person:roni

  • Fortes turbulences entre les juifs orthodoxes et la compagnie israélienne El Al
    Par Guilhem Delteil Publié le 27-11-2018
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20181127-fortes-turbulences-entre-juifs-orthodoxes-compagnie-israelienne-el-al

    Les relations entre les juifs ultra-orthodoxes, qui respectent scrupuleusement les règles religieuses, et la compagnie aérienne israélienne El Al s’étaient tendues ces dix derniers jours. Ces tensions sont nées d’un vol entre New-York et Tel Aviv le jeudi 15 novembre et ont débouché sur un avion détourné, des menaces de plainte, et de boycott.

    Le jeudi 15 novembre, la météo était très mauvaise sur la côte Est des Etats-Unis, plusieurs centaines de vols ont dû être retardés ou annulés. Ce fut le cas de deux vols de la compagnie aérienne israélienne El Al à bord desquels se trouvaient des passagers ultra-orthodoxes. Le problème, pour eux, c’est que ce retard de plusieurs heures, conjugué au décalage horaire, allait les faire atterrir après le début du shabbat, le repos hebdomadaire dans la religion juive ; qui commence le vendredi au coucher du soleil. (...)

    • koide9enisrael
      « Après six heures de vol, j’ai soudainement entendu des cris et j’ai vu une hôtesse de l’air pleurer après avoir été frappée et poussée.

      http://koide9enisrael.blogspot.com/2018/11/des-juifs-frappent-une-hotesse-de-lair.html

      Les équipages de deux avions de ligne d’El Al, qui ont décollé jeudi dernier à New York à destination d’Israël, ont dû faire face à la colère de certains passagers juifs ultra-orthodoxes leur demandant de dérouter les avions, par peur de ne pas arriver avant le coucher du soleil.

      L’un des avions a finalement été dérouté vers Athènes pour passer le chabbat, avant de poursuivre sa route vers Israël. 
      Le second, au lieu de détourner son itinéraire vers Rome, pour les mêmes raisons religieuses, a poursuivi son vol comme prévu initialement pour l’aéroport Ben Gurion, car l’un des passagers présentait des problèmes de santé. En fait, les deux vols avaient été retardés de plusieurs heures en raison de la tempête survenue dans la région du Midwest et de la Côte-Est, et qui a entraîné, entre autres, l’annulation de centaines de vols.

      Une des passagères, Roni Meital, a publié dans la foulée sur Facebook une courte vidéo montrant des passagers déchaînés.
      « Après 24 heures passées en vol, je suis brisée, principalement à cause du manque de respect de la part de passagers croyants, qui sont allés trop loin », a-t-elle déploré. 
      « Après six heures de vol, j’ai soudainement entendu des cris et j’ai vu une hôtesse de l’air pleurer après avoir été frappée et poussée. Certains ont menacé d’ouvrir la porte du cockpit si on ne déroutait pas ».

      Conformément aux commandements du judaïsme, les Juifs pratiquants s’abstiennent de voyager le jour du chabbat, y compris par avion. 

      Des exceptions sont toutefois faites en cas de menace évidente pour la santé.

    • USA/Israël – Un avion d’El Al a décollé la semaine dernière avec 75 minutes de retard parce que quatre juifs orthodoxes refusaient de s’asseoir à côté de femmes et de parler au personnel féminin de l’avion. 26 juin 2018

      https://www.medias-presse.info/un-avion-israelien-decolle-avec-75-minutes-de-retard-des-juifs-ultra-orthodoxes-refusaient-detre-assis-pres-de-femmes/93749

      Khen Rotem, un passager, témoigne de la scène qui s’est déroulée lorsque les passagers sont montés dans l’avion à l’aéroport international John F. Kennedy. Quatre hommes juifs ultra-orthodoxes sont montés à bord et ont refusé de s’asseoir à proximité de femmes.
      L’un d’eux était monté dans l’avion en fermant ses yeux et en les conservant fermés pour toute la durée du vol pour éviter de voir toute femme présente à bord.

      « L’équipage essaie de résoudre le problème. Cela ne fonctionne pas. Les femmes membres d’équipage laissent la place aux hommes… Les ultra-orthodoxes ne sont pas prêts à parler, ou même à regarder les femmes membres d’équipage », a raconté Khen Rotem sur Facebook vendredi dernier.

      « Tous les membres de l’équipage, à part le capitaine, doivent maintenant régler ce problème au lieu de se préparer aux décollage et de servir les passagers. Les ultra-orthodoxes ne cèdent pas. L’un des membres de l’équipage menace : ‘Si vous ne vous asseyez pas, vous pouvez descendre de l’avion tout de suite’ »

      L’équipage finit par céder après une discussion prolongée « en commençant le long processus diplomatique de déplacer les passagers féminins de leurs places ».
      « (…) après beaucoup de cris et de manœuvres », une vieille dame américaine et une jeune femme israélienne acceptent de changer de sièges, pour ne plus être à proximité des quatre juifs orthodoxes.

      « N’importe quel voyageur peut-il exiger – et obtenir – de déplacer des passagers de leurs places pour son bien-être personnel et le respect de ses croyances. Ou est-ce un privilège réservé uniquement à une certaine partie des voyageurs ? », demande Khen Rotem.

      La compagnie aérienne El Al est connue pour demander régulièrement à des passagers de changer de sièges à la demande de juifs ultra-orthodoxes qui refusent de s’asseoir à côté de femmes.

      L’année dernière, le Tribunal de Jérusalem s’est prononcé sur de telles situations, considérant qu’El Al ne peut pas forcer des femmes à changer de sièges à la demande d’hommes ultra-orthodoxes.

      Ci-dessous, la photo d’un juif ultra-orthodoxe littéralement “emballé” pour n’avoir aucun contact “impur” durant le voyage !

      #ségrégation #ultra-orthodoxe #violence envers les #femmes #religion

    • El Al n’aura plus le droit de chasser les femmes de leur siège 22 juin 2017
      https://www.letemps.ch/monde/el-al-naura-plus-droit-chasser-femmes-siege

      La justice a donné raison à une avocate sommée de quitter sa place parce qu’un juif ultra-orthodoxe refusait de s’asseoir à côté d’elle

      Avec sa chevelure blanche, sa carrure frêle et sa voix cassée, Renée Rabinowicz (83 ans) ressemble à une grand-mère américaine sans histoires. Sauf que cette ancienne avocate installée aux Etats-Unis dans sa jeunesse pour échapper aux persécutions nazies ne s’en laisse pas conter. Et qu’elle n’hésite pas à exiger le respect de ses droits devant les tribunaux. En décembre 2015, elle n’a pas accepté que le steward du vol El Al New York-Tel Aviv la pousse à céder son siège parce qu’un passager ultra-orthodoxe refusait de s’asseoir à ses côtés au nom d’obscures croyances religieuses imposant une stricte séparation entre les sexes.

      Certes, la pratique est ancienne à bord des avions israéliens où les passagers voyageant seuls sont souvent contraints de déménager au profit d’ultra-orthodoxes dérangés par la présence d’une personne « impure » à leurs côtés. Ces déménagements sont tellement courants que les équipages ont appris à les mener avec doigté et fort discrètement.

      Une formation anti-discrimination
      Soutenue par la « Israël religious action center » (IRAC), une association dénonçant les droits exorbitants souvent accordés à la minorité ultra-orthodoxe, l’ex-avocate a donc décidé de poursuivre El Al pour « discrimination » devant le tribunal de district de Jérusalem. 

      Au terme de deux ans de procédure, la juge Dana Cohen-Lekah a rendu son verdict mercredi. Elle a donné raison à la plaignante, estimant qu’« il n’existe absolument aucune circonstance dans laquelle un membre d’équipage peut demander à un passager de changer de siège parce qu’un autre ne veut pas s’asseoir à côté de lui en raison de son genre ». Un camouflet pour El Al, qui se voit contrainte de soumettre son personnel de cabine à une formation anti-discrimination.

      Affaire classée ? Pas encore car la clientèle ultra-orthodoxe constitue une partie non négligeable de la clientèle de la compagnie et l’on imagine mal qu’elle accepte le jugement de Dana Cohen-Lekah.

      Campagne menée par des rabbins ultra-orthodoxes
      Par l’intermédiaire de leurs leaders spirituels, les différents courants de la communauté ultra-orthodoxe imposent d’ailleurs à El Al et à sa filiale charter Sundor une panoplie de mesures destinées à les rendre « 100% casher ». Parmi celles-ci, la discrimination entre les sexes à la demande de certains passagers, ainsi que l’immobilisation des avions durant le shabbat et les jours de fêtes religieuses juives.

      En Israël, les mêmes rabbins ultra-orthodoxes mènent campagne pour obtenir la fermeture des quelques supermarchés de Jérusalem et de Tel Aviv fonctionnant durant le repos sacré de la fin de semaine. A leurs yeux, travailler durant le shabbat équivaut à « profaner le nom divin ». C’est d’ailleurs pour la même raison qu’ils s’opposent aux initiatives citoyennes et parlementaires demandant qu’un service minimum de transport public (trains, autobus, tramway) soit assuré durant le shabbat et les jours fériés pour satisfaire les couches défavorisées incapables de s’offrir une voiture ou des déplacements en taxi.

      #discrimination

  • TIM MAUGHAN « FUTUR INCERTAIN »
    https://laspirale.org/texte-585-tim-maughan-%C2%A0futur-incertain.html
    https://laspirale.org/texte-585-tim-maughan- futur-incertain.html

    Originaire de Bristol, la ville de Massive Attack, Roni Size, Portishead et The Pop Group, #Tim_Maughan s’est fait repérer en 2011 suite à l’auto-édition de Paintwork, son premier recueil de nouvelles qui projetait les cultures de rue dans un futur proche, hanté par les technologies de l’information et la robotique.

    Un succès d’estime qui lui valut d’écrire pour Vice et surtout pour la BBC, occasion d’un voyage impressionnant aux confins de l’Asie avec les architectes nomades de l’Unknown Field Division.

    Maughan se prépare à contaminer les linéaires des libraires anglo-saxonnes au mois de mars 2019, avec Infinite Details. Un premier roman qui s’annonce déjà passionnant, entre contre-culture et dystopie post-numérique, dont l’atmosphère évoque le double héritage de William Gibson et de J.G. Ballard.

    C’est avec un grand intérêt que j’ai lu les articles que vous écriviez pour le site de la BBC, notamment ceux qui relataient votre voyage de trois semaines aux côtés de l’Unknown Field Division. Autant de visions inquiétantes. Est-ce que cette aventure a changé votre manière de voir le monde et d’envisager la vie ?

    Oui, ça fait partie de ces expériences qui changent une vie. Sans exagération, ni hyperbole. Depuis mon adolescence, j’avais une vision particulière du monde et, si ce voyage ne l’a pas radicalement changée, il l’a ouverte d’un tas de manières différentes et dirigée sur des voies nouvelles. J’ai maintenant la tête pleine de visions incroyables et d’obsessions. Celles-ci se focalisent à présent sur la complexité et l’automation, sur la manière dont nous faisons tous partie d’un vaste système qu’il nous est impossible de comprendre et encore moins de contrôler. Les chaînes d’approvisionnement et de transport, les marchés financiers, les économies mondiales, internet, les réseaux sociaux, la publicité… la liste est longue. Tous ces réseaux sont vastes, complexes et principalement semi-autonomes. Ils prennent des décisions qui affectent directement nos vies, d’une manière qui nous dépasse, sans jamais nous consulter.

    La conséquence indirecte de cette incapacité à comprendre le monde dans lequel est un vide démocratique. Ne comprenant et ne contrôlant pas plus que nous cette situation, les politiciens s’inventent des narrations et remplissent ce vide de débats sans intérêt, tout au plus du divertissement, ou s’acharnent à stigmatiser des communautés marginales. Je suis convaincu que tout ceci a contribué pour beaucoup à l’élection de Trump, au vote du Brexit, à la montée de l’extrême-droite en Europe, etc.

