• Zum Tod von Monika Döring : Die Königin des Berliner Nachtlebens
    https://www.tagesspiegel.de/kultur/zum-tod-von-monika-doring-die-konigin-des-berliner-nachtlebens-11614556

    Monika Döring a contribué au succès de plusieurs des plus grands musiciens de l’époque post-punk. Dans l’ère avant Capital-B (sur Arte, un « must ») elle était dans tous les mouvement culturels nouveaux à Berlin où involotairement naquit l’image de marque dont profite toujours la ville de Berlin. Elle n’aura pas de cérémonie officielle. Tant mieux. Un article dans le canard réac Der Tagesspiegel suffit.

    3.5.2024 von Christian Schröder - Bei ihr spielten #Björk, die #Einstürzende_Neubauten und #Nick_Cave schon, als sie noch kaum einer kannte: Als Betreiberin des Loft wurde Monika Döring legendär. Nun ist sie mit 87 Jahren gestorben.

    Mit ihrer hochgesprayten platinblonden Ananasfrisur, den schwarz überschminkten Augenbrauen und bunt lackierten Fingernägeln war Monika Döring eine schillernde Erscheinung im Berliner Nachtleben: halb Punkerin und halb Operndiva. Die legendäre Konzertveranstalterin, Jahrgang 1937, entstammte einer bildungsbürgerlichen Künstlerfamilie und war mit klassischer Musik aufgewachsen. Ihre Großmutter betrieb eine Musikalienhandlung, Vater und Schwester sangen an der Oper, und Tante und Onkel waren Kunstmaler.

    Döring begeisterte sich früh für Freejazz, versuchte sich als Schauspielerin und gründete 1977 mit Mistreitern wie dem späteren Kabarettisten #Holge_Klotzbach das Schwarze Café an der Berliner #Kantstraße, das dort bis heute dem Existenzialismus huldigt. Es waren bewegte Zeiten in der eingemauerten Halbstadt, und immer, wo es spannend wurde, war Döring mittendrin.

    Sie gehörte 1978 zu den Initiatorinnen des #Tunix-Kongresses an der Technischen Universität, der dem Kapitalismus mit den Mitteln des Faulseins trotzen wollte und als Geburtsstunde der Alternativbewegung gilt. Im Zirkuszelt des #Tempodrom s, das die ehemalige Krankenschwester #Irene_Moessinger von ihrem Erbe erworben und am #Tiergarten platziert hatte, veranstaltete sie das Festival „Monster, Mythen, Mutationen“, einen Vorläufer des Atonal-Festivals.

    Mehr als für Politik interessierte sich Monika Döring aber für Musik, speziell für solche, die noch nicht in den Charts vorkam, innovativ klang und ihrer Zeit voraus war. Im #Punk erkannte sie die Fortsetzung des Freejazz mit anderen Mitteln: den Sound einer Befreiung.

    Ich bin ständig auf der Jagd nach neuen Impulsen, eine Glücksjägerin aus Leidenschaft. Monika Döring

    Ab 1981 holte sie Bands und Musiker wie #Blurt, #Adrian_Sherwood, #Neneh_Cherry oder #Caspar_Brötzmann zu Konzerten in die #Music_Hall an der #Steglitze r #Rheinstraße. „Dort ist man hingefahren, zum #Walther-Schreiber-Platz, mit der U-Bahn, da spielten dann drei Bands für fünf Mark. Das war natürlich auch bizarr“, erinnerte sich #Sven_Regener, später im Gespräch mit dem Tagesspiegel.

    Endgültig zur Veranstalterlegende steigt Monika Döring auf, als sie 1983 das #Loft gründet, einen gerade einmal 600 Besucher fassenden Musikklub über dem ehemaligen #Metropol-Theater am #Nollendorfplatz. Dazu gehört auch die gleichnamige Konzertagentur, die sich auf #Postpunk-, Avantgarde- und Independent-Acts konzentriert.
    500 Konzerte in sechs Jahren

    Viele Bands und Musiker, die später große Hallen füllen, absolvieren dort ihre ersten Berliner Auftritte, darunter Björk, #Sonic_Youth, Nick Cave,€ The_Pogues und #The_Fall, aber auch frühe Hip-Hop-Größen wie #Public_Enemy oder #LL_Cool_J. Die Einstürzenden Neubauten sind zehn Mal bei von Döring veranstalteten Konzerten aufgetreten.

    „Das war schon der aufregendste und beglückendste Teil meines Lebens“, bilanzierte Döring in einem Interview mit der „taz“. Sie habe ihre Begeisterung für diese „unverbrauchte Energie, gegen alle Normen“ teilen wollen, ein größtmögliches „Sharing“ zu kleinem Eintritt. 800 Bands aus 19 Ländern schleuste sie in 500 Konzerten durch den kleinen Laden.

    Die internationalen Stars kamen auch deshalb gerne wieder, weil sie sich bei Döring verwöhnt fühlten. Die Aftershow-Partys im Backstage-Bereich wurden oft noch in ihrer Privatwohnung fortgesetzt. Als sie „keine Gitarren mehr hören“ konnte, übergab Döring 1988 die Geschäfte an zwei Nachfolger.

    Einige Jahre hat Monika Döring danach in San Francisco verbracht und viele Winter in Goa,wo sie sich für die dortige Psy-Trance-Musik begeisterte. „Ich habe darüber nachgedacht, warum ich so alt geworden bin“, erzählte sie zu ihrem 80. Geburtstag. „Es sind die Glücksmomente. Glück durch Entdeckungen. Ich bin ständig auf der Jagd nach neuen Impulsen, eine Glücksjägerin aus Leidenschaft.“ Am Donnerstag ist Döring in Berlin gestorben. Sie wurde 87 Jahre alt.

    #Berlin #histoire #mur #musique #culture #mouvement_alternatif

  • Pesticides : le gouvernement entérine le choix d’un indicateur jugé trompeur dans le nouveau plan Ecophyto 2030
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/05/03/pesticides-le-gouvernement-enterine-le-choix-d-un-indicateur-juge-trompeur-d

    A l’inverse des trois versions précédentes, le nouveau plan Ecophyto 2030, qui annonce une « réduction de 50 % des #pesticides » en #agriculture, devrait parvenir sans mal à atteindre ses objectifs. Mais au prix d’un changement d’indicateur, qui ne mesurera plus la baisse réelle de l’usage des produits phytosanitaires, au-delà des retraits des molécules les plus problématiques prévus par la réglementation européenne.

