city:paris

  • Opioïdes : Nan Goldin vise le mécénat du Louvre
    https://www.liberation.fr/france/2019/07/01/opioides-nan-goldin-vise-le-mecenat-du-louvre_1737328

    La photographe a organisé lundi une action dans la cour du grand musée parisien, appelant sa direction à débaptiser une aile nommée en l’honneur d’une famille de mécènes détenant le laboratoire produisant l’Oxycontin, un puissant analgésique.

    Préparée en trois semaines dans le plus grand secret, l’action a été menée en collaboration avec l’association Aides. « On ne parle que des Etats-Unis mais d’autres pays commencent à être touchés par la crise des #opioïdes , explique Fred Bladou, chargé de mission au sein de l’asso. Ce désastre sanitaire doit aussi nous interpeller sur la politique préventive que nous menons. Il démontre l’absurdité qu’il y a à criminaliser les usagers de drogue illicite alors qu’une des plus grosses crises sanitaires de l’histoire concerne une drogue licite. » En France, une centaine de médecins ont alerté fin juin dans les colonnes du JDD sur « le risque d’une crise sanitaire » alors que « 12 millions de Français utilisent des médicaments opiacés, sans être alertés sur leur potentiel addictif et sur les risques d’overdose ».

    • Je présume que oui car deux personnes sont venus me voire le soir du vernissage de l’expo à la Hall Saint Pierre ou je présente un dessin sur ce sujet ( réalisé grâce aux nombreuses infos partagé ici par @hlc merci @hlc ). Donc deux hommes sont venu me voire discrètement, un m’a dit s’être « sorti de cette merde » et l’autre est venu me dire qu’il était encore en plein dedans. Je les ai rencontré à Paris, mais c’est possible que ca ne soit pas des résidents français (à un vernissage c’est pas les catégories ouvrières qui sont les plus représentées). J’ai souvenir d’une émission radio sur la question des opioïdes en France, probablement france culture. Le médecin qui y intervenait trouvait que c’etait une classe de médicaments sous prescrit en France car selon lui nous n’avons pas une culture contre la souffrance, et les medecins ne préscrivent pas facilement des anti-douleurs en comparaison aux anglo-saxons qui sont très généreux là dessus. Je pense que c’est sur seenthis, je reviens mettre le lien si je trouve.
      Il y a aussi un article à ce sujet dans le livre de @hlc https://seenthis.net/messages/790327

      Edit : j’ai pas trouvé mais j’ai cet article qui devrais répondre à ta question
      https://seenthis.net/messages/762674

  • La culture française banalise-t-elle le viol ?
    https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-01-juillet-2019

    Mais quelle idée de vouloir consacrer un débat à la culture du viol ? Comment peut-il y avoir un quelconque désaccord sur le sujet ? Evidemment que le viol est un crime, évidemment que c’est abominable. Mais si la victime était court vêtue au moment des faits ? Et si elle avait accepté de boire un verre chez l’agresseur ? Est-on sûr que tout le monde trouvera ça toujours aussi grave ?

    Les idées reçues, les préjugés autour des violences sexuelles, c’est ce qu’on appelle la culture du viol. Quel est le poids de cette culture du viol ? Les mouvements #MeToo et #Balancetonporc y ont-ils changé quelque chose ? Y a-t-il une culture du viol typiquement française ? Mais on peut également se demander si la lutte contre ces préjugés ne risque-t-elle pas d’enfermer les femmes dans le rôle de victime ? Est-ce le premier pas vers une forme de puritanisme ?

    #culture_du_viol

    • Les invités

      Valérie Reyrobert - Responsable de la modération chez Concileo, modérateur de communautés interactives (je croi que c’est la blogueuse « CrèpeGeorgette »)
      Sylvie Le Bihan - Auteure
      Philippe-Henry Honegger - Avocat pénaliste au barreau de Paris (connais pas mais je présume que c’est celui qui se pose ses question là : « Mais on peut également se demander si la lutte contre ces préjugés ne risque-t-elle pas d’enfermer les femmes dans le rôle de victime ? Est-ce le premier pas vers une forme de puritanisme ? »)

  • Rugy contre les gaz à effet de serre mais pour les gaz lacrymogènes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010719/rugy-contre-les-gaz-effet-de-serre-mais-pour-les-gaz-lacrymogenes

    Vendredi, l’occupation pacifique du pont de Sully à Paris a été violemment réprimée par les forces de l’ordre. Le ministre de la transition juge cette violence nécessaire face à des « manifestants très radicaux ». Le même jour, il se félicitait du vote par l’Assemblée de la loi énergie-climat – pourtant très timide –, qui fait selon lui « avancer la France dans la lutte contre le changement climatique ».

    #Parti_pris #Gaz,_Gaz_à_effet_de_serre,_François_de_Rugy,_gouvernement,_Climat,_répression

  • La dangereuse idée d’une propriété juive de Jérusalem
    Chris den Hond > 1er juillet 2019
    https://orientxxi.info/magazine/la-dangereuse-idee-d-une-propriete-juive-de-jerusalem,3189
    https://www.youtube.com/watch?v=ZWAu3ChZf84


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    Des pro-palestiniens manifestent contre l’inauguration de la place de Jérusalem à Paris (IMAGES) — RT en français
    https://francais.rt.com/france/63492-pro-palestiniens-manifestent-contre-inauguration-place-de-jerusal

    Des dizaines de militants pro-palestiniens ont manifesté contre l’inauguration par Anne Hidalgo de la place de Jérusalem à Paris, en présence du maire Moshe Leon. Ils voient en cet événement un appui à la politique de colonisation d’Israël.

    Un rassemblement pro-palestinien s’est tenu ce 30 juin à Paris afin de protester contre l’inauguration de la place de Jérusalem. Cette place, premier espace public de la capitale française à porter ce nom depuis 1883, a été inaugurée à l’intersection de la rue de Courcelles et du boulevard de Reims, en présence de la maire de Paris Anne Hidalgo et du maire du XVIIe arrondissement, Geoffroy Boulard. Le maire de Jérusalem, Moshe Leon, était lui aussi présent.

