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  • Les enterrés vivants Jean-François Nadeau - 9 Octobre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/538605/les-enterres-vivants

    Ornée de son pourpoint de velours, de son étole mitée en fourrure d’écureuil et de sa perruque de père Noël, la Justice a beau garder la tête haute, surtout lorsqu’elle regarde le monde d’en bas, elle semble parfois, ne lui en déplaise, avoir le coeur passablement érodé.

    En 2015, Jerry est condamné à 39 mois de prison. Il n’a pas payé les quelque 35 000 $ de contraventions que lui réclame l’État. Qu’a-t-il donc fait, Jerry, pour mériter cela ? Flânage, itinérance, état d’ébriété, désordre sur la voie publique.

    Jerry Anichinapéo est un Autochtone. La semaine dernière, lors des travaux de la commission Viens, on a pu apprendre que Jerry vit à Val-d’Or. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Comme d’autres Autochtones, Jerry vit moins qu’il ne survit. L’avalanche de contraventions qui s’est abattue sur lui avait d’ailleurs pour but, a-t-on compris, de l’enterrer vivant au plus sacrant.

    À Val-d’Or, 75 % de ces contraventions crachées en rafale l’ont été à l’encontre d’Autochtones, alors que ceux-ci représentent à peine 3 % de la population. La police avait même donné un nom à cette façon de faire mortifère : l’opération Centre-Ville.

    C’était en 2015. Les temps ont-ils changé depuis ? La police affirme que oui. À sa défense, elle indique que les contraventions de ce type ont diminué de 81 %. Qu’est-ce que cela veut dire en pratique ? Dans le cas de Jerry, cette réduction de l’intensité du pilonnage par contraventions voudrait dire qu’on lui aurait enjoint de payer seulement 6500 $ plutôt que 35 000 $. Mais quand on n’a pas un sou, que ce soit 6000$ ou 600 000 $ de dettes, cela reste impossible. En gros, au lieu de l’écraser avec un tank on se contente de prendre un autobus. La misère des personnes emprisonnées pour cause de pauvreté révèle bien la pauvreté de notre pensée à leur égard.

    Taxer la misère d’une charge supplémentaire demeure pourtant monnaie courante. Pas seulement pour les Autochtones. Des cas semblables ont suscité l’indignation à Québec et à Sherbrooke ce printemps encore. Mais combien d’autres cas du genre échappent aux radars de l’actualité ?

    Pour éradiquer la pauvreté, faire la guerre aux pauvres est une stratégie qui ne date pas d’hier. De grandes campagnes d’enfermement des pauvres ont eu lieu au royaume de France en 1724, en 1750 et en 1764. Et dans la France d’aujourd’hui, le président Macron vient de s’établir en génie au registre d’un pareil mépris pour la vie : la solution générale à la misère du pays, a-t-il laissé entendre, ce serait tout bonnement d’apprendre à ne pas s’en plaindre ! Les conditions sociales ne changent pourtant pas du seul fait qu’on décrète que leurs effets doivent être abolis.

    Quelle stratégie le nouveau gouvernement de François Legault entend-il adopter pour contrer le problème criant de la pauvreté ?

    On sait que le nouveau premier ministre est opposé à l’augmentation du salaire minimum. Pour lui, insistait-il lors du débat des chefs, la situation précaire de près d’un million de Québécois s’améliorera lorsque d’autres qu’eux seront encore mieux. En un mot, François Legault croit que l’argent des possédants finit par ruisseler jusqu’aux dépossédés.

