• Alors que dans le cadre d’une « niche parlementaire » du parti socialiste, l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture (que fera le sénat ?), une proposition de loi sur la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans le scandale du chlordécone aux Antilles, je rediffuse cet article publié il y a trois ans dans Libération.

    https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/aux-antilles-les-vies-brisees-du-chlordecone-20210401_ZVK6CBMKARG23GFA7RY

    Aux Antilles, les vies brisées du chlordécone

    Interdit en 1990, le pesticide des bananeraies sème désolation et maladies en Guadeloupe et Martinique. Mais après quinze ans d’instruction, l’enquête sur cette catastrophe sanitaire pourrait bien se solder par un non-lieu.

    publié le 1er avril 2021

    Arsène Diomède est une femme byen doubout (« robuste »), comme on dit en créole, malgré sa petite taille et ses mains déformées par le labeur. Pendant des années, sur une exploitation bananière de Goyave, en Guadeloupe, elle a inlassablement transporté des régimes de bananes, empilés sur sa tête. Et une fois la coupe finie, elle se trouvait, comme l’ensemble des ouvriers agricoles, réquisitionnée pour répandre l’engrais et les pesticides, le plus souvent à mains nues, sans aucune protection. Parmi ces produits, le chlordécone, un insecticide massivement utilisé en Guadeloupe et en Martinique pour lutter contre le charançon du bananier.

    « On voyait bien cette tête de mort sur les sacs, mais pour garder notre travail, on ne posait pas de question », se souvient-elle. Nous sommes au début des années 90. Le médecin du travail va découvrir l’empoisonnement d’Arsène Diomède grâce à une analyse de sang. Il va alors lui délivrer un des très rares documents reconnaissant implicitement le rôle du pesticide dans son état de santé puisqu’il écrira au stylo rouge : « Ne pas toucher aux produits pesticides. » Mais il faudra attendre le 19 janvier 2021 pour que le cancérologue Daniel Vacqué lui rédige un certificat médical précisant : « Arsène Diomède est suivie depuis janvier 2015 pour myélome multiple avec chimiothérapie, une pathologie pouvant entrer dans le cadre d’une maladie professionnelle ayant été en rapport avec les pesticides des bananeraies (chlordécone en particulier). »

    Ce document fait l’effet d’une bombe, car c’est le premier du genre. Pourtant, au-delà des ouvriers agricoles, la contamination a atteint de nombreux foyers des Antilles françaises ces dernières décennies. Les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont prélevé, en Guadeloupe, un échantillon de sang sur 1 042 femmes, pendant leur accouchement, entre 2005 et 2007. L’étude publiée en 2013 conclut que la présence de chlordécone dans le sang diminue le délai normal de grossesse et s’associe à un risque de prématurité. Par ailleurs, l’exposition du fœtus au pesticide a été démontrée par sa présence dans le sang du cordon ombilical. Dans une autre étude parue en 2012, les scientifiques de l’Inserm ont démontré que le chlordécone pouvait avoir des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons. Par ailleurs, selon Santé publique France, les populations antillaises présentent un taux d’incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde. Une réalité confirmée par le sénateur guadeloupéen Dominique Théophile, lors d’une présentation de la situation en janvier 2019, au Sénat : « Les Antilles françaises détiennent le triste record du monde en la matière, le taux d’incidence annuel de ce cancer en Martinique est de 227,2 cas sur 100 000 hommes et celui de Guadeloupe est d’un niveau proche. »

    « Des stocks ont continué à circuler jusqu’au début des années 2000 »

    Le scandale sanitaire aurait pourtant pu être évité. Après qu’en 1951 cette nouvelle molécule est découverte aux Etats-Unis et vendue sous le nom de Kepone, les tests lancés sur les animaux laissent rapidement apparaître des carences de fertilité avec suspicion de cancers. La majorité de la production sera exportée vers l’Europe, l’Union soviétique, l’Amérique du Sud, l’Afrique et les Antilles.

    En 1968, en France, la Commission d’études de l’emploi des toxiques en agriculture rejette la demande d’homologation du chlordécone. Le ministère de l’Agriculture le classe alors « substance toxique ». Mais par un étrange tour de passe-passe, quatre ans plus tard, le Kepone se retrouve au rang des « substances dangereuses ». Ce qui permet à Jacques Chirac, alors ministre de l’Agriculture, d’autoriser, pour un an, sa mise sur le marché, histoire de satisfaire les grands propriétaires antillais. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, l’usine de Hopewell (Virginie), dont les ouvriers commencent à souffrir des effets toxiques du produit, continue à produire le Kepone à un rythme soutenu, tant la demande est importante. Le site fermera en 1975.

