city:tbilissi

  • Face à « l’anomalie » de la demande d’asile géorgienne, Castaner dégaine un Boeing 737
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010719/face-l-anomalie-de-la-demande-d-asile-georgienne-castaner-degaine-un-boein

    Le gouvernement veut s’attaquer à une « anomalie » : les Géorgiens sont devenus les premiers demandeurs d’asile en #France. D’après nos informations, un "charter" a ainsi décollé, vendredi 28 juin, en direction de Tbilissi, avec des enfants à bord, enfermés la veille en rétention. Une opération dénoncée sur le fond par plusieurs associations. Et qui se révèle un fiasco pour l’administration.

    #charters,_Christophe_Castaner,_réfugiés,_droit_des_étrangers,_asile,_rétention,_Georgie

  • En Géorgie, la présence d’un député russe au Parlement provoque des scènes d’émeute
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/20/georgie-des-milliers-de-manifestants-tentent-d-investir-le-parlement_5479348


    Des manifestants devant le Parlement à Tbilissi, encadrés par les forces de l’ordre, le 20 juin.
    ZURAB TSERTSVADZE / AP

    Près de dix mille personnes réclamant la démission du président du Parlement géorgien ont réussi à pénétrer dans la cour du bâtiment.

    La capitale géorgienne a été le théâtre de manifestations qui ont tourné à l’émeute, jeudi 20 juin au soir, après l’intervention musclée de la police. Trente manifestants, simples citoyens ou issus des rangs de l’opposition et de diverses organisations, ont été blessés dans ces affrontements qui se sont déroulés devant le Parlement de Tbilissi, dans un épais nuage de gaz lacrymogènes. Selon les chiffres officiels, trente-neuf policiers ont aussi été blessés. La situation restait tendue dans la soirée, avec des affrontements sporadiques, et quelques centaines de personnes apparemment décidées à rester devant l’édifice, certaines armées de bâtons et de boucliers.

    Habituée des crises politiques à répétition, la Géorgie s’est offert ce coup de chaud après un épisode inhabituel. C’est l’intervention d’un député russe dans l’enceinte du Parlement, un peu plus tôt dans la journée, qui a déclenché la colère dans ce pays encore marqué par la guerre russo-géorgienne de 2008. Sergueï Gavrilov, élu communiste de la Douma, a pris la parole à la tribune du Parlement pour ouvrir l’« Assemblée interparlementaire orthodoxe ».

    Circonstance aggravante, cet élu de la Douma est un soutien affirmé de l’Abkhazie et de l’Ossétie du sud, les deux territoires qui ont fait sécession de la Géorgie à l’issue de conflits armés (1993 et 2008) et grâce au soutien de Moscou. Selon plusieurs sites géorgiens, il aurait même participé au conflit abkhaze en 2003, ce qu’il nie.
    Rapidement, plusieurs milliers de personnes (jusqu’à 10 000 selon les médias russes et géorgiens) ont afflué sur l’avenue Roustaveli, criant à la « trahison » et réclamant la démission de plusieurs officiels, dont le président du Parlement, accusé de s’être compromis avec « l’occupant russe ». Tenant d’une ligne euro-atlantique qui fait du rapprochement avec l’Union européenne et l’OTAN une priorité, le pouvoir en place en Géorgie est souvent accusé par l’opposition d’entretenir une certaine complaisance vis-à-vis de Moscou, ou au minimum d’éviter la confrontation.

    Le milliardaire géorgien Bidzina Ivanichvili, considéré comme le véritable homme fort du pays à la tête de son parti Le Rêve géorgien, a déclaré dans un communiqué « partager pleinement l’indignation sincère des citoyens géorgiens ». Sans être encore massif, le mouvement spontané démarré jeudi constitue un nouveau signe de défiance à l’encontre d’un gouvernement de plus en plus usé et contesté, au-delà de la seule question russe. L’opposition, qui a menacé de bloquer le centre de Tbilissi si des démissions n’ont pas lieu, semblait compter sur une intensification du mouvement dans les jours à venir.

    Jeudi, la situation a dégénéré lorsqu’une centaine de manifestants ont réussi à franchir les grilles du Parlement et à pénétrer dans la cour intérieure de l’édifice. Les policiers ont alors fait usage de leurs matraques et de gaz lacrymogènes. Les affrontements se sont ensuite déplacés dans la rue, où les forces de l’ordre ont également abondamment tiré des balles en caoutchouc. La présidente Salomé Zourabichvili, tout en disant comprendre l’indignation des manifestants, a dénoncé des « actions contre l’Etat et des appels au coup d’Etat venant de l’intérieur et de l’extérieur du pays », dans une référence à l’opposant en exil, l’ancien président Mikheïl Saakachvili.

    Rentré à Moscou en urgence, le député communiste Gavrilov a dénoncé une action « bien préparée », assurant avoir distingué dans les meneurs de cette éruption de violence des « superviseurs qui parlaient anglais dans sa version américaine ».

  • Chaque expulsion est violente ; à quand un retournement de cette violence contre l’État ?

    16 avril, à l’aube, les flics débarquent dans un appartement de Leysin pour emmener de force une famille toute entière, grands-parent.es, parent.es, et enfant.es. Une expulsion forcée vers la géorgie, après des années de vie dans ce village.

    Des médecins avaient averti : « Nous relevons une importante anxiété et des angoisses massives en lien avec sa situation administrative, à tel point que Monsieur D. n’envisage pas d’autres solutions que de se tuer s’il devait être renvoyé de Suisse… Nous ne pouvons exclure un passage à l’acte suicidaire en cas de renvoi ». Ce qu’il fait, en pleine arrestation, en s’entaillant profondément les avant-bras à quatre reprises. Les flics lui scotchent des bandages sur les blessures, avant de l’embarquer de force et de l’attacher dans une ambulance. Il est transporté comme ça jusqu’à l’aéroport de Genève, où une personne qu’il ne pense pas être du corps médical lui recoud les plaies, si mal qu’à Tbilissi, un médecin constate qu’un bras est déjà infecté.

