#accablant

  • La Seine-Saint-Denis se penche sur les violences sexuelles sur les enfants
    https://www.20minutes.fr/paris/4027191-20230309-seine-saint-denis-portrait-robot-violences-sexuelles-fait

    Les victimes sont très majoritairement des filles puisque sur les cent dossiers étudiés, 84 concernent des filles, contre 16 garçons. Si l’âge moyen des enfants au moment de la consultation par l’ASE est de 14 ans et 7 mois, l’étude de leurs dossiers révèle qu’en moyenne, les premières violences commencent à 9 ans et demi. Elles sont vécues plus précocement par les garçons, autour de leur sixième année, contre la dixième pour les filles.

    Sans surprise, c’est dans le cadre familial que les violences sexuelles sont le plus souvent perpétrées. Sur les cent dossiers étudiés, 72 concernent des enfants qui ont été victimes d’inceste. Dans plus d’un cas sur deux (58 %), c’est le père qui est l’un des agresseurs, devant le frère (25 %), le beau-père (15 %), l’oncle (9,5 %), la mère (4 %) et le grand-père (2,5 %).
    Les violences peuvent se poursuivre après le placement

    Et lorsqu’il ne s’agit pas directement d’un membre de la famille, l’agresseur est presque toujours d’une personne de l’entourage très proche de l’enfant puisqu’ils sont 92 à avoir été victime d’au moins une personne qu’ils connaissaient : un petit ami, un ami de la famille ou un camarade de classe. Au moins une personne, car au regard des dossiers, les enfants subissent des assauts de plusieurs personnes. Sur les cent enfants de l’étude, l’Observatoire recense 234 agresseurs, dont 98 % sont des hommes . Les 2 % restants sont trois femmes, dont deux ont agi en complicité avec un homme.

    • Alors ça c’est nouveau pour moi :

      les enfants subissent des assauts de plusieurs personnes

      J’en étais assez naïvement resté à l’idée que les gamins étaient violés largement par le père ou le beau-père, qu’éventuellement on avait une complicité sous forme de loi du silence dans la famille. Pas qu’en moyenne on avait 2,3 agresseurs par enfant, alors qu’on parle d’agressions qui se passent très très majoritairement dans un cadre familial.

      Après, dans un cadre familial, si je fais la somme de ce paragraphe :

      Dans plus d’un cas sur deux (58 %), c’est le père qui est l’un des agresseurs, devant le frère (25 %), le beau-père (15 %), l’oncle (9,5 %), la mère (4 %) et le grand-père (2,5 %).

      J’arrive à 114%, très loin de 234%.

    • Il manque les amis des parents, les cousins, camarades de classes, moniteurs de sports ou activité extra-scolaires, colonies de vacances, voyages scolaires, babysitter (j’en connais pas mal qui étaient agressés par le conjoint de la nourrice), voisins, le curé ou autre figure religieuse, le medecin, l’instit et d’autres auquels je pense pas. Si les enfants sont placés il y a aussi les agression dans les familles d’acceuils et les foyers.

      La stat m’a surprise aussi c’est pourquoi je l’avais mise en gras, mais mon experience valide ce resultat. En ce qui me concerne il y a eu mon parrain et mon beau-père et les moments ou j’était le plus perdu ca attirait des hommes et j’ai du me sortir d’autres agressions et tentatives de viol qui n’étaient pas des hommes de la famille.

  • Depuis 2015, l’état d’urgence grignote le droit de manifester
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300517/depuis-2015-letat-durgence-grignote-le-droit-de-manifester

    « Dans une #France sous état d’urgence, le droit de manifester pacifiquement semble être de plus en plus perçu par les autorités comme une menace », indique un rapport d’Amnesty international. Depuis un an et demi, les autorités ont utilisé à 639 reprises les pouvoirs d’urgence pour empêcher des militants de participer à des rassemblements publics, dont 574 dans le cadre du mouvement contre la loi sur le travail.

    #Amnesty_international #état_d'urgence #La_France_sous_état_d'urgence

    • http://www.humanite.fr/rapport-letat-durgence-ete-pretexte-des-atteintes-aux-libertes-636766

      Après un an d’enquête, Amnesty International dénonce une restriction disproportionnée du droit à manifester en France en raison des mesures d’exception mises en place depuis fin 2015, qui s’est accompagnée d’une montée des violences policières.

