city:nagasaki

  • Non, Tchernobyl n’est pas devenu une réserve naturelle
    http://theconversation.com/non-tchernobyl-nest-pas-devenu-une-reserve-naturelle-58335

    Tout comme les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, les oiseaux et les mammifères de la région souffrent de cataracte et présentent des cerveaux plus petits. Ce sont les conséquences directes de l’exposition aux substances radioactives présentes dans l’air, l’eau et la nourriture. Comme les personnes dont on traite un cancer par radiothérapie, la plupart des oiseaux ont des spermatozoïdes déformés. Dans les zones les plus touchées, près de 40 % des oiseaux mâles sont totalement stériles, ne possédant aucun sperme ou seulement des spermatozoïdes morts en période de reproduction. Des tumeurs, vraisemblablement cancéreuses, s’observent sur les oiseaux présents dans les zones les plus irradiées. On constate de même des anomalies dans le développement de certaines plantes et insectes. (...)

    #biodiversité #environnement #nucléaire #santé

  • « Le Réveilleur », dans sa série de vidéo sur les sources d’énergies, fait une explication complète sur les rayonnements ionisants issus du nucléaire et leurs dangers (ou pas selon les doses) sur les humains.

    Et c’est bigrement intéressant.

    Il est conseillé d’avoir vu auparavant sa précédente vidéo :
    La radioactivité et notre exposition aux rayonnements ionisants (30mn)
    https://www.youtube.com/watch?v=0tlx_JJkHWc

    –---

    Hiroshima, Tchernobyl, Fukushima... Les morts du nucléaire - Énergie- YouTube

    Je vous explique d’abord comment on mesure des doses de rayonnement (4:19). Puis, je parle des effets déterministes : les effets qui ont forcément lieu pour des fortes doses de rayonnements ionisants (7:48). Mais, il existe également des effets stochastiques et notamment les cancers (14:18). Beaucoup d’informations sur les impacts sanitaires des rayonnements ionisants ont été obtenu grâce à des études de cohortes et notamment celle des survivants d’Hiroshima et Nagasaki (18:58). A 26:41, je vous explique ce qu’on sait pour des doses reçues inférieures à 100 mSv. Enfin, je vous parle des impacts sanitaires de Tchernobyl (32:50) et Fukushima (43:42) avant de conclure (50:17).

    Hiroshima, Tchernobyl, Fukushima... Les morts du nucléaire : Vidéo complète (1h)
    https://www.youtube.com/watch?v=utyT8Z4qEaA

    Résumé
    https://www.youtube.com/watch?v=smGve9f6kpQ

    Les sources
    https://www.lereveilleur.com/la-radioactivite
    https://www.lereveilleur.com/hiroshima,-tchernobyl,-fukushima-les-morts-du-nucleaire

    #nucléaire #rayonnements_ionisants #leréveilleur

    Edit 09/06/2018 : nouvelle url de la vidéo résumé.

  • Après Washington, la #Russie annonce son retrait de l’accord de désarmement #nucléaire de 1987
    https://www.france24.com/fr/20190202-traite-FNI-russie-suspension-accord-desarmement-nucleaire-1987-et

    Début décembre, de Bruxelles et avec le soutien de l’Otan, Mike Pompeo avait donné à la Russie 60 jours, jusqu’au 2 février, pour démanteler ses nouveaux missiles de longue portée violant le traité aux yeux des Américains et de l’Alliance atlantique .

    #etats-unis

  • #bitcoin Is The Most Durable Currency For A Nuclear War
    https://hackernoon.com/bitcoin-is-the-most-durable-currency-for-a-nuclear-war-801f78359ce6?sour

    The Doomsday Clock is only two minutes away from Atomic Midnight, indicating the world is critically close to the threshold of nuclear war. At least 15,000 nuclear warheads are distributed across the world, with more than 2,000 deployed and ready for launch. It would take just one nuclear bomb being detonated by a terrorist or rogue general to initiate a worldwide nuclear apocalypse that could wipe out most life on planet Earth.Since the first nuclear weapons obliterated Hiroshima and Nagasaki in 1945, the world has been in a state of peace driven by nuclear deterrence, but it is a tense peace that could end at any time.If the unthinkable happens, Bitcoin would be a highly durable currency during nuclear war, as compared to fiat currency, which would fail for multiple reasons.In a (...)

    #nuclear-weapons

  • A quoi sert Kamel Daoud ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/12/12/a-quoi-sert-kamel-daoud

