city:meaux

  • Le #Syngof (le 1er syndicat des #gynécologues obstétriciens avec plus de 4000 membres) appelle à la grève de l’#IVG !

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10215182554337813&set=a.1631126818667&type=3&permPage=1

    Voici le courrier envoyé à leurs membres hier.

    Il s’agit d’un appel au #délit d’entrave à l’IVG et au non respect de la #loi sur l’IVG.

    Il est inadmissible que des gynécologues obstétriciens exercent un #chantage aux droits des #femmes et une menace de plus à l’accès à l’IVG, pour défendre des positions corporatrices.

    Le SYNGOF est habitué aux prises de positions hostiles à l’IVG, comme je le détaillais ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/09/13/quand-les-representants-des-gynecologues-sont-hostiles-

    Quand l’Ordre des Médecins et la Ministre de la #Santé agiront pour radier de la profession ces gynécologues manifestement hostiles aux femmes ? Quand virera-t-on les #anti-IVG de la profession de gynécologue obstétricien, notamment en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG dont ils abusent ?

    https://twitter.com/Marianntoinette/status/1105563859094511616

    • Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement la menace du Syngof de demander à ses adhérents d’arrêter la pratique des IVG.

      L’Ordre des médecins a été alerté via les réseaux sociaux au sujet d’une newsletter du Syndicat national des Gynécologues et Obstétriciens de France, dans laquelle ce syndicat se dit prêt à « donner l’ordre » à ses adhérents « d’arrêter la pratique de l’IVG » si la ministre des Solidarités et de la Santé refusait de les recevoir.

      Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement, au nom de la déontologie, l’expression d’une telle menace mettant en cause les droits des femmes et portant atteinte à l’indépendance des professionnels, qu’aucun conflit avec les autorités ne saurait justifier.

      Quelle que soit les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès.

      Menaçant de priver des femmes de l’accès à l’IVG, une telle attitude serait en contravention claire avec les obligations déontologiques. Cela serait un acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques.

      https://www.conseil-national.medecin.fr/node/3160

    • Faudrait pensé à radier ces 4000 gyneco misogynes du Syngof
      Aucune femme ne mérite d’étre soigné par des gens qui mettent la vie des femmes en danger pour se garentire du fric en cas d’erreur médicale.

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales. Une quinzaine d’entre eux, condamnés entre 2002 et 2012, sont particulièrement concernés, car le fonds était, à cette époque, plafonné à hauteur de 3 à 6 millions d’euros, pour des condamnations pouvant dépasser 10 à 12 millions d’euros. « On a l’impression que ce fonds est un leurre, car il ne fonctionne pas avec les douze premiers cas », déplore Jean Marty. L’ancien président du Syngof se dit, par ailleurs, « inquiet du bon fonctionnement pour les cas à venir, aucune de la trentaine de demandes déposées depuis 2012 n’ayant été accordées ».

      #feminicie #violence_gynecologique #violence_médicale #misogynie #sexisme

    • Tu sais quoi, ça me fait penser à la drastique interdiction des mutuelles d’entraide pour couvrir les amendes dans les transports (inscrite dans la loi et que tu retrouves dans l’amende qu’on t’a remise, parce qu’aller à un enterrement d’un être cher n’est pas suffisant pour avoir oublié de composter, et si tu es au sol car tu as fait un malaise les voyageurs t’enjambent comme leur a dit de faire le contrôleur, donc on te remet l’amende et c’est bien marqué dessus dans la loi l’entraide coorganisée est interdite si t’avais pas bien compris)

      Mais pour ces pourritures de gynécos du syndicat des misogynes, tout va bien, ils réclament que leurs erreurs médicales soient toujours et encore mieux subventionnées par l’état. Ils sont subventionné·es pour marcher sur la tête ?

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales.

      #erreurs_médicales #corporatisme #pourritures #Syngof

    • On peu s’entraider qu’entre dominants @touti
      Du coup je leur ai envoyé un mail fraternel.
      syngof@syngof.fr

      Messieurs Bernard de ROCHAMBEAU, Jean Marty et Yves VERHAEGHE,
      Je vous félicite pour le respect que vous exprimez vis à vis des femmes qui sont vos patientes. Bravo à vous pour cette mise au point de vos priorités et de celles de vos adhérents. Ceux ci ne manquerons pas de vous remercier pour la seconde Tesla qu’ils vont pouvoir s’offrir contre cette prise d’otage des femmes les plus vulnérables. En effet que vaut une grossesse forcée face à l’urgence de rentabiliser les erreurs médicales afin d’enrichir les plus négligeant d’entre vous ? Heureusement, pour vous, la question ne se pose plus ! Vous faites honneur au serrement que vous avez prêter en voulant prolongé les vacances d’hivers de vos épisiotomistes les plus acharnés. Vos actions d’éclat rejaillissant sur toute votre corporation, j’espère qu’elle sera vous en donner la rétribution qui vous reviens. Vous devriez toutefois vous rebaptiser car vous êtes plutôt une organisation mafieuse de bouchers misogynes et engrosseurs de force, qu’un syndicat de médecins.
      Cordialement,

    • Le syngof à supprimer ses e-mail, les deux messages que je leur ai envoyé me sont revenus.

      Pour mémoire voici les propos tenus par Jean Marty au sujet du « point du mari » une mutilation du sexe des femmes qui vise au confort sexuel des hommes hétéro.

      Pour Jean Marty, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le « point du mari », c’est surtout « dans la tête des femmes » que cela se passe. « Vous avez des femmes qui ont été victimes, incontestablement », reconnaît-il. « La chirurgie est du domaine de l’art, on peut penser que certains médecins ont eu l’idée qu’en modifiant un peu leur façon de suturer, ils amélioreraient un peu la sexualité, et ça, ça ne nous choque pas », tente-t-il d’expliquer, soulignant néanmoins le caractère anecdotique, voire fantasmatique de cette pratique.

      « On est dans l’absurde, le fantasme, c’est un sujet qui réveille l’excitation », et dont il ne faudrait pas trop parler – conseil d’accoucheur expérimenté – pour ne pas provoquer un peu plus la somatisation vaginale, ou l’expression physique d’un problème psychique, selon lui très fréquente chez les femmes. « Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu’elles arrivent à susciter l’intérêt », estime-t-il.

      Une théorie qu’il a étayée pendant ses études, en écrivant sa thèse sur la qualité des relations sexuelles après une intervention chirurgicale dans la zone périnéale. Selon ses recherches, le plus souvent, les douleurs ne viennent pas d’un problème anatomique – la flexibilité du vagin s’adapte au fur et à mesure de la reprise des relations sexuelles – mais sont liées à l’acceptation psychologique de sa vie sexuelle. Une sexualité épanouie, ce « n’est pas un cadeau que la nature donne à tout le monde », conclut-il, citant une vieille chanson de Georges Brassens, La Femme s’emmerde en baisant.

      https://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/18/derriere-le-point-du-mari-le-traumatisme-de-l-episiotomie_4403470_1651302.ht

    • Grève des IVG : sanctions réclamées contre les gynécologues
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/greve-des-ivg-sanctions-reclamees-contre-les-gynecologues-20190318

      Une vingtaine de militantes féministes ont envahi aujourd’hui le siège de l’Ordre des médecins pour réclamer des sanctions disciplinaires contre les responsables du syndicat des gynécologues Syngof, qui a brandi la semaine dernière la menace d’une grève des avortements, ont constaté des journalistes de l’AFP.

      Une partie des militantes - et également quelques militants - avaient symboliquement revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang, pour dénoncer la « prise en otages » des femmes par le Syngof. « Libérez nos IVG », scandaient les manifestantes, qui portaient des pancartes proclamant « Respecte mes droits, ou gare à toi ! », « Simone n’est plus là mais nous on veille », ou encore « Un conseil, mettez de l’ordre ».

      Le Syngof avait provoqué un tollé mercredi dernier, lorsqu’il avait invité ses 1.600 adhérents à « être prêts à arrêter la pratique des IVG » pour pousser le gouvernement à régler le cas de 15 médecins condamnés à de lourds dommages pour erreur médicale. Le syndicat avait fait machine arrière le lendemain, en affirmant qu’il ne comptait pas « arrêter la pratique » des IVG. Mais son initiative avait suscité de vives réactions, y compris de l’Ordre des médecins qui avait « fermement » condamné une menace « totalement contraire à la déontologie médicale », et pointé les « conséquences potentiellement dramatiques » d’un passage à l’acte. Toutefois, pour les manifestants mobilisés lundi, une telle prise de position ne suffit pas. En plus de condamner, l’ordre des médecins « doit sanctionner les manquements à la déontologie », a dit aux journalistes la militante féministe Anaïs Leleux.

      Selon cette militante, près de 12.000 personnes ont d’ailleurs envoyé un mail à l’Ordre des médecins, via un formulaire en ligne, pour demander « les sanctions qui s’imposent », selon elle, notamment contre le président du Syngof, le Dr Bertrand de Rochambeau, déjà à l’origine d’une vive polémique en septembre lorsqu’il avait assimilé l’IVG à un « homicide ». Après avoir fait irruption de manière un peu mouvementée au siège parisien de l’Ordre des médecins, les manifestants ont eu un temps d’échange dans un couloir avec le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Walter Vorhauer. « Vous vous trompez de cible », leur a dit ce responsable. Le communiqué du Syngof « est scandaleux, je ne peux pas vous dire plus ! Vous voulez des sanctions, mais les sanctions, ça ne se décrète pas comme ça », a-t-il ajouté. M. Vorhauer a souligné que le Conseil national de l’Ordre ne pouvait pas « s’auto-saisir », mais qu’il devait respecter les règles en la matière : en l’occurrence, il revient d’abord aux instances départementales de l’Ordre d’examiner d’éventuelles plaintes contre des praticiens.

    • wawawa le beau corporatisme que voila M. Vorhauer
      et donc pour déposer plainte ce sera individuellement et auprès d’une instance départementale pour avoir subi un préjudice personnel de la part d’un praticien nommément accusé et dont il faudra prouver la faute devant l’ordre, qui n’aura aucun mal à débouter les plaignantes dans ce cas là puisque c’est LE syndicat qu’il faudrait pouvoir dissoudre. Le serpent de l’ordre des médecins, vous croyez qu’il a été choisi pour quoi à part se mordre la queue ?