    #laspirale

  • Still too ‘tough on Arabs’ - Haaretz Editorial - Israel News | Haaretz.com
    Police violence against the Arab community in Israel appears part of a racist policy led by Benjamin Netanyahu’s government

    Haaretz Editorial May 21, 2018

    https://www.haaretz.com/opinion/editorial/still-too-tough-on-arabs-1.6098764

    Over the weekend there was a demonstration in Haifa protesting the killings along the Gaza border fence. The violent suppression of this protest and the detention of 21 demonstrators, including Jafar Farah, the director of the Mossawa Center that advocates for Israeli Arabs’ rights, are a further sign of the growing restrictions on the democratic space available to this community.
    The harsh events in Gaza should have brought multitudes out onto the streets, particularly in light of the complexities plaguing relations between Arab citizens and the state. In practice, the protest in Arab society was minor and measured: a partial strike lasting only a day and local protest gatherings. Despite this, the police failed to contain the demonstrations.
    True, the protest in Haifa on Friday evening had no permit, but these are precisely the times when the police must use their discretion and show restraint. They should have used the presence of Farah, a veteran activist who once headed the Arab student union and who for years has been a partner to civic initiatives for Arab civil rights and against racism. A wise police force would have seen his presence as a channel for dialogue and an opportunity for calming tensions. Instead, the police used him to quell the protest.
    In footage taken at the demonstration one sees that the police did not suffice with arresting him but marched him handcuffed through Haifa’s streets as a warning to others. Even though Farah was seen walking, he was hospitalized the next day; relatives said one of his knees had been broken in detention.
    The Arab community is calling for an investigation into the police’s conduct in the demonstration, and the police are expected to carry out an internal probe into the Farah case. But this doesn’t suffice; the violence by the police against Arab protesters appears not random but intentional, part of an inflammatory and racist policy against the Arab community in Israel that Benjamin Netanyahu’s government is leading.
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    Public Security Minister Gilad Erdan and Police Commissioner Roni Alsheich talk a lot about the importance of making police services more accessible to the Arab community, using every public platform to announce the opening of new police stations and the recruitment of Arab police officers. But the conduct in Haifa shows yet again that the police showed unwarranted “resolve” while ignoring the ramifications on the Arab community’s faith in law enforcement.
    The Public Security Ministry and police brass must understand that the delegitimization of elected Arab officials and prominent Arab activists, as well as the suppression of any political protest by brutal arrests, won’t contribute to a sense of trust. On the contrary, police violence against Arab citizens widens the circle of mutual suspicion and deepens this community’s alienation.

    • By +972 Blog |Published May 21, 2018
      ’Police broke my knee, threatened my doctors,’ Arab civil society leader tells court
      By Oren Ziv, Yael Marom, and Meron Rapaport
      https://972mag.com/police-broke-my-knee-threatened-my-doctors-arab-civil-society-leader-tells-court/135621

      Seven require medical treatment for injuries sustained during their arrests or while in custody, including Jafar Farah, who says an officer broke his knee inside the police station. Police file criminal complaint against Arab MK Ayman Odeh for calling the officers who refused to let him visit a hospitalized protester ‘losers’.
      (...)
      “But we shouldn’t be surprised by police violence and this isn’t that big a story,” Atrash continued. “What are a few punches compared to the murder of children in Gaza? What’s important is that all of us in Haifa, Gaza, Ramallah or Beirut — we are one. We don’t want nicer police officers, we want the apartheid regime to end.”
      (...)
      ”The demonstration on Friday was the third to take place in Haifa last week, and police had already employed aggressive tactics to try to shut them down. In addition to several arrests at the protests themselves, police arrested and detained a number of Palestinian and Jewish activists in Haifa to deter them from participating in and organizing protests.

      #Jafar_Farah

  • Israël hanté par la Nakba
    Thomas Vescovi, Monde diplomatique, mai 2018
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/05/VESCOVI/58636

    « La marche du grand retour » : c’est ainsi que les organisations politiques palestiniennes nomment les actions menées chaque année depuis 2009 entre le 30 mars et le 15 mai. Pour l’État d’Israël, le 14 mai marque le souvenir de ce jour de 1948 où David Ben Gourion déclara l’indépendance. La société palestinienne, elle, commémore le lendemain la Nakba (« catastrophe », en arabe) : l’expulsion des 805 000 Palestiniens dont les descendants attendent encore l’application de la résolution 194, votée le 11 décembre 1948 par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ce texte fonde leur « droit au retour » : c’est-à-dire de pouvoir rentrer dans leurs foyers ou de recevoir une compensation. Enfin, c’est à cette date que l’administration de M. Donald Trump entend inaugurer la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem.

    Au terme de la première guerre israélo-arabe, des centaines de milliers de Palestiniens se retrouvent éparpillés aux quatre coins de la région. Des historiens enregistrent les événements, conscients que la version du vainqueur risque de s’imposer. Les écrits de Walid Khalidi ou Sami Hadawi sont sans ambiguïté : qu’il ait préféré fuir de lui-même pour se protéger ou qu’il y ait été forcé, le peuple palestinien a été chassé de sa terre (1). Mais, pour que cette version des événements de 1948 se diffuse au-delà du monde arabe, il a fallu attendre 1987 et la publication des premiers ouvrages des « nouveaux historiens » israéliens, parmi lesquels Benny Morris, Tom Segev, Ilan Pappé et Avi Shlaïm (2). En s’appuyant sur les archives de leur État, ces chercheurs ébranlèrent un à un les piliers de l’historiographie officielle.

    La temporalité de ces publications n’est pas anodine. Le premier ouvrage paraît lorsque se déclenche la première Intifada, près d’une décennie après l’arrivée au pouvoir de la droite et le début du mouvement refuznik, qui voit des objecteurs de conscience refuser de servir dans les territoires occupés tandis que des militaires israéliens s’interrogent à propos des pratiques de leur armée. Les pacifistes entrent dans une phase d’ouverture et d’interrogation sur leur société, leur État et leur rapport à l’autre. L’accession d’Itzhak Rabin au poste de premier ministre en 1992 et le début des négociations avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui conduisent à la signature des accords d’Oslo en septembre 1993, s’inscrivent dans ce cadre. C’est l’époque où la guerre froide se termine et où le soutien de nombreux pays arabes à la coalition anti-irakienne durant la guerre du Golfe de 1991 sonne le glas d’un panarabisme longtemps opposé à toute négociation avec Israël.

    Au cours de la première moitié des années 1990, les travaux des « nouveaux historiens » suscitent un réel intérêt au sein d’une partie de la société israélienne. Conférences, séminaires, débats dans les médias : sans être acceptées par tous, les thèses avancées dans ces ouvrages sont du moins discutées. Des projets d’écriture d’une histoire israélo-palestinienne surgissent, de même que des commissions visant à revoir les programmes d’histoire dans les écoles. Cependant, les discussions restent cantonnées aux milieux intellectuels. L’assassinat de Rabin par un extrémiste juif en 1995, puis l’arrivée au pouvoir de M. Benyamin Netanyahou en 1996 et le début des attentats-suicides sur le sol israélien mettent à mal ce processus d’ouverture, mais ne l’interrompent pas.

    Le déclenchement de la seconde Intifada, fin septembre 2000, referme néanmoins les derniers espaces d’échange et de dialogue entre Israéliens et Palestiniens au sujet de leurs récits historiques. Principaux promoteurs de ces relations, les mouvements pacifistes s’effondrent à la suite de l’échec, en juillet 2000, du sommet de Camp David ; un échec dont le premier ministre travailliste Ehoud Barak, par un tour de passe-passe masquant sa propre intransigeance (il reconnaîtra plus tard n’avoir rien proposé au dirigeant palestinien), impute la responsabilité au seul Yasser Arafat. Sans représenter l’avant-garde du mouvement, les militants de la gauche sioniste parvenaient à rassembler de larges secteurs de la société israélienne. Avec les déclarations de M. Barak et le déclenchement d’un second soulèvement palestinien bien plus meurtrier et militarisé que le premier, la majeure partie d’entre eux cessent toute activité pacifiste ; leurs organisations s’essoufflent.

    Pour la société juive, il n’y aurait alors « plus de partenaire » avec qui faire la paix. Les Israéliens perçoivent la seconde Intifada comme une attaque sans sommation des Palestiniens, qui plus est marquée par la mobilisation du Hamas, nouvelle force politique à tendance islamiste, ce qui fait écho à une actualité mondiale anxiogène. En 2001, Ariel Sharon, chef de file de la droite, remporte les élections en proposant une autre issue : puisque la cohabitation est impossible, la séparation amènera la paix. Conformément à cette logique unilatérale, un mur est construit en Cisjordanie entre Palestiniens et colons israéliens et l’armée se retire de la bande de Gaza.

    La mémoire de la Nakba est à nouveau profondément enfouie au profit de la vieille propagande : les Palestiniens auraient quitté leur terre pour ne pas vivre avec des Juifs ; Israël a droit à cette terre que Dieu aurait donnée à Abraham. Dès sa prise de fonctions, Sharon fait retirer des écoles le manuel d’histoire d’Eyal Naveh, qui introduisait une vision hétérodoxe de 1948. À l’université, les travaux des « nouveaux historiens » sont combattus avec virulence. Aujourd’hui, cette bataille est au cœur des actions d’Im Tirtzu, une organisation estudiantine proche du dirigeant d’extrême droite et actuel ministre de l’éducation Naftali Bennett, dont les militants ont mené ces dernières années une campagne baptisée « La Nakba est un mensonge » (3). Les Israéliens refusent de se considérer comme partie prenante de l’histoire palestinienne, et les institutions leur martèlent qu’ils sont les héritiers d’idées émancipatrices et progressistes.

    La création d’Israël a lieu au lendemain de la guerre la plus meurtrière de l’histoire, à l’issue de laquelle les idéaux de liberté ont triomphé du fascisme. Les Juifs incarnent les principales victimes de la terreur nazie, et la fondation d’un État-refuge au Proche-Orient doit venir réparer cette tragédie pourtant européenne. Dès lors, la défense d’Israël devient un enjeu à la fois politique et civilisationnel. La mémoire de la Nakba risque de ternir la totale innocence qu’affiche l’appareil d’État israélien. Accepter qu’à la création du pays ses combattants n’aient pas été des victimes, mais des bourreaux, ruinerait la « pureté des armes » dont se targue l’armée dite « de défense » d’Israël.

    La logique de séparation a entraîné dans la société juive israélienne un profond désintérêt pour la question palestinienne. Lors des élections législatives de mars 2015, seuls 9 % considéraient l’obtention d’un accord de paix avec les Palestiniens comme une priorité pour le prochain gouvernement (4). Ce sujet devenant invisible à leurs yeux, une forte proportion d’Israéliens se rallient aux idées les plus nationalistes. En 2001, lorsque la violence de la seconde Intifada était à son paroxysme, 35 % d’entre eux se disaient favorables à un « transfert » de la population arabe hors d’Israël vers la Cisjordanie ou la Jordanie (5). En 2015, 58 % soutiennent cette proposition, et 59 % la mise en place d’un régime d’apartheid privilégiant les Juifs en cas d’annexion de la Cisjordanie.

    Sur les ruines du grand mouvement pour la paix ont toutefois émergé de petites organisations agissant sur des questions plus ciblées. Ainsi Zochrot, fondée en 2001, se donne pour objectif d’enseigner la Nakba à la société israélienne. Elle a pris l’initiative de la première conférence sur le droit au retour des réfugiés palestiniens en Israël et organise depuis 2013 un festival annuel de films intitulé « De la Nakba au retour ». Elle propose également des visites de sites palestiniens « abandonnés » en 1948. La résidence d’un cheikh devenue cafétéria de l’université de Tel-Aviv, des maisons palestiniennes transformées en centre psychiatrique à Kfar Shaul : autant d’éléments du paysage israélien qui rappellent l’arabité de la terre. Pour les fondateurs du centre de recherche alternatif De-Colonizer (décoloniser), Éléonore Merza et Eitan Bronstein, la Nakba reste un tabou en Israël. En pratique, « la discussion se limite généralement à la question de savoir s’il est souhaitable ou même permis d’en discuter ». Cependant, ils notent que la situation a évolué, puisque le mot bénéficie d’un écho suffisant pour inquiéter les responsables politiques.

