person:walid joumblatt

  • Arrêtez les rotatives, Walid Joumblatt a débusqué un « complot d’une envergure machiavélique » :
    https://twitter.com/walidjoumblatt/status/1072909857546739713

    #Strasbourg l’attentat terroriste vise à divertir le mouvement de révolte sociale de ses revendications légitimes et déchaîner les passions aveugles racistes pour entraîner la France,l’Europe dans une hystérie xénophobe sans précédent.quel complot d’une envergure machiavélique

    Oui, c’est le même Walid Beik auquel les journalistes français continuent à demander son avis sur plein de sujets (ça m’a toujours sidéré : si Joumblatt me conseillait un fournisseur de maté, même ça je me méfierais).

  • Hariri inaugure le boulevard du roi Salmane : L’arabité du Liban prime sur tous les autres axes - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1108362/hariri-inaugure-le-boulevard-du-roi-salmane-larabite-du-liban-prime-s

    Le Premier ministre, Saad Hariri, a inauguré mardi une avenue au nom du roi Salmane d’Arabie saoudite dans le secteur de Minet el-Hosn, à Beyrouth, affirmant dans un discours que « l’appartenance arabe du Liban prime sur tous les autres axes et équations » dans la région.

    « Les Libanais et les Beyrouthins savent la position spéciale qu’occupe Beyrouth dans le cœur du roi saoudien », a affirmé M. Hariri lors de la cérémonie qui a eu lieu devant l’hôtel Four Seasons, sur le front de mer, et à laquelle étaient présents plusieurs responsables politiques libanais, notamment le leader druze Walid Joumblatt, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, l’ancien Premier ministre Tammam Salam et un représentant du président Michel Aoun, son conseiller Elias Bou Saab.

    Saad Hariri a affirmé qu’il existe entre le Liban et l’Arabie saoudite « une histoire qui ne pourra pas être cassée, quoi qu’on s’efforce de faire ». « L’appartenance arabe du Liban prime sur toutes les allégeances, tous les axes et toutes les équations », a-t-il ajouté, en allusion au Hezbollah, dont le parrain iranien s’oppose au royaume saoudien pour l’influence sur la région.

    pathétique #catastrophe_arabe

  • Au Liban, un 1er mai éminemment politique - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1049455/au-liban-un-1er-mai-eminemment-politique.html

    En ce 1er mai, jour de la Fête du Travail, le Parti communiste libanais (PCL) et plusieurs syndicats s’en sont pris lundi aux dirigeants lors d’une marche organisée à Beyrouth en faveur des travailleurs qui manifestent leur colère depuis plusieurs semaines dans certains secteurs de l’économie.

    « Intérêts inavouables »
    "La présence et l’avenir du peuple libanais sont menacés car ils sont l’otage d’intérêts inavouables", a déclaré le secrétaire général du PCL, Hanna Gharib, place Riad Solh, au centre-ville de Beyrouth, où s’est achevée la marche partie du siège de la Fédération nationale des syndicats d’ouvriers et employés au Liban (Fenasol), dans le quartier de Wata Mousseitbé. « Vous, au pouvoir, êtes corrompus. Il est temps que l’Etat que veulent les Libanais soit bâti », a-t-il ajouté, inscrivant cette mobilisation dans « la lutte contre la coalition des requins de la finance ».

    « Nous sommes disposés à vous faire face le 15 mai pour vous empêcher de proroger votre mandat », a déclaré M. Gharib. De son côté, le président de la Fenasol, Castro Abdallah, s’est prononcé en faveur d’une « nouvelle loi électorale juste et basée sur le scrutin proportionnel ».

    Pour sa part, Ghazi Aridi, député du Parti socialiste progressiste dirigé par le leader druze Walid Joumblatt, a déclaré que la nouvelle loi électorale doit être adoptée avec l’assentiment de toutes les parties.

    La loi en vigueur, dite de 1960, est fondée sur la majoritaire plurinominale. Elle est critiquée, du moins officiellement, par la plupart des forces politiques qui n’arrivent toutefois pas à s’accorder sur un nouveau texte. La proportionnelle intégrale et le mode de scrutin mixte (alliant majoritaire et proportionnelle) sont envisagés. Le 15 mai, une séance parlementaire est prévue pour voter une proposition de loi sur une troisième prorogation de la législature après celles de 2013 et 2014 si une nouvelle loi n’est pas trouvée entre temps.

    Par ailleurs, des militaires à la retraite ont battu le pavé dans la journée à Qab Elias, près de Chtaura, dans la Békaa, pour réclamer leur inclusion dans la grille des salaires de la fonction publique, introduite dans le cadre du projet de loi de budget pour 2017 qui doit être soumis au vote du Parlement.

