• « #Uber_Files » : révélations sur le « #deal » secret entre #Uber et Emmanuel #Macron à Bercy

    Des documents internes à l’entreprise, analysés par « Le Monde », montrent comment, entre 2014 et 2016, le ministre de l’économie a œuvré en coulisse pour la société de #VTC, qui tentait d’imposer une #dérégulation_du_marché et affrontait l’hostilité du gouvernement.

    Premier octobre 2014. Depuis minuit, la toute nouvelle loi Thévenoud est entrée en vigueur : elle encadre beaucoup plus sévèrement les conditions pour devenir chauffeur Uber, trois ans après l’arrivée de l’entreprise américaine en France, et interdit de facto UberPop, le service qui a provoqué un gigantesque mouvement de colère des taxis dans l’Hexagone en permettant à tout un chacun de devenir chauffeur occasionnel. Mais à 8 h 30, ce matin-là, c’est un véhicule Uber un peu particulier qui se gare devant le 145 de la rue de Bercy – l’entrée du ministère de l’économie par laquelle passent les invités d’Emmanuel Macron, nommé un mois plus tôt à ce poste.

    « Meeting méga top avec Emmanuel Macron ce matin. La France nous aime après tout » Message du lobbyiste d’Uber Mark MacGann à ses collègues

    A l’intérieur du van Mercedes Viano se trouvent quatre figures d’Uber : Pierre-Dimitri Gore-Coty, le directeur Europe de l’Ouest, aujourd’hui chargé d’Uber Eats ; Mark MacGann, le lobbyiste en chef pour la zone Europe, Afrique, Moyen-Orient ; David Plouffe, l’ancien conseiller de Barack Obama, fraîchement nommé vice-président d’Uber ; et le fondateur et PDG de l’entreprise en personne, Travis Kalanick. Une heure plus tard, l’équipe de lobbying de choc ressort abasourdie du bureau d’Emmanuel Macron. « En un mot : spectaculaire. Du jamais-vu, écrit Mark MacGann dans un bref compte rendu envoyé dans la foulée à ses collègues. Beaucoup de boulot à venir, mais on va bientôt danser ;) » « Meeting méga top avec Emmanuel Macron ce matin. La France nous aime après tout », écrira-t-il également.

    Cette rencontre restée confidentielle ne figurait pas à l’agenda d’Emmanuel Macron. Le Monde et ses partenaires du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) sont aujourd’hui en mesure d’en révéler l’existence grâce à l’analyse d’une vaste quantité de documents internes d’Uber, transmis au quotidien britannique The Guardian. Ces « Uber Files », des dizaines de milliers d’e-mails, de présentations, de tableurs et de documents PDF, écrits entre 2013 et 2017, jettent un éclairage particulièrement cru sur ces années folles, émaillées de violences durant les manifestations de taxis, pendant lesquelles l’entreprise américaine a usé de toutes les recettes du lobbying pour tenter d’obtenir une dérégulation du marché en France.

    Surtout, ces documents montrent à quel point Uber a trouvé une oreille attentive chez Emmanuel Macron, qui scellera quelques mois plus tard un « deal » secret avec l’entreprise californienne pour « faire en sorte que la France travaille pour Uber afin qu’Uber puisse travailler en et pour la France ».

    Gouvernement court-circuité

    Les dirigeants d’Uber sont d’autant plus ravis de l’accueil extrêmement cordial du ministre de l’économie que le reste du gouvernement leur est très hostile. Le président François Hollande a bien rencontré très discrètement Travis Kalanick en février 2014, mais personne au sein de l’exécutif ne semble prêt à défendre Uber. Arnaud Montebourg, le prédécesseur d’Emmanuel Macron à Bercy, accusait directement Uber de « détruire des entreprises » ; au ministère de l’intérieur, Bernard Cazeneuve – qui a la tutelle des taxis – ne cache pas son hostilité au service, qui opère en marge de la loi et est visé par au moins quatre enquêtes différentes. Manuel Valls, premier ministre, n’a guère plus de sympathie pour Uber, et Alain Vidalies, aux transports, se méfie de ce service qui n’offre aucune sécurité de l’emploi. Lorsqu’il reçoit M. Kalanick, M. Macron ne peut ignorer qu’il court-circuite ainsi les décisions de ses collègues du gouvernement et des députés socialistes.

    L’actuel président de la République n’a jamais caché sa sympathie pour Uber et son modèle, à même, selon lui, de créer énormément d’emplois, notamment pour les personnes peu qualifiées. « Je ne vais pas interdire Uber, ce serait renvoyer [les jeunes de banlieue sans qualifications] vendre de la drogue à Stains [Seine-Saint-Denis] », avait-il déclaré à Mediapart en novembre 2016. Fin 2014, Emmanuel Macron défend très publiquement le modèle d’Uber lors de la conférence Le Web, durant laquelle il se prononce contre l’interdiction d’Uber à Paris et explique que « [son] job n’est pas d’aider les entreprises établies mais de travailler pour les outsiders, les innovateurs ».

    Emmanuel Macron a été, à Bercy, plus qu’un soutien, quasiment un partenaire

    Mais les « Uber Files » montrent à quel point Emmanuel Macron a été, à Bercy, plus qu’un soutien, quasiment un partenaire. Un ministre qui suggère à Uber de transmettre des amendements « clés en main » à des députés amis ; un ministre qu’Uber France n’hésite pas à solliciter en cas de perquisition dans ses locaux ; un ministre qui, ce 1er octobre 2014, « s’excuse presque » de l’entrée en vigueur de la loi Thévenoud, d’après un compte rendu du rendez-vous écrit par le lobbyiste Mark MacGann pour ses collègues anglophones. D’après ce message, M. Macron aurait affirmé vouloir aider Uber à « travailler autour » de cette loi.

    La rencontre d’octobre 2014 à Bercy avec Travis Kalanick est la première d’une longue série d’échanges avec le très controversé fondateur et PDG d’Uber, qui a quitté le conseil d’administration de l’entreprise en 2017 après une série de scandales de harcèlement et de conflits avec ses actionnaires. Au moins dix-sept échanges significatifs (rendez-vous, appels, SMS) ont eu lieu entre Emmanuel Macron ou ses proches conseillers et les équipes d’Uber France dans les dix-huit mois qui ont suivi son arrivée au ministère, dont au moins quatre rencontres entre le ministre et Travis Kalanick. Soit un échange par mois en moyenne.