    Le 23 mars 2011, la Knesset, le Parlement israélien, adopte un amendement au budget prévoyant qu’aucune organisation commémorant le jour de la fête nationale comme un deuil ne reçoive plus de subventions. Naturellement, ces associations n’en bénéficiaient pas auparavant, mais il s’agit de les stigmatiser et de diffuser le sentiment que prendre part à ce type de manifestations vous place en dehors de la société. Par ailleurs, l’amendement dénie à la population arabe d’Israël, soit un habitant sur cinq, le droit d’honorer son histoire. D’ailleurs, depuis 2009, les écoles arabes n’ont officiellement plus le droit d’utiliser le terme « Nakba » dans leurs programmes.

    Pour la sociologue Ronit Lentin, il existe en Israël trois manières de considérer la Nakba (6). Une minorité ressasse la vision fantasmée de la Palestine comme « terre sans peuple pour un peuple sans terre ». D’autres reconnaissent partiellement la tragédie vécue par les Palestiniens, mais refusent d’admettre une quelconque responsabilité juive, voire répètent les arguments éculés sur les liens entre les Arabes et les nazis (7). Enfin, certains reconnaissent explicitement l’expulsion, mais refusent l’idée de présenter des excuses, ou regrettent même que le transfert n’ait pas été total — comme le « nouvel historien » repenti Benny Morris, qui a fini par affirmer : « Un État juif n’aurait pas pu être créé sans déraciner les Palestiniens (8). »

    Le Likoud, quant à lui, s’en tient à la version officielle niant toute expulsion, et par conséquent tout droit des Palestiniens sur la terre. La gauche sioniste reconnaît des massacres et des expulsions, mais en attribue la responsabilité aux milices nationalistes du Parti révisionniste, l’Irgoun et le Lehi.

    Pour certains militants anti-occupation, la découverte de la réalité de 1948 a marqué le début d’une remise en question plus générale de l’État d’Israël. D’où la réticence de beaucoup de leurs concitoyens à s’interroger sur cette période. Accepter de voir s’effondrer le récit inculqué depuis l’école les condamnerait à une marginalisation, voire à une stigmatisation ; on les accuserait d’accepter le discours de l’adversaire. Ainsi, certains parviennent à enfouir ces vérités au plus profond d’eux-mêmes afin de poursuivre normalement leur vie.

    Conformément à la théorie freudienne (9), Israël agit avec la Nakba comme un esprit traumatisé qui tente de refouler ce qui le hante. Une sorte d’« inquiétante étrangeté », à la source d’un sentiment de honte ressenti à l’égard d’actes passés, provoque un malaise qui pousse à vouloir les faire disparaître. Ce passé dérangeant revient, selon Freud, lorsque s’effacent les limites entre l’imagination et la réalité. La mémoire de la Nakba remonte à la surface par l’intermédiaire de divers acteurs qui détruisent les créations imaginaires pour montrer la réalité, et de Palestiniens qui saisissent toutes les occasions de resurgir dans l’espace public.

    La marche du 30 mars et celles qui ont suivi, avec leur lourd bilan humain, sont un cauchemar pour l’État d’Israël ; un rappel du fait que cinq millions de Palestiniens, les réfugiés et leurs descendants qui vivent à Gaza, en Cisjordanie ou dans d’autres pays de la région continuent de s’accrocher à leur droit au retour, ou à une indemnité à titre de compensation pour avoir été chassés de leur terre et de leurs demeures. Ils incarnent une injustice dont les Israéliens restent comptables.

    Thomas Vescovi Chercheur indépendant en histoire contemporaine, auteur de La Mémoire de la Nakba en Israël, L’Harmattan, coll. « Comprendre le Moyen-Orient », Paris, 2015.

    (1) Walid Khalidi, Nakba, 1947-1948, Sindbad - Actes sud - Institut des études palestiniennes, Arles, 2012.
    (2) Lire Dominique Vidal, « L’expulsion des Palestiniens revisitée par des historiens israéliens », Le Monde diplomatique, décembre 1997.
    (3) Lire Charles Enderlin, « Israël à l’heure de l’Inquisition », Le Monde diplomatique, mars 2016.
    (4) The Times of Israel, Jérusalem, 25 janvier 2015.
    (5) Gideon Levy, « Survey : Most Israeli Jews wouldn’t give Palestinians vote if West Bank was annexed », Haaretz, Tel-Aviv, 23 octobre 2012.
    (6) Ronit Lentin, Co-memory and Melancholia. Israelis memorialising the Palestinian Nakba, Manchester University Press, 2010.
    (7) Lire Gilbert Achcar, « Inusable grand mufti de Jérusalem », Le Monde diplomatique, mai 2010.
    (8) Haaretz, 9 janvier 2004.
    (9) Sigmund Freud, L’Inquiétante Étrangeté et autres essais, Gallimard, coll. « Folio essais », Paris, 1985 (1re éd. : 1919).

    #Palestine #Nakba #Histoire

  • En désaccord avec le traitement médiatique du conflit syrien, Nöel Mamère quitte Le Média — RT en français
    https://francais.rt.com/international/48352-desaccord-traitement-conflit-syrien-depart-mamere-media

    Une première raison avancée qui est suivie par une seconde, d’une autre nature : « Je n’accepte pas qu’on établisse un parallèle dans le conflit syrien meurtrier, entre les responsabilités du "boucher de Damas" et celles de ses opposants. » Une attaque à peine voilée contre l’analyse du chroniqueur spécialiste du Moyen-Orient du Média, Claude El Khal, au sujet de la situation dans la région syrienne de la Ghouta orientale, thème principal du journal télévisé de 20h diffusé le 23 février.

    Etonnant cette soudaine hyper-sensibilité d’un homme qui a vécu, comme tout le monde, environ un demi-siècle avec le pouvoir Assad en Syrie sans que cela ne le bouleverse outre mesure... Je vois sur sa fiche Wikipedia qu’il est en politique depuis 1988 après avoir été journaliste. Il devait être au courant tout de même ! Par ailleurs, sa participation au « Média » doit-elle être remise en cause à cause d’un désaccord sur une chronique (pourtant fort prudente à mon avis) à propos d’une question qui n’est tout de même pas centrale par rapport à son engagement, enfin j’imagine. Etrange tout de même cette brusque passion de #syrie aujourd’hui...

    • J’ai assisté à cette chronique, exceptionnellement, chronique qui reprenait essentiellement les faits relatés par Robert Fisk.

      J’ai trouvé cette chronique vraiment équilibrée.

      Noël Mamère est bizarre, sur ce sujet. Je n’ai pas entendu son argumentation, mais bon sang, il lui faut quoi ? On n’a plus le droit de dire que Al Qaida, ce sont des gros méchants ? Finalement, Assad, c’est pire que Al Qaida ? Il est capable, lui, de faire un classement dans l’horreur ? 6 ans que ça dure, et que l’Occident entretient le conflit (en dépit des pertes humaines odieuses)... encore maintenant, par exemple en incitant les Kurdes Syriens à ne pas s’entendre avec Assad... Mais c’est toujours Assad le « méchââânt », et l’armée de Assad, y sont rien que des nazis méchants transformés en démons décérébrés pour conquérir le monde !...

      Ils sont désespérants. Noël Mamère aussi. Il va finir oublié, comme Cochet et quelques autres qui confondent équilibre et... sentimentalisme.

      Il était où Noël Mamère au moment de la destruction de Mossoul il y a quelques mois ? Pourquoi est-ce que l’OSDH n’a pas décompté les morts à Mossoul ? Parce que cépapareil ?

    • Il se trouve que je l’ai regardée aussi (grâce à SeenThis, signalé je crois me souvenir par @Palestine). Très équilibré, de fait, trop même à mon goût dans le genre si je dis du mal des Israéliens il faut tout de même que j’en dise un peu des Palestiniens. Mais, de fait, pas le gloubi-boulga qu’on martelle depuis des jours. Quiconque à jamais les pieds dans la région rigole quand on compare la densité d’Alep à celle de la Ghouta à cet endroit, après des années de guerre. M’enfin...

    • Très équilibré, de fait, trop même à mon goût dans le genre si je dis du mal des Israéliens il faut tout de même que j’en dise un peu des Palestiniens.

      J’y ai pensé à ce « renvoi dos à dos gage d’équilibre », mais ce n’est évidemment pas tout à fait pareil dans ce contexte. Les « pauvres-rebelles-syriens » sont tout de même bien mieux équipés et soutenus que les « palestiniens-pas-tout-a-fait-innocents ».
      L’équilibre du commentaire à mon sens était plutôt du type : « la guerre, c’est vraiment moche, et les deux partis participent à égalité dans cette guerre ».

    • Justement, ce matin, j’avais envie de poster un message sur le thème : « J’ai comme l’impression qu’une campagne va bientôt démarrer pour faire virer Claude El Khal de Le Média. » Parce que je voyais monter les messages indignés du fan club de la rébellitude syrienne après sa chronique, je sentais le truc monter.

      Ça n’aura donc pas traîné.

    • Article de Patrick Cockburn, avec témoignages des deux côtés

      Trapped in eastern Ghouta: How both sides are preventing civilians escaping the horror in Syria siege | The Independent
      http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/eastern-ghouta-syria-civilians-deaths-trapped-damascus-siege-assad-re

      What does emerge is that the armed opposition groups in Eastern Ghouta as well as the government have been stopping people leaving. This is confirmed by a UN-backed report called Reach, which says: “Women of all ages, and children, reportedly continued to be forbidden by local armed groups from leaving the area for security reasons.” This has been the pattern in all the many sieges in Syria conducted by all sides who do not want their own enclaves depopulated and wish to retain as much of the civilian population as possible as human shields.
      […]
      But there is another reason why people fleeing Eastern Ghouta might be in danger in government held-Damascus. Seven years of civil war has ensured that Syrians on different sides, many of whom will have lost relatives in the violence, regard each other with undiluted hatred. In Damascus, the shellfire and bombing are largely by the government into rebel areas, but there is also outgoing fire from Eastern Ghouta, mostly from mortars, into government-controlled districts.

    • @biggrizzly Non, tu n’as pas besoin d’avoir un CV impeccable pour l’ouvrir. Comme tu le sais, tu as besoin d’être impeccable si tu décides d’aborder la Syrie d’une manière à peine hétérodoxe. Autrement tout te sera pardonné.

      C’est le principe du character assassination. On lui reproche des choses qui n’ont rien à voir avec la Ghouta, alors qu’il est clair que c’est à cause de ce qu’il a dit sur la Ghouta qu’on veut le faire virer.

      Si on prend le CV de François Burgat et Romain Caillet, ils ont quand même pondu un texte utilisant leur vernis universitaire à l’époque, prétendant démontrer que Nusra n’existait pas, et que les attentats revendiqués par Nusra, en réalité, avaient été commis par le régime lui-même, sous faux-drapeau, pour accuser les rebelles.
      http://ifpo.hypotheses.org/3540
      Wladimir Glasman, Hénin et Filiu ont également largement joué de la corde paranoïaque sur la Syrie.

      Je veux dire : je ne crois pas avoir vu personne reprocher à Burgat et Caillet leurs « positions pour le moins… étranges » à propos de la Syrie à chaque fois qu’ils l’ouvrent. Bon, Colonel Salafi a eu droit à un traitement spécifique pour sa fiche S, mais personne ne lui avait alors reproché les positions complotistes de cet ancien article. Et aujourd’hui, Conspiracy Watch participe au character assassination d’El Khal directement dans le flux Tweeter de Caillet, comme quoi il y a du complotisme qu’on a le droit, même pour un sujet aussi sensible que le jihadisme en Syrie.

