• Leurs dénis et leurs délits

      Les propos de Frédérique Vidal ce 29 décembre sur France Info ont été à l’image de toute la politique de ce gouvernement en matière de gestion sanitaire, oscillant entre inaction et stratégie de communication, improvisation et décisions irrationnelles, dénis répétés et propagation de la peur. Mais un jour les objets de leurs dénis deviendront des objets de délits.

      Ce 29 décembre 2021 restera une date singulière dans l’histoire des errements politiques du gouvernement pour combattre la pandémie de #Covid-19. Un ministre de la santé, auditionné par les élus de la République pour imposer un passe vaccinal décidé en Conseil des ministres, menace à demi- mot 5 millions de Françaises et de Français : « Il y a vraiment peu de chances que vous puissiez passer cette fois-ci entre les gouttes ». Le même jour, le Préfet de Paris décide de rendre obligatoire le port du masque en extérieur, à l’exception du bois de Vincennes et du bois de Boulogne, où l’on ne manquera pas de créer une forte concentration de promeneurs. L’Absurdistan est de retour – si tant est qu’il nous ait quitté. Au même moment une pétition qui voit dans le passe vaccinal « une atteinte majeure à l’État de droit » promet de dépasser très vite le million de signatures. Le même jour encore, on apprend que des élus ont reçu une cinquantaine de menaces de mort et que certains de leurs biens ont été saccagés. Un tel concours d’événements devrait obliger nos « gouvernants » au sérieux et à une certaine gravité. Mais ce n’est pas ainsi que la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a commencé cette journée du 29 décembre 2021. Sa légèreté et son incurie nous ont laissés sans voix.

      S’il existait dans les Mediapart Awards 2021 une catégorie de « la meilleure tragi-comédie de l’année », nul doute que Frédérique Vidal serait l’autrice de la pièce en 12 actes qui remporterait le premier prix. Hier matin, en écoutant la ministre évoquer sur France info les « décisions » pour la rentrée universitaire et la tenue des examens, je suis resté coi, ne sachant pas si je devais rire ou pleurer. Dans mon état d’hébétude, une analogie m’a traversé l’esprit. Je me suis mis à penser à la scène du bureau ovale dans le film Don’t look up : déni cosmique. Face à une catastrophe qui est imminente, la présidente Janie Orlean a une formule qui pourrait résumer à elle-seule la politique française en matière de sécurisation sanitaire des écoles et des universités, et plus généralement de tous les services publics : « sit tight and assess », patienter et évaluer. Cette vacance, ou plutôt ce néant, dure depuis deux ans. Certes, Frédérique Vidal n’est pas Janie Orlean et Jean-Michel Blanquer n’est pas exactement son conseiller – il a même, politiquement, un peu plus de poids... Mais la stratégie politique de l’inaction relève d’une même couardise : ne rien faire pour ne pas déplaire est infiniment moins risqué que la moindre décision. C’est que Janie a dans le collimateur les élections de mi-mandat, quand le gouvernement français est en campagne au service de Macron-Roi, devenu avec son cher Castex, le « vaccinateur du genre humain ». La différence entre la fiction de Don’t look up et notre gouvernement est que le film est une bonne comédie satirique qui nous fait rire de nous-mêmes et de nos travers, alors que le spectacle que nous jouent nos politiciens est une très mauvaise tragédie dans laquelle, en définitive, ils jouent avec nos vies. Rappelons qu’il y a eu en France plus de 120 000 morts du Covid - sans compter les milliers de "morts indirectes" provoquées par "l’encombrement" des hôpitaux -, des dizaines de milliers de personnes qui subissent des séquelles graves de la maladie ou qui n’ont pu avoir accès aux soins en raison des fermetures de lits à l’hôpital, et plus d’un million de personnes qui souffrent de Covid long, sans qu’elles soient vraiment prises en charge et sans même que la recherche dispose de moyens pour trouver des thérapies efficaces (voir ici et là).

      Avant d’établir la liste de quelques « dénis cosmiques » de Frédérique Vidal et ses compères, il convient de dire haut et fort qu’elle a dépassé en ce 29 décembre toutes les bornes. D’ailleurs le silence qui entoure ses déclarations, masquées par d’autres informations, est proprement sidérant. Parlant des étudiants elle a dit ceci : « Lorsqu’ils sont cas contact et vaccinés, ils peuvent se rendre aux examens, puisqu’ils ne sont plus considérés comme cas contact car leur vaccination est complète » (voir ici : https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/12/29/universite-les-partiels-auront-lieu-en-presentiel_6107601_4401467.html ou là : https://etudiant.lefigaro.fr/article/universite-frederique-vidal-annonce-le-maintien-des-examens-en-pre). S’il existait un vaccin contre l’#irresponsabilité politique il conviendrait de l’inoculer de toute urgence à Frédérique Vidal. Depuis quand et dans quel texte réglementaire apprend-on qu’une vaccination complète annule une situation de cas contact ? La ministre est-elle au courant qu’il y a plus de 100.000 cas par jour en moyenne et que la tranche d’âge des 20-29 ans est la plus touchée ? La ministre a-t-elle conscience qu’elle invite tous les #étudiants qui sont #cas_contact (avec ou sans symptômes) à se rendre à leurs examens à partir du moment où leur vaccination est « complète », sans d’ailleurs préciser si elle entend par #vaccination complète deux ou trois doses ? La ministre anticiperait-elle une décision à venir ? Dans tous les cas, cette affirmation invraisemblable et pour le moins irrationnelle est en contradiction avec la circulaire que la ministre a elle-même envoyée en date du 29 décembre 2021 aux chefs d’établissements. On peut en effet y lire ceci : « De la même manière, les #examens peuvent toujours être organisés en présentiel dans le respect des prescriptions du protocole sanitaire défini en novembre 2021. A cette fin, vous veillerez au respect des cas dans lesquels un étudiant contaminé ou cas contact ne doit pas se présenter et porterez cette information aux candidats le plus en amont possible des épreuves. » Par conséquent la distinction entre les personnes contact à risque modéré et à risque élevé reste en vigueur. On peut se référer à ce document, conforme au décret et surtout à ces informations de l’Assurance Maladie qui intègrent les nouvelles règles pour les cas contacts de personnes contaminées par le variant Omicron, nouvelles règles que la ministre semble totalement ignorer et qu’elle a oublié d’intégrer dans sa nouvelle circulaire. Au sujet du variant Omicron, le site de l’Assurance Maladie précise ceci : « compte-tenu de la particularité de ce variant, vous devez vous isoler immédiatement pour 7 jours (ou 17 jours si vous partagez son domicile), et ce même si vous êtes totalement vacciné ».

      Le rôle d’un.e ministre est d’informer : Frédérique Vidal désinforme. Le rôle d’un.e ministre est d’anticiper : Frédérique Vidal est la ministre de tous les retards. Le rôle d’un.e ministre est de prévenir les risques : Frédérique Vidal augmente les risques. Le rôle d’un.e ministre est de dire la vérité : Frédérique Vidal est dans le #déni permanent. Frédérique Vidal est à l’image de ce gouvernement et de tous ses membres. Elle doit démissionner.

