#codicologie

  • Dessins et gribouillages dans les manuscrits de la Trinité | Manuscrits en Méditerranée
    https://manuscrits.hypotheses.org/1497

    À l’heure d’achever le catalogue des manuscrits provenant du monastère de la Trinité de Chalki, et alors que nous envisageons de manière de plus en plus précise la rédaction d’un second volume, consacré à l’histoire de la bibliothèque, nous vous proposons de présenter quelques usages particuliers – et sympathiques – auxquels les manuscrits ont pu donner lieu au cours des siècles.

    Commençons par l’un des principaux divertissements du catalogueur (qui en a souvent bien besoin) : les graffitis, gribouillages, griffonnages, essais de calame, esquisses ou véritables dessins dont des lecteurs plus ou moins intéressés par le texte – et plus ou moins doués –, ont bien souvent orné les marges des livres.

    #codicologie #dessins

  • Un nouveau palimpseste (8e-9e s.) des œuvres ascétiques de Basile de Césarée | Manuscrits en Méditerranée
    http://manuscrits.hypotheses.org/229

    À l’occasion de la mission de catalogage à la Bibliothèque du Patriarcat œcuménique (Istanbul) en juin- juillet 2014 (voir le post du 9 juillet) par des chercheurs de la Section grecque de l’IRHT, un nouveau palimpseste a été repéré dans le fonds provenant du monastère de la Sainte-Trinité (Hagia Trias) de l’île de Chalki.

    L’examen direct du manuscrit Hagia Trias 124 a permis de constater – ce qui n’est absolument pas visible sur le microfilm– que ce volume de 211 folios, sur parchemin, est entièrement palimpseste (à l’exception de deux folios initiaux et de quatre folios finaux, qui sont des restaurations du 16e siècle sur papier filigrané).

    #patristique #codicologie

  • Jesus’s Wife Resurrected from Dead | Evangelical Textual Criticism
    http://evangelicaltextualcriticism.blogspot.de/2014/04/introduction-eight-of-eleven-articles.html

    Eight of the eleven articles in the most recent issue of the Harvard Theological Review discuss the authenticity of the so-called Gospel of Jesus Wife (GJW), which Karen King publicized through a shrewdly-orchestrated media frenzy in September 2012. The core relevant articles include a survey of the papyrus scrap by King, a refutation of authenticity by Leo Depuydt and a response by King. Five supporting articles detail two spectroscopy examinations of the ink (Yardley and Hagadorn; Azzarelli, Goods, Swager), two radiocarbon datings of the papyrus (Hodgins; Tuross), and a paleographic evaluation (Choat). 

    Karen King´s initial argument that this fragment demonstrates a fourth century literary manuscript of the “the Gospel of Jesus Wife” is now officially dead, by her own admission. We are left with a deflated seventh to ninth century semi-literary scrap ... or a fraud. We have no plausible direct literary evidence for a new non-canonical gospel. The question remains as to whether we should recognize this scrap as an ancient semi-literary document or a modern fraud. According to King, the arguments concerning fraud are highly problematic, and the scientific and linguistic evidence repeatedly affirm authenticity.

    #femme_de_Jésus #fraude #codicologie #apocryphe

  • De la statistique appliquée au contenu des manuscrits hagiographiques | Apocryphes
    http://apocryphes.hypotheses.org/348

    Mon travail porte sur la mémoire des Apôtres Tite et Barnabé. Si donc j’étudie les formes littéraires que prend cette mémoire — ou plutôt ces mémoires —, je ne peux oublier que ces formes littéraires n’existent pas de manière « pure », mais sont toujours incarnées dans des supports physiques, en l’occurrence des manuscrits. Je m’intéresse donc aux types de manuscrits dans lequel sont présents mes textes.

    Très sommairement on peut diviser dans mon cas les manuscrits en trois catégories :

    - Les manuscrits d’érudits à partir de l’époque moderne, qui ne m’intéressent pas directement, puisque j’étudie la question uniquement à l’époque byzantine, et encore, pas sur toute la période.
    - Les manuscrits de type ménologiques, où les textes sont classés selon l’ordre du calendrier liturgique.
    - Les manuscrits hagiographiques non ménologiques, où les textes sont classés et selectionnés selon des critères non calendaires.

    Pour les deux derniers types de manuscrits, la présence ou non d’un texte peut-être signe de son importance. Toutefois pour évaluer correctement cette importance, il ne suffit pas de la remarquer, il faut la comparer avec celles d’autres textes. Autrement dit, faire de la statistique. Et ceci n’est pas sans poser quelques problèmes. C’est à ces problèmes qu’est consacré le présent billet.

    #statistiques #codicologie #besoindevotreavis

    • Si je comprends bien l’état des choses actuellement, la question prioritaire est :
      Comment stocker l’information issue du dépouillement du corpus ?

      De ce point de vue, et en fonction de ce que tu dis des données, il n’y a pas trente-six solutions. Il y a plusieurs types d’unités statistiques ou entités, pour parler comme la modélisation de données (manuscrit, figure, date de la fête etc. cf. infra) qui ont entre elles des relations complexes (une figure est présente de 0 à n fois sur un manuscrit, éventuellement à plusieurs dates du calendrier).

      De ce fait, la façon de stocker (coder) l’information consiste à enregistrer une ligne par association c-à-d, telle figure est présente dans tel manuscrit, fêtée tel jour. Donc, une ligne, trois colonnes.