  • Loi électorale : ultimes négociations en Conseil des ministres lundi - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1045728/loi-electorale-ultimes-negociations-en-conseildes-ministres-lundi.htm

    Actuellement, les projets présentés par Gebran Bassil sont les seuls discutés sur la table et ils se heurtent essentiellement à l’opposition du tandem chiite Amal-Hezbollah qui veulent une loi basée sur le mode de la proportionnelle intégrale, quitte à être plus coulants sur le découpage des circonscriptions. Dans l’optique du Hezbollah, le contexte est actuellement favorable à l’adoption d’une loi basée sur ce mode de scrutin, qui permet la représentation au Parlement du plus large éventail de forces politiques, de toutes les communautés. Ce qui devrait être de nature à consolider la stabilité du pays puisqu’il n’y aurait plus d’exclus et, en même temps, l’hégémonie d’une partie sur une confession serait atténuée (y compris chez les chiites). De leur côté, les Forces libanaises veulent à tout prix une loi mixte qui introduise un peu de proportionnelle, mais reste essentiellement basée sur le système majoritaire. Le projet de Gebran Bassil peut leur convenir. Après maintes hésitations, le courant du Futur a fini par accepter l’idée d’introduire la proportionnelle dans la loi électorale, à condition de ne pas perdre trop de députés. Ayant actuellement un bloc parlementaire de 35 députés, il a déclaré dans le cadre des négociations qu’il n’acceptera pas une loi qui lui assurerait moins que 27 députés. Plus précisément, il refuse de perdre des sièges sunnites, alors que c’est justement ce que veut le Hezbollah. C’est un peu la même situation chez le leader druze Walid Joumblatt, qui ne veut pas que son bloc comprenne moins de 11 parlementaires et il veut continuer à être celui qui choisit les druzes.

    • Dans ce pays, tout est toujours de travers. Contrairement au reste du monde, les petits partis demandent un scrutin majoritaire, et les grands partis défendent la proportionnelle.

  • Romain Caillet | « L’Etat islamique va s’installer durablement en Irak et en Syrie »
    http://www.saphirnews.com/L-Etat-islamique-va-s-installer-durablement-en-Irak-et-en-Syrie_a19229.h

    Aaah la mémoire du Web ! Ces propos d’un expert ont deux ans et demi. #bêtisier

    Donc l’EI pourrait s’installer durablement en Irak ?
    Romain Caillet : Oui, je pense que l’EI va s’installer durablement. Les sunnites savent que l’EI est leur seul espoir de redevenir maîtres chez eux. Ils ont certes un désavantage démographique en Irak, mais c’est l’objectif de l’EIIL que de fusionner avec la Syrie pour inverser le rapport démographique et avoir un Etat sunnite à cheval entre l’Irak et la Syrie. Peut-être que des gens plus modérés que l’EI prendront leur place. Mais je pense que le Moyen-Orient tel qu’on le connaissait est fini, que les frontières régionales issues des accords de Sykes-Picot (signés en 1916 entre la France et la Grande-Bretagne pour le découpage des frontières du Moyen-Orient, ndlr) n’existeront plus.

    L’idée que les frontières vont disparaître n’est pas nouvelle. Walid Joumblatt, le leader druze, avait déjà émis cette idée quand a commencé la révolution en Syrie (en 2011, ndlr). Et Robert Fisk l’a reformulée dans un article pour The Independant, il y a quelques semaines, quand l’EI a rasé au bulldozer un mur de sable qui faisait office de frontière entre l’Irak et la Syrie.

    L’EI va-t-il aussi durablement s’installer en Syrie ?
    Romain Caillet : Bien sûr. Actuellement, ils occupent quasiment 90 % de la région de Deir Ezzor (est de la Syrie, ndlr). Globalement, la vallée de l’Euphrate, où il y a des populations culturellement très proches des sunnites irakiens, est clairement sous contrôle de l’EI. Il y a une cohérence historique dans un Etat comme celui-là. En Syrie, la vallée de l’Euphrate est peuplée de tribus qui ont été sédentarisées de force avec le tracé des frontières, et ces tribus nomades étaient à cheval sur l’Irak et la Syrie. J’ai fait des entretiens avec des gens qui ne sont pas proches de l’EI, mais qui se sentent appartenir à une tribu, qui se sentent bédouins avant d’être Syriens et ils se sont toujours sentis plus proches des Irakiens que des Syriens de Damas ou du littoral, sans même parler de la question confessionnelle. Parce qu’au-delà, il y aussi une culture qu’ils ont en commun.

    Après, est-ce que l’EI a la possibilité de s’installer plus loin que la vallée de l’Euphrate ? Je ne le sais pas. A l’ouest d’Alep et dans la région d’Idlib, où les populations se sentent pleinement syriennes, et pas du tout proches des Irakiens, il y a un gros rejet de l’EI.

  • Présidentielle : la route de Baabda n’est qu’à moitié ouverte devant Aoun - Tilda ABOU RIZK - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1013457/presidentielle-la-route-de-baabda-nest-qua-moitie-ouverte-devant-aoun
    Que l’annonce de l’appui haririen à Michel Aoun soit pour aujourd’hui ou demain, l’effet sur la scène politique locale restera cependant le même : il y a bien sûr cette liesse incommensurable qui s’amplifie dans les rangs aounistes où l’on voit déjà le rêve du général se réaliser, mais il y a surtout cette immense colère et incrédulité de tous ceux qui ont vu dans cet appui un coup de Jarnac inexplicable, une trahison ou tout simplement une tactique qui risque de coûter cher au chef du courant du Futur.