      Voici maintenant ce que nient, imperturbablement depuis des mois, Frédérique Vidal et son gouvernement, concernant les personnels et les étudiants des universités. Voici les objets de leurs dénis et de leurs délits :

      - Ils veulent ignorer que de nombreux étudiants fragilisés par la crise sanitaire se présentent et se présenteront dès ce 3 janvier aux examens en étant positifs et parfois même symptomatiques, ou en étant personne contact à risque élevé, parce qu’ils ont tout simplement peur de devoir repasser les épreuves et d’échouer à leurs examens.
      - Ils ne veulent pas reconnaître l’état catastrophique des locaux universitaires où des centaines d’amphis sont sans aucune ventilation et des milliers de salles sans ouvrants fonctionnels.
      - Ils continuent sciemment d’ignorer que la transmission aéroportée du virus est la première cause de la contagion et ils laissent des milliers d’étudiants s’entasser dans des locaux avec des taux de CO2 supérieurs à 1000, 1500 ou même parfois 2000 ppm.
      - Ils ne reconnaissent toujours pas l’utilité des capteurs de CO2, lesquels permettent de définir les jauges des locaux, les seuils d’aération obligatoire et d’évacuation. C’est ainsi qu’Anne-Sophie Barthez, Directrice de la DGESIP sous la responsabilité directe de Frédérique Vidal, écrivait dans une circulaire en date du 19 novembre 2021, que le « dépassement des taux de CO2 recommandés n’est pas en soi un risque sanitaire », ce qui constitue un #mensonge éhonté au regard de nombreuses études scientifiques.
      - Ils ignorent sciemment la qualité de protection des masques FFP2 et les bénéfices de l’installation de purificateurs d’air, afin de s’exonérer de toute politique d’investissement dans la protection des personnels et des étudiants.
      – Ils ne veulent pas reconnaître le sous-encadrement vertigineux des administrations des universités, de leurs services de santé et de sécurité au travail, des laboratoires et des composantes d’enseignement, lesquels, minés par le développement de la précarité et de la souffrance au travail, sont littéralement abandonnés par l’État tout comme l’État a abandonné l’Hôpital.
      - Ils ne veulent pas admettre que la politique du tout-vaccinal est conduite à un échec retentissant et que seule une stratégie de prévention et d’actions de protection combinées et coordonnées permettra de combattre efficacement la pandémie.

      Dans sa circulaire du 29 décembre, qui traite essentiellement de la vaccination et de tests, Frédérique Vidal n’évoque ni les masques FFP2 évidemment, ni la mesure du CO2 qui est passée aux oubliettes, et encore moins les purificateurs d’air. Zéro moyen, comme toujours. Mais elle écrit ceci : « la situation actuelle ne justifie pas de nouvelles restrictions ». Le mot est riche d’enseignements. On n’est plus ici dans le seul déni. Il s’agit d’une véritable #dérive_idéologique : gouverner par les seules restrictions, réduire l’action publique à des mesures de privation des libertés. Nos « gouvernants » – si l’on peut encore user de cette dénomination - semblent ne plus être en état, ni en mesure de concevoir que l’action politique puisse consister en des décisions positives et concrètes de prévention, d’aide et de soutien à la population, en campagnes d’information, en plans d’accompagnement et en programmation de moyens.

      C’est ainsi que, concernant la seule rentrée universitaire, les mesures à prendre, attendues et réclamées, pour maintenir les cours et les examens en présence – ce qui est évidemment souhaitable -, sont les suivantes :

      - Distribution de masques FFP2 à tous les étudiants qui sont amenés à composer dans des salles et amphis sans jauges définies, ainsi qu’à tous les personnels qui le souhaitent ; la filtration de l’air commence avec le FFP2 (billet de septembre 2020 à relire : https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/240920/ffp2-mon-amour) !
      - Distribution massive de tests antigéniques sur les campus, en particulier avant les examens ;
      - Campagnes nationales et locales d’information sur les règles d’utilisation des masques et mise en place de formations et cet effet ;
      - Installation de capteur de CO2 dans tous les locaux et en priorité dans les amphis et salles sans ventilation et sans ouvrants fonctionnels ;
      - En fonction des mesures de CO2, définition des jauges de chaque local et installation de purificateurs d’air dans les locaux non conformes et tous les lieux de convivialité ;
      - Réparation des toutes les menuiserie non fonctionnelles et installation de ventilation motorisées dans tous les amphis et salles de grande capacité ;
      - Embauche de personnels en vue de réaliser les travaux d’amélioration et de réparation des locaux et plus généralement de gérer l’organisation et la mise en place de l’ensemble des mesures de sécurisation sanitaire des universités.

      Les quatre premières mesures peuvent et doivent être mises en œuvre rapidement. A cette fin le report de la rentrée d’une semaine laisserait le temps aux CHSCT de se réunir et aux établissements de s’organiser. Pour la mise en place des mesures 5, 6 et 7 – qui auraient dû être programmées dès le printemps 2020 -, le gouvernement doit dégager en urgence une enveloppe de crédits qui ira abonder immédiatement les budgets des universités. Comme ceux des hôpitaux et de l’ensemble des services publics.

      Nous l’avons compris depuis longtemps : la gestion du Covid-19 par le gouvernement répond avant tout à des considérations politico-économiques de courte vue et non à une stratégie sanitaire pensée sur la durée et construite pour toutes et tous, pour le bien commun. L’horizon défini par Macron est sa seule réélection. Il a privatisé la gestion sanitaire de la crise, comme il a privatisé l’Hôpital, comme il privatise la Recherche et l’Université. Pour être réélu, il lui faut - quoi qu’il en coûte - continuer de plaire, faire le moins de vagues possibles dans l’opinion en surfant sur les vagues épidémiques, et surtout continuer à engraisser le Cac 40 et les actionnaires qui n’ont jamais fait autant de profits. Et que les petits soldats obéissent. Par la force ou la servitude volontaire.

      Sans changement de stratégie sanitaire, nous savons que nous allons vers le pire. Que nos politiques en responsabilité réfléchissent un instant à ceci : quand ils disposent de moyens de protection de la santé et de la sécurité des personnes et qu’ils renoncent sciemment à les utiliser, ils commettent non seulement une #faute_morale, mais aussi, possiblement, un #délit. Il existe encore une Cour de justice de la République, qui a mis récemment en examen Agnès Buzyn (1).

      Mesdames et Messieurs les "gouvernants", nous n’oublierons ni vos dénis, ni vos délits ! Ni votre mépris, ni vos profits !

      Pascal Maillard

      https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/301221/leurs-denis-et-leurs-delits

  • Exportations d’armes : le commerce mortel de l’Europe (bande dessinée) | Benjamin Vokar, Philippe Sadzot et Tomasz Ka
    https://grip.org/bd-commerce-armes-europe

    Les armes fabriquées en Europe sont utilisées pour blesser et tuer dans le monde entier. Alors que des gens perdent leur vie, leur santé, leurs proches et leur logement dans les conflits armés, les fabricants d’armes génèrent des profits. L’industrie européenne de l’armement est un secteur opaque qui viole les lois, influence les décideurs et se dérobe souvent à ses responsabilités. Source : GRIP

  • Trois BD pour parler d’agriculture
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Trois-BD-pour-parler-d-agriculture

    La bande dessinée documentaire a le vent en poupe depuis quelques années, et l’agriculture fait partie de ses centres d’intérêt. Trois ouvrages ont abordé récemment les questions agricoles, de diverse manière.

    #agriculture #BD #bande_dessinée #recension #livre #écologie #genre #Aude_Vidal

  • La Gestion Directe - Acte I : de quoi, de quoi ?
    https://www.partage-noir.fr/la-gestion-directe-acte-i-de-quoi-de-quoi

    Bonjouur ! Belle journée... « The Père Lapurge Show » présente... « La Gestion Directe », dites la gédé ça fait branché. Toc. Prrenez une usine. Un truc dans ce genre là. Y’a plein de monde qui s’agite là dedans. Bouh ! Des chefs... Des gros. Des petits. Des moyens. Et tout un tas de prolos et de prolotes qui bossent. Enfin ceux qui sont pas au chom. Bref, je suppose que vous voyez le tableau comme si vous y étiez Mais comment faire... Pour foutre aux orties le bagne salarial ? Changer les chefs ? Quelle vaste blague !. Autant changer de couvre-chef... Les prolos-chefs sont encore plus craignos que les autres. Tout le monde sait ça. Alors, qu’est-ce qu’il faut changer ? Tout. Eh ! Kristen (...)