      Par ailleurs, il y a différentes tables
      • manuscrit et toutes les informations le concernant (date, lieu, lien avec un rite) et aussi, type (ménologique ou non) et s’il y a lieu, période du calendrier couverte (début, fin) et période du calendrier effectivement couverte (pour les manuscrits incomplets) Y a-t-il besoin d’une autre entité, le texte, qu’on voit apparaître dans ta description (un manuscrit comprend différents textes, susceptibles de se retrouver dans d’autres manuscrits (?))

      figure, idem, les caractéristiques éventuelles. Note qu’il est peut-être souhaitable d’imaginer deux niveaux pour ces données : la personne et l’ événement la concernant qui est commémoré. Ex. Marie avec différents événements, commémorés à différentes dates, conception, nativité, présentation, assomption…

      Ceci devrait régler la question de la granularité des données et permettre de disposer d’une souplesse quant à la granularité des traitements. En effet, des manipulations plus ou moins élémentaires (selon l’environnement de travail) permettent de relier les différentes entités pour fabriquer un tableau à étudier. Par exemple un tableau qui croise les manuscrits et les figures (soit, présence/absence, soit nombre d’occurrences) avec plein de trous partout), tableau que l’on pourra analyser.

      A priori, pour la saisie, ne pas se restreindre et conserver toutes les figures (on peut toujours sélectionner après) et donc toutes les associations.

      Voilà une première réaction, issue de méditations pendant mes courses dans le quartier…

    • merci pour ta réaction. En fait la question pour moi de la granularité ne se situait pas vraiment au niveau de la saisie des données, mais bien au niveau du choix lors de l’analyse.

      Par contre merci pour ton modèle de données, qui correspond plus ou moins avec ce que j’avais en tête, mais le voir écrit noir sur blanc aide. En particulier sur la saisie des données relatives aux manuscrits.

    • Pour les traitements, je serais curieux de voir les résultats des analyses exploratoires du corpus : comptages divers et variés (nombre de manuscrits, nombres de figures, etc.), les distributions — ça doit correspondre à ce que tu appelles « comptage de comptages » — (nombre de figures par manuscrit, nombre d’association par date (calendrier fixe et calendrier liturgique)) ; pour les ménologes, la couverture du calendrier (fixe et liturgique)).

      Et, tout ça, croisé avec les variables « typologiques » (tes catégories de texte, les périodes, les localisations,…).

      Pour les manuscrits, ils forment un échantillon d’individus très particuliers dans la mesure où il y a, sans doute des relations de filiation entre eux (j’imagine que c’est la grande raison de la grande coupure entre avant et après Syméon). Est-ce qu’il existe une stemmatique bien développée ? Ou y a-t-il juste quelques bouts d’arbres « généalogiques » ?

      (Tout ça, ce sont des questions de néophytes — voire de φωτιζόμενος…)

      Sinon, retour aux fondamentaux : qu’attends-tu de tes travaux statistiques ? Par exemple, veux-tu suivre plus particulièrement T&B ou les situer relativement aux autres figures (et dans ce cas, envisager un traitement d’ensemble des n manuscrits et des p figures, comme des classifications ou des analyses factorielles) ?

    • Je répond rapidement à tes différents paragraphes.

      En ce qui concerne les analyses exploratoires, ça risque effectivement d’être intéressant. Mais comme je n’ai pas forcément envie de saisir les choses à la main, et sauf à obtenir les données brutes de la base Pinakes (http://pinakes.irht.cnrs.fr), qui du reste n’est pas forcément super adaptée, je vais y réfléchir à deux fois, en fonction de la réponse au dernier paragraphe.

      Pour ce qui est de la stemmatique des manuscrits, ce n’est malheureusement pas très développée, à ma connaissance. On a surtout de la stemmatique des textes. Dans quelques cas particulier on voit clairement des manuscrits // (c’est le cas de 2 groupes de 2 manuscrits pour ce qui concerne une homélie sur Tite) mais sans que la réflexion soit très dev.

      La ≠ entre les collections pré et post metaphrastiques tient non pas aux manuscrits eux mêmes mais aux textes qui ont remanié (métaphrasés).

      Ce qui m’intéresse pour T&B c’est bien de les comparer aux autres figures. Mais c’est justement là où je n’ai pas les compétences stats pour voir quel type d’analyse serait le plus pertinent.

  • Numérisations de manuscrits grecs, hébreux et d’incunables (Oxford ; Vatican) | Manuscrits en Méditerranée
    http://manuscrits.hypotheses.org/168

    La Bodleian Library (Oxford) et la Biblioteca Apostolica Vaticana (Città del Vaticano) viennent de mettre en ligne le site d’un important projet de numérisation, financé par la Polonsky Foundation. 21 documents sont pour l’heure disponible, mais à terme, ce sont 1,5 millions de pages qui seront accessibles. Trois domaines ont été retenus : manuscrits grecs, manuscrits hébreux, incunables. Pour les manuscrits grecs, il s’agit du fonds Barocci de la Bodleian Library, et des fonds Barberini gr. et Ottoboni gr., pour la Biblioteca Apostolica Vaticana, plus une sélection de manuscrits des deux bibliothèques.

    #codicologie #domaine_publique ?

  • Pour se divertir, les moines copistes gribouillaient les marges
    http://www.actualitte.com/patrimoine/pour-se-divertir-les-moines-copistes-gribouillaient-les-marges-45873.htm

    Ainsi, en pleine marge d’un texte sacré, on retrouve des commentaires insolites : « C’est fait, j’ai reproduit l’intégralité de la chose : pour l’amour du Christ, filez-moi à boire. », ou encore « J’ai très froid » et bien d’autres encore. Et, avec une approche de fonctionnaire scrupuleux sur les horaires « Dieu merci, il fera bientôt noir », et donc, plus possible de recopier quoi que ce soit.

    #livre #histoire