    Tandis que la cérémonie se déroulait bien encadrée par un important dispositif policier, des protestataires se sont rassemblés quelques centaines de mètres plus loin, accusant la mairie de Paris d’apporter un soutien à la politique de colonisation menée par le gouvernement israélien dans les territoires palestiniens.

    #PlaceJerusalem

  • Addiction sur ordonnance, la crise des antidouleurs, de Patrick Radden Keefe, C&F éditions -
    http://danactu-resistance.over-blog.com/2019/06/addiction-sur-ordonnance-la-crise-des-antidouleurs-de-

    L’hiver dernier, les éditions C&F ont lancé une nouvelle collection intitulée, Interventions, avec un essai de Patrick Radden Keefe : Addiction sur ordonnance, la crise des antidouleurs.

    Un livre dont la quatrième de couverture commence par cette phrase : « La santé publique est trop importante pour être laissée aux trusts pharmaceutiques. » Une telle approche ne pouvait nous laisser indifférents. D’autant plus que ce phénomène de société made in USA, traité dans l’ouvrage de ce journaliste d’investigation du New Yorker, commence à se faire jour en France et dans le monde entier. Alors de quoi s’agit-il ?

    Pays particulièrement contrasté, les États-Unis subissent depuis environ deux décennies, une crise des opioïdes, avec plus de 70 000 décès par overdose en 2017, entraînant drames familiaux, services sociaux et de secours débordés. Pourtant rien à voir avec les nombreux morts par overdose des drogues illégales habituelles dans ce pays durement frappé par les toxicomanies, suite à un échec évident de la répression depuis maintenant un demi-siècle.

    Il s’agit ici d’une situation inédite, bien expliquée par Patrick Radden Keefe, avec des contributions de deux journalistes de Libération, Frédéric Autran et Cécile Brajeul, ainsi que celle de l’éditeur Hervé Le Crosnier. Cette crise sanitaire majeure est née dans les cabinets médicaux inondés d’un antidouleur, OxyContin, de l’entreprise Purdue Pharma, propriété de la famille Sackler. Antidouleur soit disant non addictif.

    Au fil des années, les antidouleurs prescrits ont augmenté, leurs ravages mortels aussi, et les profits pharamineux de la famille Sackler également, devenant la seizième plus riche du pays et finançant des universités, des musées, comme le Louvre à Paris ! Comment un tel désastre a-t-il pu se produire ? Un scandale de plus à l’actif de Big Pharma dont les profits sont plus importants que nos vies. Un livre édifiant, utile, donnant à réfléchir sur la place de ces trusts, sur les techniques de marketing, mais aussi sur la dépendance des organismes publics face aux financements privés.

    Dan29000

    #C&F_éditions #Addiction_ordonnance #Patrick_Radden_Keefe

  • #Journal du #Regard (Semaine 26)
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-semaine-26

    https://www.youtube.com/watch?v=Q663Fr-L4no&feature=youtu.be

    Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du #Journal #Vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les #Traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Vidéo visible également sur YouTube Il n’y a rien a priori qu’un enchevêtrement de #Sons. On prend tout ou l’on ne prend pas. C’est comme une plainte, un cri sourd. Il ne s’agit pas d’un monstre mais le (...)

    Journal / #Écriture, Journal, #Voix, Vidéo, Sons, #Numérique, #Quotidien, Regard, #Paris, #Paysage, #Ville, (...)

  • Une émission radio décrypte le bilan social des privatisations
    https://www.bastamag.net/Podcast-France-Telecom-privatisations-EDF-SNCF-hopitaux-ADP-management-bil

    Quel est le réel bilan des privatisations ? Celle de France Télécom se solde par un procès exceptionnel, ouvert le 6 mai et qui se conclura le 11 juillet : les trois principaux hauts dirigeants de la multinationale devenue Orange y sont accusés de harcèlement moral suite au profond mal-être social qui a frappé l’entreprise. D’autres #Services_publics – Aéroports de Paris, La Poste, la SNCF, les hôpitaux, EDF – sont en cours de démantèlement, voire de privatisations. Comment les salariés vivent-ils cette (...)

    #Débattre

    / #Luttes_sociales, #Conditions_de_travail, Services publics

  • Troisième assemblée des assemblées : les gilets jaunes cherchent des portes de sortie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010719/troisieme-assemblee-des-assemblees-les-gilets-jaunes-cherchent-des-portes-

    La troisième assemblée des assemblées a rassemblé 650 gilets jaunes à Montceau-les-Mines, en Bourgogne, autant qu’à Saint-Nazaire il y a deux mois. Empêtré dans ses tentatives d’appels unitaires, affaibli numériquement, le mouvement offre cependant à voir, à l’occasion de cette réunion nationale, la force de ses mobilisations locales, et son lent cheminement vers le municipalisme.

    #POLITIQUE #démocratie,_assemblée,_RIC,_gilets_jaunes,_municipalisme,_blocages,_grève,_ADP,_RIP

  • Polémique après l’évacuation violente de militants écologistes à Paris
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/polemique-apres-l-evacuation-violente-de-militants-ecologistes-a-paris-2019

    Depuis vendredi 28 juin, la dispersion de militants écologistes installés pont de Sully, à Paris, crée la polémique. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a demandé un rapport au préfet de police de Paris sur « les modalités » de cette évacuation.

    Plus de quarante-huit heures après les faits, les images de l’évacuation des militants écologistes installés sur le pont de Sully à Paris ce vendredi, continuent de faire polémique. Vendredi 28 juin, ils étaient quelques dizaines de militants à s’être rassemblés sur le pont du 4e arrondissement parisien, dans le cadre d’une mobilisation pour le climat.

