person:tammam salam

  • Hariri inaugure le boulevard du roi Salmane : L’arabité du Liban prime sur tous les autres axes - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1108362/hariri-inaugure-le-boulevard-du-roi-salmane-larabite-du-liban-prime-s

    Le Premier ministre, Saad Hariri, a inauguré mardi une avenue au nom du roi Salmane d’Arabie saoudite dans le secteur de Minet el-Hosn, à Beyrouth, affirmant dans un discours que « l’appartenance arabe du Liban prime sur tous les autres axes et équations » dans la région.

    « Les Libanais et les Beyrouthins savent la position spéciale qu’occupe Beyrouth dans le cœur du roi saoudien », a affirmé M. Hariri lors de la cérémonie qui a eu lieu devant l’hôtel Four Seasons, sur le front de mer, et à laquelle étaient présents plusieurs responsables politiques libanais, notamment le leader druze Walid Joumblatt, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, l’ancien Premier ministre Tammam Salam et un représentant du président Michel Aoun, son conseiller Elias Bou Saab.

    Saad Hariri a affirmé qu’il existe entre le Liban et l’Arabie saoudite « une histoire qui ne pourra pas être cassée, quoi qu’on s’efforce de faire ». « L’appartenance arabe du Liban prime sur toutes les allégeances, tous les axes et toutes les équations », a-t-il ajouté, en allusion au Hezbollah, dont le parrain iranien s’oppose au royaume saoudien pour l’influence sur la région.

    pathétique #catastrophe_arabe

  • Houmat al-diyar. Association ou nouvelle milice ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/liban/semaine-politique-/item/17130-houmat-al-diyar-association-ou-nouvelle-milice??issue_id=251

    l y a un an et demi, le gouvernement de Tammam Salam a octroyé une autorisation pour la création d’une association baptisée Houmat al-diyar autour de laquelle l’opinion publique libanaise est divisée.

    Il y a ceux qui appuient ce mouvement, estimant qu’il va au-delà des divisions communautaires et a pour but de soutenir l’Armée libanaise, et il y a ceux qui l’accusent d’être une nouvelle milice. Mais ce qui est clair, c’est que des voix à l’intérieur de la communauté sunnite commencent à s’élever et voient dans ce mouvement une nouvelle forme de Saraya al-moukawama (Les gardiens de la Résistance), liées au Hezbollah.
    Ce mouvement, apparu sans préavis et dont les contours et les buts ne sont pas clairs, est soudain placé sous les projecteurs et une campagne, déclenchée par le ministre de l’Intérieur et des Municipalités, Nouhad Machnouk, est menée contre lui.

  • Ziad Allouki libéré. Les anciens caïds de Tripoli instrumentalisés contre Rifi ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/liban/semaine-politique-/item/16977-ziad-allouki-lib%C3%A9r%C3%A9-les-anciens-ca%C3%AFds-de-tripoli-i

    Vendredi 12 août, Ziad Allouki est revenu à Tripoli après avoir passé deux ans et trois mois en prison et il y a été accueilli en véritable héros. Le scénario rappelait aux Tripolitains le retour de Chadi Maoulawi dans une voiture officielle, appartenant selon les uns à l’ancien Premier ministre Najib Mikati et pour d’autres à l’ancien ministre Mohammad Safadi. La comparaison s’arrête là, car Chadi Maoulawi, qui avait été arrêté dans le cadre d’une opération sophistiquée de la Sûreté générale dans les locaux de l’association de bienfaisance appartenant à Mohammad Safadi à Tripoli, avait été relâché à cause des pressions politiques et populaires. Quant à Allouki et son compagnon Saad el-Masri, qui avait été relâché en mars, ils avaient été arrêtés dans le cadre de l’application du plan de sécurité à Tripoli après la formation du gouvernement présidé par Tammam Salam et l’arrivée de Nouhad Machnouk au ministère de l’Intérieur. Comme par miracle, Machnouk avait donc réussi à imposer un plan de sécurité à Tripoli qui a mis un terme à trois années d’affrontements sanglants et destructeurs pour l’économie de la ville entre le quartier sunnite de Bab el-Tebbané et celui alaouite de Jabal Mohsen. Toutes les forces militaires envoyées en renfort sur place pour mettre un terme à cet interminable conflit avaient échoué dans leur mission pendant plus de trois ans. Finalement, il a suffi que Nouhad Machnouk à l’Intérieur et Achraf Rifi à la Justice tapent du poing, pour que soudain, le calme règne et « les chefs des axes » se retrouvent en prison.

  • « La solution pour alimenter Beyrouth en eau est prête mais les responsables n’en veulent pas » - Rania Raad Tawk - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999075/-la-solution-pour-alimenter-beyrouth-en-eau-est-prete-mais-les-respon

    « Nous avons plusieurs fois présenté aux responsables et même au président Tammam Salam des projets avec des études permettant d’alimenter Beyrouth et les banlieues en eau à moindre coût, mais personne ne daigne les regarder car ils ne leur permettent pas de s’enrichir, il n’y a que les mégaprojets de plusieurs dizaines de millions de dollars qui les intéressent malheureusement, ajoute-t-il avec un air désolé. L’Office des eaux de Beyrouth et du Mont-Liban, le ministère de l’Énergie et de l’Eau avec le Conseil du développement et de la reconstruction forment un trio à la tête d’un budget de 260 millions de dollars qu’ils veulent dépenser en distribuant des projets de barrages là où il faut mais surtout là où il ne le faut pas tandis que plusieurs régions du Liban, comme Saïda, Marjeyoun, Nabatiyeh, etc, s’alimentent grâce à des puits artésiens aménagés avec un coût modeste et qui exploitent l’eau souterraine renouvelable, ajoute-t-il. La vraie richesse du Liban c’est son eau souterraine facilement exploitable et qui est d’ailleurs de meilleure qualité que celle des rivières, polluée et rare pour ne pas dire inexistante en été. Pourquoi va-t-on chercher une eau polluée en détruisant la faune et la flore et en dépensant des fortunes lorsque nous avons sous nos pieds et sous nos yeux à la périphérie de Beyrouth un or bleu de meilleure qualité, moins cher et renouvelable grâce à l’infiltration d’au moins 40 % des précipitations ? », a-t-il conclu.