    En 1979, lorsque l’Organisation mondiale de la santé classe le chlordécone comme « cancérigène possible », plusieurs pays européens l’interdisent définitivement, mais pas la France. Deux ans plus tard, l’entreprise martiniquaise Vincent de Lagarrigue commercialise le pesticide sous le nom de Curlone. Elle l’achète à la société Calliope établie à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude, qui elle-même importe la molécule du Brésil. Alors qu’elle est enfin interdite en 1990, les planteurs antillais obtiennent un délai exceptionnel de trois ans pour liquider les stocks. « Des stocks qui en réalité ont continué à circuler jusqu’au début des années 2000 », affirme Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGT de Guadeloupe, qui se dit « révolté par le traitement différencié » auquel a droit l’outre-mer. « Il est certain, affirme l’avocat Harry Durimel, que la molécule a été utilisée depuis son interdiction. » Le 23 août 2002, une tonne et demie de patates douces contenant des résidus de chlordécone a été saisie par les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes à Dunkerque.

    Non-lieu

    Il aura fallu attendre 1999 pour qu’un fonctionnaire de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales, bien inspiré, mette en place un dispositif de contrôle des rivières. La sentence tombe : l’eau, les terres, les animaux, les poissons, les tubercules, sont contaminés à forte dose par le chlordécone. Même les œufs sont touchés. L’aquaculture s’effondre.

    En 1999, l’entreprise guadeloupéenne d’embouteillage d’eau de source Capès Dolé restera fermée quatre mois et ses stocks seront détruits, jusqu’à l’installation de filtres à charbon actif au niveau du captage. En 2000, Jean-Claude Pitat, son directeur général, porte plainte contre X pour pollution de la ressource. Il récoltera un non-lieu faute de preuves suffisantes. « J’étais furieux de cette décision, mais je n’ai pas fait appel », relate-t-il.

    « Il est souvent affirmé que les premières alertes vinrent des Etats-Unis, rappelle, en 2019, devant une commission parlementaire, Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS. C’est faux. Elles furent émises par les ouvriers agricoles martiniquais en février 1974. Deux ans après l’autorisation officielle du chlordécone, les ouvriers de la banane entament l’une des plus importantes grèves de l’histoire sociale de la Martinique et demandent explicitement l’arrêt de l’utilisation de cette molécule parce qu’ils ont fait l’expérience de sa toxicité dans leur chair. »

    Retrouver « dignité et identité »

    Emplies d’un sentiment d’injustice, certaines victimes ont décidé de pousser la porte des tribunaux. En 2006, sous l’impulsion de Harry Durimel, alors porte-parole des verts, une première plainte avec constitution de partie civile est déposée pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Ce n’est qu’en janvier 2021, après quinze ans d’instruction, que les premières auditions ont lieu. Entre-temps, d’autres groupements protestataires se sont créés, à l’image de l’association guadeloupéenne Vivre, dédiée à la défense des droits des personnes victimes d’empoisonnement.

    Pour sa présidente Patricia Chatenay-Rivauday, ce scandale ne peut pas rester impuni. Le procès pourrait pourtant bien se terminer en non-lieu du fait d’une possible prescription des faits. Le 15 mars, Rémy Heitz procureur de la République au tribunal judiciaire de Paris, précisait : « Nous pouvons comprendre l’émoi que cette règle suscite, mais nous, magistrats, devons l’appliquer avec rigueur. »

    Pour Harry Durimel, l’argument ne tient pas : « En matière de pollution, nous sommes en présence d’une infraction intemporelle car continue, et occulte du fait qu’elle ne pouvait être connue des victimes. Le point de départ de la prescription interviendra au moment où cessera la pollution. » En appui, la population martiniquaise s’est mobilisée en nombre le 27 mars, dans les rues de Fort-de-France, pour exiger des réparations, retrouver « dignité et identité » et mettre un terme à la « pwofitasyon » (les comportements abusifs), à l’initiative du Collectif des ouvrier·e·s agricoles empoisonné·e·s. Une nouvelle manifestation est prévue le 10 avril.

    La colère de la population est d’autant plus vive que les victimes avaient repris espoir lorsqu’en 2018, en Martinique, Emmanuel Macron avait qualifié le chlordécone de « scandale environnemental » en rappelant que l’Etat devrait prendre sa part de responsabilité. L’année suivante, la commission d’enquête parlementaire présidée par le député martiniquais Serge Letchimy concluait à la « responsabilité première » de la France dans ce désastre sanitaire. En février, le gouvernement a annoncé un quatrième plan contre le chlordécone (2021-2027), et débloqué 92 millions d’euros. Une somme jugée insuffisante par les associations.

    #Martinique #Guadeloupe #pollution #ScandaleSanitaire #chlordécone

  • Une récente vague de limogeages au sommet de l’État ukrainien en dit long sur la nature véritable de ce régime que médias et gouvernants occidentaux présentent comme le héraut de la démocratie à l’est de l’Europe et le défenseur des intérêts de la population ukrainienne…

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/25/ukraine-un-regime-corrompu-et-antiouvrier_475586.html

    Quatre ministres, cinq gouverneurs régionaux et quatre très hauts responsables ont été limogés. On a appris aussi que le vice-ministre de la Défense, Chapovalov, le chef adjoint de l’Administration présidentielle, Tymochenko, et le procureur général adjoint, Symonenko, avaient démissionné. Ou plutôt, qu’ils avaient été démissionnés, comme l’indique un communiqué du ministère de la Défense à propos de son numéro 2 : il s’agissait, dit-il, de « préserver la confiance de la société et des partenaires internationaux » de l’Ukraine.