    • Claude El Khal
      ‏3 hours ago

      Quand autant de gens malhonnêtes s’emploient à vous lyncher, c’est que vous avez raison. Ils utilisent les méthodes les plus abjectes pour vous faire taire. Mais ce néo-maccarthysme ne passera pas. Et je ne me tairai pas. Merci à celles et ceux qui me soutiennent ! #NoPasaran

    • Lundi matin hurle avec la meute !

      Quand on en est à colporter les propos de Raphaël... Enthoven sur Twitter et à s’en faire le messager c’est qu’on est en plein « naufrage » dixit Sarah Kilani et Thomas Moreau sur Lundi matin . @colporteur
      Pour ma part il me semble qu’il y autant de fanatiques en ISraël qu’en ISIS ; et ceci ne relève pas de la théorie du complot :)

    • Comment Mathilde s’est pris les pieds dans le tapis...

      FranceQ a donc confié la tâche de l’estocade anti LeMedia à une jeune chroniqueuse des Matins, Mathilde Serrell.

      A priori, les vieux routiers de l’info FranceQ ont préféré s’abstenir, ... pour le moment.
      Cette jeune journaliste est donc revenue, ce matin, sur la « démission » de Noël Mamère, laquelle fut annoncée sur cette chaîne de radio publique.
      Et voilà que notre Mathilde s’est pris les pieds dans le tapis.
      Elle aussi, à son insu, est victime des techniques de persuasion clandestine utilisées par les « mass media indépendants ».
      En effet, pour défendre Noël Mamère et ses arguments, elle reprend la vision dichotomique du conflit syrien : le méchant dictateur qui bombarde les gentils « rebelles » encerclés dans la Ghouta. Et elle sous entend que Claude Elkhal se situerait plutôt du côté du fils Assad (dur, dur, pour quelqu’un qui combattit les armées du père Assad au sein de l’armée libanaise...).

      https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-culturel/le-billet-culturel-du-mercredi-28-fevrier-2018

      Claude Elkahl a bien pris soin de rappeler que les « rebelles » en question étaient des groupes affiliés au Djihad et à Al Quaïda. Et, (ne te vexe pas Mathilde), je fais davantage confiance à Claude Elkhal qu’à toi pour définir plus avant la véritable nature de ces « rebelles ».
      Donc, Claude ne veut point diffuser d’images se rapportant à ce conflit sans pouvoir vérifier l’origine de ces images vidéo. Il redoute de se faire manipuler tout autant par les media du complexe dictatorial russo-syrien que par ceux des groupes djihadistes
      Il ne prend pas parti pour un clan ou un autre, il en revient simplement aux fondamentaux de son métier de journaliste...

    • La nouvelle Inquisition et les moukhabarat parisianistes
      https://seenthis.net/messages/673469

      ISISRAEL et les articles sur la Daech conspiracy

      Avant tout, je me dois de préciser que le jeu de mots et les articles en question ne sont en rien liés. Le jeu de mots déniché par les inquisiteurs pour me faire passer pour un antisémite a été publié sur les réseaux sociaux pendant la guerre contre Gaza en 2014. Les massacres de civils commis par l’armée israélienne dans cette prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza n’ont rien à envier, à mes yeux, aux méthodes barbares de Daech (ISIS). Les crimes commis par Tsahal contre la population civile palestinienne ont été documentés et dénoncés par tous les organismes internationaux, les organisations de défense des droits de l’homme, la presse de gauche israélienne et de nombreux citoyens et artistes israéliens, comme la regrettée Ronit Elkabetz.

      On peut trouver le jeu de mot excessif, on peut en débattre, mais l’utiliser pour m’accuser de telle ou telle chose n’est rien d’autre que de la diffamation. Ils auraient pu dénicher d’autres jeu de mots de la même facture qui dénonçaient les exactions du régime syrien, comme Bachar d’assaut ou Blood Baath, ou même Bilad el Shame. Mais non, ils ont précisément choisi ISISRAEL pour leur entreprise de character assassination.

      Par ailleurs, on peut se demander en quoi ce jeu de mots qui les choque tant est plus grave que le négationnisme de Benjamin Netanyahu qui a osé déclarer en octobre 2015 qu’Adolf Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs. Curieusement, les hurleurs d’aujourd’hui n’ont pas poussé des hauts cris comme ils auraient dû le faire face aux propos scandaleux du Premier ministre israélien. Moi, par contre, je l’ai dénoncé avec force dans une note intitulée When Netanyahu absolves Hitler.

      Quant aux articles sur la Daech conspiracy, ils ont été écrits après que l’organisation terroriste s’est implantée au Liban, au su et au vu de toute la communauté internationale, sans que celle-ci ne bouge le petit doigt pour l’en empêcher. Si Daech, comme le prétendent encore certains, n’a existé que pour combattre le régime syrien, pourquoi s’est-il implanté au Liban ? Je me suis donc penché sur le sujet et cherché à comprendre.

      Le Liban est entouré par la Syrie et Israël, qui ont chacun de leur côté cherché à le dominer et à détruire tout ce qui leur résistait. Ils l’ont parfois fait de concert, comme le 13 octobre 1990, quand l’aviation syrienne, chapotée par l’aviation israélienne, a bombardé ce qu’on appelait alors le « réduit chrétien » et mis fin au rêve d’indépendance des Libanais.

      Israël n’est pas un ami du Liban – c’est le moins qu’on puisse dire. Depuis que je suis né, il y a déjà 50 ans, l’état hébreu bombarde régulièrement la population civile libanaise. Pendant les cinq décennies qui nous séparent de ma naissance, l’armée israélienne a envahi le pays des cèdres à plusieurs reprises, l’a occupé pendant plus de vingt ans, y a créé une milice qui n’avait rien à envier à celle qui a sévi en France durant l’occupation allemande (souvenez-vous de la prison de Khiam), y a commis de nombreux massacres (peut-on oublier Cana ?), a pillé ses ressources naturelles (notamment l’eau du Litani), et violé un nombre incalculable de fois sa souveraineté, ses eaux territoriales et son espace aérien.

      Les terroristes de Daech, venus de Syrie, sont entrés au Liban dans un silence international assourdissant. Et Israël, d’habitude si soucieux des organisations paramilitaires qui s’implantent au Liban, et qui n’hésite jamais à les dénoncer et à les attaquer, n’a ni moufté ni bronché. De quoi se poser des questions. Des questions légitimes que je me suis évidemment posé, tout comme bon nombre de Libanais.

      J’ai donc fait des recherches et posé la problématique dans un premier article : What’s Daech doing in Lebanon ? Dans cet article, j’ai cité, entre autres, une source attribuée à Edward Snowden (en précisant qu’elle n’était pas vérifiée), et une correspondance attribuée à David Ben Gourion et Moshe Sharett qui préconisait la division du Moyen-Orient en mini-états confessionnels, que Daech a mis en œuvre en créant un mini-état sunnite à cheval entre l’Irak et la Syrie. Dans un second article, qui faisait suite au premier, j’ai écarté ces deux éléments – la source attribuée à Snowden s’étant révélé être une fake news, et je n’avais pas pu vérifier la véracité de la correspondance entre Ben Gourion et Sharett.

      Ne pouvant, en toute honnêteté, rien affirmer, j’ai posé des questions légitimes et claires. Mais ma réflexion sur les origines de la création de Daech ne s’est pas limitée à ces questions auxquelles je n’ai pas encore trouvé de réponses, et à Israël. J’ai exploré d’autres possibilités et écrit plusieurs articles sur le sujet (Daech est sans doute le sujet que j’ai le plus traité sur mon blog), dont l’un s’interroge sur le parallèle géopolitique troublant entre la montée du nazisme en Europe et du daechisme au Moyen-Orient : History repeating ?

      Mais pour Éric Naulleau ou Raphaël Enthoven (pour ne citer qu’eux, le second étant plus fin que le premier qui a implicitement demandé mon renvoi du Média), la lecture ne peut être que franco-française, voire parisiano-parisienne. Leur monde, c’est Paris et ses plateaux télé. Pour eux, je ne suis peut-être qu’un Arabe sans grande importance, sans Histoire et sans passé. Qui n’a pas le droit à sa singularité, voire son individualité, et surement pas à sa liberté de penser, de s’interroger et de s’exprimer en dehors de leurs clous à eux.

      Je leur rappelle, ainsi qu’à tous les autres, que j’ai combattu l’occupation de mon pays par une armée étrangère, les milices totalitaires qui y régnaient en maître et le régime policier qui y sévissait, que j’ai risqué ma vie pour avoir le droit d’être libre et de m’exprimer comme bon me semble. Avant de m’interpeller du haut de leur célébrité et me jeter à la gueule toutes sortes d’anathèmes, qu’ils me montrent donc leur CV, qu’ils me fassent part de leurs combats et des risques qu’ils ont pris pour défendre leurs idées, qu’ils me démontrent ce qui leur donne le droit de me juger !

      Bref. Tout ce que j’ai écrit n’a rien à voir avec le complotisme (quel mot imbécile pour faire taire celles et ceux qui osent questionner les versions officielles des gouvernements, comme si ces derniers ne mentent jamais) et l’antisémitisme. Prétendre que je suis antisémite est aussi ridicule que d’affirmer que je mesure 1m90, que je suis blond aux yeux bleus et que je chausse du 54. Et surtout, de par mon passé, de par mes amitiés et mes amours, cette accusation m’est insupportable. Tout futur accusateur devra en répondre devant la justice française.

      Quant au complotisme, on m’accuse d’être un partisan de la théorie du complot liée aux attentats du 11 septembre (the 9/11 conspiracy explained in less than 5 minutes). Ils ont balayé d’un revers de main méprisant l’explication que j’ai donnée sur Twitter, qui disait que c’était de l’humour et du second degré. Mais si ces inquisiteurs à la petite semaine avaient fait correctement leur sale boulot, ils auraient trouvé d’autres notes de blog qui se moquent des théories du complots : The Gay conspiracy, The iPhone X anti-Lebanese conspiracy, Red Moon : the communists are taking over the heavens, sans oublier Le complot dont personne ne parle, celui de mes voisins du dessus qui ne font du bruit que lorsque je me mets à écrire !
      Claude El Khal

      @colporteur

    • Soutien et Total Respect à Claude El Khal ! Son intervention pour refuser la dictature si facile de l’opinion dominante m’a convaincue. Parce que je suis contre ceux @ colporteur « qui ont jeté aux chiens l’honneur d’un homme ».

      J’ai dit au cours d’un débat téléphonique sur France culture diffusé ce matin : « Il n’y a rien de plus similaire à une image de guerre qu’une autre image de guerre ». Voici un exemple en deux images, l’une a été prise en #Syrie et l’autre en #Irak (les deux nous viennent de l’AFP)


      Conclusion hallucinante de la présentatrice qui invitait Claude El khal ou plutôt le prenait en tenaille : "Faisons confiance aux journalistes...". Puis, juste après, le slogan de la station "FranceCulture, l’esprit d’ouverture"...
      sauf aux critiques du journalisme !

      #Syrie #meute_médiatique #character_assassination #attaques_en_diffamation #lynchage_médiatique_parisianiste
      #nouvelle_inquisition #police_de_la_pensée_dominante
      #bouffon_c'est_celui_qui_dit_qui_y_est !

    • « Le Média » est sur la bonne voie. Le journal du vendredi 2 mars était excellent, et en progrès sensible. Les interviews- chloroforme de Noël Mamère ne manqueront pas à la qualité de son contenu, et son départ, ainsi que les volte-face d’autres représentants de la mouvance ex-PS ne soulignent, une fois de plus, que l’instabilité de leurs opinions.

      Bon Vent ! aussi à

      – Aurélie Filippetti
      – Gérard Mordillat (dommage !)
      – Patrick Pelloux
      – François Morel et Judith Chemla
      – Cécile Amar de L’Obs
      – Edouard Perrin de Cash investigation
      – Giovanni Mirabassi et Médéric Collignon.