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

    • Droit à l’IVG : Indignons-nous !
      https://egalitaria.fr/2019/03/16/droit-a-livg-indignons-nous

      Puisque des professionnel.lle.s de santé peuvent apparemment exercer leur métier à la carte, et selon leurs desiderata, on attend donc avec impatience la grève des transplantations cardiaques, la grève des prises de sang, la grève des IRM et la grève des consultations de médecins généralistes.

      Mais… OH, attendez ! Ce pourrait-il que le droit des femmes à disposer de leur propre corps soit le cœur même de cette sinistre affaire ? Pourquoi ne pas avoir plutôt réclamé une grève des frottis ou une grève des accouchements ?

      La réponse est simple : parce que l’IVG est encore et toujours le diable des actes médicaux, et qu’il n’est toujours pas considéré comme un droit « comme les autres », un droit « qui va de soi », mais plutôt comme une largesse concédée aux femmes, soumise à conditions et surtout à la bonne volonté de celui ou celle qui le pratique.

      Une ambivalence légitimée par l’existence de la clause de conscience, qui permet aux médecins de refuser de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (tout en contribuant à diaboliser cet acte médical pourtant « ordinaire »). N’y a t-il pas là une contradiction dérangeante ? Un droit fondamental peut-il être révoqué par la seule volonté d’un individu ? Par ailleurs, si un.e gynécologue répugne à pratiquer des IVG de par ses « convictions », ne devrait-il/elle pas plutôt se diriger vers l’expertise-comptable ? Il paraît qu’on y fait également de très belles carrières.

      *

      Les mecs – je dis « les mecs » parce qu’il y a apparemment peu de femmes dans votre petit cénacle, ce qui est un peu ironique sachant qu’elles sont les premières concernées… mais vous nous direz quand on sera autorisées à prendre des décisions sur nos propres corps, hein ! –, sachez qu’aucun mot ne pourra jamais exprimer la force et l’intensité de mon mépris. Allez, du balai ! Il est temps que cette médecine de l’ancien monde disparaisse pour laisser enfin place à des professionnel.lle.s de santé dignes et engagé.e.s, qui ont à cœur de soigner et aider les femmes qui en ont besoin, et qui surtout ne voient pas dans leur profession l’opportunité d’occuper une position de pouvoir qui répond à leurs vieux fantasmes merdiques de domination.

      Parce qu’il y en a assez.

      Assez que les hommes aient la mainmise sur les corps des femmes.

      Assez que le droit à l’IVG soit manipulé comme un vulgaire épouvantail. Un droit (durement) acquis n’a pas à être remis en cause, ni soumis à conditions.

      Assez que des professionnels de santé décident des tâches qu’ils veulent bien accomplir dans le cadre de leur travail, comme si celui-ci était à la carte.

      Assez que les femmes subissent jusque dans leur chair la misogynie crasse et la volonté de domination de certains hommes.

      Assez que les décisions qui concernent le corps des femmes soient majoritairement prises par des hommes (âgés et – souvent – réactionnaires, pour ne rien arranger). Cette ingérence est aussi ridicule qu’insupportable.

      Assez que les lieux où s’exerce le pouvoir et où se prennent les décisions ne laissent entrer que les femmes au compte-goutte, alors que celles-ci représentent 52% de la population mondiale.

      Assez.

      A l’heure où j’écris cet article, l’Ordre des médecins a fermement rappelé à l’ordre le Syngof dans un communiqué dénonçant une « contravention claire aux obligations déontologiques » des gynécologues. « Quelles que soient les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès », précise-t-il.

      La ministre de la santé Agnès Buzyn a quant à elle dénoncé le « caractère inadmissible de ces menaces ».

      Et s’il n’est pas question de jeter le discrédit sur toute une profession, je ne saurais que trop vous encourager à consulter des sages-femmes, qui sont, rappelons-le, aptes à s’occuper du suivi gynécologique des femmes en bonne santé (dépistage, frottis, information sur la contraception, etc).

      → Une militante du Groupe F, Anaïs Leleux, a également conçu un formulaire qui permet d’envoyer un mail automatique enjoignant l’Ordre des médecins à prendre des mesures vis-à-vis des Dr Marty, de Rochambeau et de la Secrétaire générale du syndicat, Elisabeth Paganelli. À vos claviers !

      Egalitaria (Caroline)

    • Deux communiqués suite aux déclarations du président du Syngof | Entre les lignes entre les mots
      https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/03/14/deux-communiques-suite-aux-declarations-du-president-du

      Communiqué de presse des effronté-es / 13 mars 2019

      Le SYNGOF joue avec la santé et les droits des femmes !

      Les effronté-es sont profondément choquées et indignées par l’action du Syngof, 1er syndicat des gynécologues obstétricien-nes qui compte plus de 1 600 membres. Il les a en effet appelé par courrier à la grève de l’IVG pour obtenir un amendement à la loi Santé auprès des parlementaires.

      On ne joue pas avec les destins des femmes !

      Les femmes ont déjà assez de mal à faire appliquer leur droit à l’avortement dans de bonnes conditions, du fait des nombreuses fermetures de centres d’IVG et des délais légaux pour avorter. Il est inadmissible, irresponsable voire dangereux que des gynécologues obstétricien-nes exercent un tel chantage et prennent en otage les femmes désirant mettre fin à une grossesse.

      Pour les effronté-es, il s’agit bien d’une forme de délit d’entrave organisé à l’IVG !

      On ne peut absolument pas arguer qu’il s’agit ici de faire valoir un droit individuel de chaque praticien-ne à sa clause de conscience. Il s’agit en l’occurrence d’organiser de façon concertée une entrave massive à l’IVG dans le but d’établir un rapport de force politique. La clause de conscience relève du droit de certain-es professionnel-les de ne pas accomplir un acte contraire à leurs convictions pour des raisons éthiques. Ce n’est absolument pas le cas ici, puisque ce droit est instrumentalisé pour empêcher de façon massive d’accéder à l’IVG afin de négocier quelque chose qui n’a rien à voir auprès du pouvoir.

      Nous dénonçons plus globalement l’attitude de ce syndicat dont le Président, M. Bertrand de Rochembaud déclarait encore, en septembre 2018 : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », provoquant un tollé bien mérité.

      Les effronté-es appellent la Ministre de la Santé Agnès Buzyn à condamner sans équivoque l’organisation coupable de telles actions dont les conséquences peuvent être désastreuses pour les femmes concernées. Nous réclamons aussi l’abrogation de la clause de conscience spécifique à l’IVG qui n’a aucun sens ni aucune utilité, puisqu’il existe déjà une clause de conscience générale qui ne stigmatise pas spécifiquement la pratique d’un avortement !

      Contact presse : Fatima Benomar : 06 75 86 61 31

      Le Syngoff multiplie les provocations

      Communiqué de presse du
      Collectif National pour les Droits des Femmes

      Le principal syndicat des gynécologues est contre l’avortement.

      Son président, Bertrand de Rochambeau, l’avait déjà exprimé le 28 septembre dernier en déclarant : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». Et il arrête de pratiquer des avortements….

      Mais voilà que ce même syndicat récidive aujourd’hui en menaçant d’appeler ses adhérent.e.s à ne plus pratiquer d’IVG s’il n’est pas reçu par la ministre de la santé sur une revendication concernant une assurance.

      Le Syngoff manie avec brio la provocation. Il sait pertinemment qu’il est possible à un médecin de refuser de pratiquer l’avortement, la clause de conscience spécifique en matière d’avortement l’y autorise (Article L2212-8 du Code de la Santé Publique). Il sait aussi que le délit d’entrave à l’avortement ne s’applique pas puisqu’il concerne l’obstruction de l’accès aux centres pratiquant l’IVG, les pressions exercées sur les femmes voulant avorter, les fausses informations sur l’IVG dispensées par voie électronique.

      Le Syngoff sait très bien qu’il va provoquer un tollé général et c’est ce qu’il recherche. Mais est-il normal qu’en 2019 le principal syndicat des gynécologues en France soit ainsi opposé à l’avortement ? Ne serait-il pas temps que ses adhérent-e-s le désertent afin de marquer leur franche opposition à des positions sentant autant la France rance et la réaction ? Et que la clause de conscience spécifique concernant l’avortement soit enfin abrogée ?

    • Merci @odilon, et pour que cette liste de la honte ne se perde pas, je la recopie ici. Que les gynécologues qui se désolidarisent de ce syndicat misogyne et criminel n’hésitent pas à le signaler ici même, je me ferai un plaisir de retirer leur nom. En attendant que les sœurs évitent de prendre rendez-vous avec les personnes suivantes :

      https://syngof.fr/le-syngof/les-delegues-regionaux

      ♦ AUVERGNE – RHÔNE-ALPES

      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      Clinique de la Châtaigneraie – 63110 BEAUMONT

      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      25 rue Garibaldi – LYON

      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      Polyclinique du Beaujolais – 69400 – ARNAS
      ♦ BOURGOGNE – FRANCHE COMTÉ

      Docteur Philippe MIRONNEAU
      16 cours du Général de Gaulle – 21000 DIJON
      ♦ BRETAGNE

      Docteur Catherine GUERIN
      13 boulevard des Rochers – 35500 VITRÉ

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      Centre Hospitalier de St Malo – 35400 ST MALO

      Docteur Jacques RIVOALLAN
      6 rue Saint Marc – 29000 QUIMPER
      ♦ CENTRE – VAL DE LOIRE

      Docteur Gérard LONLAS
      6 rue du Brésil – 45000 ORLEANS

      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      54 rue Louis Bézard- 37540 SAINT CYR SUR LOIRE
      ♦ CORSE

      Docteur Harold JELEN
      Polyclinique la résidence – 20200 BASTIA
      ♦ GRAND EST

      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      10 rue du Rhône – 68100 MULHOUSE

      Docteur Marc BOHL
      1-3 avenue Carnot – 54130 SAINT MAX
      ♦ HAUTS DE FRANCE

      Docteur François BOYER de LATOUR
      1 boulevard Schweitzer – 02100 SAINT QUENTIN

      Docteur Benoit GARRIOT
      7 rue J J Bernard – 60200 COMPIEGNE
      ♦ ILE-DE-FRANCE

      Docteur Mireille BONNEAU
      2 boulevard du Roy – 93320 LES PAVILLONS SOUS BOIS

