person:walter freeman

  • Rosemary Kennedy et l’expérience de lobotomie Raconte moi l’histoire
    http://www.racontemoilhistoire.com/2018/12/kennedy-lobotomie

    Rosemary, c’est la petite sœur du président des États-Unis d’Amérique, elle est née le 13 septembre 1918 et son histoire est plutôt embarrassante pour les Kennedy…

    La jeunesse de Rosemary Kennedy
    La famille Kennedy fait partie de la grande bourgeoisie bostonienne, aussi lorsque toute jeune, la petite Rosemary se fait remarquer par son retard mental et ses troubles de l’humeur, le standing en prend un coup, on ne la cache pas mais on évite quand même de trop l’exposer. Le léger retard dont souffre la petite fille est dû à sa naissance difficile, son cerveau a été privé d’oxygène durant plusieurs minutes.

    Pendant son enfance, Rosemary pratique de nombreuses activités avec ses frères et sœurs, du tennis, de la voile, et est fan de cinéma. Dans les années 30, le père Kennedy ramène des bobines de films hollywoodien et Rosemary n’hésite pas à inviter quelques amis pour des séances privées. Adolescente, la jeune fille ne paraît pas aussi brillante que ses frères et sœurs, et elle n’est pas non plus irréprochable, elle aime la présence des garçons, elle aime sortir au bal… Clairement, son père a les glandes et sa mère très pieuse ne sait plus quoi faire. Aussi, lorsque la famille s’installe à Londres en 1938 suite à la nomination de Joseph Kennedy à l’ambassade américaine, il a bon espoir de faire taire les frasques de sa fille…

    Enfin frasques, ce sont ses parents qui le pensent, Rosemary n’est qu’une adolescente, peut-être pas finaude certes… Mais elle ne répond pas tellement aux attentes de ses parents, d’autant que -toujours selon ses parents- ses crises de colère se multiplient.

    Enfermée au couvent des Sœurs de l’Assomption, Rosemary obtient un diplôme d’enseignante.

    Le (presque) rapatriement aux États-Unis
    En 1939, face aux menaces de guerre, toute la famille rentre aux États-Unis, sauf Rosemary qui est envoyée dans un autre couvent dans le nord de Londres. On l’éloigne de la famille pour que ses actes n’aient pas de répercussions sur la famille.

    Finalement, alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, Joseph Kennedy estime qu’il est tout de même préférable que Rosemary Kennedy quitte l’Europe et retourne aux États-Unis. En 1941, Rosemary est diagnostiquée, elle souffre de « dépression agitée », les médecins qui s’occupent de sa santé mentale, proposent à son père de pratiquer une lobotomie préfrontale.

    La lobotomie secrète de Rosemary
    Sans en parler aux autres membres de la famille, Joseph et Mary Kennedy donnent leur accord pour la lobotomie de Rosemary dans l’espoir qu’elle puisse correspondre à leurs attentes tant au niveau des humeurs qu’au niveau intellectuel, alors même que la pratique n’est encore qu’expérimentale. Ils veulent vraiment que Rosemary deviennent une Kennedy…

    Pour l’anecdote, le médecin James Watts s’est expliqué en 1994, lors de sa lobotomie, Rosemary Kennedy était seulement sous anesthésie locale afin de pouvoir tester ses capacités intellectuelles. Watts a percé un trou dans les tempes et avec un scalpel il coupait des petits morceaux de lobes préfrontaux du cerveau. On pense que c’est dans cette partie du cerveau qu’on retrouve les humeurs et affections de l’âme. En même temps, un second médecin, Walter Freeman, posait des questions à la patiente et tant que les réponses étaient cohérentes, Watts continuait de couper…. Ensuite, il était trop tard.

    On peut clairement dire que c’est un parfait échec. La lobotomie ne donne pas les effets escomptés, bien au contraire… Elle se retrouve avec un QI d’une petite fille et perd toute autonomie. Elle est alors placée dans différents hôpitaux psychiatriques, à l’abri de tous les regards.

