continent:europe

  • Des milliers d’activistes occupent pendant deux jours la mine de charbon la plus polluante d’Europe
    https://www.bastamag.net/Ende-Gelande-charbon-occupation-activistes-climat-Extinction-Rebellion-Fri

    Durant tout le week-end, quelque 4000 activistes venus de toute l’Europe ont investi le complexe minier de Garzweiler, dans le nord-ouest de l’Allemagne, bloquant sa production avant d’être évacués par la police. Le mouvement Ende Gelände organise des actions d’occupation des mines de charbon allemandes depuis plusieurs années. Avec l’émergence d’un nouveau mouvement climatique dans toute l’Europe, d’Extinction Rebellion aux Fridays for future, cette nouvelle action marque un tournant. Ce vendredi 21 (...)

    #Résister

    / Pollutions , #Europe, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Reportages, #Climat, A la une, Luttes (...)

    #Pollutions_ #Luttes_sociales

  • "#Sous-traitance" de la #politique_migratoire en Afrique : l’Europe a-t-elle les mains propres ?

    Depuis 2015, l’Union européenne a renforcé sa coopération avec l’Afrique pour lutter contre les migrations « irrégulières » et bloquer les migrants avant qu’ils ne traversent la Méditerranée. Mais l’Europe a-t-elle les mains propres dans cette « sous-traitance » de sa politique migratoire ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/dimanche-et-apres/dimanche-et-apres-emission-du-dimanche-23-juin-2019


    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Afrique #Europe #EU #UE #frontières #contrôles_frontaliers

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  • Cartographier les migrations #1 : Un monde de cartes

    Verbatim

    Cela fait longtemps que l’Humanité produit différents types de cartes. Cartes polynésiennes, table de #Peutinger, portulans, etc., nombre d’entre elles étaient notamment conçues pour le repérage et l’organisation des déplacements humains sur terre ou en mer.

    L’histoire de la cartographie est aussi l’histoire de la représentation du Monde. Si la première carte du monde connu date de l’époque babylonienne (vers 600 avant notre ère), ce sont les grecs qui ont posé les fondements de la cartographie scientifique : mesure de la rotondité de la terre (Ératosthène), systèmes de projection, découpages en zones, etc.

    Les premières représentations de données sous la forme de graphiques sont également très anciennes : elles datent du XIVe siècle et sont signées Nicolas Oresme, un intellectuel né en Allemagne, ancien évêque de Lisieux à qui sont attribués les premiers histogrammes de l’Histoire.

    En 1826, une conjonction graphique qui mêle ces histoires de la mise en graphique et de la cartographie s’ouvre avec les travaux du français #Charles_Dupin. Nait alors la première carte (#choroplèthe) représentant des données statistiques localisées invisibles à l’œil nu, une carte de l’instruction populaire en France. Comme l’indique #Gilles_Palsky, on a effectivement d’abord appris à représenter le temps sous la forme de diagramme, puis l’espace sous la forme de carte.

    Et puis, il y a #Charles_Joseph_Minard, ingénieur civil français qui entreprend, à l’heure de la retraite, un travail considérable de cartographie statistique fondé sur « un calcul par l’œil ». Sa carte figurative sur la Campagne de Russie de 1812-1813 est d’ailleurs considérée aujourd’hui comme le « Gold Standard » de la dataviz.

    Minard produira nombre de cartes et graphiques descriptifs de mouvements de transports, avant d’étudier également ceux de populations humaines. Sa mise au point de plusieurs variables visuelles posera les fondements d’une école française de la sémiologie cartographique.

    La publication illustrée des Lois de la migration à la fin du XIXe siècle par #Ernst_Georg_Ravenstein, cartographe allemand installé à Londres, ouvre la voie vers un changement de paradigme théorique : les approches monographiques, purement descriptives, sont progressivement complétées par une vision idiographique qui donnera lieu à un renouvellement progressif des méthodes et des cartographies correspondantes.

    Le tournant spatial de la fin des années 1960 entraînera dans son sillage un renouvellement de la figure de la carte statistique liée à un double mouvement. D’une part, les principes de sémiologie acquis au cours du temps sont formalisés par Jacques Bertin, dans le registre de la cartographie générale ; ils incluent à la marge des considérations liées aux déplacements. D’autre part, le développement d’une algorithmie spécifique au traitement et à l’analyse de données localisées va devenir une pratique courante avec les travaux de #Waldo_Rudolf_Tobler, géographe américain qui publiera, notamment, les premiers scripts autorisant le dessin automatique sur une carte, décrivant en particulier des interactions territoriales par des flux ; plus généralement l’émergence de nouveaux outils, les Systèmes d’information géographique.

    La production cartographique actuelle sur les déplacements, forte des acquis théoriques et méthodologiques du passé, est soutenue ces dernières années par le développement de l’informatique graphique et un engouement général pour la cartographie. Sa fabrique connaît en effet un renouvellement profond dans le contexte de la cartographie 2.0, une évolution en même temps qu’une ouverture des outils et des pratiques qui s’inscrit dans un contexte de permanence de questionnements anciens (figurer des routes, des directions majeures, montrer des zones d’accumulation, …).

    https://neocarto.hypotheses.org/5807

    #vidéo #migrations #cartographie #visualisation #Nicolas_Lambert et #Françoise_Bahoken (@fbahoken) #mobilité #flux #histoire_de_la_cartographie #histoire

    https://www.youtube.com/watch?v=j-QeXDiK1Iw

    #ressources_pédagogiques
    ping @karine4

    • Cartographier les migrations #2 : enjeux théoriques et méthodologiques

      Verbatim

      Les images cartographiques produites au cours du temps sur des mouvements et déplacements apparaissent diverses dans leur forme, dans leur fond et dans leur mise en œuvre. Dans la mesure où elles peuvent être (perçues comme) complexes, il devient intéressant de les examiner de plus près.

      Pour cela, il convient d’adopter une posture critique dé-constructive de ces images pour essayer d’identifier les éléments qui les composent, leur structure élémentaire et plus loin leur fondement théorique. Quel est le processus mis en œuvre pour réaliser cette carte de migrations ? Dans quel cadre théorique (approche réseau, approche gravitaire, approche visuelle) s’inscrit-elle ? Quel phénomène y est symbolisé ? A l’aide de quels procédés ?

      Cette seconde partie du séminaire met en œuvre une approche compréhensive à visée pédagogique, pour présenter les enjeux théoriques et méthodologiques d’une cartographie de migrations. Le rappel des notions mobilisées concernant la mesure de l’information est mis en perspective avec la symbolisation cartographique qui peut être réalisée en lien avec une difficulté spécifique qui se pose d’emblée pour les migrations.

      L’usage de la #flèche génère une erreur qui conduit généralement à interpréter son dessin sur une carte comme une généralisation de comportements individuels, alors qu’elle symbolise plutôt le comportement d’un agrégat – et non celui d’un groupe ou d’un individu. Son examen conduit à arbitrer sur le choix du niveau de chacune des composantes (sociale, spatiale, temporelle …) mobilisée dans l’analyse cartographique des déplacements, en général.

      La prise en compte de ces choix théoriques dans la symbolisation graphique des migrations n’est donc pas sans conséquences sur le type d’images réalisée, sur leur signification. On montre enfin qu’il existe en réalité trois modalités cartographiques de ces déplacements qui diffèrent fondamentalement sur les plan graphique et théorique.

      https://www.youtube.com/watch?v=Xy5M-Irpom0


      https://neocarto.hypotheses.org/5809
      #flèches

    • Cartographier les migrations #3 : enjeux rhétoriques
      Verbatim

      La carte est l’instrument fondamental du géographe. Elle permet de faire émerger des hypothèses, de tester une intuition, de valider un raisonnement, de spatialiser le regard. En sciences, la carte peut d’ailleurs valoir de preuve. L’élaboration d’une carte à la fin d’un processus de recherche permet aussi d’expliquer par l’image le résultat d’un raisonnement donnant toujours lieu à une #représentation donnée du Monde, située. Le fait qu’il y ait 1000 et 1 manières de mettre le Monde en cartes suggère autant de discours envisageables. La carte illustre en réalité, par l’intermédiaire d’un langage graphique plus ou moins formel, un ensemble d’arguments dont la présentation n’est pas dénuée de techniques de rhétorique.

      Certaines cartes de l’agence #Frontex en sont l’exemple frappant. En représentant des migrations sud-nord par de grosses flèches rouges pointant de façon menaçante vers les pays de l’Union européenne, leurs cartes font plus que mettre, simplement, des chiffres en images. Elles racontent un phénomène inscrit dans un espace géographique, de son point de vue : celui d’une autorité qui considère qu’il faut « protéger » les frontières européennes de l’arrivée de migrants jugés trop nombreux. Le mode de représentation traduit un parti pris cartographique indéniable pour soutenir leur position. Et pourtant, d’autres choix étaient possibles : en jouant sur l’#échelle du rendu ou sur les #figurés graphiques eux-mêmes, ou sur les questionnements sous-jacents. Qu’y a-t-il derrière ces grosses flèches rouges ? Quid des histoires individuelles de ces hommes, de ces femmes et enfants en migration ?