    Marc Fesneau, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, présentant le plan sur Franceinfo et dans Le Parisien vendredi 3 mai, a en effet entériné l’abandon de l’indicateur d’usage des pesticides, le NODU (« nombre de doses unités »). Il est remplacé par un nouvel indicateur, controversé, fondé sur les tonnages de produits utilisés, modulés par leur statut réglementaire.

    L’hypothèse d’un maintien du NODU au côté de cette nouvelle métrique n’avait jusqu’à présent pas été écartée : elle est désormais exclue, conformément aux demandes de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Le nouveau plan, qui doit être officiellement présenté le 6 mai mais dont Le Monde a pu consulter la dernière version, vise d’ici à 2030 une baisse de 50 % de ce nouvel indice, baptisé HRI-1 (« Harmonised Risk Indicator 1 ») par rapport à la période 2011-2013. Mais, à l’inverse du NODU, le HRI-1 n’est pas un indice d’usage.

    Trompe-l’œil

    De fait, dans une prépublication rendue publique le 3 mai, une vingtaine de chercheurs et d’ingénieurs des universités et des organismes publics de recherche – dont une majorité de membres du conseil scientifique du plan #Ecophyto – montrent que le HRI-1 est un trompe-l’œil. Non seulement, écrivent-ils, le nouvel indice « n’est pas supposé quantifier strictement l’usage des produits de protection des plantes et refléter de manière adéquate les changements de leurs usages », mais « il ne reflète pas les risques induits » par ces usages.

    https://justpaste.it/ev4ej

    #FNSEA #écologie #casser_le_thermomètre

  • Les #castes et l’État en #Inde
    https://laviedesidees.fr/castes-Etat-Inde-Entretien-Rohini-Somanathan

    Les quotas en Inde contribuent à l’émancipation des basses castes tout en produisant des effets pervers difficiles à maîtriser. Rohini Somanathan s’interroge sur le bon équilibre entre politiques de discrimination positive ciblées et politiques publiques à vocation universelle.

    #International #colonialisme #Entretiens_vidéo #CASBS

  • Le castor, un allié face au #changement_climatique

    Les barrages des castors ont des effets bénéfiques contre les #incendies et les #inondations. De quoi en faire un parfait allié face au réchauffement climatique.

    Le #Gardon s’écoule paresseusement dans la tiédeur automnale. Le long de la rivière, des bosquets de jeunes peupliers se parent de teintes dorées. Au bord de l’eau, les arbres paraissent des buissons touffus, leurs racines entremêlées au limon. « Ces berges ne seraient pas comme ça si des castors ne vivaient pas là », dit le naturaliste Gilles Larnac. Une famille — six individus — habite en effet sur les rives de Collias. Ici comme ailleurs, ils ont façonné leur territoire à coup de dents. Avec des effets inattendus : les rongeurs nous protègent ainsi contre les inondations et aident à lutter contre les incendies.

    M. Larnac attrape une branche dérivant dans le courant. Elle est nue, sans écorce ni feuille, coupée en biseau aux extrémités : un reste de repas. « Un individu ingère 2 kilos de végétaux par nuit », explique-t-il. Pour ce faire, il croque les feuilles, ronge l’écorce, savoure les baies… en grande quantité. « L’écosystème est jardiné par le castor », poursuit notre guide. Sur les rivages « cultivés » du Gardon, point de troncs massifs, mais un parterre de jeunes arbres aux multiples rejets. « Quand il y a des crues, cette végétation arbustive permet de lisser la vague, de ralentir l’écoulement, avec un effet de peigne. »

    Autre atout anti-inondations : les barrages. Animal nocturne, « le castor passe la journée dans des terriers creusés dans les berges, dont l’entrée doit être sous l’eau, pour qu’ils se sentent en sécurité », détaille M. Larnac. Afin que cette précieuse ouverture se retrouve sous les ondes, l’animal peut faire monter le niveau de la rivière, en construisant de petits seuils à l’aide de branchages et de brindilles enchevêtrés.

    « C’est un animal génial »

    De telles retenues d’eau — moins néfastes pour l’environnement que nos ouvrages en béton — atténuent la violence des crues. Une étude menée en Angleterre, aux abords de la rivière #Otter, a ainsi montré que les six barrages construits par les rongeurs avaient réduit le débit de l’#eau et fait baisser les inondations dans les villages situés en aval. D’autres travaux scientifiques ont également pointé des effets bénéfiques contre les incendies : la végétation en amont du seuil, plus arrosée et donc plus humide, s’enflammerait moins vite.

    « Attention, le castor ne peut pas tout faire, notamment quand il y a des crues importantes, comme lors de nos gros épisodes cévenols », rappelle le naturaliste. Malgré tout, cet architecte des cours d’eau pourrait bien être un allié face au dérèglement climatique. « C’est un animal génial, qu’il est important de redécouvrir. »

    Natif des gorges du Gardon, Gilles Larnac s’est pris de passion pour ce curieux mammifère il y a une trentaine d’années. « Les vieux du coin ne savaient pas qu’il y avait des castors, ils les prenaient pour des ragondins [1], se rappelle-t-il. Il s’agit d’un patrimoine oublié. »

    Ce mammifère des rivières revient en effet de loin : omniprésent en Europe au Moyen-Âge, il a peu à peu été décimé par la chasse. « Sa fourrure épaisse, sa viande, mais aussi ses glandes à castoréum [2] étaient très prisées, raconte le naturaliste. On s’en servait pour faire du parfum, car la substance sécrétée est très persistante. » Au début du XXe siècle, il ne restait que quelques dizaines de familles en France, dans le Gard et l’Ardèche principalement, et guère plus dans le reste du continent.

    « Le castor a été la première espèce protégée, interdite de chasse en 1909, et c’est ce qui l’a sauvé, poursuit M. Larnac. Il y a eu par la suite des opérations de réintroduction, et aujourd’hui, on compterait environ 20 000 individus à travers le pays, dans cinquante départements. » Il n’est désormais pas rare de croiser le nageur, à la tombée du jour, en train de grignoter ou de faire sa toilette. « Pour l’observer, repérez d’abord les lieux en journée, en vous promenant aux bords de la rivière, conseille M. Larnac, qui organise des sorties découvertes dans la région. Si vous apercevez dans l’eau des branches dénudées et rongées, vous êtes certainement dans une zone réfectoire, où les animaux viennent s’alimenter. Revenez de nuit, ou au crépuscule, restez discrets et ouvrez l’œil ! »

    Le castor en quelques chiffres :