    Relation « gagnant-gagnant »

    Les cadres d’Uber France entrevoient rapidement comment ils peuvent, dans une forme de symbiose, établir une relation « gagnant-gagnant » avec Emmanuel Macron, en fournissant au ministre des occasions de se présenter comme le champion de l’innovation, tout en assurant à l’entreprise des retombées médiatiques et politiques positives. Fin 2014, l’actualité offre un moment idéal : le géant du transport Mory Ducros, en grave difficulté financière depuis plusieurs années, s’apprête à déposer le bilan. Le dossier intéresse beaucoup Uber, et Travis Kalanick l’évoque avec Emmanuel Macron. Plutôt que de laisser les 2 200 salariés que compte encore l’entreprise perdre leur travail, pourquoi ne pas leur proposer de devenir chauffeurs Uber ? L’entreprise fait face à une pénurie de « supply » – « ravitaillement », le mot utilisé en interne pour désigner les chauffeurs.

    En février 2015, quand Mory Ducros dépose finalement le bilan, les principaux cadres d’Uber France voient une occasion parfaite pour « pousser » leur proposition de simplifier les conditions d’accès à la licence de VTC (véhicule de transport avec chauffeur). « Cela pourrait être une sortie de crise pour le ministre [Emmanuel Macron], avec des milliers de chauffeurs de poids lourds qui deviendraient chauffeurs Uber », écrit Alexandre Molla, responsable du développement d’Uber en France. « On devrait en parler aussi vite que possible au cabinet de Macron (…) pour voir si ça l’intéresserait d’explorer cette idée avec Travis Kalanick », répond Maxime Drouineau, de l’équipe affaires publiques d’Uber.

    Le projet n’aboutira jamais. Pas plus que celui, pourtant très avancé, d’organiser une visite des locaux d’Uber France et une rencontre avec des chauffeurs. Emmanuel Macron avait également donné son accord pour un détour par le siège californien d’Uber à San Francisco, en marge de son déplacement au Consumer Electronics Show, le salon des technologies de Las Vegas, visite qui n’aura jamais lieu. Fin 2015, un porte-parole d’Uber France s’agacera d’ailleurs publiquement que les rencontres avec son PDG ne soient « jamais inscrites à l’agenda » de ses interlocuteurs politiques.

    Dès sa première rencontre avec Travis Kalanick, le ministre s’engage à aider Uber qui est dans le viseur des services de la répression des fraudes

    En coulisse, en tout cas, Emmanuel Macron et son cabinet se démènent pour aider l’entreprise américaine. Dès sa première rencontre avec Travis Kalanick, le ministre de l’économie s’est engagé à donner un coup de pouce à Uber sur un dossier bien précis : la DGCCRF. A l’époque, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, sous la tutelle de Bercy, enquête sur Uber et son modèle, considérant qu’UberPop se présente de manière mensongère comme un service de covoiturage. Les contrôles de chauffeurs se multiplient et, à Paris, les cadres de l’entreprise se doutent qu’une perquisition est imminente. Ce 1er octobre 2014, Emmanuel Macron les rassure : opposé à ce que les agents de la DGCCRF soient « trop conservateurs » dans leur interprétation des textes, il demande à son cabinet d’avoir « une discussion technique » avec eux, selon un compte rendu de la réunion écrit par Uber.

    Mais six semaines après cette rencontre, et d’autres échanges plus informels, deux agents de la DGCCRF se présentent dans les locaux d’Uber France à Lyon. Trois jours plus tard, c’est le siège à Paris qui est visé par une perquisition. Depuis les Etats-Unis, David Plouffe, vice-président d’Uber, fulmine : « [Ces agents] dépendent de Macron, n’est-ce pas ? » Trois jours plus tard, le sujet est évoqué dans une nouvelle réunion entre Thibaud Simphal, directeur général d’Uber France, et Emmanuel Lacresse, le directeur de cabinet adjoint d’Emmanuel Macron, aujourd’hui député (Renaissance) de Meurthe-et-Moselle. « Lacresse a précisé que les grandes administrations comme la DGCCRF (…) fonctionnent principalement en autonomie, relate un compte rendu. Mais il a reconnu qu’il était important qu’ils agissent en cohérence, et donc il a dit qu’il leur parlerait. »

    La DGCCRF a-t-elle subi des pressions ? Non, assure-t-elle aujourd’hui. Sollicités, plusieurs de ses hauts responsables de l’époque, dont la directrice Nathalie Homobono, n’ont pas souhaité répondre aux questions du Monde. Quant à Emmanuel Lacresse, il affirme de son côté qu’à aucun moment « des consignes n’ont été données à la DGCCRF ».

    Un décret sur mesure

    Une situation similaire se produit en octobre 2015 : le préfet de police de Marseille, Laurent Nuñez, prend un arrêté interdisant de facto Uber dans une large partie des Bouches-du-Rhône. « Monsieur le Ministre, nous sommes consternés par l’arrêté préfectoral à Marseille », écrit aussitôt Mark MacGann, le lobbyiste en chef d’Uber, à Emmanuel Macron. « Pourriez-vous demander à votre cabinet de nous aider à comprendre ce qui se passe ? » Emmanuel Macron répond par SMS qu’il va « regarder cela personnellement ». Trois jours plus tard, la préfecture de police « précise » les contours de son arrêté : l’interdiction disparaît au profit d’une menace de contrôles accrus pour les chauffeurs qui ne seraient pas en règle.

    Laurent Nuñez, aujourd’hui coordonnateur national du renseignement à l’Elysée et proche conseiller d’Emmanuel Macron, assure n’avoir reçu aucune pression ni avoir eu aucun échange avec Bercy sur ce sujet ; d’anciens cadres d’Uber estiment que la préfecture se serait simplement rendu compte que son arrêté initial était illégal. M. Lacresse affirme de son côté que « le ministre n’est jamais intervenu auprès de la préfecture des Bouches-du-Rhône concernant la suspension du service UberX à Marseille, ni sur des procédures judiciaires quelles qu’elles soient concernant l’entreprise Uber ».

    La réaction agacée d’Uber face à l’arrêté marseillais est d’autant plus vive qu’à ce moment-là, l’entreprise est précisément en train de valider les contours précis d’un accord confidentiel avec Emmanuel Macron, proposé par le ministre. Le « deal », comme l’appellent les cadres d’Uber France, repose sur un échange simple : en contrepartie de la suspension d’UberPop, Emmanuel Macron leur fait miroiter une simplification drastique des conditions nécessaires pour obtenir une licence de VTC. Un accord « gagnant-gagnant » pour Uber, dont le service UberPop a déjà été jugé illégal à plusieurs reprises, et que l’entreprise réfléchit déjà à arrêter.

    Pour y parvenir, Emmanuel Macron et Uber s’accordent sur une stratégie commune. « Il veut que nous l’aidions en communiquant clairement et de manière agressive », écrit Thibaud Simphal, dans un compte rendu de réunion en janvier 2015. Première étape : Uber rédige directement des amendements parlementaires simplifiant les conditions d’accès à la licence de VTC, pour qu’ils soient proposés par des députés et discutés au cours de l’examen du projet de loi dite « Macron 1 » ; si leur adoption est peu probable à l’Assemblée, ils donneront plus de poids au ministre pour signer un décret qui n’aura pas besoin de passer par l’Assemblée.