  • Selon le ministre l’environnement libanais, Mohammad Machnouk, le problème avec les ordures est désormais réglé.
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/57806

    « Les mesures adoptées par le Royaume ne visaient pas le gouvernement libanais », a affirmé M. Al-Joubeir durant la réunion selon le communiqué, ajoutant que l’Arabie saoudite appréciait le Premier ministre, Tammam Salam, ainsi que ses prises de positions.

    « Après la réunion qui a duré une heure, le ministre de l’Environnement a constaté qu’il n’y aura pas d’escalade et que la tension entre le Liban et l’Arabie saoudite est déjà révolue », a-t-on conclu le communiqué.

  • Liban : Bilan politique du 17 janvier - An-Nahar
    http://fr.annahar.com/article/302777-liban-bilan-politique-du-17-janvier

    Blocage de la route de l’aéroport par les partisans de Hassan Yaakoub et accrochage avec les forces de l’ordre
    « Au terme de la conférence de presse tenue ce dimanche par la famille de l’ancien député Hassan Yaakoub, ses partisans ont bloqué la route de l’aéroport », a appris par le correspondant de l’ANI. Il a signalé dimanche qu’un accrochage a eu lieu entre la famille de l’ancien député Hassan Yaacoub et les forces de l’ordre alors que ces dernières essayaient d’ouvrir l’autoroute de l’aéroport.

    Geagea pour déférer l’affaire de Samaha devant le Conseil de justice
    Le président du parti des Forces Libanaises, Samir Geagea, a indiqué dimanche que si ceux qui défendent la relaxe de Michel Samaha veulent vraiment la justice, pourquoi se sentiraient-ils lésés qu’un vote ait lieu en Conseil des ministres, afin que l’affaire soit déférée devant le Conseil de Justice, qui est la plus haute instance judiciaire au Liban. M. Geagea a appelé le ministre de la Justice sur son compte Tweeter à préparer un projet de décret pour déférer ce dossier devant le Conseil de justice, exhortant le Premier ministre Tammam Salam à discuter le projet en question durant la première séance du Conseil des ministres afin qu’il soit approuv

    • Finalement Tamam Salam accueille favorablement l’initiative saoudienne de la #coalition_à_l'insu_de_son_plein_gré. Mais la chose est semble-t-il loin d’être réglée au Liban...
      http://www.naharnet.com/stories/en/197086

      Prime Minister Tammam Salam welcomed the formation of the Islamic coalition, saying: “Lebanon is at the forefront of the confrontation with terrorism.”
      “Any executive step required by Lebanon from the coalition will be studied and dealt with according to Lebanese constitutional and legal norms,” he added.
      But the Foreign Ministry decried that it “had no knowledge whatsoever of the issue of forming an Islamic anti-terror coalition.”
      It said it has not received “any memo or phone call mentioning this coalition.”
      The ministry “was neither consulted at the foreign level, as required by norms, nor domestically, as required by the Constitution,” it added.
      “The Ministry of Foreign Affairs emphasizes that this move undermines Lebanon’s distinguished stance on the definition of terrorism and the classification of terrorist organizations,” it said.
      “It also encroaches on the ministry’s constitutional jurisdiction on foreign affairs,” the ministry added, noting that Lebanon’s foreign policy “is part of the government’s policy and the Ministerial Policy Statement – in coordination and consultation with the prime minister.”
      There should be “internal consensus on this foreign policy,” the ministry stressed.

  • Les négociations gelées après le rejet par le Hezbollah des requêtes d’al-Nosra - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/957757/les-negociations-gelees-apres-le-rejet-par-le-hezbollah-des-requetes-

    Hier, tard en soirée, il était difficile de dire si l’opération d’échange était imminente ou non, interrompue ou non. Un indice du sérieux de l’affaire : le Premier ministre Tammam Salam a annulé son voyage prévu à Paris, pour représenter le Liban au Sommet du climat de l’Onu. Il a préféré rester au Liban pour suivre de près les développements en rapport avec ce dossier.

    Selon les informations qui avaient filtré ce week-end, reprises par l’agence al-Markaziya, le marché inclurait la libération de 16 membres d’al-Nosra arrêtés à Roumieh, en échange des 16 militaires. Parmi ces détenus à Roumieh figurent Ola el-Okaili, la femme d’un cadre de Daech, Joumana Hmayed, Soja el-Douleimi, l’ex-femme d’Abou Bakr el-Baghdadi, ainsi que des détenus auprès du Hezbollah et du régime syrien. Le versement de sommes d’argent serait également prévu.

    • Une source digne de foi a indiqué ainsi en soirée à L’Orient-Le Jour que les négociations ont été gelées en raison du rejet par le Hezbollah de trois conditions posées par le Front al-Nosra : le transfert des blessés de l’organisation vers la Turquie ; l’extradition d’Abou Takieh vers la Turquie ; et l’acheminement de vivres vers le jurd de Ersal pendant l’hiver.

  • Site du Costa Brava : un nœud ou une solution - Suzanne BAAKLINI - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/952725/site-du-costa-brava-un-noeud-ou-une-solution.html

    Une nouvelle modification a été apportée hier au plan de sortie de crise, concernant les déchets, préparé par la commission d’experts présidée par le ministre de l’Agriculture Akram Chehayeb : il semble que l’idée d’une décharge au Sud ou dans la Békaa (que devait assurer le Hezbollah et Amal) soit pratiquement abandonnée. Aux dernières nouvelles, selon des sources bien informées, on serait face au schéma suivant : la décharge de Srar au Akkar, une autre sur la côte de Choueifate, connue sous le joli nom de « Costa Brava », l’usine de Saïda (qui traitera 250 tonnes par jours), la décharge de Naamé (qui sera rouverte pour sept jours seulement, le temps d’y placer les déchets empilés depuis le 15 juillet) et, enfin, le dépotoir de Bourj Hammoud (sa réouverture d’ici à six mois devrait se faire dans le cadre de sa réhabilitation, suivant le plan Chehayeb). C’est, selon les informations de L’OLJ, l’acceptation ou le refus du site du Costa Brava qui déterminera l’avenir immédiat du plan. Nœud ou solution ? On devrait le savoir aujourd’hui.