    Lorsque son frère, John Fitzgérald, prépare sa campagne électorale dès 1953, plusieurs journalistes dressent le portrait de la famille idéale. Seuls deux membres de la fratrie ne peuvent se prêter au jeu des photos et interviews, Ted, qui est à l’armée en Europe, et Rosemary qu’on prétend être une institutrice discrète du nord des États-Unis. Mais il va y avoir quelques petits couacs, notamment lorsqu’un ami de la famille écrit dans un ouvrage que Rosemary s’occupe d’enfants attardés, Joseph, corrige involontairement en disant que sa fille a peut-être contracté une méningite spirale durant ses premières années. Pendant ce temps, Rosemary est toujours mise à l’écart de la famille. Personne ne lui rend visite. Il faut attendre 1961 que Joseph fasse un AVC qui le rend hémiplégique et le prive de parole pour que Rosemary puisse retrouver un semblant de place dans la famille.

    En 1974, alors que Rose, la mère de famille publie ses mémoires, elle écrit noir sur blanc que sa fille Rosemary Kennedy a été lobotomisée et que ça a été un échec.

    « Joe et moi consultâmes les meilleurs spécialistes, qui nous conseillèrent une certaine forme de neurochirurgie. L’opération mit fin aux crises de convulsion et aux accès de violence, mais fit aussi de Rosemary une handicapée. Elle perdit tout ce qu’elle avait gagné au fil des ans, par ses efforts et grâce à notre amour. Elle ne pouvait plus être autonome et aurait besoin désormais de vivre sous la garde de quelqu’un. »

    Rosemary Kennedy décède à l’âge de 86 ans.

    #Kenedy #violence aux #Femmes #religieuses #neurochirurgie

  • Le prix Nobel, science inexacte

    http://www.lemonde.fr/prix-nobel/article/2017/10/01/le-nobel-science-inexacte_5194474_1772031.html

    Alors que l’académie suédoise entame, lundi, la campagne 2017 de remise de ses prix, « Le Monde » revient sur quelques épisodes passés où les lauréats n’auraient pas dû être récompensés.

    Fallait-il attribuer le Nobel de littérature à Bob Dylan ? Faudrait-il retirer celui de la paix à Aung San Suu Kyi ? Le plus célèbre des prix suscite régulièrement des controverses.

    Pourtant, ces polémiques épargnent le champ scientifique. En médecine, en physique, en chimie ou encore en économie, les lauréats retenus depuis 1901 font presque toujours l’unanimité. Tout juste regrette t-on l’absence de découvertes majeures – la théorie de la relativité n’a jamais été primée – ou de grands noms de ces disciplines.

    Le panthéon scientifique érigé par l’académie suédoise cache pourtant quelques erreurs notables, sur lesquelles ses responsables actuels, sollicités par Le Monde, ont refusé de revenir. Elles apparaissent toutefois révélatrices tout autant de la puissance des mandarins que des cahots inévitables de la recherche ou simplement de l’écart qui peut exister entre théorie et expérience.

    La double faute de 1927

    Patrick Berche, microbiologiste et directeur de l’Institut Pasteur de Lille, n’hésite pas à parler d’« année terrible » pour évoquer 1927.

    Cet automne-là, les membres de l’Académie Nobel n’annoncent pas un, mais deux prix en médecine : celui de 1926, resté sans lauréat, est attribué au Danois Johannes Fibiger pour la découverte de Spiroptera carcinoma, un ver nématode capable de provoquer le cancer. Pour 1927, ils récompensent l’Autrichien Julius Wagner-Jauregg, pionnier de la malariathérapie, un traitement de la syphilis par injection du paludisme. On le sait aujourd’hui : l’un relevait de l’erreur intégrale, le second d’un raccourci hasardeux.

