city:malmö

  • Migrer et cultiver la ville : l’agriculture communautaire à Malmö (Suède)

    Alors que la littérature francophone sur l’agriculture urbaine met traditionnellement l’accent sur le raccourcissement des chaînes de production à travers le développement des circuits courts, ou encore sur la fonction écologique de ces espaces agricoles (Lamine et Deverre, 2010), nous proposons de nous pencher sur un aspect moins étudié du métabolisme alimentaire urbain : l’alimentation des personnes en situation de migration, dont l’accès à des produits culturellement appropriés peut s’avérer problématique.


    http://www.revue-urbanites.fr/10-hochedez-malmo

  • First #Geneva_Declaration_on_Human_Rights_at_Sea published

    The first version of the inaugural ‘Geneva Declaration on Human Rights at Sea‘ is today published by Human Rights at Sea after the initial drafting session was held in Switzerland on 20-21 March 2019 at the Graduate Instiute of International and Development Studies, Geneva.

    The Declaration was first announced to students in Malta on 4 April at the IMO International Maritime Law Institute (IMLI) during the second Human Rights and the Law of the Sea workshop held in co-ordination with the Stockton Centre for International Law; and today will be briefed at the World Maritime University, Malmo, Sweden during the Empowering Women in the Maritime Community conference by the charity’s Iranian researcher, Sayedeh Hajar Hejazi.

    The principal aim of the Declaration is to raise global awareness of the abuse of human rights at sea and to mobilise a concerted international effort to put an end to it.

    It recognises established International Human Rights Law and International Maritime Law, highlights the applicable legal assumptions, and reflects the emerging development and customary use of the increased cross-over of the two bodies of law.

    The concept of human rights at sea rests on four fundamental principles: 1. Human rights apply at sea to exactly the same degree and extent that they do on land. 2. All persons at sea, without any distinction, enjoy human rights at sea. 3. There are no maritime specific rules allowing derogation from human rights standards. 4. All human rights established under treaty and customary international law must be respected at sea.

    The core drafting team comprises: Professor Anna Petrig, LL.M. (Harvard), University of Basel, Switzerland, Professor Irini Papanicolopulu, University of Milano-Bicocca, Italy, Professor Steven Haines, Greenwich University, United Kingdom and David Hammond Esq. BSc (Hons), PgDL, Human Rights at Sea, United Kingdom. It is supported by Elisabeth Mavropoulou LL.M. (Westminster), Sayedeh Hajar Hejazi LL.M. (Symbiosis India).

    The first drafting round was supported with input and observers from multiple UN agencies, leading human rights lawyers, international and civil society organisations.

    The second drafting session will be held in Geneva in May.


    https://www.humanrightsatsea.org/2019/04/05/first-geneva-declaration-on-human-rights-at-sea-published
    #mer #droits_humains #déclaration
    ping @reka @simplicissimus

    Pour télécharger la déclaration :
    https://www.humanrightsatsea.org/wp-content/uploads/2019/04/HRAS_GENEVA_DECLARATION_ON_HUMAN_RIGHTS_AT_SEA_5_April_2019_Versio

  • Dalai Lama says ‘Europe belongs to the Europeans’ and suggests refugees return to native countries | The Independent
    https://www.independent.co.uk/news/world/europe/dalai-lama-europe-refugee-crisis-immigration-eu-racism-tibet-buddhist

    The Dalai Lama has sparked anger after declaring that “Europe belongs to the Europeans”.

    The Tibetan Buddhist spiritual leader also said that refugees should return to their native countries and assist with developing them.

    The 14th Dalai Lama was speaking at a conference in Malmo, Sweden which is home to a large immigrant population, according to the Business Times.

    “Receive them, help them, educate them ... but ultimately they should develop their own country,” the 83-year-old said, when speaking about refugees.

    “I think Europe belongs to the Europeans.”

    #migrants

  • #10 / Migrer et cultiver la ville : l’agriculture communautaire à Malmö (Suède) : Urbanités

    http://www.revue-urbanites.fr/10-hochedez-malmo

    Une partie de ce que mangent les villes est désormais produite en leur sein. En effet, l’agriculture fait depuis une quinzaine d’année son grand retour dans les villes du Nord, sous des formes très diverses. Une définition large de l’agriculture urbaine, entendue ici comme toute activité de production végétale à renouvellement rapide, professionnelle ou amatrice, destinée à une consommation ou un usage urbains, et pratiquée sur des terrains localisés dans la ville ou à sa périphérie (Moustier et M’Baye, 1999 ; Scheromm et al., 2014), rend compte de son renouveau, de la diversité de ses acteurs et d’un continuum de formes, allant des jardins collectifs aux exploitations marchandes classiques (Nahmias et Le Caro, 2012).

    #urban_matter #agriculture_urbaine #malmö #suède et merci à l’irremplaçable @isskein pour tous ces signalements.

  • BBC - Capital - A ‘thrilling’ mission to get the Swedish to change overnight

    http://www.bbc.com/capital/story/20180417-a-thrilling-mission-to-get-the-swedish-to-change-overnight

    “Thrilling” is the word repeatedly used by Jan Ramqvist to describe how he felt about participating in a nationwide mission to get all Swedish motorists and cyclists to change the habits of a lifetime and begin driving on the right-hand side of the road for the first time.

    “Everyone was talking about it, but we really didn’t know how it would work out,” explains the 77-year-old, who was just 26 and a newly qualified traffic engineer working in the city of Malmö when the potentially catastrophic changeover took place on 3 September 1967.