    Vieil habitué des caméras de TVA, le député caquiste François Paradis, jusqu’ici porte-parole du parti en matière de services sociaux, avait beaucoup fait jaser en 2016 pour avoir fait de la pauvreté dans sa circonscription un marchepied pour sa modeste personne. Dans une vidéo, sur fond de violon et de piano mélancoliques, le député mettait en scène deux femmes éprouvées avant de se présenter auprès d’elles dans un rôle de père Noël de composition. Le voilà offrant une journée chez le coiffeur et une dinde Butterball, puis levant son verre à leur santé à la veille des célébrations de fin d’année. Voulait-il, par ce procédé grossier, souligner aux électeurs l’importance de revoir les politiques publiques pour que des situations aussi navrantes soient chose du passé ? Nenni. Le député concluait plutôt en recommandant à ses concitoyens de donner aux banques alimentaires ! En somme, la charité privée comme solution à un problème public.

    Depuis longtemps, les banques alimentaires ne suffisent plus en ce demi-pays. Au cours des neuf dernières années, le nombre de gens forcés d’y avoir recours a augmenté de 33,7 %. Un tiers des bénéficiaires sont des enfants. De ceux qui fréquentent ces lieux, 11 % sont des gens qui touchent des revenus d’emplois. De ceux qui doivent ainsi mendigoter à manger, 8 % sont des vieillards.

    Mais le grand spectacle de la charité privée demeure plus populaire que jamais. Il sert de chambre de compensation sociale à des gens fortunés, qui s’assurent ainsi qu’on leur prête des lettres de noblesse, ce qui ajoute paradoxalement à leur capital.

    La semaine dernière encore, de puissantes entreprises s’affichaient d’un air faraud dans le cadre de leur participation prochaine à « Une nuit dans la rue », une activité de financement d’un organisme voué à lutter contre les effets d’une pauvreté qui n’est pourtant pas tombée du ciel. Ces géants du rendement croissant que sont la Financière Sun Life, Ivanhoé Cambridge, Power Corporation et autres Pfizer invitaient même la population à prendre exemple sur leur générosité autoproclamée. Pareille générosité de façade n’engage évidemment aucune réforme substantielle d’un ordre social qui préside au problème croissant de la dépossession.

     #peuples_autochtones #terres #canada #nations_premières #peuples_premiers #autochtones #guerre_aux_pauvres #violence #contraventions #pauvreté #discrimination #Centre-Ville

    • 39 mois de prison, disons à 3000 euros ou dollars par mois, ça fait 117 000 dollars ou euros + les frais administratifs et de justice.
      Quand la justice s’occupe des pauvres, ça coute un pognon dingue.

      3000 euros le mois de prison, est une estimation qui reviens souvent sur le web, je la prends, mais personnellement je penses que c’est sous estimé.

  • Quebec Artopex pris en otage par des pirates informatiques Ugo Giguère - La Presse canadienne - 26 septembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/economie/537659/artopex-pris-en-otage-par-des-pirates-informatiques

    Quatre des cinq usines québécoises du fabricant de meubles Artopex, l’un des plus gros joueurs dans le marché du mobilier de bureau, ont été temporairement paralysées par une attaque de pirates informatiques qui ont pris leurs données en otage.

    Le président de l’entreprise établie à Granby, Daniel Pelletier, a confirmé à La Presse canadienne que le virus informatique a infiltré les systèmes des usines situées à Granby, Sherbrooke et Laval, le 19 septembre dernier. D’après M. Pelletier, la production a été perturbée durant une période d’environ 48 heures, mais il soutient que seules quelques commandes ont souffert du ralentissement des activités. « On avait déjà préparé un plan de contingence en cas d’attaque informatique, alors on a réussi à redémarrer nos affaires », explique le patron d’Artopex, qui compte plus de 740 employés et figure au palmarès des 50 entreprises les mieux gérées au Canada depuis 11 ans.


    Photo : iStock

    L’entreprise n’est jamais entrée en communication avec les fraudeurs, assure son président. « La demande de rançon vient si tu veux faire décrypter tes données, mais on a déployé notre plan », décrit l’homme d’affaires. La tentative de fraude a rapidement été dénoncée auprès des autorités policières et du Centre antifraude du Canada. Une vaste opération de nettoyage de l’ensemble des serveurs et de remise en fonction des données sauvegardées a cependant été nécessaire avant que les activités puissent reprendre.