      Manifester est un droit. Ce ne devrait pas être une menace à l’intégrité physique des personnes et à leur liberté. « Je n’avais pas fait de manifestation depuis l’an 2000, raconte Laurent Théron, secrétaire hospitalier syndiqué SUD. À l’époque, c’était tranquille, on manifestait en famille. Ce jour-là, le 15 septembre 2016, à midi, je mangeais avec mes enfants. À 17 heures, j’avais un œil en moins. » Laurent a été victime d’un tir de grenade de désencerclement à l’issue de la dernière manifestation intersyndicale contre la loi travail, à Paris. Ce syndicaliste est l’une des 82 personnes interviewées depuis un an par Amnesty International. Et le rapport de l’organisation non gouvernementale, dévoilé aujourd’hui, est accablant. Il dénonce le recours excessif à la force des autorités françaises et affirme sans détour que la prorogation de l’état d’urgence, cinq fois renouvelé depuis son déclenchement en novembre 2015, a restreint abusivement nos libertés et nos droits.

      « Le but proclamé du gouvernement était de prévenir d’autres attentats, pointe Marco Perolini, l’auteur du rapport d’Amnesty International, “Restrictions disproportionnées à la liberté de réunion pacifique sous couvert de l’état d’urgence en France”. Maintenant, un an et demi après, il est évident que les mesures d’urgence ont été utilisées pour un tout autre motif : prévenir des troubles à l’ordre public et non des actes terroristes. » Le chercheur et son équipe ont recensé 639 mesures individuelles pour empêcher des personnes de manifester entre novembre 2015 et le 5 mai 2017. « Les raisons avancées sont très vagues, poursuit ce secrétaire international de l’ONG, basée à Londres. Frédéric s’est vu interdire de manifester dans le centre de Rennes de septembre 2016 à janvier 2017, sans qu’il lui soit reproché des faits de violence. » Sa seule participation à différentes manifestations a suffi à le rendre « inquiétant » aux yeux de la préfecture.
      Des militants dans le viseur des renseignements généraux

      Maître Raphaël Kempf a ainsi défendu une dizaine de militants interdits de rassemblements, dans le viseur des renseignements généraux qui avaient rédigé des notes blanches (non signées) sur leurs comptes. Le seul défaut de ces citoyens engagés était de participer régulièrement à des manifestations. Dans la majorité des cas, l’avocat a obtenu du tribunal administratif qu’il annule ces interdictions (voir entretien ci-contre). La situation d’état d’urgence a aussi permis au bon plaisir des préfectures d’adopter 155 décrets interdisant des rassemblements publics. « Or ces mesures n’ont rien à voir avec des menaces terroristes, dénonce Marco Perolini. Il y a un détournement de leur usage et la logique préventive est utilisée par les autorités françaises pour gérer le maintien de l’ordre. »

      Si l’enquête d’un an, réalisée auprès de manifestants, syndicalistes, journalistes, représentants du ministère de l’Intérieur, de la Justice, de préfectures, décrit l’usage prétexte de ces mesures d’urgence pour bannir de façon injustifiée certaines personnes de manifestations ou interdire des rassemblements, Amnesty alarme sur de nouvelles stratégies de maintien de l’ordre public qui entraînent des restrictions illégales du droit à la liberté de réunion. « Il y a eu un recours immodéré au confinement de manifestants très souvent pacifiques, accuse Nicolas Krameyer, membre des équipes d’observation d’Amnesty International sur certains cortèges. La nasse peut être autorisée dans le droit international pour séparer des manifestants violents des autres. Mais nous avons constaté que les nasses étaient employées fréquemment, sans donner d’explication, dans un but d’encerclement des manifestants totalement pacifiques, les privant de liberté de circulation et de manifestation. » Le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits à la liberté d’association a dénoncé plusieurs fois cette tactique « préjudiciable à la jouissance des droits », tout comme en France le Défenseur des droits en 2015 à propos d’une manifestation contre le mariage pour tous.
      « Les gendarmes fouillaient les gens et jugeaient au faciès... »