    #suède #rouler_à_gauche_puis_à_droite

  • #10 / Migrer et cultiver la ville : l’#agriculture_communautaire à #Malmö (#Suède)

    Une partie de ce que mangent les villes est désormais produite en leur sein. En effet, l’agriculture fait depuis une quinzaine d’année son grand retour dans les villes du Nord, sous des formes très diverses. Une définition large de l’agriculture urbaine, entendue ici comme toute activité de production végétale à renouvellement rapide, professionnelle ou amatrice, destinée à une consommation ou un usage urbains, et pratiquée sur des terrains localisés dans la ville ou à sa périphérie (Moustier et M’Baye, 1999 ; Scheromm et al., 2014), rend compte de son renouveau, de la diversité de ses acteurs et d’un continuum de formes, allant des jardins collectifs aux exploitations marchandes classiques (Nahmias et Le Caro, 2012).

    Alors que la littérature francophone sur l’agriculture urbaine met traditionnellement l’accent sur le raccourcissement des chaînes de production à travers le développement des circuits courts, ou encore sur la fonction écologique de ces espaces agricoles (Lamine et Deverre, 2010), nous proposons de nous pencher sur un aspect moins étudié du métabolisme alimentaire urbain : l’#alimentation des personnes en situation de migration, dont l’accès à des produits culturellement appropriés peut s’avérer problématique. S’intéresser à ce que mangent les migrants mène à analyser l’agriculture urbaine au prisme de la #justice_alimentaire. Issue du #food_movement alternatif des villes nord-américaines (Paddeu, 2012), cette notion s’entend a priori comme la répartition équitable dans les modes de production et de distribution des ressources alimentaires sur un territoire donné (Gottlieb et Joshi, 2010). Cette situation n’est pas atteinte partout ni pour toutes les populations. Dans les métropoles, les injustices alimentaires sont criantes, notamment quand on regarde les populations souffrant de problèmes d’insécurité et d’accessibilité alimentaires – populations défavorisées, minorités, migrants et populations immigrées (Alkon et Agyeman, 2011). L’agriculture urbaine, considérée sous l’angle de la justice alimentaire, répond alors à des enjeux combinés d’environnement, de santé publique, de nutrition, ainsi que d’inégalités raciales, de classe et de genre selon la terminologie nord-américaine (Slocum et al., 2016). Si les commerces alimentaires ethniques et les stratégies d’approvisionnement des communautés immigrées ont déjà été étudiés (Raulin, 1990 ; Ma Mung et al., 1992 ; Augustin-Jean, 1995 ; Dubucs, 2013), mettre la lumière sur la production-même des aliments à destination des communautés immigrées en ville interroge le rôle de l’agriculture urbaine dans leur souveraineté alimentaire, puisqu’elle produit localement des aliments permettant de maintenir une continuité culturelle.

    La ville de Malmö (Suède), troisième ville de Suède avec 560 000 habitants en 2014 d’après les chiffres du Bureau national de la statistique (SCB, 2016), est particulièrement intéressante pour étudier les dynamiques de l’agriculture urbaine selon le questionnement de la justice alimentaire. C’est la ville multiculturelle par excellence : environ 43 % de la population totale est immigrée ou étrangère1, soit la plus forte proportion parmi les villes suédoises. 178 nationalités sont présentes, avec une majorité d’immigrés européens en provenance des pays de l’ex-Yougoslavie (qui constitue la deuxième communauté la plus importante) et de Pologne, mais aussi du Danemark voisin. Les communautés en provenance du continent européen sont installées depuis plusieurs décennies dans la ville. 34% des immigrés ou des étrangers viennent d’Asie, aire englobant dans les statistiques le Proche et Moyen-Orient, la Chine et l’Asie du Sud-Est (SCB, 2016). Cette immigration est beaucoup plus récente. Si les Libanais, Iraniens, Afghans et Syriens sont particulièrement représentés, ce sont les Irakiens qui constituent la première communauté immigrée ou étrangère à Malmö. Parallèlement à l’arrivée plus ou moins récente de populations étrangères, Malmö se transforme au rythme de grands projets d’aménagement urbain censés répondre à l’objectif d’être un modèle de ville durable. Ces projets sont potentiellement porteurs de recompositions pour l’agriculture urbaine. L’étude de l’agriculture pratiquée par les migrants dans les jardins communautaires municipaux doit ici permettre de répondre à deux questions principales. Premièrement, quel rôle jouent les migrants dans la recomposition des systèmes alimentaires urbains, en termes de production mais aussi de soutien à une demande alimentaire ethnique ? Contribuent-ils à développer des formes particulières d’agriculture urbaine, par leur localisation, les types de cultures, les pratiques de commercialisation et les débouchés ? Deuxièmement, ces dynamiques doivent être replacées dans le contexte des dynamiques métropolitaines plus globales : dans quelle mesure les espaces de l’agriculture urbaine communautaire sont-ils intégrés au discours et à la politique de la ville durable ? Dans quelle mesure participent-ils à des formes d’ancrage des migrants dans la ville ?