    #Kristen_Foisnon #BD #KristenFoisnon

  • A propos du vaccin qui ne protège pas, et plus précisément, de la déception pour le vaccin qui ne protège pas contre la contamination, et du vaccin qui ne protège pas sur la durée.

    On insiste sur la déception, et sur le fait que bon, un vaccin, ça devrait ceci et cela et que voilà, la preuve ultime qu’il ne fallait en fait ne rien faire. Ne pas se vacciner, ne pas se confiner, ne pas porter de masque.

    Il y aurait pourtant une façon constructive de traiter cette « déception ». Si le vaccin a tant de mal à être efficace dans la durée, n’est-ce pas plutôt du fait que ce virus est autrement plus redoutable que ce que les plus grands médecins de la galaxie l’analysaient en mars 2020 (ceux qui aiment les analogies à base de trottinettes en particulier) ?

    Alors, oui, ce vaccin n’est pas aussi efficace qu’on le souhaiterait. Mais l’immunité naturelle l’est encore moins ! C’est un point qui n’est pas encore assez asséné. Et avec les variants, c’est encore pire ! La réinfection est possible, et il n’est pas assuré qu’elle soit moins grave que la fois précédente.

    Cette accumulation de mauvaises nouvelles concernant Delta - et surtout Omikron - va-t-il provoquer le tête à queue nécessaire dans les politiques de santé suivies dans (presque) tout l’occident ? Rien n’est moins sûr, tellement le déni est fort à tous les niveaux.

    Anecdote pour illustrer ce déni : je file des FFP2 à mes proches. Je constate qu’ils ne sont pas utilisés. Alors que je ne cesse de dire qu’ils sont plus confortables et autrement plus efficaces.

    Le déni est fort, et le massacre à venir ne sera visiblement jamais assez cataclysmique pour inciter à une politique Zéro-Covid. C’est d’une certaine façon le désespoir.

  • #israel : La police filmée en train de placer une arme dans la voiture d’un Bédouin Stuart Winer
    NDR : Bédouin, donc un Palestinien
    https://fr.timesofisrael.com/la-police-filmee-en-train-de-placer-une-arme-dans-la-voiture-dun-b

    Les images de la caméra corporelle semblent montrer les officiers discuter de l’arme dans la boîte à gants avant qu’ils ne la trouvent réellement ; une plainte a été déposée.


    Capture d’écran de la vidéo montrant des officiers de la police israélienne fouillant la voiture d’un chauffeur bédouin qui, selon eux, avait un pistolet dans le véhicule. (Crédit : Treizième chaîne)
    Selon une vidéo diffusée dimanche par la télévision israélienne, la police aurait placé un pistolet dans le véhicule d’un automobiliste bédouin qui avait été arrêté après avoir parlé sur son téléphone portable au volant d’une voiture sans permis, ce qui a conduit à l’inculpation de l’homme pour une infraction bien plus grave liée aux armes à feu.

    Le conducteur, âgé de 19 ans et originaire du sud du pays, a été détenu pendant un mois en prison avant d’être finalement libéré samedi, après que son avocat a remarqué le tour de passe-passe suspect en visionnant les images de l’arrestation filmées par la caméra de la police, selon la Treizième chaîne.

    Une plainte a été déposée auprès du Département des enquêtes internes de la police (PIID), un organe du ministère de la Justice chargé d’enquêter sur les allégations d’abus commis par la police.

    La police a arrêté l’homme, qui n’a pas de casier judiciaire, après l’avoir vu utiliser son téléphone au volant. Un contrôle a révélé que la voiture n’était pas immatriculée. Les agents ont informé le conducteur qu’il serait arrêté et que la voiture serait confisquée, mais qu’ils en fouilleraient également le contenu.

    Dans une vidéo de la rencontre, on peut entendre un officier dire « où est le pistolet ? » et un autre policier, de l’autre côté de la voiture, répondre « dans la boîte à gants ».

    Quelques instants plus tard, un agent qui parlait directement au conducteur commence à l’interroger sur la boîte à gants encore fermée et sur ce qui pourrait s’y trouver. Le conducteur ne semble pas répondre à ces questions. Un autre agent, après avoir ouvert la boîte, montre alors à ses collègues le pistolet emballé dans un sac en plastique noir.

    « Ce n’est pas à moi », proteste alors le conducteur.

    Le conducteur a été arrêté et accusé de possession d’une arme à feu létale, l’acte d’accusation identifiant le pistolet comme étant de fabrication belge.

    Lorsque l’avocat du conducteur a demandé s’il pouvait écouter les enregistrements de la transmission radio de la rencontre, on lui a dit qu’ils avaient tous été supprimés, a rapporté la Treizième chaîne. Cependant, il a pu revoir les images de la caméra corporelle et a fini par donner l’alerte sur ce qu’il avait trouvé.

    Après un mois derrière les barreaux, le suspect a été libéré lorsque le procureur du district sud et le juge du tribunal de district de Beer Sheva, Naser Abu Taha, ont reçu les preuves vidéo samedi.

    Le ministère public a déclaré dans un communiqué que les détails de l’affaire avaient été transmis à la PIID.

    « Lorsque les résultats de l’enquête seront reçus, une décision sera prise quant à la suite à donner à l’affaire », a-t-il ajouté.

    Bien que l’affaire contre le suspect soit toujours ouverte, une source du bureau du procureur a déclaré à la Treizième chaîne que « de toute évidence, il y a un problème avec les enregistrements ; ils parlent d’eux-mêmes et l’affaire doit être classée. »

    La police israélienne a déclaré dans un communiqué que « pour ce qui est des revendications, elles doivent être examinées par les autorités compétentes ».

    L’incident est survenu alors que les autorités sont de plus en plus préoccupées par ce que les résidents locaux décrivent comme une anarchie dans le sud du pays et un manque d’application de la loi dans les communautés bédouines.


    Une vue des maisons de Sawaneen, un village bédouin non-reconnu dans le sud du désert du Negev en Israël, le 8 juin 2021. (Crédit : HAZEM BADER / AFP)
    En 2019 https://fr.timesofisrael.com/la-police-accusee-davoir-place-une-arme-chez-un-arabe-pour-un-tour , un homme de Jérusalem-Est a poursuivi la police pour avoir planté un fusil chez lui, qu’elle a ensuite « trouvé » dans le cadre d’un documentaire diffusé sur la chaîne publique israélienne.

    La police israélienne a présenté ses excuses à Samer Sleiman après qu’il est apparu que lors de l’incident de novembre 2018 – diffusé dans le cadre d’une série https://fr.timesofisrael.com/kan-retire-tous-les-episodes-de-son-docuserie-apres-lincident-de-l télévisée sur les forces de l’ordre dans la capitale – des agents avaient placé une arme à son domicile.

    Samer Sleiman a également affirmé plus tard avoir reçu un appel menaçant d’un homme s’identifiant comme un officier de police, l’avertissant de ne pas parler de l’incident aux médias.

    #palestine #israël #gaza #bds #palestine_assassinée #guerre #guerre_coloniale #occupation #colonisation #racisme #cisjordanie #apartheid #police #caméra #surveillance

     

  • Journée de solidarité avec le peuple palestinien : le BDS et la stratégie du boycott d’Israël
    Publié le : 29/11/2021 , Texte par : Tirthankar Chanda
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20211129-journ%C3%A9e-de-solidarit%C3%A9-avec-le-peuple-palestinien-le-bds-et-la

    La date du 29 novembre est célébrée comme la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Il y a 75 ans, le 29 novembre 1947, l’ONU adoptait le plan de partage destiné à créer un État arabe et un État juif. Depuis, le peuple palestinien n’a toujours pas atteint son droit à l’autodétermination. Son territoire a été annexé, colonisé. L’appel à la solidarité a cédé la place à la défiance incarnée par le mouvement populaire Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). (...)

