city:propos

  • LETTRE OUVERTE À HUGUES JALLON, PRÉSIDENT DES EDITIONS DU SEUIL, À PROPOS DE CESARE BATTISTI
    Serge #Quadruppani
    paru dans lundimatin#185

    ... je suis sûr que je ne t’apprendrai rien, cher Hugues, en rappelant que la défense de #Battisti et de tous les exilés menacés d’#extradition (à propos, on compte toujours sur toi pour signer en faveur de ceux qui pourraient être menacés aujourd’hui), entrait et entre toujours dans une bataille contre le #révisionnisme historique dominant en Italie, qui refuse d’admettre que dans les années 60-70, une partie minoritaire mais conséquente de la population de la péninsule est entrée en sécession contre la vieille société. Pour ces centaines de milliers, ces millions d’ouvriers, étudiants, paysans, habitants de quartiers populaires, femmes et homosexuels en lutte, le fait qu’on veuille s’en prendre physiquement à des gros commerçants qui jouaient au shérif en tirant sur des petits voyous braqueurs et qui s’en vantaient, ou à des matons tortionnaires, n’était discutable que d’un point de vue stratégique, pas éthique. Il faut dire que ces Italiens-là savaient que les auteurs des attentats massacres, les penseurs de la #stratégie_de_la_tension, les assassins d’ouvriers dans les usines, de paysans dans les champs et de détenus dans les prisons, étaient à chercher du côté de l’Etat et de ses forces de l’ordre. Faire porter le chapeau d’une violence sociale généralisée à Battisti et à quelques centaines d’individus ensevelis sous les peines de prison et contraints souvent à des rétractations honteuses, est le tour de passe-passe auquel l’#Italie officielle, celle du PC et de la démocratie chrétienne regroupés aujourd’hui dans le PD ont réussi jusqu’ici, y compris à présent avec l’appui des fascistes de la #Ligue et des sinistres bouffons xénophobes #5_étoiles. Le Seuil n’était pas obligé d’apporter sa caution de vieille maison d’édition à cette vérité officielle-là.

    #innocentisme #édition #gauche #strage_di_stato #prison #isolement #écriture #littérature

    https://lundi.am/Lettre-ouverte-a-Hugues-Jallon-President-des-Editions-du-Seuil-a-propos-de

    • Note d’Irène Bonnaud sur FB sur l’écriture, "ceux qui ont la culture" (et ceux qui "ne l’ont pas"), en complément au texte de Serge Quadruppani : "Merci à Serge Quadruppani qui dit ici l’essentiel. J’ajouterais que la prison coûte cher (cantiner, faire venir la famille au fin fond de la Sardaigne, payer les avocats, etc), et qu’un écrivain enfermé dans des conditions carcérales pareilles (isolement, surveillance visuelle 24h/24), sous le feu d’une campagne de propagande massive, quel recours a-t-il sinon écrire et publier pour faire entendre sa voix ? Dans ce contexte, on peut trouver la décision du Seuil encore un peu plus infâme. "L’heure pour Cesare Battisti n’est pas à la littérature" : mais quelle dose de stupidité peut-on avoir dans la cervelle pour prononcer cette phrase ? À moins que cela ne fasse au fond partie du problème.

      Car cette focalisation délirante des autorités italiennes sur le cas Battisti, alors qu’il n’était qu’un parmi des milliers dans les années 70, et qu’un parmi des dizaines d’autres réfugiés en France, est liée à son refus des deux attitudes qu’on lui offrait : se taire, et accepter d’être objet silencieux du discours des autres, tant la production culturelle sur les « années de plomb » était florissante à l’orée des années 2000, ou se repentir, expier en public les erreurs passées, endosser le rôle d’épouvantail aux oiseaux et d’organisateur de l’autocritique des autres, repenti perpétuel et juge du repentir d’autrui, bref servir l’ordre social existant.