      Faire une carte, ce n’est pas mettre en image le réel, c’est en représenter une facette. C’est porter un regard sur le Monde, donner une représentation nécessairement tronquée et simplifiée de la réalité. La réalisation d’une carte résultant de choix pris dans un éventail de possibles, elle n’est ni totalement objective, ni complètement neutre ; elle se doit donc d’être conçue avec honnêteté.

      Les cartes servent aussi à dénoncer, à alerter. C’est l’objectif de celles qui sont réalisées depuis 2003 sur les morts et portés disparus aux frontières de l’Europe. En montrant les logiques spatiales et leurs évolutions à travers le temps, ces cartes permettent de mettre directement en cause les politiques de durcissement des frontières extérieures de l’Union européenne et leurs conséquences. Chaque fois qu’un point de passage est fermé (détroit de Gibraltar, Iles Canaries, Lampedusa,  etc.), les #flux_migratoires sont déviés mais non stoppés. En d’autres termes, chaque fermeture conduit à des morts… La carte réalisée dans ce contexte joue alors un rôle de contestation qui n’est pas sans rappeler la démarche du géographe américain #Wiliam_Bunge.

      Enfin, l’exemple de la cartographie des migrants syriens permet de montrer à quel point les images cartographiques peuvent être sujettes à caution. En changeant les mots, les couleurs, la taille des symboles, l’emprise de la vue, il est possible de faire tout dire à une carte, et son contraire ! À travers cet exercice de #déconstruction, l’esprit critique est de mise. Cette mise en garde permet de démontrer qu’aucune carte n’est innocente ; que derrière chacune d’elles se cachent des choix et des intentions qu’il faut savoir débusquer pour bien comprendre son message.

      https://neocarto.hypotheses.org/5811
      #rouge #préjugés #invasion #afflux

    • Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. L’ex-inspecteur des Finances de Bercy, Emmanuel Macron est arrivé au château en mai 2017, précédé de « la promesse de l’aube » avec des idées à contre-temps, pour ne pas dire de fausses idées sur la diplomatie. Ses prétendus conseillers diplomatiques, une sorte de « dream team » (Philippe Etienne, Aurélien Lechevallier, Clément Beaune, Etienne de Gonneville, Alice Rufo, Franck Paris, Jean-Marc Berthon, Alexandre Adam, Marie Audouard, Pascal Confavreux, Marie Philippe, Nicolas Jegou, Jennifer Moreau1) n’entendent rien à la diplomatie tant ils chevauchent en permanence des chimères. En fait de conseillers, il s’agirait plutôt de vulgaires courtisans2.

      Deux ans après la prise de fonctions d’Emmanuel Macron à la tête d’un État en faillite, le moins que l’on soit autorisé à dire est que la diplomatie d’Austerlitz ressemble comme deux gouttes d’eau à la diplomatie de Waterloo. Le navire France prend l’eau de toutes parts. Une sorte de Titanic diplomatique… Une diplomatie qui conjugue harmonieusement vrais échecs et fausses valeurs pour celui qui prend le temps d’analyser la pratique jupitéro-pinocchienne extérieure au-delà de l’écume médiatico-bling-bling.
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      DIPLOMATIE DES VRAIS ÉCHECS

      Libye ou la déflagration qui n’en finit toujours pas
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      Syrie ou l’étrange défaite des crânes d’œuf
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      Mali ou les prémisses d’un Afghanistan de proximité
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      Brexit ou le bal des somnambules invétérés

      Nous n’en finissons pas de payer, intérêt et principal, l’addition de l’opération « crétin des Alpes ». Ce dernier qui a pour nom, Michel Barnier a amplement démontré les limites de ses compétences diplomatiques, pour ne pas dire l’étendue de son incompétence (notoire pour tous ceux qui ont eu l’immense privilège d’approcher de près ce grand benêt). Aujourd’hui, les Britanniques nous mènent en bateau21. Alors que Theresa May demande un nouveau report jusqu’à la fin juin – enjambant au passage l’obstacle des élections européennes -, Donald Tusk propose un an de plus et Emmanuel Macron s’impatiente (les 27 transigent sur six mois après un psychodrame franco-allemand22). Drôle de diplomatie qui ignore la vertu cardinale de la patience dans la négociation internationale. La négociation sur le nucléaire iranien, autrement plus facile, aura duré plus d’une décennie.

      C’est à n’y rien comprendre alors que l’on nous claironnait, il y a quelques semaines encore que la Perfide Albion passerait immanquablement sous les fourches caudines du plus grand négociateur de tous les temps, émissaire de la Commission européenne (celle qui n’avait rien anticipé), le farceur, Michel Barnier23. C’est la fable de l’arroseur arrosé. Comme dirait l’autre, les Anglais nous ont fait « chier » pour entrer dans l’Europe et nous font « chier » pour en sortir. « Le pourrissement du Brexit contamine désormais l’Union européenne »24. Telle est la triste réalité pour l’homme qui n’a toujours pas compris que gouverner, c’est prévoir, y compris et surtout, le pire, l’impensable, en particulier le « no deal » (l’absence d’accord). Et ceci intervient dans un contexte de grande défiance des citoyens français à l’égard de la construction européenne (Cf. les élections au Parlement européen du 26 mai 2019)25.

      Grâce au ciel, le Quai d’Orsay hérite d’une femme parfaite pour prendre en charge les affaires européennes, Amélie de Montchalin, la « Sœur Sourire de la start-up nation » qui parle « cash » et ne « lâche rien »26. Cela va décoiffer dans les chaumières. La France est de retour après le tsunami de Nathalie Loiseau de mauvais augure.

      Aussi vrais que sont les multiples échecs que nous subissons – la liste n’est malheureusement pas exhaustive -, les valeurs que nous défendons sont aussi fausses que la monnaie de singe. Et cela commence sérieusement à se voir comme le nez au milieu de la figure en France, mais surtout à l’étranger où notre crédit diplomatique est au plus bas.

      DIPLOMATIE DES FAUSSES VALEURS
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      Arabie saoudite ou le triomphe des droits-de-l’hommiste aveugles
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      Yémen ou la complicité de multiples crimes horribles
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      Japon ou le triomphe de la présomption de culpabilité
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      Afghanistan ou une véritable honte pour la France des Lumières

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  • From Palermo and Barcelona to Naples: For the Right to Mobility and the Right to Rescue!
    Naples, Italy, 22 June 2019

    Humanitarian rescue NGOs, civil society organisations, and activist groups, including Sea-Watch, Alarm Phone, Mediterranea, Seebrücke, Aita Mari, Jugend Rettet, Borderline Europe, Inura, Open Arms, and Welcome to Europe, as well as representatives of several European cities and municipalities, including Naples and Barcelona, have come together to work toward a collective European and Mediterranean initiative. Our movement was born in Palermo in 2018 and in the spirit of the Charter of Palermo, with its central demand for the right of mobility. Our slogan is: “From the Sea to the Cities!”

    After our meetings in Palermo and Barcelona, we were hosted by the Municipality of Naples on 20-21 June 2019. Naples is a city that has declared its port a safe harbour in light of the restrictive and anti-migrant measures of the current Italian government, especially its interior minister. Over the past two days we have strengthened the collaboration between humanitarian rescue NGOs, civil society organisations, activist groups and city administrators. Our main aim is to join together in the struggle against the mass dying in the Mediterranean Sea. Those rescued at sea must be brought to safe harbours and be allowed to live freely and in dignity in European cities.

    We declare our solidarity with the 43 survivors, including unaccompanied minors, who were rescued by Sea-Watch 3 but who are still today, 10 days after their rescue, stuck on the rescue boat. We condemn the refusal to allow Sea-Watch 3 and its guests to land at a safe harbour. Together with the survivors we demand from the Italian government as well as the European institutions and community to immediate guarantee their disembarkation.

    https://alarmphone.org/en/2019/06/22/from-palermo-and-barcelona-to-naples-for-the-right-to-mobility-and-the-right-to-rescue/?post_type_release_type=post

    #asile #migrations #réfugiés #droit_à_la_mobilité #droit_au_sauvetage #Palerme #Barcelone #Naples

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  • Russia Squeezing Embattled Venezuela for Tax-Free Gas Expansion - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-06-20/russia-squeezing-embattled-venezuela-for-tax-free-gas-expansion


    Photographer: Wil Riera/Bloomberg

    • Venezuela offers Rosneft path to amplify natural gas dominance
    • Expropriation clause gives Moscow-based company a hedge

    Russia’s state-controlled oil giant, Rosneft PJSC, is extracting concessions from crisis-ridden Venezuela to enter the offshore natural gas market on the cheap, a potential headache for the U.S. and Europe.

    An accord signed by both Russia and Venezuela earlier this month will give Rosneft tax breaks to produce and export gas from the Patao and Mejillones fields off Venezuela’s east coast. The document, which also includes a “fair market price” in the event of an expropriation, makes changes to a bilateral agreement reached in 2009, according to a filing by the Russian government.

    The deal underscores how Russia is both propping up and gaining from the Nicolas Maduro regime at a time when the U.S. is sanctioning Maduro and China has cut its support. Venezuelan gas could eventually offer Russia new entry points into both Asia and Europe.

    China is backing away in terms of its financial exposure,” Andrew Stanley, an associate fellow at the Center for Strategic and International Studies, said in a telephone interview. “Whereas the Russians, over the past few years, they’ve gone in the opposite direction, they’ve kind of doubled down and seen this as an opportunistic plan.