    #BDS

  • Les filles du bord de mer ... - [repost @albertocampiphoto]

    https://editions-sarbacane.com/bd/ama

    #Japon, fin des années 1960. Nagisa, jeune citadine tokyoïte aux manières policées et pudiques, débarque avec son paquetage sur #Hegura, petite île de pêcheurs reculée. Là, elle est adoptée par Isoé, la cheffe de la communauté des « Ama » qui gouverne l’île. Les #Ama, ces « femmes de la mer » brutes, fortes et sauvages qui plongent en apnée, nues, pour pêcher des coquillages… Choc intime et culturel, ce mode de vie rural et indépendant est progressivement investi par la timide Nagisa, qui fuit son passé.

    « Coup d’essai, coup de maîtresse dessinatrice. Un pur moment de poésie que l’on termine à regret. » — L’Humanité

    « Une BD toute de bien vêtue qui plaira autant aux adultes qu’aux plus jeunes. » — ELLE Belgique

    « Premier album de bande dessinée, signé de main de maître. » — dBD

    « Le trait - on pense à Davodeau - est en phase avec une existence aux gestes toujours recommencés. Les scènes de plongée fascinent. » — Case Mate

    #bd #pêche #féminisme #japon

    _
    https://seenthis.net/messages/938133#message938139

  • Remavano, allattavano e partorivano in barca: chi erano le donne pescatrici delle Eolie

    Donne siciliane e pescatrici. Esistite davvero ma che nessuno ricorda più. Dedite al lavoro e alla famiglia, con mani forti tiravano su le reti. Questa è loro storia...

    https://www.balarm.it/news/remavano-allattavano-e-partorivano-in-barca-chi-erano-le-donne-pescatrici-del

    Assistere alla vita di un bimbo che viene messo al mondo è in assoluto la scena più romantica, poetica e più intensa che ci possa essere e che scuote l’anima.

    Assistere alla stessa scena al largo delle Isole Eolie e a bordo di un gozzo antico mentre la donna protagonista sta pescando assume tratti spettacolari o inquietanti.

    La donna pescatrice fedele a questo universo mediterraneo non è una sola ma ne abbraccia tante ed enigmatiche.

    A queste abbiamo voluto interessarci con l’impeto necessario per catturare l’immagine di un mestiere che si scalfiva anche al femminile, sicuramente ai primi vagiti del Novecento, si fionda agli anni Sessanta a ritmi incessanti (e poi termina) e viene tracciato nello schizzo letterario più remoto di Boccaccio.

    Perché fino agli anni Sessanta? Lo stile socio - economico cambia, si va verso l’industrializzazione, si innesta il turismo anche più commerciale, si avvia il fenomeno dell’emigrazione verso il nord d’Italia e le mogli partono con i loro mariti mentre prima dovevano caricarsi di doveri in solitudine.

    Queste figure “quasi mitologiche” ed irriducibili per il loro valore non potevano certamente abbandonare i propri figli durante le loro faccende di sopravvivenza in regime di povertà prima e dopo la Guerra Mondiale e dovevano sopperire alla mancanza fisica dei loro consorti perché forse espatriati o chiamati alle armi.

    L’ultima pescatrice che vive ad Alicudi nasce nel 1946 e comincia a frequentare il mare a cinque anni. L’ultima delle pescatrici di Stromboli nata nel 1926 (e morta recentemente) ha immolato tutta la sua vita al mare portando al suo focolare ogni giorno 10-20 chili di pesce da vendere e ha cresciuto cinque figli a mare. Tramite la sua comare di San Giovanni, si viene a sapere che questa donna “qualche volta lo faceva anche a mare”.

    Altro flashback sconvolgente di vita è affidato all’ennesimo figlio di isolani di Lipari: sua madre partorisce la sua ottava creatura morta mentre tirava il ragno che è uno strumento pesante per le battute di pesca. C’era la fame e lei non poteva sottrarsi anche durante la fase finale della gestazione.

    Si deve entrare nell’idea di donne dedite al sacrificio, non come una vergogna ma bisogna guardare a loro come un faro illuminante che ha contribuito a tenere salda la famiglia: definiamole “ladies warriors” (signore guerriere) che partivano sole o con le vicine, hanno affrontato il mare in tutte le sue intemperie quando erano incinte, non sono mai scappate con i bambini in fasce, intrepide davanti al rischio e hanno sorretto la piccola economia.

    Il ricordo da bambino di un pescatore che si chiama Martino Dalla Chiesa, nato nel 1902, dirompe sul nostro palco narrativo e ci si culla con lui che osservava la mamma e la nonna suonare l’arte della caccia sul mare.

    A che età un altro uomo del 1909 conosce il mare?

    Questi risponde: «Mentre mia madre mi allattava e poi lavorava, come noi che eravamo figli». Restiamo incantati di fronte ad una nonna che pescava le tartarughe (se ne ha segnalazione dagli anni ‘30 ai ‘50, fin quando questa pratica è stata vietata per Legge nel 1965) sia per poter arricchire il brodo dei nipoti sia per regalarne una, non come animale domestico ma come bambola “simil pezza”, vestita di un minuscolo straccio che era la sottanina e nascondeva la corazza.

    La miseria straziante aleggiava anche nell’impossibilità di presentarsi con un giocattolo “normale” a casa per i propri piccoli che non vedevano l’ora di avere un compagnetto di svago.

    Per arraffare le testuggini che, a quel tempo, non si stavano estinguendo anzi se ne contavano parecchi esemplari, le signore della pesca erano in grado di buttarsi dalla barca a prescindere dal mare calmo o gonfio, di prendere le “Caretta Caretta” con le mani dalle zampette e con una certa rapidità capovolgerle o con un ampio retino detto “cuoppo”.

    Può far accapponare la pelle agli animalisti ma la presa delle tartarughe aveva i suoi cliché perché si applicava la tecnica e si effettuava a gennaio e febbraio, poteva rappresentare un pericolo per le fauci della testuggine che morde e la carne non si consumava tutta subito.

    Pare che qualche «Caretta Caretta» fosse lasciata in spiaggia volutamente per pasteggiare i residui delle maree quindi più fortunata di altre. Le «femmine» eoliane (in questo caso “femmine” per il requisito di non cedere neppure alla tenerezza di una tartaruga) si alternavano con destrezza agli uomini.

    C’era un modo in tutte le Isole (nessuna esclusa, persino le minori Alicudi e Filicudi) per distinguere l’approdo delle donne pescatrici in mare: loro arrivano di poppa piuttosto che di prua perché la manovra era più facile. A svelarlo è lo storico dell’800 Luigi Salvatore d’Austria che era anche un etnografo, geografo e botanico – naturalista che ha dedicato alle Eolie otto volumi (uno per ogni isola e poi un compendio generale).

    Il fatto che queste donne esistessero, fossero “Multitasking” già nel secolo scorso e facessero anche le contadine di giorno, prodigandosi di notte per la pesca trova la sua verità in una documentazione ricchissima dell’Ottocento, per concludere con un bellissimo girato del 1947 della Panaria Film, prodotto da Francesco Alliata di Villafranca che ne ha reso attuabile il restauro nel 2007, da parte della Cineteca del Comune di Bologna e dellaFilmoteca Regionale Siciliana (da cui siamo risaliti ad alcuni preziosissimi frames fotografici e che ringraziamo per la Collezione Alliata).

    Ma in mezzo ci sono le testimonianze più o meno dirette che con grossa difficoltà sono state reperite nell’arco di ben quarant’anni. Si tratta di beni immateriali che non si vedono sul territorio, di alcune tradizioni narrative che non si apprendono e non si possono ricavare da parte del visitatore, se non attraverso un libro o un reportage giornalistico come il nostro.

    Con il supporto della sagace Antropologa del Mare Marilena Maffei, di origine lucana, nonché autrice di ben sei volumi sulle “Sette Sorelle di Messina”, ci siamo calati nella storia delle pescatrici delle Isole Eolie che comincia da molto lontano.