    Kamel Daoud. D. R.                                                                                                                                                                                                                                                               
    Pour mes lectures estivales, je me suis fait violence, en glissant dans mes bagages les 464 pages de chroniques (2010-2016) publiées par Kamel Daoud chez Actes Sud. Je dois avouer ne pas avoir dépensé le moindre kopeck pour accéder aux écrits de cet ancien islamiste qui, quand cela est devenu lucratif, a découvert que « Dieu est athée ». Pas question donc de donner un centime de droits d’auteur à cette nouvelle, icône heureuse de nourrir l’orientalisme des néoconservateurs « atlantistes ». Un orientalisme qui est l’une des misères de l’histoire du monde arabe, un travers si bien dénoncé par notre merveilleux Edward Saïd.J’ouvre ce livre, juste après avoir lu le dernier chef-d’œuvre de Jean Ziegler : Le Capitalisme expliqué à ma petite-fille, publié aux éditions du Seuil. Le hasard, pour une fois, a bien fait les choses : lire le manuel de la générosité et de l’altruisme juste avant le grand traité de l’égoïsme met les idées à leur vraie place. Entre les deux livres, il y a un fossé, une tranchée genre 14/18. Daoud dangereux, peu fiable et néo-prosélyte comme tous les repentis, fait la promotion du capital et du libéralisme qui est son corolaire. Ziegler, lucide et généreux, dénonce ce monde de la finance sans lois et ses mortels ravages sur l’humanité. Deux mondes différents, et même opposés. Vieux baroudeur entre les destins de l’humanité, Jean Ziegler a vu trop d’hommes mourir, de faim et de guerre, pour un même effet, savoir que le libéralisme c’est la mort des pauvres, des peuples « en trop ». De ceux qui gênent. Kamel Daoud, à l’opposé, regrette l’absence d’un « capitalisme fort, de patronats puissants et créateurs de plus-values ».Une drôle de sensation m’habite, celle d’un barreur dans la nuit qui sait qu’il va croiser un iceberg. Daoud se dit Algérien, un peu comme moi, mais je ne retrouve en lui rien de notre bien commun, cet homme est de glace, froid et transparent. Du coup, je me sens Algérien comme Jean Ziegler. Alors que Daoud, tenancier de sa petite boutique « d’algérianité », vante une camelote de qualité « made in China » pour séduire les colons jamais guéris de Saint Germain des prés. C’est l’histoire dans l’autre sens, jadis c’est le « blanc » séduisait l’indigène avec de la verroterie. Au risque de perdre ses lecteurs, qui le prennent pour ce qu’il n’est pas, Daoud doit continuer de se poser en « Algérien », c’est son filon en or. Pensez donc, un Algérien musulman et athée, Arabe, qui déteste les Arabes et qui parle de tout cela « sans langue de bois », Netanyahou et Le Pen auraient rêvé de l’inventer. Pourtant, il est bel et bien là. Alors qu’il n’est qu’un ersatz de Bernard-Henri Lévy, une tête de gondole pour vendre des livres que personne ne lit, c’est-à-dire beaucoup de bruit pour rien, le vent de la barbe à papa. Lectures faites, je persiste et comprends mieux pourquoi Jean Ziegler n’est jamais promu par les médias qui se proclament « grands ».Invité à la télévision, Kamel Daoud est traité comme un saint, le tenant de la nouvelle lumière et du savoir avancé. Aux yeux des gogos, ce réactionnaire est « moderne » et « révolutionnaire ». C’est donc sans contradicteurs qu’il déroule sa pelote de lieux communs, l’image du bon nègre Banania qu’attendent les « néocons ». Récemment, je l’ai aperçu sur une chaîne de TV algérienne, avec toujours la même posture du penseur couché, criant : « Je sais me défendre. » Cependant, on ne sait contre quoi il se défend.Questionné sur l’invitation de Daoud, le nouveau commandeur, à l’ambassade de France lors de son passage en Algérie, E. Macron a répondu qu’il « veut entendre tout le monde ». Le Président français considère-t-il que Daoud c’est tout le monde ? Ou tous ceux qui résident dans le jardin des puissants ?Pour revenir à ce qui n’est pas de la littérature, disons que, dans son livre, Daoud nous invite à découvrir, ou redécouvrir, la crème de ses près de 2 000 textes écrits entre 2010 et 2016. Que seraient, nous affirme-t-il, les positions « des journaux et des élites contestataires ». Cette position est lacunaire puisque ce Don Quichotte algérien ne nous dit jamais ce qu’il conteste. Il n’a pas besoin d’exprimer de s’attacher aux détails du vrai : il est l’élite à lui seul, et doit être cru sur parole. Mais, patatras Daoud, par le contenu de son opus, atteint un objectif imprévu. Preuve à l’appui – l’existence de son livre –, il démontre que la censure qu’il prétend combattre n’existe pas en Algérie. En effet, comment publier impunément (et c’est tant mieux) autant d’ignominies sur un peuple et un pays « qui manquaient de la liberté de dire, de lire ou de regarder » ? Sacré Daoud, ce Daoud sacré.Si sa plume se fluidifie miraculeusement contre l’« Arabe et sa langue », le « musulman », et l’« Algérie », cela ne l’empêche pas de célébrer les « Printemps » alors qu’eux aussi sont censés être arabes. Il glorifie les révoltes sans citer un seul révolté. En réalité, il tente de nous faire croire que les révolutions se font sans révolutionnaires et que les chaos sont l’annonce des aubes nouvelles. Outre du Bernard-Henri Lévy ou du Debray, Daoud ne lit visiblement rien d’autre. Sans doute par crainte d’être chahuté par les mauvaises ondes de la vérité. Par exemple, il n’a pas pris connaissance de « la stratégie du choc », brillamment décrite par Naomie Klein, et il regrette sans rire et amèrement que l’anarchie, la destruction et la guerre civile n’aient pas déjà emporté l’Algérie.Chercheur, créateur de concepts, ce grand penseur nous indique avoir découvert que l’Occident a pour malheur d’avoir voulu incarner la Morale universelle. Sans doute voulait-il parler de l’extermination des Amérindiens, de la traite négrière, des colonisations, de l’utilisation de la bombe atomique sur des populations civiles à Hiroshima et Nagasaki ou encore du nazisme et du fascisme né en Occident ? Sacré Daoud.Et même lorsqu’il tente de dénoncer le traitement infligé aux migrants en Pologne, comme par instinct, sa plume fait une arabesque et va retrouver son sujet fétiche : l’Algérie. On peut en déduire que si les migrants sont mal traités en Pologne, c’est à cause de l’Algérie. Il en est de même d’une chronique sur la Roumanie puisque Daoud est universel. Pour lui, tous les chemins du malheur mènent à l’Algérie.Aux intellectuels et universitaires qui se sont opposés à ses positions (le mot idées serait flatteur), il répond, en se réfugiant dans un vocabulaire creux comme un tambour, que « c’est au nom de l’anticolonialisme et de l’inquisition qu’on lui interdit de penser ». Après sa tribune délirante sur des viols de Cologne qui n’ont jamais existé, dans laquelle il présentait l’Arabe comme une sorte d’être génétiquement violeur, les intellectuels qui ont protesté lui auraient organisé un procès stalinien. Il annonce même à grands fracas qu’il va quitter la scène, et prendre la porte. Ce qui serait une bonne idée, s’il la laisse ouverte, sera nous faire de l’air. Mais rassurez-vous, il y a le goût d’être sur les planches et celui des droits d’auteur : il revient par la fenêtre. Recyclant les clichés les plus éculés – mais toujours orientalistes –, il déverse incessamment une haine inégalée du « musulman ». Elle a un sens, son engagement dans la guerre du « choc des