    Johannes Andreas Grib Fibiger, Prix Nobel en 1926.
    La « découverte » de Fibiger tient presque du mirage. En 1907, cet éminent professeur décèle des lésions dans l’estomac de trois rats gris. Convaincu depuis des années des causes parasitaires du cancer, il multiplie les autopsies de rongeurs. D’abord sans résultat. Mais il finit par trouver, dans le ventre de rats ramassés dans une sucrerie, des vers nématodes. Quant aux lésions, certaines ont dégénéré en tumeurs cancéreuses, affirme-t-il. Publiés en 1913, ses résultats font sensation : pour la première fois, on a fabriqué expérimentalement un cancer ! En 1918, les Américains Frederick Bullock et George Rohdenburg mettent en doute la malignité des lésions. Mais, à l’époque, la connaissance du cancer reste lacunaire.

    De 1922 à 1927, Fibiger est « nominé » à seize reprises par des scientifiques de renom chargés de proposer des lauréats potentiels au Nobel. Les quatre premières années, sa candidature est écartée par des rapporteurs sceptiques. En 1926, les jurés renoncent au dernier moment, au point qu’aucun plan B n’est prévu. Mais, en 1927, le Suédois Folke Henschen, ami et thuriféraire de Fibiger, convainc ses pairs de primer le Danois.

    Il faut attendre 1935 pour voir pâlir son étoile. Cette année-là, l’Anglais Richard Passey reproduit son expérience et découvre que la cause des tumeurs ne tient nullement en la présence des nématodes, mais provient d’une carence en vitamine A. Pis : les lésions sont de simples métaplasies, aucunement cancéreuses. En 1952, une équipe américaine retrouvera les clichés microscopiques de Fibiger et confirmera le diagnostic. De tous les acteurs de cette histoire, le seul à avoir succombé à un cancer fut… Johannes Fibiger lui-même, en janvier 1928, un mois après la réception de son prix.

    Julius Wagner-Jauregg.
    Le naufrage de 1927 ne s’arrête pas là. Stockholm s’entiche d’« une triste figure de l’histoire de la médecine », selon Patrick Berche : l’Autrichien Julius Wagner-Jauregg. Toute sa vie, ce neurologue et psychiatre a défendu l’eugénisme et l’euthanasie des « crétins ». Pendant la première guerre mondiale, il a préconisé le traitement des « névrosés de guerre » par électrochocs – ce qui lui a valu un procès, dont il est sorti blanchi. A titre personnel, enfin, il a soutenu le parti nazi, échouant à y adhérer car sa première femme était juive.

    Mais, en 1927, l’Académie Nobel le récompense pour tout autre chose : la malariathérapie. Dans sa clinique de Graz, en Autriche, Wagner-Jauregg a en effet remarqué que les patients souffrant d’une paralysie générale causée par l’évolution de leur syphilis voient leurs symptômes réduits lors des épisodes fébriles. Et, pour provoquer une forte fièvre, quoi de mieux qu’une crise de paludisme ? Le parasite a l’avantage d’être contrôlable par la quinine.

    Bien que le chercheur déplore quelques victimes dans son laboratoire, sa méthode est finalement reconnue. Elle finit même par s’imposer pour traiter des schizophrènes. Elle ouvrira la voie à d’autres thérapies dites « de choc », censées sortir, par des comas ou des crises d’épilepsie provoqués, les malades mentaux de leurs états extrêmes. « Ce Nobel a été attribué sans réels fondements scientifiques, ni études systématiques, regrette Patrick Berche. Heureusement, la découverte des antibiotiques a mis un terme à cette pratique. »

    La bourde de Fermi

    Enrico Fermi.
    Le 10 novembre 1938, l’Académie Nobel annonce avoir décerné son prix au physicien italien Enrico Fermi « pour sa découverte de nouveaux éléments radioactifs, développés par l’irradiation de neutrons ». Le communiqué précise : « Enrico Fermi a réussi à produire deux nouveaux éléments, dont les numéros d’ordre sont 93 et 94, auxquels il a donné le nom d’ausénium et d’hespérium. » Brillante découverte.

    Jusque-là, l’uranium et ses 92 protons font figure de plafond, sinon théorique, du moins expérimental… Seulement voilà : il n’y a ni ausénium ni hespérium dans l’expérience du savant transalpin ! Fermi s’est trompé dans son interprétation, et le monde de la physique s’est rallié à son panache.