    En effet, l’agence al-Markaziya indique « de sources bien informées » que la séance de dialogue prévue aujourd’hui sera décisive pour le dossier des déchets. Le député Talal Arslan, qui était auparavant opposé à l’établissement d’une décharge sur la côte de Choueifate, devra faire une intervention à ce sujet autour de la table de dialogue. Toujours selon l’agence, les contacts établis avec lui semblent présager d’une issue positive quant à l’adoption finale de ce site. Si tel est le cas, le Premier ministre Tammam Salam pourrait bien fixer une date pour un Conseil des ministres urgent, aujourd’hui ou demain, en vue de l’adoption des modifications du plan Chehayeb.

    Les avis favorables à l’installation d’une décharge sur la côte de Choueifate sont fondés sur le fait que cette portion du littoral a déjà subi d’importants dégâts environnementaux, et ne peut que bénéficier d’une réhabilitation qui la transformerait en décharge sanitaire : en effet, elle tombe en gros entre la décharge improvisée qui a accueilli les déblais suite aux destructions de la guerre de 2006, et la station de traitement des eaux usées (traitement primaire seulement) de Ghadir. Mais tout le monde ne l’entend pas de cette oreille. Hier, en soirée, un communiqué a été publié au nom des « associations de la société civile à Choueifate », qui relaie « un refus total de l’établissement d’une décharge dans la ville ou sur sa côte, et même de négociations à ce propos avec une quelconque partie officielle ». Ce communiqué « met en garde la population contre des dangers sanitaires et sécuritaires » et appelle à l’adoption d’un plan qui privilégie des pratiques telles que le tri à la source par exemple.
    Une « usine » prévue au Metn
    En attendant le feu vert en faveur du plan Chehayeb, le député Michel Murr a tenu hier une conférence de presse pour apporter une proposition de solution au problème des déchets du Metn-Nord. Il s’agit d’une usine de traitement des déchets pouvant être construite à Bourj Hammoud, dans un délai de six mois, selon M. Murr.
    Celui-ci a fait valoir que ce projet bénéficie déjà d’un décret adopté en 1990 et portant le numéro 682, qui n’avait jamais été appliqué jusque-là. Ce décret permet à la Fédération des municipalités du Metn-Nord de construire une usine de traitement sur un terrain de 100 000 mètres carrés sur les biens-fonds maritimes publics à Bourj Hammoud. Le député a précisé que le terrain en question tombe dans les limites de la municipalité de Bourj Hammoud, mais qu’il ne s’agit pas du dépotoir qui se trouve dans cette région. Il a également souligné que le projet devrait être financé grâce au paiement des fonds alloués aux municipalités du Metn et à la Fédération des municipalités, des dus qu’il a estimés à 30 milliards de livres libanaises provenant de la Caisse autonome des municipalités, et à 43 milliards des revenus du secteur du téléphone portable (en tout quelque 50 millions de dollars).

    Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire longue des projets de remblai sur le littoral libanais, et leur articulation aux décharges, je me permets de renvoyer au chapitre 11 de ma thèse consultable ici : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003919
    #littoral #déchets #Liban

  • Quelqu’un m’a dit... - Dita Von Bliss - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/945590/quelquun-ma-dit.html
    Voilà qui vous avait peut être échappé...

    Créé en 1965 par l’Association des anciens élèves du Collège protestant français en hommage à leur ancienne directrice, Louise Wegmann, le CLW a fêté cette année son 50e anniversaire. Différentes actions et manifestations ont émaillé l’année écoulée, jusqu’au dîner de gala qui s’est tenu au Biel, samedi dernier.
    Un magnifique dîner où se sont retrouvés, entre autres, Lama Salam, l’épouse du Premier ministre Tammam Salam et membre du conseil d’administration du CLW ; les ministres Michel Pharaon, Élias Bou Saab et Boutros Harb ; les ex-ministres Raymond Audi et Leila Solh Hamadé ;
    l’ancienne Première dame Mouna Hraoui ; l’ambassadeur de France Emmanuel Bonne ;
    la réalisatrice Nadine Labaki ; l’auteur-compositeur-interprète Khaled Mouzannar ; la chanteuse Tania Kassis ; le musicien Guy Manoukian, ainsi que les membres du comité fondateur de l’établissement, Leila Khalaf (présidente), May Richani (vice-présidente), Nadia Khlat et Hélène Badaro ; Tiba Geha Villard, la directrice du CLW, mais aussi un grand nombre d’amis et d’élèves, anciens et nouveaux.
    Clou de la soirée, organisée par Luxury Limited Edition-Cynthia Sarkis Perros : la présence de l’actrice Emmanuelle Béart, venue au Liban pour quelques heures, malgré le décès de son père, le chanteur Guy Béart, qui a vécu dans le passé 15 ans au Liban et à qui elle a rendu un hommage particulièrement émouvant. L’inoubliable Manon des Sources est apparue vêtue d’une magnifique robe noire Élie Saab.
    À sa descende d’avion, raconte Cynthia Sarkis, l’actrice française n’a pu contenir son émotion, elle s’est agenouillée pour embrasser le sol libanais, pays d’enfance de son père, auquel il était resté très fortement attaché, affirme-t-elle.

  • Scarlett Haddad : Une séance gouvernementale cruciale aujourd’hui
    http://www.lorientlejour.com/article/941196/une-seance-gouvernementale-cruciale-aujourdhui.html

    Les milieux proches du Hezbollah sont convaincus que les divergences entre Michel Aoun et Nabih Berry peuvent être réglées, les deux hommes étant d’accord sur les questions stratégiques. Il restera alors à clarifier la position du courant du Futur, plongé actuellement dans le dossier des déchets dont il est responsable et qui exige des solutions rapides.