    La mère est ligotée aux jambes et aux poignets, un masque sur la tête, jusqu’à l’aéroport où elle est attachée sur une chaise roulante. Dans l’avion, une autre famille de 4 personnes, le reste est rempli de flics. Les enfant.es, tous les trois né.es ici, sont aujourd’hui traumatisé.e.s, iels ne dorment et ne mangent plus.

    Les parent.e.s et grand-parent.e.s, yézidis, étaient arrivé.e.s en suisse en 2011. Le couple avait été tabassé en géorgie jusqu’à ce que la femme perde le bébé qu’elle portait dans son ventre.

    Les soi-disant « suicides » dans les camps (« centre pour requérant.es d’asile ») ou n’importe ou ailleurs, c’est des meurtres commis par l’état. La lente dégradation de la santé mentale des personnes racisées, causée par leurs conditions de vie et le racisme quotidien, c’est une manière de les tuer à petit feu, de s’en débarrasser, quand iels ne sont pas enfermé.es ou expulsé.es.

    Les soi-disant « retours volontaires », c’est littéralement avec ces flingues sur la tempe qu’ils sont obtenus, ceux qui servent aux expulsions de force. Quelles autres violences faut-il encore laisser faire pour que chacun.e.x s’empare réellement des « armes de l’état » et rétorque ? Pas celles qu’il prétend magnanimement concéder à travers ses pantin.es politicien.nes, mais celles qu’il utilise concrètement contre les gens…

    La violence coloniale et post-coloniale n’a pas de frontières.

    Il en faut au moins autant pour détruire les frontières que les états construisent à travers leurs systèmes de fichage, leur idéologie raciste, leurs barbelés, leurs camps, leurs flics, leurs entreprises dévouées, leurs fonctionnaires bien appliqué.es.
    Témoignage d’un voisin ami de la famille

    Le 16 avril vers 6 heures du matin, nous entendons des cris provenants de la maison. Je monte voir et rencontre un grand nombre de policiers à l’entrée et dans l’appartement de la famille D. Ils me disent de redescendre dans mon appartement. Je leur demande s’ils ont un mandat de perquisition. Un des policiers qui à l’air d’être en charge, sort trois feuilles où, après avoir demandé mon nom, l’écrit sur une d’elles et signe lui-même, sans que j’aie pu lire quoi que ce soit. Est-ce que ce papier aurait dû être donné aux Davrishyan le 5 avril pour qu’ils aient ces 10 jours mentionnés pour faire recours ? Si c’est le cas, aucun d’eux n’a rien reçu. Toujours est-il qu’il est mentionné que le soussigné, (moi-même), certifie avoir notifié la présente ordonnance à E. alors que je n’ai ni pu lire ce papier et qu’il a été signé par ce policier et que je n’ai pu ni voir ni parler à Erik. Lorsque je demande justement à voir E., on me l’interdit.

    J’entend ensuite les cris de M. qui appelle mon nom avec dans sa voix une telle détresse qui me pousse à aller voir ce qui se passe. La police me prend avec force. Un ordre est donné à deux policiers de me ramener dans mon appartement. Lorsque je demande au moins de pouvoir leur dire au revoir après 6 années d’amitié entre nous, ils me l’interdisent à nouveau. J’entrevois passer E., tout ensanglanté et groggy, puis M. et sa belle-mère, en pyjama, criant à la mort. Ligotée aux jambes et aux poignets, un masque sur la tête, M. restera ainsi jusqu’à Genève où elle sera attachée sur une chaise roulante. Les 3 enfants, dont l’un d’eux atteint d’autisme, sont témoins de cette scène de violence digne de l’arrestation des plus grands meurtriers de la planète, envers leur parents dont le plus grand crime est celui d’éviter qu’un autre crime soit commis contre eux, comme ils en ont déjà été victimes et qui hantent leurs cauchemars au point de préférer ôter leur vie plutôt que de retourner dans l’enfer qu’ils ont connu et qui les attend là-bas.

    Les D. sont d’une extrême gentillesse, ils sont toujours prêts à rendre service. Nos 3 enfants mutuels ont grandi ensemble, les 2 plus grands étant dans la même classe d’école. Ils sont Yézidis, minorité religieuse persécutée. Ils ont un système de castes et n’ont pas le droit de se marier hors caste. Ce qui a été le cas d’E. qui se marie par amour et s’enfuient pour ne pas avoir de problèmes. Sa femme est tellement mise sous pression par sa propre famille qu’elle rentre à la maison. Divorce. Lui se fait tabasser et fait de la prison. Lorsqu’il rentre en relation avec M., son épouse actuelle, elle se fait elle même tabasser par les membres de la famille de l’ex-femme, elle perd l’enfant qu’elle avait en elle et ils lui disent qu’elle n’aura jamais de descendance. C’est pour ça qu’elle a vécu un tel stress depuis, avec cette peur constante d’être renvoyée a l’horreur, et cette angoisse que ses enfants subissent le même sort que son premier. Lorsqu’elle reçoit récemment l’information à nouveau qu’ils vont être renvoyés, elle passe 2 semaines à Nant, en hôpital psychiatrique. Les médecins de famille sont consultés au niveau de leur santé et les 2 préconisent de ne pas les renvoyer au vu de leur santé. Ils suspectent que le cas d’autisme d’un de leur enfants se soit aggravé lors du renvoi de la grand maman, et que le renvoi de la famille lui fait risquer une décompensation. Les rapports médicaux de médecin de l’institut psychiatrique de « Nant » stipulent qu’E. suite à ses problèmes d’anxiétés dû à ce qu’il a vécu en Géorgie et à la peur de devoir y retourner, risque de passer à l’acte suicidaire s’il devait être déporté. Ils n’ont ni famille ni maison en Géorgie. Trois enfants en bas âge qui ont vécu uniquement en Suisse depuis 8 ans. Leur seule famille et à Leysin, le frère d’E. et sa famille qui sont en situation légale, réfugiés pour les mêmes raisons, mais ayant pu avoir le statut avant le durcissement des lois. E. a été rembarqué, les bras lacérés, et c’est seulement à Genève qu’ils lui ont recousu sommairement les bras. Ils sont arrivé en Géorgie et un médecin lui demande qui lui avait fait un aussi mauvais travail et que la plaie était déjà infectée…