    Jamais un événement au Liban n’aura peut-être suscité autant de réactions contradictoires et semé un si grand désordre dans le paysage politique. Pour résumer, le courant du Futur est divisé, les Forces libanaises sont satisfaites, Walid Joumblatt est furieux, Nabih Berry est déchaîné, le Hezbollah reste circonspect, les Marada observent un silence radio, les Kataëb restent prudents.

  • Le dialogue s’ouvre sur fond de tensions entre le courant du Futur et le Hezbollah - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999690/le-dialogue-souvre-sur-fond-de-tensions-entre-le-courant-du-futur-et-

    Le chef du courant du Futur, qui s’est rendu à Aïn el-Tiné dimanche soir, aurait confié au président de la Chambre qu’il avait « tout fait », actes à l’appui, pour faciliter un compromis autour de la présidentielle. Cela vaudrait autant pour son appui au député Sleiman Frangié que pour ses pourparlers – directs et indirects – en deux temps avec le chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun. Ayant fait preuve d’ouverture à toutes les possibilités, y compris les moins populaires, M. Hariri attendrait désormais que les autres parties proposent à leur tour des initiatives concrètes dans le sens du compromis, apprend-on d’un député du courant du Futur, qualifiant de « tiède » la rencontre avec M. Berry. C’est la même attente d’une initiative sincère que le chef du courant du Futur aurait adressée au chef du Rassemblement démocratique, le député Walid Joumblatt, avec lequel il s’est entretenu hier soir.

    Cette position a du reste été communiquée hier par M. Hariri aux députés du bloc du Futur au cours d’une « réunion longue et franche », selon un participant. L’accent a été mis sur une nuance importante : la présidentielle étant la clé de voûte de la relance institutionnelle, c’est à elle que devrait se restreindre toute initiative de déblocage.

  • Après Zahlé, Aïn Dara lutte farouchement contre la « cimenterie » des frères Fattouche - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/995373/apres-zahle-ain-dara-lutte-farouchement-contre-la-cimenterie-des-frer

    Logique environnementale (dans ce cas, pourquoi s’opposer au recyclage du béton issu des destructions en Israel ? (oui, bien sûr, il y a des risques) Mais retrouver ici Joumblatt, l’un des principaux actionnaires de la cimenterie de Sibline, c’est plutôt une logique de fermeture du marché à quoi l’on assiste...

    La mégacimenterie, que les frères Fattouche cherchent à installer à Aïn Dara, dont les terrains sablonneux sont déjà exploités à outrance, est en fait un concasseur de débris urbains dont la matière première viendra, on s’en doute, de la Syrie voisine, quand l’heure de la reconstruction sonnera.

    Le comité d’initiative civile de Aïn Dara et la municipalité du village, appuyés par des personnalités politiques comme Walid Joumblatt et Samir Geagea, ont décidé d’unir leurs compétences pour lutter contre cette mégacimenterie qui s’étale sur une superficie de 1 200 000 mètres carrés, soit trois fois la cimenterie de Sibline, et dont le concasseur va produire un ciment plein de débris d’explosifs et de métaux lourds (plomb, cuivre, zinc, alliages divers), sans compter les additifs que l’on introduit aux matériaux de construction.

  • Entre le Futur et le Hezbollah. Un momentum à saisir
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/16265-entre-le-futur-et-le-hezbollah-un-momentum-%C3%A0-saisir?issue_id

    Selon les sources précitées, même si les sujets n’ont pas été clairement évoqués, l’atmosphère d’ouverture et le sérieux des discussions, qui ont marqué cette 29e séance de dialogue, pourraient bien être le prélude d’un déblocage politique. Berry, qui ne cache pas sa satisfaction d’être à l’origine de ce dialogue dont il assume entièrement la paternité, cherche à donner cette impression. Il a d’ailleurs reçu à dîner Saad Hariri pour l’encourager dans l’adoption de positions modérées. Et comme par hasard, le leader druze Walid Joumblatt s’est fait à son tour l’écho de cette tendance dans un entretien télévisé accordé à la LBCI. Mis côte à côte, ces éléments peuvent être considérés une base positive pour le déclenchement d’un processus de rapprochement politique entre les différentes parties. Selon les mêmes sources, ce rapprochement est devenu possible après le camouflet reçu par le Courant du futur à travers les élections municipales, qui devrait le pousser à plus de réalisme dans ses exigences et dans ses positions. De même, le lâchage de l’Arabie saoudite, qui ne tient pas compte dans ses positions régionales des intérêts de son allié Saad Hariri, a aussi son rôle dans le souci de ce dernier de chercher à conclure des compromis qui pourraient le ramener au pouvoir et ainsi le remettre en selle. De son côté, le Hezbollah a, depuis le début, appelé au dialogue et à la conclusion de compromis, conscient qu’en dépit de sa force militaire et de son poids régional, il n’a aucun intérêt à avoir des problèmes confessionnels internes à gérer dans une période aussi délicate, alors qu’il subit déjà un encerclement financier et économique. Il y aurait donc un momentum à saisir, dont la dernière séance de dialogue entre le Courant du futur et le Hezbollah pourrait être l’indice...