    Quando Maffei è arrivata nel 1980 nell’Arcipelago, ha iniziato la sua ricerca e, da allora, i suoi testi sono stati adottati in cinque diversi Corsi di Laurea di famose università in Italia. Questa storia di respiro mediterraneo è stata occultata, camuffata. Il risultato “principe” è il libro “Donne di mare” del 2013, da cui nascono tante situazioni fuori dalle Eolie, dove paradossalmente nulla è nato dal punto di vista materiale.

    Unica scintilla meravigliosa ed inaspettata nella prima volta nella storia d’Italia e della Sicilia: nel 2018, il Presidente della Repubblica Sergio Mattarella conferisce il più prestigioso riconoscimento del Cavalierato alle ultime donne pescatrici per la vita che hanno trascorso. Questo è avvenuto “motu proprio” cioè “di propria iniziativa”, atto personale senza il supporto dell’istituzione.

    Ma il pressing che ha innescato l’operazione è stato offerto dal dossier dell’antropologa Maffei, depositato al Quirinale. La studiosa è stata invitata in tanti Atenei, come a Chioggia dove hanno commemorato le loro donne di mare, per riferire di questa storia.

    Le prime tre donne premiate sono di Lipari: Immacolata detta “Santina” Lo Presti nata nel 1929, Nicolina Mirabito nata nel 1933, Nicolina detta “Rosina” Mirabito nata nel 1935 e Rosina Taranto nata ad Alicudi nel 1946.

    «È terribile che per il resto questa categoria sia stata dimenticata - commenta -. L’Amministrazione di Malfa (comune di Salina), con la sua Sindaca Clara Rametta (non a caso donna), ha incaricato un artista di Messina Fabio Pilato di realizzare la scultura in ferro “Donne di mare”.

    Dopo tanto tribolare sarà una festa che fa tornare in vita queste figure, grazie alla mia fatica».

    Con l’onorificenza del Governo, è sorta anche l’associazione “Donne di Mare” che ha dato impulso ad altre e ha depennato il concetto che il mare appartenesse agli uomini e la terra alle donne. Vale la pena ricordare un pensiero di Rosina che non c’è più sottolineato da Maffei: «Quando andavo al mare. Non ho fatto nemmeno la terza elementare.

    Dopo il primo sonno, andavamo a pesca io, papà mio e mia sorella. Noi remavamo. Se eravamo assai, un remo per uno. Se eravamo pochi, una tutti e due remi». Generazioni di bambine a cui il mare ha tatuato le loro esistenze, il loro carattere, il loro focus di orizzonti e, nella loro immaginazione sul mare, non c’era altro se non il loro vissuto.

    Imbattersi nelle pescatrici eoliane non è un lavoro da poco e lo dobbiamo a questa dinamica antropologa che ama e ha amato queste Isole. Incontrarle per caso ai nostri giorni non è affatto più agevole, per quanto ci sia un ritorno agli antichi mestieri macomunque di eredità genitoriale. Se il comune denominatore era la pesca, la madre si cimentava insieme al suobambino che diveniva primo attore inconsapevole, con il padre o con il nonno.

    Lo spaccato che emerge con sano vigore rivela l’identità mediterranea della figura della donna con Fernand Braudel nel suo libro “Il Mediterraneo. Lo spazio, la storia, gli uomini, le tradizioni”: «Il pescatore era anche contadino e non avrebbe potuto vivere se non avesse esercitato entrambe le professioni”.

    Su attenta analisi di Maffei, queste donne sono coriacee come quella di Panarea: “Allora facevamo il giorno a terra e la notte a mare a pescare – sciorina la scrittrice in un passaggio del suo libro -. Che dovevamo fare per andare avanti? Eravamo una famiglia. Lavoravamo notte e giorno. In mare ne passammo tempeste, tempeste brutte. ‘A vistimo a’ morte con gli occhi… A 23 anni mi sono sposata e lo stesso andavo a mare. Facevamo una vita amara”.

    Il racconto si fa più pragmatico e ci mostra come fossimo con loro questo “andirivieni di sera verso le 7, per svolgere la prima pesca.

    Poi di mattina verso le 4 si procedeva con le reti e di sera pure. Di giorno si usavano le nasse e si pigliavano aragoste, scorfani, mostine e tanti altri pesci”. La donna marinaio per esempio rievocata a Salina aiuta il pescatore che non può permettersi il marinaio e quindi si muove con il marito in questo frangente.

    Qui, siamo in presenza di una donna che non è munita di autonomia però c’erano quelle che creavano equipaggi unicamente di gentil sesso ed uscivano tutte le sere. C’erano donne che si recavano da sole al mare e andavano a pesca di totani da un’isola all’altra con la fatica di remare tutto il giorno e vendevano i loro prodotti.

    Questo legame profondo tra il femminile ed il mare prima non veniva considerato e le pescatrici delle Eolie lo attestano. Oggi, c’è una evoluzione: dalle donne in Marina alle imprenditrici del turismo che esaltano quel bisogno di vivere il mare in armonia con esso (o con “lui”) e con il suo ambiente e farne una ricchezza per il circondario.

    All’epoca, c’era una parità di lavoro su cui si deve riflettere e non una parità di genere. La storia di Maria (nome fittizio) di Panarea ci sembra il modo più elegante per elogiare la devozione di queste donne alla propria terra e ai propri intimi affetti. Maria, nata nel 1929 (anche lei scomparsa), non ha mai conosciuto il padre perché si era trasferito in Argentina quando la madre era gravida, costruendosi per giunta un’altra famiglia all’Estero.

    Forse, adesso, non fa scandalo ma in quel periodo era una tragedia. La madre ha allevato la sua unica figlia con gli inconvenienti del caso e si faceva sostenere dalla propria madre quindi la nonna di Maria.

    La nonna, anche lei pescatrice, ogni tanto, nelle sue uscite marinare, ritornava con una tartaruga piccola per la sua nipotina, in sostituzione della bambola. Un gesto di tale potenza visiva, dettato dalle cicatrici dell’esperienza, non può essere spiegato ma abbiamo chiuso il cerchio risistemandoci allo Start.

    Solo che prima non vi avevamo descritto il dietro le quinte di Maria con sindrome d’abbandono. Un saluto va dedicato alla donna della “Rotta del Pane”, inclusa nel libro di Maffei. La consuetudine di questo personaggio di preferire la terraferma al mare è il perno, nonostante avesse un marito e
    dei figli pescatori.

    Ma questa caratteristica non la bloccava quando credeva che i suoi cari non avessero vivande sufficienti alla permanenza in mare tra Lipari e Vulcano, così partiva in barca e li andava a cercare remando fino a quando non li raggiungeva per consegnare il cibo avvolto nel “maccaturi” ovvero il fazzolettone contenitore di altri tempi. Il figlio ricordava che il padre si indispettiva per quel gesto ma nulla spostava la testardaggine e l’amore della donna di mare.

    #pêche #sicile #ÎlesÉoliennes #Genre #femme #mer #ama

  • #Palestine Lives in My Heart Forever’: Greek Contestant Withdraws from Miss Universe Pageant in Israel - Palestine Chronicle
    https://www.palestinechronicle.com/palestine-lives-in-my-heart-forever-greek-contestant-withdraws-f

    In a separate post, Plastira expressed her admiration for the Palestinian people, writing: “I may not live in Palestine but Palestine lives in my heart forever”.

    Earlier this month, the South African government announced in a statement that it has withdrawn its support for the Miss South Africa Pageant, following calls from various South African organizations to boycott the event and show solidarity with the Palestinian people.