civilisations » le monstre agité par les forces les plus réactionnaires, celui qui marche main dans la main avec « le grand remplacement ».Il suffit de lire au hasard, avec rage et courage, cette phrase de Daoud : « Les derniers colons de ce pays plantaient plus d’arbres que ceux qui l’ont libéré… » Oubliant en passant la nature de celui qui tenait la pioche. Il va jusqu’à regretter l’attitude consensuelle montrée par Jean-Pierre Chevènement lors de son passage à Oran en septembre 2010, et plaide, lui Daoud, la cause des Français nostalgiques de « l’Algérie française ». Aidé de son cerveau servile, ce Zemmour algérien affirme, contre toute l’Histoire, que « c’est la France qui a décolonisé la terre ». Et le peuple algérien n’est pour rien dans la lutte pour une indépendance tombée du ciel colonial, une insulte à la vérité, à la mémoire, à l’histoire, aux universitaires, aux intellectuels. Ce concept de la « décolonisation » porté aussi par Daoud Kamel est, en fait, une ultime manœuvre coloniale. Avec Kamel Daoud, nous sommes dans le colonialisme d’outre-tombe. Son projet est clair, son flot de vomi, qui a pour but de flétrir tout ce qui est algérien, doit nous donner à croire que « l’indigène ne peut se libérer, on l’a donc décolonisé ».Moment de détente, ou de saine curiosité satisfaite, moi qui croyais pouvoir accéder à des confidences sur son passé « islamiste », j’ai été déçu par ce livre. Aucun signe, aucun mot, aucune confidence sur ses engagements auprès des forces violentes, qu’il qualifie lui-même de terroristes. Cette amnésie est confirmée, comme le démontre le livre Contre-Enquête (Editions Frantz-Fanon) d’Ahmed Ben Saada : Kamel Daoud est passé à autre chose, Allah est oublié.Jacques-Marie Bourget, journaliste français, et expert de notre monde, le qualifie de « grenouille autopsiée ». Pour Jacques-Marie Bourget, Daoud est « le supplétif des pires néoconservateurs français », « l’indigène alibi ». Et le grand et vrai écrivain Rachid Boudjedra a cloué le cercueil en le mettant à nu.Pour bien revendiquer son appartenance aux camps des civilisateurs, Daoud joint donc sa voix aux tenants du choc des civilisations, depuis en fait, depuis Mahomet et même avant, le seul but du musulman est de vaincre toute la planète. Ainsi, pour lui, pas de différence entre le sacrifice du militant anticolonial Ali La Pointe et le tueur toulousain Mohamed Merah. Pour bien nourrir les phantasmes et la haine, ce néo-harki de la pensée apporte sa contribution : il stigmatise les habitants des quartiers populaires, en s’interrogeant sur « les milliers de Mohamed Merah » qui sont « partout », « dans une salle de bains, l’arme au poing », ou quelque part, « debout au bas de l’immeuble ». Peut-être Daoud n’a-t-il pas lu les confidences d’Albert Chennouf-Meyer (Abel, mon fils, ma bataille. Ed. Du Moment, 2013), père d’Abel, l’une des victimes des tueries de Toulouse ? Et, suivant la doctrine et le mode de penser de ce nouveau philosophe, il est temps de nous poser, nous aussi, une question : « Combien de Daoud sévissent dans les rédactions des journaux algériens ? »Versant dans le tribalisme le plus rétrograde, il appelle de tous ses vœux, dans chaque région, à ne parler autrement qu’en dialecte local. Pour Kamel Daoud, la langue s’écrit « avec l’âme ». Dans une reptation de serpent, il veut voler ainsi à la rescousse de groupes qui prétendent dynamiter l’Algérie. Comme ces mouvements croupions et d’extrême droite qui prétendent défendre (sans doute mieux que Kateb Yacine) la langue et la culture berbères ! Puisqu’il ne lit que Debray et Bernard-Henri Lévy, il n’a pas ouvert le magnifique bouquin de Patricia M.-E. Lorcin Les Identités coloniales… une lecture capable de laver la tête de KD Kamel Daoud. Au-dedans. Le titre que mérite cette « somme » de Daoud est simple : « Chroniques de l’horreur. »Je n’ai trouvé qu’un point sur lequel on puisse gloser sur du Daoud, c’est quand il écrit : « On a détruit les libertés et les libérations acquises après le départ des colons. » Il est effectivement exact qu’un peuple martyrisé, abandonné dans le concert des nations, trop seul après sa révolution ait commis des erreurs et connu des errances. Il est effectivement exact que l’Algérie se cherche toujours. Mais oublier une guerre civile provoquée par les anciens Frères idéologiques de Daoud, ce n’est pas omettre un détail. Mais ce « lissage » permanent de l’histoire, sa recréation sont le carburant que permet à Kamel Daoud de poursuivre ses livres et chroniques de flagellations des « Algériens », de l’« islam », de l’« Arabe », du « régime ». Sans cette interminable mise à mort, le livre n’aurait que l’épaisseur d’un album à colorier.Il est drôle, piquant, amusant de retrouver soudain notre Kamel Daoud quand il revient à sa source d’inspiration première, le wahhabisme. Tout cela sur le mode mondain, chic-français, convenable. Notre immense écrivain, notre Hugo à nous, a découvert le Qatar et ses vertus, vertes comme le dollar. Pour Daoud, le Qatar n’est pas ce qu’il est, c’est-à-dire un pays sans Constitution, sans lois, corrupteur et esclavagiste ayant naguère condamné un poète à mort au prétexte qu’il avait souhaité la venue d’un « printemps » à Doha. Mais le Qatar, versus Bernard-Henri Lévy, n’est-il pas le prototype d’un islam moderne, compatible avec la démocratie et il distribue des prix littéraire, organise de généreux colloques ? Donc, pour Kamel Daoud, la monarchie du Qatar, c’est top. Je lis : « Le Qatar a réussi à exporter l’image d’un pays où l’on peut dire des choses, où l’on assume les relations internationales, même avec Israël, sans hypocrisie, où la liberté de culte n’est pas qu’une chasse aux casse-croûte et où les droits de la femme sont les plus respectés dans cette région du monde, la révolution Al-Jazeera a fini par ‘’enfoncer’’ encore plus le reste du monde ‘’arabe’’, en en soulignant, par contraste, le calendrier moyenâgeux. » Ce propos est outrancier dans un pays, je le répète, où le droit n’existe pas, sauf la Charia que l’on impose jusque dans le lycée, pourtant baptisé… Voltaire !Quel crédit accorder à ce faussaire erratique capable de célébrer Israël, tout en qualifiant cet Etat de « raciste » et « sans frontières ». Dans sa posture de penseur couché, il ne veut pas voir le droit international et islamise la cause palestinienne. Il l’arabise, l’islamise à sa façon, et n’irait pas jusqu’à lire les rapports de Goldstone et de Richard Falk ou tout simplement les livres de Shlomo Sand, Ilan Pappé et ceux du courant israélien des « Nouveaux historiens ». Pour Daoud, le summum de l’injustice, celle faite aux Palestiniens n’existe pas puisqu’il est impossible d’être « injuste » avec des « Arabes, des musulmans ». Peut-être, afin d’adoucir son regard, et rien que pour Kamel Daoud, l’Algérie devrait organiser un ghetto type « Gaza » ?Sans aucune honte, l’effroyable auteur bas de plafond ose écrire : « Le mort palestinien sera un homme tué lorsqu’il ne sera pas un barbu mort ou un Arabe bombardé. » Un passeport pour le crime et bientôt le génocide. Et ce n’est pas parce que dans sa bande Daoud n’est pas seul que l’effet de groupe constitue une excuse. Que valent au poids des piges, des cachets et des droits d’auteur, les plumitifs que l’on découvre à marée basse, au plus bas de l’humanité, rien d’autre que de la haine. Dans ma culture berbère universaliste (et non tribale), il existe un mot pour qualifier ce nuisible : azrem, le serpent                                        
        