      Les rats quittent le navire ?
      La ligne de flottaison n’en sera que plus haute !  ;)

  • Décès de Ronit Matalon, romancière israélienne et militante de la cause palestinienne
    Par Figaro AFP Publié le 28/12/2017
    http://www.lefigaro.fr/livres/2017/12/28/03005-20171228ARTFIG00104-deces-de-ronit-matalon-romanciere-israelienne-et-

    DISPARITION - Engagée pour la cause des femmes et contre l’occupation israélienne des territoires palestiniens, l’auteure et journaliste est décédée des suites d’un cancer. Elle avait 58 ans.

    La romancière Ronit Matalon, une des grandes figures de la littérature israélienne contemporaine, est décédée jeudi à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, a annoncé le quotidien Haaretz pour lequel elle avait travaillé plusieurs années.

    Née en 1959 en Israël dans une famille originaire d’Égypte, la journaliste avait couvert Gaza et la Cisjordanie de 1986 à 1993 pour le quotidien de centre gauche Haaretz. Elle dénonçait dans les médias l’occupation des territoires palestiniens. « Féministe », elle avait été la cible de critiques en Israël quand, en janvier 2016, elle avait affirmé vivre « sous un régime d’apartheid » dans un entretien au Monde. « Le pire attentat à la mémoire de la Shoah qu’on puisse commettre, c’est de l’utiliser pour justifier les actes les plus immoraux, comme les bombardements de Beyrouth ou de Gaza, où l’on a tué des femmes, des enfants », avait-elle également expliqué. (...)

    https://seenthis.net/messages/448493

  • #afro-futurisme et #avant-garde des musiques noires #6
    http://www.radiopanik.org/emissions/historias-minimas/afro-futurisme-et-avant-garde-des-musiques-noires-6

    Jingle

    Akala - What does it means to be British? (The Guardian video)

    Duke Vin’s arrival (Windrush Generation documentary)

    Lord Kitchener - Interview A cappella (Pathe film, Empire Windrush report, June, 4, 1948)

    1. Lord Kitchener - London is the place for me

    Tapis : Laurel Aitken - Boogie in my bone

    2.Millie Small - Boy Lollipop 3.Desmond Dekker - The Israelites 4.Don Drummond - Eastern Standard Uptide

    5. Bob Marley- Punky Reggae Party 6. The Specials - Ghost Town 7. The Clash - Guns of Brixton (par exemple) 8a. Linton Kwesi Jonson - Inglan is a bitch (slam) 8b. Linton Kwesi Jonson - Inglan is a bitch (reggae)

    9. Sly and Robbie - Into Battle[démarrage en tapis] 10. Massive Attack (feat. Horace Andy) - Man next door 11. Roots Manuva - Movements 12. Roni Size - Brown Paper Bag (...)

    #dub #world_music #exploration_sonore #hip-hop #historique #african_music #black_music
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/historias-minimas/afro-futurisme-et-avant-garde-des-musiques-noires-6_03166__1.mp3

  • La pilule rouge – Ronin
    https://roninhl.wordpress.com/2016/10/29/la-pilule-rouge

    Au final, je ne suis vraiment #pro-féministe que depuis six mois. Je crois que je commence à peine à comprendre ce que ça veut dire. J’ai cessé de rire lâchement à des blagues qui ne me font plus rire, j’ai cessé d’accepter que l’on puisse minimiser l’oppression constante des femmes, j’ai cessé d’accepter de parler selon les règles et les lois du patriarcat pour expliquer les choses sans froisser l’orgueil des mâles (le mien y compris). Or donc, je suis devenu fou, fanatique, membre d’une secte, parce que j’ai décidé de ne plus rire de ce qui ne fait rire que ceux qui n’en sont pas victime.

    Au début on se moque, on se fait tancer « tu fais le féministe parce que tu veux péchos de la féministe hein ? » Ce vieux schéma de pensée masculin voulant que toute séduction soit basée sur un mensonge destiné à obtenir les faveurs sexuelles des femmes qui, naturellement, n’ont jamais envie de sexe, transpire dans tout. Impossible de vouloir défendre le féminisme si ce n’est pas pour les tromper et les sauter n’est-ce pas ? Pour quelle autre raison peut-on s’investir dans des « délires de bonne femme » ?

    Après les moqueries vient la féminisation : « Ben alors ? Pourquoi tu t’énerves ? T’as tes règles ? » Forcément, si tu parles comme une femme, tu es une femme, alors on va t’avilir un peu, comme une femme puisque être une femme c’est être faible, soumis à ses émotions, instable et donc peu fiable, si tu penses comme elle, c’est que tu as leurs faiblesses. Et de rire grassement, bien entendu, entre hommes.

    Ensuite, quand on persiste, et qu’on ne veut pas rentrer dans le rang, vient l’exaspération, les argumentations fallacieuses, la mauvaise foi, le mansplaining (un homme sait toujours mieux qu’une femme ce qui est bon pour elle. Et si on défend la cause des femmes, on est une femme, donc un homme saura mieux que moi ce qui est bon pour cette cause), le déni, et le plus drôle : le contre féminisme. Il n’y a pas plus attentif au sexisme de mes propos que les hommes exaspérés par mes prises de position et qui de fait cherchent dans tout ce que je peux écrire ou dire des traces de ce sexisme latent. Le but étant de prouver que malgré tout, je suis « comme eux », pas meilleur, pas pire, comme si ma prise de position mettait la leur en danger.

    • Je me reconnais bien dans une bonne partie du discours de ce blogueur... L’image de la pilule rouge/bleue est parlante : une fois qu’on change son regard sur la condition féminine, qu’on se fait son autocritique, on ne voit plus le monde de la même manière. Si j’étais sensible à la condition féminine dès mes premières années de fac sans être pour autant un militant pur et dur, c’est la naissance de ma fille qui a été ma pilule rouge. C’était impensable de l’élever selon les codes sexistes en vigueur... Et puis au fil des lectures, des documentaires (merci Seen This et Rezo pour ça !) et des partages d’expériences des amies proches, on affine sa vision des choses, et on devient de plus en plus pro-féministe... tout en essayant d’éviter les maladresses ou les incompréhensions (et ce n’est point facile).
      En tout cas j’adore cette petite excitation qu’il y a en moi lorsque je découvre un territoire intellectuel totalement nouveau. Il y a dans le féminisme une stimulation intellectuelle incroyable. Embarqué dans un essai de Mona Eltahawy, je découvre l’existence et l’engagement incroyable de femmes comme bell hooks, Audre Lorde, Fatima Mernissi, Gloria Anzaldua, etc. D’ailleurs, si vous avez des lectures, des blogs à me conseiller, je serai ravis de lire vos propositions.

  • Several injured, 4 feared dead in suspected car ramming attack near Jerusalem
    Jan. 8, 2017 1:51 P.M. (Updated : Jan. 8, 2017 3:23 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=774805

    BETHLEHEM (Ma’an) — A Palestinian was shot dead after driving a truck into a group of uniformed Israeli soldiers, killing four soldiers and injuring at least 13 other people Saturday afternoon, at a bus stop in the illegal Israeli settlement of East Talpiyyot in the Jerusalem district of the occupied West Bank.

    An Israeli police spokesperson confirmed in a statement that the “terrorist” was shot and killed after carrying what she called a deliberate attack.

    Sources identified the slain driver as 28-year-old Fadi Ahmad Hamdan al-Qunbar from the Palestinian neighborhood of Jabal al-Mukabbir, located just east of East Talpiyyot.

    Israel’s emergency medical service Magen David Adom (MDA) said that the slain Israeli soldiers were in their 20s. According to Israeli media, three were women and the fourth was a man.

    MDA added that 13 others were wounded — three severely, one moderately-to-severely, and nine lightly. They were all evacuated to Israel’s Shaare Zedek hospital in Jerusalem. It remained unconfirmed if any civilians were among the injured.

    Israeli police said a truck with Israeli license plates veered from its course and rammed into people getting off of a bus — later revealed to be a group uniformed Israeli soldiers — at a promenade in the settlement, which overlooks the Old City of occupied East Jerusalem.

    A number of people were initially trapped under the truck, and three of the wounded had to be extracted from under the track using a crane.

    Israeli police reported imposing heightened security measures in the Jerusalem area, and that investigations were ongoing. Israeli police chief Roni Alsheich told reporters that there was no advance warning for the attack.

    The illegal East Talpiyyot settlement is also known as Armon Hanatziv, and is located just west of the Palestinian neighborhood of Jabal al-Mukabbir.

    UN Special Coordinator for the Middle East Peace Process Nickolay Mladenov quickly reacted to the “terror attack,” in a Tweet, saying: “My thoughts go out to victims of shocking #terror attack in #Jerusalem. Must be condemned by all. Absolutely no excuses, no justifications!”

    Since a wave of unrest began in October last year — largely marked by small-scale attacks by Palestinians targeting uniformed Israeli soldiers and police with knives or similar weapons — a number of deliberate car ramming attacks have occurred.

    However, Israeli authorities’ version of events have been challenged in a number of incidents, with officials in some cases later admitting so-called “terror attacks” were actually traffic accidents.

    However, Israeli news site Ynet quoted a witness as saying that after the truck rammed into the group of soldiers, Israeli forces fired at the driver who then reversed the truck and ran over the soldiers again. A video later released on Israeli media purported to show the moment the truck rammed into the soldiers.

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    traduction en français: : Chronique de Palestine

    Al-Qods : 4 soldats tués dans une attaque contre les troupes d’occupation
    dimanche 8 janvier 2017 / 5h:10
    http://chroniquepalestine.com/attaque-contre-armee-israelienne-occupation-4-soldats-tues

    Ma’an News – Un Palestinien a été abattu par les forces israéliennes d’occupation après avoir conduit un camion dans un groupe de soldats israéliens, tuant quatre soldats et blessant au moins 13 autres personnes ce samedi après-midi à un arrêt d’autobus dans la colonie israélienne et illégale de Talpiyyot-Est.

    Un porte-parole de la police israélienne a confirmé dans une déclaration que le « terroriste » a été abattu après avoir exécuté ce qu’elle a qualifié d’attaque délibérée.

    Des sources ont identifié le conducteur assassiné comme étant Fadi Ahmad Hamdan al-Qunbar, âgé de 28 ans du quartier voisin de Jérusalem-Est de Jabal al-Mukabbir.

    Le service médical d’urgence d’Israël (MDA), a déclaré que les soldats israéliens tués étaient dans la vingtaine. Selon les médias israéliens, trois étaient des femmes et le quatrième était un homme.

    Le MDA a ajouté que 13 autres ont été blessés, dont trois sont dans un état critique. Ils ont tous été évacués vers l’hôpital israélien de Shaare Zedek à Jérusalem. On ne sait pas s’il se trouvait des civils parmi les blessés.

    La police israélienne a déclaré qu’un camion avec des plaques d’immatriculation israéliennes est sorti de sa voie et a renversé les gens qui descendaient d’un bus – plus tard révélé être un groupe de soldats israéliens en uniforme – à proximité d’une colonie qui surplombe la vieille ville de Jérusalem-Est. Un certain nombre de personnes sont restées bloquées sous le camion et trois des blessés ont dû en être extraits par l’utilisation d’une grue.

    • The illegal East Talpiyyot settlement is also known as Armon Hanatziv, and is located just west of the Palestinian neighborhood of Jabal al-Mukabbir.

      « Traduit » par Le Monde, ça donne

      Plusieurs morts dans une attaque au camion à Jérusalem
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/01/08/plusieurs-morts-dans-une-attaque-au-camion-a-jerusalem_5059441_3218.html

      Au moins quatre personnes ont été tuées dimanche 8 janvier à Jérusalem lors d’une attaque menée par un camion le long d’une promenade publique populaire surplombant les murs de la vieille ville. Un groupe de militaires a été percuté, une quinzaine de personnes ont été blessées.

    • Jan. 8, 2017 1:51 P.M. (Updated : Jan. 8, 2017 6:07 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774805

      Meanwhile, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said in a statement that the slain Palestinian attacker was “by all indications a supporter of the Islamic State,” without specifying the evidence leading to this assessment.

      Meanwhile, the Hamas movement released a statement in Arabic on social media, in which it hailed the “heroic and brave truck attack in Jerusalem which comes as natural reaction to the Israeli occupation’s crimes.”