      Ce refus était un scandale, et la provocation immense, d’être devenu écrivain sans y avoir été convié. Pour l’Etat italien, il devenait alors urgent de le remettre à sa place, que tout le monde oublie ses livres et qu’il ne soit plus que « le terroriste », « l’assassin », ou au mieux « l’ex terroriste », « l’ex militant d’extrême-gauche », etc. La négation de Cesare Battisti comme écrivain, le fait que ses livres depuis 2002, et les meilleurs et parmi les plus nettement autobiographiques, Cargo Sentimental, Face au mur, ne soient pas publiés en Italie, n’est pas un hasard d’édition. Sans cesse les articles de presse haineux au Brésil comme en Italie insistaient sur le même thème : ce type est mégalomane, il fait le malin, il crâne, il nous nargue, il fanfaronne, il se prétend écrivain, il "joue à l’écrivain" - sous-entendu : il n’est pas un vrai écrivain, sérieux, respectable, bourgeois, c’est un voyou mal élevé et, comme on dirait dans un mauvais polar, « on va lui montrer où est sa place ». Cesare Battisti a le malheur de ne pas être issu de la bourgeoisie intellectuelle. Fils de paysans pauvres, il fait décidément mauvais genre, ragazzo di vita à la Pasolini, squatteur, chômeur, autodidacte, pas idéologue ni théoricien pour un sou, bref pas sérieux, pas présentable.

      Et comment accepter que ces « années de plomb » dont il paraît si important de faire une décennie de tragédies et de désolation aient pu transformer un enfant de prolo en écrivain ? Ce serait laisser voir qu’elles ont été aussi, pour des dizaines de milliers de jeunes gens, un chemin d’émancipation, un air de liberté. Refuser d’aller travailler aux champs ou à l’usine, rompre avec un Parti Communiste qui chantait la dignité du travail et s’alliait avec la droite réactionnaire la plus corrompue, quitter sa famille, son lycée, vivre dans des squats, braquer des magasins pour « se réapproprier les richesses », mais surtout pour refuser l’obéissance aux contremaîtres, aux patrons, aux syndicats - toute cette politique au jour le jour qui a marqué la décennie de l’après 68 et qui a été une formidable source de créativité et de culture, en Italie plus que partout ailleurs dans le monde, est la matrice des romans de Cesare Battisti, leur sujet parfois, mais surtout ce qui les a rendus possibles.

      "J’ai toujours cru que je n’avais pas le droit d’écrire. Je n’en ai pris conscience qu’après février 2004, dans cette situation extrême. Mon arrestation et toutes les infamies qui s’ensuivirent m’avaient rejeté trente-cinq ans en arrière. A l’époque où mon père, qui n’avait jamais terminé l’école primaire, me disait : « On n’écrit que lorsqu’on a une chose importante à dire, et pas n’importe comment. On peut faire beaucoup de dégâts avec un écrit. Il faut laisser cela à ceux qui ont la culture et les responsabilités." (Cesare Battisti, Ma Cavale)

      Du stalinisme paternel à cette décision du Seuil aujourd’hui, on peut dire qu’il y a une certaine continuité, une façon de dire aux "classes dangereuses" et autres subalternes : "la littérature ne vous appartient pas, la littérature est l’affaire des gens respectables, la littérature est notre affaire". Inutile de dire que c’est tout l’inverse, et que ces gens du Seuil viennent de prouver qu’ils ne comprennent, mais alors rien à la littérature."

    • Selon son avocat, Davide Steccanella, les aveux de Cesare Battisti sont avant tout motivés par sa volonté de soulager sa conscience : « Pendant quarante ans, il a été décrit, en Italie, comme le pire des monstres. Avec ce geste, il veut se réapproprier son histoire. » Agé de 64 ans et sans perspective autre que celle de « pourrir en prison » – selon la promesse faite par Matteo Salvini le jour de son retour en Italie –, l’ancien fugitif n’a en effet plus rien à perdre, et pas grand-chose à gagner.

      La demande, présentée par son avocat, de considérer comme prescrite sa condamnation à six mois d’isolement a été rejetée par la justice italienne. Depuis janvier, l’ancien activiste est emprisonné à Oristano, dans une des prisons les plus difficiles du pays, dans une cellule de 3 mètres par 3, où il fait l’objet d’un traitement « sur mesure », surveillé 24 heures sur 24 par les gardiens, il n’a pas grand-chose de plus à espérer qu’un geste de clémence.