    Un avion spécial attendait leur famille et une autre de 4 personnes à destination de la Géorgie "Tout le reste du Boeing était rempli par des policiers..."

    https://renverse.co/CHAQUE-EXPULSION-EST-VIOLENTE-A-QUAND-UN-RETOURNEMENT-DE-CETTE-VIOLENCE-CON
    #renvois #expulsions #asile #réfugiés #Leysin #Géorgie #Suisse #Vaud

    • PÉTITION POUR LE RETOUR EN SUISSE DE LA FAMILLE DAVRISHIYAN

      La #famille #Davrishyan (Erik et Marina,, Alexander (7), Emily (4) et Miron (2), ainsi que les grands-parents) ont été renvoyés en Géorgie par vol spécial le 16 avril 2019, après presque 8 ans de séjour en Suisse.

      En 2011, ils avaient demandé l’asile en Suisse en raison de risques pour leurs vies suite à un mariage hors caste dans leur communauté Yézidi. Erik a dû fuir car sa vie ainsi que celle de sa femme étaient menacées. Enceinte de huit mois, celle-ci a été battue et a perdu son enfant, son mari a échappé de peu à la mort grâce à l’intervention de tiers.

      Les autorités suisses ont prononcé plusieurs fois des avis négatifs face à leur demande d’asile et aux multiples demandes de réexamen qui mettaient en valeur les aspects médicaux.

      Ce renvoi violent a été effectué malgré les avis médicaux confirmant que les deux parents n’étaient pas en état d’être renvoyés, étant les deux dans un état anxio-dépressif « Nous ne pouvons exclure un passage à l’acte suicidaire en cas de renvoi » Le fils aîné a été diagnostiqué autiste. Sa prise en charge thérapeutique à Leysin lui a permis de progresser au point de suivre la 3ème année à l’école publique. Le rapport médical atteste qu’il est vulnérable, gravement déstabilisé par les changements et qu’il court un grave risque de décompensation sans continuité dans sa prise en charge. Malgré ces avis médicaux et un passage de Marina à l’hôpital juste quelques jours plus tôt, ils ont été renvoyés en Géorgie.

      Le 16 avril au matin, après que la Police aie enfoncée la porte, Erik s’est tailladé profondément les avant-bras qui saignaient abondamment. Son épouse se débattait en criant, elle essayait de résister face à une multitude de policiers. Les enfants étaient en pleurs. Marina, en pyjama, s’est vue ligotée aux pieds et aux mains et mettre un masque sur la tête. Erik à été ligoté dans l’ambulance se plaignant fortement de douleurs aux bras et ce n’est qu’à Genève, que quelques points de suture lui sont fait, alors qu’il en aurait eu besoin de bien plus. Dans l’appartement, les policiers ont rempli les valises à la va-vite, saisissant ce qui leur tombait sous la main. A Genève un avion spécial les attendait ainsi qu’une autre famille de 4 personnes à destination de la Géorgie. Tout le reste du Boeing était rempli par des policiers.

      Arrivés sur place, ils n’ont pas de logement régulier et les plaies d’Erik sont déjà infectées. Ils ont consulté plusieurs institutions sur place pour poursuivre le traitement d’Alexander, le fils autiste, mais les soins leur sont refusés, sous prétexte qu’il ne parle pas la langue du pays. Il est complètement perturbé, ne parle pas, ne mange pas et se cache sous la table. Nous sommes très inquiets pour la situation actuelle de détresse de la famille.

      Nous dénonçons cette violence envers cette famille et craignons pour le bien-être des enfants comme des parents. Il s’agit d’une violation des articles 3 et 23 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant de l’ONU.

      Nous soussigné-e-s, demandons au Grand Conseil du canton de Vaud et au Conseil d’État qu’ils fassent toutes les démarches nécessaires pour le retour de la famille DAVRISHIYAN en Suisse et pour l’attribution d’un permis de séjour stable.

      http://petitiondavrishiyan.strikingly.com
      #pétition

  • All We Need Is #acid | Episode 4
    http://www.radiopanik.org/emissions/all-we-need-is-acid/all-we-need-is-acid-episode-4

    Une chope de bière à la main il est temps d’aller explorer les terres acid du côté de nos voisins allemands. Depuis la chute du mur de #berlin en 1989, les germaniques ont la réputation de savoir faire la fête et plutôt deux fois qu’une ! Et n’allez pas croire que la capitale est le seul point sur notre carte musicale, dans ce numéro nous ferons également escale à Frankfurt, à Köln ainsi qu’à Tbilissi qui n’est pas en Allemagne mais semble avoir pris la relève en matière de contestation à 140 bpm.

    Les morceaux de l’émission :

    Umo Detic // Fahrenheit // ICM // 1989 : https://www.youtube.com/watch?v=pk7xoqXiRPg

    Mark N.R.G // Turn the bass // 1992 : https://www.youtube.com/watch?v=YJKYGKmZm1c

    Ongaku // Mihon #3 // Pod Communication // 1992 : (...)