    -- 2 000 castors vivraient actuellement dans le #Gard.
    -- On compte environ 20 000 poils par centimètre carré de peau du castor, une densité qui empêche l’eau de pénétrer, même après une plongée.
    -- 7 km/h, voici la vitesse qu’un castor atteint en nageant sous l’eau, soit aussi vite que les nageurs olympiques. Sa queue, plate et écaillée, ainsi que ses pattes arrières, palmées, lui permettent de se propulser.
    -- Chaque année, la femelle peut mettre bas à deux petits. Après deux ans passés auprès de leurs parents, les enfants partiront en quête de nouveaux territoires.
    -- Un animal adulte mesure 1,20 mètre, du museau jusqu’au bout de sa queue, ce qui en fait le plus gros rongeur d’Europe.

    https://reporterre.net/Le-castor-un-allie-face-au-changement-climatique

    #castor #castors #climat

  • Naître discriminé.e au Népal : la lutte des Dalits pour abolir le système de caste

    Tout au long du Forum social mondial 2024, des banderoles #DalitsLivesMatter étaient exhibées. En s’inspirant du phénomène mondial du #BlackLivesMatter, les Dalits cherchent à attirer l’attention internationale. Lalbabu Ram Mahara est l’un d’entre eux. Alors que la réalité des Dalits au Népal est peu médiatisée, la communauté se mobilise pour atteindre l’égalité de droits et de traitement avec les autres castes.

    L’instauration d’un système discriminant
    Le Népal est encore organisé selon le système de caste qui s’est implanté dans la région il y a plus de 1500 ans. Malgré la parenté, il se distingue du système indien. Instaurées lors du règne du 11e roi Jayashtiti Malla, les castes sont déterminées selon le modèle Indu : les quatre grands groupes sont sous-divisés en plusieurs castes. Au Népal, il existe plus de 125 castes.

    Les Brahmins étaient des chercheurs, les Kshatriya des militaires et les Vaishyas des commerçants. Les Shudras, la caste basse, étaient des serviteurs. Ce modèle les empêchait d’accéder entre autres à l’éducation, à la propriété privée et à certains temples religieux.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/05/naitre-discrimine-e-au-nepal-la-lutte-des-dali

    #international #nepal #caste

  • L’Observatoire international des prisons menacé – Observatoire International des Prisons
    https://oip.org/communique/lobservatoire-international-des-prisons-menace

    Outre la réduction des moyens de certains acteurs publics, plusieurs défections s’expliquent aussi par le choix délibéré de ne pas soutenir une association qui peut déranger par ses dénonciations et luttes inlassables contre l’indignité des conditions de détention et les atteintes aux droits fondamentaux des personnes détenues. La dernière en date concerne le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), qui a supprimé en 2022, sans explication, la subvention accordée depuis de nombreuses années. Comment justifier que même la réédition du Guide du Prisonnier, principal ouvrage d’information aux droits des personnes détenues diffusé gracieusement dans les établissements pénitentiaires, et dont l’immense majorité du monde prison-justice loue le caractère indispensable en détention, soit ainsi ignorée par cet organisme ?

  • Sûreté nucléaire : l’Assemblée nationale approuve de justesse la fusion de l’ASN et de l’IRSN
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/19/surete-nucleaire-l-assemblee-nationale-approuve-de-justesse-la-fusion-de-l-a

    Le projet de loi a été approuvé par 260 députés contre 259, une partie des élus Les Républicains joignant leurs voix à celles de la majorité. Le Rassemblement national, qui avait approuvé la semaine dernière l’article principal du texte, a finalement voté contre.

    Après l’avoir rejetée il y a un an, l’Assemblée nationale a adopté à une voix près, mardi 19 mars, la fusion controversée des deux acteurs de la sûreté nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), chargée du contrôle et de la décision, et son bras technique, responsable de la recherche et de l’expertise, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

    Le projet de loi relatif à la gouvernance de la sûreté nucléaire a été approuvé par 260 députés contre 259, une partie des élus Les Républicains joignant leurs voix à celles de la majorité. A la surprise générale, le Rassemblement national (RN), qui avait approuvé la semaine dernière l’article principal du texte, a finalement voté contre.

    « D’une part, on n’a de réponses sur rien et d’autre part, ils ont un comportement odieux qui consiste à nous faire la danse du ventre dans les couloirs, à vouloir notre soutien, mais à ne jamais entendre nos remarques pour améliorer leur réforme, et ils se permettent de nous insulter en séance en nous traitant d’héritiers de Pétain. Il y en a ras-le-bol », s’est justifié devant la presse le député Jean-Philippe Tanguy, en référence à un échange lors de la séance des questions au gouvernement plus tôt dans l’après-midi.

    L’ensemble des groupes de gauche, qu’ils soient pro ou antinucléaires, a voté contre.

    Le gouvernement avait prévu avant le vote de convoquer une commission mixte paritaire (CMP) le 3 avril, en vue d’une adoption définitive dans les deux chambres début avril. Mais l’issue du vote sur le texte qui sortira de la CMP composée de députés et de sénateurs paraît désormais incertaine.

    « Véritable girouette »
    La réforme prévoit la création le 1er janvier 2025 d’une nouvelle entité, baptisée Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), issue du rapprochement de l’ASN et de l’IRSN, qui emploient respectivement environ 530 et 1 740 agents. Elle vise, selon le gouvernement, à « fluidifier » le secteur et à réduire les délais dans les processus d’expertise, d’autorisation et de contrôle, en pleine relance de l’atome.

    Mais elle a provoqué l’ire des syndicats des deux entités et rencontré l’opposition de nombre d’élus, d’experts et d’associations. Ses détracteurs alertent notamment sur le risque de désorganisation du système, de perte d’indépendance des experts et de transparence à l’égard du public. L’intersyndicale de l’IRSN a de nouveau alerté lundi, dans une lettre ouverte aux députés, sur les « risques majeurs » liés au projet, s’alarmant d’un « délitement de la recherche » et d’une « désorganisation [de la sûreté nucléaire] en pleine relance ».

    A l’Assemblée nationale, le projet, décidé en huis clos à l’Elysée en février 2023 sur la base d’un rapport resté secret, a suscité des débats électriques. Le gouvernement avait essuyé un premier revers en mars 2023, ne parvenant pas à faire adopter la fusion dans le cadre de l’examen du projet de loi d’accélération du nucléaire. Le RN avait alors dit s’abstenir dans le cadre d’un vote à main levée. En commission des lois à l’Assemblée, il y a deux semaines, il a de nouveau subi une défaite, une majorité de députés, dont ceux du RN, rejetant l’article principal du nouveau projet de loi. Avant, surprise, d’obtenir une large majorité en séance sur cet article le 12 mars. Plusieurs députés ont critiqué la versatilité du RN, « véritable girouette sur les sujets énergétiques », selon la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.