    L’étude de terrain menée lors de deux séjours en 2015 et 2016 à Malmö a apporté des pistes de réponses. Les observations directes sur les jardins communautaires ont été complétées par des entretiens auprès de plusieurs types d’acteurs : (1) sept entretiens auprès des services municipaux en charge de la gestion des jardins, de la planification urbaine, de l’environnement et des terres agricoles ; (2) sept entretiens auprès des acteurs de l’agriculture urbaine à Malmö (jardins associatifs, responsables de projets d’agriculture urbaine publics et privés, associations de promotion de l’agriculture urbaine) ; (3) six entretiens avec des jardiniers d’origine étrangère. L’analyse des documents d’aménagement à l’échelle de la ville ou de projets concernant les quartiers où sont implantés les jardins municipaux, ainsi que de documents portant sur les jardins (documents réglementaires, site internet municipal sur les jardins) a permis de contextualiser le travail et a apporté de précieux compléments d’information. Ce travail de terrain s’est confronté à plusieurs problèmes, car l’étude de ce que mangent et, surtout, de ce que produisent les immigrés en ville pose des défis méthodologiques au chercheur. Ainsi, les immigrés, dans le cadre des activités de production alimentaire sur les jardins municipaux de Malmö, ont recours à de nombreuses pratiques informelles qui restent volontairement cachées. L’observation paysagère permet néanmoins d’identifier des filières et des espaces de production communautaires. L’étude met au jour les ressorts de ce qui s’apparente à une agriculture communautaire, dont la production est pratiquée par et à destination des communautés immigrées selon les nationalités. Les espaces d’agriculture communautaire sont plus ou moins intégrés dans les politiques d’aménagement durable, qui entraînent des reconfigurations porteuses de vulnérabilités pour les espaces agricoles urbains tenus par les migrants.

    http://www.revue-urbanites.fr/10-hochedez-malmo
    #agriculture_urbaine #intégration #migrations #asile #réfugiés

    nous proposons de nous pencher sur un aspect moins étudié du métabolisme alimentaire urbain : l’#alimentation des personnes en situation de migration, dont l’accès à des produits culturellement appropriés peut s’avérer problématique. S’intéresser à ce que mangent les migrants mène à analyser l’agriculture urbaine au prisme de la #justice_alimentaire. Issue du #food_movement alternatif des villes nord-américaines (Paddeu, 2012)

    –-> géographie_culturelle et #géographie_politique (vu qu’on parle de #justice_alimentaire)

  • Au cœur du mouvement « antifa » The Antifascists (2017) Documentary - Patrik Öberg et Emil Ramos
    https://www.youtube.com/watch?v=XYHnd4boUoM&feature=youtu.be

    Film suédois à voir ce soir à l’Usine de Genève et sur internet, The Antifascists montre la « guerre de basse intensité » que se livrent néonazis et extrême gauche de Stockholm à Athènes.

    http://www.theantifascists.se
    http://www.facebook.com/theantifascists
    http://www.instagram.com/theantifascists

    Qui sont les antifas ? Quels sont leurs buts et leurs méthodes ? Celles-ci sont-elles efficaces et font-elles l’unanimité dans l’extrême gauche radicale ? Ces questions sont débattues dans le film The Antifascists de Patrik Öberg et Emil Ramos, montré ce soir à la Makhno (l’Usine, Genève), suivi d’une discussion. Dans ce film très ­stylisé, projeté plus de 200 fois dans une cinquantaine de pays et désormais en libre accès sur Youtube, les réalisateurs vont à la rencontre de ces activistes, masqués ou non, et d’observateurs du phénomène.

    The Antifascists se concentre sur la Suède et la Grèce, deux pays aux contextes politiques différents mais théâtres de la confrontation entre néonazis et antifas. Sans prendre parti, ­Patrik Öberg et Emil Ramos tendent le micro aux activistes antifas pour cerner les motivations de ceux qu’on range souvent sous le qualificatif « Black bloc ». Certains faits sont rappelés, tels des assassinats de militants ou la répression policière dont le mouvement antifa fait l’objet. Ceci alors que l’extrême droite du FPÖ vient d’accéder au pouvoir en Autriche et que les national-populistes sont aux commandes, ou proches de l’être en Hongrie (Viktor Orban), aux Pays-Bas (Geert Wilders), en France (Marine Le Pen) ou en Allemagne (Alternative für Deutschland).

    La crise économique
    « Pas besoin d’être militant ­professionnel ou spécialiste du marxisme pour dire ‘je ne veux pas de fascistes et d’homophobes dans ma ville », affirme Showan Shattak. Jeune militant d’extrême gauche, féministe, supporter du football club Malmö FF, Showan a été laissé entre la vie et la mort par des néonazis qui savaient à qui ils avaient affaire. L’agression s’est produite le 8 mars 2014 au terme d’une marche pour la Journée internationale des femmes. Aujourd’hui, le crâne lézardé d’une immense cicatrice, il se reconstruit difficilement, en proie à la fatigue et à la perte de concentration. En attendant réparation, il reste déterminé à ce que Malmö reste une ville « accueillante et inclusive ».

    Selon la journaliste et activiste Kajsa Ekis Ekman, les causes de la montée de l’extrémisme violent sont diverses, mais l’aggravation de la crise économique est sans doute le premier facteur. En Grèce, Aube dorée est passé en quelques ­années de la confidentialité à 8% des suffrages à l’échelon ­national. « La colère d’une partie de la population, jadis dirigée contre l’austérité et l’Union européenne, s’est reportée sur les migrants et les sans-papiers, rendus responsables de la crise. » La conjonction d’un fascisme de rue et d’une extrême droite représentée dans les parlements touche de nombreux pays européens, contaminant tout l’échiquier politique – à l’instar des Etats-Unis où les discours d’exclusion sont propagés au plus haut niveau de l’Etat par ­Donald Trump.