    #techno #tb303 #awnia #djnormal4 #allweneedisacid #berlin,techno,acid,tb303,awnia,djnormal4,allweneedisacid
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/all-we-need-is-acid/all-we-need-is-acid-episode-4_06023__1.mp3

  • Géorgie : des bibliothèques dans les trains reliant Tbilissi à Batoumi - REGARD SUR L’EST

    http://regard-est.com/georgie-des-bibliotheques-dans-les-trains-reliant-tbilissi-a-batoumi

    Géorgie : des bibliothèques dans les trains reliant Tbilissi à Batoumi
    Elie GUILHEMPublié le30/12/2018Culture

    Les chemins de fer géorgiens proposent un nouveau service sur la ligne reliant Tbilissi à Batoumi : les trains à double étage sont désormais équipés de bibliothèques mises à disposition des voyageurs.

    Dans un premier temps, deux maisons d’édition géorgiennes jouent le jeu et proposent leurs ouvrages en lecture gratuite. Mais, au vu du succès de l’opération, Artanuji et Intelekti devraient être rejointes par d’autres éditeurs comme, notamment, Bakur Sulakauri Publishing, Books in Batumi ou la maison d’édition de l’université d’État Ilia. Le projet bénéficie également du soutien de la Bibliothèque nationale du Parlement de Géorgie.

  • Le vin est apparu il y a plus de 8.000 ans dans le Caucase - La Croix
    https://www.la-croix.com/Le-vin-apparu-8-000-ans-Caucase-2017-11-13-1300891774

    Leurs fouilles se sont concentrées sur deux sites riches en poteries du début du néolithique datant de 8.100 à 6.600 ans, Gadachrili Gora et Shulaveris Gora, situés à une cinquantaine de kilomètres de Tbilissi.

    L’analyse de résidus retrouvés dans huit jarres vieilles de plusieurs millénaires a révélé la présence d’acide tartrique, signature chimique du #raisin et du #vin. Trois autres acides —malique, succinique et citrique, liés à la viticulture— ont également été détectés.

    « Cela suggère que la #Géorgie est sans doute au coeur du berceau de la domestication de la vigne et de la viticulture », a résumé auprès de l’AFP Patrice This, directeur de recherche à l’Institut national français de recherche agronomique (INRA).

  • Déchu de sa nationalité ukrainienne, Mikheïl Saakachvili se retrouve exilé et apatride
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/07/27/dechu-de-sa-nationalite-ukrainienne-mikheil-saakachvili-se-retrouve-exile-et

    C’est en effet depuis les Etats-Unis, où il est en voyage, que l’ancien président a lu le communiqué du service des migrations ukrainien annonçant la décision du président Porochenko de le déchoir de sa nationalité ukrainienne. M. Saakachvili avait acquis celle-ci au moment de sa nomination à Odessa, recevant son passeport des mains mêmes de M. Porochenko, son ancien camarade d’université à Kiev.

    Selon le communiqué, le Géorgien aurait à l’époque fourni dans sa requête des documents qui se seraient avérés faux ou incomplets. Aucun détail n’est donné, mais il aurait omis de mentionner qu’il faisait l’objet de poursuites judiciaires à Tbilissi.

    Problème : en devenant Ukrainien, le nouveau gouverneur s’était vu privé par les autorités de son pays d’origine de sa nationalité géorgienne. Saakachvili apatride ? La situation n’est pas complètement claire, et l’imbroglio pourrait trouver une issue grâce à la nationalité néérlandaise de son épouse. Mais selon le député ukrainien Sergueï Leschenko, compagnon de route de Mikheïl Saakachvili, celui-ci n’a pour l’heure d’autre choix que de demander l’asile aux Etats-Unis. « S’il tente de revenir en Ukraine, il sera arrêté et probablement extradé vers la Géorgie », assure M. Leschenko.

    Pour le député, comme pour la quasi-totalité des observateurs et M. Saakchvili lui-même, la motivation politique de cette décision totalement inattendue ne fait guère de doute. Elle est reconnue à demi-mot par un autre député, Anton Gueraschenko, conseiller du ministre de l’intérieur, qui écrivait mercredi sur Facebook : « Je crois que Mikheïl n’a jamais apprécié sa nationalité ukrainienne. Il a surtout utilisé l’Ukraine pour sa promotion personnelle, dans l’espoir d’un retour en Géorgie. »

    Et dire que cette belle démocratie n’est toujours pas associée à l’Union européenne !

  • La Croix du Caucase - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=RPWN0Jn9kw0

    Un intéressant documentaire sur l’église géorgienne (certains de mes amis de Tbilissi se moquent : ils disent que partout où il y avait, dans les campagnes ou dans les villes, des monuments soviétiques plus ou moins gros, plus ou moins esthétiques (ah ah !), il y a aujourd’hui... des croix géantes !). D’une croyance à l’autre, en fait.

    Au coeur des montagnes du Caucase, la Géorgie est chrétienne depuis l´an 327 et sa conversion initiée par une jeune femme, Sainte-Nino. Ce peuple extraverti et bon vivant a maintenu sa foi à travers toutes les invasions aussi nombreuses que meurtrières qu´il a eu à subir. L´Eglise orthodoxe autocéphale semble aujourd´hui ressuscitée après son quasi anéantissement pendant l´annexion soviétique : les prêtres et les religieux sont nombreux, on construit partout des églises, mais la religion semble plus un marqueur identitaire que le signe d´une foi retrouvée. Elie II, patriarche depuis 1977 est la figure de ce renouveau, mais aussi d´une intransigeance peu favorable à l´ouverture oecuménique. Entre l´Europe occidentale et l´Orthodoxie, la Géorgie n´a pas fini de chercher sa place... Une coproduction KTO / Plan Large Production 2016, réalisé par Bruno Aguila. Documentaire du 26/09/2016.