    Je me demande pourquoi le figaro dénonce aujourd’hui subitement ces violences contre les manifestant·es, ca fait des mois(/années) que les gens se font ébrognés ou arraché les mains par les flics sans que la press dominante ne bronche et là subitement Castaner demande un rapport et à peu près tous les journaux parlent de cette affaire. Je présume que c’est lié à l’origine sociale des manifestant·es qui sont probablement filles et fils de bourgeois/people. Peut être que les enfants de proches de Brigitte ont été gazés !!! Un rapport sur cette affaire là ca leur coutera pas cher et ca leur rapportera beaucoup.
    – Le préfet aura une petite réprimande symbolique ou se fera viré si Castaner/Macron veulent saisir ce prétexte pour changer leur fusible.
    – Le gouvernement pourra dire qu’il agit contre les violences policières et pour l’écologie (qui ont fait un bon score aux européennes) et faire croire que le comportement des flics n’est pas le résultat de leurs ordres.
    – C’est une belle diversion alors qu’on cherche toujours Steve Caniço
    https://seenthis.net/messages/788917

  • Paris streets, squares named in honour of LGBT+ figures

    Fifty years after New York City’s Stonewall riots laid the foundation for modern gay rights, Paris is carrying on that legacy by naming an array of streets and squares after historically important LGBT+ figures.

    New to the city map are Stonewall Riot and Harvey Milk squares – the first in recognition of the famous rebellion against Manhattan police in 1969; the latter in honour of the American civil rights leader and first openly gay politician to be elected in California.

    Other squares, gardens and passageways pay tribute to the likes of Irish gay rights activist Mark Ashton, French transsexual politician and poet Ovida-Delect and bisexual American writer and filmmaker Susan Sontag.

    There’s also a commemorative plaque in honour of Gilbert Baker, the man who invented the rainbow flag. Add to that Pierre Seel Street, named for the openly gay Holocaust survivor, and Place Renée Vivien, in honour of the British poet known for her Sapphic verse and party days during the Belle Epoque.

    Increasing LGBT+ visibility

    The new unveilings bring to more than 40 the number of people immortalised through plaques erected around the city – with most of them smattered about the vibrant 4th arrondissement, home to Paris’s unofficial gay district.

    These sorts of gestures are an important way of increasingly the visibility of the gay community and cementing its place in history, says Fabien Jannic-Cherbonnel, a journalist with the French LGBT+ news site Komitid.

    “France is very keen on talking about its history and the great men who shaped the country – and these plaques show people that women and LGBT+ figures are a part of that history, and they also helped to make this country what it is today,” he says.

    Paris playing catch-up

    While other European cities such as Amsterdam and Berlin are perhaps a little further ahead in celebrating the LGBT+ legacy, with their so-called “homomonuments” drawing in tourists, Paris is steadily playing catch-up – so much so the Town Hall has dared to label it the “flagship city of inclusion and diversity”.

    The street-naming gesture comes just ahead of this weekend’s pride march. Like many cities across the world, Paris cranks up the colour in June to celebrate gay pride – and this Saturday the capital will look like the rainbow city that mayor Anne Hidalgo has been striving to deliver.

    Tempering the pride party, however, is last month’s report by the French not-for-profit organisation SOS Homophobie, which noted a 15 percent rise in the number of homophobic attacks reported in 2018, compared with the previous year.

    While the NGO described 2018 as a “black year”, Jannic-Cherbonnel says the numbers aren’t necessarily evidence that homophobic assaults are on the rise.

    “This is a reflection of the number of calls that SOS received – which means that people are talking about it,” he says. “They know when something is wrong and when something happens they will report it.

    “I’m not convinced there’s a huge increase in homophobia in French society, especially in Paris, but we are talking more about it – which is good because this is all about visibility, which in turn helps to fight homophobia.”


    http://en.rfi.fr/france/20190626-paris-streets-squares-named-honour-lgbt-figures?ref=tw
    #LGBT #homosexualité #Paris #France #toponymie #noms_de_rue #Harvey_Milk

  • En revenant de la manifestation contre l’inauguration de la place de Jérusalem en présence du Maire de Jérusalem, Moshe Leon, qui en chasse violemment les Palestiniens ... , je croise des Israéliens qui provoquent en brandissant leur drapeau.

    https://twitter.com/Mariableuee/status/1145374741878005766?s=20

    https://twitter.com/Mariableuee/status/1145374853597413376?s=20

    La police a déclaré aux manifestants, qu’elle leurs faisait une protection jusqu’au Métro Villiers, pour les protéger de ces Israéliens agressif (le Bétar d’après certains manifestants).

    Quand j’ai voulu partir dans l’autre sens, un policier a cherché à me dissuader :
    « S’ils ont repéré que vous étiez parmi les manifestants (hostiles à un Jérusalem ethniquement épuré), ils peuvent vous agresser et on ne pourra pas vous protéger. »

    Ce policier m’a ainsi benoitement avoué qu’Israël tient le 17ème arrondissement de Paris et pas notre police.

    #Police #Israel #Paris #Hidalgo #Consistoire #Joel-Mergui #Judaisme #Jerusalem #Betar #Moshe-Leon

  • Le « 115 » devra bientôt transmettre la liste des réfugiés qu’il héberge
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/29/le-115-devra-bientot-transmettre-la-liste-des-refugies-qu-il-heberge_5483118

    Le gouvernement planche sur un projet qui renforce l’échange d’informations entre les associations d’hébergement d’urgence et l’office de l’immigration.

    Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, et la ministre chargée de la cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, préparent une instruction interministérielle visant à renforcer l’échange d’informations entre la plate-forme d’urgence pour les sans-abri (115) et l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
    D’après le projet de texte, non encore publié et que Le Monde s’est procuré, le gouvernement veut relancer la dynamique de la « circulaire Collomb » du 12 décembre 2017. Celle-ci avait provoqué une levée de boucliers des associations d’hébergement et de solidarité parce qu’elle essayait d’organiser le contrôle du statut administratif des migrants qui se trouvent dans l’hébergement d’urgence. Le Conseil d’Etat, saisi par les associations, avait d’ailleurs encadré sa mise en œuvre.