    Au cours des débats, le ministre de l’industrie, Roland Lescure, a défendu une fusion visant à créer une entité « plus puissante, plus transparente, plus fluide et plus indépendante ». L’ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho a critiqué la décision du gouvernement de supprimer la publication des avis d’expertise en amont des décisions, une demande du lobby nucléaire. « C’est le plus grave recul en matière d’information du public et de sûreté nucléaire depuis des décennies », a-t-elle fustigé, accusant l’exécutif de « tuer la confiance » de l’opinion dans la sûreté nucléaire.

  • Raphael Pradeau sur X : « Depuis la Révolution industrielle, la mortalité infantile n’a cessé de diminuer en #France au fur et à mesure que l’État se développe et investit dans la #santé. Mais ça c’était avant la #casse du système public de santé : la France est repassée derrière les pays d’Europe du Sud ! » /
    https://twitter.com/raphpradeau/status/1769282325223715193

    • Pays d’Europe riverains de la mer Méditerranée considérés par les ceusses « qui ont fait l’Europe » comme étant « arriérés ». Excepté l’Italie du Nord plus urbanisée et industrialisée que le « Mezzogiorno ».
      C’est surtout d’un point de vue social que l’on pourrait parler d’arriération avec le maintien d’une économie de plantation et son lot d’ouvriers précarisés comme jamais.
      De plus ces régions qui bordent la méditerranée sont fortement impactées par le changement climatique.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mezzogiorno

  • #Maragato_Pato
    https://www.youtube.com/watch?v=raI0mKlo_Q8


    Texte d’une des versions de ce chant populaire, pas celle chantée par Eliseo Parra :

    Maragato pato, rabo de cuchar
    Cuantos años tienes para irte a casar
    Tengo veinticinco y un maragatín
    Con las bragas anchas y el culo piquiñín

    Por aquella cuesta arriba subía una labradora
    Delgadita de cintura que a todo el mundo
    enamora

    Maragato…

    Todas las mañanas voy a la orillita del río
    A preguntarle a las olas si han visto al cariño
    mío

    Maragato…

    Todos los atardeceres salgo por ver si te veo
    Porque tu solita eres el jardín de mi recreo

    Maragato…

    Ayer te fuiste con Roque a merendar al vivero
    Y despues la peinadora te encontró hierba en el
    pelo

    Maragato…

    Despedida ya les doy, despedida les daré
    Pero para siempre no que otro día volveré

    #chant_populaire #chanson #musique #musique_populaire #chants_populaires #Espagne #Castilla-Léon #corrido

  • À Strasbourg, l’Europe intensifie discrètement le fichage des migrants

    Dans un bâtiment discret, 350 personnes travaillent à renforcer le #contrôle et le #suivi des personnes entrant dans l’#espace_Schengen. Reportage dans l’agence de l’Union européenne qui renforce le fichage des migrants.

    Dans le quartier du Neuhof à Strasbourg, un bâtiment hautement sécurisé attire l’œil. Dissimulée derrière le gymnase du Stockfeld et entourée de terrains vagues, l’#agence_européenne #eu-Lisa est protégée par deux lignes barbelées surplombées de caméras. Aux alentours du bâtiment, les agents de sécurité portent au cœur un petit drapeau bleu aux douze étoiles. Des véhicules immatriculés en France, au Luxembourg, en Belgique et en Allemagne stationnent sur le parking.

    Créée en 2011 et opérationnelle depuis 2012, l’#agence_européenne_pour_la_gestion_opérationnelle_des_systèmes_d’information à grande échelle eu-Lisa développe et fait fonctionner les #bases_de_données de l’Union européenne (UE). Ces dernières permettent d’archiver les #empreintes_digitales des demandeurs et demandeuses d’asile mais aussi les demandes de visa ou les alertes de personnes portées disparues.

    Le siège d’eu-Lisa est à Tallinn, en Estonie. Un bureau de liaison se trouve à Bruxelles et son centre opérationnel a été construit à Strasbourg. Lundi 26 février, le ministre délégué aux affaires européennes, Jean-Noël Barrot, est venu visiter l’endroit, où sont développés les nouveaux systèmes de suivi et de #filtrage des personnes migrantes et des voyageurs et voyageuses non européen·nes. Le « cœur de Schengen », selon la communication de l’agence.

    Sur les écrans de contrôle, des ingénieur·es suivent les requêtes adressées par les États membres aux différents #systèmes_d’information_opérationnels. L’un d’eux raconte que le nombre de cyberattaques subies par l’agence est colossal : 500 000 tentatives par mois environ. La quantité de données gérées est aussi impressionnante : en 2022, le système #VIS (#Visa_Information_System) a enregistré 57 millions de demandes de #visas et 52 millions d’empreintes digitales. La même année, 86,5 millions d’alertes ont été transmises au système #SIS (#Schengen_Information_System).

    Dans l’agence du Neuhof, une vingtaine de nationalités sont représentées parmi les 350 travailleurs et travailleuses. En tout, 500 mètres carrés sécurisés abritent les données confidentielles de dizaines de millions de personnes. 2 500 ordinateurs fonctionnent en permanence pour une capacité de stockage de 13 petabytes, soit 13 milliards de gigabytes. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, l’eu-Lisa répond aux demandes de données des pays membres de l’espace Schengen ou de l’Union européenne.

    Traduire la politique en #technologie

    Au-delà de la salle de réunion, impossible de photographier les murs ou l’environnement de travail. L’enclave européenne est sous haute surveillance : pour entrer, les empreintes digitales sont relevées après un passage des sacs au scanner. Un badge connecté aux empreintes permet de passer un premier sas d’entrée. Au-delà, les responsables de la sécurité suivent les visiteurs de très près, au milieu d’un environnement violet et vert parsemé de plantes de toutes formes.

    Moins de six mois avant le début des Jeux olympiques et paralympiques de Paris et deux mois après l’accord européen relatif au Pacte sur la migration et l’asile, l’agence aux 260 millions d’euros de budget en 2024 travaille à mettre en place le système de contrôle des flux de personnes le plus précis, efficace et complet de l’histoire de l’espace Schengen. Le pacte prévoit, par exemple, que la demande d’asile soit uniformisée à travers l’UE et que les « migrants illégaux » soient reconduits plus vite et plus efficacement aux frontières.

