company:the atlantic

    • http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-beguines-des-feministes-avant-lheure
      Les béguines : des féministes « avant l’heure »

      Quand on lit la vie des béguines, ces femmes libres de pensée qui se rassemblaient pour échapper au contrôle d’un couvent ou d’un mari – on ne peut qu’admirer la force de leur courage et de leur engagement.

      De nos jours, des femmes qui se rassembleraient pour vivre dans une parfaite autonomie, même dans la pauvreté, dans le seul but d’être libres et d’aider les plus démunis, ne dérangeraient aucunement le système. Au contraire, on les verrait comme des bénévoles qui déchargeraient la lourdeur du système.

      Au XIVe siècle, on pensait différemment. Ces femmes qui se faisaient appeler « Sœurs de la secte du Libre Esprit et de la Pauvreté Volontaire » n’obéissaient qu’à la Grande Demoiselle, et c’est tout. Le reste était affaire de conscience intérieure.

      La naissance du mouvement des béguines débute au XIIe siècle. Vers 1300, le mouvement est bien organisé et se répand en Alsace, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et en France.

      En 1326, la principauté de Strasbourg est envahie par un nombre considérable de béguinages, plus de 85 dans la ville même. Chaque béguinage forme un enclos groupant des maisonnettes où des femmes pieuses, mais dangereusement émancipées, tentent l’aventure des saints. Au lieu de vœux, elles ne font que des promesses, de simples déclarations d’intention renouvelables chaque année.

      Qui étaient les femmes béguines ?

      Des femmes qui transportaient dans l’âme un mouvement féministe « avant l’heure » !

      Ces femmes qui, à l’époque, n’avaient que deux choix, soit celui de se marier (contrat de soumission) ou de rentrer au couvent (vœux de pauvreté, d’obéissance et de chasteté, cette dernière souvent confondue avec la continence), aspiraient à une autonomie économique, intellectuelle, spirituelle et sociale.

      Elles ne se mariaient pas, mais ne faisaient pas de vœux de chasteté. Elles ne prononçaient aucun vœu, seulement des intentions de s’investir pendant une année, après quoi elles évalueraient la situation. Elles se considéraient libres. D’ailleurs, leur secte s’appelait « Libre Esprit ». Elles étaient présentes dans plusieurs secteurs de l’économie : santé (hôpitaux, sages-femmes), l’éducation, l’artisanat (tissu,broderie d’art, tapisserie), le soin aux mourants, les enterrements.

      Les béguines étaient des femmes pieuses qui se vouaient à Dieu et aux bonnes oeuvres, sans être bigotes. Elles évitaient le scandale et recherchaient la vie naturelle.

    • Oui je suis d’accord avec toi sur le fait que les communautées de femmes seraient acceptés aujourd’hui. Il n’y a qu’a voire comme c’est deja impossible de faire des foyers de refuges pour les femmes victimes de violences par leur conjoint ou ex. Et ca renvoie aussi aux discussion sur certains hommes qui se servent du transgenrisme pour détruire la non mixité de certains groupes féministes.

      Merci pour les infos sur le mariage bostonien

    • Elle est a une drole de vision du féministe Jacqueline Kelen. Quand on lui demande si les béguines étaient féministes, elle répond « Non car les béguines ne se sont pas organisé contre les hommes ».
      Sauf que les féministes ne sont pas organisées contre les hommes mais contre le système patriarcale et sur ce coup les Béguines aussi puisqu’elle s’organisaient entre femmes pour échappé à la clostration monacale ou matrimoniale.

      #féminisme_oui_mais #invisibilisation_des_femmes

      #amour #souffrance #mystiques

  • Carl Elliot, lanceur d’alerte sur les essais cliniques

    http://www.lemonde.fr/medecine/article/2016/02/09/carl-elliot-lanceur-d-alerte-sur-les-essais-cliniques_4861640_1650718.html

    Pendant plus de sept ans, le bioéthicien Carl Elliot a lancé l’alerte. Sept années durant lesquelles il a épluché les rapports des précédentes enquêtes, cherché des réponses auprès de la direction de l’université du Minnesota au sein de laquelle il travaille, raconté l’histoire dans la presse, alerté la communauté médicale. Sept années d’un combat qui, tout en lui donnant raison, l’a aussi laminé. « Avoir été réprimandé par le doyen, ce n’est pas si grave. Le plus dur, c’est quand certains collègues que vous pensiez être des amis commencent à vous attaquer par-derrière », racontait-il récemment, face à une douzaine de bioéthiciens rassemblés à la Fondation Brocher à Genève, sur le thème des lanceurs d’alerte. Ses yeux, après ces propos, s’embuent de larmes.