    Un an et demi après, le projet d’instruction entend généraliser la transmission d’informations entre le 115 et l’OFII. Le premier devra ainsi « communiquer mensuellement à l’OFII la liste des personnes hébergées dans un dispositif d’hébergement d’urgence », qu’il s’agisse de demandeurs d’asile ou de réfugiés. Des réunions devront ensuite se tenir au niveau des départements, entre l’OFII et le 115, « sous l’autorité du préfet », pour examiner leur situation. L’idée étant notamment de mieux orienter ces personnes migrantes vers des dispositifs d’hébergement dédiés.

    Jusque-là, la circulaire Collomb prévoyait que les préfectures envoient des équipes mobiles dans les structures d’hébergement d’urgence afin de recueillir ces informations. Mais les visites étaient conditionnées à l’accord de l’hébergeur et au consentement des personnes. « Ça a marché doucement », constate un cadre de l’administration.
    « Ça a été un échec », tranche Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe 870 associations et organismes de lutte contre l’exclusion. Il cite l’exemple de Paris, où « onze centres d’hébergement d’urgence ont été visités, dans lesquels 10 % des ménages avaient accepté de rencontrer les équipes. Cela a débouché sur six relogements, aucune orientation vers le dispositif d’hébergement pour demandeur d’asile et aucune régularisation, donc le résultat est très faible. »

    « Appeler le 115 deviendra un piège »

    Selon l’instruction interministérielle en préparation, chaque 115 départemental transmettra désormais à l’OFII un fichier comprenant l’identité des demandeurs d’asile et des réfugiés hébergés, ainsi que le lieu où ils se trouvent.
    A terme, une interconnexion des fichiers des deux administrations est envisagée. L’objectif est de mieux orienter les personnes vers « des prestations qui leur sont dédiées », c’est-à-dire vers le dispositif national d’accueil (DNA) ou le logement de droit commun pour ceux qui ont déjà obtenu le statut de réfugié.

    D’après une estimation récente, 11 000 demandeurs d’asile et 8 000 réfugiés se trouveraient dans l’hébergement d’urgence. Cette situation est notamment due au sous-calibrage du DNA, qui ne permet d’héberger qu’un demandeur sur deux. Elle résulte également des difficultés d’accès au travail et au logement – et donc à l’autonomie – des réfugiés. Difficile d’imaginer comment, dans ce cadre contraint, l’Etat arrivera à faire sortir les migrants des centres du 115.

    Mais le projet d’instruction ne se limite pas à cette ambition puisqu’il prévoit aussi le transfert des migrants recherchant une protection internationale et déjà enregistrés dans un autre Etat membre – les « dublinés » – vers le pays en question. Il planifie en outre la « préparation au retour des déboutés du droit d’asile ». Ces derniers ont « vocation à quitter le territoire », rappelle le projet d’instruction, et la coopération entre le 115 et l’OFII doit permettre d’organiser leur éloignement.

    Les acteurs associatifs voient là une mise au pas de l’hébergement d’urgence par le ministère de l’intérieur. « Le principe d’inconditionnalité de l’accueil est clairement remis en question », estime Florent Gueguen, qui dénonce aussi une atteinte au secret professionnel. « Les travailleurs sociaux n’ont pas à communiquer sur la situation administrative, de santé ou familiale des personnes hébergées, dit-il. La confidentialité est un pilier de la déontologie du travail social. » « Appeler le 115 deviendra un piège , redoute Katya Benmansour, juriste de la FAS. Cela va alimenter les campements de rue. »

    Derrière le projet d’instruction, une préoccupation budgétaire est également à l’œuvre. Alors que les fonds alloués au versement de l’allocation pour demandeur d’asile (ADA) ne cessent d’augmenter (ils avoisinent les 450 millions d’euros en 2019), l’échange d’informations entre le 115 et l’OFII doit permettre de suspendre son attribution en partie pour ceux qui ne sont pas à la rue.

    #ADA #migrants #hébergement_d’urgence

  • A Paris, des classes moyennes en voie de disparition
    https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2019/06/11/a-paris-des-classes-moyennes-en-voie-de-disparition_5474562_4811534.html

    Berlin tente une solution : En Allemagne les régions politiques (Land) sont compétents pour le contrôle des loyers. Afin d’arrêter leur augmentation explosive la ville de Berlin bloque les loyers pendant cinq ans. Cette mesure sera rétroactive pour éviter les augmentations abusives suite à l’annonce de la loi municipale. D’autres mesures visent à obliger les propriétaires de baisser les loyers actuels qui dépassent le seuil défini dans le Mietspiegel , un état des lieux élaboré régulièrement par le gouvernement municipal en collaboration avec les associations de bailleurs et de de locataires.

    Cette initiative est devenue possible parce que le parti social-démocrate SPD craint les élections municipales à venir. Il a donc cédé aux arguments du parti de gauche Die Linke qui forme le gouvernement aves le SPD et les écologistes Die Grünen . En même temps une intitiative très populaire revendique l’application aux grandes sociétés immobilières du paragraphe de la constitution allemande qui autorise des nationalisations d’entreprises privées. Nous nous trouvons dans une situation exceptionelle où l’introduction de mesures qui rejettent l’idéologie néolibérale est possible.

    Dans les autres régions allemandes l’emprise du néolibéralisme sur les partis politiques est totale. Seulement Die Linke fait exception à cette règle, mais il est trop faible ailleurs pour obtenir des solutions efficaces contre la résistance de tous les partis et associations majoritaires. Avec un peu de chance l’exemple berlinois encouragera quand même d’autres gouvernements régionaux à prendre des décisions comparables.

    Avec la flambée des prix immobiliers qu’elle connaît, comme beaucoup de grandes métropoles, la ville de Paris voit s’éloigner de plus en plus les familles des classes moyennes.