    L’homme, il est vrai, dispose d’une aura immense. Il a déjà mis en évidence une nouvelle forme de radioactivité – ce qui, en soi, aurait pu lui valoir un Nobel. Fort de ce résultat, il décide de bombarder de neutrons des noyaux d’uranium. Si tout se passe comme le veut sa théorie, il créera ainsi un nouvel élément, à 93 protons. Voire un autre, à 94.

    Ces deux merveilles, Fermi croit les identifier, dans l’article qu’il publie en 1934, dans la revue Nature. Pas directement, par la chimie, mais grâce à des propriétés physiques indirectes. Quelques voix timides ont beau émettre des doutes, la prudence légendaire de M. Fermi et sa renommée mondiale emportent l’adhésion. Le 12 décembre 1938, il reçoit son prix. Et en profite pour quitter l’Europe – sa femme est juive.

    Un mois plus tard, deux chimistes allemands, Otto Hahn et Fritz Strassmann, annoncent avoir reproduit son expérience. Les produits n’en sont pas des éléments superlourds, mais au contraire plus légers. L’explication est fournie en février, toujours dans la revue Nature, par les Autrichiens Lise Meitner et Otto Frisch : les noyaux d’uranium n’ont pas été enrichis… mais coupés en deux. Ce que Fermi a réalisé, sans le savoir, c’est la première réaction de fission nucléaire.

    Hahn, Strassmann et Frisch décrocheront la récompense suprême en 1944 (La seule femme a été oubliée !). Deux autres chimistes américains seront à leur tour primés en 1951 pour la découverte des vrais éléments 93 et 94, le neptunium et le plutonium. Pour le chimiste allemand Martin Quack, auteur d’un article sur cette aventure, la science ne peut se réduire à la « nouveauté » : « La répétition, la reproduction, l’extension ou le rejet des résultats précédents sont au cœur du bon travail scientifique. »

    Le Nobel de la honte

    Egas Moniz
    C’est assurément le prix le plus controversé de l’histoire du Nobel. Comment le gotha de la médecine a-t-il pu, en 1949, honorer le Portugais Egas Moniz pour ses travaux sur « la leucotomie préfrontale appliquée au traitement de certaines psychoses et troubles mentaux » – rebaptisée plus tard lobotomie ? Comment cette sinistre ablation d’une partie du cerveau a-t-elle pu passer tous les filtres de l’Académie ?

    Pour le neurochirurgien Marc Lévêque, la réponse est « une conjonction de circonstances : la personnalité de Moniz, un intense travail de lobbying, le manque de recul sur ces pratiques et l’absence de thérapeutique alternative pour certaines pathologies graves – le premier neuroleptique sera découvert trois ans plus tard, sans jamais, du reste, être récompensé par un Nobel ». Peut-être faudrait-il ajouter un peu de mauvaise conscience… En 1928 et 1936, Moniz a raté le prix de peu pour une autre découverte, majeure celle-là : l’artériographie cérébrale.

    En 1935, ce médecin au destin peu commun – il a aussi été ambassadeur du Portugal à Madrid, puis ministre des affaires étrangères – s’inspire d’observations réalisées sur les singes pour proposer un traitement novateur de certaines pathologies mentales : déconnecter partiellement les lobes préfrontaux du reste du cerveau.

    Le 11 novembre 1935, une première patiente – une ancienne prostituée de 63 ans souffrant de mélancolie et de paranoïa – est opérée. Dix-neuf autres suivront. Sur les vingt personnes traitées, le médecin annonce sept « guérisons », sept « améliorations », six patients « inchangés ». L’échantillon est bien faible, mais il va suffire à lancer une pratique.

    Dans la plupart des pays occidentaux, la lobotomie s’impose : des milliers de malades sont opérés, malgré les protestations de nombreux psychiatres. Aux Etats-Unis, Walter Freeman la « perfectionne » : en lieu et place des ouvertures réalisées des deux côtés du crâne, il passe par le globe oculaire.