    Rôle de la police
    Malmö, Kärrtorp, Athènes. Partout où les fascistes ont déversé leurs slogans haineux dans l’espace public, les antifas se sont fait fort de leur barrer la route, d’occuper le terrain et de délivrer un message clair : ils ne passeront pas. « Notre rôle n’est pas de dicter aux racistes ce qu’ils doivent penser mais de paralyser leurs organisations », analyse une militante. Elle juge le procédé efficace, car les fascistes sont plus forts en groupe qu’isolés, souvent démotivés par l’action collective quand leur influence ne grandit pas. « Dans les années 1990, les skinheads étaient partout en Suède, ils agressaient les gens, on n’osait plus sortir. Il y a eu des meurtres d’immigrants, ­raconte une militante. Le fascisme ne s’est pas estompé tout seul, il a été contré dans la rue, et la société suédoise n’a pas su le reconnaître. »

    Le rôle de la police est particulièrement dénoncé. En Grèce, où le rappeur antifasciste Pavlos Fyssas a été assassiné par des membres d’Aube dorée, les sympathies de la police pour l’extrême droite sont pointées. Plus de quatre ans après les faits, le procès se fait toujours attendre.

    The Antifascists revient sur une manifestation réprimée avec une extrême brutalité dans la banlieue de Stockholm, il y a quelques années, lors du défilé en opposition à l’un des principaux rassemblements nazis d’Europe. « Lorsque tu es témoin d’un tel degré de violence de la part de ceux qui sont censés te protéger, quelque chose se transforme en toi. Tu n’arrives pas à croire que ça arrive vraiment », témoigne un participant encore choqué, qui préserve son anonymat. Les images d’archive vidéo font effectivement froid dans le dos, la manif taillée en pièces par des forces anti-­émeute à pied et à cheval, la foule bloquée dans un tunnel transformé en cul-de-sac.

    L’impasse de la violence
    Face à la recrudescence du fascisme de rue et à l’attitude de la police – parfois impréparée, comme l’admet un officier suédois, et généralement hostile aux antifas –, l’action directe est vue par ses promoteurs comme une nécessité dans le but de préserver les libertés. Avec un corollaire, la marginalisation. Une observatrice suédoise pointe une « stratégie stupide », à courte vue.

    Pour Joel Bjurströmer Almgren, qui purge une peine de cinq ans et demi de prison pour avoir poignardé un néonazi lors d’un affrontement, « le mouvement antifa est dans l’impasse. On est restés coincés quelque part entre 2005 et 2010. On a réalisé que la violence fonctionnait et on n’a pas dépassé ce stade-là. » Pour le militant au cou recouvert de ­tatouages, « l’antifascisme n’est pas tout, il faut structurer la lutte à d’autres niveaux ».

    C’est aussi l’avis de sa compatriote Liv Marend, pour qui l’antifascisme est indissociable de la lutte des classes. Elle juge impératif de briser le carcan « suédois et blanc » du mouvement et de le relier aux autres luttes – anticapitalisme, droits des LGBT et des migrants, etc. Ce besoin de forger des luttes positives, pour et pas seulement contre, est le carburant nécessaire à tout mouvement social. Nul doute qu’il y a là amplement matière à débat.
    https://www.lecourrier.ch/155477/au_coeur_du_mouvement_antifa

    #Suede #Gréce #antifascisme #police #antifa #néonazis

  • Mieux accueillir les femmes dans l’espace public : le casse-tête des urbanistes et des chercheurs
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/06/26/mieux-accueillir-les-femmes-dans-l-espace-public-le-casse-tete-des-urbaniste

    En France, plusieurs villes ont lancé une réflexion sur les équipements publics et la manière de construire une ville plus accueillante, plus égalitaire. L’utilisation des squares, des bancs, des vélos, des équipements sportifs est décortiquée, analysée.

    A Gennevilliers (Hauts-de-Seine), l’association Les Urbain.e.s, composée d’urbanistes, de géographes, d’habitants et d’artistes, a lancé en 2014 une recherche-action sur la question des femmes dans la ville. Si leurs travaux doivent se poursuivre jusqu’en 2020, quelques pistes de réflexion émergent déjà : trouver des agrès — installés dans la coulée verte de la ville — qui pourraient plaire aux hommes autant qu’aux femmes ; réfléchir au nombre et à l’emplacement de bancs, très utiles aux femmes âgées quand elles doivent s’arrêter en chemin ; encourager l’utilisation du vélo et l’ouverture des jardins partagés davantage fréquentés par les femmes.