    Par Soazig Le Nevé Publié le 11 juin 2019 - « Paris est une ville où on laisse des plumes. Il faut se battre pour y habiter. » A 37 ans, Florence et son conjoint, Alban, ont quitté le ring « après avoir bataillé pendant des années pour y rester ». Les 5 000 euros de revenus, « dans les bons mois », de ce couple de travailleurs indépendants dans le domaine de la communication n’auront donc pas suffi.

    « Quand le propriétaire de notre appartement est décédé, on avait le choix : soit de racheter le bien au prix de 700 000 euros, ce qui était impossible pour nous, ou de repartir dans une recherche immobilière monstrueuse, vu notre profil d’indépendants, relate Florence, qui payait jusque-là 1 700 euros de loyer pour un trois-pièces dans le 9e arrondissement. Nos parents sont retraités de la fonction publique, mais ça ne suffisait pas comme garants, et parce qu’ils ont plus de 70 ans, c’était même un handicap auprès des bailleurs. » Froidement, elle en tire une conclusion : « En tant qu’enfant de la classe moyenne, je n’ai plus ma place à Paris. »
    Lire aussi « Libertés, égalité, viabilité : la ville-monde face aux défis du siècle » : une conférence « Le Monde » Cities à Paris

    Le couple vient d’emménager à Montbard (Côte-d’Or), une ville bourguignonne de 5 500 habitants située sur la ligne TGV Paris-Dijon. Un changement radical pour le couple, qui fait pourtant partie de la fourchette haute de la classe moyenne, constituée, selon l’Insee, de toutes les personnes dont le revenu disponible est situé entre 1 350 euros et 2 487 euros par mois. « Au final, c’est un vrai soulagement, j’ai le sentiment d’être descendue d’un manège infernal », souffle la jeune femme.

    Professeure de sciences de la vie et de la terre dans un collège du 14e arrondissement de Paris, Karine a déménagé dans le Val-de-Marne fin 2018. Séparée de son mari en 2016, elle a dû revendre l’appartement qu’ils occupaient avec leurs deux enfants, à quelques encablures de son établissement scolaire. « Je me suis retrouvée seule à assumer la charge de la famille, sans pension alimentaire. J’ai loué un trois-pièces 1 600 euros auprès d’un particulier, car les agences immobilières écartaient mon dossier au motif que je ne gagnais pas trois fois le montant du loyer », détaille Karine, qui gagne 2 800 euros par mois. Mais, très vite, « le reste à vivre » de la famille s’étiole.

    L’attente devient interminable pour un logement social. Après deux propositions finalement avortées, à Paris et à Issy-les-Moulineaux, c’est à Villejuif que Karine et ses enfants finissent par poser leurs valises. « Je vis une nouvelle vie. Je redécouvre ce que sont les rapports avec des gens moins favorisés que moi, mais aussi des nuisances sonores que je ne connaissais plus », confie, « aigrie », celle pour qui emménager à Paris au début de sa carrière avait été « un saut qualitatif ».
    Bientôt 10 000 euros le mètre carré

    La capitale est-elle toujours en mesure de loger des enseignants, des infirmiers, des indépendants, des commerçants ou de petits entrepreneurs ? Ni pauvre ni riche, la classe moyenne y a-t-elle encore droit de cité ? A Paris, le montant des loyers a augmenté de 1,4 % en 2018 et de 2,9 % en cas de changement de locataire, soit une hausse supérieure à celle des quatre années précédentes, souligne l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (OLAP).

    A l’achat, le coût du mètre carré s’est accru, lui, de 6,4 % en un an et atteint, en moyenne, 9 680 euros, selon les chiffres des notaires et de l’Insee publiés fin mai. D’ici au mois de juillet, il devrait même approcher des 10 000 euros (9 990 euros), en hausse de 27 % depuis mai 2015. Désormais, plus aucun arrondissement n’est à moins de 8 000 euros le mètre carré. Fait nouveau, les quartiers populaires connaissent aussi une envolée des prix : + 13,8 % dans le 19e arrondissement, + 11,4 % dans le 10e. Mais aussi la petite couronne, avec une progression de 4,2 %, voire 4,9 % en Seine-Saint-Denis.

    Avec ses 105 km², Paris intra-muros attire des populations aux profils de plus en plus contrastés, les très riches s’établissant dans « l’ancien » et les très pauvres dans des logements sociaux. L’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) de la région Ile-de-France note un accroissement significatif des ménages les plus aisés dans les 7e et 8e arrondissements.

    L’enrichissement touche également des quartiers proches, « par un effet de diffusion et de consolidation des territoires de la richesse », observe-t-il dans une étude parue début juin consacrée à la gentrification et à la paupérisation en Ile-de-France. Entre 2001 et 2015, la part des ménages très aisés s’est fortement accrue (+ 5 points) dans les 2e et 3e arrondissements, et sensiblement (de 2 à 3 points) dans les 17e, 4e et 1er arrondissements. Les ménages aisés, souvent cadres de profession, investissent aussi les quartiers populaires du nord de Paris. C’est dans le 18e arrondissement que le phénomène est le plus marqué : la part de ménages riches à très riches s’est accrue de 3,6 points et celle relevant des ménages les plus pauvres a baissé d’autant.
    « Un repaire pour super-riches »

    « Si vous faites partie de la classe moyenne, lorsque vous êtes majeur, il faudrait vous inscrire aussitôt sur la liste pour obtenir un logement social !, ironise Martin Omhovère, directeur du département habitat de l’IAU [Institut d’aménagement et d’urbanisme]. Au-delà des prix, le parc de logements parisien n’est pas fait pour les familles des classes moyennes. A 50 %, il se compose d’habitations d’une ou deux pièces, ce qui ne correspond pas aux aspirations d’un couple avec enfants. »

    « Paris est en train de devenir un repaire pour super-riches, corrobore Emmanuel Trouillard, géographe chargé d’études sur le logement à l’IAU. Des familles s’en vont, des écoles ferment dans les arrondissements du centre de la capitale… Le problème de Paris, c’est de maintenir l’accès des classes moyennes au logement intermédiaire et au logement social. »

    Une gageure, même si la ville se targue d’offrir aujourd’hui plus de 20 % de logements sociaux, contre 13 % seulement en 2001, souligne Emilie Moreau, pilote des études sociétales à l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR). Fin 2017, sur plus de 244 000 ménages inscrits comme demandeurs d’un logement social intra-muros, 134 964 étaient déjà des Parisiens. Combien parmi eux finiront-ils par s’établir en dehors de la capitale ?