    #BDS

  • Ces apicultrices palestiniennes qui font le buzz sur les toits de Jérusalem-Est Par Sue Surkes
    https://fr.timesofisrael.com/ces-apicultrices-palestiniennes-qui-font-le-buzz-sur-les-toits-de-

    En deux ans, le projet Sinsila a enseigné à près de 100 femmes comment élever des abeilles, faire du miel commercialisable et à cultiver des plantes et des légumes à domicile


    Zahia Abu-Armeilah avec sa ruche dans le quartier Abu Tor de Jérusalem-Est. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Les allées bétonnées qui mènent à l’habitation de Zahia Abu-Armeilah, située dans la partie palestinienne d’Abu Tor, sont trop étroites pour y faire pousser des plantes. Mais il suffit de monter sur le toit de son logement de Jérusalem-Est pour découvrir un véritable jardin d’Eden, riche de végétaux, de jeunes arbres fruitiers qui s’épanouissent dans une cacophonie provoquée par le bourdonnement de centaines d’abeilles.

    C’est par hasard, il y a deux ans, qu’Abu-Armeilah, âgée de 51 ans, a vu un post sur Facebook qui avait été publié par Muslala, une organisation à but non-lucratif de Jérusalem-Ouest qui combine l’art, l’activisme social et le développement durable. Le groupe avait construit une oasis sur le toit du bâtiment Clal, dans un centre commercial délabré installé à proximité du marché Mahane Yehuda – un paradis vert constitué de ruches, de plantes, de légumes et d’arbres fruitiers.

    Sur la publication figuraient les coordonnées de Sinsila – un mot qui signifie « terrasse agricole » en arabe – une nouvelle organisation qui s’efforçait alors d’établir un groupe à peu près similaire pour les Palestiniens.

    Après avoir initialement pensé que c’était « majnun, » une folie, de garder des abeilles chez soi, Abu-Armeilah s’est inscrite au premier cours d’apiculture dispensé par Sinsila et elle en a suivi d’autres là-bas sur la création de jardins végétalisés, sur le développement durable et sur l’hydroponie, qui est l’art de faire pousser des plantes hors-sol. Mère au foyer dans le passé, elle enseigne dorénavant les sciences environnementales à des petits garçons, du CE1 au CM2, qui fréquentent une école du quartier d’A-Tor, à Jérusalem-Est. C’est le tout premier emploi qu’elle a obtenu dans sa vie.

    Que lui a apporté cette expérience ? « La confiance en moi-même », s’exclame-t-elle, « et un bel espace où la famille peut s’installer et se divertir. Ce jardin, c’est mon bébé. Je suis si heureuse quand je m’y trouve ».

    Avant, le toit était nu – et il ne servait que d’espace de stockage.


    Une partie du jardin de Zahia Abu-Armeilah, perché sur les toits, dans le quartier Abu Tor de Jérusalem-Est. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Avec la ruche que Sinsila l’a aidée à mettre en place, Abu-Armeilah fait du miel pour sa famille et pour ses amis. A terme, espère-t-elle, elle pourra commencer à le vendre et contribuer ainsi aux revenus du foyer.

    La ruche requiert peu d’attention, explique-t-elle, les abeilles se prenant en charge majoritairement de manière autonome – « mais je vais les voir tous les jours », ajoute-t-elle en riant.

    A l’arrivée d’une guêpe, elle montre avec enthousiasme comment les abeilles se rassemblent pour défendre la ruche et écarter l’intruse. Plus tard, elle montre le pollen jaune que ramènent les abeilles à la ruche après avoir butiné.

    Pendant les confinements entraînés par le coronavirus, l’époux d’Abu-Armeilah, qui n’avait pas caché son dédain, à l’origine, à l’égard du projet d’apiculture de son épouse, s’est affairé à construire des rayonnages pour les plantes qui ornent dorénavant le toit – et il y a de tout, des plantes d’ornement, des piments, des aubergines, des tomates, même du citron et des mandariniers. Les restes de fruits et de légumes sont jetés dans un vermicomposteur, qui utilise les vers de terre pour créer un compost de haute qualité.


    Travaux d’apiculture dans le quartier d’al-Thuri-Abu Tor à Jérusalem-Est. (Autorisation : Sinsila)

    « Et maintenant, mon mari est très heureux », note Abu-Armeilah. « Il s’installe là, le soir, pour profiter du grand air ». Son fils, âgé de 26 ans, qui vit encore chez elle parce qu’il ne s’est pas encore marié, vient là avec ses amis pour fumer la chicha. Les abeilles, qui sont plus intéressées par les plantes, ignorent en général les invités.

    Abu-Armeilah est l’une des dizaines de femmes palestiniennes de Jérusalem-Est qui, grâce à Sinsila, élèvent aujourd’hui des abeilles et font pousser des légumes sur leur toit, économisant ainsi l’argent dépensé dans les épiceries et s’assurant, dans quelques cas, un revenu supplémentaire.

    C’est Tariq Nassat, architecte, qui est à l’origine du projet. En seulement deux ans, il a transformé le toit et deux grandes terrasses d’une bibliothèque municipale du quartier Wadi Roz de Jérusalem-Est en école d’apiculture, de jardinage et d’agriculture urbaine. Ce sont 95 femmes, jusqu’à présent, qui ont suivi ses cours.


    Hanan, architecte et membre de Sinsila, montre à une étudiante en architecture de l’Académie des arts Bezalel de l’université hébraïque la culture des concombres s’appuyant sur l’hydroponie sur le toit de Sinsila, le 6 septembre 2021. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Sur une terrasse, une grande ruche et un vermicomposteur. Sur l’autre, des bacs en bois avec des fleurs et des herbes, qui s’épanouissent grâce à divers systèmes d’hydroponie qui permettent de cultiver des légumes avec de l’eau fertilisée.

    Au mois d’août, l’ONG a organisé une fête sur le toit de la bibliothèque et elle a lancé une coopérative de femmes, avec un café en ligne et un point de vente pour commercialiser le miel et d’autres produits à base de cire d’abeille.

    Plusieurs femmes ont transformé leurs activités d’apiculture en affaire et trois d’entre elles – notamment Abu-Armeilah – enseignent le développement durable dans des écoles de Jérusalem-Est. Le groupe crée aussi le lien entre ses diplômées et certains événements. Au début du mois, elles ont par exemple fourni des rafraîchissements lors d’une cérémonie au cours de laquelle les tout premiers arbres d’un verger communautaire ont été plantés sur un terrain surplombé par l’école Hand in Hand, dans le sud de la ville, qui accueille des petits Juifs et des petits Arabes.


    Un atelier de fabrication de panier sur le toit de Sinsila. (Autorisation, Sinsila)

    Nassar tente actuellement d’obtenir le feu vert pour transformer un jardin délabré de la bibliothèque en nursery pour les petits arbres fruitiers. Ailleurs, il a créé un jardin sur un toit qui est cultivé par les jeunes Palestiniens en difficulté et il prévoit d’ouvrir, l’année prochaine, une branche de Sinsila dans un nouveau bâtiment municipal à Abu Tor. Il travaille aussi avec des experts des toits végétalisés et avec des employés municipaux pour redonner vie aux toits de six bâtiments publics – des centres communautaires et des écoles.

    Nassar, 37 ans, le plus jeune d’une fratrie de dix enfants, élevé dans une famille musulmane conservatrice, a grandi dans le quartier Ras el-Amud de Jérusalem-Est et il a fréquenté ce qu’il appelle « une école très médiocre » de la Vieille Ville.


    Tariq Nassar. (Autorisation)

    Nassar, un élève brillant, a étudié l’architecture à l’université Bir Zeit, en Cisjordanie. Il a travaillé aux États-Unis et aux côtés de l’UNRWA – agence de l’ONU des réfugiés palestiniens – en Jordanie. Il a ensuite suivi un programme d’urbanisation intégrée et de conception durable à l’université de Stuttgart, en Allemagne.

    Mais il dit avoir finalement réalisé que la conception était bien davantage que de simples plans esquissés sur le papier : elle est aussi question plus largement de culture et de société.

    « J’ai réfléchi à la manière de développer des quartiers de façon durable. Mais pour ça, il faut travailler avec les locaux. Tout s’entremêle », dit-il.