    Since 2014, Rosneft has loaned about $6.5 billion to Venezuela in exchange for oil, according to data compiled by Bloomberg. Petroleos de Venezuela SA, or PDVSA, has been repaying the loans by delivering barrels to Rosneft, and had an outstanding debt of about $1.8 billion in the first quarter, according to a company presentation.

    As a result of the changes signed by Russian President Vladimir Putin, Rosneft and its suppliers will be exempt from value added and import taxes to develop the two gas fields, which are near to where Exxon Mobil Corp. is rushing to extract oil in neighboring Guyana. The agreement was filed online by the Russian legal information website, which publishes orders by the president and applied international treaties.

  • Le libra de Facebook, une monnaie au service de groupes privés | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190619/le-libra-de-facebook-une-monnaie-au-service-de-groupes-prives?onglet=full

    Super article, basé sur des faits (la lecture du livre blanc de lancement du Libra), et qui dégonfle pas mal de baudruches. Peut être un peu trop optimiste, car négligeant les désirs politiques de Zuckerberg...

    Facebook va-t-il créer une monnaie mondiale ? Depuis l’annonce par le géant du numérique du lancement, prévu en 2020, d’une « cryptomonnaie », les fantasmes et les titres ronflants se succèdent. Mais le détail de ce lancement, rendu public le 18 juin sous forme d’un « livre blanc », ramène ce projet dans des limites plus raisonnables. Le « libra », cette nouvelle cryptomonnaie, n’aura guère les moyens de concurrencer le système monétaire international sur lequel, du reste, elle entend se fonder.

    La première est que la blockchain sera fermée. Il faudra disposer d’une permission pour y avoir accès : ce sera donc un protocole privé et non un système ouvert à tous comme l’est le bitcoin. Au lieu d’être fondé sur la collaboration de tous les participants à la blockchain, ce protocole sera centralisé par l’association Libra, qui gérera cette monnaie depuis Genève et sera constituée des partenaires de Facebook (aujourd’hui 28 entreprises dont Iliad, Uber, PayPal, Visa, MasterCard, eBay ou encore Spotify).

    Le « livre blanc » prétend vouloir passer, lorsque la technologie sera au point, à une blockchain ouverte. Le système ouvert est en effet plus lent, il nécessite une validation collective qui prend du temps. Une transaction avec le bitcoin prend environ une dizaine de minutes aujourd’hui (ce temps a déjà été fortement réduit ces dernières années). Or le libra se veut un instrument de paiement avant tout : les transactions doivent donc être instantanées.

    La deuxième différence concerne la valeur. La valeur du bitcoin ne repose sur rien d’autre que sur la confiance dans son algorithme. Celle du libra ne sera pas fixée par un « marché du libra », mais par un panier de devises dont la structure n’est pas précisée, mais qui devrait a minima comporter l’euro, le dollar des États-Unis, la livre sterling, le yen japonais et peut-être le renminbi (ou yuan) chinois. L’association Libra fixera la pondération de chaque monnaie dans ce panier et fixera ainsi la valeur du libra par rapport aux autres devises.

    C’est une méthode utilisée par exemple par le FMI pour établir la valeur de ses droits de tirage spéciaux (DTS), son unité de compte, mais aussi par la Banque centrale chinoise pour fixer le cours du yuan. La valeur du libra ne sera donc pas « fixe », mais elle évoluera en fonction des taux de change des devises du panier. La promesse de l’association est que, en choisissant des devises stables, la valeur du libra ne devrait évoluer qu’à la marge.

    Au-delà de l’aspect technique, le régime monétaire du libra est, donc, in fine, très archaïque. C’est celui de l’étalon monétaire appliqué à un panier de devises, où une banque centrale disposait de réserves exactement équivalentes à ses créances monétaires. Le libra est donc l’équivalent d’une pièce de 20 francs-or de jadis : on savait qu’il y avait dans cette pièce 5,801 grammes d’or fin. Et lorsque l’on disposait d’un billet de cent francs, on pouvait aller l’échanger aux guichets de la Banque de France contre 5 pièces de 20 francs disposant de ce poids d’or.

    Ici, l’association libra promet qu’un libra aura une valeur donnée en dollars ou en euros et qu’à tout moment, on pourra l’échanger contre sa contre-valeur parce qu’elle dispose dans ses réserves du montant exact de ses créances en libras.

    À quoi servira le libra ?

    C’est un système extrêmement sûr, mais bien peu utile dans un régime économique où l’on doit investir dans l’avenir, prendre des risques et faire face à des besoins qui croissent plus vite que l’activité économique. C’est le revers de l’absence de spéculation : il n’y a pas non plus de vraie capacité d’investissement. La lecture du livre blanc montre que l’association cherche surtout à faire du libra une réserve de valeur, ce qui en réalité traduit un biais commercial.

    En faisant du libra un instrument de portage d’actifs liquide et relativement stable, l’association veut favoriser certains usages qui correspondent à l’intérêt des membres les plus puissants de l’association : le transfert de fonds à bon marché, le portefeuille électronique et, in fine, la consommation de biens et services proposés par les partenaires du système. On comprend pourquoi Facebook a attiré des entreprises commerciales dont beaucoup sont spécialisées dans les systèmes de paiement (Visa, MasterCard, Stripe, PayPal ou Lyft).

    Des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient

    Facebook, non, a répondu Mark Zuckerberg dans un message publié ce mardi : « Chaque information partagée avec Calibra [la filiale dédiée au libra – ndlr] sera conservée séparément des informations que vous partagez sur Facebook. »

    Ou encore : « À l’exception de cas limités, Calibra ne partagera pas les informations de compte ou les données financières avec Facebook ou toute autre tierce partie sans votre consentement », affirme un communiqué. « Les infos [recueillies par Calibra – ndlr] ne seront pas utilisées pour le ciblage publicitaire sur Facebook », réaffirme à Mediapart un responsable de la communication de la compagnie pour l’Europe.

    Pour David Marcus, ancien dirigeant de PayPal qui supervise le projet pour Facebook et s’est s’exprimé sur Twitter, « une des raisons de créer Calibra est d’avoir une entité dédiée et régulée, qui s’engagera fermement à protéger la vie privée de ses clients, car nous avons entendu haut et fort que vous ne vouliez pas que les données sociales et financières soient mélangées ».

    Cette collecte et sa monétisation sont au cœur du savoir-faire de Facebook, WhatsApp, Instagram… On imagine mal que sa nouvelle filiale soit durablement privée de ces talents. Olena Havrylchyk, professeure d’économie à l’université Paris I-Panthéon Sorbonne, s’interroge : « L’histoire a montré que le modèle économique de Facebook avait déjà changé dans le passé, passant de la protection de la vie privée (lorsque Facebook n’avait pas de parts de marché) à la surveillance (après, devenu un monopole). Peut-on s’attendre à une évolution similaire dans le modèle de Libra ? »

    Facebook ayant préempté toute la communication sur le projet, sans compter son architecture technique, on ignore quel usage les autres membres de l’association feront des données récoltées. Uber pourra-t-il adresser des publicités spécifiques à ses clients utilisateurs de libra ? À leurs amis ? Des ristournes ? Visa et MasterCard pourront-ils collecter des données que jusque-là ils ne possèdent pas, comme les relations des détenteurs de cartes de crédit ?

    Que pourront faire exactement les utilisateurs ? Plafond de dépenses, de rechargement en libras, d’envoi d’argent : on n’en sait rien à ce stade. Quiconque a utilisé PayPal ou d’autres moyens de transfert d’argent sait qu’il ne suffit pas d’avoir un compte créditeur pour que ça passe.

    Le problème du libra n’est pas réellement le fait qu’une entreprise privée crée une monnaie, puisqu’il n’y aura pratiquement aucune autonomie de création monétaire. Il est d’ailleurs piquant, de ce point de vue, de voir beaucoup d’observateurs prétendre que Facebook, avec sa monnaie privée, viendrait sur le terrain d’une prérogative des États. C’est doublement faux.

    D’abord parce que Facebook ne va pas vraiment « battre monnaie », puisque chaque libra sera couvert par le montant équivalent en devises émises par les banques centrales.

    Ensuite parce que le système actuel est déjà un système de création monétaire privée. Ce sont les banques commerciales qui aujourd’hui, dans les contraintes fixées par la Banque centrale tant sur le plan monétaire (le niveau des taux) que sur celui de la régulation (les ratios de solvabilité et le montant des réserves obligatoires), émettent l’essentiel de la monnaie en circulation par la distribution de crédits. Lorsqu’une banque émet un crédit, elle n’a pas cet argent dans un coffre, comme le libra devra l’avoir : elle crée la monnaie ex nihilo.

    #Facebook #Libra #Monnaie_numérique #Cryptomonnaie #Economie_monétaire

  • #Tunisie : des migrants violentés et arrêtés lors d’une manifestation « pacifique » à #Médenine

    Les forces de l’ordre ont dispersé « avec violence » une manifestation « pacifique » de migrants dans le sud de la Tunisie, à Médenine, jeudi. Ces derniers réclamaient de meilleures conditions de vie et des relocalisations vers l’Europe. Une association d’aide aux étrangers réclame leur libération.