  • Hariri : J’assume la responsabilité de toutes mes initiatives passées - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/990702/hariri-jassume-la-responsabilite-de-toutes-mes-initiatives-passees.ht

    Le chef du Courant du Futur a, par ailleurs, évoqué le dialogue avec le Hezbollah, affirmant avoir voulu « débloquer les portes de la présidentielle ». « J’ai répondu favorablement à l’initiative de Nabih Berry (président de la Chambre) et de Walid Joumblatt (le chef du PSP), afin d’apaiser les tensions confessionnelles grandissantes qui avaient culminé par des affrontements armés à Tripoli », a dit Saad Hariri.

    Évoquant la vacance présidentielle, le leader sunnite a affirmé avoir soutenu la candidature de son allié Samir Geagea, le chef des Forces libanaises, en dépit des « critiques » qu’il dit avoir reçues. M. Hariri affirme par ailleurs avoir prôné l’élection d’Amine Gemayel à la présidence après avoir constaté que les chances de M. Geagea « étaient quasi nulles ». "Ce n’est qu’après le blocage total des candidatures des alliés que j’ai ouvert la voie à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié. « J’en suis le seul responsable », a-t-il souligné, déplorant le fait que le blocage persiste toujours malgré les « choix difficiles ».

  • « Pour marquer des buts, il faut être sur le terrain »... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/990388/-pour-marquer-des-buts-il-faut-etre-sur-le-terrain-.html

    Ce survol rapide aboutit finalement à la présidence dont on dit qu’elle a des chances de se réaliser dans les prochains mois. À Rabieh, on ne commente pas beaucoup ces rumeurs considérant que la présidence est une question de droit pour les chrétiens. Le général a donc le mérite d’avoir remis ce concept dans la conscience des chrétiens, anesthésiée par des années de tutelle syrienne et d’hégémonie des autres partenaires au sein de la nation. La présidence doit aujourd’hui répondre à des critères précis de représentativité. Au cours de ces deux dernières années, tous les moyens et les stratagèmes ont été utilisés pour détruire ce concept et pousser les chrétiens à céder. Mais au final, non seulement les stratagèmes ont échoué, mais en plus, de nombreuses parties ont adhéré à cette revendication. Est-ce à dire que Baabda est « à portée de vote » du général de Rabieh ?

    Des indices pourraient faire pencher la balance de ce côté. Il y a par exemple la levée du véto posé à la candidature de Aoun par l’Arabie saoudite, d’autant que le général était le seul à avoir été invité en famille au dîner de l’ambassadeur Assiri, les dernières déclarations du leader druze Walid Joumblatt, les propos rapportés par les médias du président français au chef du Futur Saad Hariri et d’autres signes du même genre. Suffisent-ils à faciliter la tenue de l’élection présidentielle ? La réponse n’est pas encore évidente.

  • Joumblatt favorable à la candidature de Aoun à la présidence « si cela peut servir l’intérêt du Liban »
    http://www.lorientlejour.com/article/989636/joumblatt-favorable-a-la-candidature-de-aoun-a-la-presidence-si-cela-

    Le chef druze libanais, Walid Joumblatt, a déclaré être en faveur de la candidature du fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun, à la présidence de la République, « si cela peut servir les intérêts du Liban ».

    […]

    « J’accepte la réconciliation chrétienne (entre MM. Aoun et Geagea, ndlr), et si tous les pôles politiques trouvent que le salut du pays passe par l’élection de Michel Aoun à la présidence, je ne m’y oppose pas. Je suis en faveur de l’élection de M. Aoun si cela peut servir l’intérêt du Liban », a affirmé M. Joumblatt lors d’un débat télévisé sur la chaîne LBCI.

    En anglais dans le Daily Star : Frangieh’s presidency hope fading : Jumblatt
    http://www.dailystar.com.lb/News/Lebanon-News/2016/Jun-06/355488-frangiehs-presidency-hope-fading-jumblatt.ashx

    Gulfnews : In surprise move, Junblatt backs Aoun for Lebanon presidency
    http://gulfnews.com/news/mena/lebanon/in-surprise-move-junblatt-backs-aoun-for-lebanon-presidency-1.1841227

  • Joumblatt vs Machnouk. Un conflit en cache d’autres
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/en-couverture/en-couverture-?issue_id=232

    Les foudres du seigneur de Moukhtara ont fait lever plus d’un sourcil, et au-delà de ses attaques contre le ministre de l’Intérieur, il fallait chercher la véritable cible de sa colère, qui n’est autre que l’ancien ministre Wiam Wahhab. Dans la lutte qui l’avait opposé à Walid Joumblatt en 2011, Wahhab n’avait pas alors réussi à imposer son proche parent, le général Mounir Chaaban, l’officier le plus haut gradé de confession druze, à la tête de la police judiciaire comme successeur au général Salah Eid. Aujourd’hui, Wahhab serait en train de se préparer à prendre sa revanche dans la présidence de l’état-major de l’Armée libanaise, qui sera vacante au mois d’août, proclamant dans ses assises privées qu’il ne permettra plus à Walid Joumblatt de choisir et d’imposer à son gré.
    Désormais, Walid Joumblatt n’est plus le leader incontesté des druzes. Ses mauvais calculs et ses paris erronés ont contribué à affaiblir son pouvoir aussi bien au Liban qu’en Syrie. L’ancien ministre, Wiam Wahhab, profite de ses faiblesses pour avancer lentement ses pions. Sur le plan local, à part toutes les alliances tissées par Wahhab, celui-ci entretient d’excellentes relations avec le ministre de l’Intérieur Nouhad Machnouk. Leur amitié remonte à plus de vingt ans lorsqu’ils étaient encore tous les deux journalistes. Quant aux paris de Wahhab, ils se sont avérés moins aventuriers que ceux de Joumblatt : résultat, les druzes de Syrie ne suivent plus le seigneur de Moukhtara dont l’influence est devenue presque inexistante auprès d’eux.