    #géorgie #caucase #religion #église

  • Géorgie : un café vegan attaqué à la saucisse par des ultra-nationalistes 1 Juin 2016 S.A.
    http://www.rtbf.be/info/insolites/detail_un-cafe-vegan-georgien-attaque-a-la-saucisse-par-des-nationalistes?id=93

    Le premier café vegan de la capitale géorgienne Tbilissi a été attaqué par des ultra-nationalistes à coups de saucisses, rapporte Georgia Today. Dimanche soir, alors que le Kiwi Café accueillait la projection d’un film, un groupe d’une quinzaine de personnes a fait irruption pour jeter de la viande grillée et des saucisses à sa clientèle.

    Ana Gulisashvili témoigne sur son mur Facebook : « Leur arrivée a déclenché une terrible bagarre. Ils criaient sur le personnel et leur jetaient des objets. Ils ont tout saccagé en attaquant les clients qui venaient assister à la projection du film. Ils ont frappé un de mes amis et lui ont ouvert la tête. Dès que la police est arrivée, le groupe est parti ». 

    Selon elle, le même groupe était aussi venu un mois auparavant demandant à un commerçant voisin si le café était fréquenté par la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT).

  • les limbes | ou la vie sauvage, via @rezo et @kaparia sur to_eat_hours
    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/08/12/les-limbes

    Il y aura des #files_d’attente, des combats au couteau, une procession de femmes portant sur le visage de longs masques d’antilope à striures blanches et noires et traversant silencieusement le nord du Mali, une embarcation frêle dérivant au large de Metline, des militaires en guenilles courant derrière un camion dans le désert de Libye comme après un buisson emporté par le vent, des centaines puis des milliers d’hommes sur la mer d’Alboran se retournant l’un vers l’autre et se cherchant des yeux, un mineur afghan, de nom inconnu, marchant seul sur la côte de Jonic, en Calabre, un bateau sans équipage dérivant au large du canal d’Ibiza, des pêcheurs espagnols réparant leurs filets sur la plage de Calp et y voyant soudain apparaître des visages, une barque en flammes au large d’Annaba, des maisons et des champs tout au bord de la #frontière turque, un adolescent #clandestin disparaissant à l’arrière d’un camion, entre Patras et Ancône, des nuées d’enfants sur le port de Patras escaladant les grilles, courant vers les camions, se dispersant, réessayant quelques minutes ou heures plus tard et finissant à bout de ressources par se transformer en oiseaux, un homme d’une cinquantaine d’années et une jeune fille traversant au matin un champ de mines à la frontière gréco-turque et disparaissant eux aussi, devenant fumée, des mains et des regards à travers les grillages du centre pour demandeurs d’asile de Charleroi, Belgique, une tombe de fortune à la frontière grecque, un simple mot tracé sur le carton, “Afghan”, un téléphone cellulaire et le numéro d’un appartement de Tunis composé d’une main tremblante au milieu de la mer, une voix, une file d’attente dans le réfectoire du centre pour #demandeurs_d’asile de Sandholm, Danemark, l’heure de la paye sur le chantier de démolition de navires de Chittagong, Bangladesh, la silhouette de Wadim S., autour de 21 ans, #immigré de Lettonie marchant au bord d’une voie ferrée près de Hambοurg, la silhouette de Maiouad …, garçon de 15 ans traversant pieds nus une autoroute près de Calais, une lettre adressée à Jimmy Mubenga, 46 ans, originaire d’Angola, la silhouette penchée d’une Érythréenne de 22 ans sur la route, entre Tbilissi et Foggia, quelques mots en arabe retrouvés dans la doublure du manteau d’un mineur de nom inconnu, près de Trieste, la notification de refus à la demande d’asile déposée par Osman Rasul, 27 ans, Irakien (Nottingham), un sac de sport retrouvé dans une cellule de la #prison de Langenhagen, un livre ayant appartenu à un homme de pays et de nom inconnus poignardé par un autre demandeur d’asile, à Alves, Suisse, dans un appartement loué par l’Office d’immigration, le portrait souriant d’Abdoulaye …, 20 ans, né en Côte-d’Ivoire, le portrait d’Alan Rasoul Ahmed, Irakien, qui souffrait du mal du pays, “left in limbo ” ce qui signifie en anglais “en prison” et en latin du Moyen-Âge “à la frontière de l’Enfer”, Liverpool, la photographie de Ramahdin …, Afghan de 16 ans, dans une rue de Dunkerque, en route vers l’Angleterre, une photographie d’identité de …,

    #Dimitris_Alexakis

  • Sophie Tournon - Photos du journal

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=934424159953001&set=a.114905245238234.15526.100001562769594

    Sophie Tournon écrit sur Facebook :

    Sortis de Tbilissi, c’est la dèche. Le pays à la capitale hydrocéphale a longtemps délaissé sa campagne, ses gros bourgs et ses villages de pierres et de tôles pour n’encenser que ses montagnes éternelles, éléments de folklore purement décoratif.

    De toutes manières, de quoi se plaignent-ils, ces provinciaux qui ont tous un téléphone portable, une voiture tonitruante, une église à l’écoute et la télé riche de divertissements américains ?

    Ben ils s’emmerdent. Ils sont pauvres. Ils ont faim et froid et mal partout, aux dents, au dos, au moral. Mais qui s’en soucie ? Les candidats lors de leur campagnes électorales, les médias pour les faits divers, les randonneurs étrangers pour leur accueil disproportionné. Au final, pas terrible. Les récoltes sont ridicules, le tracteurs est tiré par le vieux cheval, la maison n’est presque pas chauffée l’hiver, le miel se vend mais n’enrichit pas, les touristes se plaignent des ersatz de salle de bain, l’UE critique l’enclavement et la pollution et les enfants locaux rêvent de casinos ou de Tbilissi ou d’expatriation ou des trois à la fois.

    Alors les villages se vident. Ils vieillissent. Ils meurent.
    Un jour, des Géorgiens haut placés se sont demandés s’il n’était pas possible de sortir les ruraux de ce quart monde qu’ils aperçoivent parfois de leur 4x4 de luxe, seul moyen de transport capable de rejoindre ces déserts humains.