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      Jan. 8, 2017 1:51 P.M. (Updated : Jan. 9, 2017 11:05 A.M.)

      Israeli police later announced a gag-order for Israeli media on all further details of the case, including the identities of suspects. The four slain soldiers were identified in Israeli media as 20-year-old Yael Yekutiel from the Israeli city of Givataiym, 22-year-old Shir Hajaj from the illegal Israeli settlement of Maale Adumim, 20-year-old Shira Tzur from Haifa in northern Israel, and 20-year-old Erez Orbach from the illegal Alon Shvut settlement.

    • Quatre soldats israéliens tués dans une attaque au camion à Jérusalem
      AFP / 08 janvier 2017 19h38
      http://www.romandie.com/news/Quatre-soldats-israeliens-tues-dans-une-attaque-au-camion-a-Jerusalem/766794.rom

      Jérusalem - Quatre soldats israéliens ont été tués dimanche lorsqu’un Palestinien, présenté par Israël comme un sympathisant du groupe Etat islamique (EI), a lancé son camion contre un groupe de militaires en excursion à Jérusalem.

      Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières depuis le début d’une vague de violence entre Israéliens et Palestiniens à l’automne 2015.

      Les quatre victimes sont le sous-lieutenant Yaël Yekoutiel (20 ans) et les soldats Shir Hadjaj (22 ans), Shira Tzour (20 ans) et Erez Auerbach (20 ans).

      Le chauffeur du camion a été identifié par les médias palestiniens comme étant Fadi al-Qanbar, un habitant de Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.

      Il a été tué par balles, a rapporté la police. Dix-sept soldats ont été blessés, selon l’armée.

      Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé que l’assaillant, selon toutes les indications, soutient l’EI.

      Il n’a pas précisé de quels éléments il disposait pour évoquer le groupe extrémiste qui n’a pas revendiqué d’attaques d’ampleur en Israël.

      M. Netanyahu tente souvent de dresser un parallèle entre Israël confronté à des attaques palestiniennes et d’autres pays visés par des attaques jihadistes.

      Mais la vague de violences qui a frappé Israël depuis l’automne 2015 est liée au conflit israélo-palestinien, centré principalement autour de disputes sur le territoire, les Palestiniens revendiquant un Etat indépendant sur leurs terres occupées par Israël depuis près d’un demi-siècle.

      Les soldats visés dimanche participaient avec des centaines d’autres à une sortie sur l’un des sites d’où l’on a l’une des vues les plus spectaculaires sur Jérusalem et sa vieille ville.

      Les soldats sont fréquemment emmenés sur cette promenade pour les sensibiliser à l’histoire de cette ville qui est au coeur du conflit entre Israël et les Palestiniens, chaque camp revendiquant notamment la souveraineté sur sa partie orientale.(...)

    • Israeli forces detain 5 relatives of Palestinian killed carrying out deadly truck attack
      Jan. 8, 2017 8:41 P.M. (Updated: Jan. 8, 2017 10:10 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774811

      Al-Qunbar’s sister Shadia told Ma’an that Israeli forces raided the Palestinian’s home, as well as his brothers’ and parents’ houses, holding the family members for more than three hours.

      She said that Israeli forces had detained al-Qunbar’s wife Tahani, his parents Ahmad and Minwa, and two of his brothers, Muhammad and Munther.

      Shadia noted that Israeli forces initially detained Munther al-Qunbar’s wife because her husband was not at home.

      Israeli troops ransacked family’s homes and interrogated al-Qunbar’s 12 sisters in their courtyard before summoning them for further interrogation at the Russian compound police station in Jerusalem, Shadia added.

      Al-Qunbar’s sister expressed surprise at the actions of her brother, a father of four, emphasizing that he had never been affiliated with a political party, and claiming that he had never been detained by Israel — although some media reports indicated that he had previously spent time in Israeli custody.

      “We don’t know what happened with Fadi. He called his wife (before the attack) and told her to prepare lunch,” Shadia said, adding that the family only found out about al-Qunbar’s involvement upon seeing footage of his truck running over soldiers.

      Israeli police spokeswoman Luba al-Samri confirmed in a statement on Sunday evening that Israeli forces had raided al-Qunbar’s home and detained nine “suspects,” including five of his relatives.

      Al-Samri added that Israeli police would remain heavily deployed in Jabal al-Mukabbir “until further notice.”

      Meanwhile, The Jerusalem Post reported that the Israeli security cabinet had convened in the wake of the attack and decided to withhold his body, reject family reunification requests of some of his relatives in Gaza and the occupied West Bank, and carry out a punitive demolition on al-Qunbar’s home as soon as possible.

    • Attaque parfaitement légitime de soldats israéliens occupants illégalement Jérusalem Est qui est Palestinien.

      Ces soldats auraient pu être objecteurs de conscience, ils participent à un crime, l’occupation de la Palestine.

    • Les autorités israéliennes décident d’enterrer deux martyrs dans les cimetières des nombres
      http://french.wafa.ps/page.aspx?id=Pcj2r7a76498099128aPcj2r7

      Ramallah, le 31 octobre 2019, WAFA- Le bureau du procureur général israélien a informé jeudi, l’avocat de la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Mohammad Mahmoud, de son intention d’enterrer les corps des deux martyrs Mesbah Abu Sbeih et Fadi Qanbar dans les cimetières des nombres ces prochains jours.

      La Commission a condamné avec la plus grande fermeté cette politique barbare la qualifiant de raciste, extrémiste, génératrice de terrorisme et de haine, qui permet de détenir les corps des martyrs, en violation du droit international et des droits de l’homme.

  • L’appropriation culturelle : y voir plus clair
    LAETITIA KOMBO, Le Journal En Couleur, le 31 août 2016
    https://journalencouleur.wordpress.com/2016/08/31/lappropriation-culturelle-y-voir-plus-clair

    Au Moyen-Orient se déroule une guerre bien particulière : « la guerre du #houmous » autrement dit la course au record du monde de production d’houmous. Aujourd’hui détenu par le Liban, le record a longtemps appartenu à Israël. Comme plusieurs autres mets typique de la tradition culinaire arabe, Israël désigne ce met comme emblématique de sa culture. Michael Seguin, chercheur à l’Université de Montréal spécialisé dans le conflit israélo-arabe explique ainsi ce phénomène à première vue curieux : « Dans le cas du sionisme, l’appropriation du territoire s’est faite (…) notamment en s’appropriant une part du régime alimentaire des Palestiniens. C’est ainsi que le #falafel et le houmous sont devenus des plats nationaux israéliens, et que la ‘salade arabe’ est devenue ‘salade israélienne’. (…) Par ces différentes stratégies, Israël a tenté de montrer son inscription orientale en faisant siens des plats qui sont très courants dans tout le Levant (Syrie, Liban, #Palestine et Jordanie) » La cuisine devient donc une des armes du conflit…En s’appropriant la cuisine Palestinienne, Israël parvient à deux objectifs : tout d’abord, celui de s’établir une identité et ensuite, celui d’effacer celle du pays qu’il colonise. La culture devient ici un objet politique important. Ronit Verred, journaliste israélienne, parle de l’houmous comme d’« un symbole de toutes les tensions du Moyen-Orient. » Ainsi, même si cela n’est pas systématique – manger une pizza, par exemple, n’a aucun effet dommageable qu’on soit au Canada ou au Pérou. L’identité italienne ne se situe pas dans rapport dominant-dominé et ne fait pas l’objet d’oppressions dans les pays où l’on consomme ce met. Pour le professeur Séguin, dans le cas de la cuisine Israélienne : « Il s’agit bel et bien d’appropriation culturelle ».

    #Appropriation_culturelle #racisme

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/493046

  • Israël : pour le chef de la police, les Ethiopiens sont « naturellement suspects »
    Par RFI Publié le 31-08-2016
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160831-israel-chef-police-ethiopien-suspect-delinquance-falasha-roni-alsheikh
    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/0/315/3500/1977/1024/578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2015-04-30T200108Z_1233263188_GF10000079168_RTRMADP_3_ISRAEL-DEMONSTRATION_0 Heurts entre forces de l’ordre et manifestants après une mobilisation d’Israéliens d’origine éthiopienne contre les violences policières, le 30 avril 2015. REUTERS/Ronen Zvulun

    RFI - Une nouvelle controverse a éclaté en Israël après des propos du chef de la police dirigés contre les membres de la communauté juive éthiopienne. Selon Roni Alsheikh, les Falashas, comme les autres immigrés, les Arabes israéliens et les Palestiniens de Jérusalem-Est, tombent plus fréquemment dans la délinquance.

    Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

    Le chef de la police israélienne, Roni Alsheikh, l’a proclamé lors d’un congrès de juristes à Tel-Aviv. « Toutes les études criminologiques du monde le prouvent : les immigrés sont plus souvent impliqués dans des affaires criminelles que les autres et ce n’est pas surprenant », a-t-il déclaré. Il a immédiatement reçu le soutien du ministre israélien de la Sécurité publique, Gilad Erdan.

  • VULVA CLUB #13 | ausland-berlin
    http://ausland-berlin.de/vulva-club-13

    ?

    VULVA CLUB # 13
    female trouble together with ausland
    with Gaby Bila-Günther, Kate Donovan, Hana Lee Erdman, Jule Flierl, Lee Meir, Neda Sanai, Claire Vivianne Sobottke.


    Performance as Sound / Sound as Performance

    For the next edition of VULVA CLUB seven artists are going to - in one way or another - approach performance and sound from many angles through their artistic practices.
    How does a sound perform, and how does a performance sound?
    In this evening individual proposals are interwoven into one event that considers the audience choreography a crucial aspect in conditioning the space.

    VULVA CLUB is a collaborative event (hosted by female trouble) of talks, screenings, actions and performances by Berlin based artist and guests, amplifying underrepresented feminist/queer perspectives. It regularly brings people together around an intellectual challenge and encourages dialogue, applied discourse, experimental practices and mutual fertilisation. VULVA CLUB has been co-hosted at KuLe, Vierte Welt, Kleiner Salon, Boys Club and private homes in Berlin.

    female trouble are a friendship based collective (Roni Katz, Agata Siniarska, Xenia Taniko Dwertmann) working in Berlin since 2013. We share a mutual process of artistic, intellectual, personal and political exchange revolving around identities, bodies, femininities and feminisms. female trouble initiated the platform VULVA CLUB with the objective of bolstering and activating a community. On other occasions, we perform our practice of circulating scores that accumulates and reformulates three bodies reading, writing and dancing with one another through mutual affection in real time.

    https://www.facebook.com/femaletroublecollective

    http://femaletroublearchive.tumblr.com

  • Israeli forces shoot, kill 2 armed Palestinians near Damascus Gate
    Feb. 15, 2016 12:37 A.M. (Updated: Feb. 15, 2016 12:37 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=770284

    BETHLEHEM (Ma’an) — Two Palestinians were shot dead by Israeli forces after the two opened fire on Israeli police near the Damascus Gate in occupied East Jerusalem, an Israeli police spokesperson said.

    The spokesperson said the two were shot and killed at the scene, adding that no Israelis were injured during the incident.

    The two Palestinians were not yet identified.

    The incident was the fifth deadly shooting by Israeli forces during alleged Palestinian attacks on Sunday.

    #Palestine_assassinée

    • Cinq Palestiniens abattus après avoir tenté d’attaquer des soldats israéliens
      AFP / 14 février 2016 22h59
      http://www.romandie.com/news/Cinq-Palestiniens-abattus-apres-avoir-tente-dattaquer-des-soldats-israeliens/676515.rom

      Naplouse (Territoires palestiniens) - Cinq Palestiniens, dont trois adolescents, ont été abattus dimanche lors de trois tentatives d’attaques, dont deux à l’arme à feu, contre des soldats et policiers israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupées, ont indiqué police et armée israéliennes.

    • Two Palestinians Killed In Fire Exchange With Israeli Soldiers In Jerusalem
      Monday February 15, 2016 03:38

      The first of the slain was identified as Omar Mohammad Amro , who was a member of the National Security Forces in Hebron.