    Il faut croire que si le régime en arrive à de telles mesures, c’est qu’il y a urgence pour lui, au moins vis-à-vis de la population. Récemment, des médias ont commencé à révéler des affaires de marchés conclus par le ministère de la Défense, qui achetait de quoi nourrir ses soldats en payant à des prix deux à trois fois plus élevés qu’en magasin. Les lecteurs ont ainsi appris qu’il payait 17 hryvnias (0,42 €) les œufs qu’eux achètent à 7 hr (0,17 €), les pommes de terre 22 hr au lieu de 8 ou 9. S’agissant de produits de première nécessité, que la population travailleuse peine à acheter, une telle différence a déjà de quoi choquer. Alors que chacun a un ou des proches à l’armée, cela montre surtout que ses grands chefs profitent de la guerre pour s’enrichir, eux ainsi que des intermédiaires et fournisseurs amis. Et puis, la presse a publié non plus les prix d’achat à l’unité, mais le montant total des contrats conclus le 23 décembre : 13,16 milliards de hryvnias (328,27 millions d’euros) pour les seules régions militaires de Tcherkassk, Poltava, Jytomir et Tchernihiv.

    Cela souligne le fait que, quand #Zelensky affirme chaque jour à la télévision que toute la population se mobilise pour défendre la patrie, les profiteurs de guerre pullulent au sommet de l’État, y compris parmi ceux qui organisent ladite #défense_nationale.

    Comme ces gens se croient tout permis, #Symonenko, censé faire respecter la loi au sommet, a, entre autres frasques, pu aller passer des vacances en Espagne, bien que toute sortie à l’étranger soit interdite aux hommes en âge de porter les armes. Qu’il y soit allé dans la voiture d’un homme d’affaires avec un garde du corps de ce dernier n’étonne guère. En effet il est de notoriété publique que la plupart des #oligarques et #affairistes de quelque importance ont fui depuis des mois se mettre à l’abri à l’étranger, laissant aux Symonenko, Zelensky et autres la charge de rafler des combattants pour servir de chair à canon face à l’armée russe.

    Peu avant ces révélations et démissions forcées, #Lozynsky, vice-ministre des Infrastructures, avait été évincé. Il avait reçu 400 000 dollars pour faciliter l’achat de générateurs, alors qu’une partie de la population est plongée dans l’obscurité et le froid du fait des frappes russes qui ont détruit beaucoup d’infrastructures énergétiques.

    #Tymochenko, le numéro 2 de l’Administration présidentielle, en poste au côté de ­Zelensky depuis son élection en 2019, serait aussi impliqué dans des détournements liés à la reconstruction du pays… dont il avait en partie la charge.

    Peut-être encore plus que ses compères limogés, ce personnage, typique de la haute #bureaucratie ukrainienne, fait en quelque sorte le pont entre le pouvoir actuel et celui d’avant février 2022. En effet il a été impliqué dans une série de #scandales_financiers avant comme après le déclenchement de la guerre. Cela n’avait pas eu d’autre conséquence jusqu’à présent.

    Ce pouvoir n’est pas moins ennemi des travailleurs que celui de Poutine : il était, est et reste fondé sur la #corruption, le #pillage en grand des ressources de l’État et un mépris sans borne pour le sort et les souffrances de la population.

    #ukraine #oligarchie

  • L’Église face à ses prédateurs sexuels
    https://laviedesidees.fr/L-Eglise-face-a-ses-predateurs-sexuels.html

    Le rapport Sauvé dénombre 3 000 prêtres et religieux pédocriminels, la majorité des agissements ayant eu lieu avant les années 1970. Il dénonce aussi la « responsabilité de l’Église », entre indifférence et couverture institutionnelle. Saura-t-elle tirer les conséquences de ce scandale ?

    #Société #criminalité #violence #Eglise #institutions #enfants #Entretiens_écrits
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211006_eglise.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211006_eglise.pdf

    • Quoi qu’il en soit, le cas allemand, qui avait retenu l’attention en France, invite à la nuance. Dans le sillage de scandales sexuels qui ont éclaté en Allemagne quelques années avant la France, un ambitieux « chemin synodal » avait été mis sur pied par la conférence épiscopale, en partenariat avec des organisations de laïcs. Il se révèle aujourd’hui décevant, comme l’a dénoncé le cardinal Marx, un évêque réformiste, qui a présenté il y a quelques mois sa démission au pape et dénoncé ainsi l’« échec » de l’Église allemande face à la « catastrophe des abus sexuels » et l’« impasse » dans laquelle elle se trouve, du fait de l’opposition de certains prélats à tout changement.

      dit Céline Béraud qui a publié Le Catholicisme français à l’épreuve des scandales sexuels (Seuil, 2021).

