u-s-a/norman-finkelstein-bids-farewell-to-israel-bashing-1.422684

    In June, Norman Finkelstein will mark 30 years of criticizing Israel. He remembers the exact day - the beginning of the Lebanon war, which ended his indifference to the Middle East’s troubles. He’ll have a new book coming out - “Knowing Too Much: Why the American Jewish Romance with Israel Is Coming to an End” - that focuses on Jewish public figures who represent, in his view, the narrative of beautiful Israel that’s coming to an end. He is sure to make a lot of people mad again.

    Jobless since losing his tenure in 2007 at DePaul University’s political science department in an ugly public fight with Alan Dershowitz, Finkelstein remains in demand as a speaker at universities.

    Yet if you happened to walk into one of his lectures, you might be surprised to hear him say he is “not going to be an Israel-basher anymore.” It’s not that he’s changed his mind on the conflict, he just says blaming Israel has become too easy.

  • Norman Finkelstein avait expliqué, il y a déjà quelques jours, pourquoi il n’y aurait pas d’invasion israélienne de Gaza :
    http://normanfinkelstein.com/2012/norman-finkelstein-i-still-say-no-invasion

    There are many reasons Israel can’t invade. The most obvious is, this time there are lots of foreign journalists in Gaza. The IDF is the most cowardly army on earth. They don’t attack without first destroying everything in front and to the sides of them, which of course means massive civilian casualties. This time they can’t do this because the operation was largely spontaneous, unlike OCL, so they weren’t able to seal the borders. There’s even a NY Times reporter in Gaza, and she’s plainly not happy with what she’s seeing. The Times even made an error yesterday and referred in the headline to the Israeli attack on “civilian buildings.” A few hours later they referred to “government buildings.” But today the led with the deaths of 11 people, five women, four children. Of course, Israel can’t be thrilled with this, and they know that in the event of a ground invasion, it’ll be scores of civilians killed, not just because they like to kill civilians (which they do) but also because that’s the only way the know to fight: destroy everything in your path for miles around. They can’t do that now, but also Netanyahu can’t risk significant IDF casualties. Disaster with an election looming. So, I still say, no invasion.

  • Finkelstein, le BDS et la destruction d’Israël

    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11860

    Dans une récente interview, et extrêmement controversée, Norman Finkelstein, longtemps fléau d’Israël, a retourné son arme contre les Palestiniens et ceux qui les soutiennent. Il a accusé le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) d’être un « culte » , et prétendu que ses réussites, étaient pour la plupart, exagérées.

    Mais ce que voulait faire valoir Finkelstein surtout, c’est la conclusion à laquelle il dit être arrivé que si elles aboutissaient, les exigences de l’appel au BDS de la société civile palestinienne de 2005 équivaudraient à la « destruction d’Israël » .

    Finkelstein s’en prend aux trois « niveaux » de l’appel BDS : qu’Israël mette fin à son occupation des terres arabes conquises en 1967 ; qu’il mette fin à toutes formes de discriminations et garantisse l’égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël ; et qu’il respecte et soutienne les droits des réfugiés palestiniens, notamment leur droit au retour.

    « Ils ne veulent pas d’Israël » , a déclaré Finkelstein, « Ils se croient très intelligents. Ils appellent cela leurs trois niveaux... Nous voulons la fin de l’occupation, nous voulons le droit au retour, et nous voulons l’égalité des droits pour les Arabes en Israël. Et ils se croient très intelligents, parce que pour eux, la finalité de la réalisation de ces trois niveaux, c’est quoi ? Quelle est la finalité ? Vous le savez, et moi je sais quelle est la finalité : qu’il n’y ait pas d’Israël. »

    Finkelstein a exigé que les Palestiniens abandonnent ce programme, « parce que si nous mettons fin à l’occupation et si nous ramenons six millions de Palestiniens et que nous ayons des droits égaux pour les Arabes et pour les juifs, il n’y a pas d’Israël » . Et il insiste en disant qu’une « solution à deux États » était la seule issue soutenue par le droit international.

    Ce que moi je revendique, ce n’est pas la destruction d’Israël, c’est la prise de conscience que l’on ne traite pas des êtres humains comme le furent les juifs sous le régime nazi. Que chacun examine sa conscience.

    Si les israéliens et les palestiniens doivent se considérer comme ennemis, alors, en toute causalité, chacun récoltera ce qu’il a semé. Le droit des uns ne doit pas empiéter sur le droit des autres. Quand un conflit dure depuis plus de 60 ans, la mauvaise volonté est une évidence.

    #Finkelstein, #Israël, #Palestine