    Environ une semaine après l’incident, vraisemblablement provoqué par un courriel malicieux envoyé à un employé, Artopex fonctionnerait à 95 % de ses capacités, aux dires de son plus haut dirigeant. L’entreprise soutient par ailleurs ne pas s’être fait voler d’informations. Des renseignements confidentiels sur ses employés et ses clients auraient pu tomber en de mauvaises mains, mais la compagnie dit être certaine que rien n’a été dérobé.

    Il s’agirait de la toute première expérience du genre pour l’entreprise familiale fondée en 1980.

    Selon les informations disponibles sur le site Internet de la Gendarmerie royale du Canada, les attaques de rançongiciels seraient constamment en hausse. La GRC révèle que 1600 cas ont été recensés en 2015 et que ce chiffre aurait doublé en 2016. Ce qui exclut bien sûr tous les incidents non déclarés. Dans la même veine, Statistique Canada rapporte que parmi les cybercrimes déclarés par la police, les cas de fraudes sont passés de 7332 en 2014 à 11 383 en 2016, alors que les cas d’extorsion sont passés de 441 en 2014 à 797 en 2016.

    #ransomware #spam #spams #les_poètes_du_spam #internet #malware

  • Pas de démocratie sociale en dehors du cadre national Le Devoir(Canada) 30 juin 2016 | Guillaume Rousseau - Professeur de droit
    Le résultat du référendum sur le Brexit met en lumière les limites du modèle de l’Union européenne

    À la surprise des classes supérieures du monde entier, le peuple britannique a tranché : il préfère sa démocratie et ses services publics à l’ordolibéralisme européen. En réaction, des europhiles du continent souhaitent pousser la construction européenne encore plus loin et, prétendent-ils, la rendre plus démocratique et plus sociale. Or, s’il y a bien une leçon à retenir du référendum sur le Brexit, c’est que les Britanniques ont senti le besoin de reprendre le contrôle de leur pays, parce qu’en dehors du cadre national il ne peut y avoir de démocratie et encore moins de démocratie sociale.

    Pas de démocratie en dehors du cadre national
     
    Les constructeurs de l’Union européenne ont cru qu’il suffisait de créer des institutions — démocratiques en apparence, comme le Parlement européen — pour créer une démocratie européenne. C’était un peu court, car la démocratie ne se résume pas à l’élection de représentants. Une véritable démocratie suppose qu’il existe un débat citoyen et une opinion publique dont le Parlement est la caisse de résonance. Pour qu’il y ait un tel débat et une telle opinion, il doit y avoir des journaux, des revues, des lignes ouvertes, bref, des médias de masse communs les accueillant. À l’échelle du Royaume-Uni, comme à celle de tous les États-nations, il existe de semblables médias. Ils sont possibles parce qu’à cette échelle il y a une langue et une culture communes permettant aux citoyens de diverses origines de s’exprimer, de se comprendre et de dégager leur intérêt commun. L’État-nation étant basé sur la coïncidence entre espace politique et espace de convergence culturelle, avec ses composantes, il est la seule entité pouvant être véritablement démocratique.
     
    À l’inverse, l’Union européenne étant supranationale, elle n’est pas et ne pourra jamais être une vraie démocratie. Parce qu’il n’y a pas une langue et une culture européennes communes, il n’y a pas de médias de masse communs permettant l’émergence d’un débat citoyen et d’une opinion publique européenne. Ce qu’il y a à Bruxelles, ce sont des lobbys qui défendent leurs intérêts particuliers et des membres des classes supérieures qui débattent entre eux dans leur intérêt.
     
    Dans ce contexte, la solution aux problèmes des peuples européens n’est pas plus d’Europe, mais moins d’Europe, puisqu’elle éloigne d’eux le pouvoir et le met entre les mains d’une élite déconnectée. Et cela est vrai autant du point de vue de la démocratie tout court que de la démocratie sociale.
     