  • Au Liban, la « crise des ordures » cristallise le ras-le-bol
    http://abonnes.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/08/25/au-liban-la-crise-des-ordures-revele-une-profonde-crise-politique_47
    L’analyse de B. Barthes

    Dimanche, l’infiltration de la marche par des gangs de casseurs a débouché sur de violents affrontements. Vitrines brisées, panneaux de signalisation arrachés, voitures brûlées : pendant quelques heures, le centre de Beyrouth a ressemblé à un champ de bataille. Selon toute vraisemblance, la peur du chaos a incité les organisateurs de « Tala’at Rihatkum » à recentrer quelque peu leur propos. Lundi, lors de leur conférence de presse, ils n’ont pas appelé à la démission de Tammam Salam, contrairement à ce que supposaient leurs slogans de la veille. Un retrait du premier ministre provoquerait une crise constitutionnelle, dans la mesure où son successeur ne pourrait être nommé que par le président, dont le poste est actuellement vacant.

    #déchets #Liban

  • Décryptages antagonistes du dérapage de la crise des déchets à Beyrouth dans l’Orient-Le Jour

    La manifestation de dimanche soir a de nouveau dérapé, des affrontements entre des groupes manifestement distincts dans leurs motivations des manifestants et en tout cas désavoués par les organisateurs, ont affronté les forces de l’ordre.

    La majorité des journalistes du journal analysent ces violences de samedi et de dimanche soir comme le signe d’une manoeuvre du 8 mars (ou du Hezbollah) et de l’Iran (non sans contradiction dans les détails). Ainsi l’article de Sandra Noujeim. De son côté, Scarlett Haddad, dont les analyses reflètent en général plutôt le point de vue du 8 mars, analyse la colère populaire comme débordant les partis et minimise les violences, pour lesquelles on trouvera bien des "boucs émissaires"...

    Sous couverture civile, une volonté politique de déstabilisation - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/940656/sous-couverture-civile-une-volonte-politique-de-destabilisation.html

    Sur fonds d’accusation du 14 mars contre le 8 mars, on se prépare à remettre les déchets à Naamé !?

    Une réunion de la commission ministérielle chargée de la gestion de la crise des déchets doit se tenir au siège du Conseil du développement et de la reconstruction, à l’appel du ministre de l’Environnement, Mohammad Machnouk. Il est prévu que les plis financiers seront ouverts. En dépit de la crise de fin de semaine, une entente continue de faire son chemin pour rouvrir temporairement, pour six mois, la décharge de Naamé et accueillir au Akkar une part des déchets de Beyrouth, le temps pour les nouvelles sociétés de prendre en charge la gestion des ordures. Pour ce qui est enfin du Conseil des ministres, convoqué jeudi par Tammam Salam, il est fort probable que sa réunion soit avancée dans l’urgence, selon une source ministérielle.

    Pour la première fois, le « Liban des braves gens » dans la rue
    Décryptage
    Scarlett HADDAD
    http://www.lorientlejour.com/article/940642/pour-la-premiere-fois-le-liban-des-braves-gens-dans-la-rue.html

    C’est sans doute la première fois que la coupure paraît si franche entre la population et les responsables à quelque bord qu’ils appartiennent. Ce ne sont d’ailleurs pas les partisans qui sont descendus dans la rue samedi et dimanche, mais bien cette large majorité silencieuse qui n’aspire qu’à une chose, un minimum de dignité. Les plus rêveurs espèrent déjà que ce mouvement sera le prélude à un vaste changement dans le système actuel qui aboutira à l’instauration d’une véritable citoyenneté. Les optimistes pensent que ce mouvement ne peut pas ne pas avoir de conséquence sur la situation politique et qu’il aboutira à la démission du gouvernement, qui ne changera peut-être pas grand-chose dans l’immédiat mais qui sera l’incitateur à rechercher de véritables solutions, dans le cadre du système mais sur des bases nouvelles de dialogue réel et de participation. Les plus pragmatiques, de leur côté, sont convaincus que rien ne changera et qu’au bout de deux jours, les gens se lasseront et le gouvernement reprendra ses réunions chaotiques... en attendant des développements régionaux qui apporteront les clés manquantes aux solutions internes. En attendant, un bouc émissaire sera trouvé pour porter sur ses épaules la responsabilité des actes de violence contre les manifestants et une nouvelle crise fera oublier celle des deux derniers jours.

    #déchets #Liban

  • Les aounistes dans la rue, sous le plafond de la stabilité interne - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/938787/les-aounistes-dans-la-rue-sous-le-plafond-de-la-stabilite-interne.htm

    Des sources proches du 8 Mars estiment que la position de Siniora s’inscrit dans la volonté saoudienne de combattre le général Aoun et de le pousser dans ses derniers retranchements, pour toucher à travers lui son puissant allié le Hezbollah. En cette période de prénégociations sur la plupart des dossiers chauds, les Saoudiens voudraient donc garder toutes les cartes entre leurs mains pour renforcer leur position face aux Iraniens. Et les Saoudiens savent parfaitement que le Liban, et en particulier le Hezbollah, est un maillon important dans la chaîne que la République islamique considère avoir établie autour d’elle. La décision d’entraver toute solution avec le général Aoun et d’empêcher ce dernier d’enregistrer la moindre victoire aurait ainsi été communiquée au Premier ministre Tammam Salam au cours de sa dernière visite à Djeddah à la tête d’une délégation de son gouvernement. Depuis, le courant du Futur n’a cessé de durcir ses positions dans tous les dossiers concernant le chef du CPL, tout en maintenant un fil ténu de dialogue avec le Hezbollah. Le plan du Futur est de ne pas affronter directement le Hezbollah mais de le frapper à travers son allié le général Aoun, qui lui assure une couverture chrétienne considérable et empêche son isolement sur la scène locale.