    Après être revenu en 2015 à Jérusalem, Nassar s’est marié ; il a eu deux enfants et il a travaillé à Jérusalem et ailleurs dans le secteur de la création d’espace – qui mobilise les communautés locales pour qu’elles décident elles-mêmes comment tirer le meilleur des espaces publics où elles vivent.

    S’il a grandi en haïssant les Juifs, il n’a eu l’occasion de parler avec un Juif qu’à l’âge de 17 ans seulement alors qu’il se trouvait dans un vol en direction des États-Unis pour rendre visite à l’un de ses frères. « Ce type, dans l’avion, était sympa et j’ai commencé à me poser des questions », se souvient-il. « A partir de ce moment-là, beaucoup de choses ont changé ».

    Pendant une rencontre d’activistes communautaires en provenance de tout Jérusalem, Nassar a rencontré Matan Israeli, artiste et cofondateur de Muslala.

    « J’avais les toits en tête en permanence », dit Nassar, en raison de l’absence d’espaces vacants à Jérusalem-Est, au sol. Il a également compris que les Palestiniennes de Jérusalem-Est – qui, pour la plupart, ne travaillent pas pour des raisons sociales et culturelles – étaient la force dominante dans le foyer et, en conséquence, les partenaires parfaites pour végétaliser les toits de la ville. Il souligne que les revenus issus de leur implication dans le projet représentent également, pour elles, une opportunité économique.

    Nassar a aussi rencontré l’expert en apiculture biodynamique Yossi Aud, qui cherchait à mettre en place des cours en direction des femmes de Jérusalem-Est.

    Il a trouvé une salle de classe au sein de la bibliothèque de Wadi Joz, créé un prospectus qu’il a envoyé dans les centres communautaires palestiniens. En deux semaines, cent femmes se sont portées candidates au cursus.



    Les apiculteurs du quartier de Jabel Mukaber, à Jérusalem-Est. (Autorisation : Sinsila)

    Amassant à la hâte et à grand peine des donations, Nassar a lancé un premier programme de trois mois qui a réuni 15 femmes au mois d’avril 2019. Ont suivi six mois de supervision des travaux réalisés sur leur toit par chaque participante, sur place. Les cours sont réservés aux femmes et il n’a autour de lui que des assistantes.

    “Yossi, Matan et moi-même avons passé ce mois de juillet à circuler dans tout Jérusalem-Est pour livrer des ruches », explique Nassar qui, jusqu’à une date récente, était le seul salarié employé par Sinsila.



    Tariq Nassar, fondateur de Sinsila, à la ruche de Sinsila. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel) _

    Il a dorénavant de quoi financer deux postes à plein-temps – celui de Hanan, une architecte, et celui de Hashem, un habitant de Jérusalem-Est qui a obtenu un diplôme en études environnementales à l’université Ben-Gurion, dans le sud du pays.

    « La jeune génération de Palestiniens n’a pas d’espoir et c’est dangereux », estime Nassar. « Nous avons besoin d’espoir, mais il faut aussi qu’il soit combiné à l’action. Sinsila aide à redonner de l’espoir et c’est novateur. »

    #Femmes #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #apartheid #miel #apiculture #abeilles

  • Souscription
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#souscription

    Les Editions libertaires lancent une souscription pour la publication d’une BD de Jean-Pierre Ducret sur « La Révolution russe en Ukraine. L’histoire de N. Makhno » (200 p. en noir et blanc, au format 24 x 32) au prix de 20 euros (au lieu de 25 euros + port). Une participation au port de 3 euros (minimum) est souhaitée pour celles et ceux qui le désirent et le peuvent. (...)

    #BD #Makhno #anarchisme #souscription #Ducret

  • Palestiniens agressés, voiture brûlée Par Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/dautres-residents-dimplantation-accuses-palestiniens-agresses-voit

    Un groupe de résidents d’implantation aurait attaqué samedi des Palestiniens et vandalisé des véhicules à l’extérieur d’une ville de Cisjordanie près de Ramallah, selon les médias palestiniens.


    Une voiture en feu près du village de Turmus Ayya en Cisjordanie, après qu’elle a été incendiée par des résidents d’implantation d’un avant-poste voisin, le 23 octobre 2021. (Crédit : capture d’écran : Twitter)

    Des Israéliens de l’avant-poste d’Adei Ad ont agressé des villageois de la ville voisine de Turmus Ayya alors qu’ils récoltaient des olives. Un homme a dû recevoir un traitement médical après avoir été aspergé de gaz poivré, a rapporté l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne (AP), Wafa.

    Les résidents d’implantation auraient également mis le feu à une voiture et en auraient vandalisé trois autres.

    « Voilà à quoi ressemble le terrorisme », a tweeté le député Mossi Raz, du parti de gauche Meretz.

    Ces événements s’inscrivent dans le cadre d’une récente recrudescence des attaques de résidents d’implantation extrémistes, dont beaucoup ciblent spécifiquement les oliveraies palestiniennes dans le cadre de la récolte automnale des olives en Cisjordanie qui a débuté au début du mois.

    Dimanche, la police a arrêté deux suspects qui auraient donné des coups de bâton à deux soldats et attaqué un Palestinien devant Adei Ad la semaine dernière. L’agression a eu lieu après qu’un groupe de résidents d’implantation a détruit une oliveraie appartenant à des Palestiniens près d’un autre village palestinien proche de Ramallah.

    Par ailleurs, des procureurs ont déposé jeudi de rares actes d’accusation contre deux mineurs israéliens pour leur implication présumée dans une récente attaque au jet de pierres contre un village palestinien dans les collines du sud de Hébron, qui aurait fait au moins 12 blessés palestiniens, dont un garçon de trois ans.
    . . . . .

    #violences #agressions #vol #Palestine #israël #colonisation #implantation #terrorisme #palestine_assassinée #gaza #bds #israel #occupation #colonisation #racisme #cisjordanie #apartheid #boycott #sionisme #prix_à_payer

  • حركة المُقاطعة (BDS) : مشاركة السلطة الفلسطينيّة في « إكسبو دبي » لا تمثل الشعب الفلسطينيّ وتؤكِّد أنّها خطوة تشجيعٍ أخرى للتطبيع مع كيان الاحتلال ودعمًا لنظام الإمارات الاستبداديّ والمتواطئ - رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%ad%d8%b1%d9%83%d8%a9-%d8%a7%d9%84%d9%85%d9%8f%d9%82%d8%a7%d8%b7%d8%b9

    Le mouvement BDS proteste contre la participation de la (prétendue) autorité palestinienne à l’Expo Dubai 2020 au figure en belle place Israël.

    Le site de l’expo
    https://www.expo2020dubai.com/fr/understanding-expo/participants/country-pavilions
    où Israël figure entre l’Irak et la Jordanie, et la Palestine entre Oman et Qatar...

    #palestine #bds

  • Blanc autour - DARGAUD
    https://www.dargaud.com/bd/blanc-autour-bda5320530

    1832, Canterbury. Dans cette petite ville du Connecticut, l’institutrice Prudence Crandall s’occupe d’une école pour filles. Un jour, elle accueille dans sa classe une jeune noire, Sarah.

    La population blanche locale voit immédiatement cette « exception » comme une menace. Même si l’esclavage n’est plus pratiqué dans la plupart des États du Nord, l’Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner : un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d’une révolte sanglante. Pour les habitants de Canterbury, instruction rime désormais avec insurrection. Ils menacent de retirer leurs filles de l’école si la jeune Sarah reste admise.

    Prudence Crandall les prend au mot et l’école devient la première école pour jeunes filles noires des États-Unis, trente ans avant l’abolition de l’esclavage. Nassées au coeur d’une communauté ultra-hostile, quelques jeunes filles noires venues d’un peu partout pour étudier vont prendre conscience malgré elles du danger qu’elles incarnent et de la haine qu’elles suscitent dès lors qu’elles ont le culot de vouloir s’élever au-dessus de leur condition. La contre-attaque de la bonne société sera menée par le juge Judson, qui portera l’affaire devant les tribunaux du Connecticut. Prudence Crandall, accusée d’avoir violé la loi, sera emprisonnée...