    Pas de démocratie sociale en dehors du cadre national
     
    Dans sa volonté de dépasser le cadre politique ayant permis l’émergence de la démocratie sociale, basée sur un compromis entre le capital et le travail, l’Union européenne a mis en avant le principe de la libre circulation des biens, des services et des personnes. En permettant ainsi aux multinationales de délocaliser leurs productions vers des pays où la main-d’oeuvre est meilleur marché, sans perdre l’accès au marché national, ou de faire venir de la main-d’oeuvre bon marché au pays, l’Union européenne a rendu superflu ce compromis du point de vue du capital, affaiblissant du coup la démocratie sociale.
     
    Devant cet état de fait, les europhiles de gauche prétendent pouvoir rebâtir la démocratie sociale à l’échelle européenne. Cela est impossible. Cette forme de démocratie suppose que face aux forces du grand capital il y ait des contrepoids, dont une opinion publique et un peuple. Souvent, lorsqu’un gouvernement national tente d’imposer une réforme néolibérale, il se bute à une opinion publique réfractaire et parfois même à un peuple qui peut descendre dans la rue pour ainsi bloquer cette réforme. Une telle mobilisation est impossible à l’échelle de l’Union européenne en raison de l’immensité de son territoire et de l’absence d’une opinion publique… et d’un peuple européen.
     
    Sans parler que chaque gauche est nationale et a son propre modèle issu de son histoire : participation des travailleurs à la direction des entreprises en Allemagne, services publics et Code du travail universels en France, nationalisations et syndicalisme politique en Grande-Bretagne, etc. Autant de modèles fragilisés par l’intégration européenne qui ne sont pas solubles dans quelques normes sociales européennes. Les travaillistes britanniques ont tenté de convaincre leurs électeurs de voter pour le maintien dans l’union sous prétexte de préserver ces normes, mais comme celles-ci ne font pas le poids face au principe de la libre circulation, leur électorat populaire n’a pas suivi.
     
    Cela ne devrait plus faire de doute : l’État-nation est le seul type d’organisation assez petit pour incarner des citoyens d’origines diverses partageant une langue et une culture communes, et donc assez petit pour être vraiment démocratique, mais en même temps assez grand pour mettre en oeuvre de puissantes mesures sociales protégeant les travailleurs et les citoyens vulnérables contre les effets délétères de la mondialisation.
     
    Ce n’est sans doute pas un hasard si cette réalité nous est rappelée par une des plus vieilles nations démocratiques du monde et plus précisément par les classes ouvrières et populaires en son sein.
    Source : http://www.ledevoir.com/international/europe/474516/pas-de-democratie-sociale-en-dehors-du-cadre-national

    #Nation #Société #Politique #Royaume-Uni #union_européenne #euro #europe #UE #UEF #référendum #Bruxelles #comission_européene #International #frontière #territoires #parlement_européen #démocratie

    • Un article qui tente de réhabiliter l’idéologie nationaliste mais se contente d’affirmer sans démontrer. Un peu léger. L’État-nation n’a rien à voir avec la taille de l’État notamment. Ni avec la langue. Et certainement pas avec la démocratie.

    • En dehors du cadre national il ne peut y avoir de démocratie et encore moins de démocratie sociale . Cette phrase semble te choquer vlentz. Pourtant, c’est une règle de base, enseignée dans toutes les sciences po(1) qui se respectent.

      Guillaume Rousseau, l’auteur, est canadien, Professeur de droit à l’Université de Sherbrooke, Quebec, au Canada, état fédéral, et ne travaille donc pas pour un lobby de l’union européenne des paradis fiscaux, ni dans la superficialité.
      Pour ce qui est du fédéral, il connait, lui.