      Pour l’ancien membre des Brigades rouges Enrico Porsia (dont la condamnation à quatorze années de prison est prescrite depuis 2013), qui a bien connu Battisti lors de ses années parisiennes, l’ancien membre des PAC a surtout cédé à la pression à laquelle il est soumis depuis son retour en Italie : « Il a été exhibé lors de son arrestation, il est enfermé dans un “aquarium” et soumis à un traitement inhumain, très proche du “41 bis” réservé aux mafieux… En fait, avec ces aveux, l’Etat italien dit : il nous a suffi de trois mois pour le briser. »

      Jérôme Gautheret (Rome, correspondant)

      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/25/italie-cesare-battisti-reconnait-sa-responsabilite-dans-quatre-meurtres_5441

    • L’AUTODAFÉ DE CESARE BATTISTI, Paolo Persichetti
      https://lundi.am/L-autodafe-de-Cesare-Battisti

      (...) Présentée comme un changement radical après sa libération en mars 2004, la décision soudaine et brutale de faire recours à la catégorie de l’innocence fut assumée dès le début aux dépens de ses compagnons de destin, comme pour souligner que la distance intervenue avec sa vieille communauté serait devenue une valeur ajoutée. Les autres réfugiés furent accusés de l’avoir mis sous pression, carrément bâillonné, le tout sans épargner les jugements dénigrants à l’égard des autres formations politiques armées des années 70 différentes de celles de son petit groupe d’appartenance. Tandis que ses vieux avocats et compagnons d’exil le mettaient en garde, devant le risque que représentait ce choix, en lui rappelant que la procédure d’extradition n’était pas une anticipation du jugement du procès, ni un dernier degré du procès, mais une instance juridique où les requêtes provenant d’Italie étaient évaluées en fonction de leur conformité aux normes internationales et internes, certains de ses soutiens laissaient entendre que la défense nécessaire n’avait pas été développée auparavant parce qu’elle aurait pu « nuire à la protection collective accordée sans distinction des actes commis », à la « petite communauté des réfugiés italiens, protégée pendant plus de 20 ans par la parole de la France » (Le Monde du 23 novembre 2004). En plus d’insinuer, devant l’opinion publique, que la communauté des exilés était une communauté de « coupables » qui empêchaient l’unique « innocent » de se défendre, on leur attribuait un rôle de censeurs jusqu’à dépeindre les exilés comme une bande de cyniques inquisiteurs qui lançaient des excommunications. (...)

      LES AVEUX

      Dans le système judiciaire italien, la notion de culpabilité a été renversée par l’imposant arsenal législatif des récompenses. Le discriminant essentiel est devenu de fait le comportement du prévenu, la démonstration de sa soumission, le degré de repentir ou de collaboration. A égalité de délit et de responsabilité pénale, sont rendus des jugements et des traitements pénitentiaires très différents. La logique des récompenses a modifié les frontières de la culpabilité et de l’innocence. On peut être coupable et récompensé, innocent et puni. Ce que l’on est compte plus que ce qui a été fait. Battisti, malheureusement, n’a pas eu la force de se battre contre cette situation.

  • LA POLICE ASSASSINE

    Les tirs à balle réelle ont donc augmenté de 54% en 2017. C’est dans ce contexte que Bubakar, 22 ans, a été abattu hier à Nantes. Celui d’une police militarisée, qui possède un permis de tuer élargi.

    Dans le quartier du Breil, au nord de Nantes. Un jeune de 22 ans a perdu la vie ce mardi 3 juillet au soir. Il a pris une balle dans le cou, et en est mort. Un CRS lui a tiré dessus. Pour un simple contrôle routier.

    Le récit d’un témoin direct de la scène : 
« Il était déjà immobile, le policier est arrivé, il lui a tiré dessus à bout portant. Il a mis une balle sur le cou alors qu’il était déjà immobile il pouvait rien faire déjà. [Les CRS] roulaient dans le quartier ils cherchaient à attraper quelqu’un et du coup ils l’ont vu, [le policier] a perdu son sang froid, il a tiré. Ils ont même pas cherché à l’assister pour faire les les premiers soins, ils ont rien fait.[...] Il a perdu la vie devant moi. Y’avait aucun CRS de blessé, rien du tout. »

    Le tueur fait partie des nombreux CRS qui quadrillent Nantes depuis des mois, et répriment systématiquement. 
La révolte a embrasé le nord de la ville. Grenades contre barricades et cocktails molotovs. 
La police est dans toutes les cités.

    https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/photos/pcb.1753068778062621/1753075208061978

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    " Le jeune tué ce mardi lors d’un contrôle policier au Breil, à Nantes, s’appelait Bubakar. Ce mercredi matin, les habitants du quartier commencent à parler. « Ce jeune-là, il avait tout le temps le sourire. C’est ça qui le caractérisait. Il n’était pas dans les embrouilles. C’était une crème. On a perdu un ami, on a perdu un frère. »
 [...]