    En janvier 2015, Uber France transmet donc des amendements « clés en main » au député socialiste Luc Belot, opposé à UberPop mais très favorable à Uber, avec qui ils sont déjà en contact. « Bon appel avec Luc Belot, député socialiste, soutien-clé des VTC et d’Uber, se félicite Thibaud Simphal, le 21 janvier. Il a fait allusion à Macron à plusieurs reprises, et aussi, de manière détournée, à notre rencontre [avec Macron] d’hier soir. Il veut que le dossier VTC avance. » M. Simphal retire de cet échange « l’impression » que le député « avait reçu un coup de fil de Julie Bonamy », la rapporteuse de la mission de Thomas Thévenoud sur les taxis et les VTC en 2014, voire « de Macron lui-même, étant donné le niveau de détail qu’il avait ». Sollicité par Le Monde, M. Belot reconnaît avoir déposé des amendements tels que rédigés par Uber ou légèrement modifiés, et explique avoir été en plein accord avec leur contenu, étant convaincu qu’Uber apportait des améliorations aux services de transport.

    Le plan se déroule sans accroc : les amendements présentés par Luc Belot sont rejetés ou retirés, mais Emmanuel Macron saisit l’occasion, à l’Assemblée, pour annoncer qu’un décret en reprendra les grandes lignes. Début 2016, le gouvernement réduit la durée de la formation nécessaire pour l’obtention d’une licence de VTC de deux cent cinquante à sept heures. Uber France conteste avoir obtenu une législation plus favorable à la suite de l’arrêt de Pop, et explique avoir stoppé ce service en raison du « niveau des violences visant nos utilisateurs, chauffeurs comme passagers, qui ne nous permettaient plus d’assurer leur sécurité », ainsi que par le placement en garde à vue de deux de ses cadres.

    Une forme de fascination

    Six mois plus tôt, le « deal » avait pourtant été entériné directement au plus haut niveau. Le 3 juillet 2015, Travis Kalanick envoie un SMS à Emmanuel Macron. Dans les jours précédents, le ministre de l’économie a discuté avec Bernard Cazeneuve et Manuel Valls pour leur présenter son « deal », et Uber a annoncé le matin même la suspension d’UberPop en France, mais Travis Kalanick, échaudé, se demande si l’intérieur est vraiment d’accord. « Pouvons-nous faire confiance à caz [Cazeneuve] ? », écrit M. Kalanick. « Nous avons eu une réunion hier avec le premier ministre, répond Emmanuel Macron. [Bernard] Cazeneuve s’assurera que les taxis restent calmes et je réunirai tout le monde la semaine prochaine pour préparer la réforme et corriger la loi. Caz a accepté le deal. Quand êtes-vous à Paris ? » A 20 heures, UberPop est définitivement mis hors ligne en France. M. Cazeneuve assure au Monde ne jamais avoir été consulté ou tenu au courant d’un accord de ce type.

    Conclu, le « deal » est rapidement mis à rude épreuve. Trois jours après cet échange, juste avant 8 heures, une vingtaine d’agents débarquent au siège d’Uber à Paris pour une perquisition. Très agacé par ce qu’il perçoit comme une trahison, Mark MacGann demande en parallèle à ses collègues de lui passer les enquêteurs au téléphone pour « brandir Macron, Caze, etc. », dans l’idée de se prévaloir de leur soutien.

    L’enquête, portant sur des soupçons d’évasion fiscale, est du ressort des services du ministère du budget, et non de ceux d’Emmanuel Macron. Mais cela n’empêche pas Mark MacGann d’envoyer immédiatement un SMS au ministre de l’économie, resté sans réponse : « Désolé de vous embêter, mais descente en ce moment d’une vingtaine de fonctionnaires de la direction des finances publiques. Ils disent qu’ils vont mettre [nos] dirigeants en garde à vue. (…) Nous avions l’espoir de pouvoir atteindre le fameux climat d’apaisement dès ce week-end. Pouvez-vous demander à vos services de nous conseiller ? »

    Quelle était la motivation d’Emmanuel Macron pour s’impliquer, avec tant d’énergie, aux côtés d’une multinationale américaine à la réputation sulfureuse ? Une convergence de vues politique, d’abord, en faveur d’une dérégulation rapide. Mais aussi une certaine fascination pour Travis Kalanick. Dans le très controversé fondateur d’une des entreprises les plus « disruptives » de la dernière décennie, le futur président voyait, semble-t-il, une sorte de double. A la veille de leur première rencontre, une collaboratrice d’Uber relatait ainsi une discussion avec son cabinet : « Emmanuel Macron est très intéressé par l’histoire de Travis, miroir de la sienne – moins de 40 ans et réussite impressionnante. »

    Sollicité, l’Elysée affirme que l’action de l’ancien ministre de l’économie rentrait dans le cadre classique des fonctions d’un ministre qui était « naturellement amené à échanger avec de nombreuses entreprises engagées dans la mutation profonde des services advenue au cours des années évoquées, qu’il convenait de faciliter en dénouant certains verrous administratifs ou réglementaires ».

    Ces bonnes relations se sont-elles poursuivies après le départ d’Emmanuel Macron de Bercy, et son arrivée à l’Elysée ? D’après le registre de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, des représentants d’Uber ont rencontré des collaborateurs du président Macron à huit reprises entre 2017 et 2022. En 2018, Dara Khosrowshahi, le bien plus fréquentable remplaçant de Travis Kalanick, faisait partie des invités de marque du sommet Tech for Good, voulu et organisé par le président de la République. Une rencontre publique, et en grande pompe, cette fois.

    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/07/10/uber-files-revelations-sur-le-deal-secret-entre-uber-et-macron-a-bercy_61342

    #Emmanuel_Macron #loi_Thévenoud #UberPop #Mark_MacGann #Pierre-Dimitri_Gore-Coty #David_Plouffe #Travis_Kalanick #Uber_France #DGCCRF #lobbying #lobby #justice #kill_switch #perquisition #obstruction_à_la_justice #optimisation_fiscale

    • « Macron a aidé Uber à piétiner la justice française.
      Ce n’est pas un bilan, c’est un vol en bande organisée… »

      « Macron a aidé Uber à installer son système illégal en France quand il était ministre de l’économie.
      Son bilan, c’est une immense affaire judiciaire… »

      https://twitter.com/realmarcel1/status/1546166083429830656?cxt=HHwWgMC86Yz3ivUqAAAA
      #UberFiles

      Jamais il ne représentera autre chose que les intérêts des lobbies.

      Honteux depuis 5 ans, et 5 ans de plus !