      Mariana Otero peut témoigner de cette tactique systématique. La documentariste était présente sur le pont de la Concorde le jour où un rassemblement s’est spontanément formé devant l’Assemblée nationale pour dénoncer le recours au 49-3 afin d’imposer la loi travail. « À 16 heures, il y avait une cinquantaine de personnes, mais énormément de cars de CRS. Les gendarmes fouillaient les gens et jugeaient au faciès si vous n’étiez pas touriste, et vous obligeaient alors à rentrer dans la nasse. Les gens étaient extrêmement calmes. » La réalisatrice sera empêchée de filmer, accusée d’avoir frappé un CRS, emmenée au commissariat… Le garçon qui s’était interposé pour la protéger sera, lui, placé en garde à vue. « J’ai été témoin d’énormes violences des CRS. Moi-même, j’ai très peur d’aller filmer en manifestation, nous sommes dans un climat de terreur. »

      Le rapport signale un « recours excessif voire arbitraire à la force » par les autorités, l’usage « non nécessaire » de matraques, gaz, balles en caoutchouc, grenades. Nicolas Krameyer s’inquiète de la banalisation de l’usage de la force et du renforcement du sentiment d’impunité des forces de l’ordre. « J’ai été opéré il y a un mois du genou, et je sens les séquelles de l’agression au quotidien, témoigne Gildo, agent territorial syndiqué CGT. Le médecin du travail m’a obtenu un aménagement de poste au travail. Je ne cours plus depuis un an. En vingt-cinq ans de manifestations, je n’ai jamais vécu ça. On m’a ceinturé, on a essayé de m’asphyxier mais ma plainte contre les policiers à l’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale – NDLR) a été classée sans suite. Moi, je passe en procès le 8 juin. »

      « Le gouvernement a tellement voulu faire passer la loi travail qu’il a tenté d’écœurer les manifestants, réagit Véronique Poulain, de SUD commerces et services, blessée au pied par une grenade de désencerclement le 26 mai 2016. Une copine, en voyant des reportages en Allemagne, a cru que nous étions en guerre civile ! Avec les ordonnances prévues par Macron, il y aura forcément d’autres manifestations. On va se faire gazer. Mais manifester est un droit. Les forces de l’ordre sont là pour protéger les citoyens, pas pour s’en prendre à eux. » Le gouvernement français doit lever l’état d’urgence, réclame en conclusion Amnesty International. En réponse, le nouveau président a déjà annoncé vouloir le prolonger jusqu’en novembre.

      Des organIsatIons appellent au retour au droIt commun

      Dans une lettre adressée au président de la République, plusieurs organisations de la société civile (le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature, la Ligue des droits de l’homme, la Quadrature du Net, Amnesty International…) appellent à la nonprorogation de l’état d’urgence. « Nous tenons par ailleurs à vous rappeler le coût social, politique et institutionnel très élevé de l’état d’urgence qui autorise des mesures impliquant des atteintes graves aux libertés individuelles sans contrôle en amont du juge judiciaire et sans que le contrôle a posteriori du juge administratif permette de compenser cette absence de contrôle a priori. Un régime d’exception ne saurait durer si longtemps impunément pour la République et ses citoyens », écrivent-elles.

      Kareen Janselme
      Journaliste, rubrique social

  • Australia’s Great Barrier Reef hit by ’worst’ bleaching
    http://www.bbc.com/news/world-australia-35914009

    Grave blanchissement de la #Grande_barrière de #corail
    http://www.20min.ch/ro/news/science/story/Grave-blanchissement-de-la-Grande-barri-re-de-corail-17522861

    Les chercheurs ont survolé 520 #récifs en avion ou en hélicoptère entre Cairns (nord-est de l’Australie) et le détroit de Torrès, qui sépare l’Australie de l’île de Nouvelle-Guinée. Ils ont parlé d’un spectacle #accablant. « Cela va changer pour toujours la Grande barrière de corail », a ainsi déclaré Terry Hughes, expert des récifs coraliens à l’Université James Cook de Townsville (nord-est).

    #El_Niño menace le corail de son pire épisode
    Le blanchissement des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments. Les récifs peuvent s’en remettre si l’eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.

    #climat


  • http://chateauxdesablemandern.tumblr.com/post/97556365973/madame-revendique-et-si-je-zigouillais-elle

    Et si je zigouillais Elle ?

    OH LE MEURTRE CONJUGAL COMME C’EST MALIN COMME C’EST PERTINENT COMME SUGGESTION. COMME SI TOUS LES TROIS JOURS UN HOMME NE TUAIT PAS SA COMPAGNE/FEMME/EX. Bravo Soledad Bravi, bravo pour cette bd tellement pas nauséabonde du tout dont la société en général et les lectrices en particulier ont tellement besoin.