  • Présidentielle : le blocage entre le Hezbollah et le courant du Futur - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/980443/presidentielle-le-blocage-entre-le-hezbollah-et-le-courant-du-futur.h

    Du point de vue du courant du Futur, c’est le Hezbollah qui bloque l’élection en se cachant derrière l’insistance du général Michel Aoun à être le candidat privilégié à la présidence, alors qu’en réalité, ce parti voudrait laisser pourrir la situation pour aboutir à un accord global dont l’élection présidentielle serait l’un des points.

    Le point de vue du Hezbollah est tout à fait différent. Son appui au général Aoun a pour point de départ deux considérations : d’abord l’alliance qui existe entre lui et le CPL et qui commande aux deux formations de s’appuyer mutuellement dans les grandes questions qui concernent le pays. Ensuite, le Hezbollah considère qu’étant le leader chrétien le plus populaire au sein de sa communauté, Aoun a parfaitement le droit de briguer la présidence. Le Hezbollah revient sur les événements qui se sont déroulés en 2011, lorsqu’avec l’aide de Walid Joumblatt, il a fait chuter le gouvernement présidé par Saad Hariri pour placer Nagib Mikati à la présidence du Conseil. Aussitôt, le courant du Futur a cherché par tous les moyens (y compris les manifestations populaires à Tripoli et à Beyrouth et le recours à la fibre confessionnelle) à faire tomber le gouvernement Mikati, sous prétexte que ce dernier ne représente pas la communauté sunnite qui se sent ainsi ignorée et humiliée. Au final, le gouvernement Mikati, considéré comme parrainé par le Hezbollah, n’a en pratique pas pu prendre la moindre décision, le Premier ministre étant soumis à la pression de la rue sunnite.

  • What A Strange Fate ! - جريدة الأنباء الإلكترونية
    http://anbaaonline.com/?p=403021

    Walid Joumblatt, que ce mec est délirant... Je n’avais jamais visité ce site, quel mélange de phrases ineptes et d’illustrations invraissemblables ! Rien ne le retiens, c’est comme dans sa vie politique, au fond, il préfère croire que son destin s’est imposé à lui... warlord...

    In 1972, I graduated from AUB with a BA in political science. It was a period of time full of events but the political environment was saner than now.
    [...]
    Life is full of surprises so you never know what is predestined to you.
    [...]
    In 1977, Kamal Joumblatt was killed in March 1977. I took over in that infamous day 16th of March 1977.

    Today, after 44 years while assisting at the ceremony that entrusted the 16th president of AUB, Dr Fadlo Khoury, I had so many thoughts reviewing the day of my graduation at today’s event and I wondered if anybody predicted that I would have a career not registered in the official curriculum, meaning becoming a warlord for almost 15 years.

    This is somebody’s strange but predestined fate. What a strange fate.

  • Wahhab tire à boulets rouges sur Frangié - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/968393/wahhab-tire-a-boulets-rouges-sur-frangie.html
    Utile moment de vérité (?) sur la réalité de la politique libanaise et des pratiques prédatrices de sa classe politique. On attend juste d’en savoir autant sur les turpitudes dont Wahhab lui-même est capable

    Ce sont des orgues de Staline sur Twitter que M. Wahhab a utilisées hier pour répondre à la conseillère de Sleiman Frangié. « J’évitais de m’en prendre à Sleiman Frangié, en raison des liens qui nous unissent. Mais maintenant que son gang a dépassé les limites, je me vois contraint de répliquer », a d’abord écrit l’ancien ministre.
    « La femme acariâtre de la famille Yammine s’est exprimée en son nom. C’est pourquoi, qu’il entende ce que je vais dire : tu as comploté contre le 8 Mars en échange d’un clin d’œil de Saad Hariri, et tu as vendu tout le monde », a-t-il poursuivi.
    Et d’interpeller ensuite directement Vera Yammine avec des termes insultants que nous ne reproduirons pas : « Le petit (...), c’est celui qui pille les gens, joue aux usuriers dans les casinos, monopolise les carburants et vole les Libanais. Le petit (...), c’est lui qui impose la dîme sur les cimenteries et les protège alors que les gens meurent de leur pollution. Le petit (...), c’est lui qui s’aplatit devant Saad Hariri et vend la résistance et la Syrie en contrepartie d’une promesse de fauteuil. Le petit (...), c’est celui dont Walid Joumblatt dit depuis des mois qu’il est le chef d’un gang, avant qu’il ne se rende chez lui d’une manière servile. Pensez-vous (...) que le petit Sleiman peut rivaliser avec la gloire, la fierté et l’éthique de Michel Aoun ? »
    « Je m’appelle Wi’am le grand. Votre maître, le petit Sleiman, a été mettre sa main dans celle de celui qui a badiné avec le sang des Syriens et qui vit de l’essence et du mazout syriens. Le petit (...), c’est celui qui a fui la confrontation en 2005, lorsque j’y ai fait face seul. Votre petit Sleiman est un zaïm de village. Entre lui et Baha’ Abdel Khalek, notre candidat dans le Chouf, il existe une différence de 8 000 voix en faveur de Baha’ – et Baha’ n’impose pas de dîme aux gens. Votre Sleiman (...) a réussi aux élections parce que Wissam Hassan lui a accordé les voix des sunnites, sinon Michel Moawad l’aurait écrasé. Je poursuivrai demain mon attaque contre le petit qui s’en prend aux gens honorables. Sans Michel Aoun, il serait un zaïm de village ou un président de municipalité », a-t-il ajouté.