    A Bagnolet, dans la Seine-Saint-Denis, la municipalité a également remarqué cet attrait de la population féminine pour les jardins partagés. A tel point qu’elle dit avoir « imposé » cette idée d’aménagement à un bailleur social et à un promoteur immobilier. « Avec les jardins partagés, on trouve un support qui va donner envie à des femmes d’utiliser l’espace public, assure Didier Ostré, directeur général des services. Si on met un terrain de boules, ce n’est plus la même fréquentation, ni le même usage. »
    Des skateparks réservés aux filles

    Les squares, « généralement aménagés pour les petits garçons » d’après Didier Ostré, sont aussi au centre de l’intérêt de la municipalité ; dès la rentrée, les services de la Ville ont prévu d’aller dans les écoles demander aux enfants quels équipements ils aimeraient pour jouer. Dans son rapport 2014, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes consacrait déjà une partie à ces espaces où se croisent les mères de famille, les grands-mères et les nourrices. Pour les rendre plus égalitaires, les auteurs proposaient d’y installer en été des « cafés mobiles » avec terrasses, tout en soulevant la complexité d’une telle idée :

    « La convivialité du café et le cadre apaisant de la végétation favoriseraient-ils une mixité agréable pour les femmes et les hommes sur des bases plus égalitaires ? Ou au contraire, la fréquentation des squares potentiellement plus forte des hommes viendrait-elle retirer aux femmes un des seuls “refuges” où elles peuvent stationner, et entraîner de ce fait une baisse de leur fréquentation ? »

    Dans d’autres villes, chercheurs et professionnels s’intéressent plus particulièrement aux équipements sportifs, et notamment aux skateparks et city-stades, occupés majoritairement par des garçons. Pour augmenter la fréquentation des filles, certaines associations organisent des animations ponctuelles exclusivement féminines. En Suède, la ville de Malmö a, elle, décidé de réserver ses skateparks un jour par semaine aux filles.

    #urbanisme #genre #féminisme

  • Existe-t-il quelque part un comparateur de vols intelligent ? Je ne parle pas en terme de prix, pour gnognoter 3 euros, mais pour trouver différentes alternatives de voyage.

    Typiquement, je cherche à faire un vol, disons, Lannion-Ljubljana. Tous les comparateurs de prix vont me sortir des propositions délirantes de voyage en 36h pour 1500 euros pour relier ces deux petits aéroports spécifiquement à tout prix.

    Mais je sais qu’il existe plein d’autres alternatives plus intelligentes (notamment départs de : Brest, Rennes, Dinard, proches et bien desservis par des compagnies différentes, et comme destinations : Venise, Trieste, Zagreb, notamment, à 2h de Ljubljana avec des tas de liaisons par bus et de surcroît des escales intéressantes à visiter).

    Je ne trouve qu’une tripotée de comparateurs parasites à la noix, et d’agrégateurs agrégeant des comparateurs du même vol au même prix, et pas un seul pour me faire des propositions intelligentes (ne serait-ce qu’une liste d’alternatives possibles avec les compagnies et les correspondances).

    #aviation

    • j’ai besoin d’un comparateur qui me dise à quel moment acheter des billets si je sais 10 mois à l’avance où et quand je veux partir

    • @sandburg Sur traveloob, il n’y a pas les prix... mais surtout il n’y a pas les compagnies aériennes. Apparemment on a simplement le Transilien, Voyages-Sncf et Blablacar pour les transports, et sans les prix.

      @fil Là pour le coup même avec les données Amadeus je ne pense pas qu’on puisse prédire de façon fiable la réponse à ta question 10 mois avant puisqu’elles dépendent à chaque fois du taux de remplissage à l’instant t (et aussi de politiques tarifaires, marketing ou algorithmiques pouvant évoluer au cours de ces 10 mois). Sans compter que si un tel service existait, le système de réservation serait évidemment adapté pour lutter contre.

    • @lazuly En fait, ce que j’ai fait depuis une dizaine d’années, j’ai moi même fait les recherches (mais il faut renouveler tous les trois ou quatre mois) pour lister toutes les connexion possibles entre les aéroports que je fréquent dans l’année, depuis disons mon mini aéroport norvégien et ceux des environs (Kristiansand, Stavanger, Torp, Aarhus, Malmö), plus les bus et les bateaux. Et j’ai souvent trouvé des connexions complètement improbables mais qui marchent bien et qui m’ont fait gagner beaucoup de temps (moins le temps de la recherche pour le connexions) à des prix souvent très raisonnables sans être toutefois aussi obscènes que ceux pratiqués par Ryanair genre 9 euros aller retour Oslo Paris, mis ce n’est pas ce que je recherche. Mais voilà, beaucoup de travail personnel.

      Un peu comme la discussion sur le Décodex qui est aussi une espèce d’agrégateur complètement inutile, beaucoup d’agrégateurs de voyages sont complètement inutiles dans ce cas de figure (sauf Kelkoo, qui bizarrement, réussi des cocktails de compagnies tout à fait improbables mais assez efficaces).

    • @reka @fil @arno Ca ne me semble pourtant pas très complexe à développer, à condition d’avoir les données des transports (ville de départ et d’arrivée, heures de départ et d’arrivée et les jours/périodes applicables, durée et compagnie). Je ne parle même pas de proposer les prix dans ce service, mais rien que lister les possibilités de voyages intelligentes, ce serait très bien. Pour essayer, il suffirait de trouver en open data :
      – la liste des aéroports (européens déjà pour commencer), leur code IANA et position GPS
      – la liste des vols réguliers (programmes de vols avec le code compagnie).

      Avec ça tu dois pouvoir calculer tous les trajets possibles des aéroports à moins de 200km de ton point de départ souhaité, vers ceux à moins de 200km de ton point de destination souhaité, avec un temps de voyage inférieur à X, sur une période de temps donnée. Après, tu as juste à chercher le prix du vol Vueling de Brest à Malaga via Barcelone tel jour à telle heure.