      #agressions_sexuelles #viol #scandales_sexuels

  • Planter plutôt que réduire les émissions : le lobby sort du bois
    https://reporterre.net/Planter-plutot-que-reduire-les-emissions-le-lobby-sort-du-bois

    Le Global forest summit a, en effet, laissé la part belle aux #multinationales. Empêtré dans des #scandales liés à l’huile de palme et au travail forcé, Procter & Gamble a vanté au cours de la journée ses programmes de #reboisement. L’entreprise américaine Salesforces a aussi déclaré vouloir planter cent millions d’arbres en dix ans.

    « Planter un arbre est devenu une caution verte, à prix cassé, pour des entreprises qui refusent de s’engager à réduire leur pollution », regrette Sylvain Angerand, le porte-parole de Canopée. « La compensation carbone crée une diversion, poursuit Cécile Leuba de Greenpeace. Elle véhicule l’illusion qu’une solution qui ne nécessiterait pas d’efforts de réduction d’émissions de gaz à effet de serre serait possible ».

  • Réforme des retraites : Jean-Paul Delevoye démissionne d’une fonction d’administrateur dans le secteur des assurances qu’il n’avait pas déclarée
    https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-jean-paul-delevoye-n-a-pas-declare-sa-fonction-d-

    Ah ben voila, puisque son travail n’était pas rémunéré il était pas vraiment dirigeant de l’IFPASS, seulement un peu dirigeant de l’Institut de formation de la profession de l’assurance. Hé oui, Messieurs Dames qui vous apprêtez à faire grève pour défendre vos droits de travailleurs pour empêcher que d’autres mettent le grappin sur vos cotisations pour les faire fructifier, sachez que

    Chaque acteur de l’assurance prouve sa plus-value sur les marchés spécifiques…

    phrase extraite d’une vidéo IFPASS


    youtube.com/watch ?v=MlHGXY1VwF8

    plus besoin de salariés, vive les assurances et fonds de pension !

    Jean-Paul Delevoye faisait pourtant partie des dirigeants de l’IFPASS depuis le 14 décembre 2016, selon les documents consultables sur les sites societe.com et manageo.fr. Or, le secteur des assurances pourrait ressortir gagnant de la réforme des retraites défendue par le gouvernement.

    #conflit_d'intérêt #sans_vergogne

    Et comme le souligne @marielle le gars ne démissionne pas de son poste au gouvernement. #éhonté

    • Le 14 septembre 2017, il est nommé haut-commissaire à la Réforme des retraites. Le 3 septembre 2019, il entre au gouvernement d’Édouard Philippe en tant que haut-commissaire aux Retraites auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé.

      Fiche Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Delevoye fournit au paragraphe scandales (sauf que chez WP on ne dit pas #scandales mais polémiques … misère de la novlang) que je recopie donc

      Polémiques

      En 2015, le CESE commande un rapport pour évaluer le management du CESE après cinq années de présidence de Jean-Paul Delevoye : il est très critique, pointant du doigt une « crise de modernisation », une « augmentation du stress et des facteurs anxiogènes », une « dévalorisation des agents », une « confusion des missions et des moyens » ou encore une suspicion de conflits d’intérêts. Le rapport, d’un coût de 30 000 euros et qui devait être publié en 2014 est finalement enterré, à la demande de Jean-Paul Delevoye selon le cabinet d’expertise21.

      Sous la présidence de Jean-Paul Delevoye, le CESE a considéré « irrecevable sur le fond » la pétition de près de 700 000 personnes organisée par La Manif pour tous et présentée par Philippe Brillaut, maire du Chesnay en février 2013, selon l’argument qu’elle contiendrait une demande « anticonstitutionnelle » au CESE de donner son avis sur le projet de loi contesté22,23. Cette délibération du CESE est annulée par un jugement du 30 juin 2014 du tribunal administratif de Paris24. Ce jugement est toutefois annulé le 15 septembre 2017 par le Conseil d’État, au motif « que, si le CESE peut être régulièrement saisi par voie de pétition d’une question à caractère économique, social ou environnemental alors même qu’un projet de loi qui n’est pas sans lien avec celle-ci est soumis au Parlement, il ne peut être saisi aux fins de donner un avis sur un projet de loi que par le Gouvernement. »25.

      À la suite de la défection de Chantal Jouanno pour conduire le grand débat national organisé pour sortir de la crise des Gilets jaunes, Jean-Paul Delevoye est pressenti pour la remplacer26. Cette éventualité, comme les modalités envisagées pour ce débat, est accueillie avec scepticisme27,28.

      Le 10 septembre 2019, La Lettre A rapporte que le haut-commissaire aux retraites cumule son salaire mensuel de 10 135 euros bruts avec ses pensions de retraite du régime général, exceptée celle d’ancien parlementaire. La loi n’interdit pas cette double rémunération29,30.