    Par Boualem Snaoui                                                            https://www.algeriemondeinfos.com

  • The Largest Act of Terrorism in Human History - Daniel #Ellsberg on RAI (4/8)
    https://therealnews.com/stories/the-largest-act-of-terrorism-in-human-history-daniel-ellsberg-on-rai-4-

    The British bombing of Hamburg in 1942, and the American firebombing of Japan in March 1945 that killed as many as 120,000 people in one night, created the conditions for the atomic bombing of Hiroshima and Nagasaki which were considered mere extensions of the firebombing tactics, says Daniel Ellsberg on Reality Asserts Itself with Paul Jay

    #histoire #terrorisme

  • What Do We Teach Our Students About #Hiroshima and #Nagasaki?
    https://www.commondreams.org/views/2018/08/07/what-do-we-teach-our-students-about-hiroshima-and-nagasaki

    I have worked in four different high schools in New York City, and have hardly heard these nuclear disasters mentioned. The few lines of a history book devoted to the stories of Hiroshima and Nagasaki get skimmed over and are quickly forgotten. We would be shocked to hear of a school not teaching its students about the attacks of September 11th, in which nearly 3,000 died, but we gloss over the stories of the more than 200,000 people who died as a result of the U.S. bombings in Hiroshima and Nagasaki. When we choose to not fully teach this portion of our country’s history, we fail more than just the victims and survivors in Japan, we fail our own students by depriving them of knowledge that might move them to accomplish what other generations have not—a world free from the threat of nuclear weapons.

    #occultation #mémoire #états-unis #histoire #manuels_scolaires #enseignement

  • US nuclear tests killed American civilians on a scale comparable to Hiroshima and Nagasaki — Quartz
    https://qz.com/1163140/us-nuclear-tests-killed-american-civilians-on-a-scale-comparable-to-hiroshima-an
    https://qzprod.files.wordpress.com/2017/12/us-nuclear-test-fallout-radiation-poison-iodine-nevada-test-

    When the US entered the nuclear age, it did so recklessly. New research suggests that the hidden cost of developing nuclear weapons were far larger than previous estimates, with radioactive fallout responsible for 340,000 to 690,000 American deaths from 1951 to 1973.

    The study, performed by University of Arizona economist Keith Meyers, uses a novel method (pdf) to trace the deadly effects of this radiation, which was often consumed by Americans drinking milk far from the site of atomic tests.

    Those measurements, however, did not capture the full range of effects over time and geography. Meyers created a broader picture by way of a macabre insight: When cows consumed radioactive fallout spread by atmospheric winds, their milk became a key channel to transmit radiation sickness to humans. Most milk production during this time was local, with cows eating at pasture and their milk being delivered to nearby communities, giving Meyers a way to trace radioactivity across the country.

    The National Cancer Institute has records of the amount of Iodine 131—a dangerous isotope released in the Nevada tests—in milk, as well as broader data about radiation exposure. By comparing this data with county-level mortality records, Meyers came across a significant finding: “Exposure to fallout through milk leads to immediate and sustained increases in the crude death rate.” What’s more, these results were sustained over time. US nuclear testing likely killed seven to 14 times more people than we had thought, mostly in the midwest and northeast.

    #NUcléaire #Bombe_atomique #Hubris_scientifique

  • Nuclear Apocalypse Now? | by Ariel Dorfman | NYR Daily | The New York Review of Books
    http://www.nybooks.com/daily/2017/09/22/nuclear-apocalypse-now

    But there was another, more telling aspect of Trump’s UN speech. This most thoughtless and impetuous of American presidents also called the possibility of nuclear conflict “unthinkable.” On the contrary, we must think about it. And crucial to any understanding of the moral import of the possible use of nuclear weapons is to go back to the foundational moment of this nuclear age and ask again: Were Hiroshima and Nagasaki war crimes?

    We have no way of knowing what the people of North Korea would make of that question, any more than we know what their views are about their leader’s avowed willingness to order a nuclear first strike. After all, the citizens of the so-called Democratic Republic are closeted in a “dense fog” created by Kim Jong-un’s father, Kim Jong-il, “to prevent our enemies from learning anything about us.”

    We do, on the other hand, know something about what Americans think. Two years ago, a Pew Research poll found that 56 percent of American respondents regarded the bombing of Hiroshima as justified, a clear majority, though significantly down from the 85 percent who felt that way in 1945.

    There is still much controversy around the issue. The traditional justification for the attack was that it was the only way to force the Japanese High Command to surrender immediately, and to avoid a long and costly invasion of island after island that would have led to countless American and Allied casualties. But subsequent historical research has revealed that Japan capitulated out of fear that the Soviet Union would land forces on the Japanese mainland and occupy half the country. The findings of historians Gar Alperovitz, Murray Sayle, and Tsuyoshi Hasegawa, among others, refute the conventional wisdom that the first nuclear attack in history was an absolute necessity.

    Yet the myth persists. The question is: To what extent does Americans’ belief in the rightness of President Truman’s fateful decision in 1945 provide moral support for the brimstone rhetoric of nuclear conflagration that President Trump is deploying today?