    • Bon, on progresse, j’ai trouvé des copains : http://openflights.org/data.html

      Ils proposent de télécharger une liste d’aéroports (avec code IANA et position GPS), une liste de compagnies aériennes, et une liste des routes. Après les avoir chargés : tout a l’air propre et complet, j’y retrouve bien toutes les routes que je connais, sauf que pour le moment ils « considèrent » juste l’idée d’ajouter les horaires. On sait qu’il existe des vols BES->BCN (Brest Barcelone de Vueling et Iberia, mais on ne sait absolument pas à quelles dates), on peut éventuellement rechercher les aéroports à proximité basé sur la position GPS et les combinaisons de routes possibles, mais sans aucune information sur les dates et horaires des vols ça n’a guère d’utilité.

      Sinon, un site commercial avec des API et notamment les horaires : https://developer.flightstats.com/getting-started/pricing

      Les prix ne sont pas élevés du tout, ça peut être jouable d’essayer, mais la plaie avec leur API c’est qu’il faut chercher N fois (par date et aéroport) pour avoir les vols, c’est parfaitement idiot (enfin non : quand tu vends des API à l’acte, c’est tout sauf idiot). Bref, il faudrait la timetable à plat, comme sur OpenFlights.

      @reka @fil @arno

    • Bon, j’arrête tout, ça existe déjà. Mon collègue de bureau m’a donné le truc : suffit d’aller sur Skyscanner, on peut cocher « aéroports à proximité » à l’aller et au retour. Et ça marche plutôt bien.

  • L’État supprime les trains de nuit, l’un des modes de transport les plus écolo
    http://www.bastamag.net/La-suppression-des-trains-de-nuit-est-elle-compatible-avec-l-accord-de-Par

    Les trains de nuit sont amenés à disparaître, soit une dizaine de lignes. Les trains « Intercité » restent pourtant le mode de transport le plus économe en émissions de CO2 : 5,8 grammes d’équivalent pétrole par km et par passager contre 27,1 pour la voiture et 39,4 pour l’avion. « L’Intercité est l’un des #Transports les plus efficaces énergétiquement. Il est donc à favoriser pour la transition écologique dans les transports », estime le collectif « Oui au train de nuit », qui réunit une trentaine (...)

    En bref

    / #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Climat, Transports, #Services_publics

    • Pour réinventer ce mode de transport, ses promoteurs avancent quelques idées : une optimisation des correspondances aux frontières, des douches en gare, la vente des billets deux mois avant le départ, une desserte quotidienne, la réouverture de lignes – notamment des liaisons transversales qui ne passent pas par Paris. Ils s’inspirent là du #modèle_suédois où l’État a choisi d’investir sérieusement dans les trains de nuit en instaurant divers niveaux de conforts, des douches, des horaires optimaux, une communication et des tarifs incitant le public à préférer le train de nuit à l’avion. Résultat ? La ligne Stockolm-Malmö (ville située à l’extrême sud de la Suède) a gagné +65% de fréquentation sur un an. Côté français, les citoyens disent que l’on arrivera tôt ou tard « à ce niveau d’optimisation environnemental. Mais le démantèlement des trains de nuit en 2016-2017 crée autant d’années de retard... » Le gouvernement français a peut-être oublié qu’il a approuvé l’accord de Paris sur le climat, qui prétend contenir le réchauffement de la planète sous le seuil de 2 °C. L’accord vient d’être ratifié ce 4 octobre par le Parlement européen.

      #sncf #train_de_nuit #tgv

  • “Brainbelt” cities | Panethos
    https://panethos.wordpress.com/2016/05/31/brainbelt-cities
    h

    the book identifies and concentrates on those Rustbelt cities in the North America and Europe that have become emerging hotspots of innovation. The book provides in-depth details on cities like Albany, New York; Akron, Ohio; Eindhoven, Netherlands; Dresden, Germany; and Malmo-Lund, Sweden; but also identifies many more (see list below).

    #brainbelt_cities #urban_matters

  • Les grandes #villes d’Europe veulent dire leur mot dans la crise des #réfugiés
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070416/les-grandes-villes-d-europe-veulent-dire-leur-mot-dans-la-crise-des-refugi

    Elles sont aux premières loges de la crise migratoire qui bouscule l’Europe. Les grandes villes, d’Athènes à Amsterdam, réclament davantage de moyens. Sur le terrain, ce sont elles qui innovent, pour répondre à des défis techniques gigantesques. Exemples à #Barcelone (Espagne), Malmö (Suède) et Mannheim (Allemagne).

    #International #Ada_Colau #Athènes #Bruxelles #Commission_européenne #Dimitris_Avramopoulos #Eurocities #europe #Giorgos_Kaminis #migrants

  • La #Suède veut expulser jusqu’à 80.000 demandeurs d’asile #déboutés

    La Suède veut expulser jusqu’à 80.000 demandeurs d’asile déboutés
    Stockholm (AFP) 28.01.2016 - 00:22
    La police rassemble un groupe de migrants en provenance du Danemark, le 19 novembre 2015 près de Malmö, en Suède - TT NEWS AGENCY/AFP/Archives

    La Suède entend expulser jusqu’à 80.000 migrants arrivés sur son sol en 2015 et dont la demande d’asile a été ou sera rejetée, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Anders Ygeman.

    « On parle de 60.000 personnes mais cela peut monter à 80.000 », a indiqué le ministre au quotidien financier Dagens Industri (DI) et à la télévision publique SVT, précisant que le gouvernement avait demandé à la police et à l’Office des migrations d’organiser ces retours.