    En même temps, le courant du Futur cherche à pousser le général Aoun à se retrouver en position de confrontation avec l’armée libanaise qu’il a toujours affirmé vouloir défendre, en s’opposant au commandant en chef le général Kahwagi. Cet antagonisme entre le CPL et l’armée est déstabilisant pour la base aouniste et en même temps, il permet au courant du Futur, qui se présente désormais en principal défenseur du général Kahwagi, de faire oublier les attaques de certains de ses membres contre la troupe, ainsi que les incidents divers qui se sont multipliés ces dernières années de Abra à Ersal et jusqu’à Tripoli et le Akkar entre les partisans du courant du Futur ou entre des groupes que le Courant protège et les soldats de l’armée. Déjà, des portraits du général Jean Kahwagi sont apparus dans certains quartiers de Beyrouth, avec la mention « symbole de l’unité nationale », pour personnaliser le conflit et placer le commandant en chef de l’armée en confrontation directe avec les partisans du CPL. De plus, le ministre de la Défense a déjà demandé à l’armée de protéger le Sérail où devraient se diriger les manifestants. C’est dire que tout est prêt pour une nouvelle tentative d’encercler le général Aoun en le privant de son principal cheval de bataille, à savoir le soutien à l’armée.

    • Rapidement : bon article de Scarlett, qui fait preuve d’une patience admirable envers le vieux Aoun. Mais chez les alliés des aounistes, et même chez certains aounistes, il me semble qu’il y a une lassitude qui s’exprime de plus en plus clairement envers les dérives confessionnalistes du mouvement. Ce qui rend la situation assez dangereuse.

    • (Yep, sachant que Nabil Nicolas est député aouniste du Metn.)

      Chez les alliés des aounistes, ça tique sévère à chaque résurgence du tropisme chrétien du mouvement (depuis au moins, disons, le soutien au projet de loi électorale « orthodoxe » en 2013), alors que toute une partie du mouvement en 2005 avait une volonté clairement laïque, modernisation, anti-corruption, audit de la dette, réforme de l’État…

      Quand aux aounistes eux-mêmes, impression que les « aounistes convaincus » sont devenus des « aounistes faute-de-mieux ».

    • plusieurs messages affiches hier sont genants. je me pose la question des revendicatsions chretiennes de Aoun. je les mets dans le contexte de la volonte de la deligitimastion dont il est victime. elu au parlement, il doit faire face a une table de dialoque ou on le place face a Gemayel, Harb, Geagea, Sleiman, qui ne font pas le meme plein de voix. il doit donc revendiquer sa suprematie dans la comunaute chretienne (role dans lequel ses opposants le confine) pour assumer un role national. autrement, il parlerait au nom de qui ?
      je veux dire, quel role a t il que ses opposants lui accordent ? il est oblige d’annuler tous leurs arguments pour pouvoir enfin presenter les siens.
      par ailleurs, il y a tellement de pression a trouver Aoun ridicule, qu’hier soir j ai eu l’impression que beaucoup de libanais souhaitaient manifester mais ne le faisaient pas de peur de paraitre « aouniste ». A ceux la, j’ai pose la question : quand allez vous vous exprimez alors. if not now, then when ?

    • @rahil : nos messages se sont croisés…

      Pour reformuler mon commentaire : si le FPM veut marquer sa différence avec les confessionnalistes corrompus chrétiens, sur quoi peut-il encore se baser ? Que sont devenus désormais les thèmes de 2005 : citoyenneté laïque, modernisation, anti-corruption, audit de la dette, réforme de l’État, qui avaient emporté l’enthousiasme réel d’une large partie de la population (et largement au-delà de sa base électorale chrétienne) ? Et comment désormais marquer la différence avec Gemayel, Harb, Geagea, Sleiman quand Aoun s’est entendu avec eux sur la loi électorale « orthodoxe », qui est un véritable catastrophe confessionnaliste ?

    • @nidal Je suis d’accord. parmi les ereurs strategiques de Aoun, il y a eu d’abord l’acceptation de Michel Sleiman comme president. et ensuite la loi orthodoxe. dans ces 2 cas, il a opte pour le defis, plutot que par conviction. il a dit ’chiche’ a ses adversaires. c etait contre productif.
      alors je ne sais pas s’il a raison mas sa strategie semble etre de dire ce que les autres disent mais tellement plus haut, que sa voix devienne la seule a etre entendue. ca peut fonctionner.

  • Violente altercation entre Salam et Bassil en Conseil des ministres
    http://www.lorientlejour.com/article/933830/violente-altercation-entre-salam-et-bassil-en-conseil-des-ministres.h

    Les ministres savaient que la séance ne serait pas de tout repos mais ne s’attendaient pas à un tel esclandre. Gebran Bassil n’a pas attendu l’ouverture officielle. La voix suffisamment élevée pour couvrir le crépitement des flashes et le brouhaha des conversations de ses collègues, il déclare : « Je voudrais soulever une violation de la Constitution et une atteinte flagrante du Premier ministre aux prérogatives du président de la République. » Tammam Salam le regarde avec stupeur avant de lever la main pour l’empêcher de poursuivre : « Ces propos sont inacceptables. La séance n’a pas été encore ouverte et je ne vous ai pas autorisé à prendre la parole. » Mais Gebran Bassil ne l’entend pas de cette oreille. Poursuivant sur sa lancée, il accuse le chef du gouvernement de « spolier les droits des chrétiens ». Ce dernier l’interrompt de nouveau, en hurlant et en tapant du poing sur la table, pendant que les agents de l’ordre se précipitent pour pousser les photographes vers la sortie. « Si mes propos ne te plaisent pas, tu es libre de faire ce que tu veux... ». Un tonnerre d’applaudissements se fait entendre dans la pièce, ponctué des hurlements du groupe de ministres qui ont volé au secours de Tammam Salam : Mohammad Machnouk, Rachid Derbas, Nabil de Freige, Boutros Harb, Sejaan Azzi, Alain Hakim, Ramzi Jreige, Alice Chaptini et Abdel Mouttaleb Hennaoui. Disons que le langage employé n’était pas habituel. « J’ai le droit de dire ce que je veux, quand je veux. Sur cette table, je suis le président de la République, en l’absence d’un président », martèle Gebran Bassil. Le chef du gouvernement lui lance à la figure : « Baisse ta voix. Pour qui tu te prends ? Sois poli en Conseil des ministres. Tu m’attaques du palais Bustros et tu m’accuses de spolier les prérogatives du président. Cela fait un an et demi que je te supporte toi et ton bloc et que je supporte vos caprices. »

  • Le gouvernement « de l’intérêt national » a un an : un minimum de stabilité - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/911163/le-gouvernement-de-linteret-national-a-un-an-un-minimum-de-stabilite.