    Pour accueillir le ministre, #Agnès_Diallo, directrice de l’eu-Lisa depuis 2023, diffuse une petite vidéo en anglais dans une salle de réunion immaculée. L’ancienne cadre de l’entreprise de services numériques #Atos présente une « agence discrète » au service de la justice et des affaires intérieures européennes. À l’eu-Lisa, pas de considération politique. « Notre agence a été créée par des règlements européens et nous agissons dans ce cadre, résume-t-elle. Nous remplaçons les frontières physiques par des #frontières_numériques. Nous travaillons à laisser passer dans l’espace Schengen les migrants et voyageurs qui sont légitimes et à filtrer ceux qui le sont moins. »

    L’eu-Lisa invente, améliore et fait fonctionner les sept outils informatiques utilisés en réseau par les États membres et leurs institutions. L’agence s’assure notamment que les données sont protégées. Elle forme aussi les personnes qui utiliseront les interfaces, comme les agents de #Frontex, d’#Europol ou de la #police_aux_frontières. Au Neuhof, les personnes qui travaillent n’utilisent pas les informations qu’elles stockent.

    Fichés dès l’âge de 6 ans

    L’agence eu-Lisa héberge les empreintes digitales de 7,5 millions de demandeurs et demandeuses d’asile et « migrants illégaux » dans le système appelé Eurodac. Pour le moment, les données récoltées ne sont pas liées à l’identité de la personne ni à sa photo. Mais avec l’adoption des nouvelles règles relatives au statut de réfugié·e en Europe, Eurodac est en train d’être complètement refondé pour être opérationnel en 2026.

    La réforme décidée en décembre 2023 prévoit que les demandeurs d’asile et « migrants illégaux » devront fournir d’autres informations biométriques : en plus de leurs empreintes, leur photo, leur nom, prénom et date et lieu de naissance seront enregistrés lors de leur entrée dans Schengen. La procédure vaudra pour toute personne dès l’âge de 6 ans (contre 14 avant la réforme). Les #données qui étaient conservées pour dix-huit mois pourront l’être jusqu’à cinq ans.

    La quantité d’informations stockées va donc croître exponentiellement dès 2026. « Nous aurons énormément de données pour #tracer les mouvements des migrants irréguliers et des demandeurs d’asile », se félicite #Lorenzo_Rinaldi, l’un des cadres de l’agence venant tout droit de Tallinn. Eurodac permettra à n’importe quelle autorité policière habilitée de savoir très précisément par quel pays est arrivée une personne, ainsi que son statut administratif.

    Il sera donc impossible de demander une protection internationale dans un pays, puis de s’installer dans un autre, ou de demander une seconde fois l’asile dans un pays européen. Lorenzo Rinaldi explique : « Aujourd’hui, il nous manque la grande image des mouvements de personnes entre les États membres. On pourra identifier les tendances, recouper les données et simplifier l’#identification des personnes. »

    Pour identifier les itinéraires et contrôler les mouvements de personnes dans l’espace Schengen, l’agence travaille aussi à ce que les sept systèmes d’information fonctionnent ensemble. « Nous avions des bases de données, nous aurons désormais un système complet de gestion de ces informations », se réjouit Agnès Diallo.

    L’eu-Lisa crée donc également un système de #traçage des entrées et des sorties de l’espace Schengen, sobrement appelé #Entry-Exit_System (ou #EES). Développé à l’initiative de la France dès 2017, il remplace par une #trace_numérique le tamponnage physique des passeports par les gardes-frontières. Il permet notamment de détecter les personnes qui restent dans Schengen, après que leur visa a expiré – les #overstayers, celles qui restent trop longtemps.

    Frontières et Jeux olympiques

    « Toutes nos équipes sont mobilisées pour faire fonctionner le système EES [entrées-sorties de l’espace Schengen – ndlr] d’ici à la fin de l’année 2024 », précise Agnès Diallo. Devant le Sénat en 2023, la directrice exécutive avait assuré que l’EES ne serait pas mis en place pendant les Jeux olympiques et paralympiques si son influence était négative sur l’événement, par exemple s’il ralentissait trop le travail aux frontières.

    En France et dans onze autres pays, le système EES est testé depuis janvier 2024. L’agence estime qu’il sera prêt pour juillet 2024, comme l’affirme Lorenzo Rinaldi, chef de l’unité chargé du soutien à la direction et aux relations avec les partenaires de l’eu-Lisa : « Lorsqu’une personne non européenne arrive dans Schengen, elle devra donner à deux reprises ses #données_biométriques. Donc ça sera plus long la première fois qu’elle viendra sur le territoire, mais ses données seront conservées trois ans. Les fois suivantes, lorsque ses données seront déjà connues, le passage sera rapide. »

    Ce système est prévu pour fonctionner de concert avec un autre petit nouveau, appelé #Etias, qui devrait être opérationnel d’ici au premier semestre de 2025. Les personnes qui n’ont pas d’obligation d’avoir de visa pour entrer dans 30 pays européens devront faire une demande avant de venir pour un court séjour – comme lorsqu’un·e citoyen·ne français·e demande une autorisation électronique de voyage pour entrer aux États-Unis ou au Canada. La procédure, en ligne, sera facturée 7 euros aux voyageurs et voyageuses, et l’autorisation sera valable trois ans.

    L’eu-Lisa gère enfin le #système_d’information_Schengen (le #SIS, qui gère les alertes sur les personnes et objets recherchés ou disparus), le système d’information sur les visas (#VIS), la base de données des #casiers_judiciaires (#Ecris-TCN) et le #Codex pour la #coopération_judiciaire entre États membres.

    L’agence travaille notamment à mettre en place une communication par Internet entre ces différents systèmes. Pour Agnès Diallo, cette nouveauté permettra une coordination sans précédent des agents aux frontières et des institutions judiciaires nationales et européennes dans les 27 pays de l’espace Schengen.

    « On pourra suivre les migrants, réguliers et irréguliers », se félicite Fabienne Keller, députée européenne Renew et fervente défenseuse du Pacte sur les migrations. Pour la mise en place de tous ces outils, l’agence eu-Lisa devra former les États membres mais également les transporteurs et les voyageurs et voyageuses. L’ensemble de ces systèmes devrait être opérationnel d’ici à la fin 2026.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/050324/strasbourg-l-europe-intensifie-discretement-le-fichage-des-migrants

    #fichage #migrations #réfugiés #biométrie
    via @karine4
    ping @_kg_

  • La filiera della lana “senza frontiere” dell’arco alpino
    Scienze umane e sociali

    La lana, che in passato era merce preziosa capace di stimolare e alimentare l’economia locale, ha perso negli ultimi decenni il suo valore a causa della concorrenza internazionale. Oltre a non essere utilizzata per produrre filato, la lana deve essere smaltita, secondo le norme europee, come rifiuto speciale. Non solo non produce benessere e ricchezza, ma è diventata nel tempo un enorme problema per i pastori.