      À partir de 2017, il reçoit un salaire supplémentaire de 5368 euros mensuels (soit 64.420 euros net par an) au titre de président du think tank de Help Education Parallaxe31, lequel a été créé par le groupe de formation IGS et le « réseau compétences et développement »32. Il a par ailleurs été payé 25 000 euros en 2016 et 40 000 euros en 2017 comme conseiller délégué général du groupe de formation IGS31.

      En novembre 2019, ses propos où il estime qu’il faudra « 50 millions de population étrangère pour équilibrer la population active en Europe en 2050 » et qui ainsi lient l’immigration au sauvetage des retraites sont condamnés par des élus politiques LR et du Rassemblement national33,34.

      Dans sa déclaration à la HATVP en date du 15 novembre 2019, il « oublie » de mentionner sa fonction bénévole d’administrateur au sein de l’un des principaux institut de formation de l’assurance, corporation intéressée au premier chef par la réforme des retraites10,35. Selon un ancien dirigeant de cet institut de formation, « Tous les assureurs y forment leurs salariés actuels et futurs » et « les liens avec Jean-Paul Delevoye sont précieux notamment parce que l’ensemble du secteur est très intéressé par la réforme »31. Par ailleurs, cet institut de formation IFPASS est détenu en majo­rité par IGS36, lequel a rémunéré Jean Paul Delevoye en 2016 et 2017 et cofondé le think tank de Help Education Parallaxe 31 qu’il préside depuis 2017.

      Allez, c’est la #phrase_fétiche du jour

      Chaque acteur de l’assurance prouve sa plus-value sur les marchés spécifiques…

    • Lobby des assurances ? « C’était un poste d’administrateur bénévole sur un organisme de formation. Je suis très impliqué dans la formation des jeunes, notamment dans les quartiers défavorisés » se défend Delevoye.

      Il y a celui qui n’aime pas le homard, celui qui n’a pas de compte en Suisse, celui qui a perdu son coffre etc etc...
      Et maintenant celui qui fait du bénévolat dans les cités !!! MDR !

  • Les dents - Le Monolecte
    https://blog.monolecte.fr/2018/07/04/les-dents

    Je viens d’un milieu suffisamment pauvre pour savoir que la malnutrition n’est pas l’amie des dents. Les dents, c’est plus souvent ce qui fait honte que ce qui s’affiche : tâchées, jaunies, gâtées, manquantes… les pauvres sont souvent emmerdés par leurs dents. C’est peut-être pour cela qu’elles sont si mal remboursées par la Sécu → un problème de pauvres, un problème de « sans-dents ».

    #santé #pauvreté #inégalité #vieux

  • #Corruption, #fraude et #évasion_fiscale : repenser la lutte contre l’#impunité
    Tribune 10 décembre 2015
    Par Eric Alt, administrateur de Sherpa
    http://www.iris-france.org/68169-corruption-fraude-et-evasion-fiscale-repenser-la-lutte-contre-lim

    Selon la Commission européenne, les pays de l’Union perdent chaque année 120 milliards d’euros pour des faits de corruption et 1000 milliards en raison de la fraude et de l’évasion fiscale. Pour l’Afrique, les capitaux acquis, transférés ou utilisés illégalement sont évalués à 50 milliards de dollars par an [1]. Pour l’ensemble des pays en développement, ce montant pourrait atteindre 750 milliards d’euros [2].

    Ces chiffres sont autant d’indicateurs d’alerte de la perte de #souveraineté des #Etats en matière fiscale, [au bénéfice] de certains individus et des entreprises transnationales. Au regard de cette situation, les Etats réagissent avec lenteur, cependant que les ONG investissent de nouvelles modalités d’action.

    La fraude et l’évasion, un enjeu de souveraineté

    En matière fiscale, le transfert de souveraineté est paradoxal car, en ce domaine, les décisions sont généralement prises à l’unanimité. Mais dans un contexte de concurrence déloyale et dommageable, les Etats perdent la réalité de leur pouvoir de décision. Ils lèvent l’impôt sur une assiette érodée par la fraude et l’évasion fiscales.

    L’association Tax Justice Network a publié en 2015 son dernier indice d’opacité. La méthodologie permet de cibler les pays « qui promeuvent le plus activement et agressivement l’opacité dans la finance mondiale ». Il désigne la #Suisse, #Hong-Kong et les #Etats-Unis comme les trois pays les plus opaques ; le Luxembourg est à la sixième place et l’Allemagne à la huitième.

    Les #scandales ont cet avantage de dévoiler à un public large la mesure de l’enjeu. Ainsi, l’Offshore Leaks a été révélée par le consortium des journalistes d’investigation en 2013, au moment où éclatait l’affaire Cahuzac : la fuite dévoilait 10.000 noms de sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux et proposait aussi une application interactive permettant d’identifier les bénéficiaires.

    [...]