  • Deux interprétations opposées sur les prochaines étapes et les facteurs de blocage de la situation libanaise après l’accord Geagea-Aoun

    Pour Philippe Abi-Akl, « L’Iran refuse toujours un règlement du dossier libanais indépendamment de celui de la Syrie »
    http://www.lorientlejour.com/article/965842/liran-refuse-toujours-un-reglement-du-dossier-libanais-independamment

    Moins d’une heure après l’accolade Geagea-Aoun qui a eu lieu à Meerab, c’est un Sleiman Frangié déterminé qui affirmait sur le perron de Bkerké qu’il maintenait malgré tout sa candidature. Une façon comme une autre de démontrer que l’initiative de Samir Geagea a eu pour effet de paralyser une nouvelle fois l’échéance présidentielle, car le Hezbollah refuse toujours de se rendre à l’hémicycle afin de départager les deux candidats puisqu’il s’estime perdant quelle que soit la personne qui sera élue à la présidence de la République.

    En fait, à en croire une source du Quai d’Orsay, l’Iran se refuse toujours à séparer le dossier libanais du volet syrien. Cette source ajoute que l’initiative de Samir Geagea vise à « gêner le Hezbollah », car aujourd’hui il devient de plus en plus difficile pour lui de justifier sur le plan interne son refus de participer à des élections dans lesquelles les candidats sont tous ses alliés traditionnels.

    Pour Scarlett Haddad, « Un pari gagnant pour le CPL et pour les FL » http://www.lorientlejour.com/article/965836/un-pari-gagnant-pour-le-cpl-et-pour-les-fl.html

    Jetée d’abord chez les chrétiens, la balle est désormais dans le camp des autres protagonistes, notamment le courant du Futur, le Hezbollah, Amal et le PSP. Le Hezbollah reste pour l’instant discret, mais ses milieux continuent d’estimer que l’élection de Aoun à la présidence serait une victoire stratégique pour eux. Le chef du CPL s’est rendu chez Nabih Berry pour tenter de l’amadouer et il est probable que le président de la Chambre ne s’opposera pas à l’entente entre Aoun et Geagea. Même démarche auprès du chef du PSP Walid Joumblatt. Restent les autres composantes chrétiennes, notamment Sleiman Frangié et le parti Kataëb. Pour M. Frangié, il est clair qu’il attend une initiative en sa direction de la part du CPL, qui devrait avoir lieu, mais doit être bien préparée en raison du froid dans les relations entre les deux alliés depuis l’annonce officieuse de Saad Hariri de son appui à la candidature de Frangié. Avec les Kataëb, des contacts doivent aussi être entrepris. Mais le véritable problème reste dans l’attitude du courant du Futur, qui est la composante sunnite la plus représentative de cette communauté et sans laquelle il ne peut y avoir d’élection présidentielle...
    Avec l’appui de Geagea à la candidature de Aoun, un pas a donc été franchi, mais l’élection présidentielle n’est pas encore acquise. Elle reste tributaire de nombreux facteurs, internes et régionaux.

    #Liban #politique_politicienne

  • Option Frangié. Rien avant début 2016
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14273-option-frangi%C3%A9-rien-avant-d%C3%A9but-2016?issue_id=213

    Si l’on veut faire un petit film de « l’option Frangié », on peut dire qu’elle a commencé par une idée du chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, qui a tenu compte de trois éléments, le premier est la nécessité pour Saad Hariri de revenir au Liban et d’y reprendre la fonction de Premier ministre pour des raisons financières et politiques liées à sa situation en Arabie saoudite et à ses relations chaotiques avec les deux hommes forts du royaume, les princes Mohammad Ben Nayef et Mohammad Ben Salmane. Le second élément est l’intérêt pour l’Arabie saoudite de parvenir à un accord sur le dossier présidentiel, qui préserve son influence au Liban, confortée et consolidée par l’accord de Taëf, conclu en 1989. Le troisième élément est le souci de Joumblatt et de ses partenaires de préserver le système en place depuis Taëf et le partage des pouvoirs entre les chefs de file politiques traditionnels (la fameuse troïka qui avait fait les beaux jours du mandat du président Elias Hraoui, accord quadripartite, en fait, puisqu’il fallait ajouter à Hraoui, Nabih Berry, Rafic Hariri et Joumblatt lui-même).