    En temps ordinaire, les expulsions s’effectuent sur des vols commerciaux mais compte tenu des nombres évoqués, « nous allons devoir utiliser plus d’avions charters » spécialement affrétés et les expulsions s’étaleront sur plusieurs années, a ajouté M. Ygeman.

    En 2015, 163.000 réfugiés ont déposé une demande d’asile en Suède, l’équivalent de 1,3 million de personnes pour un pays de 80 millions d’habitants comme l’Allemagne, laquelle a reçu 1,1 million de réfugiés sur la même période.

    Sur les quelque 58.800 dossiers traités l’an dernier par l’office suédois, 55% ont été acceptés, moyenne sur laquelle se fonde le ministre de l’Intérieur pour arriver aux 80.000 expulsions envisagées selon l’estimation haute.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/la-suede-veut-expulser-jusqua-80000-demandeurs-dasile-deboute
    #réfugiés #asile #migrations #expulsion #renvoi

  • Au moins 20 enfants réfugiés venus seuls en Suède ont disparus de la gare de Malmö

    Depuis dimanche 13 septembre, au moins 500 réfugiés sont arrivés en gare de Malmö, dont beaucoup sont des mineurs non-accompagnés. Il semble qu’une vingtaine d’entre eux aient disparus avant d’avoir eu le temps de se faire enregistrer auprès des autorités suédoises qui a installé un bureau dans la gare. Eva-Gun Westford, représentante de la Police de la région de Scanie craint que ces enfants aient été enlevés et qu’ils soient abusés sexuellement. Mais il est aussi possible que des gens bien intentionnés, dans le chaos qui régnait dimanche en gare de Malmö, aient voulu venir en aide aux enfants et les ont amenés chez eux pour les nourrir et leur offrir un lit.

    Flyktningbarn forsvinner i Sverige - NRK Verden - Utenriksnyheter og -dokumentarer

    http://www.nrk.no/verden/flyktningbarn-forsvinner-i-sverige-1.12550634

    Flyktningbarn forsvinner i Sverige

    Politiet frykter at barn som kommer alene til Sverige blir bortført eller utnyttet i menneskehandel eller prostitusjon. 20 barn er sporløst borte fra togstasjonen i Malmö.

    #suède #réfugiés #refscan #asile #migrations

  • Réveil citoyen en Europe et quelques nouvelles du Danemark

    Bien que la situation des réfugiés en Europe ne s’y prête pas, il y a quand même quelques raisons de se réjouir malgré les apparences. Je m’explique.

    La France accepte de recevoir « quelques réfugiés », timidement en « entrouvrant » la porte et en se pinçant le nez. Le Danemark et l’horrible gouvernement Rasmussen anti-immigrés et donc anti-réfugiés, a carrément décidé de passer à l’offensive contre les réfugiés syriens qui essayent « simplement de transiter par le Danemark » pour rejoindre la Finlande et la Suède (et un peu aussi la Norvège). Rasmussen fait charger les réfugiés, les renvoie de force à la frontière allemande quand ils ont réussi à « transpercer » la frontière.

    La police interdit à la presse de « suivre » les réfugiés qui marchent sur l’autoroute ou qui fuient dans la forêt (le photographe de l’excellent journal Politiken a même été arrêté par les flics pour avoir photographié de trop près les "300 syriens de l"autoroute" ... !!).

    La police a fait annuler tous les trains et les ferries qui relient l’Allemagne au Danemark.

    Son de cloche un peu différent à Bruxelles ou la commissaire européenne danoise Margrethe Vestager (gauche radicale) soutient l’idée qu’il faut absolument que le Danemark accueille autant de réfugiés que possible. Elle a même expliqué que le Danemark doit choisir quel pays il est : "soit le Danemark montre qu’il est capable d’aider et d’accueillir des gens vulnérables dans un absolu besoin de protection, soit le Danemark ne fait rien [et violera très gravement tous les accords et les conventions qu’il a signé et ratifié sur la protection des réfugiés].

    http://www.nrk.no/verden/3000-flyktninger-til-danmark-pa-3-dager-1.12543573

    Bonjour l’accueil européen pour des familles déjà traumatisées par la guerre, par l’exil.
    Rasmussen a fait acheter des espaces publiciatires dans des journaux de langue arabe pour expliquer aux candidats réfugiés (syriens mais pas seulement) accueillis au Liban ou en Jordanie ou en Turquie que le Danemark a fermé ses frontières et qu’il ne pourront jamais venir en Scandinavie, même pas en rêve.

    Le pire c’est que la Suède vient de se pisser dessus en refusant aussi l’entrée des Syriens sur son territoire (principalement par le pont qui mène à Malmö) alors que l’année dernière, le gouvernement suédois avait assuré que tous les syriens pourraient trouver un asile et la sécurité en Suède.