    Depuis sa naissance, ce gouvernement n’a pas cessé « de passer entre les gouttes », parvenant à instaurer une sorte de stabilité et un minimum de cohésion. Avec sagesse, le Premier ministre Tammam Salam a compris le rôle qui lui est assigné et les limites de sa mission, et il est parvenu au cours de l’année écoulée à gérer les conflits et à choisir le bon timing pour lever les réunions, lorsque les conflits se faisaient trop violents. Selon ses proches, il agit en concertation régulière et constante avec le courant du Futur et le Hezbollah pour éviter l’éclatement de son gouvernement. Il a même fait adopter un mécanisme de prise des décisions qui accorde à chaque ministre un droit de veto, ce qui lui est d’ailleurs reproché par « les faucons sunnites » qui estiment que par ce procédé, il a fait de chaque ministre l’égal du Premier ministre, bradant à leurs yeux les droits de cette fonction.

  • L’armée se trouva bien dépourvue quand la bise fut venue
    http://www.lorientlejour.com/article/883507/larmee-se-trouva-bien-depourvue-quand-la-bise-fut-venue.html

    Scarlett Haddad bien sur,

    Selon une source militaire, l’armée savait lorsqu’elle avait riposté, il y a un mois à l’agression dont elle avait été victime, que cette confrontation ne pouvait pas se terminer facilement, surtout à cause de la position ambiguë de certaines politiques qui continuent, directement ou non, à couvrir les éléments armés. On a vu par exemple, la semaine dernière sur la chaîne NTV, un cheikh pressé par le présentateur du talk show, refuser de qualifier les attaques contre l’armée d’actions terroristes, préférant dire qu’il s’agit d’erreurs.

    De même, dans un autre talk show sur la LBCI, le ministre de la Justice Achraf #Rifi a mis sur un pied d’égalité la menace que représente l’EI et celle que représente le Hezbollah pour le Liban, sachant que le même Hezbollah est représenté dans le gouvernement et que ses membres siègent aux côtés de Rifi.

    Le Premier ministre Tammam Salam a été prié de commenter ces propos de l’un des principaux ministres de son gouvernement, mais il a refusé de le faire.

    C’est dire que la confusion au sujet de la position réelle du #courant_du_Futur ou de certains de ses alliés continue de régner. Même si le chef de ce courant, Saad Hariri, avait lui-même contacté le commandant en chef de l’armée pour lui déclarer son appui dans la guerre menée contre les groupes terroristes. Il avait ensuite dépêché auprès de lui son émissaire personnel, pour confirmer cet appui. Mais la réalité reste moins claire sur le terrain.

    La confrontation du début du mois avait en effet montré que l’armée devait respecter des lignes rouges occultes dans son combat contre l’EI et al-Nosra. D’une part, elle ne devait pas s’approcher des camps de réfugiés syriens et, d’autre part, elle n’avait pas de mandat pour lancer des perquisitions et arrêter des personnes à l’intérieur de Ersal. Finalement, l’armée a réussi à reprendre les positions qui avaient été attaquées, tout en consolidant sa présence su les collines surplombant Ersal. Mais pour aller plus loin dans la confrontation, il lui aurait fallu des moyens plus grands, notamment des hélicoptères de combat, et une couverture politique plus nette. Aujourd’hui, sa mission officielle consiste à surveiller les déplacements des uns et des autres et lorsqu’elle tombe sur un flagrant délit, elle arrête les contrevenants, tout en se voyant obligée de se justifier par le biais de communiqués explicatifs de la direction de l’orientation, pour ne pas essuyer les critiques de la classe politique. Résultat : elle est la cible d’attaques de temps à autre, mais ne peut pas entreprendre une riposte à grande échelle.

    #Liban #pays_psychotique

  • Quand tu croyais que ça ne pouvait pas aller plus mal : Hariri Returns to Beirut after 3-Year Absence, Meets Salam
    http://www.naharnet.com/stories/en/142402-hariri-returns-to-beirut-after-3-year-absence-meets-salam

    Al-Mustaqbal movement leader ex-PM Saad Hariri made on Friday a surprise return to Beirut and met with Premier Tammam Salam at the Grand Serail.

    Hariri left Lebanon in early 2011, months after the collapse of his national unity cabinet.He has repeatedly claimed that security reasons were preventing his return to Beirut.

    Hariri’s arrival has a huge significance. It came amid a rising terrorist threat in the country after jihadists took over the northeastern border town of Arsal.

  • À l’instant, déclaration du Premier ministre Tammam Salam à l’issue du Conseil. Je note : pas de dialogue politique avec les takfiristes.

    Dans le flux Tayyar :

    - لا مهادنة مع الذين أساءوا لأمن لبنان ولا حوار مع الإرهابيين

    Et signalé par Wassim Ahmar :
    https://twitter.com/walahmar/status/496273257369444352

    #سلام: قرر مجلس الوزراء استنفار كل المؤسسات والأجهزة للدفاع عن بلدنا ودعم الحكومة للجيش ولا حلول سياسية مع التكفيريين

    Et dans le flux du Nahar :

    Salam: There will be no leniency with the terrorists and no settlements with those who have violated Lebanese territory and no political solutions with the takfiris.

    C’est à dire très exactement le contraire de ce que déclarait le ministre de la justice Ashraf Rifi hier :
    http://seenthis.net/messages/282019

    On se souviendra donc que le Courant du Futur a mis une journée avant de soutenir l’armée libanaise.

    • D’ailleurs à l’instant: Lebanon: Army fights without the cover of the Future Movement
      http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-army-fights-without-cover-future-movement

      However, it later appeared that the mediation was actually being conducted by Justice Minister Ashraf Rifi.