  • The U.S. war crime North Korea won’t forget - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/opinions/the-us-war-crime-north-korea-wont-forget/2015/03/20/fb525694-ce80-11e4-8c54-ffb5ba6f2f69_story.html

    The story dates to the early 1950s, when the U.S. Air Force, in response to the North Korean invasion that started the Korean War, bombed and napalmed cities, towns and villages across the North. It was mostly easy pickings for the Air Force, whose B-29s faced little or no opposition on many missions.

    The bombing was long, leisurely and merciless, even by the assessment of America’s own leaders. “Over a period of three years or so, we killed off — what — 20 percent of the population,” Air Force Gen. Curtis LeMay, head of the Strategic Air Command during the Korean War, told the Office of Air Force History in 1984. Dean Rusk, a supporter of the war and later secretary of state, said the United States bombed “everything that moved in North Korea, every brick standing on top of another.” After running low on urban targets, U.S. bombers destroyed hydroelectric and irrigation dams in the later stages of the war, flooding farmland and destroying crops.

  • ‘Last Secret’ of 1967 War: Israel’s Doomsday Plan for Nuclear Display
    The New York Times - By WILLIAM J. BROAD and DAVID E. SANGER - JUNE 3, 2017
    https://www.nytimes.com/2017/06/03/world/middleeast/1967-arab-israeli-war-nuclear-warning.html

    On the eve of the Arab-Israeli war, 50 years ago this week, Israeli officials raced to assemble an atomic device and developed a plan to detonate it atop a mountain in the Sinai Peninsula as a warning to Egyptian and other Arab forces, according to an interview with a key organizer of the effort that will be published Monday.

    The secret contingency plan, called a “doomsday operation” by Itzhak Yaakov, the retired brigadier general who described it in the interview, would have been invoked if Israel feared it was going to lose the 1967 conflict. The demonstration blast, Israeli officials believed, would intimidate Egypt and surrounding Arab states — Syria, Iraq and Jordan — into backing off.

    Israel won the war so quickly that the atomic device was never moved to Sinai. But Mr. Yaakov’s account, which sheds new light on a clash that shaped the contours of the modern Middle East conflict, reveals Israel’s early consideration of how it might use its nuclear arsenal to preserve itself.

    “It’s the last secret of the 1967 war,” said Avner Cohen, a leading scholar of Israel’s nuclear history who conducted many interviews with the retired general.
    Continue reading the main story

    Mr. Yaakov, who oversaw weapons development for the Israeli military, detailed the plan to Dr. Cohen in 1999 and 2000, years before he died in 2013 at age 87.

    “Look, it was so natural,” said Mr. Yaakov, according to a transcription of a taped interview. “You’ve got an enemy, and he says he’s going to throw you to the sea. You believe him.”

    “How can you stop him?” he asked. “You scare him. If you’ve got something you can scare him with, you scare him.”

    Israel has never acknowledged the existence of its nuclear arsenal, in an effort to preserve “nuclear ambiguity” and forestall periodic calls for a nuclear-free Middle East. In 2001, Mr. Yaakov was arrested, at age 75, on charges that he had imperiled the country’s security by talking about the nuclear program to an Israeli reporter, whose work was censored. At various moments, American officials, including former President Jimmy Carter long after he left office, have acknowledged the existence of the Israeli program, though they have never given details.

    A spokesman for the Israeli Embassy in Washington said the Israeli government would not comment on Mr. Yaakov’s role.

    If the Israeli leadership had detonated the atomic device, it would have been the first nuclear explosion used for military purposes since the United States’ attacks on Hiroshima and Nagasaki 22 years earlier.

    The plan had a precedent: The United States considered the same thing during the Manhattan Project, as the program’s scientists hotly debated whether to set off a blast near Japan in an effort to scare Emperor Hirohito into a quick surrender. The military vetoed the idea, convinced that it would not be enough to end the war.

    According to Mr. Yaakov, the Israeli plan was code-named Shimshon, or Samson, after the biblical hero of immense strength. Israel’s nuclear deterrence strategy has long been called the “Samson option” because Samson brought down the roof of a Philistine temple, killing his enemies and himself. Mr. Yaakov said he feared that if Israel, as a last resort, went ahead with the demonstration nuclear blast in Egyptian territory, it could have killed him and his commando team.

    Dr. Cohen, a professor at the Middlebury Institute of International Studies at Monterey in California and the author of “Israel and the Bomb” and “The Worst-Kept Secret,” described the idea behind the atomic demonstration as giving “the prime minister an ultimate option if everything else failed.” Dr. Cohen, who was born in Israel and educated in part in the United States, has pushed the frontiers of public discourse on a fiercely hidden subject: how Israel became an unacknowledged nuclear power in the 1960s.

    On Monday, the Nuclear Proliferation International History Project of the Woodrow Wilson International Center for Scholars in Washington — where Dr. Cohen is a global fellow — is releasing on a special website a series of documents related to the atomic plan. The project maintains a digital archive of his work known as the Avner Cohen Collection. (President Trump’s proposed budget calls for the elimination of all federal funding for the center, which Congress created as a living memorial to Wilson.)

    It has long been known that Israel, fearful for its existence, rushed to complete its first atomic device on the eve of the Arab-Israeli war. But the planned demonstration remained secret in a country where it is taboo to discuss even half-century-old nuclear plans, and where fears persist that Iran will eventually obtain a nuclear weapon, despite its deal with world powers.

    Shimon Peres, the former Israeli president and prime minister who died last year, hinted at the plan’s existence in his memoirs. He referred to an unnamed proposal that “would have deterred the Arabs and prevented the war.”(...)