    « Les très riches à Paris sont plus riches que les très riches à l’échelle du pays. Mais les classes moyennes qui touchent le smic, elles, n’ont pas de primes particulières lorsqu’elles vivent à Paris », relève Robin Rivaton, entrepreneur et auteur de La Ville pour tous (2019, Editions de l’Observatoire). Résultat : « Des professions essentielles au fonctionnement de la métropole, tels les enseignants, les infirmiers ou les policiers, se retrouvent avec de réelles difficultés pour se loger dans la capitale. Difficultés que leurs collègues en province ne rencontrent absolument pas. »

    Une nouvelle catégorie de population tire son épingle de ce jeu immobilier : les touristes. A la faveur du succès des plates-formes comme Airbnb ou Abritel, un marché parallèle s’est créé, venant assécher un peu plus l’offre locative privée. « Airbnb tue beaucoup de quartiers. En quatre ans, le marché locatif traditionnel a perdu 20 000 logements », dénonce Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement.

    L’élu pointe aussi les 100 000 logements vacants et les 100 000 résidences secondaires (en hausse de 40 % en cinq ans) que compte la capitale, sujet d’autant plus brûlant qu’il existe très peu de possibilités pour construire du neuf dans une ville déjà saturée. « Il faudrait réquisitionner les immeubles vides, mais ce droit relève du préfet et non du maire », précise Ian Brossat, qui appelle à une redistribution des compétences. Pour l’heure, l’élu mise sur le retour – après deux ans de suspension – de l’encadrement des loyers qui devrait « donner un appel d’air aux classes moyennes ». A condition, toutefois, que les bailleurs ne choisissent pas exclusivement les locataires aux revenus les plus élevés.

    #France #Paris #urbanisme #Stadtentwicklung #nantis #gentrification

  • Procès France Télécom : « Ils ont assassiné mon père », Rémy Louvradoux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280619/proces-france-telecom-ils-ont-assassine-mon-pere-remy-louvradoux

    Rémy Louvradoux, agent de France Télécom, s’est immolé par le feu en 2011, détruit par les réorganisations successives dans le groupe. Sa famille a témoigné lors du procès pour harcèlement moral visant les anciens dirigeants, le 27 juin à Paris. Sans illusion sur le pouvoir réparateur de la #JUSTICE.

    #procès,_social,_suicide,_France_Telecom

  • Septième ciel

    Natalie

    https://lavoiedujaguar.net/Septieme-ciel

    Paris, le 26 juin 2019
    Amis,

    Entendez-vous le vol noir des corbeaux, etc. ?

    L’ère étant au retournement (traduction, dans les chairs, d’un vieux fantasme qu’outre-Atlantique on nomme « le génome de la matière » — voir post-scriptum), l’ère donc, étant ce qu’elle est, il se pourrait que de noirs corbeaux et autres volatiles soient en fait nos alliés indéfectibles. À partir de quoi cette lettre vise à vous prier d’émarger au plus tôt à la LPO (Ligue de protections des oiseaux).

    Commençons par le début. Il vous arrive d’arpenter les rues aux jours de manifestation n’est-ce pas ? Si, de plus, vous vous lancez parfois dans quelque traverse sauvage, vous aurez certainement aperçu un drone silencieux scrutant le ciel de vos toisons (à tout le moins ce qu’il en reste à nos âges). La chose vous aura surpris une première fois, puis vous aurez cessé d’y prêter attention, gageons donc que vous vous habituerez à ses futurs développements (...)

    #oiseaux #drones #génome #matière #Mounir_Mahjoubi #préfecture_de_police #Parisien #RATP #JO #Airbus

  • Appel pour une grande caravane des gilets jaunes
    En route pour Paris !

    Depuis plusieurs mois déjà, un appel national a été lancé pour le 14 juillet à Paris. Très relayé sur les réseaux sociaux, cet événement aurait vocation à retrouver l’ampleur et la force qui ont fait trembler la capitale semaine après semaine depuis novembre 2018. Pour autant, s’agit-il seulement de réitérer une énième manif, à l’image de celle du 1er mai, dont on pouvait déjà prévoir qu’elle ne serait qu’une nasse géante de plus ?
    La visibilité des GJ a été mise à mal ces derniers mois, sur les ronds-points comme lors des manifestations hebdomadaires du samedi. Mais le mouvement est encore présent, bien plus que ce que les médias dominants disent, bien plus que ce que le pouvoir veut croire. Des GJ commencent à reprendre leurs ronds-points, le 22 juin a vu renaître les pratiques de blocage ou d’ouverture de péages, et certains groupes se sont d’ores et déjà dotés de cabanes mobiles, caravanes jaunes ou banalisées… Rester visibles mais imprévisibles : c’est l’une des forces de ce mouvement, dans sa durée et son inventivité.
    Pour autant, l’arrivée de l’été pourrait laisser augurer d’un certain déclin des forces, voire un découragement face à la répression et aux « interceptions » pratiquées avant chaque manif. Converger vers Paris en une grande Caravane du peuple, autrement dit un convoi de voitures, caravanes, camping-cars, poids-lourds, motos, ou tout autre type de véhicule, à pied ou en vélo, permettrait notamment d’arriver en nombre et de contrer toute tentative de verbalisation pré-manif. On peut déjà imaginer ce que créerait l’arrivée massive d’un tel convoi dans la capitale : un grand campement GJ place de la Bastille ou sur les Champs-Élysées ? Une occupation massive des grandes places parisiennes ? Et si le convoi était stoppé sur son trajet, aurait alors lieu, de fait, un gigantesque blocage autour de Paris.
    À la façon des paysans du Larzac marchant vers Paris en 1978, à la façon des Tunisiens, en 2011, se rendant sous les fenêtres du Premier ministre en une caravane de la liberté, à l’instar aussi de la marche des Beurs de 1983 ou de celle des chômeurs en 1998, on pourrait ainsi voir monter une marée jaune qui fourbirait ses armes avant d’envahir Paris.