    Une dizaine de migrants ont été arrêtés jeudi 20 juin dans le sud de la Tunisie, à Médenine, alors qu’ils manifestaient pour demander à être accueillis en Europe, selon une ONG tunisienne, qui a dénoncé l’usage d’une force « excessive » par la police.

    Dans un communiqué (https://ftdes.net/ar/communique-medenine, le Forum tunisien des droits économique et sociaux (FTDES) - association qui aide, entre autres, les étrangers en Tunisie - a évoqué l’arrestation de « quelques migrants » et dénoncé l’usage d’une force « excessive » et de #gaz_lacrymogène par les forces de sécurité. « Les forces de l’ordre sont intervenues violemment », dénonce FTDES qui fait état de blessés.

    Selon l’association, la manifestation était « pacifique » et menée par des migrants subsahariens qui demandaient à être accueillis dans un autre pays - en Europe.

    Une femme présente dans la manifestation a témoigné sur Facebook (https://www.facebook.com/Arrakmia/videos/506178630208842/?v=506178630208842). « Je suis Érythréenne, ça fait cinq mois que je suis là ! J’ai vu les forces de l’ordre forcer des personnes à monter dans leurs camionnettes ». Un autre dénonce les violences policières. « On est en Tunisie ou en Libye ? », s’emporte-t-il. « J’ai voulu parler avec un policier et il m’a frappé ! Nous on réclame juste de partir d’ici ! On respecte l’État, on respecte les lois ! »

    Dix migrants arrêtés, selon le ministère de l’Intérieur tunisien

    Sofiène Zaag, porte-parole du ministère de l’Intérieur, a indiqué de son côté que la police avait arrêté dix migrants ayant commis des « actes perturbateurs » lors de cette manifestation non autorisée.

    FTDES a appelé les autorités tunisiennes à libérer toutes les personnes arrêtées et invité les organisations de l’ONU à « assumer leurs responsabilités » et à mettre en place « le maximum de capacités logistique, financière, juridique et diplomatique pour soutenir » ces migrants.

    Deux journalistes présents sur place, qui ont filmé l’intervention sur Facebook, ont également été malmenés par les forces de l’ordre. « Le Forum condamne les attaques et les restrictions imposées aux journalistes dans l’exercice de leurs fonctions ».

    La Tunisie dispose d’un seul centre, géré par le Croissant-rouge à Médenine, pour accueillir les étrangers arrivés clandestinement.

    Environ 1 100 étrangers arrivés clandestinement sont installés à Médenine. Certains sont logés dans ce centre d’accueil, complètement débordé, avec deux fois plus de migrants que de lits, a indiqué à l’AFP le président du bureau régional du Croissant-rouge.

    Le Croissant-rouge a exprimé plusieurs fois son souhait d’agrandir la capacité d’accueil du centre, créé en 2013, où les autorités envoient les étrangers arrêtés sur le chemin de l’Europe, près de la frontière de la Libye voisine ou dans les eaux territoriales de la Tunisie en Méditerranée.

    Pour rappel, en Tunisie, les questions d’asile et de protection sont déléguées au Haut-commissariat pour les réfugiés de l’ONU (HCR). Bien que signataire de la convention de Genève de 1951 relative aux réfugiés, la Tunisie ne s’est pas dotée d’un cadre légal national nécessaire à son application.


    https://www.infomigrants.net/fr/post/17672/tunisie-des-migrants-violentes-et-arretes-lors-d-une-manifestation-pac
    #violence #manifestation #résistance #arrestations #asile #migrations #réfugiés #violences_policières #police

  • Pourquoi Trump veut maintenant des pourparlers avec l’Iran
    Par Pepe Escobar − Le 5 juin 2019 − Source Asia Times – Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
    https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-trump-veut-maintenant-des-pourparlers-avec-liran

    (...) Depuis 2012, le comité de pilotage de Bilderberg est présidé par Henri de Castries, ancien PDG d’AXA et directeur de l’Institut Montaigne, un groupe de réflexion français de premier plan.

    L’un des invités clés de cette année était Clément Beaune, conseiller du Président Emmanuel Macron pour l’Europe et le G20.
    (...)
    L’axe Castries/Beaune constitue le premier secret de 2019. C’est Castries de l’Institut Montaigne qui a inventé Macron – la parfaite expérience de laboratoire d’un banquier de fusions et acquisitions au service de l’establishment se faisant passer pour un progressiste.

    Une source du Bilderberg a discrètement fait savoir que le résultat des récentes élections législatives européennes avait été interprété comme une victoire. Après tout, le choix final était entre une alliance néolibérale/verte et le populisme de droite ; rien à voir avec les valeurs progressistes.

    Les Verts qui ont gagné en Europe – contrairement aux Verts américains – sont tous des « impérialistes humanitaires », pour citer le magnifique néologisme inventé par le physicien belge Jean Bricmont. Et ils prient tous sur l’autel du politiquement correct. Pour le Bilderberg, ce qui compte, c’est que le Parlement européen continue à être dirigé par une pseudo-gauche qui continue de défendre la destruction de l’État-nation.

    Tout comme Castries et son élève Macron.

    (...) Une source américaine a déclaré qu’une série d’études avait atteint le bureau du président Trump et provoqué la panique à Washington. Celles-ci ont montré que dans le cas de la fermeture du détroit d’Ormuz, quelle qu’en soit la raison, l’Iran avait le pouvoir de saccager le système financier mondial en faisant exploser le commerce mondial des produits dérivés.

    La Banque des règlements internationaux a déclaré l’an dernier que « l’encours notionnel pour les contrats sur dérivés » s’élevait à 542 000 milliards de dollars, bien que la valeur marchande brute des sous-jacents ait été estimée à 12 700 milliards de dollars. D’autres suggèrent qu’il est de 1,2 millions de milliards de dollars, ou plus.
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    Un navire de guerre de la marine iranienne est aperçu dans le détroit d’Ormuz le 30 avril, alors que Téhéran pourrait bloquer le détroit si les relations avec les États-Unis se détérioraient davantage. Photo : AFP / Atta Kenare

    Téhéran n’a pas exprimé ouvertement cette option nucléaire. Et pourtant, le général Qasem Soleimani, chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution iraniens et bête noire du Pentagone, l’évoque lors de discussions internes à l’Iran. Les informations ont été dûment transmises à la France, à la Grande-Bretagne et à l’Allemagne, membres de l’UE-3 de l’accord nucléaire iranien – ou Plan d’action global commun – provoquant également la panique.

    Les spécialistes des dérivés du pétrole savent bien que si le flux d’énergie dans le golfe était bloqué, le prix du pétrole pourrait atteindre 200 dollars le baril, voire beaucoup plus sur une longue période. L’effondrement du marché des dérivés créerait une dépression mondiale sans précédent. L’ancien secrétaire au Trésor de Trump, venant de la banque Goldmann Sachs, Steve Mnuchin, devrait le savoir.

    Et Trump lui-même semble avoir abandonné le jeu. Il a maintenant déclaré que l’Iran n’avait aucune valeur stratégique pour les États-Unis. Selon la source américaine : « Il veut vraiment un moyen de sortir du problème dans lequel ses conseillers Bolton et Pompeo l’ont embarqué. Washington a maintenant besoin d’une issue qui sauve la face. L’Iran ne demande pas de pourparlers, les États-Unis si ».

    C’est ce qui nous amène à la longue escale non prévue du Secrétaire d’État, Mike Pompeo, en Suisse, aux confins du Bilderberg, simplement parce qu’il est un « grand amateur de fromage et de chocolat », selon ses propres mots. (...)

  • La guerre de l’État contre les étrangers. Un extrait du livre de Karine Parrot
    https://www.contretemps.eu/guerre-etat-migrants

    À la rubrique des mécanismes déloyaux déployés contre les pauvres qui arrivent jusqu’en Europe, le «  système #Dublin  » est sans doute un des plus féroces et des plus élaborés. Il montre jusqu’où peut aller le fantasme gestionnaire des gouvernants, cette idée qu’il serait possible de traiter certaines personnes exactement comme des flux, alimentant des stocks à transférer, à se répartir, à tarir. À aucun moment dans le mécanisme Dublin, les personnes ne sont véritablement prises en considération, si ce n’est au prisme de leur volonté présumée de contourner les règles.