      Scandale #UberFiles. Commentaires des économistes et des journalistes macronisés, commentaires des Renaissants macronistes : banaliser le rôle des économistes libéraux, banaliser le #lobbying, banaliser le statut des ubérisés, banaliser le comportement de Sa Majesté Macron.

      https://twitter.com/HMaler/status/1546406962707005445?cxt=HHwWioC8pY-8-PUqAAAA

    • https://video.twimg.com/ext_tw_video/1546274785595998208/pu/vid/430x236/8wpmPfM6NKTHu6TF.mp4?tag=12


      Ça fait mal, les archives … 2017 (Rue 89)

      Un peu plus tard les députés godillots vote la charte de la transparence de la vie publique...

      Permettez que je pose un extrait de la charte signée par les députés en marche.
      Allez, je file, j’ai mon Uber qui m’attend.

    • « Nous avons vendu un mensonge à tout le monde » : Mark MacGann, le lanceur d’alerte des « Uber Files », se dévoile
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/07/11/nous-avons-vendu-un-mensonge-a-tout-le-monde-mark-macgann-le-lanceur-d-alert

      Le lobbyiste irlandais a été, durant deux ans, l’un des principaux responsables des affaires publiques d’Uber. C’est lui qui a transmis au « Guardian » les 124 000 documents qui constituent les « Uber Files ».

    • The Uber whistleblower: I’m exposing a system that sold people a lie | Uber | The Guardian
      https://www.theguardian.com/news/2022/jul/11/uber-files-whistleblower-lobbyist-mark-macgann
      https://i.guim.co.uk/img/media/749495115679b5c78076050372922d703c8f291f/0_0_5000_3000/master/5000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

      Exclusive: Mark MacGann says he has decided to speak out about firm to ‘right some fundamental wrongs’
      by Paul Lewis, Harry Davies, Lisa O’Carroll, Simon Goodley and Felicity Lawrence
      Mon 11 Jul 2022 16.55 BST
      Last modified on Mon 11 Jul 2022 16.56 BST

      Mark MacGann, a career lobbyist who led Uber’s efforts to win over governments across Europe, the Middle East and Africa, has come forward to identify himself as the source who leaked more than 124,000 company files to the Guardian.

      MacGann decided to speak out, he says, because he believes Uber knowingly flouted laws in dozens of countries and misled people about the benefits to drivers of the company’s gig-economy model.

      The 52-year-old acknowledges he was part of Uber’s top team at the time – and is not without blame for the conduct he describes. In an exclusive interview with the Guardian, he said he was partly motivated by remorse.

      “I am partly responsible,” he said. “I was the one talking to governments, I was the one pushing this with the media, I was the one telling people that they should change the rules because drivers were going to benefit and people were going to get so much economic opportunity.

      Q&A
      What are the Uber files?

      The Uber files is a global investigation based on a trove of 124,000 documents that were leaked to the Guardian by Mark MacGann, Uber’s former chief lobbyist in Europe, the Middle East and Africa. The data consist of emails, iMessages and WhatsApp exchanges between the Silicon Valley giant’s most senior executives, as well as memos, presentations, notebooks, briefing papers and invoices.

      The leaked records cover 40 countries and span 2013 to 2017, the period in which Uber was aggressively expanding across the world. They reveal how the company broke the law, duped police and regulators, exploited violence against drivers and secretly lobbied governments across the world.

      To facilitate a global investigation in the public interest, the Guardian shared the data with 180 journalists in 29 countries via the International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ). The investigation was managed and led by the Guardian with the ICIJ.

      In a statement, Uber said: “We have not and will not make excuses for past behaviour that is clearly not in line with our present values. Instead, we ask the public to judge us by what we’ve done over the last five years and what we will do in the years to come.”

      “When that turned out not to be the case – we had actually sold people a lie – how can you have a clear conscience if you don’t stand up and own your contribution to how people are being treated today?”

      The senior role MacGann held at Uber between 2014 and 2016 put him at the heart of decisions taken at the highest levels of the company during the period in which it was forcing its way into markets in violation of taxi-licensing laws. He oversaw Uber’s attempts to persuade governments to change taxi regulations and create a more favourable business environment in more than 40 countries.

      He said the ease with which Uber penetrated the highest echelons of power in countries such as the UK, France and Russia was “intoxicating” but also “deeply unfair” and “anti-democratic”.

      In his wide-ranging interview, MacGann detailed the personal journey that led him to leak the data years after leaving Uber.

      “I regret being part of a group of people which massaged the facts to earn the trust of drivers, of consumers and of political elites,” he said. “I should have shown more common sense and pushed harder to stop the craziness. It is my duty to [now] speak up and help governments and parliamentarians right some fundamental wrongs. Morally, I had no choice in the matter.”

      The Guardian led a global investigation into the leaked Uber files, sharing the data with media organisations around the world via the International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ).
      What are the Uber files? A guide to cab-hailing firm’s ruthless expansion tactics
      Read more

      Responding to the investigation, Uber acknowledged past failings but insisted the company had transformed since 2017 under the leadership of its new chief executive, Dara Khosrowshahi. “We have not and will not make excuses for past behaviour that is clearly not in line with our present values,” a spokesperson said.

      The Uber files consists of confidential company data that MacGann had access to at Uber. It includes company presentations, briefing notes, security reports and tens of thousands of emails and WhatsApp, iMessage and chat exchanges between the company’s most senior staff at the time.

      They include Travis Kalanick, Uber’s combative co-founder and then chief executive, David Plouffe, a former Barack Obama campaign aide who became a senior vice-president at Uber, and Rachel Whetstone, a British PR executive who has also held senior roles at Google, Facebook and now Netflix.

      When MacGann departed Uber in 2016, Whetstone described him as “a wonderful leader”. Plouffe called him a “talented public policy professional” and “terrific advocate for Uber”.

      The one-time cheerleader-in-chief for Uber in Europe, MacGann now looks set to become one of its sharpest critics.

      His profile as a senior executive and political insider make him an unusual whistleblower. So, too, does the fact he actively participated in some of the wrongdoing he is seeking to expose – and the fact it took him more than five years after leaving the company to speak out.

      The process through which he came to re-evaluate what he witnessed at Uber was a gradual one, he says. “When I decided I had an obligation to speak up, I then went about finding the most effective, impactful way in which to do that. Doing what I am doing isn’t easy, and I hesitated. That said, there’s no statute of limitations on doing the right thing.”

      MacGann is understood to have recently reached an out-of-court settlement with Uber after a legal dispute relating to his remuneration. He said he was prohibited from discussing his legal dispute but acknowledged he had had personal grievances with the company, which he alleges undervalued his role as an interlocutor with government and failed in its duty of care to him.

      He accuses Uber under Kalanick’s leadership of adopting a confrontational strategy with opponents in taxi industries, that left him personally exposed. As a public face of Uber in Europe, MacGann bore the brunt of what became a fierce backlash against the company in countries including France, Belgium, Italy and Spain.