    S’agissant de la souveraineté judiciaire, sans doute peut-on dater de 1996, l’entrée dans le débat public des magistrats : l’Appel de Genève, dénonce "l’Europe des comptes à numéro et des lessiveuses à billets est utilisée pour recycler l’argent de la drogue, du terrorisme, des sectes, de la corruption et des activités mafieuses (...)" [3]. Les Etats sont crispés sur leur souveraineté judiciaire dans un espace économique unifié, incapables de prendre mesure de la fraude ainsi facilitée.

    Depuis 1997, l’Union européenne réfléchit à la création d’un parquet européen. Une telle institution pourrait avoir pour compétence la poursuite d’infractions comme celles liées à la spéculation sur le cours de l’euro ou à la mise sur le marché européen de produits financiers dangereux. Et ce serait une institution puissante si sa compétence était élargie aux infractions commises à l’étranger, dès lors que celles-ci auraient des effets sur les intérêts financiers de l’Union [4].

    Car la perte de souveraineté judiciaire a un coût. Les Etats-Unis sanctionnent de plus en plus les faits de corruption commis par des entreprises étrangères, notamment françaises. Alstom a ainsi été condamnée à verser 772 millions de dollars, Technip a versé 338 millions et Alcatel Lucent 137 millions. Certes, en #droit international, rien n’interdit le cumul des poursuites et la Convention OCDE sur la corruption d’agents publics étrangers prévoit seulement une concertation entre les parties pour décider quelle est la mieux à même d’exercer les poursuites. Mais, dans ce domaine comme dans d’autres, la #faiblesse des justices européennes ne place pas les Etats de l’Union en situation de négocier avec les Etats-Unis.

    Repenser la responsabilité des entreprises transnationales

    Dans ce contexte, une nouvelle souveraineté des entreprises transnationales émerge. La majorité des normes régissant les affaires dans le monde, notamment le droit fiscal et les normes comptables, sont le fruit du #lobbysme de ces entreprises. Et la majorité des ces normes tendent à diminuer l’emprise de l’Etat. Le projet de directive sur le secret des affaires est emblématique de cette situation [5].

    [...]

    Le temps presse : la crise économique offre un terrain favorable au développement des activités illégales de certains individus. La corruption et la fraude appauvrissent la population et affaiblissent les Etats. Dans #Le_Retour_du_Prince [14], le procureur général de Palerme voit ainsi dans l’Italie contemporaine un processus complexe et global de transformation et de restructuration du pouvoir, qui concerne aussi, avec seulement des différences d’intensité, tous les autres Etats de l’Union.

  • François Hollande, un président qui rétrécit | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/article/offert/bbbbac39f82657d4054aeb01abc7ddf1

    PAR CHRISTIAN SALMON
    Son allocution au lendemain des européennes en est une nouvelle illustration. La chronique du hollandisme se donne à lire comme une suite incohérente de contre-performances, une succession de couacs, de tête-à-queue idéologiques, de télescopages entre la vie privée et la vie publique, de trahisons et de #scandales d’État. Ce n’est pas seulement à la chute de la maison Hollande que nous assistons mais aux derniers jours de la Ve République.

    #François_Hollande #France #5èmeRépublique

  • NSA, bâtards de juges : cette terrifiante accoutumance
    Arrêt sur images 19/03/2014
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=17111

    Cette terrifiante accoutumance, en quoi nous transforme-t-elle ? En addicts de la stupeur incrédule, en camés de l’indignation. Et après ? Après, pour une partie d’entre nous, en électeurs des mouvements ou des candidats épargnés par la contamination, il en reste (je ne les cite pas, chacun reconnaîtra les siens). Et pour une autre partie, en ricaneurs mécaniques, condamnés à perpétuité à augmenter les doses, pour ressentir encore la petite secousse, le petit flash, qui permettra de passer la journée.

    #écoutes #scandales

    Cf. http://seenthis.net/messages/238321

    Les #affaires, on en est où ?
    http://www.arretsurimages.net/chroniques/2014-03-14/Mais-bordel-les-affaires-on-en-est-ou-id6618 #paywall

    • c’est (aussi) ça qui fait que je n’aime pas beaucoup Schneidermann : ce « nous » qui fait qu’il pense que tout le monde fonctionne comme lui, accroc à l’info — les autres se passeraient bien de toute cette accumulation de scandales

    • Sinon il y a toujours... : http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/KEUCHEYAN/49087

      Ou la réponse de François Bonnet, rédacteur en chef de Médiapart à la question « Cette succession d’affaires ? En version optimiste, est-ce le signe d’une tendance forte à la moralisation de la vie publique qui permet de lever le couvercle sur les scandales ? En version pessimiste, est-ce le signe d’une République déliquescente ? » :