    #migration #Union_européenne

    • Carte blanche. L’Etat contre les étrangers

      L’actualité la plus récente a donné à voir une #fracture au sein de la gauche et des forces d’émancipation : on parle d’un côté des « no border », accusés d’angélisme face à la « pression migratoire », et d’un autre côté il y a les « souverainistes », attachés aux #frontières et partisans d’une « gestion humaine des flux migratoires ». Ce débat se résume bien souvent à des principes humanistes d’une part (avec pour argument qu’il n’y a pas de crise migratoire mais une crise de l’accueil des migrants) opposés à un principe de « réalité » (qui se prévaut d’une légitimité soi-disant « populaire », selon laquelle l’accueil ne peut que détériorer le niveau de vie, les salaires, les lieux de vie des habitants du pays). Dans ce cinglant essai, Karine Parrot, juriste et membre du GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés), met en lumière un aspect souvent ignoré de ce débat : à quoi servent au juste les frontières ? qu’est-ce que la nationalité ? Sur la base du droit, Karine Parrot montre que la frontière et la restriction des circulations humaines, sont indissociables d’une #hiérarchie_sociale des peuples à l’échelle mondiale. La #frontière signifie aux plus aisés que, pour eux, aucune frontière n’est infranchissable, tandis qu’elle dit aux autres que, pauvres, hommes, femmes, enfants devront voyager au péril de leur vie, de leur santé, de leur dignité. De l’invention de la #nationalité comme mode de gestion et de #criminalisation des populations (et notamment des pauvres, des « indigents », des vagabonds) jusqu’à la facilitation de la #rétention, en passant par le durcissement des conditions d’#asile et de séjour, ou encore les noyades de masse orchestrées par les gouvernements, l’Union européenne et leur officine semi-privée et militarisée (#Frontex), Karine Parrot révèle qu’il n’y a aucune raison vertueuse ou conforme au « #bien_commun » qui justifie les frontières actuelles des États. Le droit de l’immigration ne vise qu’à entériner la loi du plus fort entre le Nord et le Sud ; il n’a d’autre fin que conditionner, incarcérer, asservir et mettre à mort les populations surnuméraires que la « #mondialisation_armée » n’a de cesse reproduire à l’échelle du monde.


      https://lafabrique.fr/carte-blanche
      #Karine_Parrot #livre #migrations #frontières_nationales
      ping @karine4

  • The Iraqi and Syrian refugees using body-mapping to share their stories

    What does it mean to flee one’s country and undertake the dangerous journey to Europe? What does it mean to suddenly lose everything and be forced to live in a different country? A new home, new school, new friends and a totally new life? To what extent does it influence family lives and the family unit as such? These are questions that a new research project, based at the University of Birmingham and funded by the British Academy, is tackling. The focus is not only on the changes occurring within refugee families, but equally on the impact of the influx of refugees on the host society.

    We use art as a research method to allow Iraqi and Syrian women and men to express their thoughts and feelings, on both their refugee journey and their new lives in their host countries. Fleeing one’s country puts enormous pressure and stress on an individual, both emotionally and physically. Using the artistic technique of body mapping proved to be very useful in this project, as it allowed participants to embody the emotional and psychological pain caused by their refugee experiences through art. Holding a paint brush, painting and being taught by a renowned artist, in this instance Rachel Gadsden, were for the majority of the participants a new experience. It provided them with a feeling of pride, achievement and self-fulfilment, at a time when they needed it the most. But what are they painting? How are they expressing their experiences? How do they portray themselves? What do they say about their new lives? Do their own narratives confirm widespread notions of their ‘vulnerability’?

    Decades of displacement

    Saddam Hussein’s decades of authoritarian rule in Iraq, the continuous political instability caused by his fall in 2003 and the rise of the so-called Islamic State (ISIS) in 2014 has forced over three million Iraqis to flee their country since the 1980s. Since the outbreak of the Syrian civil war in 2011, Syrians have become one of the largest groups of refugees, with more than five million civilians forced to flee to neighbouring Middle Eastern countries and to Europe. Many Iraqi and Syrian refugees have headed to Europe directly and settled in countries such as Germany or the UK, others went through multi-local trajectories of displacement in so-called ‘transit countries’ such as Jordan.

    Syrian and Iraqi societies are to a significant extent tribal and patriarchal in nature, with familial or community-based social networks often serving to protect their members. However, these networks may be disrupted or disappear entirely during a migration process, leaving women and children in particular in extremely vulnerable situations, unprotected by their family networks. Women, as well as children, very often find themselves in the most subservient and marginal positions, making them vulnerable to abuse and violence, inflicted either by social and religious communities or the state. Human trafficking operations have played a central role in facilitating immigration. In such circumstances, human traffickers who bring migrants across borders abuse women and children and force them into sexually exploitive occupations, or subject them to physical and sexual abuse themselves. Tackling violence against women and girls is one of the UK government’s most important goals. The UK’s aid report in 2015 highlights explicitly the challenges the UK faces regarding the conflict in Iraq and Syria and the need to support peace and stability abroad, in order to secure social and political stability in the UK. The UK government is working extensively towards implementing the ‘No One Behind Promise’, which strives to achieve gender equality, prioritise the empowerment of girls and women and end violence against them, within war zones, such as in Syria and Iraq, and during migration processes in particular.

    Women are often limited to gender-specific narratives of female vulnerability within patriarchal social structures. Without neglecting the fact that women are more affected by and subject to sexual and gender-based violence, the over 150 women we talked and worked with in our projects so far have another story to tell. In our art workshops, these women used art and body-mapping to express their powerful stories of resilience, endurance and survival.

    Gender roles in a time of war and instability

    “I never worked with fabric, but I learnt how to produce the most amazing clothes for women’s engagement and wedding parties. I go around clothing shops in the city and try to sell them. Now I have my own network of buyers. I earn more money now than my husband used to earn. He passed away five years ago and left me with three children to feed. Yes, they call me sharmuta – a slut – because I go around male merchants in town to see whether they would buy my products. I don’t sleep with them. I only sell them my dresses. I don’t do anything wrong. Therefore, I will not stop. I cannot stop. I have children to feed. The problem is not me – the problem is their dirty thinking, only because I am a woman and a good-looking one too [laughing].”

    The young Iraqi widow above was not the only female refugee in Jordan, the UK or in Germany who struggles with social stigmatisations and sexual harassment, on the way to and from work as well as in the workplace. Women’s independence is very often violently attacked, verbally and physically, in order to control women’s lives, bodies and sexuality. Refugee women’s pending legal status, their socio-economic integration and the degree of their security within the host environment change long-held values on family structures and socio-cultural expectations on gender roles. They also influence women and men’s own understanding of their roles which, in most cases, represents a shift from their traditional gender roles within their families. Women and men’s roles in family and society inevitably change in time of war and forced migration and society needs to adapt to this development. In order to achieve sustainable change in society’s perception, both men and women need to be socialised and equipped to understand these societal changes. This does not solely apply to the refugee communities, but also to the host communities, who are also influenced by the presence of these newcomers.

    Through stitching fabric onto their body map paintings or adding pictures of the food they cook to sell on the canvases, women express their attempts to survive. Through art, women can portray how they see themselves: strong in enduring the hardship, without neglecting the challenges they face. “I want to show the world out there that we are not poor victims. One woman like us is better and stronger than 100 men,” as one Iraqi in Germany explains. Another Syrian in the UK emphasised women’s resilience, saying “wherever we fall we will land straight. I want to paint my head up for these politicians to know that nothing will bend us”.

    Women in our art workshops see the production of their artwork and the planned art exhibitions as an opportunity to provide a different narrative on Muslim refugee women. It provided them with a space to articulate the challenges they faced, during and after their refugee journey, but also to create a bridge between the refugee communities and the host community. The artwork produced in the workshops helped to facilitate community bonding, integration and above all, as one Syrian in Jordan explains, “a better understanding of what we really are”.
    https://www.thebritishacademy.ac.uk/blog/summer-showcase-2019-iraqi-syrian-refugees-body-mapping
    #corps #cartographie #cartoexperiment #réfugiés #réfugiés_syriens #réfugiés_irakiens #asile #migrations #couture #femmes #genre #dessin
    ping @reka

    • Negotiating Relationships and Redefining Traditions: Syrian and Iraqi Women Refugees in Jordan
      Art workshops in Jordan April 2019

      Narratives of displacement is a research-based project of the University of Birmingham and funded by the British Academy, documenting the effects of the long and extensive conflict in Syria and the consequent process of significant temporary and permanent displacement of families, upon the marriages and the family-units of the many thousands of Syrian and Iraqi women affected, and now living as refugees, and as asylum-seekers, within several host nations, namely: Germany, UK and Jordan.

      The project is devised and directed by Dr Yafa Shanneik, and comprises at its core the collecting and collating of data, in several locations, in this instance within Jordan, by Shanneik, by means of a comprehensive and broad-reaching programme of interviews with women affected, personal testimony, that considers the sustainment of the marriage and the family unit, and those topics directly related to this, ranging from, the physical, and frequently arduous and perilous, journey from home to host country, to the shifting balance as to the family provider – affected in turn by, for example, skills and the availability of opportunity, psychological changes within individual family members, cultural differences within those host nations.

      Dr Shanneik is acutely conscious of the forced upheaval, the diaspora of no choosing, and the desire therefore, the longing, of those affected, to give voice to the emotional impact, simply to tell their own stories. And, for this reason she has enlisted the services of artist Dr Rachel Gadsden, who will, over an extended period, work with the interviewees, together with family members, mothers, sisters, children, to create mural-style artwork, using the body-mapping process as a starting-point, to depict not only the destruction they may have left behind, the harrowing passages and the significant demands imposed by the process of integration, but also, perhaps, the opportunities, both foreseen and unforeseen, of the new circumstances that they find themselves in.

      The artwork will serve an additional purpose: the opportunity for the testimony, the stories, to be presented to the outside world, a public voice in the form of an exhibition; and therefore, as a means of enhancing this experience, composer and musician Freddie Meyers has been commissioned to compose an original score integrates the Syrian and Iraqi narratives as part of a live art performance, that will sit alongside the exhibition of artworks, to provide an additional layer in terms of expressing the emotional response.