      The second is Mansour Yasser Shawamra .

      Earlier Sunday, the soldiers and police intensified their siege and military deployment in Bab al-‘Amoud area, and all roads leading to the Al-Aqsa Mosque, as the Chief of the Israeli Police, Roni al-Sheikh, toured in the area.

      The soldiers placed sand hills and iron bars, closing the entire area to the Palestinians from early-morning hours until evening.

      The death of the two Palestinians brings the number of slain Palestinians, this Sunday, to five, including three Palestinians, who were killed in Bethlehem and Jenin, in addition to an 18-year-old Palestinian woman, Kilzar Mohammad al-Oweiwi, who was killed, Saturday, after the soldiers shot her three times, including one bullet that passed through her lung and lodged in her neck.

  • Série Trépalium sur Arte http://www.arte.tv/magazine/trepalium/fr

    @mona pour cette curieuse (et très fine) réflexion à propos de l’aberration du travail dans une société future proche où la proportion entre chômeurs et actifs serait inversée.

    @archiloque pour cette vieille discussion entre nous à propos des champ contre-champ avec des éléments de décor distants, ce dont cette série fourmille : la BNF, le palais de justice de Créteil, le parvis de Créteil, l’immeuble Abraxas de Bofill à Noisy-le-Grand et sans doute d’autres endroits que je ne connais pas et que je ne n’ai donc pas reconnus.

    Et en plus il y a Ronit Elkabetz qui joue (et très bien) le rôle de la Première Ministre et Olivier Rabourdin (magistralement comme souvent) le rôle d’un instit de la Zone. Que du bon. Et pourtant Dieu, @mona et @archiloque savent que je n’aime pas les séries.

  • Ronit Matalon, écrivaine israélienne : « Nous vivons sous un régime d’apartheid »
    Le Monde | 09.01.2016 | Propos recueillis par Christophe Ayad
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/01/09/ronit-matalon-ecrivaine-israelienne-nous-vivons-sous-un-regime-d-apartheid_4

    Depuis l’automne 2015, Israël est frappé par une vague d’attaques au couteau. Des actes de violence imprévisibles, menés par des individus isolés. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

    Ces attaques au couteau, ce n’est qu’un début. Il y aura autre chose. Je ne sais pas exactement pourquoi ces individus font cela, mais je suis sûre que ce serait une question pertinente à poser à nos services de renseignement. En tant qu’intellectuelle, je me pose des questions. Des questions que se posent des services de renseignement.

    Je me contente de constater plusieurs choses. D’abord, l’occupation [des territoires palestiniens] est comme un malade en phase terminale et je m’étonne presque que tout cela ne soit pas arrivé plus tôt. Ensuite, je constate que la caractéristique fondamentale de la société israélienne est le déni. Elle est prisonnière de sa rhétorique sur la sécurité et la victimisation....

    #abonnés

    la suite : http://www.france-palestine.org/Ronit-Matalon-ecrivaine-israelienne-Nous-vivons-sous-un-regime-d-a

  • Ronit Matalon, écrivaine israélienne : « Nous vivons sous un régime d’apartheid »
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/01/09/ronit-matalon-ecrivaine-israelienne-nous-vivons-sous-un-regime-d-apartheid_4

    Depuis l’automne 2015, Israël est frappé par une vague d’attaques au couteau. Des actes de violence imprévisibles, menés par des individus isolés. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

    Ces attaques au couteau, ce n’est qu’un début. Il y aura autre chose. Je ne sais pas exactement pourquoi ces individus font cela, mais je suis sûre que ce serait une question pertinente à poser à nos services de renseignement. En tant qu’intellectuelle, je me pose des questions. Des questions que se posent des services de renseignement.

    Je me contente de constater plusieurs choses. D’abord, l’occupation [des territoires palestiniens] est comme un malade en phase terminale et je m’étonne presque que tout cela ne soit pas arrivé plus tôt. Ensuite, je constate que la caractéristique fondamentale de la société israélienne est le déni. Elle est prisonnière de sa rhétorique sur la sécurité et la victimisation […]

    Le reste derrière #paywall

  • West Bank radio station shut down for ‘incitement’ in overnight Israeli raid by IDF — RT News
    https://www.rt.com/news/323014-israel-west-bank-radio

    A Palestinian radio station in Hebron has been stormed and closed down by the Israeli Defense Forces (IDF) as part of an “incitement” crackdown campaign launched by the Israeli government in the wake of deadly terror attacks on Israelis.

    The IDF have raided Radio al-Khalil (which is Arabic for Hebron) based in the West Bank city of Hebron, seizing their broadcasting equipment and leaving a notice signed by Major General Roni Numa, commanding officer of Central Command, saying that the station was to remain shut down for six months.
    […]
    The station has been accused by Israeli authorities of allegedly inciting violence in its broadcasts, which reportedly prompted the shutdown. The radio is very popular in the area and has a strong following.

    The action was taken after broadcasts containing incitement were aired by the station,” the IDF said in the statement.

  • Proportionate Israeli Revenge - par Amira Hass - Nov 18, 2015 4:42 AM
    http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.686710

    AFP A Palestinian woman walks amid the rubble of a house after Israeli security forces demolished the homes of two convicted Palestinian terrorists in Jabal Mukaber in East Jerusalem, October 6, 2015.

    Revenge has many fathers, and even mothers. Some are known by name: their honors Justices Miriam Naor, Hanan Melcer and Noam Sohlberg; head of the army’s Central Command Roni Numa; commander of the Binyamin Brigade Yisrael Shomer (the names change, but not their positions or their roles in the chain of vengeance).

    The High Court of Justice ruling that authorized demolishing the houses of people suspected in the recent murders of Jews isn’t called revenge, but deterrence. Well, that is intriguing. After 50 years of Israeli rule that was forced on the Palestinians, and which has included every possible type of “deterrent” action, how is it that those dimwits still haven’t learned that they’re supposed to be deterred? So let’s dispense with the wrapping paper and call things by their proper name.

    Most of the fathers of revenge aren’t known by name: for example, the numerous soldiers serving in the Binyamin Brigade, the Duvdevan undercover unit, the Shaked Battalion and the engineering corps who invaded the Qalandiyah refugee camp sometime after midnight on Monday. Their assignment was to demolish an apartment in the Al-Jabal neighborhood, the home of Mohammed Abu Shahin, who is accused of murdering Danny Gonen at a spring in the West Bank village of Deir Ibzi’a.

    Accused, mind you; his guilt hasn’t yet been proven. And we, poor fools, learned back in elementary school that he is innocent until proven guilty. What’s surprising here is that when the suspect is a Palestinian, the High Court justices don’t even tried to conceal the gross violation of this basic legal presumption.

    The honored justices and the officers are acting on the government’s orders to take revenge, and they make haste to do its will. A lynching has many faces. The lucky ones, and those with refined tastes, don’t have to soil their hands with blows and blood. They need only sign orders and cite previous, nicely wrapped verdicts.

    Revenge is not sufficiently sweet without knowing the graphic details: the tear gas and the sounds of the explosions that once again invaded dreams and rooms, the helplessness of the parents, the fear of the children who live in Al-Jabal, who were awakened by blows on their doors and calls over the loudspeaker to leave their homes and gather on the soccer field (41 percent of the camp’s approximately 13,000 residents are up to 14 years old.)

    “I believe there’s no reason to conclude that the planned demolition is disproportionate,” wrote Naor, and her learned colleagues concurred.

    True, it’s crowded in the camp (343 dunams housing refugees who originated from Lod and 51 destroyed villages). Houses touch each other; upper-story apartments are just an arm’s length from their neighbors; alleys are only 1.5 meters wide. Naor, the author of the High Court’s decision, believed the state’s assertion that “the demolition will be carried out under the supervision of an engineer, who will ensure that all necessary steps are taken to prevent collateral damage.” Fifty years of rule, and the state and the honored justice and the engineer truly don’t know that it’s impossible to blow up a flat in a refugee camp without causing collateral damage?

    And now for the collateral damage: At least nine other apartments were damaged in the explosion. Here the damage totaled tens of thousands of shekels, there it was merely thousands. Cracked supporting walls are in danger of collapsing.

    These people worked in Israel, built for Israelis, removed Israelis’ trash and saved for years to build a multistory home in which the overcrowding could be forgotten — one with an air conditioner and pictures of Disney characters in the children’s rooms. The lynchers can rub their hands with glee: It’s not just the family of the accused that is paying for the murder, but also 50 or 60 of its neighbors.

    Revenge in the guise of deterrence may work in the short term. For a month. For half a year. But in the long term, it creates new generations of Palestinians who will conclude they have no future with Israel and the Israelis.

    #Amira_Hass

  • A Decade Behind the Wall: Jerusalem’s 100,000 Outcasts
    Israeli civil rights NGO sends letter to Netanyahu saying state has violated basic rights of an entire population, and that government’s policy ’constitutes criminal negligence’ and ’abandonment’ of residents beyond separation wall.

    Nir Hasson Aug 13, 2015
    read more: http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.670894 Haaretz Daily Newspaper Israel News
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.670894

    Ten years after the separation wall was built in Jerusalem, it transpires that the state and municipality have broken almost all their promises to the tens of thousands of Israelis left on the eastern side of the fence.
    The decade that has passed since Ariel Sharon’s cabinet decided to minimize the disruption in the lives of the residents east of the fence “was marked by systematically breaking all the government’s commitments,” the Association for Civil Rights in Israel wrote in a letter to Prime Minister Benjamin Netanyahu.
    The association accuses the state of violating the basic rights of an entire population, and says the government’s policy “constitutes criminal negligence” and the “abandonment” of the residents beyond the wall.
    “The government’s policy has turned the neighborhoods into a no man’s land, in which nobody is interested and for which nobody is responsible,” wrote attorneys Nasrin Alian and Ronit Sela.
    In July 2005 Sharon’s cabinet issued a detailed decision, intended to satisfy the Supreme Court that the wall would not disrupt the lives of the Palestinians residents, most of them Israeli citizens, on the eastern side of it. The cabinet tasked the government ministries and Jerusalem municipality to ensure continued health, education, infrastructure, municipal and government services to the people beyond the wall, in the neighborhoods of Ras Khamis, Ras Skhada, Hashalom, Kfar Akav, Semiramis and the Shoafat refugee camp. But practically none of this was carried out.
    For example, no new schools, clinics or hospital branches opened beyond the wall, no branches of the transportation, labor or interior ministries operate there, no roads or infrastructure were built, no access for emergency vehicles was provided into the neighborhoods, no hotline for municipal services was set up at the roadblocks as promised, the waiting time at the roadblocks wasn’t shortened, and on and on.
    In addition, the garbage in the neighborhoods beyond the wall is only partially collected and there is no supervision on construction, which has led to rampant illegal building. These buildings were quickly inhabited by poor people who couldn’t afford to live anywhere else and the population has multiplied. As a result, the water and sewage systems have collapsed, there is a severe shortage of public buildings, schools and classrooms and the traffic is clogged.

  • Israël - Inédit : 106 généraux de l’armée, directeurs du Mossad et membres de la police écrivent à Netanyahu pour lui demander de relancer le processus de paix - Haaretz

    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/1.624251

    In what appears to be the largest-ever joint protest by senior Israeli security personnel, a group of 106 retired generals, Mossad directors and national police commissioners has signed a letter to Prime Minister Benjamin Netanyahu urging him to “initiate a diplomatic process” based on a regional framework for peace with the Palestinians.

    Several of the signers told Israel’s Mako-Channel 2 News in interviews that Israel had the strength and the means to reach a two-state solution that “doesn’t entail a security risk,” but hadn’t managed to reach an agreement because of “weak leadership.”

    “We’re on a steep slope toward an increasingly polarized society and moral decline, due to the need to keep millions of people under occupation on claims that are presented as security-related,” reserve Major General Eyal Ben-Reuven told Mako’s Roni Daniel. “I have no doubt that the prime minister seeks Israel’s welfare, but I think he suffers from some sort of political blindness that drives him to scare himself and us.”