      The retired general – who continues to boast about refusing to negotiate with Fatah al-Islam terrorists in 2007 – made a series of contacts with forces believed to have some sway with ISIS fighters on the one hand, and the Lebanese army, on the other. He proposed a ceasefire to be set between 4 pm and 6 pm yesterday, but the army command said that it will not stop its operations until the release of the 13 soldiers and 22 Internal Security Forces officers, who were captured. The army also stated as one its conditions that the fighters with-draw into Syria and not merely to Lebanese mountains.

    • Lebanon: Army fights without the cover of the Future Movement
      http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-army-fights-without-cover-future-movement

      In contrast to the reality on the ground, politicians failed to support the army. Some Future Movement MPs and officials were on the verge of defending ISIS. Their allies in Jamaa Islamiya went as far as referring to ISIS detainee Imad Jouma as a “Syrian dissident” and objected to his arrest, in a statement read by its deputy Imad al-Hout.

      ISIS and al-Nusra Front used the arrest of Jouma to implement their plans. According to Kahwaji, they intended to occupy Ersal by controlling military and security positions around the town in the next 48 hours. In this regard, Kahwaji’s statements coincided with the confessions of the detainee, concerning ISIS schemes for Ersal. This information was obtained by security officials close to the Future Movement, as some of them maintained to Al-Akhbar.

      Former Prime Minister Saad Hariri had called Kahwaji and maintained his support for the army “until the end; we are with you in whatever you do.” Former Prime Minister Fouad Siniora called on the gunmen to withdraw from Lebanon. However, their statements were quickly negated by their subordinates in the Future Movement.

      Justice Minister Rifi spoke about the futility of military and security solutions in Ersal and called for a political resolution (with ISIS and al-Nusra Front). The three MPs from North Lebanon – Mohammed Kabbara, Khaled al-Daher, and Mouin Merhebi – lambasted the army. The Future Movement seemed to be split in half: moderates (between the army and ISIS) and ISIS supporters.

      However, the security meeting held by the government in the Grand Serail put an end to Rifi’s “mediation” attempts. Supreme Council of Defense Secretary General General Mohammed Kheir was delegated to make all the necessary contacts to protect civilians in Ersal.

  • Outgoing Lebanese president presses parliamemt to pick successor
    http://english.al-akhbar.com/content/outgoing-lebanese-president-presses-parliamemt-pick-successor

    Lebanese President Michel #Sleiman on Saturday called on parliamentarians to elect a successor without delay, as his mandate comes to a end amid huge divide between the country’s two main camps. Sleiman’s mandate expires on Sunday, and the government headed by Prime Minister Tammam Salam is set to assume all executive powers. Parliament has convened five times in the past two months to try to elect a president ahead of the expiry of Sleiman’s mandate, but failed each time. read more

    #Lebanon #presidential_elections

  • Echec du projet de titularisation des centaines d’enseignants contractuels qui font tourner l’Université Libanaise au quotidien
    Fin de la politique de la porte ouverte aux réfugiés syriens - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/868752/fin-de-la-politique-de-la-porte-ouverte-aux-refugies-syriens.html

    La tentative était audacieuse : prendre par surprise le Conseil des ministres et régler d’un coup, au finish, un contentieux qui traîne depuis dix ans au moins. Hélas, pour le ministre de l’Éducation nationale Élias Bou Saab, le miracle n’a pas eu lieu. À la veille du départ du chef de l’État, et de l’ouverture d’une période d’incertitude où le CPL semble vouloir changer les règles du jeu gouvernemental, l’ambitieux projet portant sur la nomination du conseil des doyens de l’Université libanaise et la titularisation d’un millier de professeurs contractuels a été renvoyé pour complément d’étude. M. Bou Saab, il est vrai, avait imposé son examen sans qu’il soit inscrit à l’ordre du jour, ce qui a agacé M. Salam et beaucoup de ministres, placés devant un projet de grande envergure qu’ils ont estimé de leur droit de vouloir vérifier.

    Selon des sources informées, c’est l’adjonction, à la dernière minute, de trois cents noms de professeurs contractuels qui a compromis le projet. À l’origine, le nombre des contractuels à titulariser n’était que de 700. C’est le président du Conseil, Tammam Salam, qui a rejeté le projet, proposant au ministre de l’Éducation de nommer, en un premier temps, le conseil des doyens, et de revenir plus tard sur les titularisations, ce que M. Abou Saab a refusé.

    Le ministre a eu beau expliquer, une heure trente durant, que le projet était vital pour la bonne santé de l’Université libanaise, menacée de se vider progressivement de ses cerveaux, il n’a pas réussi à convaincre. Pourtant, il avait bien expliqué aux ministres présents qu’il y a quelque chose d’anormal dans le fait que les trois quarts des professeurs de l’Université libanaise sont toujours contractuels, et que certains attendent depuis dix ans que leur situation soit régularisée. Peine perdue. C’est la routine, la méfiance, le clientélisme, bref le bazar qui semblent avoir pris le dessus, à la profonde déception du ministre, choqué de voir un si lourd dossier traité avec tant de légèreté. Le chef de l’État n’était pas loin de partager ce sentiment.

    #Université #recherche #Liban #fuite_des_cerveaux (tous ceux qui peuvent se barrent)

  • Salam and the Christians in government work to prevent presidential vacuum
    http://english.al-akhbar.com/content/salam-and-christians-government-work-prevent-presidential-vacuum

    A picture provided by the Saudi Press Agency (SPA) shows Saudi Crown Prince Salman bin Abdulaziz al-Saud (R) meeting with Lebanese Prime Minister #Tammam_Salam in Jeddah during the latter’s visit to the kingdom on May 20, 2014. (Photo: AFP/HO/SPA) A picture provided by the Saudi Press Agency (SPA) shows Saudi Crown Prince Salman bin Abdulaziz al-Saud (R) meeting with Lebanese Prime Minister Tammam Salam in Jeddah during the latter’s visit to the kingdom on May 20, 2014. (Photo: AFP/HO/SPA)

    Since the presidential post will soon be vacant, the government of Prime Minister Tammam Salam will take center stage. Salam’s visit to #Saudi_Arabia will be the first step taken by the post-May-25-government. (...)