    Barbe grisonnante, visage fatigué, Carl Elliott ne lâche pourtant pas le morceau. Et sans son opiniâtreté, aucune enquête indépendante n’aurait été menée sur les conditions dans lesquelles sont menés les essais cliniques au sein du département de psychiatrie de l’université du Minnesota. Et rien n’aurait transparu. Ni l’ampleur des conflits d’intérêts, ni les négligences dans la supervision des essais cliniques, ni le climat de peur. « Carl a un sens très fort de l’équité et de la loyauté, et il a senti que quelque chose n’allait pas dans cette histoire », commente le bioéthicien Leigh Turner, de l’université du Minnesota. Ami et collègue de Carl Elliott, il a contribué à lancer l’alerte, et se trouve comme lui, contraint à travailler à l’extérieur du département de bioéthique de l’université de Minnesota, pour en fuir l’hostilité. « Carl et Leigh sentaient vraiment qu’il y avait un problème et qu’ils mettraient en péril leur intégrité s’ils ne réagissaient pas », commente Trudo Lemmens, un bioéthicien de l’université de Toronto qui est à l’origine d’une pétition signée en 2010 par 175 spécialistes en médecine et en sciences sociales. « Carl a vraiment une excellente réputation professionnelle, même si maintenant, certains le trouvent trop zélé », précise t-il.

    Tout commence en 2008 par la lecture d’un article publié dans la presse locale relatant le suicide en 2004 de Dan Markingson, un patient schizophrène de 26 ans, au cours d’un essai clinique mené au département de psychiatrie de l’université. L’article fait peser des soupçons sur les conditions dans lesquelles Dan Markingson avait accepté de participer à cet essai. Stephen Olson, le psychiatre qui l’examina lors de son admission, à l’automne 2003, diagnostiqua un premier épisode de schizophrénie et le jugea inapte à exercer son libre-arbitre. Ce qui ne l’empêcha pas d’obtenir son consentement pour participer à l’essai clinique CAFE, financé par le laboratoire AstraZenecca. Il s’agissait de comparer l’efficacité de trois antipsychotiques, dont le Seroquel d’AstraZenecca, qui selon l’article, versait 15 000 dollars (près de 14 000 euros) par patient recruté au département de psychiatrie de l’université du Minnesota.
    Rapidement, l’état de Dan Markingson se dégrada, sans que le docteur Olson ne s’en inquiète. Jusqu’à ce jour de mai 2004 où Dan Markingson fut retrouvé mort, après s’être tranché la gorge.

    Un universitaire sensibilisé aux problèmes éthiques

    Au moment où il prend connaissance de cette histoire, Carl Elliott est rompu aux questions éthiques qu’elle soulève. Né en 1961, il grandit dans une petite ville de Caroline du Sud aux Etats-Unis, durant la période de l’abolition des lois de ségrégation raciale. « A l’école, je jouais au basket avec mes amis noirs, et j’ai compris que ces lois étaient une injustice institutionnalisée. Dans mon entourage proche, j’ai connu beaucoup de gens respectables, qui restaient pourtant aveugles aux questions de race », raconte-t-il. Fils d’un médecin, il emboîte les pas de son père. Mais une fois son diplôme obtenu, il abandonne la médecine pour une thèse de philosophie, qu’il obtient à la fin des années 1980 à l’université de Glasgow, en Ecosse. Son sujet ? La responsabilité des patients psychiatriques dans les crimes qu’ils commettent. Il enchaîne ensuite plusieurs post-doctorats, dans différentes universités aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, avant d’obtenir un poste de bioéthicien à l’université McGill à Montréal, puis à l’université du Minnesota, en 1997.