      Personnellement, je penche hélas plutôt pour la seconde hypothèse, la plus pessimiste. Ne serait-ce que parce que la version optimiste se heurte en permanence au discours des politiques sur la tyrannie de la transparence. Parce que nous avons vécu cette scène scandaleuse d’un bureau du Sénat refusant de lever l’immunité parlementaire d’un sénateur, Serge Dassault, directement mis en cause dans une vaste affaire de corruption. On peut, certes, se féliciter que le scandale provoqué par ce refus ait occasionné rapidement un vote inverse, mais ce n’est pas très reluisant.Aujourd’hui, on additionne le problème inhérent aux institutions de 1958, la prise de pouvoir par une oligarchie politico-financière, comme l’a dit Lionel Jospin qui fut le premier responsable politique à s’en inquiéter, et la décentralisation qui est une immense fabrique à corruption et à conflits d’intérêt. En soi, c’est une belle idée et une idée nécessaire, la décentralisation. Mais une décentralisation qui n’aurait pas été faite avec un cumul des mandats et sans limitation de leur renouvellement, qui n’aurait pas été faite sans clarification des compétences des collectivités locales. On voit aujourd’hui, trente ans plus tard, le résultat… Quand vous voyez que Jean-Claude Gaudin a cumulé cent vingt ans de mandats dans sa vie ! Le record est même de cent quarante-quatre ans. C’est extravagant. Et le sarkozysme a porté jusqu’à l’incandescence la folie de ces institutions. C’est ce que révèlent les enregistrements de Buisson. On y voit un remaniement gouvernemental qui s’arbitre dans un bureau entre le président, un publicitaire, un sondeur, un conseiller non officiel et deux ou trois très proches. Ce fonctionnement clanique témoigne de l’absence de tout contre-pouvoir. Et plus que le projet politique, le problème est celui de la pratique du pouvoir. Des pressions constantes sur la justice, un mélange d’affairisme et de politique permanent, un parlement bafoué.

      in. « Pour faire de la bonne enquête, il vaut mieux être sur le web. »
      http://ragemag.fr/francois-bonnet-de-mediapart-pour-faire-de-la-bonne-enquete-il-vaut-mieux-et

    • L’accoutumance et l’outrance... :

      Les mauvais arguments de Nicolas Sarkozy (comparaison avec la #Stasi notamment)
      http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/21/les-mauvais-arguments-de-sarkozy_4387360_4355770.html

      Nicolas Sarkozy a publié, jeudi 20 mars, une longue tribune dans laquelle il commente l’affaire des écoutes téléphoniques.
      http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2014/03/21/ecoutes-karachi-kadhafi-la-tribune-integrale-de-nicolas-sarkozy_4387
      Il répond à nombre d’interrogations – mais pas à toutes, loin de là. De plus, ses arguments sont, pour beaucoup, exagérés, voire erronés. Notre vérification.

      Sur l’absurdité d’une telle comparaison en ces temps de #surveillance de masse, cf. http://seenthis.net/messages/225120#message225301

      Mais cette surveillance-là est bien moins « scandaleuse ».

  • Aujourd’hui s’ouvre à New York le procès de M. Fabrice Tourre, #trader de #Goldman_Sachs accusé par la SEC, le gendarme américain de la Bourse, d’avoir trompé ses clients. Après que son ex-employeur a négocié l’abandon des poursuites, « Fabulous Fab » fait plus que jamais figure, comme M. Jérôme Kerviel avant lui, de « bouc émissaire de la vertu financière ». En août 2010, dans nos colonnes, Ibrahim Warde se penchait sur ces nouveaux alchimistes.

    « Fabulous Fab » au coeur du procès le plus emblématique de la #crise_financière
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202893573763-fabulous-fab-au-coeur-du-proces-le-plus-emblematique-de-la-cr

    A l’époque [en 2007], Goldman Sachs n’y trouve rien à redire : la banque propulse même le trader directeur général à Londres, pour qu’il y développe un produit similaire, adapté au marché européen. Ce n’est que deux ans après qu’elle lâche son salarié : elle négocie avec la SEC l’abandon des poursuites à son encontre pour la somme de 550 millions de dollars - la peine la plus lourde jamais prononcée à l’époque. A ce prix, la banque parvient à s’extraire du bourbier, sans avoir à reconnaître la moindre faute. Elle n’hésite pas, en revanche, à abandonner Fabrice Tourre, allant même jusqu’à faire fuiter, dans la presse, les e-mails compromettants envoyés à sa conjointe.

    Ces mathématiciens qui font de l’or avec du plomb, par Ibrahim Warde (#2010/08)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/08/WARDE/19567

    Fabrice Tourre est l’un de ces quants (« quantitative analysts »), ingénieurs et autres scientifiques que les institutions financières s’arrachaient à prix d’or pour qu’ils montent des « transactions complexes, à fort effet de levier, exotiques, sans forcément comprendre toutes les implications de ces monstruosités », selon les termes d’un des courriels privés de ce trader de Goldman Sachs, dont la révélation fit scandale.

    #Banque #Mathématiques #Science #Économie #Spéculation

    Voir aussi, du même auteur :

    Les présidents américains passent, Goldman Sachs demeure
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/08/WARDE/19568

    Des Français qui gagnent (#2012/07)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/07/WARDE/19358

    M. Jérôme Kerviel travaillait pour la Société générale, M. Fabrice Tourre pour Goldman Sachs. Les deux jeunes traders sont au centre de #scandales qui symbolisent les dérives de la #finance. Leur histoire, promet-on, influera sur les réformes en préparation. Qui sont vraiment les spéculateurs auxquels on attribue une telle responsabilité ?