      Docteur Jean-Alain CACAULT
      71 boulevard Commandant Charcot – 92200 NEUILLY/SEINE

      Docteur Olivier CAMAGNA
      1 rue Velpeau – 92160 ANTONY

      Docteur Franklin DARMON
      18 rue des Remises – 94100 ST MAUR DES FOSSÉS

      Docteur Pascal de BIEVRE
      Centre Hospitalier – 77100 MEAUX

      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      Hôpital Privé Marne Chantereine – 77177 BROU sur CHANTEREINE

      Docteur Arnaud GRISEY
      21 rue de Moxouris – 78150 LE CHESNAY

      Docteur Nelly HOMASSON
      5 Ter rue de la Bergère – 94550 CHEVILLY-LARUE

      Docteur Joëlle ROBION
      11 Quai Alsace Lorraine – 77000 MELUN
      ♦ NORMANDIE

      Docteur Béatrice GUIGUES
      2 bis av. du Canada – 14000 CAEN
      ♦ NOUVELLE AQUITAINE

      Docteur Marianne COICAUD
      45 bd George V – 33000 BORDEAUX

      Docteur Antoine GRAVIER
      Clinique Saint Germain – 19100 BRIVE

      Professeur Jacques HOROVITZ
      Hôpital Pellegrin – 33076 BORDEAUX

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      Maternité Bordeaux Nord – 33300 BORDEAUX
      ♦ OCCITANIE

      Docteur Regis DENJEAN
      Centre Gynécologie Obstétrique des Tuileries – 34500 BEZIERS

      Docteur Jacques FAIDHERBE
      CHU Arnaud de Villeneuve – 34090 MONTPELLIER

      Docteur Jean MARTY
      Clinique Claude Bernard – 81000 ALBI

      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      Clinique Sarrus Teinturiers – 31000 TOULOUSE
      ♦ OUTRE-MER

      Docteur Bernard SEGUY
      CMCK av. L. Heder – 97387 KOUROU
      ♦ PAYS-DE-LOIRE

      Docteur Olivier TEFFAUD
      Polyclinique de l’Atlantique – 44819 SAINT-HERBLAIN
      ♦ PACA

      Docteur Jean-Marc BASTIAN
      Polyclinique Saint Jean – 06800 CAGNES SUR MER

      Docteur Philippe GERAUDIE
      26 Boulevard Dubouchage – 06000 NICE

      Docteur Alexandre LAZARD
      6 rue Rocca – 13008 MARSEILLE

      Docteur Daniel LEGRAND
      Clinique Santa Maria – 06000 NICE

      https://syngof.fr/le-syngof/les-membres-du-ca

      Docteur Jean Marc BASTIAN
      VENCE
      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      MULHOUSE
      Docteur Marc BOHL
      SAINT MAX
      Docteur Mireille BONNEAU
      LES PAVILLONS SOUS BOIS
      Docteur François-Xavier BOYER de LATOUR
      SAINT QUENTIN
      Docteur Jean-Alain CACAULT
      NEUILLY
      Docteur Olivier CAMAGNA
      ANTONY
      Docteur Franklin DARMON
      SAINT MAUR DES FOSSES
      Docteur Pascal DE BIEVRE
      MEAUX
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      BROU sur CHANTEREINE
      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      CLERMONT-FERRAND
      Docteur Régis DENJEAN
      BEZIERS
      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      LYON
      Docteur Jacques FAIDHERBE
      MONTPELLIER
      Docteur Antoine GRAVIER
      BRIVE
      Docteur Arnaud GRISEY
      PARIS
      Docteur Catherine GUERIN
      VITRÉ
      Docteur Béatrice GUIGUES
      CAEN
      Docteur Nelly HOMASSON
      PARIS
      Docteur Jacques HOROVITZ
      BORDEAUX
      Docteur Harold JELEN
      BASTIA
      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      BORDEAUX
      Docteur Alexandre LAZARD
      MARSEILLE
      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      SAINT MALO
      Docteur Daniel LEGRAND
      NICE
      Docteur Gérard LONLAS
      ORLEANS
      Docteur Jean MARTY
      ALBI
      Docteur Philippe MIRONNEAU
      DIJON
      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      TOURS
      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      ARNAS
      Docteur Jacques RIVOALLAN
      QUIMPER
      Docteur Joëlle ROBION
      MELUN
      Docteur Olivier TEFFAUD
      SAINT HERBLAIN
      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      TOULOUSE

      Membres du Bureau
      https://syngof.fr/le-syngof/administrateurs

      ♦ Président
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      06 48 20 16 77

      ♦ Présidents d’honneur
      Professeur Jean-Robert GIRAUD
      Docteur Guy-Marie COUSIN
      Docteur Marc-Alain ROZAN

      ♦ Vice-Présidents

      Pôle GYN OBS

      Docteur François BOYER DE LATOUR

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE

      Pôle GYN MED

      Docteur Catherine GUERIN

      Docteur Nelly HOMASSON

      Pôle Praticien Hospitalier

      Docteur Jacques FAIDHERBE

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE

      ♦ Secrétaire Générale
      Docteur Elisabeth PAGANELLI

      ♦ Secrétaire Général Adjoint
      Docteur Jacques RIVOALLAN

      ♦ Trésorier
      Docteur Antoine GRAVIER

    • @touti

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

      C’est probablement illégale de publié une telle liste. Ces gynecos-obstericiens sont probablement les plus nuisibles de la corporation. Ca fait des années que les positions de ce syndicat sont les plus réactionnaires et y adhéré en 2019 c’est un choix qui indique qu’on a un interet supérieur pour le fric qu’on peu tiré d’épisiotomies à la chaines et de pratiques médicales dangereuses que pour l’intégrité physique et morale de ses patientes. Plutôt que d’avoir une liste, ou d’attendre que l’Ordre se bouge les prostates, un courrier à des gynecos au hasard (mais surtout les hommes vu que ce syndicat est largement masculinisé), pour leur dire que si ils sont au syngof ils sont complices de chantage, et de racket.

    • @mad_meg j’attends de me faire mettre en prison si c’est illégal, je vous préviendrai, pour le moment quand une liste a été publiée elle est légalement recopiable, je n’ai rien inventé et j’en ai assez des maltraitances médicales, c’est à eux d’avoir peur maintenant. [EDIT] Ok avec toi @mad_meg je retire le lien vers la page des témoignages hallucinants de patientes sur une gyneco, ce site est fourni pour éviter les gynécos maltraitants grâce aux témoignages nombreux : https://www.choisirunmedecin.com

      #boycott_des_maltraitances

    • Le 11 septembre dernier le président du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), un certain Bertrand de Rochambeau, s’est permis de qualifier l’avortement d’homicide. Dans cette intervention il résume à lui seul, les pires extrémismes et intégrismes. Il étale sa conception violente, machiste et dominatrice de la santé des femmes.

      Les plus anciennes se souviennent des huées, des insultes et des calomnies dont Madame Simone Veil, qui savait la valeur de la vie, avait fait l’objet au sein de l’hémicycle lors de la présentation de sa loi autorisant l’IVG en France.

      La bataille de l’avortement est loin d’être terminée de par le monde comme en France. En Irlande ça avance, en Espagne ça recule, reste que sur notre planète toutes les 9 minutes, une femme meurt d’un avortement clandestin. Un féminicide ?

      Devant un individu pareil, j’en viendrais presque à regretter le temps où les IVG se pratiquaient clandestinement et en toute sécurité dans une atmosphère d’une grande humanité. Il est grand temps que les femmes reprennent en main la façon dont elles veulent aimer et donner naissance ou non à des enfants. La décision d’avorter doit appartenir à la femme, et aucune d’elle ne doit subir de pressions.

      Dernière minute : le pape François a comparé ce mercredi 10 octobre l’avortement au recours à un « tueur à gages ». Président du Syngof et Pape même combat contre la moitié de la population mondiale…

      https://pratiques.fr/Avortement

  • Le monarque vous parle ce soir à 20 heures
    Vœux. Dans la tête d’Emmanuel Macron | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/voeux-dans-la-tete-demmanuel-macron-665703

    De retour de Saint-Tropez, le chef de l’État peaufine son allocution télévisée de la Saint-Sylvestre. Dans un climat, imagine l’Humanité, de pensée complexe.

    « Bon, opération reconquête. Qu’est-ce que j’avais dit aux Français le 31 décembre 2017, déjà ? Voyons, “sur le plan national, l’année 2018 sera celle de la cohésion de la nation”. Moui, je ne peux pas trop la resservir, cette phrase. Là, entre Alexandre Benalla qui m’a pourri l’été et réduit à néant l’effet Coupe du monde comme il s’apprête à le faire avec la trêve des confiseurs, les gilets jaunes qui m’ont pourri l’automne et l’hiver, comment dire… “Nous nous sommes trop longtemps et trop souvent divisés : les débats sont nécessaires mais les divisions irréconciliables minent notre pays”, disais-je aussi l’an dernier. Ah ça, c’était visionnaire en revanche. Mon souci, c’est que le discours de vœux aux Français, je l’ai déjà prononcé le 10 décembre pour répondre aux gilets jaunes. “Françaises, Français, nous voilà ensemble au rendez-vous de notre pays et de notre avenir.” Bien, ça. Solennel, ça fait très “moi président”. “Cette colère (…) je la ressens comme juste à bien des égards. Elle peut être notre chance.” Bien, ce truc, là, de la crise-qui-peut-être-une-chance. Très start-up dans l’esprit.

    « J’ai renoncé au ski à La Mongie pour les fêtes. Trop ostentatoire. »
    Sylvain ? Sylvain ! (Sylvain Fort, directeur de la communication et superviseur des discours élyséens, féru d’opéra, passe une tête par l’entrebâillement de la porte, sifflotant le Mi chiamano Mimi de la Bohême. L’allusion à Mimi Marchand qui s’est occupée de l’image des Macron l’amuse beaucoup – NDLR). Dis, Sylvain, n’oublie pas dans mon discours de ce soir de caser quelque chose qui fasse président humble, genre “je vous ai compris”. Comme devant cette retraitée, là, en octobre, qui déplorait sa maigre pension, à qui j’ai cité du de Gaulle : “La seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre.” Et toc. Sylvain, trouve-moi une formule comme dans le discours du 10, là, où j’ai dit “je sais qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos”. C’est bien, ça, en une phrase, hop, je fais oublier le pognon de dingue, les illettrées, le costard, et traverser la rue pour trouver un emploi. Déjà que j’ai dû m’excuser fin septembre pour avoir parlé de “Gaulois réfractaires au changement”. J’ai dit que “c’était une erreur”, que “ça nourrit toutes ces espèces de confusions”. Que veulent-ils de plus ? Que j’augmente le Smic ?