    Au cours de sa carrière, apparaissent des thèmes récurrents, dont l’analyse des stratégies utilisées par l’industrie pharmaceutique pour développer le marché de ses médicaments, ou la recherche médicale impliquant les patients vulnérables, tels que les prisonniers ou les patients psychiatriques. Il est aussi l’auteur de livres remarqués et d’articles dans de grands titres de la presse américaine dont The New Yorker, The New York Times, The Atlantic et MotherJones, un journal d’investigation de gauche. Intellectuel engagé, il y pointe sans détours les enjeux éthiques et philosophiques des mutations contemporaines. Dans l’article « The Drug Pushers » (« Les trafiquants de médicaments » ou « Les dealers », The Atlantic, 2006), il mêle ainsi souvenirs personnels et enquête pour analyser l’évolution de la relation entre médecins et visiteurs médicaux, et lever le voile sur les stratégies commerciales des industries pharmaceutiques.

    Un voile qu’il s’efforcera de lever aussi, pour comprendre ce qui est arrivé à Dan Markingson. A une nuance près. Il s’agit, cette fois, d’enquêter sur sa propre université. Et rapidement, il acquiert la conviction qu’elle est en cause. Dans un article publié en 2010 dans MotherJones, il livre une analyse implacable des enjeux de l’essai clinique CAFE, en le replaçant dans le contexte des stratégies développées par les industriels, pour augmenter les prescriptions des antipsychotiques atypiques, dont font partie les trois médicaments testés. Dès lors, la notoriété de l’affaire augmente, et les efforts de Carl Elliott finissent par payer. En décembre 2013, une nouvelle enquête indépendante est ordonnée.

    Publié en février 2015 et fondé sur l’analyse de 20 essais cliniques en cours à l’université du Minnesota, son rapport révèle des négligences systématiques dans la protection des sujets vulnérables et le cumul des rôles, entre médecin traitant et investigateur de l’essai clinique. Des thématiques s’inscrivant une fois de plus dans un contexte bien plus large que celui de l’université de Minnesota. « Cette histoire ouvre toute la complexité du soin, note ainsi le psychiatre Bruno Falissard, directeur du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de la Maison de Solenn, à Paris. Aujourd’hui, on a l’impression que soigner, c’est technologique. Mais soigner le sujet pensant qu’est le patient, ce n’est pas seulement soigner ses organes. C’est plus complexe que cela, et lorsque vous mettez là-dedans de l’argent plus des firmes pharmaceutiques, c’est un bazar intégral. »

    A l’université du Minnesota, les qualités qui avaient valu à Carl Elliott son recrutement lui valent désormais de la défiance. « Sans savoir ce qu’il vous a dit et quels documents il a partagés, il m’est difficile d’ajouter des commentaires », répond à son sujet par email Brian Lucas, directeur de la communication. Fidèle à lui-même, Carl Elliott, lui, tire les conclusions qui s’imposent. « Je n’étais pas surpris d’apprendre que l’industrie manipule les essais cliniques. Mais j’ai longtemps été un partisan de l’université, car je pensais que c’était plus sain. Cela a été un choc pour moi de découvrir à quel point l’argent avait de influence », conclut-il.

  • Programmeurs : vous n’êtes pas des ingénieurs ! - The Atlantic
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132925379481

    Dans un stimulant billet publié sur le The Atlantic, le développeur de jeux, Ian Bogost s’est encore fait des amis. Pour lui, les programmeurs ne sont pas des ingénieurs. Pourquoi ? Parce que les ingénieurs ont, eux, une longue tradition de #conception et de construction d’infrastructures d’intérêt public ! Les ingénieurs ont une responsabilité de sécurité publique et de fiabilité (même si elle fait parfois défaut). Ce n’est pas le cas de ceux qui font des logiciels explique-t-il en pointant le piratage massif de données personnelles, les logiciels tricheurs… “Les systèmes informatiques d’aujourd’hui nous exposent à des dangers individuels et collectifs que nous n’aurions jamais accepté de structures réelles comme des points, des gratte-ciels, des centrales électriques ou même des systèmes de défense (...)

    #innovation #métiers #travail

    • Pour Bogost, la chute du génie logiciel coïncide avec le développement de l’informatique personnelle et le passage d’une informatique de recherche à une informatique industrielle. L’imbrication actuelle des programmes est devenue hermétique et éphémère, le contraire de ce que devrait signifier le “génie” : une collaboration durable avec le monde.

      #génie #ingénieur

    • On m’expliquait que pour le développement de l’EPR, certains systèmes logiciels ont été développés plusieurs fois, parce qu’entre la première version et la version à déployer, il pouvait se passer 5 à 10 ans, et qu’entre temps, il n’y avait plus personne pour maintenir le code, ou bien l’interopérabilité entre les technologies d’il y a 5 ou 10 ans, et les technologies du jour n’était pas assurée.