    « Le contrôle durait depuis plusieurs minutes,. À un moment, il a reculé avec sa voiture mais il n’a pas touché de policier. Il n’était pas dangereux. » À côté de lui, un père de famille gronde. « Il est mort. Gratuit. » 
[...]

    Un peu plus loin, près de la boulangerie qui reste ouverte et a été épargnée par les flammes de colère, c’est le leitmotiv qui revient en boucle dans la bouche des passants. « Un jeune est mort pour rien. » « C’est un policier, il a tué un garçon » souffle une très petite fille sur le chemin de l’école."

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-ce-jeune-tue-par-le-policier-c-etait-une-creme-5862804
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    À PROPOS DES VIOLENCES POLICIÈRES 
DU 3 JUILLET À NANTES

    Mardi 3 juillet au soir, un jeune homme est mort. Aboubacar, 22 ans, a été abattu par un CRS au Breil, au nord de Nantes. 
Alors qu’il était au volant, un tir à balle réelle dans le cou lui a ôté la vie. Tous les témoins directs de la scène parlent d’un tir « à bout portant » alors qu’il n’y avait aucun danger pour les forces de l’ordre. Dans la soirée, une vague de rage et de révolte s’est emparée de nombreux quartiers de la ville. Quelques éléments à chaud :

    1 - LA LOIRE-ATLANTIQUE, CHAMPIONNE DES VIOLENCES POLICIÈRES.
    Les événements du Breil allongent dramatiquement le bilan des dommages causés par la police dans le département. En quelques mois, il s’agit du deuxième décès à Nantes lors d’une opération de police. Par ailleurs, trois manifestants ont perdu l’usage d’un œil après avoir reçu des projectiles policiers pendant les manifestations du printemps. En mai, un jeune avait eu la main arrachée sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Plusieurs centaines d’autres personnes ont été blessées à des degrés divers par les armes de répression. Notre département est devenu un véritable laboratoire des violences d’État.
    2 - LES TIRS À BALLE RÉELLE PAR LA POLICE SE BANALISENT.
    Un récent rapport de l’IGPN évoque une augmentation de 54% des tirs par arme à feu dans la police en 2017. Une véritable explosion de l’usage des armes, directement liée à la « présomption de légitime défense » dont disposent désormais les policiers. Il est notamment devenu courant de voir des policier tirer sur un véhicule pour un simple délit de fuite. C’est dans ce contexte qu’Aboubacar a été abattu. Celui d’une police militarisée, qui possède un permis de tuer élargi.

    3 - UNE CONSÉQUENCE DE LA MILITARISATION DE LA POLICE.
    Depuis 20 ans, le nouvel arsenal répressif habitue les policiers à viser, à tirer, à presser sur la détente et à atteindre des cibles humaines. Avec les Flash-Ball, puis les LBD 40, l’acte de faire feu en direction d’individus, qui était jusqu’alors exceptionnel, s’est banalisé. A présent, il arrive de plus en plus fréquemment que les armes à feu remplacent les balles en caoutchouc.

    4 - LA MAIRIE AVAIT RÉCLAMÉ PLUS DE CRS.
    En septembre, la maire socialiste, Johanna Rolland, demandait des renforts de CRS à Nantes, dans une ville qui connait pourtant déjà une présence policière largement supérieure à la moyenne. Depuis, ces effectifs de CRS, en surnombre, multiplient les patrouilles, les contrôles dans les quartiers populaires, et la répression des manifestations. Le tueur faisait donc partie de ces effectifs réclamés par les socialistes.