    Ah, penser après le discours à tweeter un petit mot aux Français pour le Nouvel An. À Noël j’avais écrit quoi, déjà ? Ah oui : “Brigitte se joint à moi pour souhaiter un joyeux Noël à chacun d’entre vous.” Bien trouvé, ça, juste le prénom, ça fait intime, et en même temps (Pfff !, faut vraiment arrêter avec cette expression) un petit côté Giscard et Anne-Aymone réunis pour les vœux, qui rassure. Quand même, je fais tout mon possible. Je prends la peine de déjeuner dans un Courtepaille à Meaux, la semaine dernière. Ça fait pas président des riches, le Courtepaille. Jolie photo diffusée par la photographe de l’Élysée. Si ça pouvait faire oublier l’épisode du Puy-en-Velay où mon convoi s’est fait courser et insulter par des gilets jaunes… Dire à Brigitte d’éviter à l’avenir de se faire photographier tout sourire avec Marcel Campion, depuis ses saillies homophobes. Et puis zut, quoi, j’ai fait fuiter dans la presse au mois d’avril que je payais moi-même les croquettes de Nemo ! J’ai renoncé au ski à La Mongie pour les fêtes. Trop ostentatoire. Trop tentant aussi pour des gilets jaunes qui s’aventureraient sur les pistes rouges… Je fais tout pour apparaître normal. Un président norm… Non, ce n’est pas le bon mot, ça. Je ne vais tout de même pas annoncer le rétablissement de l’ISF pour les calmer, les gilets jaunes !

    « Les Tontons flingueurs , me voilà en plein dedans »
    Allez, zou, question suivante, justement. Les gilets jaunes. Vont-ils voir que je ne leur ai accordé que de la poudre de perlimpinpin ? Vendu des carabistouilles ? “Nous sommes à un moment historique pour notre pays : par le dialogue, le respect, l’engagement, nous réussirons.” Tiens c’est bien ça, ce que je disais début décembre, qui ne serait pas d’accord ? Moi qui expliquais en 2017 que l’un de mes films préférés était les Tontons flingueurs, me voilà en plein dedans. Audiard a raison, “aujourd’hui, les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d’action. L’époque serait aux tables rondes et à la détente”. Il me faudrait Paul Volfoni à l’intérieur. Tiens, Gérard Collomb me manque. Hulot, pas trop.

    En même temps, je ne suis pas venu beurrer les sandwichs, moi. J’ai une élection à gagner, en mai. Le grand débat national qui replace l’immigration dans les questions abordées, sacrée idée pour remettre en selle Marine Le Pen. Ça peut se présenter pas trop mal. J’ai aussi la réforme de l’assurance-chômage, de la fonction publique et des retraites à faire passer en 2019. Déjà que les gilets jaunes ont obtenu le retrait des hausses de carburant et des mesures sociales, il ne faudrait pas qu’ils découvrent tout de suite que, sur le contrôle technique durci au 1er juillet, j’ai déjà fait signer les décrets à Rugy. La réforme institutionnelle ou la PMA, je les ai déjà repoussées. “Réformer sera beaucoup plus compliqué qu’avant”, a confié un ministre à RTL. Je veux son nom. »

    Lionel Venturini


    #Macron

  • Seine-et-Marne : le chef de la police municipale qui avait affirmé avoir été agressé a menti - LCI
    https://www.lci.fr/faits-divers/seine-et-marne-le-chef-de-la-police-municipale-qui-avait-affirme-avoir-ete-agres

    RETOURNEMENT DE SITUATION - Le chef de la police municipale de Villevaudé (Seine-et-Marne), qui avait affirmé dimanche avoir été tabassé dans son jardin, a changé de version sur l’origine de ses blessures, survenues en fait dans un « contexte festif ».
    21 août 20:44 - La rédaction de LCI.fr

    Dimanche, un homme avait appelé les secours en affirmant avoir été roué de coups par trois hommes avant qu’il ne perde connaissance. Il avait le nez et un bras fracturés, avaient rapporté des sources policière et proche de l’enquête.
    Lire aussi
    Seine-et-Marne : le chef de la police municipale de Villevaudé roué de coups dans son jardin

    Confronté aux vérifications des policiers du commissariat de Chelles, notamment concernant son emploi du temps, il a fini par « changer de version », a rapporté Séverine Delacour, vice-procureure à Meaux.

    Ses blessures, a-t-elle détaillé, n’ont pas été provoquées dimanche « sur sa terrasse de manière gratuite par trois inconnus ».

    Ses fractures sont survenues la nuit précédente dans « un contexte festif, dans sa sphère privée », a ajouté la représentante du parquet, n’excluant pas qu’une suite judiciaire soit donnée à cette « fausse dénonciation ».

    J’appelerais plutot ceci une « faux témoignage par personne assermenté représentante de l’autorité de l’état » que « retournement de situation ». Le titre parle du chef de la police municipale qui fait un faux témoignage (probablement pour une excroquerie à l’assurance) alors que le corps du texte ne mentionne que « un homme »...

    • http://www.liberation.fr/france/2018/06/22/le-pretre-qui-a-gifle-un-bebe-suspendu-par-son-diocese_1661203
      Selon nos informations, il ne pourra plus célébrer de baptême ou de mariage.
      Après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux, où l’on voit un prêtre gifler un bébé lors d’un baptême, le diocèse de Meaux a décidé de suspendre le prêtre de toute célébration, de tout baptême et de mariage.

      La vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux depuis le 20 juin, montre une scène de baptême où un prêtre, qui s’exprime en français, gifle un bébé en train de pleurer. Elle a été vue et commentée plusieurs centaines de milliers de fois en quelques heures, suscitant émotion et commentaires indignés. Elle a également été reprise par de nombreux médias français et étrangers, sans qu’aucun ne précise ni le lieu ni le contexte.

      Que s’est-il passé ? La scène se déroule lors d’un baptême, qui a eu lieu le 17 juin, dans une église de Seine-et-Marne. Et non en Martinique, ou en Belgique, comme on a pu le lire sur les réseaux sociaux ces derniers jours.

      Contactée par CheckNews, la chargée de communication du diocèse indique avoir été informée hier soir du fait que le prêtre officiait dans leur circonscription. Toujours selon elle, le prêtre s’est excusé auprès de la famille après l’incident, et l’enfant a bel et bien été baptisé.

      Le diocèse parle aujourd’hui d’un geste « explicable, mais pas excusable » : « Un baptême, c’est long et le bébé criait beaucoup », assure la chargée de communication, tout en rappelant l’âge du prêtre, 89 ans.

      Des mesures conservatoires ont été prises, cet après-midi, pour que le prêtre soit suspendu de toute célébration, baptême et mariage. Ces mesures lui imposent également de ne plus intervenir dans la collégiale de Champeaux, dont il était recteur.

      La famille sera reçue par le prêtre référent du secteur en fin de journée. « On veut que cette maman puisse s’exprimer », ajoute le diocèse, qui assure vouloir se montrer « très ferme avec le prêtre ». Ce dernier, qui ignorait encore tout de la polémique jusqu’à jeudi soir, sera-t-il sanctionné ? « L’évêque et son conseil travaillent sur des mesures conservatoires. »

  • La France devra verser 6,5 M d’euros à un homme handicapé après une arrestation - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2018/05/31/la-france-devra-verser-65-m-d-euros-a-un-homme-handicape-apres-une-arrest

    La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné la France à verser 6,5 millions d’euros à un homme, devenu lourdement handicapé après son interpellation par des agents SNCF et des policiers en 2004, a-t-on appris jeudi auprès de la CEDH.

    Rendu le 15 février et devenu définitif le 15 mai, l’arrêt de la Cour, dévoilé par Le Parisien jeudi, a conclu que le réquérant, Abdelkader Ghedir, avait subi des mauvais traitements lors de son interpellation dans une gare en Seine-et-Marne il y a 14 ans.

    L’homme, âgé aujourd’hui de 35 ans, avait été arrêté le 30 novembre 2004 en gare #RER de Mitry-Mory par des agents de sécurité de la SNCF, qui l’avaient ensuite remis à la police. Ils le soupçonnaient de faire partie d’un groupe de lanceurs de cailloux sur un train dans une gare du réseau RER, repérés précédemment.

    Après les mauvais traitements subis lors de son interpellation, M. Ghedir était tombé dans un coma profond pendant plusieurs semaines. Depuis les faits, il vit confiné dans un fauteuil, avec une incapacité partielle permanente (IPP) estimée à 85%.

    Ses avocats avaient contesté l’interpellation de leur client et les conditions de celle-ci, affirmant que M. Ghedir n’avait rien à voir avec les faits reprochés.

    Après enquête, l’affaire s’était soldée par un non-lieu prononcé par le juge d’instruction du tribunal de Meaux. La décision avait été confirmée par la cour d’appel de Paris et en 2011 par la Cour de cassation.

    En 2012, Abdelkader Ghedir avait saisi la CEDH, estimant notamment que la justice n’avait pas admis le lien entre les coups portés et son état de santé actuel. La Cour de Strasbourg, dans un premier arrêt en 2015, avait noté que « des éléments contradictoires et troublants » avaient été rassemblés dans cette affaire.

    Ces contradictions concernaient « notamment la violence dont Abdelkader Ghedir aurait ou non fait preuve lors de l’arrestation et celle dont il aurait été victime, ainsi que des variations dans les déclarations de certains fonctionnaires de police ».

    Alors que les agents de la Sûreté ferroviaire avaient affirmé avoir procédé à « une interpellation modèle (...), les fonctionnaires de police y ayant assisté la qualifièrent de +musclée+ », selon les juges de Strasbourg.

    En outre, certains policiers avaient raconté avoir vu un agent de la Surveillance générale (Suge, la police ferroviaire de la SNCF) « donner un coup de genou au visage à Abdelkader #Ghedir, alors qu’il était maintenu au sol », selon le rappel des faits par la #CEDH.