    Per contrastare questo fenomeno è partito da pochi mesi, il progetto #Alptextiles, nel tentativo di ricostruire a livello transnazionale la filiera tessile, partendo proprio dalla lana. Promosso dall’archivio di Etnografia e Storia Sociale di Regione Lombardia con diversi partners europei quali scuole, musei e università di Italia, Svizzera, Austria, Germania, Francia e Slovenia, il progetto punta prima di tutto a mettere in relazione le diverse realtà legate alla filiera della lana.

    I fili prodotti in Italia, e in particolare in #Val_Camonica incontreranno quelli dell’Austria del #Montafon, sui telai di tessitura della #Valposchiavo, per creare un nuovo tessuto.

    A #Poschiavo abbiamo incontrato alcuni protagonisti del progetto “senza frontiere: #Cassiano_Luminati, direttore del #Polo_Poschiavo; #Adriana_Zanoli, artigiana e decoratrice e #Tim_Marchesi, allevatore e pastore.

    https://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/La-filiera-della-lana-%E2%80%9Csenza-frontiere%E2%80%9D-dell%E2%80%99arco-alpino

    #laine #filière_laine #textile #Alpes

  • #Baptiste_Morizot - La Manufacture d’idées 2023 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=XIAtKdX7_jc

    Rencontre avec le philosophe Baptiste Morizot autour de son ouvrage « #L'inexploré », un livre conçu comme une carte nous invitant à retrouver le goût de l’exploration, en déroutant cette notion de son orientation moderne vers les étoiles pour la réincurver vers la #Terre et vers ce qui nous relie à nos #milieux_de_vie (modérateur : Rémi Noyon, L’Obs).
    @La Manufacture d’idées

  • Les institutions noires aux États-Unis
    https://laviedesidees.fr/Les-institutions-noires-aux-Etats-Unis

    Comment les Afro-Américains ont-ils tenté de renverser les rapports de domination raciaux aux #États-Unis ? En créant à partir de l’après-guerre des institutions culturelles et éducatives spécifiques à leur communauté, toujours utiles aujourd’hui dans la lutte contre les discriminations.

    #Société #discrimination #Entretiens_vidéo #éducation_populaire #CASBS
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240301_maishafr.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240301_maishafr.docx

  • Calculating the relative effectiveness of #expert_coaching, #peer_learning, and #cascade_training
    https://redasadki.me/2024/02/27/calculating-the-relative-effectiveness-of-expert-coaching-peer-learning-an

    A formula for calculating learning efficacy, (E), considering the importance of each criterion and the specific ratings for peer learning, is: This abstract formula provides a way to quantify learning efficacy, considering various educational criteria and their relative importance (weights) for effective learning. Variable Definition Description S Scalability Ability to accommodate a large number of learners I Information fidelity Quality and reliability of information C Cost effectiveness Financial efficiency of the learning method F Feedback quality Quality of feedback received U Uniformity Consistency of learning experience Summary of variables that contribute to learning efficacy Weights for each variables are derived from empirical data and expert consensus. All values are on a (...)

    #Global_health #Theory #fellowship #mathematical_modeling

  • Calculating the relative effectiveness of #expert_coaching, #peer_learning, and #cascade_training
    https://redasadki.me/2024/02/26/calculating-the-relative-effectiveness-of-expert-coaching-peer-learning-an

    A formula for calculating learning efficacy, (E), considering the importance of each criterion and the specific ratings for peer learning, is: This abstract formula provides a way to quantify learning efficacy, considering various educational criteria and their relative importance (weights) for effective learning. Variable Definition Description S Scalability Ability to accommodate a large number of learners I Information fidelity Quality and reliability of information C Cost effectiveness Financial efficiency of the learning method F Feedback quality Quality of feedback received U Uniformity Consistency of learning experience Summary of variables that contribute to learning efficacy Weights for each variables are derived from empirical data and expert consensus. All values are on a (...)

    #Global_health #Theory #fellowship #mathematical_modeling

  • Why does #cascade_training fail ?
    https://redasadki.me/2024/02/26/why-does-cascade-training-fail

    Cascade training remains widely used in #Global_health. Cascade training can look great on paper: an expert trains a small group who, in turn, train others, thereby theoretically scaling the knowledge across an organization. It attempts to combine the advantages of expert coaching and peer learning by passing knowledge down a hierarchy. However, despite its promise and persistent use, cascade training is plagued by several factors that often lead to its failure. This is well-documented in the field of learning, but largely unknown (or ignored) in global health. What are the mechanics of this known inefficacy? Here are four factors that contribute to the failure of cascade training 1. Information loss Consider a model where an expert holds a knowledge set K. In each subsequent layer of (...)

    #Theory #learning_science #pedagogy

  • Politique du minoritaire
    https://laviedesidees.fr/Politique-du-minoritaire

    Bruno Perreau explore le concept de minorité à travers une analyse de ce qui sépare démocratie et domination majoritaire. S’appuyant sur l’injustice vécue, l’éthique minoritaire serait la fondation de relations politiques plus émancipatrices. À propos de : Bruno Perreau, Sphères d’injustice. Pour un universalisme minoritaire, La Découverte

    #Société #CASBS
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240222_perreaufr.docx

  • Cassazione, dare i migranti ai guardiacoste di Tripoli è reato

    La consegna di migranti alla guardia costiera libica è reato perché la Libia «non è porto sicuro».

    E’ quanto sancisce una sentenza della Corte di Cassazione che ha reso definitiva la condanna del comandante del rimorchiatore #Asso_28 che il 30 luglio del 2018 soccorse 101 persone nel Mediterraneo centrale e li riportò in Libia consegnandoli alla Guardia costiera di Tripoli. Della sentenza scrive Repubblica.

    Per i supremi giudici favorire le intercettazioni dei guardiacoste di Tripoli rientra nella fattispecie illecita «dell’abbandono in stato di pericolo di persone minori o incapaci e di sbarco e abbandono arbitrario di persone». Nella sentenza viene sostanzialmente sancito che l’episodio del 2018 fu un respingimento collettivo verso un Paese non ritenuto sicuro vietato dalla Convenzione europea per i diritti umani.

    Casarini, dopo Cassazione su migranti pronti a #class_action

    "Con la sentenza della Corte di Cassazione, che ha chiarito in maniera definitiva che la cosiddetta «guardia costiera libica» non può «coordinare» nessun soccorso, perché non è in grado di garantire il rispetto dei diritti umani dei naufraghi, diventa un reato grave anche ordinarci di farlo, come succede adesso. Ora metteremo a punto non solo i ricorsi contro il decreto Piantedosi, che blocca per questo le navi del soccorso civile, ma anche una grande class action contro il governo e il ministro dell’Interno e il memorandum Italia-Libia". E’ quanto afferma Luca Casarini della ong Mediterranea Saving Humans.