      (1) On dit aussi science popo. A lire ou écouter : De l’utilité sociale du divin canular démocratique. http://www.campuslille.com/index.php/easyblog/entry/de-l-utilite-sociale-du-divin-canular-democratique-science-popo

  • L’affaire Badawi est toujours devant la justice, indique Riyad | Moyen-Orient

    http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201511/26/01-4925014-laffaire-badawi-est-toujours-devant-la-justice-indique-riyad.php

    Juste histoire de ne pas oublier Raif Badawi et ses compagnons de misère

    #obscénité_saoudienne

    L’affaire du blogueur saoudien Raif Badawi condamné à la prison et à 1000 coups de fouet, dont la famille est réfugiée à Sherbrooke, est toujours devant la justice, a affirmé jeudi le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.
    « La procédure judiciaire est toujours en cours et... (PHOTO FAYEZ NURELDINE, AFP) - image 1.0

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    « La procédure judiciaire est toujours en cours et il revient au tribunal de se prononcer sur cette affaire », a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.

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    « La procédure judiciaire est toujours en cours et il revient au tribunal de se prononcer sur cette affaire », a déclaré le ministre saoudien lors d’une conférence de presse avec son homologue autrichien Sebastian Kurz.

    M. Jubeir n’a pas précisé devant quelle juridiction l’affaire est examinée alors que la femme du blogueur avait affirmé en juin que la plus haute cour saoudienne avait confirmé définitivement la peine de 10 ans de prison et de 1000 coups de fouet prononcée contre son mari.

    Raif Badawi, 31 ans, arrêté en vertu d’une loi sur la cybercriminalité, a été condamné fin 2014. Sa condamnation avait suscité l’indignation à l’échelle internationale.

  • L’épouse de Raïf Badawi veut que Trudeau ramène son mari | JDM

    http://www.journaldemontreal.com/2015/10/29/autre-menace-de-flagellation-pour-raif-badawi

    Nous aussi, on veut que Trudeau ramène Raif Badawi auprès de sa famille. Et si Hollande peut aidr, ce serait super sympa.

    SHERBROOKE | L’épouse du blogueur Raïf Badawi espère que Justin Trudeau se rendra en Arabie saoudite pour ramener son mari au Canada.

    Ensaf Haidar a appris que son mari pourrait être à nouveau fouetté ce matin.

    Elle réclame toujours que l’Arabie saoudite libère son époux emprisonné depuis un peu plus de trois ans et condamné à recevoir 1000 coups de fouet et 10 ans de prison. Mme Haidar s’est réfugiée à Sherbrooke avec ses trois enfants.

    Raïf Badawi, 31 ans, a reçu une première salve de 50 coups le 9 janvier dernier. Depuis, le régime saoudien reporte toujours la flagellation.

    Mais Ensaf Haidar affirme qu’un de ses contacts bien placés lui a dit que les violences pourraient reprendre.

  • ARABIE SAOUDITE : Raif Badawi sera fouetté + 10 ans de prison, son crime : avoir créé un site web, intitulé Free Saudi Liberals
    http://www.brujitafr.fr/article-arabie-saoudite-raif-badawi-sera-fouette-10-ans-de-prison-son-crim

    (Sherbrooke) Très mauvaise nouvelle pour Raif Badawi : le Saoudien dont la femme et les trois jeunes enfants sont établis à Sherbrooke a vu son appel rejeté. Il n’a donc plus d’espoir pour lui d’échapper à sa peine imposée par le système judiciaire saoudien. Le prisonnier d’opinion devra donc passer 10 ans en prison, payer une amende de 300 000 $ et recevoir 1000 coups de fouet, en plus d’une interdiction de quitter le pays pendant les 10 années qui suivront la sentence. « Maintenant que son appel a été rejeté, on craint beaucoup pour les coups de fouet étant donné qu’il n’y a plus de raison de les repousser », fait savoir Mireille Elchacar, agente de développement régional en Estrie pour Amnistie internationale. (...)

    #INTERNET_/_COMMUNICATION