      De mon côté, j’ai même envie d’écrire #obsolescence_programmée

  • To really combat terror, end support for Saudi Arabia | Owen Jones | Comment is free | The Guardian
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/aug/31/combat-terror-end-support-saudi-arabia-dictatorships-fundamentalism

    Take Qatar. There is evidence that, as the US magazine The Atlantic puts it, “Qatar’s military and economic largesse has made its way to Jabhat al-Nusra”, an al-Qaida group operating in Syria. Less than two weeks ago, Germany’s development minister, Gerd Mueller, was slapped down after pointing the finger at Qatar for funding Islamic State (Isis).

    While there is no evidence to suggest Qatar’s regime is directly funding Isis, powerful private individuals within the state certainly are, and arms intended for other jihadi groups are likely to have fallen into their hands. According to a secret memo signed by Hillary Clinton, released by Wikileaks, Qatar has the worst record of counter-terrorism cooperation with the US.

    And yet, where are the western demands for Qatar to stop funding international terrorism or being complicit in the rise of jihadi groups? Instead, Britain arms Qatar’s dictatorship, selling it millions of pounds worth of weaponry including “crowd-control ammunition” and missile parts. There are other reasons for Britain to keep stumm, too. Qatar owns lucrative chunks of Britain such as the Shard, a big portion of Sainsbury’s and a slice of the London Stock Exchange.

    Then there’s Kuwait, slammed by Amnesty International for curtailing freedom of expression, beating and torturing demonstrators and discriminating against women. Hundreds of millions have been channelled by wealthy Kuwaitis to Syria, again ending up with groups like Jabhat al-Nusra.

    Kuwait has refused to ban the Revival of Islamic Heritage Society, a supposed charity designated by the US Treasury as an al-Qaida bankroller. David Cohen, the US Treasury’s undersecretary for terrorism and financial intelligence, has even described Kuwait as the “epicentre of fundraising for terrorist groups in Syria”. As Kristian Coates Ulrichsen, an associate fellow at Chatham House, told me: “High profile Kuwaiti clerics were quite openly supporting groups like al-Nusra, using TV programmes in Kuwait to grandstand on it.” All of this is helped by lax laws on financing and money laundering, he says.

    But don’t expect any concerted action from the British government. Kuwait is “an important British ally in the region”, as the British government officially puts it. Tony Blair has become the must-have accessory of every self-respecting dictator, ranging from Kazakhstan to Egypt; Kuwait was Tony Blair Associates’ first client in a deal worth £27m. Britain has approved hundreds of arms licences to Kuwait since 2003, recently including military software and anti-riot shields.

    And then, of course, there is the dictatorship in Saudi Arabia. Much of the world was rightly repulsed when Isis beheaded the courageous journalist James Foley. Note, then, that Saudi Arabia has beheaded 22 people since 4 August. Among the “crimes” that are punished with beheading are sorcery and drug trafficking.

    Around 2,000 people have been killed since 1985, their decapitated corpses often left in public squares as a warning. According to Amnesty International, the death penalty “is so far removed from any kind of legal parameters that it is almost hard to believe”, with the use of torture to extract confessions commonplace. Shia Muslims are discriminated against and women are deprived of basic rights, having to seek permission from a man before they can even travel or take up paid work.

    Even talking about atheism has been made a terrorist offence and in 2012, 25-year-old Hamza Kashgari was jailed for 20 months for tweeting about the prophet Muhammad. Here are the fruits of the pact between an opulent monarchy and a fanatical clergy.

    This human rights abusing regime is deeply complicit in the rise of Islamist extremism too. Following the Soviet invasion, the export of the fundamentalist Saudi interpretation of Islam – Wahhabism – fused with Afghan Pashtun tribal code and helped to form the Taliban. The Saudi monarchy would end up suffering from blowback as al-Qaida eventually turned against the kingdom.

  • Ayelet Waldman evokes ’shame’ of Hebron in major U.S. magazine - By Haaretz | Jun. 12, 2014 |
    http://www.haaretz.com/news/national/.premium-1.598528

    Ayelet Waldman, a well-known Israel-born, American Jewish novelist, published a scathing attack on Israel’s policy toward Palestinians in the prestigious U.S. magazine The Atlantic on Thursday.