    L’arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme, devenu définitif, ne peut plus être contesté par la France qui devra verser 6,5 millions d’euros au requérant, au titre du préjudice matériel et moral dans cette affaire.
    AFP

    Donc il faut aller jusqu’à la CEDH pour avoir gain de cause dans ce genre d’affaire ? Et ça prend 14 ans pour épuiser les recours ! C’est ça qu’on appelle la justice ? Honte aux juges français !

    #violences_policières #Suge #racisme

  • "« Que sont-ils devenus ? » : Une ex-prof de banlieue retrouve ses élèves"
    http://syntone.fr/que-sont-ils-devenus-une-ex-prof-de-banlieue-retrouve-ses-eleves

    Quinze ans après son Journal d’une jeune prof , #Delphine_Saltel retrouve quatre anciens élèves de son collège de Meaux en banlieue parisienne. Avec Que sont-ils devenus ? , une série en quatre épisodes réalisée par Arnaud Forest pour #Arte_Radio, la documentariste poursuit son travail sur l’école comme caisse de résonance des inégalités et interroge les limites de son pouvoir d’ascension sociale.

    Le Journal d’une jeune prof (2003)
    https://www.arteradio.com/serie/journal_d_une_jeune_prof

    L’épisode 1
    https://dts.podtrac.com/redirect.mp3/www.arteradio.com/podcast_sound/588.mp3

    Que sont-ils devenus ? (2018)
    https://www.arteradio.com/serie/que_sont_ils_devenus

    L’épisode 1
    https://dts.podtrac.com/redirect.mp3/www.arteradio.com/podcast_sound/61659897.mp3

    #quartiers_populaires #école #enseignement #audio #podcast #crétaion_sonore

  • Violences sexuelles sur mineurs : des sénateurs contre la présomption de non-consentement -
    http://www.liberation.fr/france/2018/02/08/violences-sexuelles-sur-mineurs-des-senateurs-contre-la-presomption-de-no

    « Le groupe de travail n’a pas retenu l’idée avancée par le gouvernement consistant à instituer une présomption de "non-consentement" des mineurs en fonction d’un seuil d’âge » : voici ce qu’il faut retenir du rapport d’information commandé par la commission des lois du Sénat et rendu public ce jeudi (huit élus de différents partis politiques ont planché sur la question durant quatre mois). Mesure phare du projet de loi « contre les violences sexistes et sexuelles » – qui doit être présenté en Conseil des ministres le 7 mars par la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et la ministre de la Justice, Nicole Belloubet – cette création d’un âge minimal de consentement à un acte sexuel a été jugée « brutale et arbitraire », car elle introduirait « une automaticité dans la loi pénale qui ne permettrait pas de prendre en compte la diversité des situations ».

    Ce projet gouvernemental avait été annoncé en novembre 2017, quelques semaines après la décision du parquet de Pontoise de poursuivre pour « atteinte sexuelle » et non pour viol, un homme de 28 ans après avoir eu une relation sexuelle avec une enfant de 11 ans. Le procès avait été renvoyé au 13 février. Dans une autre affaire, au mois de novembre, la cour d’assises de Meaux avait acquitté un homme accusé de viol sur une mineure de 11 ans.

    Actuellement, selon le code de procédure pénale (article 222-22 et 222-23), pour qu’un viol soit caractérisé juridiquement, il faut démontrer que la victime a subi une « contrainte, une violence, une menace ou une surprise ». L’âge de présomption de non-consentement aurait pour objectif d’instaurer un seuil en dessous duquel un enfant ne pourrait être considéré comme sexuellement consentant (le gouvernement hésite entre 13 et 15 ans). Par conséquent, un acte sexuel sur mineur serait automatiquement considéré par la justice comme une agression sexuelle, ou un viol s’il y a eu pénétration (vaginale, anale ou de quelque type que ce soit).
    « Différence d’âge importante »

    En substitution de cette présomption de non-consentement, le groupe de sénateurs propose d’instaurer une « présomption de contrainte » qui permettrait d’assurer « une protection de tous les mineurs » dans deux hypothèses : « l’existence d’une différence d’âge entre l’auteur majeur et le mineur », ou « l’incapacité de discernement du mineur ». Contactée par Libération, la rapporteuse du groupe de travail, Marie Mercier (LR), a détaillé la proposition : « Il n’y aurait plus besoin de prouver la contrainte lors d’un viol sur mineur. Nous instaurons une présomption de culpabilité de l’auteur du crime dès lors qu’il existe une différence d’âge importante ou que le mineur n’a pas de capacité de discernement. Or le discernement n’a pas d’âge, il varie selon les enfants. »

    Pour rappel, 52,7 % des actes de viol ou de tentative de viol déclarés par les femmes et 75,50 % de ceux déclarés par les hommes surviennent avant l’âge de 18 ans, selon l’enquête Virage réalisée par l’Institut national d’études démographiques en 2015. En 2017, 8 788 plaintes ou signalements pour des faits de viol concernant des victimes mineures ont été enregistrés par les services de police et de gendarmerie.
    Anaïs Moran

    #viol #violophilie

    • Or le discernement n’a pas d’âge, il varie selon les enfants.

      C’est le cas aussi chez les adultes, en particulier celleux qui engraisse au sénat. Il est claire qu’aucun sénateur et aucune sénatrice ne possède le discernement suffisant pour avoir le droit de vote.

    • lol ouais, pour le discernement c’est tellement subjectif que je vois pas comment ça peut être prouvé, enfant ou adulte, enfin sauf cas évident de maladie mentale bien sûr

      par contre pour la différence d’âge c’est une donnée objective non ?

      si un⋅e gosse de 14 baise avec un⋅e gosse de 13 ans, ça va pas être considéré comme un viol (alors qu’avec la proposition d’âge fixe à 13 ans ça aurait été le cas), alors que si une personne de 28 ans baise avec un⋅e gosse de 14 ans, ça sera considéré comme un viol (alors que ça n’aurait pas été le cas avec l’âge fixe à 13 ans)

    • On peu aussi avoir une limite nette à 15ans, et une autre loi qui prend en compte l’écart d’age comme circonstance aggravante. Pour ce qui est des viols entre mineur·es de moins de 15 ans l’écart d’age doit etre pris en compte et ca reste des procès pour viol, pas de la baise entre gosses. La loi sur l’age limite concerne des personnes majeurs (18ans minimum) qui deviennent toutes et tous des violeur·euses lorsqu’illes pénètrent sexuellement des mineurs de moins de 15ans.

  • Face à l’automatisation, le « blues » des caissières de la grande distribution, LE MONDE ECONOMIE | 06.02.2018, Charlotte Chabas

    A Meaux, un Auchan « laboratoire » est sorti de terre en 2015, équipé de caisses-tunnels dernier cri qui laissent imaginer un futur sans hôtesses.

    La première fois que Dominique M., 54 ans, a franchi les portes des Saisons, c’était « comme un film de science-fiction ». Accrochée à son chariot de courses, la mère de famille était pourtant bien à Meaux (Seine-et-Marne), sa ville de toujours. Cinquante mille habitants, et, depuis la fin de 2015, un Auchan « laboratoire » de 12 000 m2.
    C’est au moment de payer que la Meldoise a « vraiment halluciné ». Devant elle, huit « caisses-tunnels » : des tapis roulants entourés d’un tube plastifié, où plusieurs caméras repèrent les codes-barres à 360 degrés. « Un scanner médical pour provisions », résume Dominique M., qui ne jure plus que par elles pour « leur rapidité ». Et parce que « c’est moderne », ajoute-t-elle dans un souffle.

    Faut-il voir dans ces « caisses express » d’un mauve criard l’avenir de la grande distribution ? Une version française de l’Amazon Go, le magasin sans caisse du groupe américain testé depuis la fin de janvier à Seattle ? La fin de ce que le PDG de Monoprix, Régis Schultz, a qualifié d’« irritant principal des consommateurs » : l’attente aux caisses ?

    Ces questions, Rachel C., salariée depuis vingt-six ans d’un Super U de la région parisienne, les ressasse en boucle. Cette petite femme de 49 ans se dit touchée par le « blues de la caissière ». « On a l’impression que notre métier va bientôt finir au musée », résume l’employée, qui n’en peut plus de sentir que sa direction « veut tout faire pour souligner notre inutilité ». Qu’adviendra-t-il dans les prochaines années d’elle et de ses 170 000 collègues de la grande distribution ?

    A Meaux, la moyenne d’âge des salariés est jeune. L’encaissement se fait à plus de 80 % de manière automatique. Deux employés peuvent se partager jusqu’à quatorze caisses. Tous exercent aussi à d’autres postes, comme la boulangerie ou les fruits et légumes. « Le maître mot, c’est la polyvalence », confirme une salariée de 24 ans, qui tente patiemment de réorienter un couple de personnes âgées pestant contre le « tunnel express ». « Il refuse notre chèque », s’obstinent-elles. « Pour vous, on va aller vers une caisse traditionnelle », leur dit doucement l’employée.

    Le 13 janvier, la CFDT d’Auchan a organisé une mobilisation pour dénoncer la « casse sociale derrière l’automatisation ». Selon le syndicat, 10 % des effectifs de caisse ont été supprimés en dix ans, et 2 000 emplois sont menacés au cours des trois prochaines années. Des chiffres qualifiés de « fantaisistes » par la direction, qui affirme n’avoir jamais procédé à des licenciements. « Dans un secteur où le turnover est aussi important, pas besoin de virer, il suffit de ne pas renouveler », argumente Eric Lamotte, délégué CFDT.

    « Tout est bon pour appâter le client »

    L’ensemble du secteur est concerné par cette tendance. « L’obsession de la grande distribution, c’est l’adéquation parfaite entre le nombre de caissières et le flux de clients », note Sophie Bernard, sociologue du travail à l’université Paris-Dauphine.

    « On sent que tout s’accélère », raconte Elodie M., caissière à Carrefour depuis dix-neuf ans, qui a regardé avec appréhension son PDG, Alexandre Bompard, annoncer un « plan de départs volontaires » de 2 400 personnes. « Depuis 2001, on nous parle des robots, mais là, ça devient la solution à tous les problèmes du secteur », dit la salariée de l’Hérault, qui supportait déjà mal de voir ses encaissements chronométrés et son nom apparaître chaque jour dans le sacro-saint classement de rentabilité des caisses, affiché chaque matin dans le magasin.