    5 - D’AUTRES BLESSÉS.
    Alors que la colère s’emparait de nombreux quartiers de Nantes dans la nuit du 3 juillet, la répression s’est déchainée, avec notamment l’emploi des nouveaux fusils qui permettent de tirer des grenades en rafale. Plusieurs blessés ont à nouveau été signalés, notamment un jeune touché à l’œil à Malakoff.

    6 - LES MÉDIAS JUSTIFIENT LA PEINE DE MORT.
    Pour contre-attaquer, et justifier l’injustifiable, les médias répètent depuis ce matin que « la victime était recherchée ». En d’autres termes, ils justifient la peine de mort. Comme si le fait d’être accusé de délits méritait de se faire tuer. C’est le comble de l’indécence, alors que la moitié de la classe politique est mouillée dans des affaires de corruption ou de délinquance sans être sanctionnée, et que les membres de commandos d’extrême droite bénéficient d’une impunité générale. Rien ne justifie qu’on tire sur un homme désarmé à balle réelle, au niveau des organes vitaux. 
Rien !

    https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/photos/a.336512019718311.70910.294803323889181/1754137631289069
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    Violence et répression de partout,
justice nulle part !
‪
    #‎LaPoliceAssassine‬ #Nantes #Breil #Bubakar

  • Ces JO 2024 qui vont nous ruiner...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13990-ces-jo-2024-qui-vont-nous-ruiner

    C’est exactement ce qu’ont se disaient avec Chalouette, les contribuables vont payer pour cet évènement mondial, et ce sont les sociétés privés qui vont en tirer des bénéfices, du reste personne n’étaient candidat pour 2018, sauf les français tellement la France est corrompue (je parle des dirigeants bien sûr) bref, préparez vous à sortir votre chéquier car il est certain que cela n’impacteras pas que les Parisiens, c’est nos militaires et nos emplois aidés passé à la trappe, qui vont être content d’avoir été sacrifié, pour… Rien… Du reste à Propos de Paris, on apprenaient dans le dernier Politique & éco que la ville de Paris était vraissemblablement plombés par des produits financiers toxiques, gage que ça ne vas pas améliorer la situation.... Enfin on en revient toujours au même : La Corruption (quasi (...)

  • Préparer l’agrégation interne en histoire et géographie : GÉOGRAPHIE DES MERS ET DES OCÉANS

    Les notes de synthèse de l’Isemar (Institut supérieur d’économie maritime) constituent une importante ressource pour travailler sur la question de la « Géographie des mers et des océans ». Principalement centrées sur les enjeux économiques et géopolitiques, ces ressources présentent l’avantage de présenter des synthèses efficaces sur les points abordés, et certaines sont rédigées par les géographes de l’Isemar, ce qui permet de lire des notes de synthèse où la dimension spatiale est mise en avant (bien que l’approche reste principalement économique). Une note étant publiée tous les mois, elles permettent aussi une très importante actualisation des données chiffrées. Enfin, certaines sont accompagnées de cartes de synthèse (dont l’une a même été posée dans un sujet de Capes, c’est dire si le jury connaît cette source et s’attend à ce qu’il en soit de même pour les candidats). Parmi les notes les plus récentes, on peut privilégier quelques lectures qui mettent en avant des enjeux géographiques.

    À PROPOS DES TRANSPORTS ET ROUTES MARITIMES :
    « 20 ans de mutation des routes maritimes » (Paul Tourret, note n°190, mai 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/05/ISEMAR-note-de-synthese-190-20-ans-de-mutations-des-routes-maritimes.pdf
    et la carte qui l’accompagne : « Les routes maritimes »
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/05/Routes-maritimes-isemar-190.pdf

    « 20 ans de transport maritime. Analyse des grandes mutations » (Paul Tourret, note n°187, février 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/02/note-de-synthèse-isemar-187.pdf

    « CMA CGM, fleuron français de la conteneurisation » (Paul Tourret, note n°173, mai 2015)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2015/05/note-de-synthese-isemar-173.pdf
    À ce propos, on notera la thèse de géographie d’Antoine Frémont en 1995, et la parution plus récente du même auteur d’un ouvrage issu de sa thèse d’HDR : Le monde en boîtes. Conteneurisation et mondialisation (Accueil, collection Synthèse INRETS, n°53, 2007, 145 p.)