    Star mondiale, salué par la presse américaine pour ses prouesses, Freeman milite, après la Libération, pour que son aîné portugais obtienne le Nobel. Il rêve évidemment de partager les lauriers. Espoir déçu. En 1949, l’autre moitié de la récompense échoit au Suisse Walter Hess, qui a mis en évidence le rôle du cerveau dans la gestion des organes.

    En 1952, la découverte du premier neuroleptique change la donne : la chirurgie cède la place à la chimie. Du moins pour la grande masse des patients. Des héritiers du Dr. Moniz sévissent encore çà et là. Dans certains pays, comme la Chine, la chirurgie du cerveau reste d’usage courant. En France, la dernière lobotomie « officielle » date de 1991.

    Lire aussi : Pratiquée jusque dans les années 80, la lobotomie visait surtout les femmes

    La faillite des stars de la finance

    Robert C. Merton en 2006 et Myron Scholes en 2008
    Avouons-le : installer Robert Merton et Myron Scholes dans ce triste palmarès peut paraître cruel. « Mais leur mésaventure a provoqué chez les économistes un éclat de rire général et demeure un cas d’école », s’amuse Jean-Marc Daniel, professeur d’économie à l’ESCP Europe.

    Le 15 octobre 1997, les deux économistes américains sont en effet primés pour avoir « ouvert de nouveaux horizons au champ des évaluations économiques ». Leur spécialité : appliquer les probabilités aux marchés financiers afin de prévoir le comportement des produits dérivés. Sur toutes les places boursières, le modèle dit de « Black et Scholes » (décédé en 1995, Fischer Black n’aura pas le prix) fait déjà fureur.

    Les deux lauréats conseillent d’ailleurs le prestigieux fonds d’investissement LTCM, coqueluche de Wall Street. En 1997, la crise asiatique fragilise ses positions. Mais le modèle mathématique prévoit un retour à l’équilibre. LTCM mise en ce sens, notamment en Russie. Et patatras ! En 1998, Moscou dévisse et LTCM prend l’eau.

    « Aucun autre fonds n’a fait aussi mal », raconte Jean-Marc Daniel. Les pertes avoisinent les 4 milliards de dollars. La Réserve fédérale (Fed, banque centrale) convainc les banques américaines d’intervenir pour éviter la faillite du fonds spéculatif.

    L’ensemble de la planète financière échappe à la contagion. Mais les marchés s’en trouveront affectés pendant plusieurs mois. Si les deux chercheurs restent, selon Daniel Cohen, professeur à l’Ecole normale supérieure, « de grands économistes, qui ont créé un champ dans la discipline », leur étoile brille un peu moins fort au firmament des Nobel.

    • _ Cet article du journal Le Monde est effectivement douteux. *

      Par exemple, Robert C. Merton en 2006 et Myron Schole n’ont pas reçu de prix Nobel, mais le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques.
      Un hochet pour les économiste néo libéraux, pas un prix Nobel.

      On remarquera, que parmi les lauréats qui n’auraient pas dû être récompensés, l’absence d’Henry Kissinger, le « Prix Nobel de l’humour noir. » (Françoise Giroud).

      Ce quotidien Le Monde, douteux. qui ne vérifie même pas ce qu’il imprime, sur wikipédia.

    • (adressé au Monde, 9/10)

      Je prends connaissance d’un article paru dans votre journal sous le titre « Le prix Nobel, science inexacte » et dans lequel est indiqué à propos d’Enrico Fermi : Le 12 décembre 1938, il reçoit son prix. Et en profite pour quitter l’Europe – sa femme est juive .

      Dieu merci le monde n’est pas fait que de sans-dignité, de journalistes-au-Monde et de gens qui... profitent.
      Ce couple ne tombait pas sous le coup des lois dites raciales de 1938.
      Ce fut simplement parce qu’il ne voulut pas profiter-sic de cette exemption, et ne voulait pas que ses enfants grandissent dans un pareil climat, qu’il décida de ne pas rentrer en Italie.