    "Dovranno rispondere in tribunale delle loro azioni di finanziamento e complicità nelle catture e deportazioni che avvengono in mare ad opera di una «sedicente» guardia costiera - aggiunge Casarini -, che altro non è che una formazione militare che ha come compito quello di catturare e deportare, non di «mettere in salvo» le donne, gli uomini e i bambini che cercano aiuto. La suprema corte definisce giustamente una gravissima violazione della Convenzione di Ginevra, la deportazione in Libia di migranti e profughi che sono in mare per tentare di fuggire da quell’inferno". Casarini ricorda, inoltre, che di recente la nave Mare Jonio di Mediterranea "di recente è stata colpita dal fermo amministrativo del governo per non aver chiesto alla Libia il porto sicuro. Proporremo a migliaia di cittadini italiani, ad associazioni e ong, di sottoscrivere la «class action», e chiederemo ad un tribunale della Repubblica di portare in giudizio i responsabili politici di questi gravi crimini. Stiamo parlando di decine di migliaia di esseri umani catturati in mare e deportati in Libia, ogni anno, coordinati di fatto da Roma e dall’agenzia europea Frontex.

    E il ministro Piantedosi, proprio ieri, l’ha rivendicato testimoniando al processo a Palermo contro l’allora ministro Salvini. Lui si è costruito un alibi, con la distinzione tra centri di detenzione legali e illegali in Libia, dichiarando che «l’Italia si coordina con le istituzioni libiche che gestiscono campi di detenzione legalmente. Finalmente questo alibi, che è servito fino ad ora a coprire i crimini, è crollato grazie al pronunciamento della Cassazione. Adesso questo ministro deve essere messo sotto processo, perché ha ammesso di avere sistematicamente commesso un reato, gravissimo, che ha causato morte e sofferenze a migliaia di innocenti».

    https://www.ansa.it/sito/notizie/cronaca/2024/02/17/cassazione-dare-i-migranti-a-guardiacoste-di-tripoli-e-reato_cfcb3461-c654-4f3c

    #justice #migrations #asile #réfugiés #frontières #gardes-côtes_libyens #Libye #jurisprudence #condamnation #externalisation #pull-backs #refoulements #push-backs #cour_de_cassation #cassation #port_sûr

    • Sentenza Cassazione: Consegnare gli immigranti alla guardia costiera libica è reato

      La Libia è un paese canaglia: bocciati Minniti, Conte e Meloni. Dice la sentenza della Cassazione, è noto che in Libia i migranti subiscono vessazioni, violenze e tortura. Quindi è un reato violare la legge internazionale e il codice di navigazione che impongono di portare i naufraghi in un porto sicuro

      Il governo italiano (sia questo in carica sia quelli di centrosinistra che avevano Marco Minniti come ministro dell’interno) potrebbe addirittura finire sotto processo sulla base di una sentenza emessa dalla Corte di Cassazione.

      Dice questa sentenza che la Libia non è un porto sicuro, e che dunque non si possono consegnare alla Libia (o favorire la cattura da parte delle motovedette libiche) le persone salvate da un naufragio.

      Dice la sentenza, è noto che in Libia i migranti subiscono vessazioni, violenze e tortura. Quindi è un reato violare la legge internazionale e il codice di navigazione che impongono di portare i naufraghi in un porto sicuro.

      Che la Libia non fosse un porto sicuro era stranoto. Bastava non leggere i giornali italiani per saperlo. La novità è che questa evidente verità viene ora formalmente affermata con una sentenza della Cassazione che fa giurisprudenza. E che, come è del tutto evidente, mette in discussione gli accordi con la Libia firmati dai governi di centrosinistra e poi confermati dai governi Conte e infine dai governi di centrodestra.

      Accordi che si basarono persino sul finanziamento italiano e sulla consegna di motovedette – realizzate a spese del governo italiano – alle autorità di Tripoli. Ora quegli accordi devono essere immediatamente cancellati e in linea di principio si potrebbe persino ipotizzare l’apertura di processi (se non è scattata la prescrizione) ai responsabili di quegli accordi.

      I reati per i quali la Cassazione con questa sentenza ha confermato la condanna al comandante di una nave che nel luglio del 2018 (governo gialloverde, Salvini ministro dell’Interno) consegnò alla guardia costiera libica 101 naufraghi salvati in mezzo al Mediterraneo sono “abbandono in stato di pericolo di persone minori o incapaci, e di sbarco e abbandono arbitrario di persone”. La Cassazione ha dichiarato formalmente che la Libia non è un porto sicuro.

      Tutta la politica dei respingimenti a questo punto, se dio vuole, salta in aria. La Cassazione ha stabilito che bisogna tornare allo Stato di diritto, a scapito della propaganda politica. E saltano in aria anche i provvedimenti recentemente adottati dalle autorità italiane sulla base del decreto Spazza-naufraghi varato circa un anno fa dal governo Meloni.

      Ancora in queste ore c’è una nave della Ocean Viking che è sotto fermo amministrativo perché accusata di non aver seguito le direttive impartite dalle autorità libiche. Ovviamente dovrà immediatamente essere dissequestrata e forse c’è anche il rischio che chi ha deciso il sequestro finisca sotto processo. Inoltre bisognerà restituire la multa e probabilmente risarcire il danno.

      E quello della Ocean Viking è solo uno di numerosissimi casi. Certo, perché ciò avvenga sarebbe necessaria una assunzione di responsabilità sia da parte del Parlamento sia da parte della magistratura. E le due cose non sono probabilissime.

      https://www.osservatoriorepressione.info/sentenza-cassazione-consegnare-gli-immigranti-alla-guardia

    • Italy’s top court: Handing over migrants to Libyan coast guards is illegal

      Italy’s highest court, the Cassation Court, has ruled that handing over migrants to Libyan coast guards is unlawful because Libya does not represent a safe port. The sentence could have major repercussions.

      Handing over migrants rescued in the Central Mediterranean to Tripoli’s coast guards is unlawful because Libya is not a safe port and it is conduct which goes against the navigation code, the Cassation Court ruled on February 17. The decision upheld the conviction of the captain of the Italian private vessel Asso 28, which, on July 30, 2018, rescued 101 individuals in the central Mediterranean and then handed them over to the Libyan coast guards to be returned to Libya.

      The supreme court judges ruled in sentence number 4557 that facilitating the interception of migrants and refugees by the Libyan coast guards falls under the crime of “abandonment in a state of danger of minors or incapacitated people and arbitrary disembarkation and abandonment of people.” This ruling effectively characterizes the 2018 incident as collective refoulement to a country not considered safe, contravening the European Convention on Human Rights.