    Depuis deux ans, Natacha C. est chargée de six caisses automatiques dans un hypermarché bordelais. Elle a vu ses objectifs de clients grimper de 25 % à 35 % cette année, et de 50 % pour les trois prochaines années. « Tout est bon pour appâter le client vers les automates », raconte-t-elle. Même des bons d’achat distribués pour ceux qui s’aventurent aux caisses automatiques.

    « Anticiper les conneries des clients »

    Des stratégies qui modifient profondément le travail des salariés. Natacha C. décrit un quotidien avec « les yeux rivés sur les écrans, à anticiper les conneries des clients ». Avec l’automatisation, « on passe d’un travail séquentiel, où les choses s’enchaînent avec des temps morts, à un travail en simultané où l’on supervise plusieurs caisses en même temps, ce qui demande une vigilance et une réactivité permanentes », analyse Sophie Bernard.

    Exit la relation humaine, qui faisait « le cœur de ce que j’aimais dans mon travail », dit Natacha C., qui a l’impression d’être devenue « une borne d’autoroute » : « 80 % des clients ne nous calculent pas, et quand ils nous réclament, c’est pour râler qu’il y a un problème. »

    Pour Amélie L., qui travaille à Monoprix, c’est la nature même du travail qui a changé. Sa direction demande toujours plus de « jouer les flics ». Sans cesse, il faut surveiller les sacs et prévenir les vols. « Les clients sentent qu’on fait plus de surveillance, alors c’est plus tendu », déplore l’employée de 36 ans. D’autant que beaucoup leur rétorquent : « Déjà qu’on doit faire votre boulot, feignasses… »

    Physiquement, Nathalie R., 39 ans, ne regrette pas ses lombalgies à répétition, véritable épidémie parmi les caissières de supermarché, qui portent en moyenne 1,2 tonne par heure aux pics d’affluence, selon des études médicales. Mais, assignée aux caisses automatiques depuis deux ans, Nathalie R. commence à ressentir d’autres douleurs, à force de rester debout de longues heures, naviguant d’une caisse à l’autre. Le pupitre sur lequel elle pouvait s’appuyer pour « soulager » ses jambes lui a même été retiré, au motif que « ça ne faisait pas bien devant les clients ». Et ralentissait son rythme, quand elle devait repartir en rayon.

    « Vivement qu’un robot te remplace »

    « La polyvalence, ça va quand on est jeune et qu’on a encore l’énergie de courir partout et d’apprendre de nouvelles choses, analyse Nathalie Prieur, de la CFDT Auchan. Mais dans la grande distribution, aucun métier n’épargne les corps et les esprits. »

    Or, la caisse est un métier au « carrefour du triple mouvement de féminisation, tertiarisation et précarisation », rappelle la sociologue Marlène Benquet, auteure du livre Encaisser ! (éditions La Découverte, 2013). Que faire, dès lors, de ces bataillons de femmes sans diplôme, usées par une activité qu’on leur retire ?

    En janvier, Annie M., employée depuis 1991 dans son supermarché, s’est fait arrêter par son médecin. La veille, son manageur lui avait lancé : « Vivement qu’un robot te remplace, lui il n’a pas d’enfant malade au moins. »

    Au début de sa carrière, elle avait bien songé à se reconvertir. Elle ne compte plus les fois où elle a entendu des parents sermonner leurs enfants : « Si tu ne travailles pas à l’école, tu vas finir comme la dame. » Inscrite un temps en CAP coiffure, Annie M. n’avait pas tenu le rythme, avec sa vie personnelle. « J’aime mon travail parce qu’il me garantit mon indépendance financière », dit-elle désormais, « même si c’est des clopinettes ». Mais « tous les jours, on me dit qu’il faut que je pense à me recycler », raconte-t-elle, amère, elle qui rappelle « ne pas être une bouteille en plastique ». « Pour celles qui ne pourront pas s’adapter, ce sera quoi, la poubelle ? »

    #travail #commerce #grande_distribution #caissières #automation #caisses-tunnels #robotisation #emploi

  • La population détenue en forte hausse.
    http://www.observationsociete.fr/modes-de-vie/la-population-detenue-en-forte-hausse.html

    La population détenue a augmenté de 88 % en France entre 1980 et 2018 (données au 1er janvier), de 36 000 à 68 000 1, selon le ministère de la Justice. Le nombre de détenus a nettement progressé au cours des années 1980. Il grimpe alors de 40 à 50 000. Puis, entre la fin des années 1980 et le début des années 2000, la hausse s’est ralentie : la population détenue revient à 47 000 en 2001, après avoir atteint 55 000 en 1996. La progression reprend rapidement au début des années 2000. Entre 2002 et 2017, elle a augmenté de 40 %, soit 20 000 détenus supplémentaires.

    La part de la population carcérale dans la population totale est passée de 60 à 100 personnes pour 100 000 habitants depuis les années 1980. La France est parmi les pays d’Europe celui où ce chiffre est le plus élevé, même s’il atteint 187 en Pologne. Dans les pays du nord de l’Europe on compte deux fois moins de détenus par habitant. La variation du nombre de personnes incarcérées dépend à la fois du nombre de condamnations et de la durée des peines. Les deux facteurs ont joué depuis le début des années 2000. Au total 87 300 années de prison ont été prononcées en 2016 contre 66 100 en 2004, selon le ministère 2.

    Cette évolution a pour conséquence une surpopulation carcérale considérable : on compte 117 détenus pour 100 places selon le ministère (données au 1er décembre 2017). Cette moyenne masque la situation dramatique des maisons d’arrêt, établissements qui hébergent les détenus en cours de jugement ou qui purgent des peines de moins de deux ans, soit les deux-tiers de l’ensemble des détenus. On y compte 140 détenus pour 100 places. La plus grande prison française, Fleury-Mérogis rassemble 150 détenus pour 100 places : pas moins de 4 300 personnes doivent s’entasser dans un établissement prévu pour accueillir 3 000 prisonniers. Dans les prisons de Bois d’Arcy, Meaux, Nîmes ou Évreux, on enregistre deux fois plus de prisonniers que de places et nombreux sont ceux qui doivent se contenter d’un matelas à même le sol. Un grand nombre de rapports officiels dénoncent régulièrement les conditions déplorables de détention en France : « Les visites réalisées en 2016 ont confirmé les constats des années antérieures : surpopulation généralisée dans les maisons d’arrêt, insuffisance de personnel, vétusté d’un grand nombre de bâtiments, manque d’activités, difficultés d’accès aux soins, excès des contraintes de sécurité », rappelle encore le rapport d’activité 2016 de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan 3.

  • Box sécurisés dans les tribunaux : la fronde continue - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/12/11/box-securises-dans-les-tribunaux-la-fronde-continue_1615935

    Un magistrat du tribunal correctionnel de Créteil a refusé lundi que les prévenus jugés en comparution immédiate comparaissent dans un box vitré. Une décision symbolique qui s’inscrit dans la contestation de plus en plus importante de ces « cages de verre » .

    Le mouvement de protestations contre les box ultra-sécurisés commence à gagner plusieurs juridictions. Lundi, il a même pris un tournant inédit : un magistrat a accédé à la demande des avocats de faire comparaître le prévenu en dehors d’un box entièrement vitré. La scène – qui revêt une haute valeur symbolique – se passe aux comparutions immédiates de Créteil : le président, Matthieu Bonduelle, membre du Syndicat de la magistrature (SM) a invité le prévenu à s’avancer à la barre pour être jugé. Selon l’AFP, il a justifié cette décision en évoquant « certains problèmes pratiques et juridiques » et rappelé que « le président a la police de l’audience ».

    La phrase fait écho à un incident étonnant qui s’est produit à Toulouse au début du mois. La présidente avait demandé à entendre le prévenu hors du box vitré, et s’est alors vu opposer un refus… de la part de l’escorte. Les policiers ont argué « qu’ils avaient des ordres et ont refusé de sortir mon client du box », a témoigné un avocat indigné auprès de France 3 région. Le prévenu a donc comparu derrière la vitre.

    Bocal en verre, barreaux, filins

    Dans la France entière, les robes noires s’insurgent contre les « cages de verre », ou celles de fer, qui fleurissent dans les salles d’audience depuis quelques années. Décrites comme un « enclos de verre », une « cellule au sein de la salle d’audience » ou un « aquarium », elles posent un problème tant symbolique (l’atteinte à la présomption d’innocence, à la dignité et aux droits de la défense) que pratique : l’acoustique est souvent très mauvaise. Il y a quelques semaines Libération racontait, la genèse sécuritaire de ces box de plus en plus hermétiquement fermés. Il suffit de faire un rapide tour de France pour en répertorier quelques exemples. A Grenoble ou à Meaux, on voit un bocal en verre avec quelques petites lucarnes. A Colmar, ce sont des barres horizontales qui ont provoqué l’ire des avocats, aboutissant à leur remplacement par du verre. A Alençon, des barreaux. A Nîmes, même dispositif, avec des filins au plafond qui lui valent le surnom de « fosse ».

    Le mouvement de rébellion a commencé à la rentrée de septembre à Nanterre lorsque les avocats ont découvert à leur retour de congés, le nouveau dispositif : une cage de verre « avec deux fentes ridicules », entièrement clos, avec un seul accès vers la geôle. Me Fabien Arakelian, du barreau des Hauts-de-Seine, interrogé par Libération, a alors raconté des scènes ubuesques : dans un sens, le son passe mal, impossible de s’entretenir avec le client ; dans l’autre, le micro fixé trop bas oblige le prévenu à s’asseoir pour communiquer avec ses juges, ce qui le soustrait en même temps à leur vue. Après avoir déposé (en vain) des conclusions écrites auprès du tribunal, les avocats des Hauts-de-Seine ont décidé, le 12 octobre, de saisir le Défenseur des droits et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL). Ils ont aussi assigné en référé la garde des Sceaux.

    « Risques d’agression » et « tentatives d’évasion »

    De son côté, la chancellerie répond que ces nouvelles boîtes ultrasécurisées correspondent à la « mise en œuvre de mesures exceptionnelles décidées en 2015 pour répondre à la menace terroriste ». Elles sont le fruit des plans de lutte contre le terrorisme (Plat) 1 et 2. « La sécurisation des box a été jugée prioritaire », explique-t-on. Cet été, 18 box ont été renforcés dans sept TGI d’Ile-de-France : Créteil, Bobigny, Meaux, Melun, Evry, Pontoise, Nanterre. Budget : 2 millions d’euros. Et le porte-parolat de préciser à Libération : « Il existe une pluralité d’acteurs qui rédigent le cahier des charges en fonction des contraintes et des demandes locales, liées à la configuration des salles d’audience, en fonction du guide élaboré par la Direction des services judiciaires (DSJ) et des besoins liés à la sûreté de la juridiction ».