    Pendant ce temps là des hommes, des femmes et des enfants subissent humiliation et violence, comme s’ils n’avaient pas déjà eu leur part.

    http://www.aftonbladet.se/nyheter/article21390450.ab

    On voit sur les photos et sur les films des femmes et des enfants courir pour échapper à la police ou aux vigiles. C’est pathétique de constater que nous n’avons aucune mémoire

    Mais voilà, des citoyens danois ont eu tellement honte de ceux qui les gouvernent qu’ils ont aussi acheté des espaces publicitaires dans les mêmes journaux pour publier une petite lettre priant les réfugiés syriens d’excuser la violence du message gouvernemental danois :

    « Nous sommes vraiment désolé du caractère hostile du message délivré ici par le gouvernement danois. Nous, danois ordinaires, nous souhaitons exprimer notre sympathie et notre soutien à tous ceux qui fuient la guerre et le désespoir. »

    http://politiken.dk/kultur/medier/ECE2834658/ny-annonce-i-libanon-danskere-undskylder-stoejbergs-kampagne

    Et ces initiatives citoyennes, il y en a aussi en Norvège, en Suède, en France, en Finlande, en Allemagne, en Suisse, en Hongrie... C’est un grand mouvement de soutien populaire aux réfugiés (oui, on ne parlent plus de migrants mais bien de réfugiés). Ce qui me donne l’espoir que quelque chose est en train de germer. Une prise de conscience qui va plus loin que le simple débat : un début d’action sur le terrain.

    Ces citoyens danois pensent par ailleurs qu’un tel comportement politique endommage gravement l’image du Danemark dans le monde (Birgit Nyborg où es tu !!!) raison pour laquelle ces groupes de citoyens souhaitent s’exprimer haut et fort. Même chose en Hongrie pour dénoncer la politique raciste et xénophobe de Viktor Orban.

    http://politiken.dk/udland/fokus_int/Flygtningestroem/ECE2834546/lars-loekke-andre-lande-maa-tage-ansvaret-paa-sig

    En lisant la presse scandinave, on a l’impression que chaque pays agit en ordre dispersé, dans la panique, sans se concerter. Parallèlement, de plus en plus de groupes de citoyens ont l’air de se réveiller et de s’organiser pour venir en aide à une population qui est doublement abandonnée : Par la Syrie, mais aussi par l’Europe, si l’Europe poursuit cette politique anti-réfugiés ahurissante.

  • #Roms : les nouveaux visages de #Malmö

    Direction Malmö, la troisième ville de Suède. Depuis environ quatre ans, Malmö, comme toutes les autres villes du nord de l’Europe, doit faire face à une immigration nouvelle : les Roms. Ils seraient autour de 4 000 aujourd’hui à mendier dans le pays. Un phénomène au cœur des débats puisque le Parlement suédois est en train de discuter une loi pour interdire la mendicité organisée.

    http://www.rfi.fr/emission/20150608-suede-roms-immigration-malmo-loi-mendicite-interdiction
    #Suède #mendicité

  • #Suède : #violences_policières contre les antifas
    http://lahorde.samizdat.net/2014/08/25/suede-violences-policieres-contre-les-antifas

    Un millier d’antifascistes s’était réuni à Malmö, en Suède, le 23 août pour manifester contre la tenue d’un meeting électoral du parti néo-nazi #Svenskarnas_Parti (SvP, « Parti des Suédois »), qui se tenait en vue des prochaines élections générales du 14 septembre. Ils répondaient à l’appel de « Kämpa Malmö » (« Lutte Malmö ») qui s’est constitué à la suite de l’attaque [&hellip

    #Autres #International #Kämpa_Malmö #slide

  • #Suède : manifestations antifascistes et soutien à #showan
    http://lahorde.samizdat.net/2014/03/18/suede-manifestations-antifascistes-et-soutien-a-showan

    Dimanche 16 mars, plus de 10 000 personnes ont manifesté contre le fascisme à Malmö, et ce peu de temps après que des néonazis ont attaqué des enfants et des familles dans le quartier Kärtorp, à Stockholm, lors d’une manifestation antifasciste qui a rassemblé 25 000 personnes. N’oublions pas que dans la nuit du 8 [&hellip

    #Autres #International #agression #slide

  • #Suède : #agression fasciste
    http://lahorde.samizdat.net/2014/03/11/suede-agression-fasciste

    Kampä Showan, Showan, on est avec toi ! Dans la nuit du 8 au 9 mars, six néo-nazis armés ont attaqué un petit groupe de féministes, socialistes et d’activistes en marge de la manifestation féministe annuelle de Malmö en Suède, appelée “Reclaim the night”. La nuit nous a été violemment arrachée. L’attaque a été très [&hellip

    #Autres #International #néonazis

  • Banlieues : « Une discrimination structurelle imprègne la société suédoise »
    http://www.bastamag.net/article3098.html

    Les banlieues du « modèle suédois » s’enflamment aussi. Depuis une semaine, des émeutes agitent les quartiers populaires de Stockholm ou Malmö. « Cela démarre à chaque fois par une provocation de la police », explique Irene Molina, spécialiste suédoise des violences urbaines, qui critique également l’absence de toute politique d’intégration et la forte persistance de discriminations. Entretien. (...) Source : Basta (...)

  • Quand une application #Facebook permet à un petit commerce de rivaliser avec des grandes chaînes ! | Mdelmas.net
    http://mdelmas.net/quand-une-application-facebook-permet-a-un-petit-commerce-de-rivaliser-avec

    Belle illustration d’utilisation intéressante de Facebook. Une petite quincaillerie de Malmö a développé une application Facebook invitant les gens à venir louer gratuitement une machine outil (en échange d’une publication sur leur mur), arguant du fait que les clients d’une petite quincaillerie sont surtout des gens qui viennent faire des achats complémentaires. Succès aidant, 600 personnes ont utilisé l’application en un mois et la progression des ventes représente 25 %. "Rien ne sert d’être gros, (...)

    #ecommerce #innovation