      The starting-point for this particular leg of the project is the one-time fortified town of Karak. Historically, Karak was always of importance, in its strategic location overlooking the easy trading route formed by the valley and the escarpment that is now the Kings Highway, running from north to south through the centre of the country. There will always have been a ‘stop-over’ here, and certainly in the time of the Nabateans, it would have been both a military base and one of many toll-gates, alongside of course Petra in the south, used to control the movement of frankincense, in particular, shipped and sold to Rome, that made the Nabateans so wealthy and enduring. Later, it was held by the Romans themselves, and later again the, Frankish, Crusaders, who used it as a means of protecting Jerusalem, until finally it was laid siege to and liberated by Saladin.

      This fascinating and colourful history is of great significance in terms of Narratives of Displacement, exemplifying as it does the history of the different forms of migration, movement, cross-cultural trade and interface that has been instrumental in forging the tolerant and diverse nature of modern Jordan.

      Since the conflict in Syria began it is understood that there are, conservatively, over a million Syrians currently taking refuge in Jordan, and the country therefore actively engages in seeking to understand the many and continuing pressures consequent to this, borne not only by the refugees themselves but by their hosts, and impinging upon the infrastructure and social and work environment, the better to accommodate the enormous influx.

      The project for five days has based itself at the Al Hassan Cultural Community centre, interestingly on the other side of the valley from, and having spectacular views of, the liberated fortress. Strategically this location is still of importance. Under the inspirational guidance of its director, Ouruba al Shamayle, the community centre houses an extensive library, research and study rooms, and also a brilliant 800 seat theatre and, used in conjunction with Karak University, attracts students hailing from every other part of the country, north and south.

      The immediate vicinity of the centre alone plays host to many hundreds of refugee families, and so over the juration of our stay the centre has witnessed a continuous visitation of the women and their families, attending for interview with Shanneik, and subsequently to interact in creating body-mapping paintings. The interviewing process has been successful and revealing in documenting individual narratives, and the participants have rendered their often-harrowing stories within a total so far of 7 narrative canvases.

      The venue has proved wholly appropriate for additional reasons. The centre plays host to the regular round-table forum of local community leaders, and consequently on Wednesday, Shanneik was given the opportunity to present to a near full complement of forum members including influential local tribal and community leaders. The talk generated considerable interest and discussion amongst the forum, who voiced their appreciation of the objectives, and offered continuing support.

      Subsequently the governor of Karak, Dr. Jamal Al Fayez, visited the centre to familiarize himself with the research, taking a short break for coffee and relaxed discussion about the project’s aims and objectives, and additionally contributing to the artwork underway, completing a part of the painted surface of one of the artworks, and also superimposing in charcoal some of the written word to be contained in the finished pieces.

      From Karak we journeyed north to Irbid where the weather took a turn for the worse. With the rain and the cold, we were conscious of how such conditions might affect our ability to link up with prospective artistic collaborators. The first workshop in Irbid brought together a group of both Syrian and Iraqi women and was hosted in a private home. A red plastic swing swaying in the sitting room, caught our attention. Our Iraqi host has 2 young children, a daughter, and a son who is autistic. The swing allows the son to continue to enjoy physical activity throughout the winter months – this winter, apparently, having been one of the longest. We painted two canvases; one that accommodated two Syrian sisters and our Iraqi host, and one created on traditional dark canvas and telling the stories of displacement of the four Iraqi women, designed in a circular pattern and evoking journeys and life’s force. After the women drew and painted, music filled the air as all the Iraqi women danced and sang traditional songs together. It was a joy for Yafa and Rachel to witness: art and music transports the mood, and the women let their feelings go, laughed, sang and danced together. Rachel recorded their ululation; to incorporate in the music and performance Freddie Meyers is composing.

      That night there was crashing thunder and flashes of lightning, so no surprise that our trip to Mafraq, further north, had to be postponed – flooding can be a hazard on these occasions as rainwater pours down from the mountains and fills up the dry wadis. So instead the project headed to a Palestinian refugee camp, to a society that supports orphaned children.

      Freddie and Tim were not able to join the workshop and so went off to film the surrounding area. Hearing the stories of migration is always a challenge, but as Yafa interviews the women a clear narrative emerges to guide the piecing together of the artwork. This time there were two Iraqi women and also two Syrian women. Despite living in the same building, the two Syrians had never before spoken to one another. One of the Iraqi women has been fantastically creative in her efforts to secure the lives of her children, taking whatever work she can to support her family, having been widowed five years ago. Adoption is rare in these communities so it was heartening to hear about the work of the society as it goes about raising funds to educate and support the young orphans. The psychological impact upon the women is invariably, but perhaps not always addressed or discussed, and the process of art and the interviews can be cathartic, allowing the women to be open and perhaps emotionally truthful about their predicament.

      The weather turned the following day, so Mafraq was back on the schedule. The project visited a centre that teaches basic skills to support and enable refugees to seek work. A group of five women who all had direct contact with the centre joined the workshop. The women were all from Homs, and its environs. One of the canvases tells of the many ways the refugees fled their homeland and made their way to Jordan, both north and south. The key factor that emerged was that all of the women wanted to hold hands in the painting. It is clear that they support one another. Yafa and Rachel had the opportunity to visit the temporary homes of three of the women. As is to be expected, living conditions can sometimes be difficult, with problems related to dampness, for example, lack of adequate heating, and overcrowding. Despite the challenges the women were making traditional food to sell in the market and doing whatever they could to make the daily conditions and circumstances for their families better.

      The final destination for the project was Amman, where the project was hosted at the Baqa’a Palestinian refugee camp. It was market day in Baqa’a so our journey into the camp was more a case of maneuvering around stallholders than following the road. Al Baqa’a camp was one of six “emergency” camps set up in 1968 to accommodate Palestine refugees and displaced people who left the West Bank and Gaza Strip as a result of the 1967 Arab-Israeli war. Over 200,000 people live in the camp now; the community has welcomed recently many Syrian and Iraqi refugees.

      We were hosted by an organisation that also supports orphans, and they had brought together the group of Syrian women refugees and their children for our art workshop. 
Their husbands and fathers are all missing as a direct result of the Syrian conflict. We hear this narrative often, the bravery of each of the women as they share their stories and continue to support their families in the best possible way they can, is humbling. 
We will be creating a full narrative artwork, but these images say so much already.

      14-sketches13-blue-muralWe were additional joined in this workshop by Nicola Hope and Laura Hope, friends of Rachel’s. Nicola is at University studying Arabic and is currently attending Arabic classes as part of her degree process in Amman, and Laura, an Italian literature teacher was visiting her daughter. Additionally so as not to let the men miss out of the experience of the centre and the Baqa’a hospitality, the hosts took all of us on a tour of the camp after the workshop.

      Having listened to many harrowing and challenging stories of displacement during their time in Jordan, told by the Syrian and Iraqi refugee artistic collaborators, at the forefront of Yafa’s and Rachel’s mind is the fact that displacement is never a temporary predicament, it is a continuing one. The emotional scars are life long, and they have yet to meet a single refugee whose greatest hope is anything other than to safely return home.

      This was even more evident at Baqa’a Refugee Camp. Vulnerable individuals have a remarkable ability to survive, and ultimately they have no other choice other than to do just that.

      https://www.birmingham.ac.uk/schools/ptr/departments/theologyandreligion/research/projects/narratives-of-displacement/blog.aspx
      #art

  • GRAIN | Indian dairy under threat from new trade deals
    https://grain.org/e/6257

    India’s 150 million small dairy farmers, local cooperatives and networks of small-scale vendors have made the country the world’s largest producer of milk and ensured its self-sufficiency. The handful of transnational corporations that dominate the global dairy industry are still only marginal players in India, and only a tiny fraction of dairy products are imported into the country or exported out. But several new trade pacts that cater to transnational corporations, like the Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP) or the proposed deals pending with Europe, threaten to radically change the map and wipe out India’s small dairy producers. This update from GRAIN assesses what is at stake with current trade talks for India’s dairy farmers and vendors, and the consumers they supply.

  • [Aujourd’hui c’est la] journée mondiale des réfugiés, pour célébrer l’indigne.

    « ... je ne peux m’empêcher de penser que cette journée décrétée en 2000 par une résolution de l’ONU /.../ amène à une célébration de mauvais goût lorsque l’on constate le durcissement de la politique migratoire en France et partout dans le monde. »

    Plus de 65 millions de personnes vivent loin de chez eux, un réfugié sur deux serait un enfant, un grand nombre de ces personnes vivent dans des pays frontaliers aux leurs et ne pourront jamais parvenir aux portes de l’Europe. En France, l’année dernière, seulement 46 000 personnes ont trouvé protection en France, mineurs isolés compris. Je ne suis pas très bonne en maths, mais je crois qu’on est loin de l’envahissement rabâché par les politiques.