    Il s’agit notamment de lutter contre les « risques d’agression » et les « tentatives d’évasion ». D’après des données qui viendraient d’être communiquées au porte-parolat par la DSJ, le nombre de tentatives d’évasion dans l’enceinte des palais de justice est passé de 11 à 21 entre 2015 et 2016. Mais il est redescendu à 16 en 2017. De plus, il faut noter que le chiffre regroupe à la fois des faits survenus dans une salle d’audience mais aussi dans les cabinets. Il est donc difficile à exploiter.

    La sécurisation des box participe, en tout cas, à un mouvement plus général touchant l’ensemble de l’architecture judiciaire. Il suffit d’observer les nouveaux palais de justice : matériaux modernes, accès sécurisés, badges nécessaires pour franchir chaque porte, ambiance high-tech. C’est toute la symbolique judiciaire qui est concernée. Dans une lettre ouverte à la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, publiée le 23 octobre, le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature protestaient ainsi contre « une vision architecturale des futurs palais qui exclut le justiciable, qui le déshumanise en le réduisant à une dangerosité supposée, nécessitant de limiter autant que possible ses contacts avec les acteurs de l’institution judiciaire ».

    « Architecture sécuritaire »

    Le 15 novembre, la grogne est montée d’un cran : le SAF a assigné la garde des Sceaux et l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE), devant le tribunal de grande instance de Paris, à jour fixe, pour faute lourde. L’audience se tiendra le 15 janvier 2018. Les avocats ont demandé le retrait des dispositifs de sécurité installés dans plusieurs salles d’audience françaises. En parrallèle, d’autres initiatives locales, comme à Nanterre ou Créteil, se multiplient. C’est ainsi que la section d’Aix-en-Provence du SAF, s’est réunie le 30 novembre pour dénoncer « ce recours systématique et endémique à une architecture sécuritaire » qui « heurte les principes fondamentaux de la présomption d’innocence et d’un exercice effectif des droits de la défense ».

    Il faut dire que le box des comparutions immédiates est particulièrement frappant : il s’agit d’une sorte de cellule miniature avec barreaux de fer. Dans le communiqué du SAF, il est rappelé que l’article 318 du code de procédure pénale prévoit une comparution libre sous la garde de l’escorte policière. « Nous projetons d’intervenir à l’audience correctionnelle le 22 décembre pour demander la comparution des prévenus détenus en dehors de la "cage de fer" implantée dans la salle d’audience », précise Me Julien Gautier. Le passé compte quelques précédents victorieux : en 2003, les avocats parisiens obtinrent que la vitre faciale du box de la 10e chambre correctionnelle soit remplacée par des lamelles.
    Julie Brafman

    Arguer de la lutte contre le terrorisme dans ces affaires alors que les comparutions immédiates ou correctionnelles n’ont rien à voir avec les affaires liées au terrorisme… Ça sert vraiment à tout le terrorisme c’est ça qui est pratique ! Et puis 2 millions d’euros dépensés sans état d’âme alors que les palais de justice manquent de tout, même de budget photocopies, on hallucine…
    #justice #SAF #avocats #présomption_d_innocence

  • « On ment aux élèves sur leur niveau réel » - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170412.OBS7925/on-ment-aux-eleves-sur-leur-niveau-reel.html


    Le contenu est plus subtil que ce que le titre laisse penser.

    Il y a aujourd’hui des lycées pour cadres dirigeants et des lycées pour salariés. On comprend mieux la panique des parents devant le choix d’un établissement pour leur enfant. Cette répartition des rôles est tacitement intégrée par les élèves. Quand un de mes élèves veut faire des études de commerce, il me dit timidement qu’il va essayer un BTS ; à quelques kilomètres de là, un autre aura parfaitement en tête le classement des prépas commerciales. Il y a ceux auxquels la famille montre la marche à suivre, ceux qui n’ont aucune difficulté à décoder le système, et les autres, ceux qui choisissent leur orientation tout seuls, au milieu des schémas et des arborescences d’un CIO, le centre d’information et d’orientation.

    Et malheur à ceux qui veulent aller au-delà de l’objectif professionnel qui leur est assigné. Ceux-là, ceux qui se risquent à vouloir devenir médecins ou avocats par exemple, alors qu’ils ne sont pas dans un lycée prévu pour, vont payer un lourd tribut. Comme on leur a menti sur leur niveau réel, ce n’est pas au lycée mais sur les bancs de l’université, quand il est trop tard pour colmater les brèches, qu’ils découvriront l’étendue de tout ce qu’ils n’ont pas appris.

    Pour ceux-là, ou plutôt pour celles-là, car ce sont souvent des filles qui ont cru de tout leur cœur à la fonction émancipatrice de l’école, ce sera la longue galère des réorientations qui s’achève souvent dans une succession de petits boulots. Ils sont des milliers, ces élèves méritants, dont les familles nous avaient fait une confiance absolue. Nous les avons laissés se casser les dents sur leurs rêves et leurs ambitions. Ne sous-estimons pas l’étendue de cet immense gâchis et la colère qu’il a pu engendrer dans de nombreuses familles.

    #éducation #sélection #discrimination

    • Comment expliquer les ratés dans la transmission du savoir au lycée ?

      Je pense que dans une large mesure notre système éducatif est aujourd’hui pensé et organisé pour ne rien transmettre aux élèves, sinon un savoir volatil, éclaté, absurde. Par ses programmes, par la répartition des horaires de cours, par les consignes données aux enseignants, par la part accordée au projet et à l’expérimentation hasardeuse, ce système ne peut pas transmettre grand-chose, sauf à tomber sur des professeurs qui prennent quelque distance avec ce qu’on leur demande de faire, ce qui est encore le cas de beaucoup d’entre nous.

      Que proposez-vous ?

      Une école beaucoup plus présente dans la vie de l’élève, surtout dans des lieux où il n’y a pas d’autres services publics ni d’offre culturelle à des kilomètres à la ronde. Une école ouverte du lundi 8h au samedi 19h. Pas seulement avec des professeurs, bien sûr. Très souvent, le temps passé en dehors de l’école est un temps perdu, dédié aux écrans, à la déconcentration. C’est le temps où se creusent les inégalités. Il faut que l’école devienne une citadelle où l’élève puisse faire son travail, puisse trouver des adultes pour l’y aider, se voir proposer une offre culturelle beaucoup plus importante. C’est ce que nous faisons à Meaux pour les élèves du primaire, avec une centaine d’enfants auprès desquels travaillent tous les soirs des instituteurs à la retraite et des étudiants qui se destinent à devenir professeurs des écoles.

      Il faut une articulation plus claire entre ce qui relève du projet ou de l’expérimentation, et le cours où se fait la transmission du savoir ; déterminer les priorités : dédier plus de temps au français, à l’histoire, aux sciences. Sans doute n’est-il pas nécessaire d’apprendre trois langues vivantes, qui plus est dès le collège… En parler une correctement serait déjà bien.

      Je crois aussi nécessaire d’accorder une place beaucoup plus importante à la culture et aux artistes dans l’école. Toute subvention publique dans le domaine culturel devrait être assortie d’une contrepartie à l’école, parce que l’urgence est là. Ce n’est pas tant d’un gros chèque que l’Ecole a besoin, mais de compétences et de talents. Le chantier est immense.

  • « On ment aux élèves sur leur niveau réel » - 17 avril 2017 - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170412.OBS7925/on-ment-aux-eleves-sur-leur-niveau-reel.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F#https://www.facebook.com

    Une école beaucoup plus présente dans la vie de l’élève, surtout dans des lieux où il n’y a pas d’autres services publics ni d’offre culturelle à des kilomètres à la ronde. Une école ouverte du lundi 8h au samedi 19h. Pas seulement avec des professeurs, bien sûr. Très souvent, le temps passé en dehors de l’école est un temps perdu, dédié aux écrans, à la déconcentration. C’est le temps où se creusent les inégalités. Il faut que l’école devienne une citadelle où l’élève puisse faire son travail, puisse trouver des adultes pour l’y aider, se voir proposer une offre culturelle beaucoup plus importante. C’est ce que nous faisons à Meaux pour les élèves du primaire, avec une centaine d’enfants auprès desquels travaillent tous les soirs des instituteurs à la retraite et des étudiants qui se destinent à devenir professeurs des écoles.

    #éducation

  • Des militants du FN incendiaient des voitures pour dénoncer l’insécurité
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/06/10/quatre-militants-du-fn-denoncent-une-insecurite-creee-de-toutes-pieces_46512

    Un ex-responsable départemental Front national de Seine-et-Marne a été placé en détention provisoire mercredi. Cinq autres militants seront jugés avec lui à Meaux.

    #FN #Linfiltré #PhoneStories

  • Face à la répression de la solidarité avec les migrants : un manifeste pour « le droit d’agir en toute humanité »
    http://www.bastamag.net/Manifeste-pour-en-finir-avec-le-delit-de-solidarite

    Procès d’habitants de la vallée de la Roya « coupables » d’être venus en aide à des réfugiés, avec la menace de lourdes sanctions. Mesures d’intimidation, poursuites et parfois condamnations de personnes ayant agi en soutien de migrants ou de Roms, à Calais, à Paris, à Norrent-Fontes, à Boulogne, à Loos, à Perpignan, à Saint-Étienne, à Meaux... On assiste depuis plusieurs mois à la recrudescence de cas où la solidarité est tenue pour un délit. 100 organisations associatives ou syndicales, nationales ou locales, (...)

    ça bouge !

    / #Luttes_sociales, #Solidarités_internationales, #Migrations

    #ça_bouge_ !