      Amid threats to his life, he was given bodyguard protection. His experience of working at Uber, he says, took a mental toll and contributed to a subsequent diagnosis of post-traumatic stress disorder (PTSD).
      Brazenly breaking the law

      A Brussels insider, MacGann was an obvious pick to lead Uber’s government relations in the Europe, Middle East and Africa (EMEA) region in 2014. Born in Ireland, he speaks several languages and possessed an impressive contacts book built up over two decades in lobbying and public affairs.

      MacGann had worked at established public policy firms such as Weber Shandwick and Brunswick, and had run DigitalEurope, a trade association that advocated for companies such as Apple, Microsoft and Sony. His most recent job had been as senior vice-president at the New York Stock Exchange on a salary of $750,000 a year.

      MacGann took a significant salary cut to work at Uber for €160,000. But like all senior executives joining the company back then, the financial reward was in the promise of stock options that could be worth millions if Uber realised its global ambitions.

      Uber and its investors were eyeing vast returns if the tech company succeeded in its mission to deregulate markets, monopolise cities, transform transit systems and one day even replace drivers with autonomous vehicles. The plan, MacGann acknowledges, required Uber to flout the law in cities in which regulated taxi markets required hard-to-get licences to drive a cab.

      “The company approach in these places was essentially to break the law, show how amazing Uber’s service was, and then change the law. My job was to go above the heads of city officials, build relations with the top level of government, and negotiate. It was also to deal with the fallout.”

      MacGann started work for Uber around the summer of 2014, when he worked on contract for a European lobbying consultancy that Uber had hired to oversee government relations outside the US. In October 2014, Uber brought him in-house and put him in charge of public policy for the EMEA region.

      On his first day on staff, MacGann was in an Uber from London City airport when he got his first taste of the startup’s laissez-faire approach to privacy. After emailing a senior executive to tell them he was in traffic, MacGann received the reply: “I’m watching you on Heaven – already saw the ETA!”

      “Heaven”, otherwise known as “God View”, was the codeword Uber employees used at the time for a tool that allowed staff to surreptitiously use the app’s backend technology to surveil the real-time movements of any user in the world.

      “It felt like children playing around with powerful surveillance technology,” said MacGann. “Even back then it was dawning on me this was a rogue company.”

      In its statement, Uber said tools such as God View, which it stopped using in 2017, “should never have been used”. A spokesperson for Kalanick said it would be false to suggest he ever “directed illegal or improper conduct”.

      The Uber files contain some instances in which MacGann pushes back at the company’s operations and decisions. But, for the most part, the documents show him expressing little dissent over the company’s hardball tactics, and on some occasions he appears directly involved in wrongdoing.

      He describes himself as having been “drunk on the Kool-Aid” at Uber, a company he alleges did not encourage dissent or criticism. But he does not dispute he was at the heart of many of the controversies that have been revealed by his data leak.

      “I believed in the dream we were pushing, and I overdosed on the enthusiasm,” he said. “I was working 20 hours a day, seven days a week, constantly on planes, in meetings, on video conference calls. I didn’t stop to take a step back.”

      His whirlwind stint at the company involved meetings with prime ministers, presidents, transport and economy ministers, EU commissioners, mayors and city regulators.

      MacGann said most senior politicians were instinctively supportive of Uber, viewing the tech company as offering an innovative new platform that could allow for flexible working and help reboot economies after the financial crisis.

      However, it was a more mixed story in France, where Uber’s unlicensed service prompted taxi driver riots and divided the cabinet of the then president, François Hollande.

      On one side was Bernard Cazeneuve, the minister of the interior, who according to MacGann once summoned him to his office and threatened him with jail, saying: “I will hold you personally and criminally responsible if you do not shut it down by the end of the week.”

      On the opposing side of the debate was Emmanuel Macron, the pro-tech, pro-business economy minister who, the leak reveals, became something of a secret weapon for Uber.

      The data includes text message exchanges between MacGann and Macron, who was working behind the scenes to assist the US tech company. In one exchange, MacGann asks for Macron’s help in the midst of a raid on the company’s offices. In another he complains about an apparent ban on its services in Marseille.

      Macron told MacGann he would “personally” look into the matter. “At this point, let’s stay calm,” the minister said.

      MacGann recalls Macron as being “the only person who gave us the time of day … So he was a massive breath of fresh air.”

      Macron did not respond to detailed questions about his relationship with Uber. A spokesperson said his ministerial duties at the time “naturally led him to meet and interact with many companies” engaged in the service sector.

      After leaving Uber, MacGann maintained relations with Macron and helped raise funds for his La République En Marche party in 2016. He says his political support for the French president was a personal decision and had “absolutely nothing to do with Uber”. They continued to exchange text messages with one another up to as recently as April this year.

      ‘Speed dating for elites’

      The French president is not the only political figure who knows MacGann. He is on first-name terms with two former EU commissioners, Neelie Kroes and Peter Mandelson. After leaving Uber, MacGann maintained a business relationship Lord Mandelson, a former Labour cabinet minister.

      MacGann is also a familiar face among VIPs who attend the World Economic Forum in Davos, which he describes as “speed dating for elites”. He recalls persuading an initially reluctant Kalanick to attend the gathering in the Swiss Alps in 2016.

      “For a lobbyist, Davos is a wonderful competitive advantage that only money can buy,” he said. “Politicians don’t have a retinue of advisers and civil servants hanging around taking notes.”

      Uber’s executives met with the Israeli prime minister, Benjamin Netanyahu, the Irish taoiseach, Enda Kenny, and the UK chancellor, George Osborne. Securing those meetings, MacGann said, was “a piece of cake”. “Uber was considered hot property.” So much so that when Kalanick met Joe Biden at the Swiss resort it was at the US vice-president’s request.

      The Uber files reveal that Kalanick fumed when he was kept waiting by Biden, texting other Uber executives: “I’ve had my people let him know that every minute late he is, is one less minute he will have with me.”

      However, it was another Kalanick text in the leak – in which the former CEO appears to advocate sending Uber drivers to a protest in France, despite the risk of violence – that has sparked headlines across the world.

      Warned by MacGann and Whetstone that encouraging Uber drivers to protest amid violent taxi strikes in Paris risked putting them at risk, Kalanick replied: “I think it’s worth it. Violence guarantee[s] success.”

      MacGann called Kalanick’s instruction to stage an act of civil disobedience with French Uber drivers, despite the risks, as a “dangerous” and “selfish” tactic. “He was not the guy on the street who was being threatened, who was being attacked, who was being beaten up.”

      Kalanick’s spokesperson said he “never suggested that Uber should take advantage of violence at the expense of driver safety” and any suggestion he was involved in such activity would be completely false. Uber acknowledged past mistakes, but said no one at the company, including Kalanick, wanted violence against Uber drivers.

      MacGann insists that Uber drivers were seen by some at the company as pawns who could be used to put pressure on governments. “And if that meant Uber drivers going on strike, Uber drivers doing a demo in the streets, Uber drivers blocking Barcelona, blocking Berlin, blocking Paris, then that was the way to go,” he said. “In a sense, it was considered beneficial to weaponise Uber drivers in this way.”