    « Roro et ferry : bouleversements et recompositions » (Anne Gallais Bouchet et Paul Tourret, note n°148, octobre 2012)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-148.pdf

    À PROPOS DES PORTS
    « Maurice, La Réunion. Quelles rivalités portuaires ? » (Marie-Annick Lammy, note n°186, janvier 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/01/note-de-synthèse-isemar-186.pdf
    À compléter par l’article publié dans Géoconfluences de la même auteur : « Port-Louis et Port Réunion, ports majeurs du sud-ouest de l’océan Indien » (octobre 20006) http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/transv/Mobil/MobilScient5.htm
    notamment pour réaliser des croquis :

    « Le Havre et Rouen. Décryptage d’une dynamique portuaire » (Paul Tourret, note n°185, décembre 2016)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/12/note-de-synthèse-isemar-185.pdf

    À compléter avec des articles sur Le Havre :
    – un entretien avec Pierre Thorez pour la revue Urbanités : http://www.revue-urbanites.fr/entretien-le-havre-et-les-modeles-portuaires-trajectoire-du-premier-


    – le dossier des étudiants de l’ENS : http://www.geographie.ens.fr/Le-port-du-Havre-une-interface.html

    – un article de Bruno Lecoquierre, Laurent Lévêque et Benjamin Steck pour la revue Belgeo : https://belgeo.revues.org/6705

    – le dossier Edugéo consacré au Havre : https://www.edugeo.fr/uploads/teaching-book/file/0192df66e05a10fe8e646f51a7905db8.pdf

    « Les ports de l’Inde, reflets de l’émergence » (Salima Nekrouf, note n°152, février 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-152.pdf
    et la carte permettant de localiser les données de l’article : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/carte-isemar-69-1.pdf
    À propos des ports indiens, on pourra prolonger la réflexion avec deux articles de la même auteur :
    – « La gouvernance bi-scalaire des ports en Inde face aux défis de la mondialisation » (Géotransports, n°4, 2014) : http://www.cnfg.fr/Transport/images/stories/Revue/n04/pp55-70-Gouvernance-des-ports.pdf
    – « Le port de Calcutta : son rôle dans le développement de la ville et son rayonnement régional » (Géotransports, n°3, 2014) : http://www.cnfg.fr/Transport/images/stories/Revue/n03/pp_115_132_Port_de_Calctta_S.Nekrouf.pdf

    À PROPOS DES RESSOURCES MARINES
    « Les ports français à l’heure des énergies marines renouvelables » (Caroline Watripont et Paul Tourret, note n°188, mars 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/03/EMR-France-portuaire-note-188.pdf

    « Les exploitations des espaces maritimes » (Paul Tourret et Anne Gallais Bouchet, note n°168, octobre 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/10/note-de-synthèse-isemar-168.pdf

    POUR PRÉPARER DES ÉTUDES DE CAS
    « Enjeux maritimes et portuaires du Canada » (Paul Tourret, note n°184, novembre 2016)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthèse-isemar-184.pdf

    « Les ports de la mer Adriatique. Entre ambitions et contraintes » (Anne Gallais Bouchet, n°167, septembre 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/09/note-de-synthèse-isemar-167.pdf
    et la carte qui accompagne cette note : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/carte-isemar-75.pdf

    « Arctique / Antarctique. Les enjeux des usages polaires » (Anne Gallais Bouchet, note n°164, avril 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/04/note-de-synthèse-isemar-164.pdf

    « La Méditerranée sous le regard de la conteneurisation » (Nora Mareï, note n°163, mars 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-163.pdf

    « Le transport maritime chinois, puissance et limites ? » (Paul Tourret, n°160, décembre 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-160.pdf

    « Le secteur maritime en Suède et au Danemark » (Paul Tourret, note n°157, septembre 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2013/09/note-de-synthèse-isemar-157.pdf
    et la carte pour se situer dans la lecture de la note : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2013/09/Carte-Ports-Suede-Danemark-ISEMAR-Note157.pdf