  • Jean-Claude sera expulsé de « son chez lui » sur le trottoir parisien
    https://www.bastamag.net/Jean-Claude-va-etre-expulse-de-son-chez-lui-sur-le-trottoir

    Basta ! a publié il y a quelques jours le portrait de Jean-Claude, son enfance digne des Misérables, ses dix ans de cabane et trente ans de rue, et son quotidien dans « son coin à lui », aménagé depuis trente ans sur un grand bout de trottoir à l’angle des rues de Meaux et Sadi-Lecointe, dans le 19ème arrondissement de Paris. C’est le site Sans A_, dont l’objectif est de « rendre visibles les invisibles », qui est allé à sa rencontre. Aujourd’hui Jean-Claude va être expulsé de son chez lui sur le (...)

    ça bouge !

    / #Fractures_sociales, #Classes_populaires, #Inégalités, #Garantir_l'accès_au_logement, Droits (...)

    #ça_bouge_ ! #Droits_fondamentaux

  • Jean-Claude sera expulsé de « son chez lui » sur le trottoir parisien
    http://www.bastamag.net/Jean-Claude-va-etre-expulse-de-son-chez-lui-sur-le-trottoir

    Basta ! a publié il y a quelques jours le portrait de Jean-Claude, son enfance digne des Misérables, ses dix ans de cabane et trente ans de rue, et son quotidien dans « son coin à lui », aménagé depuis trente ans sur un grand bout de trottoir à l’angle des rues de Meaux et Sadi-Lecointe, dans le 19ème arrondissement de Paris. C’est le site Sans A_, dont l’objectif est de « rendre visibles les invisibles », qui est allé à sa rencontre. Aujourd’hui Jean-Claude va être expulsé de son chez lui sur le (...)

    ça bouge !

    / #Fractures_sociales, #Classes_populaires, #Inégalités, #Garantir_l'accès_au_logement, Droits (...)

    #ça_bouge_ ! #Droits_fondamentaux

  • Pour en finir avec le délit de solidarité Appel à signer

    http://www.ujfp.org/spip.php?article5328

    Procès d’habitants de la vallée de la Roya « coupables » d’être venus en aide à des réfugié⋅e⋅s, avec la menace de lourdes sanctions. Mesures d’intimidation, poursuites - et parfois condamnations - de personnes ayant agi en soutien de migrant⋅e⋅s ou de Roms, à Calais, à Paris, à Norrent-Fontes, à Boulogne, à Loos, à Perpignan, à St-Etienne, à Meaux... On assiste depuis plusieurs mois à la recrudescence de cas où la solidarité est tenue pour un délit.

    Il est clair que les autorités entendent faire plier les citoyennes et les citoyens qui n’adhèrent pas aux politiques de non accueil et de mise à l’écart des migrants, et qu’elles n’hésitent pas pour cela à les assimiler à ceux qui profitent de la vulnérabilité des exilé⋅e⋅s et les exploitent, passeurs et trafiquants en tout genre.

    75 organisations associatives ou syndicales, nationales ou locales, publient un manifeste par lequel elles entendent dénoncer ces procédés. Dans les semaines qui viennent, elles mettront en œuvre toutes sortes d’actions afin que soient préservés le droit de regard, le droit de critique, le droit de s’opposer à des politiques qu’on désapprouve, le droit de se conduire autrement qu’en agent de politiques de fermeture : le droit d’agir en toute humanité.

    Ci-dessous, le texte de l’appel :
    http://www.ujfp.org/spip.php?article5328

  • #AOC/#AOP laitières : le match des nouvelles régions | La Géothèque
    http://geotheque.org/aoc-aop-fromage-match-nouvelles-regions

    La première observation, qui s’impose assez rapidement, est de constater que malgré son statut privilégié dans la culture gastronomique française, le fromage ne peut pas servir de fondement culturel à l’échelle régionale8. Car, si certains ensembles régionaux sont bien dotés en AOC laitières et fromagères (pour le détail méthodologique, le lecteur peut se référer à l’article sur les AOC) d’autres le sont nettement moins. De fait, deux blocs s’opposent : d’un côté on relève des régions fortement fromagisées avec Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, tandis qu’à l’opposé on retrouve la Bretagne et les Pays-de-la-Loire où l’AOC semble un mot absent du vocabulaire courant (on notera qu’avec ou sans fusion le résultat était le même, quoique plus équilibré). Pourtant, cette partition n’a rien d’étonnant puisque l’on retrouve ici la vieille distinction entre, d’un côté, les régions qui commercialisent des fromages afin de valoriser un système herbager dans des zones difficiles (régions montagneuses, humides et éloignées des marchés d’écoulement – Massif-Central, Alpes, Jura qui produisent des fromages volumineux, à pâtes dures, pressées ou persillées) en s’engageant dans des démarches de qualité (via la labellisation AOC) ; et de l’autre, des régions engagées de longue date dans systèmes productifs productivistes intégrés à l’industrie agro-alimentaire (système breton et sa diffusion). Entre les deux, on retrouve une constellation de fromages dont la présence témoigne à la fois d’une forme de valorisation de la complémentarité des milieux (avec la conservation d’un pastoralisme diffus) et du maintien de la polyculture au sein des exploitations ; mais aussi d’une situation initiale à proximité de marchés urbains susceptibles d’écouler une production de petits fromages frais et à pâtes molles. On retrouve aujourd’hui ces AOC de fromages à pâtes molles dans des régions fortement urbanisées comme le bassin parisien (exemple typique des bries de Meaux et de Melun) ou dans des régions desservies par les transports de longue date et bien reliées aux consommateurs (la vallée du Rhône, le Val de Loire, la Normandie…). Certes aujourd’hui la proximité des marchés n’est plus une contrainte technique liée au transport frigorifique9 qui expliquerait la présence et la localisation de telle ou telle production, mais elle peut demeurer pleinement explicative avec la valorisation actuelle des produits locaux et de proximité dans les circuits courts.

    #fromage #cartographie #visualisation

  • Copé préconise de baisser les dépenses sociales pour financer « l’effort de guerre... »
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/10952-cope-preconise-de-baisser-les-depenses-sociales-pour-financer-l-eff

    Décidément, il tombe à pic, ce massacre de Paris ! Non content de ne pas être déjà en prison suite à l’affaire Bygmalion, Jean-François Copé préconise de prendre dans la poche des Français les plus nécessiteux pour financer la « guerre » contre des « terroristes » que ses amis du Qatar et la France ont armés, entraînés et financés pour renverser Assad ! « Toute polémique est stérile ». L’UMPS dans toute sa splendeur et son hypocrisie. Grandiose… OD

    « Le député Les Républicains Jean-François Copé a apporté samedi sur son blog son soutien aux mesures post-attentats annoncées par François Hollande. Apportant tout de même un bémol : le député-maire de Meaux estime en effet qu’il faut financer l’« effort de guerre » par une baisse des dépenses sociales notamment, au lieu de creuser le déficit. « J’étais présent au Congrès (...)

  • Roissy : le « tribunal d’exception » pour les sans-papiers validé par la #justice - Libération
    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/21/roissy-le-tribunal-d-exception-pour-les-sans-papiers-valide-par-la-justic

    Cet arrêt, datant du 9 septembre dernier, fait hurler la #Cimade, l’une des associations autorisées à intervenir dans les #centres_de_rétention pour aider les sans-papiers dans leurs démarches pour faire valoir leurs droits. Dans un communiqué publié ce lundi, la Cimade commente, indignée : « Pour la Haute juridiction [la cour de cassation] siégeant sereinement au cœur de la Cité, les étranger(e)s ne méritent donc pas mieux qu’une introuvable annexe du tribunal de Meaux, le tarmac, le hurlement des réacteurs et les odeurs de kérosène. » Et poursuit : « Qu’importe que cette justice des expédients se soustraie au regard des amis, de la famille, du public, des médias en se rendant inaccessible : mieux vaut ne pas trop donner à voir le défilé navrant de ceux dont l’enfermement prélude à l’arrachement à leur vie d’ici. »

    #migration #rétention_administrative

  • Meaux : l’ex-numéro 2 du FN de Seine-et-Marne et trois militants en garde à vue
    http://www.leparisien.fr/acheres-la-foret-77760/mitry-mory-l-ex-numero-2-du-fn-en-garde-a-vue-10-06-2015-4849841.php

    La méthode FN : Incendier soi-même des voitures, écrire des articles et faire des interview en blâmant les étrangers qui font monter l’insécurité en France.

    Ils ont beau faire leur beurre politique en scandant « Tous pourris » il faut quand même pas oublier qu’ils sont toujours plus pourris que tous les autres réunis.(Permalink)

    #luttes

  • JIM.fr - #Hospitalisation sous #contrainte : le respect du #droit à l’#avocat est sine qua non
    http://www.jim.fr/pharmacien/actualites/pro_societe/91_pharma/e-docs/hospitalisation_sous_contrainte_le_respect_du_droit_a_lavocat_est_sine_qua_non_147389/document_actu_pro.phtml

    Meaux, le mercredi 10 septembre 2014 - Par une décision du 1er juillet, signalée par l’association Cercle de Réflexion et de Proposition d’Actions sur la psychiatrie (CRPA), le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance (TGI) de Meaux (Seine-et-Marne), a ordonné la mainlevée d’une mesure de soins sur demande d’un tiers en urgence (SDTU) au motif qu’il avait été refusé à la malade de prendre le conseil d’un avocat.

  • France Télévisions, l’autre affaire #Bygmalion - Information - France Culture
    http://www.franceculture.fr/2014-05-28-france-televisions-l-autre-affaire-bygmalion

    L’un des fondateurs de la société Bygmalion, Bastien Millot, a passé une partie de sa carrière aux côtés de Jean-François Copé, de la mairie de Meaux aux ministères dont le président démissionnaire de l’UMP a eu la charge.

    Ce qu’on sait moins c’est que le même Bastien Millot a ensuite été débauché par Patrick de Carolis à l’été 2005 pour prendre le poste de numéro 3 chez France Télévisions. Il restera trois ans au sein de l’entreprise, où il cumulera de plus en plus de responsabilités. C’est à partir de l’été 2008 que les relations entre Bastien Millot et France Télévisions deviennent surprenantes.
    Bastien Millot prend un congé sabbatique pendant lequel il crée la société Bygmalion, mais il restera très proche du groupe France Télévisions.
    Il est toujours salarié de l’entreprise et malgré tout plusieurs contrats vont être rapidement signés entre Bygmalion et France Télévisions.
    Comme le révèle LePoint.fr, il s’agit de contrats aux intitulés assez vagues : « accompagnement stratégique », « préparation d’éléments de langage » ou encore « courrier téléspectateurs ».