      The files show MacGann’s fingerprints on this strategy, too. In one email, he praised staffers in Amsterdam who leaked stories to the press about attacks on drivers to “keep the violence narrative” and pressure the Dutch government.

      Looking back, MacGann said: “I am disgusted and ashamed that I was a party to the trivialisation of such violence.”

      A parting of ways

      One of the worst flashpoints in Europe was at Brussels Midi train station, where Uber drivers lingered to pick up passengers who would otherwise be queueing at a regulated taxi rank. MacGann was first recognised there on 27 April 2015.

      “Got spotted by a bunch of taxi drivers at the train station arriving from London,” he emailed a colleague that day. “Seven of them followed me as I went to get my Uber, hurling insults and spitting … One of them ran after me for a while, intending to hurt my driver.”

      The colleague replied: “Thank God you made it … This weekend Uber driver and taxi driver got into a fistfight. Getting intense in Brussels.”

      The threats intensified over subsequent weeks. Emails show alarm at the company after a taxi driver trailed MacGann’s limousine to his apartment in Brussels and posted his home address on a “stop Uber” Facebook group in Belgium. Taxi drivers snapped surveillance-style photos of MacGann outside a hotel with friends and uploaded them to the internet.

      In August that year, a security report commissioned by Uber mentioned rumours that MacGann and another Uber executive were going to be “taken off the streets by a core group of taxi drivers”.

      Uber gave MacGann a personal team of bodyguards. An email states that between September and November 2015, the security team spent 619 hours shepherding him in Belgium alone, while Uber also beefed up security for foreign trips.

      During a protest in Brussels, about 100 taxi drivers gathered outside MacGann’s office in the city and blocked the road. An Uber security report described how an initially relaxed atmosphere became “more grim”. Fireworks were let off and riot police charged protesters.

      Taxi drivers at the protest attached “wanted” posters on the sides of their cars. They displayed photos of MacGann and two other Uber executives. The caption read: “International criminals.”

      In October 2015, MacGann emailed a colleague: “I have had bodyguards full-time now for five months and it is becoming very stressful.” A week later, he told Plouffe and Whetstone of his intention to resign. He officially departed four months later, on 12 February 2016.

      It seemed an amicable split. Publicly, he expressed no regrets and used his Facebook page to lavish praise on Kalanick.

      “Toughest boss I ever had and I’m a stronger leader for it,” he said, adding there was “no thing” he would change about his time at Uber. “Forget the hyperbole in the media; forget the intrigue; think about how pushing a button and getting a ride makes your life better.”

      Uber publicly commended MacGann’s work and asked him to stay on as a consultant.

      He was given a new job title – senior board adviser – and retained his Uber-provided emails, laptops and phones.

      That role ended in August 2016, after which MacGann took on a new job at a telecoms company and started his own business venture. It was a full year after leaving Uber that, MacGann says, he experienced his most “terrifying” ordeal as a perceived representative of the cab-hailing firm.
      ‘MacGann, we will get you’

      The incident outside Brussels Midi station was recorded in a police report, Uber emails and media reports. It took place between 11.45am and 12.15pm on 19 September 2017, shortly after MacGann arrived at the station.

      As he walked towards his waiting Uber, taxi drivers approached him and ordered him not to get into the car. One grabbed him by the arms to stop him from putting his bags in. Concerned for his safety, MacGann asked the Uber driver to lock the doors when he was in the car.

      Several more taxi drivers joined the fray, surrounding the car. MacGann called the police. A security report commissioned by Uber questioned whether the taxi drivers had recognised him. But he recalls the drivers yelling: “MacGann, we will get you, we know where you live.”

      He recalls them thumping on the windows and rocking the car from side to side. Three taxi drivers were taken to the police station, but no further action was taken.

      MacGann said he was left fearing for his life – and that of his Uber driver, who “was shaking and in tears, scared for his life”. “These taxi drivers had his licence number, they could come after him again. It just seemed to me that Uber viewed this guy as expendable supply – not an employee with rights.”

      Shortly afterwards, MacGann received an anonymous threat on Twitter: “One day police won’t be there and you’ll be alone. And we will see if money will help you.”

      MacGann held his former employer responsible. “I felt that Uber had caused this, by its ‘success at all costs approach’ that encouraged confrontations between Uber and taxi drivers … I started to feel it was indicative of Uber’s wider relationship with drivers, putting them in harm’s way for their own financial interests.”

      By mid-2018, MacGann said, the death of a close friend contributed to a deterioration in his mental health. A medical report from March 2019 said a subsequent diagnosis of PTSD was “evidently linked and impacted by the professional stress he had to endure” during his time at Uber.

      MacGann said that months of treatment and therapy between 2018 and 2019 – and an enforced period of personal reflection – led him to reassess his time at Uber. “I’d stepped off the corporate hamster wheel for the first time in decades. I emerged with a new sense of clarity about everything at Uber.”

      No longer living the fast-paced life of a corporate executive, MacGann had time to listen more carefully to the stories of Uber drivers who were ferrying him around. He credits those conversations with changing his understanding of what the company used to call “driver economics”.

      In its statement, Uber’s spokesperson said “driver earnings globally are at or near all-time highs today” and that Uber’s interests were “aligned with drivers, ensuring they have a positive experience earning on the platform”. If drivers were dissatisfied with its platform, she added, “they can and do choose to earn somewhere else”.

      Sharing secrets

      In February 2020, MacGann, increasingly angered by what he viewed as the mistreatment of drivers, tried to take action. Uber was appealing against a decision by Transport for London (TfL) to refuse the company a licence in the capital, on the grounds it failed to meet the “fit and proper” test.

      Emailing the mayor’s office, MacGann explained he was a former Uber executive with information to share in a “private and non-sensationalist manner, given my intimate knowledge of the company”. MacGann said he felt “frustrated” when his attempt to formally raise concerns about Uber did not receive a reply.

      In February 2021, MacGann went a step further. After reading about a French lawyer who was bringing a class action lawsuit against Uber on behalf of drivers, MacGann got in touch and offered to provide information to help their case. The lawyer visited him at his home and MacGann allowed him to take photographs of a small sample of Uber documents he had stored on his old computer.

      His relationship with the French lawyer turned out to be short-lived. But the dam had been broken. MacGann realised quite how many of Uber’s secrets he was sitting on.

      In January 2022, Uber’s former top lobbyist travelled to Geneva and met with reporters from the Guardian.

      He opened two suitcases and pulled out laptops, hard drives, iPhones and bundles of paper. He warned it would take a few days, at best, to explain everything he knew. “I’ve seen some really shady shit, to use one of the Silicon Valley expressions.”