    Ils ont pensé : et si ces Géorgiens toujours pas descendus de leurs plateaux vers nos belles plaines se mettaient à vivre au XXIe siècle ? Avec de l’eau courante pour tous, de l’électricité à toute heure, des écoles dotées de matériel de base, des routes praticables, bref, des services publics, avec un plus des initiatives pour les aider à créer des emplois locaux ? Un truc de ouf.

    Et ils proposèrent de créer un ministère rien que pour eux : le ministère des Montagnes. Comme ça, peut-être que ces reliefs si typiques ne seront plus des cartes postales pour clips publicitaires. On aidera les populations locales à y vivre un peu mieux, à y naître et mourir pas loin d’un médecin, d’une infirmière, enfin encouragés à pratiquer dans ces contrées abandonnées.

    L’idée d’un tel ministère au joli nom fait son chemin, reste à lui trouver un budget et un ministre.

    Dans 3 ans, ce sera fait, nous annonce-t-on...

    #georgie #caucase

  • Soviet buildings from the mid-20th century - Business Insider
    http://uk.businessinsider.com/soviet-buildings-from-the-mid-20th-century-2015-4

    Mid-20th-century architecture is not remembered fondly anywhere in the world.

    And that’s especially true in former communist countries of Europe and Central Asia, where it seems like architects following a passing fad were allowed to do whatever they wanted.

    The result was some bizarre and amazing-looking structures, at least a dozen of which are still standing 25 years after the fall of the Berlin Wall.

    See the horrific-looking buildings ->

    Après cette introduction parfaitement nulle, une compilation de quelques grands classiques : #Buzludja, le #spomenik de Podgarić,

    … ou bien en « Ukraine » (hotel de l’Amitié à Yalta…)

  • La ligne Kars-Tbilissi- Bakou : VSLM | Vues sur le monde

    http://www.vuessurlemonde.com/2014/03/27/la-ligne-kars-tbilissi-bakou/#

    Je viens de découvrir ce site lancé en 2013 par un ds étudiants de Paris VIII. Je ne le connaissais pas. Un étudiant qui me faisait une demande de stage me signale qu’il est un des fondateurs. Je viens d’y circuler un peu et je le trouve remarquable. Les articles sont originaux, il y a un bel équilibre entre le texte et les cartes et les sujets - comme celui-ci sont vraiment bien trouvés.

    J’aime bien l’esprit et le concept. Bravo !

    La ligne Kars-Tbilissi- Bakou

    Rusudan Khotivari

    « Imaginez que vous prenez à Londres un train traversant l’Europe pour atteindre les rives de la mer Caspienne, puis via le port d’Aktau vous pouvez continuer votre chemin jusqu’à Shanghai. Le projet du chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars fournira une liaison ferroviaire ininterrompue et rapide de l’Angleterre à la Chine » – discours du président Turc Abdullah Gül, au Conseil des Etats Turcophones, le 15 août 2013.[1]

    A la fin de l’année 2014, un train va pouvoir passer sur une nouvelle voie ferrée reliant pour la première fois la mer Caspienne à l’Europe. Ce projet de chemin de fer, dit de Bakou-Tbilissi-Kars, apparu suite à la chute de l’Union Soviétique, mais mis à coté plusieurs fois en raison d’un manque de financement, a été lancé en 2007 suite à un accord trilatéral entre les gouvernements turc, géorgien et azerbaïdjanais.

    #caucase #train

  • Batoumi ou le « miracle » touristique géorgien
    Gare de l’Est - Podcast - Eur dioNantes

    http://www.euradionantes.eu/blog/2013/07/13/12-07_gare-de-l-est

    Avec Nicolas Landru et Aurore Charbonneau

    Plongée dans la deuxième zone la plus touristque de Géorgie après Tbilissi, la ville nouvelle de Batoumi qui compte moins de 200 000 habitants.

    #georgie #caucase #batoumi #adjarie

  • À la suite de la visite de Poutine à Bakou, il est envisagé de faire circuler les « light crudes » russes à contre-sens sur l’oléoduc Bakou-Novorossiysk, pour en exporter une partie par le Bakou-Tbilissi-Ceyhan, avec possibilité de traitement d’une partie par les installations azerbaïdjanaises.

    Azerbaijan, Russia in talks on reverse oil pumping via Baku-Novorossiysk pipeline - AzerNews
    http://www.azernews.az/oil_and_gas/58297.html

    Azerbaijan’s state energy company SOCAR and Russian state-owned oil company Rosneft are in talks on a possible reverse flow of Urals crude through the Baku-Novorossiysk northern route pipeline in the amount of 5 million tons per year.
    If the talks succeed and the cost-effectiveness of operations under consideration is approved, part of the oil will be processed in Azerbaijan, and some of it will be delivered via the Baku-Tbilisi-Ceyhan (BTC) pipeline and shipped from the Ceyhan terminal in Turkey on the Mediterranean Sea. Evaluation of the effectiveness and the negotiations will be completed by late this year.

    =========================

    Poutine réalise une visite stratégique à Bakou | Presse russe | RIA Novosti
    http://fr.rian.ru/presse_russe/20130814/199004113.html

    La délégation russe était plutôt imposante – le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, le ministre de l’Energie Alexandre Novak, le ministre des Situations d’urgence Vladimir Poutchkov, le ministre des Transports Maxim Sokolov, le ministre du Développement économique Alexeï Oulioukaev, le directeur général de Rosoboronexport Anatoli Issaïkine, le chef de la délégation russe pour les négociations multilatérales sur la mer Caspienne Igor Bratchikov, le président de Rosneft Igor Setchine et le président de Lukoil Vaguit Alekperov.
    La présence aux pourparlers de telles pointures du gouvernement russe, ainsi que les documents bilatéraux destinés à être signés témoignent de l’évolution progressive des relations entre les deux pays.