  • Hashima dite Gunkanjima (l’île cuirassé)
    https://www.youtube.com/watch?v=pJwwQFYAm8I

    #ghost_island #ghost_city

    via la compilation hebdomadaire de gCaptain Maritime Monday
    http://gcaptain.com/maritime-monday-april-24-2017


    Why Nagasaki was such a popular coaling spot: The Hashima Coal Mine; c1910 – commonly called Gunkanjima (meaning Battleship Island) lies approx 15 kilometers (9 miles) from the city of Nagasaki, in southern Japan. The 6.3-hectare (16-acre) island was known for its undersea coal mines, established in 1887, which operated during the industrialization of Japan.
    suivi d’un lien vers un site qui interdit toute reprise de ses textes ou images…
    http://www.japansmeijiindustrialrevolution.com/en/site/nagasaki/component04.html

  • Critique de Homo Sapiens de Nikolaus Geyrhalter : : Homo Sapiens : : FilmDeCulte
    http://www.filmdeculte.com/cinema/film/Homo-Sapiens-6096.html

    Après « Notre Pain Quotidien » qui était déjà d’une grande beauté esthétique, sur l’industrialisation alimentaire, voici que ce réalisateur fait un film autour des lieux abandonnés. Ça semble tout aussi magnifique.

    https://www.youtube.com/watch?v=2oOjYjNUrms

    Il y a dix ans, l’Autrichien Nikolaus Geyrhalter (lire notre entretien) traitait déjà de déshumanisation en marche avec Notre pain quotidien, documentaire cauchemardesque sur l’industrie alimentaire. Dans l’ironiquement nommé Homo Sapiens, il est littéralement question de déshumanisation : le film consiste en une succession de plan d’endroits abandonnés par l’homme. Ce ne sont pas seulement des lieux « vides », comme une forêt sans âme qui vive. Ce sont des endroits où demeurent des traces de l’humanité, de la civilisation, mais qui ont semble t-il été oubliés par le monde entier. De Fukushima à Nagasaki, de l’ex-Union Soviétique aux bois jolis d’Autriche, Geyrhalter a posé sa caméra dans des lieux qui hier encore vivaient, et qui aujourd’hui ne semblent à première vue qu’accueillir quelques piafs et crapauds.

    #ghost_town #Nikolaus_Geyrhalter

  • Scientist: Cancer Fears From Hiroshima Nuke Were Exaggerated | The Daily Caller
    http://dailycaller.com/2016/08/12/cancer-fears-from-hiroshima-nuke-were-exaggerated-says-scientists

    Survivors of the two atomic bombings that ended World War II didn’t suffer from as many negative health effects as commonly believed, according to a new study.

    A study funded by the Japanese and U.S. governments examined data from more than 100 studies and found the long-term effects of radiation weren’t nearly as bad as originally believed. Individuals most exposed to the bomb’s radiation were more likely to develop cancer, but had an average life expectancy only 1.3 years shorter than the national average.

    There’s an enormous gap between that belief and what has actually been found by researchers,” Bertrand Jordan, a molecular biologist and lead author of the analysis, said in a Friday press statement.

    Of the 44,635 exposed to the Hiroshima bomb, Jordan only found 848 additional cases of cancer. The cancer risk of Hiroshima survivors only increased by 42 percent, meaning the cancer risk of surviving a nuclear bombing are comparable to that of smoking. Overestimation of radiation risk could have huge implications for nuclear power.

    • Résumé de l’article

      The Hiroshima/Nagasaki Survivor Studies: Discrepancies Between Results and General Perception | Genetics
      http://www.genetics.org/content/203/4/1505

      The explosion of atom bombs over the cities of Hiroshima and Nagasaki in August 1945 resulted in very high casualties, both immediate and delayed but also left a large number of survivors who had been exposed to radiation, at levels that could be fairly precisely ascertained. Extensive follow-up of a large cohort of survivors (120,000) and of their offspring (77,000) was initiated in 1947 and continues to this day. In essence, survivors having received 1 Gy irradiation (∼1000 mSV) have a significantly elevated rate of cancer (42% increase) but a limited decrease of longevity (∼1 year), while their offspring show no increased frequency of abnormalities and, so far, no detectable elevation of the mutation rate. Current acceptable exposure levels for the general population and for workers in the nuclear industry have largely been derived from these studies, which have been reported in more than 100 publications. Yet the general public, and indeed most scientists, are unaware of these data: it is widely believed that irradiated survivors suffered a very high cancer burden and dramatically shortened life span, and that their progeny were affected by elevated mutation rates and frequent abnormalities. In this article, I summarize the results and discuss possible reasons for this very striking discrepancy between the facts and general beliefs about this situation.

      THE first (and only) two A-bombs used in war were detonated over Hiroshima and Nagasaki on August 6 and 9, 1945. Casualties were horrendous, approximately 100,000 in each city including deaths in the following days from severe burns and radiation. Although massive bombing of cities had already taken place with similar death tolls (e.g., Dresden, Hamburg, and Tokyo, the latter with 100,000 casualties on March 9, 1945), the devastation caused by a single bomb was unheard of and remains one of the most horrifying events in the past century. The people who had survived the explosions were soon designated as Hibakusha and were severely discriminated against in Japanese society, as (supposedly) carriers of (contagious?) radiation diseases and potential begetters of malformed offspring. While not reaching such extremes, the dominant present-day image of the aftermath of the Hiroshima/Nagasaki bombings, in line with the general perception of radiation risk (Ropeik 2013; Perko 2014), is that it left the sites heavily contaminated, that the survivors suffered very serious health consequences, notably a very high rate of cancer and other debilitating diseases, and that offspring from these survivors had a highly increased rate of genetic defects. In fact, the survivors have been the object of massive and careful long-term studies whose results to date do not support these conceptions and indicate, instead, measurable but limited detrimental health effects in survivors, and no detectable genetic effects in their offspring. This Perspectives article does not provide any new data; rather, its aim is to summarize the results of the studies undertaken to date, which have been published in more than 100 papers (most of them in international journals), and to discuss why they seem to have had so little impact beyond specialized circles.

  • Une rétention de 28h30 et procès en vue pour l’application de quelques autocollants antinucléaires et 2 phrases écrites à la craie

    Les deux militants contre l’armement nucléaire interpellés samedi 6 août à 11H30 devant le siège du parti politique "Les Républicains" ont été relâchés seulement à 16h ce dimanche 7 août.

    Après 24 heures de garde à vue au commissariat du XVe arrondissement de Paris, 250 rue de Vaugirard, c’est donc une rétention de 28h30 pour l’application de quelques autocollants antinucléaires et 2 phrases écrites à la craie sur la vitrine. Le procès-verbal de convocation accuse de « dommage grave, en l’espèce inscriptions et collage, cette destruction ayant été commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ».

    Leur convocation au tribunal est fixée au 7 novembre 2016 à 9 heures à la 29e chambre correctionnelle de Paris.

    Le marquage et les autocollants ont été enlevé dès la fin de l’action par des membres du parti politique, et chacun peut constater l’absence de dégradation sur la vitre.

    La réaction disproportionnée des forces de police, entraînant plus d’un journée complète d’interpellation pour nos deux militants semble montrer l’hyper sensibilité du monde politique aux critiques de la société civile face à leur politique et en particulier face au nucléaire, qu’il soit civil ou militaire.