  • Les contacts s’accélèrent, la balle est dans le camp du 14 Mars - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/958755/les-contacts-saccelerent-la-balle-est-dans-le-camp-du-14-mars.html

    Le premier choc de la « bombe Frangié » passé, la situation se précise. Les contacts se sont intensifiés et on parle de plus en plus d’une bénédiction (et plus) américaine et régionale de la candidature de leader chrétien du Liban-Nord, mais la prudence reste de mise. Il est désormais clair que le chef druze Walid Joumblatt est à l’origine de l’idée de proposer la candidature du chef des Marada à la présidence, sur une probable suggestion de l’ancien ambassadeur des États-Unis David Hale. Joumblatt aurait donc commencé à travailler sur cette idée depuis plusieurs semaines en sondant le chef du courant du Futur Saad Hariri et les autorités saoudiennes. Il aurait donc commencé par envoyer plusieurs messages en ce sens aux Saoudiens, qui ont finalement accepté de l’entendre de vive voix et lui ont donc envoyé une invitation dans ce but.

  • Les contacts s’accélèrent, la balle est dans le camp du 14 Mars - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/958755/les-contacts-saccelerent-la-balle-est-dans-le-camp-du-14-mars.html

    Il est désormais clair que le chef druze Walid Joumblatt est à l’origine de l’idée de proposer la candidature du chef des Marada à la présidence, sur une probable suggestion de l’ancien ambassadeur des États-Unis David Hale. Joumblatt aurait donc commencé à travailler sur cette idée depuis plusieurs semaines en sondant le chef du courant du Futur Saad Hariri et les autorités saoudiennes. Il aurait donc commencé par envoyer plusieurs messages en ce sens aux Saoudiens, qui ont finalement accepté de l’entendre de vive voix et lui ont donc envoyé une invitation dans ce but.

  • Le mal politique ou l’empreinte de Lucifer - Antoine COURBAN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/958567/le-mal-politique-ou-lempreinte-de-lucifer.html

    Le lyrisme borgne de M. Courban, aveugle unilatéral qui conchie Frangié et Joumblatt mais voudrait révérer Saad Hariri. C’est pitoyable.

    La candidature Frangié est le point d’orgue du délitement total du système-Liban. C’est l’ultime soupir d’agonie, non de son régime communautaire ni de Taëf, mais de l’emprise de l’Identitaire confessionnel sur les forces politiques déchaînées comme autant de meutes de loups contre des hardes de lions.

    Le problème n’est pas celui du compromis politique lui-même, nécessaire fut-il immoral. Le vrai problème va au-delà de la norme morale, il est éthique. Il porte sur l’homme politique, acteur privilégié d’un tel compromis. Le plus concerné n’est pas Walid Joumblatt, c’est bel et bien Saad Hariri qui a commis, non une faute morale, mais une erreur politique, en ne tenant pas suffisamment compte de la dimension éthique de sa gestion personnelle d’un tel compromis.

    Monsieur Hariri, parce qu’il représente ce qu’il représente, aurait pu transformer les ténèbres sépulcrales du compromis en lumière de sa propre résurrection. Au lieu de demeurer en coulisse et de laisser se répandre la rumeur d’une éventuelle cuisine sordide, il aurait pu sortir au grand jour et dire en toute simplicité à son immense public ce que dit Joumblatt, à savoir la nécessité vitale du choix difficile qu’il assume pleinement. Usant ainsi du registre éthique de la vérité et de la transparence, il aurait substitué à l’aspect sombre de la « force » son aspect le plus radieux qui aurait fait de lui un héros triomphant. Il ne l’a pas fait. Il a ainsi raté une occasion fugace qui ne se présentera pas deux fois. Dommage, quel gâchis.

  • Des facteurs internes et régionaux gèlent le compromis Frangié - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/957767/des-facteurs-internes-et-regionaux-gelent-le-compromis-frangie.html

    Le compromis interne en vue, dont l’une des clauses est le consensus autour de la candidature du député Sleiman Frangié à la présidence de la République, est gelé depuis vendredi dernier.

    L’une des raisons directes de ce gel est l’abstention des Kataëb d’y répondre favorablement : devant servir de couverture chrétienne au compromis en question, le parti a soumis son accord éventuel à la condition que M. Frangié s’engage au préalable à respecter une liste de principes qu’il lui a soumise par écrit. Le refus des Kataëb a été subtilement enrobé de conditions quasi impossibles pour Sleiman Frangié, qui continue de se définir comme « un candidat consensuel du 8 Mars ».
    Dès lundi dernier, à la suite de la rencontre du chef du courant du Futur, Saad Hariri, avec Samy Gemayel à Paris, le refus des Kataëb se faisait déjà sentir, contrairement aux informations ayant pu être rapportées, à Beyrouth, aux parties parrainant ce compromis, notamment le député Walid Joumblatt. Des sources informées qui ont suivi de près les concertations en cours à Paris avaient laissé entendre à L’Orient-Le Jour qu’il n’était « pas sûr que les Kataëb avalisent le compromis ».