    The letter was initiated by a former Armored Corps commander, reserve Maj. Gen. Amnon Reshef. He told Yedioth Ahronoth in an interview published Friday, and posted in English on Yedioth’s Ynetnews.com website, that he was “tired of a reality of rounds of fighting every few years instead of a genuine effort to adopt the Saudi initiative.”

    He was referring to the Saudi-backed peace proposal that was adopted unanimously by the Arab League in 2002 (here is the full text) and later endorsed 56-0 by the 57-member Organization of Islamic Cooperation, with Iran abstaining. It has since been repeatedly reaffirmed and its terms softened. As currently framed, it offers full peace, diplomatic recognition and “normal relations” between the Arab states and Israel in return for Israeli withdrawal to borders based on the pre-1967 armistice lines, with negotiated land swaps, and a “just” and mutually “agreed” compromise solution to the Palestinian refugee problem.

    The generals’ call echoes a proposal for a regional peace conference that was floated during the Gaza war this summer by Israel’s science minister, Yaakov Peri, a member of Yair Lapid’s Yesh Atid party and a former director of the Shin Bet security service. It’s currently being advocated within the security cabinet by Lapid and justice minister Tzipi Livni.

    Netanyahu takes the position that Palestinian statehood at this juncture would imperil Israel’s security.

    Retired generals have occasionally made joint statements in the past, but never in such numbers and rarely on political matters that aren’t directly related to army business. In January 2012, 52 ex-generals signed a petition calling for legislation to require military or equivalent national service for Haredi men. In November 2011, 19 ex-generals called on IDF chief of staff Benny Gantz to combat growing religious extremism in the army. In February 2010, 15 ex-generals signed a statement criticizing “leftist organizations,” including the New Israel Fund, that they said had damaged the IDF by aiding the Goldstone Report.

    The 106 signers of the current letter to Netanyanu include 101 IDF veterans with the rank of brigadier or major general, as well as two former chiefs of the Mossad intelligence agency and three former commanders of Israel’s National Police. (Yediot’s report, which preceded Mako, gave a total of 105.)

    The generals’ letter apparently doesn’t refer directly to the Arab Peace Initiative (I haven’t seen the letter’s full text yet), but in calling for a regional process it appears to rely on the willingness of the Saudis and Egyptians to sponsor a conference leading to negotiated peace that renders “the Arab-Israeli conflict ended,” based on the initiative.

    The purpose of enlisting the neighboring Arab states is to give the Palestinian leadership backing and legitimacy to accept compromises it has failed to embrace on its own in bilateral talks.

    Here are the portions of the letter published by Yedioth (translation by Ynetnews):

    We, the undersigned, reserve IDF commanders and retired police officers, who have fought in Israel’s military campaigns, know first-hand of the heavy and painful price exacted by wars.

    We fought bravely for the country in the hope that our children would live here in peace, but we got a sharp reality check [literal translation: “but reality slapped us in the face” — jjg], and here we are again sending our children out onto the battlefield, watching them don their uniforms and combat vests and go out to fight in Operation Protective Edge…

    This is not a question of left or right. What we have here is an alternative option for resolving the conflict that is not based solely on bilateral negotiations with the Palestinians, which have failed time and again… We expect a show of courageous initiative and leadership from you. Lead – and we will stand behind you.

  • Poll : More Than 50% Of Jewish Israelis Think Netenyahu Is Being Too Soft On Gaza
    http://www.addictinginfo.org/2014/07/30/poll-more-than-50-of-jewish-israelis-think-netenyahu-is-being-too-sof

    Before we move on, it is worth a brief reminder of the devastating results of the attacks on #Gaza. Here are the losses from the UN’s latest report:

    Yet according to Strategist Roni Rimon, who sponsored the poll, Netanyahu would pay a political price at home if he pushed for peace:

    All the compliments Netanyahu has received for running the operation, his restraint, thinking things through, and obtaining international support will be lost and will be replaced with criticism. But this is the test of a leader. If he believes that the greater good of Israel requires a cease-fire because of relations with the United States and the international community, he will put ratings aside and do what he thinks is right. We shall wait and see.

    Another poll released Monday showed similar results. The poll showcased that less than 10% of Israeli Jews supported a ceasefire with Hamas, while 86.5% opposed ceasefire. http://www.jpost.com/Operation-Protective-Edge/Poll-865-percent-of-Israelis-oppose-cease-fire-369064

    Something truly toxic is spreading across #Israel. It’s called #fascism, and it manifests itself in the words and deeds of lawmakers, troops and ordinary citizens.

    In recent weeks, Israel’s Deputy Speaker #Moshe_Feiglin has called for the ‘elimination’ of Palestinian life in Gaza, while fellow Likud party lawmaker #Ayelet_Shaked demanded the murder of Palestinian mothers and children – and got thousands of Facebook likes from doing so. Days later, renowned Israeli academic #Mordechai_Kedar proposed the use of rape against female relatives of Palestinian armed resistance fighters as a ‘preventative’ measure.

    Meanwhile, mobs have taken to the streets of Jerusalem to chant “Death to all Arabs”, and “School’s out in Gaza tomorrow, There are no children left!” in the style of a football cheer.

    A quick glance to the social media activity of young Israelis provides an insight into this growing dehumanisation of Palestinians.

    A Facebook page has been set up this week called “Standing With the IDF”, where women are encouraged to post revealing images of themselves covered in pro-IDF graffiti.

    A Facebook page titled “The People of Israel Demand Vengeance!” set up in the wake of the murder of three Israeli teens is the same bizarre mix of sex and incitement. Teens post sun-drenched selfies, no different to so many others filling instagram…except for the fact they are holding placards calling for ‘Death to All Arabs’, or the one below, which reads: Hating Arabs is Not Racism, It’s Moral Values’.

    And on the same page, this reaction to the kidnap and murder of teenage Palestinian Mohammed Khadir, in a so-called ‘revenge’ attack that saw the boy forced to drink petrol and burned alive.

    #fascisme en #Israël

  • Des cinéastes israéliens demandent un cessez-le-feu à Gaza et dénoncent la partialité des médias - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/07/15/des-cineastes-israeliens-demandent-un-cessez-le-feu-a-gaza_4457822_3246.html

    Huit cinéastes israéliens dont les films sont présentés au festival de Jérusalem, organisé du 10 au 20 juillet, en appellent à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. « Les enfants de la bande de Gaza ne bénéficient pas de la protection du système du Dôme de fer, écrivent Efrat Corem, Ronit Elkabetz, Shlomi Elkabetz, Tali Shalom Ezer, Shira Geffen, Bozi Gete, Nadav Lapid et Keren Yedaya. Ils ne disposent pas d’espaces résidentiels sécurisés, ni de sirènes. Les enfants qui vivent aujourd’hui à Gaza sont nos partenaires pour la paix de demain. La tuerie et l’horreur que nous infligeons ne font que repousser plus loin toute solution diplomatique. »

    (…)

    Les réalisateurs mettent également en cause l’impartialité des médias dans la couverture du conflit : « Ceux qui filment la souffrance des Israéliens devraient être assez courageux et honnêtes pour filmer également les morts et les destructions à Gaza, et raconter aussi cette histoire. La douleur des Israéliens et des Palestiniens ne peut être distinguée, et l’une ne cessera pas tant que l’autre durera. »

  • Des cinéastes israéliens demandent un cessez-le-feu à Gaza
    par Thomas Sotinel | Le Monde.fr | 15.07.2014
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/07/15/des-cineastes-israeliens-demandent-un-cessez-le-feu-a-gaza_4457822_3246.html

    Huit cinéastes israéliens dont les films sont présentés au festival de Jérusalem, organisé du 10 au 20 juillet, en appellent à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. « Les enfants de la bande de Gaza ne bénéficient pas de la protection du système du Dôme de fer, écrivent Efrat Corem, Ronit Elkabetz, Shlomi Elkabetz, Tali Shalom Ezer, Shira Geffen, Bozi Gete, Nadav Lapid et Keren Yedaya. Ils ne disposent pas d’espaces résidentiels sécurisés, ni de sirènes. Les enfants qui vivent aujourd’hui à Gaza sont nos partenaires pour la paix de demain. La tuerie et l’horreur que nous infligeons ne font que repousser plus loin toute solution diplomatique. »

    Ce texte a été présenté lors d’une conférence de presse, lundi 14 juillet. Les réalisatrices Shira Geffen et Keren Yedaya ont lu les noms d’enfants tués à Gaza lors des affrontements des derniers jours, en précisant : « Ce n’est pas une provocation, il est naturel de leur donner un nom et de se souvenir. »

    Les réalisateurs mettent également en cause l’impartialité des médias dans la couverture du conflit : « Ceux qui filment la souffrance des Israéliens devraient être assez courageux et honnêtes pour filmer également les morts et les destructions à Gaza, et raconter aussi cette histoire. La douleur des Israéliens et des Palestiniens ne peut être distinguée, et l’une ne cessera pas tant que l’autre durera. »

    Navi Lapid, l’auteur de L’Institutrice, présenté lors du dernier Festival de Cannes à la Semaine de la critique, a déclaré à Screen International : « J’espère que ce n’est qu’un premier pas et que les cinéastes israéliens se feront plus actifs et plus influents en tant que tels dans la vie politique israélienne. »

  • Israel to probe birth control for Ethiopian immigrants | Maan News Agency
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=570216

    JERUSALEM (Reuters) — Israel’s Health Ministry has ordered an investigation into whether government employees or health workers prescribed a birth control drug to Ethiopian immigrant women as a way to control the population.

    Haaretz reported on Thursday that a senior official had decided to name a team to look into charges that Ethiopian women were given Depo-Provera shots in an effort to limit the growth of their community in Israel.

    Confirming the report, a ministry spokeswoman replied in a written statement that the ministry would “re-investigate the issue which was examined in the past, to ensure that there was no such directive from any governmental or other Israeli public organization.”

    Suspicions that Ethiopian women had been coerced into receiving Depo-Provera arose in Israeli media a few years ago and again in a recent TV documentary linking the group’s falling birthrate to over-prescription of the injectable contraceptive.

    Israel’s government already said in January it would review the case after a civil rights group accused the health ministry of racism.

    The ministry has already ordered doctors not to renew Depo-Provera prescriptions unless they were convinced patients understood the ramifications, according to a letter from the ministry posted on the group’s website in January.

    Ministry Director-General Roni Gamzu said at the time that the decision did not imply he accepted the allegations by the Association of Civil Rights in Israel.

    In a letter to Gamzu in January, ACRI said "the sweeping use of Depo-Provera among Ethiopian women raises heavy suspicions that we are talking about a deliberate policy to control and monitor fertility among this community.

    “The data ... point to a paternalistic, haughty and racist attitude that limits considerably the freedom of Ethiopian immigrants to choose the birth control that is medically suitable for them.”

    ACRI said statistics from a major Israeli health provider showed it had administered Depo-Provera injections to 5,000 women in 2008, 57 percent of whom were Ethiopian.

    Complaints of discrimination

    Israel has denied any policy to curb the birthrate among the 100,000 Ethiopian Jews who have moved to Israel since chief rabbis determined in 1973 that the community had biblical roots.

    Some Ethiopian Jews have made it into Israel’s parliament and officer ranks in the military, but complaints of discrimination in schooling and housing are common.

    According to the U.S. Food and Drug Administration, which approved Depo-Provera in 1992, its prolonged use may reduce bone density and it should only be used for longer than two years if other birth control methods prove inadequate.

    The documentary, broadcast on Israeli Educational Television, shows a nurse filmed by a hidden camera saying Ethiopian women were given Depo-Provera because they “don’t understand anything” and would forget to take birth control pills.

    Rick Hodes, medical director in Ethiopia for the American Jewish Joint Distribution Committee, a non-governmental group that aids immigration to Israel, denied the accusation that women are coerced into receiving the injections before leaving their country for the Jewish state.

    “Injectable drugs have always been the most popular form of birth control in Ethiopia, as well as among women in our program,” Hodes wrote on Twitter.