    Poutine & Aliyev à Bakou, le 13/08/13

    • ah oui, en effet ... Mais Cela voudrait-il dire que du brut russe circulera dans le BTC ? Si cela se vérifie, ce sera une grande première et un grand changement stratégique si on considère le BTC comme un investissement politique (très cher) destiné à « casser » le monopole russe.

    • C’est bien ce que je comprends (et que dit l’article). Même si ce sont des « discussions pour envisager les perspectives », il s’agit bien de faire passer du russe dans le BTC.

      Ce qui me surprend, c’est qu’il n’y ait AUCUNE reprise dans la presse occidentale (ça fait déjà 3 jours). Peut-être qu’il y a aussi un côté bluff ou carotte pour éloigner un peu l’Azerbaïdjan du camp états-unien. C’est d’ailleurs ce que souligne l’article de RIA Novosti en listant la copieuse délégation russe

      En tous cas, la vision stratégique de Vladimir V. Poutine et ses actes font preuve d’une grande cohérence. Ça change d’autres…

    • Oui, pour déployer une politique cohérente, il faut chercher du côté des Russes et des Chinois. Les occidentaux sont totalement encalminés dans leurs paranoïas sécuritaires (ça doit être un vrai délire les changements de règles de sécurité pour se prémunir des risques des révélations de Snowden) et leurs « sequestrations », leurs délires déflationnistes et autres « lignes Maginot » du néolibéralisme...

      La démonstration de la petitesse de nos politiciens européens réside une nouvelle fois d’ailleurs dans la façon dont les blocages américains se communiquent instantanément aux européens, ceux-ci se révélant dans l’expectative la plus totale face aux évènements récents.

      Même les Saoudiens et les Qataris se sentent pousser des ailes.

      Le monde multipolaire devient réalité. Sauf que... qui pour compenser la surpuissance en devenir des russes ? des chinois ? Le pouvoir de nuisance des saoudiens et des pétromonarchies en général ?

    • Analyse intéressante, mais je ne crois pas que la Russie cherche à être toute puissante etc... Pour l’instant, sa stratégie est de reprendre pieds sur ses marges, anciennes ou nouvelles, et elle ne voit pas plus loin. Elle n’est pas intéressée par l’Afrique ou l’Amérique du Sud comme les Chinois ou les Indiens, et pour finir, la Russie cherche plutôt à renforcer ses liens avec l’Europe dont elle sait qu’elle est, pour le moment du moins, un partenaire irremplaçable, même si elle développe et renforce aussi ses liens à l’Est et au sud (Iran, Syrie, Proche-Orient et Turquie). La Russie n’a aucun intérêt à faire échec-et-mat avec l’Europe même si on a l’impression qu’elle est en train de sécuriser ses voies d’approvisionnement énergétique vers l’Europe.

    • Seule reprise occidentale, en dehors des sites spécialisés énergie chez Bloomberg, par Zulfugar Agayev…

      Socar in Talks to Buy 5 Million Tons of Oil a Year From Rosneft - Bloomberg
      http://www.bloomberg.com/news/2013-08-19/socar-in-talks-to-buy-5-million-tons-of-oil-a-year-from-rosneft.html

      State Oil Co. of Azerbaijan is in talks to buy 5 million metric tons of Urals crude a year from OAO (ROSN) Rosneft, part of which will be re-exported through the BP Plc-led Baku-Tbilisi-Ceyhan pipeline and part refined in Baku.

    • Longue et intéressante analyse sur Vestnik Kavkaza,
      soulignant le rôle d’Igor Setchine.

      Russia returns to Azerbaijan | Vestnik Kavkaza
      http://vestnikkavkaza.net/analysis/politics/44082.html

      The ideologist and conductor of the new energy policy of Russia was the current head of Russia’s largest oil company “Rosneft,” Igor Sechin, who previously held the post of vice-premier of the Russian government overseeing the entire energy sector.
      (…)
      If the agreement between SOCAR and “Gazprom” concluded several years ago on the beginning of purchases by the Russian side of Azerbaijani gas was called a breakthrough, the contract with “Rosneft” can be considered revolutionary. The fact is that the deal with “Gazprom” fitted into the scheme of the former Russian energy policy of concentrating all hydrocarbon streams of oil and gas on itself. The new scheme is beyond the old patterns: Russia is ready to work more widely, using all ways and means to effectively export its own raw materials, including ways which were once considered “political”, bypassing Russia, and therefore were touted as malicious.

      Avec de très forts enjeux internes…

      The mission of “Rosneft” at the present stage is to reshape the Russian oil and gas market, so that monopolies were less able to influence it. The deal with Azerbaijan is only one element of the impact in this case on “Transneft”, which is negotiating with SOCAR on a new agreement for 2014 on oil transportation via Baku-Novorossiysk pipeline, the so-called “northern route” of export of Azerbaijani oil. As variants of cooperation, “Rosneft” and SOCAR consider reverse, at least, from Makhachkala to be possible for supplies of Russian oil for processing at the underutilized factories of SOCAR. (Such a scheme operated in Soviet times and allowed efficient use of the processing power of the Azerbaijani oil refineries, that provided the entire region of the Caucasus with petroleum products). However, the pumping of all Russian oil for exports now belongs to “Transneft”, for which such an agreement can be a complete surprise.

      … et externes

      The alliance between “Rosneft” and the State Oil Company of Azerbaijan may create conditions to circumvent the stringent requirements of the EU. We cannot exclude that in some configuration Russian gas could fall in Azerbaijani Southern Gas Corridor, formally breaking the monopoly of “Gazprom”.

    • Bizarrement (!) Transneft ne trouve pas que ce soit une bonne idée d’inverser Bakou-Novorossyisk… Pas qu’il y soit franchement opposé, mais ça coûterait trop cher !