    #Opinion #Articles #Beshara_al-Rai #Free_Patriotic_Movement #King_Abdullah_bin_Abdul_Aziz #Lebanese_presidential_elections #Lebanon #Maronite #Michel_Aoun #Michel_Suleiman

  • #Lebanon: US watching presidential elections closely, no favored candidate yet
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-us-watching-presidential-elections-closely-no-favored-can

    Lebanese Prime Minister Tammam Salam (C) casts his vote to elect the new Lebanese president in the parliament building in downtown Beirut on April 23, 2014. (Photo: AFP-Joseph Eid) Lebanese Prime Minister Tammam Salam (C) casts his vote to elect the new Lebanese president in the parliament building in downtown Beirut on April 23, 2014. (Photo: AFP-Joseph Eid)

    Slowly, international attention is beginning to turn to the #Lebanese_presidential_elections, as if it was waiting for the post to be vacant to display enthusiasm. Ambassadors are urging the election of a president before the constitutional deadline [on May 25]. They are watching the different actors without directly intervening or favoring a specific candidate. They (...)

    #Opinion #Articles #Emile_Lahoud #Michel_Suleiman

  • Le Parlement privatise, inopinément, la production d’électricité - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/862703/le-parlement-privatise-inopinement-la-production-delectricite.html

    Le Parlement s’est attaqué hier matin à la réglementation du secteur de l’électricité, et a pris une décision complètement inattendue, en approuvant l’octroi au secteur privé de permis pour la production de l’électricité. La proposition de loi, revêtue du caractère de double urgence, autorise pour une durée de deux ans et jusqu’à la nomination d’une nouvelle instance régulatrice la délivrance par le gouvernement de permis au secteur privé pour la production de l’électricité.
    La séance parlementaire s’est tenue l’avant-midi sous la présidence de Nabih Berry et en présence du Premier ministre Tammam Salam.
    La licence en question est accordée sur proposition des ministères de l’Énergie et des Finances, à charge pour le Conseil supérieur pour la privatisation d’en mettre au point le dossier. Elle est ensuite approuvée par le Conseil des ministres.

    Le Premier ministre, Tammam Salam, s’est engagé au cours de la séance à former « le plus rapidement possible » les deux instances de régulation envisagées par l’État et consacrées l’une à l’énergie, l’autre aux télécoms.
    L’un des premiers députés à se féliciter de cette décision a été Samy Gemayel, qui a affirmé à sa sortie de l’hémicycle que cette décision permettra au Trésor de faire des économies par milliards et mettra fin à la pratique des « deux factures » à laquelle se sont habitués les Libanais.
    M. Gemayel, souligne-t-on, était partisan d’une privatisation pure et simple de tout le secteur de l’électricité, y voyant l’une des solutions pour le financement de la grille des salaires dans le secteur public et le financement de projets sociaux.

    Selon le député Robert Fadel, ce pas pris en direction de la privatisation de la production d’énergie permettra d’assurer le courant électrique 24 heures sur 24 et de faire l’économie d’environ deux milliards de dollars par an (1,9 milliard de dollars en 2013, selon les chiffres officiels, soit plus de 50 % du déficit annuel du Trésor, un déficit qui pourrait s’élever à 4 milliards si, toutes choses étant égales par ailleurs, le courant était accordé 24h/24).
    M. Fadel a rappelé que le déficit de la production de l’électricité au Liban est d’environ 1 500 mégawatts, que l’État est incapable de financer, et que la nouvelle loi vient à point pour le rendre possible.

    Décision surprenante par son timing mais depuis longtemps dans les tuyaux... Ce déblocage est sans doute
    1) une manière de faire la nique à G. Bassil, qui aurait bien aimé être le ministre capable de lancer des appels d’offre pour de nouvelles centrales ;
    2) signifie que les différents camps se sont mis d’accord pour octroyer des licences d’exploitation dans différentes régions et à différentes parties (encore que les conditions de rachat du courant produit restent à définir) - la joie de M. Gemayel ou de M. Fadel, la complaisance de M. Berri, viennent-elles de ce qu’un de ces amis a une série de projets prêts à être lancés ?

    Je doute que cela permettra, tout seul, de faire des économies de milliards d’électricité. Les commentaires des différents hommes montrent leur ignorance du sujet. Tout dépend quel type d’usines électriques ils vont construire.
    S’ils construisent de nouvelles usines au fuel lourd (comme maintenant) et même au gaz (même si ce dernier coute un peu moins cher), le déficit va plutôt augmenter car le prix de production restera élevé alors que le prix de vente est bas (relativement au cout de revient). Disons que d’un côté, le déficit risque alors d’augmenter, tandis que la deuxième facture (générateur) baisserait si la production de l’#électricité publique (+privée) augmente. A terme, dans cette situation, il faudra augmenter le prix de l’électricité.
    Je pense plutôt que cette loi vise à permettre la construction d’unités fonctionnant à partir des renouvelables (comme en Jordanie). Même subventionné, le tarif de rachat permettra de diminuer la dépendance pétrolière. La question est : qui va construire des éoliennes et où. Une des principales régions identifiées pour cette énergie est le Akkar, mais aujourd’hui, les investisseurs prendront-ils le risque d’y aller ? Pour le solaire : ce sera sans doute plus compliqué qu’en Jordanie (et ils ont mis 6-7 ans). On est pas sorti de l’obscurité...
    #Liban
    #privatisation

  • Gunmen kill Lebanese policeman in #Tripoli
    http://english.al-akhbar.com/content/gunmen-kill-lebanese-policeman-tripoli

    Masked gunmen shot dead a policeman on Friday in the northern Lebanese city of Tripoli, security sources said, the second killing of a member of the security forces in two days. Friday’s shooting came a day after Prime Minister Tammam Salam’s new cabinet approved a security plan for the city, where at least 29 people have been killed in the last two weeks. The security sources said Boutros Bayeh was killed instantly when the gunmen opened fire on his car at around 5:30 am, hitting him in the head. read more

    #Lebanon #Top_News