      #Uber_Files #Mark_MacGann #Pierre-Dimitri_Gore-Coty #David_Plouffe #Emmanuel_Macron #Travis_Kalanick #Uber_France #DGCCRF #lobbying #lobby #justice #kill_switch #perquisition #obstruction_à_la_justice #optimisation_fiscale

    • non @sombre, Bouzou c’est celui-ci :
      https://seenthis.net/messages/927171#message927218

      Le 10 juillet 2022, l’enquête du Monde consacrée aux Uber Files montre que Bouzou, qui travaille avec plusieurs agences de lobbying à Paris, a rédigé au printemps 2015 pour la multinationale Uber, en échange d’une rémunération de 10 000 € hors taxe, une étude sur l’intérêt du service de voiture de transport avec chauffeur (VTC), « assortie d’un service après-vente auprès de la presse et des parlementaires »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Bouzou

    • J’ai découvert que cette vidéo capturée chez Twitter était dans ce tweet : https://twitter.com/MathildePanot/status/1546268571357089792

      Mais je ne vois pas trop d’où provient le passage mis en citation sous la vidéo. Erreur de mise en page de @marielle ?

      {Edit] A propos du mec de la vidéo, je suis sur une piste !!!

      L’article mentionné par le syndicaliste @SayahBaaroun
      ne donne plus accès à la vidéo du déjeuner entre lobbyistes d’Uber, députés et membres du cabinet Macron.

      On a retrouvé la vidéo !

      Il est maintenant temps de chercher qui est à la table (1:16). #UberFiles

      Source : https://twitter.com/Action_Insoumis/status/1546263495846551553

      Du coup : « On a les noms, on a la liste …on a les preuves …alors on va devant le juge ! »

  • Assassinat de Shinzo Abe : le studio de jeux vidéo Kojima Productions condamne les « fausses informations » accusant son président
    https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/assassinat-de-shinzo-abe-le-studio-de-jeux-video-kojima-productions-con

    Après l’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, plusieurs fausses informations ont circulé. L’une d’elles identifiait l’auteur des tirs comme Hideo Kojima, célèbre créateur de jeux vidéo comme Metal Gear Solid ou encore Death Stranding. Elle a notamment été reprise par Damien Rieu, ex-candidat du parti d’extrême droite Reconquête ! aux élections législatives, vendredi 8 juillet.

    Dans un tweet désormais supprimé, Damien Rieu a répondu à la députée LFI Clémentine Autain, qui réagissait à la mort de Shinzo Abe. "L’extrême gauche tue", avait écrit Damien Rieu, avec des photos de Hideo Kojima posant avec des photos du Che Guevara. L’élue insoumise a alors estimé qu’il était « en roue libre » et en « plein délire raciste ».

    Hideo Kojima Misidentified As Shinzo Abe Assassin By News Media
    https://kotaku.com/shinzo-abe-assassin-killer-kojima-greek-news-confusion-1849157839

    Earlier today, former Japanese Prime Minister Shinzo Abe was shockingly assassinated. Then the internet did its usual shitty thing of making bad jokes out of current events, and that eventually led to a news station in Greece misidentifying famous game developer Hideo Kojima as the assassin.

    Shortly after today’s assassination, some shitty people in a dank corner of the internet joked that Abe’s suspected killer looked like Kojima. Eventually, this reached Twitter, where far-right French politician Damien Rieu—perhaps not understanding that it was a joke—retweeted images of Kojima with a comment that translates to “The extreme left kills,” helping spread it more. While Rieu did eventually delete the tweets, it seems the damage was already done and might have helped mislead at least one news station in Greece that covered the assassination.

    KOJIMA PRODUCTIONS (Eng) sur Twitter :
    https://twitter.com/KojiPro2015_EN/status/1545751079685484544

    #KojimaProductions strongly condemns the spread of fake news and rumors that convey false information. We do not tolerate such libel and will consider taking legal action in some cases.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #faitsdivers #assassinat #shinzo_abe #japon #tetsuya_yamagami #désinformaton #mésinformation #fausses_informations #fake_news #mauvaise_blague #mdr #blague #confusion #kojima_productions #hideo_kojima #damien_rieu #jeu_vidéo_metal_gear_solid #jeu_vidéo_death_stranding #france #grèce #extrême_gauche #extrême_droite #politique #télévision #justice

  • Crimes of Solidarity and Humanitarianism

    https://www.crimesofsolidarity.org
    #délit_de_solidarité #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #database #données #statistiques #chiffres #cartographie #monde #base_de_données #asile #migrations #réfugiés #visualisation

    La base données n’a pas l’air d’être vraiment à jour et fiable, mais l’approche est intéressante, ce qui est évident en regardant la carte pour France/Italie :

  • Marins, sauveteurs, bénévoles, habitants, élus locaux : ils et elles sauvent la vie des exilés naufragés

    Face à la multiplication des #naufrages sur le littoral nord de la #France, ils et elles ont choisi la #solidarité plutôt que le racisme, et s’organisent pour venir en #aide aux exilés naufragés. Voici leurs histoires.

    « Ludo ? Tu as des photos des radeaux des migrants ? » demande Nicolas, jeune chef d’équipage du Nicolas-Jérémy, un grand chalutier typique de ceux qu’on aperçoit pêcher dans la Manche. Ludovic apparaît à l’entrée de la cabine et plonge sa main dans sa combinaison pour attraper son téléphone. Il retrouve les photos de ce jour d’août 2021, lorsque lui et les six autres membres de l’équipage ont sauvé plusieurs personnes exilées de la noyade. Leur canot pneumatique avait fait naufrage trois heures plus tôt. « Celui-là, ne le prenez pas en photo », glisse Ludovic lorsqu’apparaît sur l’écran le buste d’un homme aux yeux clos, flottant à la surface de l’eau. « Il est décédé ». Les sept pêcheurs ont réussi à sauver la vie de tous les autres, parmi lesquels quatre femmes et deux enfants.

    « On a mis une échelle mais ils n’avaient plus de force pour grimper », raconte Grégory, attablé sur un côté de la cabine. Les pêcheurs ont malgré tout réussi à faire monter quelques exilés à bord, et leur ont « donné des habits et de l’eau, parce qu’ils étaient complètement déshydratés », se souvient Nicolas. Après avoir alerté le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS), un navire de la Marine nationale a fini par arriver, au bout d’une heure et demie, pour assurer le reste du sauvetage. « Maintenant, on s’est habitué un peu aux migrants. Quand il fait beau comme ça, on en voit tous les jours » résume Nicolas. « C’est triste à mourir ».