    Barbara Allix, juriste, spécialiste du droit des étrangers, signe l’edito d’un Bondy Blog spécialement consacré au sujet : https://www.bondyblog.fr/opinions/billet-dhumeur/une-journee-mondiale-des-refugies-histoire-de-celebrer-lindigne
    #JournéeMondialeDesRéfugiés #RefugeesDay #RefugeesWelcome

  • UE : Un mercato bruxellois encore très incertain
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200619/ue-un-mercato-bruxellois-encore-tres-incertain

    Le sommet qui s’ouvre ce jeudi à Bruxelles doit permettre aux 28 de s’entendre sur les noms des dirigeants des principales institutions de l’UE, pour les cinq années à venir. Au-delà des batailles de personnes, les favoris à la succession de Jean-Claude Juncker incarnent-ils des projets différents pour l’Europe ?

    #EUROPE #Commission_européenne,_Frans_Timmermans,_Conseil_européen,_Manfred_Weber,_Ska_Keller,_Margrethe_Vestager,_UE,_Michel_Barnier

  • Guingamp. La prison transformée en école à la rentrée - Guingamp - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/culture-la-prison-transformee-en-ecole-a-la-rentree-19-06-2019-12316436


    Voilà deux ans que Philippe Le Goff, le maire de Guingamp, préparait l’arrivée de l’Inséac dans l’ancienne prison de Guingamp.
    Photo Emmanuel Nen

    En septembre, GwinZegal ne sera plus le seul locataire de l’ancienne prison de Guingamp. Le centre d’art partagera les lieux avec l’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle. Une arrivée qui, à terme, va « créer une attractivité culturelle et doper la ville », se félicite Philippe Le Goff, le maire de Guingamp.

  • « Mon amie la #Finance » : comment le Brexit a jeté la France dans les bras des banques
    https://www.bastamag.net/Brexit-finance-banques-traders-City-Wall-street-ISF-impots

    Pour les dirigeants français, la perspective du Brexit est une aubaine. Abandonnant définitivement toute hypocrisie, ils ont multiplié les courbettes et les cadeaux au secteur financier pour attirer à Paris les traders de la City. Mais les exonérations fiscales, dérégulations et autres avantages offerts aux géants de Wall Street n’ont pas produit les résultats escomptés. Peu de création et de relocalisation d’emplois sont annoncées. De la baisse de l’impôt sur les sociétés à la « flat tax », en passant (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Europe, Que faire face à la crise financière ?, #Enquêtes, Finance, #Multinationales

    #Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ?

  • Des milliers de personnes attendues en Allemagne pour bloquer les mines de charbon
    https://www.bastamag.net/climat-charbon-mines-pollution-Allemagne-mouvement-effet-de-serre-activist

    Le campement a déjà commencé, près de Düsseldorf. Dans les jours qui viennent, des milliers d’activistes de toute l’Europe sont attendus dans l’ouest de l’Allemagne pour occuper et bloquer les gigantesques mines de charbon à ciel ouvert qui sont encore en fonction dans le bassin rhénan. L’Allemagne extrait toujours chaque année plus de 170 millions de tonnes de lignite, un type de charbon très polluant, et les brûle dans des centrales à qui émettent massivement des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. (...)

    En bref

    / #Europe, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Climat, #Luttes_sociales

  • #Push-back_map

    Cette carte documente et dénonce des #push-backs systématiques. Ils sont une réalité quotidienne aux nombreuses #frontières de l’Europe et du monde. Renvoyer les gens à travers les frontières contre leur volonté est une pratique de l´État qui est violente, et qui doit cesser maintenant !

    Veuillez noter que si un témoignage ou un rapport ne dispose pas d’une localisation GPS exacte, l’emplacement du marqueur ne sera qu’une approximation.


    https://pushbackmap.org/fr/carte-des-refoulements

    #push-back #cartographie #contre-cartographie #cartographie_critique #cartographie_radicale #asile #migrations #réfugiés #cartographie_participative #violent_borders #monde
    ping @reka @fil

  • La Deutsche Bank va mettre en place une structure de défaisance de 50 milliards d’euros en réorganisation (Reuters)
    https://www.crashdebug.fr/international/16150-la-deutsche-bank-va-mettre-en-place-une-structure-de-defaisance-de-

    FRANKFORT (Reuters) - La Deutsche Bank envisage de réorganiser ses opérations de négoce en créant une structure de défaisance pour détenir des dizaines de milliards d’euros d’actifs non essentiels, une source proche du sujet, a déclaré lundi.

    La révision, dont le Financial Times a fait état pour la première fois, portera également sur la réduction ou la fermeture des activités de négociation d’actions et de taux à l’extérieur de l’Europe.

    La structure de défaisance abriterait ou vendra des actifs d’une valeur maximale de 50 milliards d’euros (56 milliards de dollars) - après ajustement pour risque - et comprenant principalement des dérivés à long terme.

    Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une importante restructuration de la banque d’investissement, une source (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • The U.S. is wrong about the Muslim Brotherhood — and the Arab world is suffering for it
    https://www.washingtonpost.com/news/global-opinions/wp/2018/08/28/the-u-s-is-wrong-about-the-muslim-brotherhood-and-the-arab-world-is-suffering-for-it/?noredirect=on

    Texte intégral de l’article:
    By Jamal Khashoggi

    August 28, 2018
    During the Obama presidency, the U.S. administration was wary of the Muslim Brotherhood, which had come to power in Egypt after the country’s first-ever free elections. Despite his declared support for democracy and change in the Arab world in the wake of the Arab Spring, then-President Barack Obama did not take a strong position and reject the coup against President-elect Mohamed Morsi. The coup, as we know, led to the military’s return to power in the largest Arab country — along with tyranny, repression, corruption and mismanagement.
    That is the conclusion that David D. Kirkpatrick arrives at in his excellent book “Into the Hands of the Soldiers,” which was released this month. A former Cairo bureau chief for the New York Times, Kirkpatrick gives a sad account of Egypt’s 2013 coup that led to the loss of a great opportunity to reform the entire Arab world and allow a historic change that might have freed the region from a thousand years of tyranny.
    The United States’s aversion to the Muslim Brotherhood, which is more apparent in the current Trump administration, is the root of a predicament across the entire Arab world. The eradication of the Muslim Brotherhood is nothing less than an abolition of democracy and a guarantee that Arabs will continue living under authoritarian and corrupt regimes. In turn, this will mean the continuation of the causes behind revolution, extremism and refugees — all of which have affected the security of Europe and the rest of the world. Terrorism and the refugee crisis have changed the political mood in the West and brought the extreme right to prominence there.
    There can be no political reform and democracy in any Arab country without accepting that political Islam is a part of it. A significant number of citizens in any given Arab country will give their vote to Islamic political parties if some form of democracy is allowed. It seems clear then that the only way to prevent political Islam from playing a role in Arab politics is to abolish democracy, which essentially deprives citizens of their basic right to choose their political representatives.
    Shafeeq Ghabra, a professor of political science at Kuwait University, explains the problem in this way: “The Arab regimes’ war on the Brotherhood does not target the movement alone, but rather targets those who practice politics, who demand freedom and accountability, and all who have a popular base in society.” A quick look at the political degradation that has taken place in Egypt since the military’s return to power confirms what Ghabra says. President Abdel Fatah al-Sissi’s regime has cracked down on the Islamists and arrested some 60,000 of them. Now it has extended its heavy hand against both secular and military figures, even those who supported him in the coup. In today’s Egypt, political life is totally dead.
    It is wrong to dwell on political Islam, conservatism and identity issues when the choice is between having a free society tolerant of all viewpoints and having an oppressive regime. Five years of Sissi’s rule in Egypt makes this point clear.
    There are efforts here in Washington, encouraged by some Arab states that do not support freedom and democracy, to persuade Congress to designate the Muslim Brotherhood as a terrorist organization. If they succeed, the designation will weaken the fragile steps toward democracy and political reform that have already been curbed in the Arab world. It will also push backward the Arab countries that have made progress in creating a tolerant environment and allowing political participation by various components of society, including the Islamists.
    Islamists today participate in the parliaments of various Arab countries such as Kuwait, Jordan, Bahrain, Tunisia and Morocco. This has led to the emergence of Islamic democracy, such as the Ennahda movement in Tunisia, and the maturing of democratic transformation in the other countries.
    The coup in Egypt led to the loss of a precious opportunity for Egypt and the entire Arab world. If the democratic process had continued there, the Muslim Brotherhood’s political practices could have matured and become more inclusive, and the unimaginable peaceful rotation of power could have become a reality and a precedent to be followed.
    The Trump administration always says it wants to correct Obama’s mistakes. It should add his mishandling of Arab democracy to its list. Obama erred when he wasted the precious opportunity that could have changed the history of the Arab world, and when he caved to pressure from Saudi Arabia and the United Arab Emirates, as well as from members of his own administration. They all missed the big picture and were governed by their intolerant hatred for any form of political Islam, a hatred that has destroyed Arabs’ choice for democracy and good governance.

    #démocratie #Islam #pays-arabes #Egypte #Sissi #Morsi #Révolutions-arabes #Trump #Etats-Unis #coup-d'état

  • The U.S. is wrong about the Muslim Brotherhood — and the Arab world is suffering for it

    https://www.washingtonpost.com/news/global-opinions/wp/2018/08/28/the-u-s-is-wrong-about-the-muslim-brotherhood-and-the-arab-world-is-suffering-for-it/?noredirect=on

    L’aversion des États-Unis pour les Frères musulmans, qui est plus manifeste dans l’administration Trump actuelle, est à la source d’une situation difficile dans l’ensemble du monde arabe. L’éradication des Frères musulmans n’est rien de moins qu’une abolition de la démocratie et une garantie que les Arabes continueront de vivre sous des régimes autoritaires et corrompus. À son tour, cela signifiera la poursuite des causes de la révolution, de l’extrémisme et des réfugiés, qui ont tous affecté la sécurité de l’Europe et du reste du monde.