    Cette action a eu lieu lors du jeûne annuel de 4 jours, du 6 au 9 août, date des bombardements à Hiroshima et à Nagasaki.
    C’est l’occasion de rappeler les menaces que font peser les armes nucléaires sur les citoyens de la planète et de demander leur élimination.

    Renseignements sur le jeûne annuel de 4 jours du 6 au 9 août sur :
    http://vigilancehiroshimanagasaki.over-blog.com

    • Telle quelle est présentée par les responsables gouvernementaux, par les journalistes, par les policiers et par les terroristes eux mêmes,la guerre menée par le terrorisme contre ses adversaires déclarés est tout à fait invraisemblable. Pour être crédible, cette histoire exigerait triplement et simultanément une excessive stupidité des terroristes, une incompétence extravagante des services policiers spécialisés dans la lutte antiterroriste, et une folle irresponsabilité des médias. Cette invraisemblance est telle qu’il est impossible d’admettre que le terrorisme soit réellement ce
      qu’il prétend d’être.
      L’examen, même superficiel, des entreprises terroristes menées depuis plus d’un siècle nous révèle leur inefficacité quasi totale selon les critères politiques affichés par les terroristes eux-mêmes. Y compris pour le terrorisme d’État. Ni les bombardements de Londres en 1940, ni ceux de Dresde ou d’Hiroshima en 1945, ni ceux de Bagdad avant l’invasion de l’Irak n’ont réussi à détacher les populations civiles de leurs gouvernements ; bien au contraire. Il faut donc croire que ces attentats terroristes avaient d’autres objectifs politiques (ceux d’Hiroshima et Nagasaki, par exemple,
      avaient pour but vraisemblable d’impressionner Staline au cours des négociations pour le partage du monde).

      http://www.editions-allia.com/fr/livre/554/logique-du-terrorisme

  • Non, Tchernobyl n’est pas devenu une réserve naturelle
    https://theconversation.com/non-tchernobyl-nest-pas-devenu-une-reserve-naturelle-58335

    Dans la région de #Tchernobyl, l’exposition aux #rayonnements_ionisants a provoqué des dommages génétiques et augmenté les taux de #mutation pour nombre d’organismes. À ce jour, nous n’avons que très peu d’éléments montrant que certains d’entre eux pourraient évoluer pour devenir plus résistants aux #radiations.

    L’histoire de l’évolution des organismes est essentielle pour déterminer le degré de leur vulnérabilité au regard des radiations. Dans nos travaux, les espèces ayant montré au fil des années de hauts degrés de mutation – comme l’hirondelle rustique (Hirundo rustica), l’hypolaïs ictérine (Hippolais icterina) et la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) – sont aussi celles dont les populations déclinent à Tchernobyl. Notre hypothèse est que les espèces diffèrent dans leur capacité à restaurer l’#ADN ; ceci concerne à la fois les taux de substitutions nucléotidiques et la sensibilité à la radiation pour les zones étudiées à Tchernobyl.

    Tout comme les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, les oiseaux et les mammifères de la région souffrent de cataracte et présentent des cerveaux plus petits. Ce sont les conséquences directes de l’exposition aux substances radioactives présentes dans l’air, l’eau et la nourriture. Comme les personnes dont on traite un cancer par radiothérapie, la plupart des oiseaux ont des spermatozoïdes déformés. Dans les zones les plus touchées, près de 40 % des oiseaux mâles sont totalement stériles, ne possédant aucun sperme ou seulement des spermatozoïdes morts en période de reproduction.

    Des tumeurs, vraisemblablement cancéreuses, s’observent sur les oiseaux présents dans les zones les plus irradiées. On constate de même des anomalies dans le développement de certaines plantes et insectes.

    Étant donné le caractère évident de perturbations d’ordre génétique sur les individus, il n’est pas surprenant que les populations de nombreux animaux présents dans les zones les plus touchées aient décliné. À Tchernobyl, les principaux groupes que nous avons suivis s’avéraient moins nombreux dans les zones les plus contaminées. Ceci concerne les oiseaux, les papillons, les libellules, les abeilles, les sauterelles, les araignées ainsi que de petits et grands mammifères.

    on pensait que les animaux savaient lire une carte
    légende :

    Carte de la région de Tchernobyl (Ukraine). Notons les caractéristiques de grande hétérogénéité de la radioactivité dans la région. Les zones faiblement touchées offrent un refuge pour la faune. Shestopalov, V.M., 1996. Atlas of Chernobyl exclusion zone. Kiev : Ukrainian Academy of Science.


    #nucléaire #animaux #malformation #stérilité #santé #biodiversité #Fukushima

  • Le voyage, film de Peter Watkins (1987)
    Documentaire de 14h30 plaidoyer pacifiste et réquisitoire contre l’arme nucléaire.
    Il a été projeté en intégralité sur 4 jours en aout 2015 à Gramat (Lot) par le groupe Sortir du nucléaire, pour la 70ᵉ commémoration des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki.
    http://journeesdetudes.org/sdnlot/levoyage.html


    Disponible aussi en médiathèque (au Mans par exemple, mais... pas en ce moment !)

    #nucléaire #pacifisme #documentaire

  • The 70th anniversary of the bombing of Hiroshima - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2015/08/06/pers-a06.html

    The 70th anniversary of the bombing of Hiroshima
    6 August 2015

    Seventy years ago today, an American B-29 bomber dropped an atomic bomb over the Japanese city of Hiroshima. The massive blast, equivalent to about 13,000 tonnes of TNT, killed 80,000 people, or 30 percent of the population, immediately or within hours and laid waste to much of the city. Three days later, on August 9, 1945, the US unleashed another atomic weapon on the city of Nagasaki, killing another 40,000 people outright.