    #plo

  • Le fiasco légal du financement politique, par Alain Garrigou - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-07-01-Le-fiasco-legal-du-financement-politique

    Le Conseil constitutionnel vient d’annoncer ce jeudi qu’il rejetait les comptes de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, privant le candidat battu à la dernière élection présidentielle et son parti, l’UMP, d’un remboursement par l’Etat d’environ 11 millions d’euros. L’ancien président a annoncé dans la foulée sa démission du Conseil, manière sans doute de signifier sa lassitude face aux #scandales charriés depuis des décennies par les législations sur le #financement politique...

    #France #Démocratie #Élections #Justice #Parti_politique #Politique #Corruption

  • #Chine : une #banque de #lait #maternel au pays des #scandales #sanitaires

    C’est une première en Chine : une banque de lait maternel et ici plus qu’ailleurs l’expérience vaut sans doute le coup.

    Cette initiative sera-t-elle épargnée par les scandales alimentaires pour autant ?

    http://fr.euronews.com/2013/05/09/chine-une-banque-de-lait-maternel-au-pays-des-scandales-sanitaires

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 06/05/2013

  • L’extrême- #droite profite des #scandales
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1704
    Un #journal sur #Internet qui traduit la #liberté de #ton

    L’ #extrême -droite en #France , comme en #Europe , gagne sa crédibilité non seulement des postures #xénophobes des #populistes qui certifient le #nationalisme par le rejet de l’ #émigration , une réalité sociale et largement admise auprès des #populations , mais aussi avec les scandales de la #classe #politique traditionnelle.

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 18.03.13

    #PSG : ce que #Beckham va faire en Chine

    La nomination du Spice Boy comme #ambassadeur du Championnat de Chine vise à redorer le blason du #football local entaché par des #scandales de matchs truqués sur fond de #paris et de #corruption chez les dirigeants.

    Le mec est partout quand même...

    http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/ce-que-beckham-va-faire-en-chine-20-03-2013-2654771.php

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 11.03.13

    La Chine tente d’améliorer l’image et l’efficacité de ses ministères

    La Chine a annoncé dimanche une #restructuration de ses #grandes #administrations, afin d’en améliorer l’efficacité comme pour la surveillance des mers, ou tourner la page de #scandales comme dans le cas du #réseau #ferroviaire

    Et c’est le #ministère des #Chemins de #Fer qui en fait les frais en premier.

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/la-chine-tente-d-ameliorer-l-image-et-l-efficacite-de-ses-ministeres-10-0

  • Bedauerliche Einzelfälle
    http://einzelfaelle.tumblr.com

    Tout ce que vous n’avez jamais eu envie d’apprendre sur les #pirates allemands mais que vous allez lire quand même parce que vous aimez trop les #scandales.

    Cette page est une collection des #tweets les plus #sexistes, #racistes et de #droite que des pirates ont publiés. L’auteure publie des captures d’écran.

    Des discussions ouvertes sur le sujet ont lieu depuis quelques annés dans le cadre du #Gendercamp http://www.gendercamp.de

    http://www.gendercamp.de/storage/images/styles/upload/5/9/6/289b7653ff5304ab361fa2d810fa6.png

    FEMINISMUS
    IN DER DIGITALEN GESELLSCHAFT

    Das GenderCamp ist eine politische Bildungsveranstaltung rund um Feminismus – Queer – Gender – Netzkultur – soziale Netzwerke – Netzpolitik – digitales Leben. Es lehnt sich am Prinzip des „BarCamps“ (http://de.wikipedia.org/wiki/BarCamp) an.

    #allemagne #gendercamp

  • De #Fukushima à DSK : la fin des probables | Guillaume Dasquié
    http://owni.fr/2011/05/30/de-fukushima-a-dsk-la-fin-des-probables

    Longtemps le scandale racontait des histoires probables. Comme le montre la #sociologie des vingt dernières années. Mais de Fukushima à DSK, une nouvelle narration s’impose. Moins prévisible. Des enseignes lumineuses qui tombent.

    #Medias #Société #cultural_studies #dsk #Politique #scandales

  • Comment j’ai failli acheter l’#avion d’Aziz Miled | Olivier Tesquet
    http://owni.fr/2011/05/27/avion-aziz-miled-mam-ollier-tunisie-oups

    Il y a quelques jours, Aziz Miled, homme d’affaires tunisien proche de Ben Ali, a mis en vente le jet privé dans lequel il avait transporté Michèle Alliot-Marie et Patrick Ollier. OWNI a étudié l’offre, qui pourrait poser problème.

    #Politique #Pouvoirs #Aziz_Miled #ben_ali #Michèle_Alliot-Marie #Patrick_Ollier #scandales #Tunisie