  • Les partis sociaux-démocrates européens et arabes appellent à une solution globale - Propos recueillis par Michel TOUMA - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/952570/les-partis-sociaux-democrates-europeens-et-arabes-appellent-a-une-sol

    Le forum social-démocrate arabe a été créé en 2013, dans le sillage du printemps arabe. Il regroupe les partis progressistes du Liban (le PSP), du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, d’Égypte, de Jordanie, ainsi que le Fateh, l’opposition syrienne et des délégués des partis kurdes. Il se tient chaque six mois et, une fois par an, il accueille des représentants du PSE et de partis socialistes et sociaux-démocrates européens. Ces assises élargies euro-arabes ont été organisées l’an dernier à Tunis et ont été axées sur le thème du terrorisme. L’année précédente, elles ont eu lieu au Caire et ont porté sur le printemps arabe. Cette année, à Beyrouth, la question des réfugiés a été au centre des débats.

    La séance de samedi matin a été ouverte par une allocution du secrétaire général du groupe socialiste au Parlement européen (PSE), Guacomo Philibeck, et par des interventions de Walid Joumblatt et du ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas.
    Les travaux du premier débat ont porté sur les principales causes de la crise des réfugiés. Le commissaire européen pour l’aide humanitaire et la Gestion des crises, Christos Stylianides, a exposé la position de l’Union européenne sur ce plan. La deuxième table ronde a tenté de définir comment l’UE pourrait aider les pays de premier accueil. Mme Nora Joumblatt a exposé dans ce cadre son projet de centre de formation scolaire lancé par sa fondation Kayany et qui prend en charge dans les camps de réfugiés près de 2 000 élèves syriens.
    Le forum a clôturé ses travaux par une allocution du président du PSE et ancien Premier ministre hongrois, Sergei Stanishev. Le communiqué final publié au terme des débats met l’accent sur l’importance d’une « solution globale » au problème des flux migratoires clandestins.

  • Nouveau projet de remblaiement du littoral avec des ordures à Beyrouth, cette fois ci dans la zone de Choueifate

    Pas de Conseil des ministres aujourd’hui, les déchets trahissent les réflexes politiques et identitaires - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/952597/pas-de-conseil-des-ministres-aujourdhui-les-dechets-trahissent-les-re

    Un plan s’est d’ailleurs précisé ensuite, en vertu duquel la décharge de Srar devrait accueillir les déchets du Metn, de Aley et du Kesrouan, tandis que Aley, le Chouf et la banlieue sud déchargeraient leurs ordures à Choueifate, et précisément à Costa Brava, une zone du littoral. La Békaa et le Sud géreraient leurs propres déchets.
    Le refus de Choueifate a vite fusé, dès samedi, par la voix du député Talal Arslane. « En toute franchise, je ne parviens pas à me faire une idée, ni de près ni de loin, sur ce projet de décharge », a-t-il déclaré hier à la suite d’une réunion d’urgence avec les responsables municipaux de la localité, annonçant toutefois une réunion mardi des responsables de la région pour décider de la question de la décharge conformément aux intérêts des habitants.Samedi, il avait déjà exprimé son opposition à un remblaiement du littoral à Choueifate pour accueillir une décharge, lors d’une réunion similaire au siège de la municipalité de Choueifate, en présence de dignitaires et d’activistes civils. Dans un communiqué, ils ont exprimé « un refus catégorique d’une solution aux déchets qui se fasse au détriment de Costa Brava, une zone maritime et touristique ». « Nous refusons catégoriquement le remblaiement des plages », avait assuré M. Arslane au cours d’une conférence de presse, se déclarant prêt à descendre dans la rue. Le député avait également souligné que « Walid Joumblatt n’accepterait aucun projet de ce type sans notre accord ». Le président de la municipalité de Choueifate avait également exprimé son opposition à l’installation d’une décharge maritime au large de sa ville.Selon le ministre Nabil de Freige, le projet de décharge à Costa Brava est en réalité un projet de réhabilitation de la façade maritime, semblable à celui qui avait été proposé à Bourj Hammoud. « C’est une offre qu’on ne peut refuser », précise-t-il, s’interrogeant sur les motifs du mécontentement injustifié, aussi bien des notables de Choueifate que des habitants de Bourj Hammoud. Ce réflexe de « refus d’accueillir les déchets des autres » est, pour le moins, paradoxal : la plupart des habitants qui refusent l’aménagement de décharges dans leurs régions, sous prétexte de les préserver, y disposent arbitrairement de leurs propres déchets.

    #décharge #littoral #Beyrouth

  • جنبلاط في اول تغريدة له بعد عودته من الرياض : انتخبوا الرئيس المحبوب حافظ فلاديمير وينشر صورة مركبة من الرئيسين | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=330689

    Pour son premier Tweet de retour d’Arabie saoudite ; le grand féodal socialiste libanais Walid Joumblatt met en ligne ce photomontage avec en légende : Votez pour le cher président Vladimir Hafez !

    (A sa décharge, précisons que ledit Hafez a fait tuer son père, en 1977 : oui, ça fait 37 ans).