    #Géographie #AgregInterneHG #Agreg_Interne_HG #Agrégation_Interne_Histoire_Géographie #Agrégation_Interne #Agreg_Interne #Géographie_des_Mers_et_des_Océans #Mers_et_Océans #Géographie_des_Mers_et_Océans #Transport #Transport_Maritime #Géographie_Maritime #Géographie_des_Transports #Ressources #Ressources_Maritimes #Énergies #Énergies_Marines #Énergies_Marines_Renouvelables #Ports #Villes_Portuaires

  • Le prochain livre de l’artiste Till Roeskens

    À PROPOS DE QUELQUES POINTS DANS L’ESPACE

    http://www.documentsdartistes.org/artistes/roeskens/repro11.html

    Livre (240 pages couleur 24 x 27 cm) à paraître courant 2014,
    écrit et composé en 2013-14 à la Villa Médicis, Académie de France à Rome.

    « Je voudrais tenter de relier entre eux quelques points de la surface terrestre qu’il m’a été donné de connaître, comme on tendrait des fils entre de petits drapeaux sur une carte. Fragments d’une carte possible de ma vie traversée par d’autres vies, assemblés ici non pour me trouver, mais pour comprendre où je me trouve – pour repartir de là. Désirant partager ce bout de route avec vous. »

    Rassemblant les témoignages, les images, les traces de vingt-cinq ans de voyages, d’explorations et de rencontres, ce livre se tient à mi-chemin entre l’autobiographie, le récit d’aventures, le manifeste et le catalogue raisonné. Une façon de faire le point, comme on dit. D’essayer de comprendre ce que j’ai cherché jusqu’ici, ce qui m’a poussé en avant et hanté, ce que j’ai cru saisir des réalités qui m’entouraient – même si toute histoire qu’on peut raconter est une fiction, comme disait l’autre. Les histoires de personnes croisées en chemin – d’autres voix, une foule de voix, comme chante Piaf – se mêlent à la mienne dans cette tentative de faire état, en toute modestie et non sans humour je l’espère, de mon point de vue sur le monde.

    Les 25 premières pages téléchargeables ici :

    www.documentsdartistes.org/artistes/roeskens/images/POINTS-extrait.pdf

    #art #espace #till_roeskens

  • L’Algérie reconnait officiellement que sa balance des paiements est à nouveau déficitaire.

    Le Soir d’Algérie
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2013/12/19/print-2-158018.php

    Actualités : LAKSACI À PROPOS DE LA BALANCE DES PAIEMENTS :
    « L’Algérie est entrée dans le déficit »

    La balance des paiements extérieurs a bien été déficitaire durant le premier semestre, voire durant les neuf premiers mois de 2013, de 1,7 milliard de dollars. Une balance assez fragile, en somme.
    Chérif nnaceur - Alger (Le Soir)
    C’est ce que le gouverneur de la Banque d’Algérie a relevé hier devant l’Assemblée populaire nationale, à l’occasion de la présentation du rapport relatif aux évolutions économiques et monétaires en 2012 et du premier semestre de l’année écoulée.
    Devant un auditoire très clairsemé, le quorum ayant failli ne pas être atteint, Mohamed Laksaci a indiqué que le compte courant de la balance des paiements a accusé un déficit de l’ordre de 1,2 milliard de dollars durant le premier semestre 2013 contre un excédent de 10 milliards de dollars durant la même période de 2012. Ce qui représente un « choc » pour la balance des paiements, note-t-on.
    Malgré la stabilité des investissements étrangers directs (net) et l’amélioration du compte capital, note-t-il, le solde global de la balance des paiements a enregistré un léger déficit (-0,15 milliard de dollars) lors du premier semestre de l’année.
    Une donne « négative » qui résulte du déficit du compte courant durant le deuxième trimestre (1,78 milliard de dollars), tandis que le premier trimestre avait enregistré un excédent de 0,53 milliard de dollars.
    Comparé à l’excédent appréciable du solde global de la balance externe durant le premier semestre 2012 (8,90 milliards de dollars), le déficit enregistré durant les six premiers mois de 2013 démontre « la fragilité de la balance des paiements extérieurs devant les chocs externes ».
    Et cela même si la position financière externe nette reste solide, arguera Mohamed Laksaci, mettant en avant des avoirs externes stables (189,750 milliards de dollars à fin juin) et un niveau d’endettement extérieur historiquement bas.