    Tellement glauque.

    « Et si je zigouillais ma femme quand elle refuse de me faire un pipe ? »

    Ok Elle. Ok.

    #violence_conjugal #presse_féminine #misogynie

    • A l’époque où on vote le blocage administratif des sites « djihadistes »... c’est drôle de constater les suggestions de meurtres dans les journaux « mainstream ». Je pratique le confusianisme évidemment. Tout le monde sait bien qu’un journal comme #Elle n’a rien à voir avec l’Internet.

      On vote donc la possibilité de bloquer un site Internet pour suspicion d’apologie de terrorisme... Proposer de zigouiller sa femme, ce n’est pas de l’apologie de terrorisme ? Y-a pas un procureur qui voudrait s’amuser 30 secondes ? Histoire de tester la nouvelle loi...

    • le feuilletage de Elle m’a toujours rendu dingue. Ma mère les cache scrupuleusement depuis une dizaine d’années quant je viens la voire de peur que je lui fasse une lecture commenté ^^

      J’imagine que le journal et cette dessinatrice de BD se cacherons derrière le prétexte de l’humour, les lectrices battus par leurs compagnons apprécierons. Sauf que c’est pas la première fois que Elle fait part de sa vision patriarcale de la sexualité et du couple pour rappel :
      http://www.elle.fr/Love-Sexe/Sexualite/Dossiers/La-fellation-le-ciment-du-couple-2120880
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/597199-la-pipe-du-magazine-elle-ciment-de-la-soumission.html
      –---
      chez Elle on a le « féminisme » à géographie variable. On aime bien s’investir sur la cause de femmes afghanes, un peu d’islamophobie bon teint ca ne se refuse pas, mais pour les femmes locales, c’est suce ou crève.

      –-----

      Ca me rappel aussi une expo participative ou j’avais essayé de participé quant j’etais plus jeune. Au palais de Tokyo, une expo sponsorisé par une marque d’imprimante.
      http://www.photosapiens.com/Le-palais-de-Tokyo-accueille-la.html

      N’importe qui pouvais venir avec son image à faire imprimer et elle était exposé au Palais de Tokyo a Paris. Le seul critère était pas de politique, pas de religion, pas de racisme.
      Je viens avec ca


      pour faire imprimer la page de droite avec les twin towers en poster. J’aurais pas pensé que l’image serait polémique. Là on me dit « non c’est politique on prend pas » ... J’essaye de protester, pas moyen on me dit que l’entreprise US ne veux pas qu’on parle de cet événement.
      bon la personne qui s’occupe de l’imprimante me le fait quant même mais ca sera pas exposé. Avec mon poster sous le bras je vais visiter l’expo et là je voie une affiche retenu, un montage photo d’une femme maquillé dont la bouche est remplacé par une cuvette de chiotte. Mais ca c’est pas politique, le fait qu’une femme soit comparée à un chiotte ca peu se faire sans soucis. Il y avait aussi pas mal de photos de type « mode » avec des nanas anorexique de 14 ans hypersexualisé mais ca c’est pas politique c’est de l’art....

      –-----------

    • quand l’humour n’est pas drôle, suite :
      en vidant mes spams, au début j’ai cru que c’était du second degré pas très malin pour faire faire le ménage aux mecs (genre #misandrie_ironique évoquée ici http://seenthis.net/messages/294445 ),

      mais non ça semble être du premier degré, qui doit bien plaire à Elle
      http://operation.actions.seloger.com/consoweb5/?cmp=PA0188

      « Rendre les objets du quotidien plus fun et plus féminins ». On peut dire qu’avec sa nouvelle collection de liquides vaisselle, le pari est réussi haut la main !

      En lançant sa propre gamme de liquides vaisselle sexuellement explicites, Marie Colin a trouvé un moyen efficace de faire parler d’elle avec ces emballages pleins d’humours.

      Des phrases coquines telles que « C’est connu, le plaisir vient en astiquant », « Ne pas avaler ? Zut pour une fois que j’étais d’accord », ou encore « Il faut pomper pour que ça gicle », ajoutent une touche provocante parfaite !

      Pour un prix de 9,50 euros le flacon, préparez-vous à réaliser les tâches ménagères avec le sourire aux lèvres !