      Transneft skeptical over oil supply via BTC - AzerNews
      http://www.azernews.az/oil_and_gas/59277.html

      Russian oil pipeline monopoly Transneft — the operator of the Baku-Novorossiysk pipeline’s Russian section — considers the decision of the Rosneft oil company to ship oil through Azerbaijan economically inefficient.

      Et d’ailleurs, ça transférerait de la charge de travail de la Russie vers l’Azerbaïdjan (ce qui est bien un des buts recherchés).

      Tokarev said that this agreement stipulates offload of the Russian enterprises and instead upload of the Azerbaijani enterprises.

      Une petite carte pour bien comprendre

  • Cosmic Communist Constructions | RoughSide Magazine
    http://www.roughsidemag.com/2011/05/17/cosmic-communist-constructions
    #cccp :-{⋑

    Cosmic Communist Constructions Photographed by Frédéric Chaubin

    Maison des soviets (inachevée), Kaliningrad
    (à l’emplacement du château de Königsberg)
    http://www.roughsidemag.com/wp-content/uploads/2011/05/fredericchaubin01.jpg

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Königsberg

    En lieu et place du château sur la Place centrale devait s’élever, à côté des anciennes douves comblées, la Maison des Soviets de Kaliningrad. Il était prévu dans les années 1960 qu’elle devienne un bâtiment administratif, cependant, pour des raisons structurelles elle ne fut pas achevée et resta un chantier abandonné : Le bâtiment de conception trop massive et surdimensionné s’enfonçait lentement dans le sol trop mou. C’est pour cette raison que les actuels habitants de Königsberg lui donnèrent longtemps le nom de vengeance des prussiens. Le bâtiment ne fut en fin de compte jamais achevé, même si en 2005, à l’occasion de la visite du président de la République russe de l’époque, Vladimir Poutine, la façade fut repeinte et des fenêtres installées. L’administration municipale actuelle de Kaliningrad discuta pendant un temps la possibilité, avec le soutien financier du ministère de la culture russe, de reconstruire le château.

    Ambassade d’URSS à La Havane
    http://www.roughsidemag.com/wp-content/uploads/2011/05/fredericchaubin06.jpg
    http://en.wikipedia.org/wiki/Embassy_of_Russia_in_Havana

    The Embassy of Russia in Havana, Cuba (architect Aleksandr Rochegov) is a striking constructivist building in the Miramar district of the city. Some liken it to a sword, others to a syringe.

    Faculté d’architecture de l’Institut polytechnique, Minsk
    http://www.roughsidemag.com/wp-content/uploads/2011/05/fredericchaubin08.jpg
    (sur leur site, transformée en vaisseau…)


    http://www.bntu.by/af.html

    Résidence privée du président d’Arménie, lac Sevan


    (quelques petits problèmes de raccord chez gg-maps…)
    https://maps.google.fr/maps?q=lac+sevan&ll=40.448907,45.323582&spn=0.060352,0.123425&client=saf

    etc.

    chez Taschen (2010), l’éditeur
    http://www.taschen.com/pages/fr/catalogue/photography/all/05744/facts.frederic_chaubin_cosmic_communist_constructions_photographed.htm
    (diaporama de 9 photos)

    Remplir un blanc historique
    La quatrième époque de l’architecture soviétique

    Dans cet ouvrage, le photographe Frédéric Chaubin dévoile 90 bâtiments situés dans les anciennes républiques soviétiques qui témoignent de ce que l’on pourrait considérer comme la quatrième époque de l’architecture soviétique. Ils révèlent une renaissance inattendue de l’imagination, un bourgeonnement jusqu’ici inconnu qui s’est développé de 1970 à 1990. Contrairement aux années vingt et trente, on ne distingue ici ni « école » ni tendance dominante. Ces constructions représentent un élan chaotique provoqué par un système qui tombait en décrépitude. Leur diversité annonce la fin de l’Union Soviétique.

    Profitant de l’effondrement de cette structure monolithique, des trous dans le filet qui devenait plus lâche, des architectes ont revisité toutes les périodes et tous les styles, remontant aux sources ou innovant librement. Certains audacieux réalisèrent des projets qui auraient fait rêver les constructivistes (le sanatorium de Druzhba), d’autres ont laissé parler leur imagination d’une manière expressionniste (le Palais du Mariage de Tbilissi). Une colonie de vacances, inspirée d’esquisses d’un prototype de base lunaire revendique son influence suprématiste (Prométhée). Sans oublier l’"architecture parlante" qui s’est généralisée pendant les dernières années de l’URSS : un crematorium orné de flammes de béton (crematorium de Kiev), un institut technologique avec une soucoupe volante écrasée sur le toit (institut de Kiev), un centre politique qui vous observe comme Big Brother (la maison des soviets de Kaliningrad). Ce puzzle de styles témoigne de tous les rêves idéologiques de cette période, de l’obsession du cosmos à la renaissance de la vie privée, tout en soulignant la géographie de l’URSS, montrant comment les influences locales ont apporté leurs détournements exotiques avant de porter le coup fatal à ce pays.

  • Moscou appelle Tbilissi à abroger la loi sur les « territoires occupés » | International | RIA Novosti

    http://fr.rian.ru/world/20130605/198482322.html

    La Russie insiste sur l’abrogation de la Loi géorgienne sur les territoires occupés qui interdit de visiter l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, a déclaré mercredi à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.

    « Nous avons étudié les amendements portés par la Géorgie à cette loi, mais ils ne changent pas l’essentiel : la loi prévoit toujours une responsabilité pénale pour un séjour en Abkhazie et en Ossétie du Sud. A notre avis, la meilleure solution serait d’abroger cette loi pour encourager les échanges humanitaires et les voyages touristiques », a indiqué M.Karassine à l’issue d’entretiens avec Zourab Abachidze, représentant spécial de la Géorgie pour le règlement des relations avec la Russie.

    #georgie #russie #caucase