    ... Il ne peut y avoir de réforme politique et de démocratie dans aucun pays arabe sans accepter le fait que l’islam politique en fait partie. Un nombre important de citoyens dans un pays arabe donné donneront leur vote aux partis politiques islamiques si une certaine forme de démocratie est autorisée. Il semble donc clair que le seul moyen d’empêcher l’islam politique de jouer un rôle dans la politique arabe est d’abolir la démocratie, ce qui prive essentiellement les citoyens du droit fondamental de choisir leurs représentants politiques.

    #démocratie #Islam #pays-arabes #Egypte #Sissi #Morsi #Révolutions-arabes #Trump #Etats-Unis #coup-d'état

  • Viols à distance en streaming : un Français jugé pour complicité d’agressions sexuelles - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/viols-a-distance-en-streaming-un-francais-juge-pour-complicite-d-agressio

    Derrière son ordinateur, il tentait d’assouvir ses sordides fantasmes. Mais Stéphane L., renvoyé le 23 mai devant le tribunal correctionnel, ne se contentait pas d’agir en spectateur passif. Le pilote de ligne de 50 ans, domicilié en région parisienne, s’était tourné vers une forme d’exploitation sexuelle des enfants en plein essor : le live-streaming. Ou comment des Français commandent, sur Internet, des viols d’enfants diffusés en direct par des hommes où des femmes qui appliquent à la lettre les instructions des commanditaires.

    En 2010, un agent infiltré du FBI, explique avoir reçu de la part d’un certain « Benjibenji028 » des images explicites d’enfants. Il s’agit de Stéphane L. Les enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) sondent les comptes en banque du suspect. Ils découvrent qu’il a effectué des dizaines de virements – en général 30 euros - à des femmes installées aux Philippines. Interpellé le 12 août 2014 à son hôtel parisien, Stéphane L. n’est alors que le deuxième français impliqué dans une affaire de live-streaming. Il plonge les enquêteurs dans un monde où des enfants sont violés pour quelques dizaines d’euros.

    Il donne des instructions à la « réalisatrice »

    L’exploitation des ordinateurs de Stéphane L. permet aux policiers de découvrir de sordides conversations sur Skype. « Le contenu […] démontre qu’il a bénéficié de shows pédopornographiques […] et qu’il donnait des instructions afin que des fillettes se soumettent à des attouchements de nature sexuelle par un adulte », écrit la juge d’instruction dans son ordonnance de renvoi. Dans une discussion datée du 27 octobre 2013, Stéphane L. demande par exemple à une femme – violeuse sur commande - de pénétrer une enfant avec ses doigts. Une fillette dont l’âge – 8 ans ! - est clairement évoquée par la « réalisatrice » de ce show en live. « Super, j’aime cet âge », s’enthousiasme l’ancien pilote de l’armée de l’air décrivant par le menu et avec des mots très crus ce qu’il souhaite voir infliger à la fillette.

    LIRE AUSSI >L’inquiétant phénomène des viols à distance

    Une fois devant la juge pourtant, Stéphane L. minimise son implication. Il explique ne jamais avoir donné d’ordre, et avoir même souvent versé de l’argent pour rien. Quant aux quelques prestations auxquelles il a pu assister, cela n’avait rien d’un viol, se défend-il. « Elle simulait… Par exemple, au lieu de mettre un doigt, elle courbait le doigt pour que l’on croie qu’il y avait une pénétration alors qu’il n’y en avait pas ». Des dénégations qui compliquent fortement le travail de la justice, qui ne dispose pas d’enregistrements de ces prestations réalisées en direct.
    Une fillette entraînée depuis ses 3 ans…

    D’ailleurs, contre l’avis du parquet de Paris qui souhaitait un procès aux assises, la juge, qui n’a pas pu « démontrer la réalité d’un acte de pénétration », a décidé de renvoyer Stéphane L. devant le tribunal correctionnel. Il sera, avant la fin de l’année, le premier Français jugé pour « complicité d’agressions sexuelles » dans un dossier de live-streaming. « Jusque-là, les auteurs de ces infractions étaient uniquement condamnés pour consultation d’images pédopornographiques », souligne Ludivine Piron, chargée de mission à l’Ecpat, association qui lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants. « Nous aurions préféré un procès aux assises, mais cela reste un progrès significatif », appuie Me Emmanuel Daoud, l’avocat de l’Ecpat.

    Pour l’association, ce procès devra montrer le « véritable business derrière ces viols en direct ». Un gagne-pain familial parfois, à l’image de cette femme contactée par Stéphane L. qui mettait en scène sa fille. Une situation déjà entrevue en Roumanie. « Mais le live-streaming est aussi l’œuvre de réseaux mafieux, souligne Ludivine Piron. C’est un marché très lucratif, avec des enfants réduits en esclavage. » Le 11 août 2014, une Philippine explique ainsi à Stéphane L. « entraîner » une petite fille de 11 ans à réaliser de telles prestations « depuis ses trois ans »…

    Ce militaire n’est pas le complice, c’est le commanditaire des viols et c’est pas une agression sexuelle c’est un pédo-viol avec préméditation et en bande organisée.
    #viol #correctionnalisation #pedocriminalité #pornographie

    • Viols à distance en streaming : «Un phénomène exponentiel»
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/viols-a-distance-en-streaming-un-phenomene-exponentiel-17-06-2019-8095494

      Des enfants de moins de 10 ans violés en direct pour le plaisir d’Occidentaux cachés derrière leur ordinateur. Et pour un montant dérisoire : environ 50 dollars l’agression. Phénomène inquiétant, le live-streaming préoccupe magistrats et policiers depuis un peu plus de quatre ans. 7 dossiers sont actuellement entre les mains des enquêteurs spécialisés, 17 ont été traités depuis 2016. « Mais le phénomène est exponentiel, souligne le commissaire divisionnaire Philippe Guichard, patron de l’Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP). Je crains que nous arrivions rapidement à plus de 90 Français impliqués dans ces faits abjects. »

      Preuve de l’engagement des autorités à circonscrire ce fléau, Jérôme Bonet, directeur central de la police judiciaire et Philippe Guichard ouvriront, ce mardi à Singapour, un séminaire international dédié notamment au live-streaming. « L’objectif est d’éviter que ce phénomène apparu aux Philippines ne gangrène davantage de pays pauvres, détaille le commissaire Guichard. Il est vital de mettre en place des collaborations internationales. » Car ces dossiers, dont certains concernent l’Europe de l’Est, sont épineux.

      Multiplier les partenariats avec les autorités locales

      Très souvent, l’implication de ressortissants français est signalée à l’OCRVP grâce aux services de police étrangers, notamment américains. Tracfin ou Western Union ont aussi pris l’habitude d’alerter les policiers sur les mouvements de fonds suspects : l’île de Cebu, région pauvre des Philippes, concentre nombre de transactions. Ces hommes « de tous les profils » sont alors traqués sur Internet. « Mais les enquêtes sont difficiles, note Philippe Guichard. Comme nous n’avons pas d’accord judiciaire avec les Philippines, nous ne pouvons entendre ni les victimes ni les auteurs directs des viols. Les investigations se concentrent alors sur les supports numériques saisis chez les commanditaires français. »

      Reste que la justice peine jusque-là à obtenir des condamnations exemplaires. Ainsi, à Grenoble, un internaute mis en examen pour complicité de viols a finalement été condamné à deux ans de prison pour la simple « détention d’images pédopornographiques ». « Juridiquement, donner des instructions pour commettre un viol sur un mineur, c’est de la complicité de viol et cela doit être jugé devant une cour d’assises, plaide Aude Groualle, cheffe de la section des mineurs au parquet de Paris, qui sera représentée à Singapour. La difficulté tient au principe même du live-streaming, avec une vidéo en direct qu’il est difficile pour nous de récupérer. »

      La justice peine donc à matérialiser les viols, malgré des écrits sans équivoque. « Au parquet de Paris, notre position est claire, prévient Aude Groualle. Si nous avons des éléments permettant d’établir qu’il y a eu des instructions pour un viol, nous qualifions cela de complicité de viol. Pour parvenir à renvoyer des mis en cause devant la cour d’assises, nous devons multiplier les partenariats avec les autorités locales afin de retrouver les violeurs et les victimes. »

  • Bruno #Amable : « Économiquement, le programme du #Bloc_bourgeois réside dans une transformation très radicale du modèle français » (1/2)
    https://lemediapresse.fr/idees/bruno-amable-economiquement-le-programme-du-bloc-bourgeois-reside-dans

    L’économiste Bruno Amable revient sur la genèse du concept de « bloc bourgeois » et analyse le moment politique, en France et en Europe. Les dernières échéances électorales confirment-elles l’hypothèse d’un nouveau bloc social dominant qui exclue les classes populaires ? Comment le combattre ? Réponses dans la première partie de cet entretien.

    #Idées #Classes_sociales #Elections #FI #FN #Gauche #Palombarini #populisme #RN