    Nous appelons tous les groupes locaux de GJ à se rassembler par régions, à venir grossir les rangs du convoi, au fil de son parcours, pour arriver de toute la France, le plus nombreux possible, vers la capitale, en partant le 11 ou le 12 juillet pour converger le 13, autour de Paris, et entrer dans la ville ensemble.

    Pour ce qui est du Limousin, nous avons déjà commencé à préparer un départ collectif qui se retrouverait le jeudi 11, et circulerait le vendredi 12 pour converger avec d’autres caravanes le samedi 13 en un lieu qui reste à déterminer et qui sera annoncé prochainement. Nous invitons d’ores et déjà tous les groupes de GJ situés au sud du Limousin à nous rejoindre pour ce départ collectif du 11 juillet. Nous invitons également les groupes de régions plus éloignées à organiser leurs propres départs régionaux. Il suffira alors de s’accorder sur un point de convergence de toutes les caravanes afin d’entrer ensemble en région parisienne dans la journée du samedi 13.

  • #Air_conditionné #climatisation

    Je reporte ici une discussion initiée par le compte « Groupe J.-P. Vernant » captée sur mon fil « Gazouilleur » où il est question de l’influence de la « clim » sur une grande métropole comme Paris, et où la controverse est portée par quelque « climato-négationniste » pour qui la climatologie n’est qu’une affaire d’effet de serre et que, par conséquent, on n’aurait tout intérêt à consommer de l’électricité fournie par nos très patriotiques centrales nucléaires.

    Comment fonctionne le semis de doute chez les pseudo-rationalistes ? Prenons un exemple : de combien l’usage de l’air conditionné augmente-t-il la température des métropoles ?

    https://twitter.com/Gjpvernant/status/1144352399462739979

    L’étude savante (et digne de foi) dont il est question se trouve ici :

    How much can air conditioning increase air temperatures for a city like Paris, France ? - de Munck - 2013 - International Journal of Climatology - Wiley Online Library
    https://rmets.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/joc.3415

  • Perquisitions houleuses chez LFI : Jean-Luc Mélenchon sera jugé en correctionnelle
    https://www.rtl.fr/actu/politique/perquisitions-houleuses-chez-lfi-jean-luc-melenchon-sera-juge-en-correctionnelle

    Jean-Luc Mélenchon sera jugé pour rébellion et acte d’intimidation. Les députés Alexis Corbière et Bastian Lachaud seront aussi jugés. L’eurodéputé Manuel Bompard, le conseiller d’Etat Bernard Pignerol et l’attachée de presse du mouvement, Muriel Rozenfeld, comparaîtront également à Bobigny.

    A relier à l’information du jour sur Benalla...

  • Sur la scène européenne, le « style Macron » ne passe plus
    https://www.mediapart.fr/journal/international/280619/sur-la-scene-europeenne-le-style-macron-ne-passe-plus

    Le bras de fer engagé par Emmanuel Macron sur les postes clefs de l’UE crispent les relations entre Paris et Berlin. Saluée par la presse hexagonale, la stratégie du président laisse pantois élus et commentateurs étrangers, qui soulignent le risque d’une crise institutionnelle et s’agacent de l’« arrogance » des Français.

    #EUROPE #union_européenne,_Nathalie_Loiseau,_europe,_Renaissance,_Emmanuel_Macron,_Angela_Merkel

  • Deliveroo, Uber Eats… La canicule, enfer au carré pour les livreurs à vélo (Marianne)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16193-deliveroo-uber-eats-la-canicule-enfer-au-carre-pour-les-livreurs-a-

    Déjà dans une situation précaire bien connue, les livreurs à vélo d’applications comme Deliveroo et Uber Eats nous racontent comment la canicule, outre ses effets physiques évidents dans un métier si exposé, provoque des effets pervers sur leur activité.

    A deux pas de la Bastille, lundi 24 juin à Paris, il est 21 heures. Le visage ruisselant et le souffle court, Bacem D., trentenaire, descend de son outil de travail : son vélo. Depuis midi, au premier jour de la canicule qui s’est abattue cette semaine sur la France, il a réalisé une vingtaine de courses, par 30 degrés Celsius en moyenne, sans pause pour ses deux employeurs, Uber Eats et Deliveroo. Au lieu de les encourager à lever le pied sur la pédale par cette météo extrême, rapporte-t-il à Marianne, ces derniers ont au contraire… (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Le squat de A à Z : mise à jour 2019
    https://infokiosques.net/spip.php?article1675

    Le squat de A à Z est un guide pratique et juridique (lois françaises) qui donne quelques conseils pour ouvrir un squat et faire en sorte de ne pas se faire expulser trop vite… Une nouvelle version vient d’être publiée, vingt ans après sa première parution (en 1999 !). La précédente mise à jour datait de 2014. La version 2019 fait 44 pages. Elle a été rédigée principalement courant 2018, lors de plusieurs sessions d’écriture par des squatteur.euse.s de la banlieue parisienne, prenant en compte les (...)