    La douceur du trait et des couleurs de Stéphane Fert sert à merveille ce scénario de Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux), qui s’est inspiré de faits réels pour raconter cette histoire de solidarité et de sororité du point de vue des élèves noires.

    Où « Sorcières - La puissance invaincue des femmes » de @mona est cité dans les sources d’inspiration :)

    #bd

  • Enquête sur un crash d’avion en Grèce : une victime devait témoigner au procès de Netanyahu RTBF
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_enquete-sur-un-crash-d-avion-en-grece-une-victime-devait-temoigner-au-pr

    La Grèce a annoncé mardi qu’elle allait enquêter sur l’accident d’un avion privé, la veille au soir près de Samos, dans lequel est mort un Israélien qui devait témoigner au procès de l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon le bureau du procureur israélien.

     » Un pêcheur local a dit qu’il y avait eu une grosse explosion, suivie d’une plus petite", a déclaré à l’AFP Ioannis Kondylis, chef du bureau national d’investigation sur les catastrophes aériennes et sur la sécurité aérienne.


    "L’épave montrera si c’est le cas", a ajouté M. Kondylis, précisant que les débris de l’appareil reposaient pour l’instant par 33 mètres de fond.

    Un couple israélien est mort lundi soir dans le crash en mer de ce monomoteur Cessna C182, non loin de l’aéroport de l’île grecque de Samos.

    Le ministère israélien des Affaires étrangères a identifié les victimes comme Haim et Esther Giron, un couple de 69 ans de Tel Aviv.

    Haim Giron, ex-directeur adjoint au ministère israélien de la Communication, devait témoigner au procès de Benjamin Netanyahu, a indiqué à l’AFP un porte-parole du bureau du procureur en Israël.

    L’ancien Premier ministre est accusé de corruption, fraude et abus de confiance, et d’avoir accordé des faveurs à des magnats des médias en échange d’une couverture médiatique favorable.
    Il est accusé d’avoir "usé de façon illégitime" du pouvoir gouvernemental pour "demander et obtenir des avantages injustifiés de propriétaires de médias en Israël pour faire avancer ses affaires personnelles", selon la procureure principale citée en avril au procès.
     
    #israël #israel #gaza #bds #netanyahu #colonisation #sionisme #occupation #israfrique #racisme #colonialisme_de_peuplement #assassinat #meurtre

    • Soit Netanyahu a le "cul bordé de nouille... soit il a un super service de barbouzes !

      Enquête sur un crash d’avion en Grèce : une victime devait témoigner au procès de Netanyahu meurt lundi soir, dans l’explosion d’un avion qui ls transportait

  • “Crayon au poing, un vent de révolte au féminin”, sur Arte.tv, quand la BD secoue le monde arabe
    https://www.telerama.fr/ecrans/crayon-au-poing-un-vent-de-revolte-au-feminin-sur-arte.tv-quand-la-bd-secou

    Crayon au poing, un vent de révolte au féminin

    https://www.arte.tv/fr/videos/100747-000-A/crayon-au-poing-4-dessinatrices-du-monde-arabe

    Crayon au poing plonge le spectateur dans l’univers de quatre #dessinatrices engagées de #BD arabe. Dix ans après le début des printemps arabes, la tunisienne Nadia Khiari, la libanaise Lena Merhej, la marocaine Zainab Fasiki et l’égyptienne Deena Mohamed nous ouvrent la porte de leur atelier et nous racontent leur vécu et leur combat.

  • Macron et les réfugiés afghans, #déclaration du 16.08.2021

    « Les déstabilisations de l’#Afghanistan risquent d’entraîner des #flux_migratoires irréguliers vers l’Europe. La #France, comme je l’ai dit, fait et continuera de faire son #devoir pour protéger celles et ceux qui sont les plus menacés. Nous prendrons toute notre part dans le cadre d’un effort international organisé et juste. Mais l’Afghanistan aura aussi besoin dans les temps qui viennent de ses forces vives et l’Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle. Nous devons anticiper et nous protéger contre des #flux_migratoires_irréguliers importants qui mettraient en #danger ceux qui les empruntent et nourriraient les trafics de toute nature. »

    https://twitter.com/BFMTV/status/1427333351250223104

    –---

    Afghanistan : Macron annonce une « initiative » européenne pour « protéger contre des flux migratoires irréguliers importants »

    Au lendemain du retour au pouvoir des talibans, Emmanuel Macron a consacré une bonne partie de la journée de lundi à ce « tournant historique » qui va avoir « des conséquences majeures pour l’ensemble de la communauté internationale, pour l’Europe, et la France ».

    Emmanuel Macron a dit lundi vouloir porter une initiative européenne visant à « anticiper » et « protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » qui « nourrissent les trafics de toute nature », lors d’une allocution télévisée consacrée à la situation en Afghanistan, tombé aux mains des talibans.

    « Nous porterons donc, en lien avec la République fédérale d’Allemagne et d’autres Européens, une initiative pour construire sans attendre une réponse robuste, coordonnée et unie », a poursuivi le président français, en appelant à « la solidarité dans l’effort, l’harmonisation des critères de protection et la mise en place de coopérations avec les pays de transit ».

    « L’Europe ne peut pas seule assumer les conséquences de la situation »

    « L’Europe ne peut pas, à elle seule, assumer les conséquences de la situation actuelle », selon lui.

    Cette question est sensible alors que les Afghans ont constitué en 2020 10,6% des demandeurs d’asile dans l’UE (un peu plus de 44.000 sur quelque 416.600 demandes), le deuxième contingent derrière les Syriens (15,2%), selon l’agence statistique de l’UE Eurostat.

    À l’instar d’autres capitales, Paris a suspendu depuis juillet les expulsions de migrants afghans déboutés de leur demande d’asile.

    Tout comme une résurgence du terrorisme, une nouvelle vague migratoire est crainte par de nombreux responsables politiques, comme le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui a appelé la France et l’Europe à « faire preuve d’une fermeté qui leur a souvent manqué pour éviter une vague migratoire déstabilisatrice ».

    https://www.bfmtv.com/politique/elysee/afghanistan-macron-annonce-une-initiative-avec-les-europeens-pour-proteger-co

    #Macron #Emmanuel_Macron #protection #asile #migrations #invasion #rhétorique #afflux #réfugiés_afghans #discours #migrants_irréguliers #anticipation

    #il_l'a_vraiment_dit

    ping @isskein @karine4

  • Opinion | Ben & Jerry’s Founders on the Company’s Israel Policy
    July 28, 2021
    By Bennett Cohen and Jerry Greenfield - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/07/28/opinion/ben-and-jerry-israel.html

    Mr. Cohen and Mr. Greenfield founded Ben & Jerry’s Homemade Holdings in 1978.

    We are the founders of Ben & Jerry’s. We are also proud Jews. It’s part of who we are and how we’ve identified ourselves for our whole lives. As our company began to expand internationally, Israel was one of our first overseas markets. We were then, and remain today, supporters of the State of Israel.

    But it’s possible to support Israel and oppose some of its policies, just as we’ve opposed policies of the U.S. government. As such, we unequivocally support the decision of the company to end business in the occupied territories, which a majority of the international community, including the United Nations, has deemed an illegal occupation.

    While we no longer have any operational control of the company we founded in 1978, we’re proud of its action and believe it is on the right side of history. In our view, ending the sales of ice cream in the occupied territories is one of the most important decisions the company has made in its 43-year history. It was especially brave of the company. Even though it undoubtedly knew that the response would be swift and powerful, Ben & Jerry’s took the step to align its business and operations with its progressive values.

    #BDS