      NGOs announce class action lawsuit

      Beyond its political implications, the Cassation’s decision could significantly impact ongoing legal proceedings, including administrative actions. NGOs have announced a class action lawsuit against the government, the interior minister, and the Italy-Libya memorandum.

      The case, which was first examined by the tribunal of Naples, focuses on the intervention of a trawler, a support ship for a platform, to rescue 101 migrants who were on a boat that had departed from Africa’s coast.

      According to investigators, the ship’s commander was asked by personnel on the rig to take on board a Libyan citizen, described as a “Libyan customs official”, who suggested sailing to Libya and disembarking the rescued migrants.

      The supreme court judges said the defendant “omitted to immediately communicate, before starting rescue operations and after completing them, to the centres of coordination and rescue services of Tripoli and to the IMRCC (Italian Maritime Rescue Coordination Centre) of Rome, in the absence of a reply by the first,” that the migrants had been rescued and were under his charge.

      The Cassation ruled that, by operating in this way, the commander violated “procedures provided for by the International Convention for the Safety of Life at Sea (SOLAS) and by the directives of the International Maritime Organization,” thus carrying out a “collective refoulement to a port deemed unsafe like Libya.”

      Furthermore, the Cassation emphasized the commander’s obligation to ascertain whether the migrants wanted to apply for asylum and conduct necessary checks on accompanying minors.
      ’Cassation should not be interpreted ideologically on Libya’, Piantedosi

      “Italy has never coordinated and handed over to Libya migrants rescued in operations coordinated or directly carried out by Italy,” Interior Minister Matteo Piantedosi said on February 19, when asked to comment the Cassation’s ruling. “That sentence must be read well — sentences should never be interpreted in a political or ideological manner,” he said.

      Piantedosi contextualized the ruling within the circumstances prevailing in Libya at the time, citing efforts to assist Libya with EU cooperation. He highlighted the government’s adherence to principles governing repatriation activities and concluded by saying “there can be no spontaneity” and that “coordination” is essential.

      https://twitter.com/InfoMigrants/status/1759901204501438649?t=ZlLRzR3-jQ0e6-y0Q2GPJA

  • Je ne partage que le lien et le chapeau pour celleux que ça intéresse. C’est trop gore.

    Deux hommes emprisonnés pour avoir coupé le pénis et gelé la jambe d’un individu consentant | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/259323/hommes-prison-couper-penis-faiseur-eunuques-site-internet-consentement-mutilat

    À la fois victime et tête pensante, Marius Gustavson dirigeait un réseau de modifications corporelles extrêmes.

  • Les fantômes de la colonisation
    https://laviedesidees.fr/Les-fantomes-de-la-colonisation

    Quelles traces les entreprises coloniales ont-elles laissées ? En confrontant l’histoire publique du colonialisme au Royaume-Uni et au Zimbabwe à celle de sa propre famille, Simukai Chigudu fait apparaître la part refoulée du legs colonial et comment elle continue d’alimenter le cycle de la violence.

    #International #Grande-Bretagne #Entretiens_vidéo #décolonisation #CASBS
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240119_chigudufr.docx

  • Kastrationen gegen Bezahlung im Wohnzimmer ? 74-Jähriger aus Thüringen vor Gericht
    https://www.berliner-zeitung.de/news/kastrationen-gegen-bezahlung-im-wohnzimmer-74-jaehriger-vor-gericht

    Apparamment il n’est pas facile d’être un viel homme blanc. Ces dernières années on a vu plusieurs castrateurs passer devant la justice allemande après avoir proposé et pratiqué des solutions « maison » sans autorisation de l’ordre des médecins. Si ca continue comme ça il n’y aura bientôt plus de specimen de cette espèce, ils seront ou morts ou émasculés. Tant pis.

    4.1.2024 - Er soll Männern gegen Bezahlung in seinem Wohnzimmer unter anderem Hoden entfernt haben. Jetzt steht der 74-Jährige wegen dieser Eingriffe vor Gericht.

    Ein 74 Jahre alter Mann soll Kastrationen und andere operative Eingriffe gegen Bezahlung angeboten und durchgeführt haben – ohne medizinische Ausbildung. Deshalb muss sich der Mann aus dem thüringischen Sömmerda seit Donnerstag wegen schwerer Körperverletzung vor dem Landgericht Erfurt verantworten.

    Um die Opfer zu schützen, wurde die Anklage unter Ausschluss der Öffentlichkeit verlesen. In acht Fällen soll der 74-Jährige Eingriffe durchgeführt haben. Sieben Männer aus verschiedenen Regionen Deutschlands sollen betroffen sein, hieß es auf Nachfrage seitens der Staatsanwaltschaft. Angeklagt ist der 74-Jährige unter anderem wegen schwerer Körperverletzung, da die Betroffenen dauerhaft ihre Fortpflanzungsfähigkeit verloren haben sollen.

    Der Angeklagte soll seine Dienste in Internetforen angeboten und die Eingriffe im Wohnzimmer seiner Wohnung durchgeführt haben. Es soll dabei unter anderem um die Amputation von Hoden und Penis gegangen sein. Die betroffenen Männer sollen für die Eingriffe zwischen 500 und 2200 Euro gezahlt haben.

    Die Staatsanwaltschaft geht davon aus, dass die Taten strafbar sind, auch wenn sich die betroffenen Männer selbst dazu bereit erklärt haben. Im Falle einer Verurteilung bewegt sich der Strafrahmen laut Staatsanwaltschaft zwischen drei und 15 Jahren.

    Bayern: Weiterer Senior bat „Kastrationen“ im Internet an

    Der Angeklagte selbst schwieg beim Prozessauftakt. Sein Verteidiger gab allerdings an, dass sich der Mann gegebenenfalls im weiteren Verhandlungsverlauf äußern werde. Unklar ist, wann der Prozess weitergeht. Der Angeklagte ist selbst krank und plant, sich einer Operation zu unterziehen.

    Die Eckdaten erinnern an einen Fall aus Bayern: Im Dezember 2021 wurde am Landgericht München II ein damals 67 Jahre alter Elektriker wegen schwerer, gefährlicher und einfacher Körperverletzung zu mehr als acht Jahren Haft verurteilt. Er hatte zugegeben, in Sadisten-Foren im Internet „Kastrationen“ angeboten zu haben. Mehrere Männer zahlten ihm demnach Geld dafür, dass er sie beispielsweise folterte und die Hoden entfernte. Einer der Männer starb nach dem Eingriff – woran, konnte das Gericht nicht mehr ergründen.

    #hommes #castration #wtf