    #zanzara

    / Zanzara athée (Paris-banlieue)

    #Zanzara_athée_Paris-banlieue_

  • Affaire Benalla : le parquet lave l’Elysée des soupçons de faux témoignages
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270619/affaire-benalla-le-parquet-lave-l-elysee-des-soupcons-de-faux-temoignages

    Le parquet de Paris a classé sans suite les poursuites pour faux témoignages devant la commission d’enquête du Sénat visant le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron. S’agissant des parjures d’Alexandre Benalla et Vincent Crase, il estime que le Sénat a empiété sur la justice et s’en remet à un « nouvel examen » sine die.

    #France #Patrick_Strzoda,_Rémy_Heitz,_Vincent_Crase,_Alexandre_Benalla,_Alexis_Kohler,_parquet_de_paris,_A_la_Une

  • Les opposants à EuropaCity bloquent les travaux de la future gare Alexandre-Reza Kokabi - 26 Juin 2019 - Reporterre
    https://reporterre.net/Les-opposants-a-EuropaCity-bloquent-les-travaux-de-la-future-gare

    Mercredi 27 juin 2019, une soixantaine de citoyens se sont réunis sur le site de la future gare Triangle-de-Gonesse pour bloquer les travaux de terrassement, commencés quelques jours avant. Cette gare en plein champ, selon les opposants, ouvrirait la voie à l’aménagement du projet de mégacentre commercial EuropaCity.

    Ce mercredi 26 juin, au petit matin, une soixantaine d’habitants, d’élus et d’activistes écologistes se sont donné rendez-vous en lisière des champs du « triangle du Gonesse ». Ils protestent contre le début des travaux de la gare Triangle-de-Gonesse, comprise dans le projet de la ligne 17 du futur métro du Grand Paris Express (GPE). Le permis de construire de la gare Triangle-de-Gonesse avait été validé en septembre 2018 et ses opposants avaient alors déposé un recours pour le faire annuler.

    « Il faut lutter, car cette gare ne desservirait pas les Gonessiens : la première habitation serait située à 1,7 kilomètre de la gare ! déplore Steven Januario Rodrigues, du mouvement politique Nous Gonessiens. C’est une aberration, aucun habitant ne rêve de prendre le métro ici. »

    En dépit des préoccupations des habitants, un grand sillon de plusieurs mètres de largeur, s’étendant sur des centaines de mètres, a été creusé par les bulldozers en plein champ de maïs. Michel, retraité, est le premier à l’avoir remarqué. C’était le vendredi 21 juin. « Je passais par là et j’ai vu des machines au milieu du champ avec, dessus, des publicités pour le terrassement, raconte-t-il. Les récoltes avaient déjà été massacrées. »

    « Ça correspond, pour nous, au début des travaux, estime Bernard Loup, président du Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG). Selon les indications rassemblées par le CPTG, ce chantier concernerait la réalisation de la canalisation des eaux usées de la gare. Mais nous ne savons même pas qui est le maître d’ouvrage ! s’insurge Bernard Loup. La Société du Grand Paris ? Grand Paris Aménagement ? Le Syndicat intercommunal Aménagement Hydraulique Vallées ? Nous voulons des réponses ! » Ce mercredi, les opposants à l’urbanisation du triangle de Gonesse avaient prévu de bloquer l’avancée des machines, mais celles-ci ne sont pas apparues. Ils se sont alors attelés à bâtir une butte de sable, de branchages, de pierres, de piquets et de plots pour retarder une nouvelle intrusion.

    « EuropaCity est tout le symbole d’un #monumentalisme complètement décalé avec les enjeux écologiques et sociaux » 

    « Nous ne lâcherons pas, car cette gare, c’est le cheval de Troie qui rendra irréversible l’urbanisation du triangle de Gonesse », prévient Bernard Loup, désireux de protéger ces terres fertiles du nord de Paris. La gare Triangle-de-Gonesse desservirait en fait une zone pensée pour accueillir le gigantesque projet EuropaCity : un demi-millier de boutiques, de quatre hôtels, d’une piste de ski, d’une salle de spectacle, des cinémas, d’un centre aquatique et d’un palais des congrès.

    Le sort du mégacomplexe commercial, culturel et sportif, estimé à 3,1 milliards d’euros, est actuellement ballotté entre décisions politiques et judiciaires. Ses promoteurs, le groupe Auchan et le conglomérat chinois Wanda, restent décidés à l’ériger et aspirent à y attirer près de 30 millions de visiteurs par an. Mais l’opposition est tenace : sur le terrain judiciaire, le plan local d’urbanisme (PLU) et la zone d’aménagement concerté (ZAC) — devant permettre l’urbanisation du triangle de Gonesse — ont pour l’heure été refusés par les tribunaux. Des appels sont en cours.

    Le CPTG et ses soutiens dénoncent une tentative de passage en force, alors que le gouvernement a récemment fait savoir au CPTG et au collectif Carma, qui propose un ambitieux projet d’agriculture périurbaine et de transition écologique pour le triangle de Gonesse, qu’il réfléchissait aux différentes options et que rien n’était décidé.

    « Commencer les travaux de la gare alors que le PLU et la ZAC sont en suspens, ce n’est rien d’autre qu’un déni de démocratie », dit Steven Januario Rodrigues. « On traverse en ce moment une grande canicule, et on va encore imperméabiliser des terres agricoles, bâtir d’énormes infrastructures de béton ? déplore Didier Delpeyrou, porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts en Seine-Saint-Denis. EuropaCity est tout le symbole d’un monumentalisme complètement décalé avec les enjeux écologiques et sociaux. »

    Un nouveau rassemblement est prévu sur le triangle de Gonesse dimanche 30 juin, pour organiser la lutte contre la gare. Les opposants envisagent une demande de référé pour obtenir la suspension du chantier. Certains citoyens se sont également dits prêts à mener des actions de désobéissance civile pour éviter que les travaux ne reprennent.

    Le portfolio de notre reportage : https://reporterre.net/Les-opposants-a-EuropaCity-bloquent-les-travaux-de-la-future-gare

    #auchan #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity #des_grands_projets..._inutiles #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #climat #centre_commercial #Ceetrus #immobilier #grande_distribution #destruction #vianney_mulliez