    Describing her tour of Hebron late last month, which was led by Israeli soldiers from the anti-occupation NGO Breaking the Silence, Waldman writes of visiting Shuhada Street, which is effectively off-limits to Palestinians, and fearing for the lives of a few Palestinian boys daring to enter the street.

    “I watched these Shuhada Street boys risk death for the sake of a liberty so rudimentary and fundamental that my own children are not even aware of its existence, or its importance, or its simple human beauty: the right to walk down the street,” she writes in an essay titled “The Shame of Shuhada Street.”

    Waldman notes that days before her visit, two Palestinian teenagers had been killed during a Nakba Day protest in the West Bank. “Video of the killings had surfaced on the Internet, and in my hotel room in Jerusalem I had watched as another Arab boy my son’s age, carrying the kind of backpack my son carries, doing nothing more than crossing a street — crumpled and pitched forward, motionless,” she writes.

    At Baruch Goldstein’s grave

    Waldman’s tour began at the grave of Baruch Goldstein, who shot to death 29 Palestinians and wounded 125 more in Hebron’s main mosque in 1994 before being killed by the crowd.

    “The grave has become a site of pilgrimage and ecstatic veneration for some religious Israelis and sympathetic foreigners despite the Israeli government’s prohibition on monuments to terrorists,” she writes. “The massive slab of marble is inscribed with the words, ’He gave his life for the people of Israel, its Torah and land.’ On the day I visited, the gravestone was littered with small stones, placed there in homage in accordance with Jewish tradition. After puzzling over the epitaph (I was born in Jerusalem but my family emigrated to Canada before I learned to read), I brushed away the commemorative stones. A mass-murderer deserves no such honor.”

  • Jimmy Carter: NSA Intelligence Gathering Ruining Democracy
    http://www.newsmax.com/Newsfront/carter-nsa-spying-democracy/2013/07/18/id/515811

    “America no longer has a functioning democracy,” former President Jimmy Carter said Wednesday, condemning the United States’ intelligence programs and the collection of data from Americans and persons overseas.

    Carter, speaking at an Atlanta event sponsored by The Atlantic Bridge, a private, non-profit group working to further German-U.S. relationships, said the Obama administration has been trying to placate Europe’s anger over spying programs, the German publication Der Spiegel reports.

    However, National Security Agency leaker Edward Snowden’s revelations are proving useful, said Carter, because “they inform the public.”

    NSA Controversy: Jimmy Carter Says U.S. “Has No Functioning Democracy” http://www.ibtimes.com/nsa-controversy-jimmy-carter-says-us-has-no-functioning-democracy-1351389

    “America does not at the moment have a functioning democracy,” he said at an event in Atlanta on Tuesday sponsored by the Atlantik Bruecke, a private nonprofit association working to further the German-U.S. relationship. The association’s name is German for “Atlantic bridge.”

    Carter’s remarks didn’t appear in the American mainstream press but were reported from Atlanta by the German newsmagazine Der Spiegel, whose Washington correspondent Gregor Peter Schmitz said on Twitter he was present at the event. The story doesn’t appear in the English-language section of the Spiegel website and is only available in German.

    The 39th U.S. president also said he was pessimistic about the current state of global affairs, wrote Der Spiegel, because there was “no reason for him to be optimistic at this time.” Among the developments that make him uneasy, Carter cited the “falling of Egypt under a military dictatorship.” As president, Carter managed to get then-Egyptian president Anwar Sadat and Israeli prime minister Menachem Begin to sign the Camp David peace agreements in 1979.

    Carter said a bright spot was “the triumph of modern technology,” which enabled the democratic uprisings of the Arab Spring; however, the NSA spying scandal, Carter said, according to Der Spiegel, endangers precisely those developments, “as major U.S. Internet platforms such as Google or Facebook lose credibility worldwide.”

  • The Atlantic : How One Magazine Became Profitable by Going ’Digital First’
    http://mashable.com/2011/12/19/the-atlantic-digital-first

    The Atlantic, a monthly magazine on politics, foreign affairs, economics and culture, made $1.8 million in 2010, its first profitable year in decades. (...) Traffic to its three web properties — TheAtlantic.com, TheAtlanticWire.com and TheAtlanticCities.com — recently surpassed 11 million uniques per month, up a staggering 2500% since The Atlantic brought down its #paywall in early 2008.

    bref, la #presse sur #internet , ça peut marcher, et pas seulement en installant des #paywall-à-la-con