    #nucléaire #bombardements #hiroshima #japon

  • Hiroshima, Nagasaki, une histoire de mecs | Joelle Palmieri
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2015/08/06/hiroshima-nagasaki-une-histoire-de-mecs

    6 août 2015. Triste anniversaire. La presse et les officiels s’en accordent. On compte les morts, plus largement les victimes, ou plutôt on rappelle leurs chiffres, à Hiroshima, et trois jours plus tard à Nagasaki. Il y a soixante-dix ans. Des voiles sont levés, comme l’abandon des rescapés au lendemain du désastre. Par les uns, et les autres. Les « Américains », les « Japonais ». Une chose me frappe néanmoins. Je regarde les images d’archives en boucle, lis les articles de presse et les mots « Little boy », « Fat man », « Enola Gay », « Bocksman » résonnent sans qu’aucun rebond ne traverse la liturgie des cérémonies. Pourtant disons les choses comme elles sont. Le 6 août 1945, Enola Gay, nom emprunté à la mère du pilote du bombardier nucléaire, a accouché d’un Little boy, un petit garçon. Pas d’une petite fille. Ce petit garçon a tué 120 000 personnes. Le 9 août suivant, Bocksman – jeu de mots entre « boxcar » et « man », un homme-container – a chié Fat man, un homme obèse. Pas une femme obèse. Ce colosse a exterminé 70 000 personnes. Pourquoi cette rhétorique aussi sexuée passe-t-elle au travers de l’histoire ? Les militaires et industriels états-uniens de l’époque, dans leur inconscient guerrier, ne s’y trompaient pas. L’heure était à la démonstration de leur puissance hégémonique et question hégémonie, l’équivoque sexuelle n’existe pas. L’affirmation de la domination pour quelques décennies se conjugue bien au masculin et l’enfantement de cette domination installe les rôles différenciés des hommes et des femmes partout dans le monde : les femmes à la re-production des forces de production, les hommes à l’alimentation de cette production.

    Les Japonais vaincus, de leur côté, ne s’y sont pas trompés. Les autorités, en exigeant l’omerta complète, et en laissant, au lendemain du massacre, le pouvoir local aux Yakuza, la maffia nationale, ont entériné la division du travail : les orphelins ont été séparés en deux groupes distincts, les garçons et les filles. Les garçons sont devenus des délinquants, des guerriers au service du trafic en tout genre. Les filles, raptées, sont venues gonfler les rangs des bordels locaux et plus lointains.

    Décidément, les lecteurs de l’histoire guerrière ont la mémoire qui flanchent… je ne me souviens pas pourquoi.

    Joelle Palmieri
    6 août 2015

    via - https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2015/08/07/hiroshima-nagasaki-une-histoire-de-mecs

    #genre #guerre #Hiroshima #Nagasaki #virilité #nucléaire #historicisation

  • La vache et l’irradié - Non Fides - Base de données anarchistes
    http://www.non-fides.fr/?La-vache-et-l-irradie

    Le régime d’#habituation est à l’œuvre depuis le début de l’histoire de la #radioactivité industrielle et médicale. Les études effectuées depuis Hiroshima et Nagasaki partent du principe que l’homme s’adapte à la dose, c’est la définition même du sievert. L’#OMS écrivait dès 1957 : « Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude et qui, pour citer Joseph Addison le poète anglais du XVIIIe siècle, saurait "chevaucher l’ouragan et diriger la tempête". » On sait lesquels font les fous.

  • "Ça suffit !" par Jacques Kupfer (Bétar)
    http://www.europe-israel.org/2014/07/ca-suffit-par-jacques-kupfer-betar

    Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre. Lorsque les États-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. À juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.

    Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements.

    Là dedans, il y a des arguments assez imparables. Par exemple :

    Nous parlons en hébreu à des barbares criminels qui ne comprennent que l’arabe.

    (La lecture des forums est édifiante.)

    Pour mémoire, c’est la redite d’une vieille lubie du comique, qui est « actuellement Coprésident du Likoud Mondial, membre de l’Exécutif de l’Organisation Sioniste Mondiale. »

    Vitrifier l’Iran, mars 2012
    http://www.likoud.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=81

    Il existe pourtant un autre langage que nous pourrions utiliser. Imaginons un instant qu’Israël soit doté de l’arme nucléaire ! Il est évident que l’utilisation d’une bombe atomique serait parfaitement concevable en cas de danger mortel planant sur Israël. 

    Imaginons encore une déclaration de source « autorisée » affirmant que, si Israël disposait de l’arme nucléaire, il l’utiliserait contre l’Iran. Mieux encore, il l’utilisera contre l’Iran. Après tout, vitrifier l’Iran serait dans la lignée de la destruction justifiée de Hambourg et Dresde aux mains des nazis, de la destruction d’Hiroshima et Nagasaki aux mains des alliés japonais du Reich.

  • #Hiroshima and #Nagasaki : #Photos From the Ruins

    One scene shared by all of the 20th century’s bloodiest conflicts might have been lifted straight from The Road Warrior, or a Beckett play: spectral landscape; buildings obliterated; blasted trees; lifeless wasteland. The photographs in this gallery, for instance — pictures that starkly reference every bleak, war-battered panorama from Verdun to Iwo Jima to Chosin Reservoir to Pork Chop Hill — were made in September, 1945, in Hiroshima and Nagasaki, Japan.

    http://timelifeblog.files.wordpress.com/2012/01/116588340.jpg?w=776

    http://life.time.com/history/hiroshima-and-nagasaki-photos-from-the-ruins/#1

    #ruines #nucléaire #paysage #photographie
    via @albertocampiphoto

  • Japon : déni atomique - Christine Ferret
    http://www.article11.info/?Japon-deni-atomique

    Ces populations sont méprisées, laissées dans l’ignorance de ce qui leur advient et les menace. Il est pourtant désormais évident que les enfants et jeunes femmes sont condamnés à plus ou moins brève échéance à des cancers de la thyroïdee5 et à des leucémies, sans parler du symptôme de léthargie « burabura », lié à la perte des défenses immunitaires et parfaitement connu des médecins depuis les bombardements sur Hiroshima et Nagasaki. Le gouvernement japonais n’en a cure – il n’a d’ailleurs pas hésité, peu après la catastrophe, à relever les normes d’exposition aux radiations dans les écoles de la région de Fukushima : les enfants peuvent y subir une exposition de 20 millisieverts par an, soit la limite autorisée pour les personnels des centrales nucléaires françaises… Et s’ils portent des dosimètres permettant de connaître la radioactivité qu’ils reçoivent quotidiennement, ceux-ci ne sont pas en mesure d’estimer la contamination interne de l’organisme. Au passage, les normes de radioactivité pour l’eau potable ont également été relevées : le taux limite était précédemment de 10 Bq/litre pour le césium et l’iode ; il est à présent de 200 Bq/litre pour le césium et de 300 Bq/litre pour l’iode.

    #Fukushima