    Des naufrages invisibles malgré une hausse des traversées

    Le soleil peine à chasser l’obscurité, sur la dune de la Slack, à 20 kilomètres au nord de Boulogne-sur-Mer. À part le bruit des vagues, et le vent froid qui siffle dans les oreilles, tout est paisible. Il est quatre heures du matin. Adeline et Florent, deux jeunes bénévoles de l’association Utopia 56, retournent dans leur vieille camionnette après avoir inspecté les alentours. « Rien ici, on part à l’autre plage ». L’apparente tranquillité des lieux cache pourtant une tout autre réalité. Le long des plages du littoral, des dizaines d’exilés tentent presque chaque jour de passer en Angleterre. Dans la région, tout le monde a en tête ces images, où des dizaines de personnes cachées dans les dunes sortent de l’ombre, portant au-dessus d’elles ces longs bateaux pneumatiques noirs, et courent à toute vitesse vers la mer avant de disparaître au large.

    Après avoir passé la nuit à surveiller les plages, les deux bénévoles d’Utopia n’ont croisé personne. Pourtant, le lendemain, les autorités britanniques annoncent avoir intercepté 198 personnes dans les eaux anglaises, pour la seule journée du 1er juin. Depuis janvier, 11 691 personnes sont passées de l’autre côté de la Manche selon les Britanniques, contre 3740 sur la même période en 2021. L’an dernier, 28 000 personnes au total étaient arrivées sur leurs côtes. Les chiffres devraient être deux à trois fois plus élevés cette année, avec des pics de départ sur la période estivale.
    « On les sort de l’eau, ils sont à moitié morts, et on les laisse partir ? »

    Il y a ceux qui arrivent à passer, et ceux qui échouent. « Plus de 2000 retours en France » ont été comptabilisés entre janvier et début juin, nous indique Véronique Magnin, porte-parole de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Soit une moyenne de 400 personnes récupérées dans le détroit chaque mois par des navires des douanes, des Affaires maritimes, des gendarmes ou de la Marine ; ou encore par la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) ou des chalutiers. « On est déjà au-delà de toutes les prises en charge effectuées sur l’ensemble de l’année 2020 », compare Véronique Magnin.

    Et encore, ce chiffre n’englobe pas les tentatives ratées durant lesquelles les exilés parviennent à regagner par eux-mêmes les plages françaises. Ces naufrages qui se multiplient, en même temps que les tentatives de traversées, demeurent à l’abri des regards.

    Seuls voyageurs dans la gare de Boulogne-sur-Mer, vendredi 3 juin, sept Iraniens, toute une famille, attendent le prochain train en direction de Calais, assis dans le hall. Il est presque 10 heures. Les traits tirés, ils portent avec eux des sacs où s’entassent leurs vêtements trempés. Cinq heures plus tôt, le jour à peine levé, leur canot a fait naufrage dans le détroit. Le Jeanne-Barret, patrouilleur des Affaires maritimes, a récupéré 43 rescapés. Marjan*, 14 ans, s’avance avec un téléphone pour montrer un message traduit du persan au français : « Ils nous ont sauvé après deux heures en pleurant et en suppliant ». Sa cousine de 11 ans se tient à ses côtés. Les parents échangent quelques sourires, expliquent qu’on ne leur a donné ni vêtements neufs, ni boissons chaudes. Ils sont venus à pied du port. Personne n’est là pour les accompagner.

    En première ligne depuis les premiers naufrages dans la Manche, Alain Ledaguenel, président de la station SNSM de Dunkerque, ne décolère pas. « Quand on débarque des migrants trempés, au cœur de la nuit, avec des couvertures de survie… Il n’y a personne sur le quai pour les accueillir ! » Seule la police aux frontières est toujours présente, parfois aux côtés de la Protection civile. « Les gens on les sort de l’eau, ils sont à moitié morts, et on les laisse partir ? » insiste l’ancien marin, figure historique du secourisme dans la Manche. « Il faut au moins leur donner un verre de thé, des vêtements secs… Un peu d’humanité ! »
    Quand les citoyens prennent les choses en main

    Tous les interlocuteurs rencontrés, engagés dans des collectifs ou des associations, témoignent de lacunes dans la prise en charge des naufragés. « Tout repose sur la bonne volonté des citoyens et des maires. Or, c’est l’État qui est responsable ! » fustige Habib Mirzai, travailleur social et bénévole actif à Boulogne-sur-mer.

    La préfecture maritime explique qu’à chaque sauvetage, les services départementaux du port de débarquement sont contactés. Le préfet départemental devient alors responsable de l’accueil des naufragés. D’où les variations constatées, en fonction des communes du littoral, dans la prise en charge post-naufrage. « Chaque port a son fonctionnement propre, ses infrastructures différentes. On est tout simplement tributaire du dispositif que l’autorité départementale a pu mettre en place ou pas », renvoie Véronique Magnin.

    Depuis le naufrage meurtrier de novembre 2021, une centaine de Boulonnais ont décidé qu’ils ne pouvaient plus rester les bras croisés face aux drames qui se déroulaient sous leurs yeux. Dans les communes autour de Boulogne-sur-mer, il n’est pas rare de voir passer au petit matin des dizaines d’exilés, trempés, parfois blessés, à la recherche d’une gare ou d’un bus pour retourner sur les campements de Calais ou Grande-Synthe. Face à l’inaction de l’État, deux collectifs citoyens se sont constitués.

    « Après la mort de 27 personnes en novembre, on s’est retrouvés, parce qu’il fallait faire quelque chose. Sur Boulogne il n’y avait rien du tout, alors que beaucoup de gens découvraient la situation et s’en émouvaient », témoigne Gaston Denhière, l’un des cofondateur de l’association Humanité Fraternité Internationalisme. Nourriture, vêtements, soins : ces bénévoles sillonnent les communes à la recherche de dons, qu’ils distribuent ensuite sur les campements de Calais et Grande-Synthe.

    D’autres ont décidé qu’il fallait venir en aide aux exilés directement après les naufrages. C’est le collectif Opale solidarité exilés (OSE), créé tout récemment, en mars, qui s’en charge. Formés par les bénévoles d’Utopia 56, qui ont l’expérience du terrain, ces Boulonnais sillonnent les plages la nuit, vêtements et nourriture sous les bras. Face à la mer, alors que le soleil est déjà couché depuis plusieurs heures et que leur maraude touche à sa fin, Dany Patoux et Olivier Ternisien évoquent l’hostilité de certains citoyens à l’égard des exilés, dans une région où le score du Rassemblement national a dépassé les 50 % à la dernière présidentielle.

    Olivier, engagé de longue date dans l’aide aux exilés, a subi insultes et menaces à cause de ses positions. « Parfois, il y a 30 ou 40 personnes migrantes qui traversent les villages pour aller dans la forêt avant les départs et c’est la panique dans le village ! Mais expliquons les choses, faisons des réunions publiques pour en parler avec les habitants pour calmer les choses. Sauf que la mairie ne veut rien entendre », regrette celui qui est aussi élu d’opposition avec la France insoumise, dans la commune communiste de Saint-Étienne-au-Mont. Si quelques élus du Boulonnais prônent l’accueil et la solidarité, ils se heurtent bien souvent au mur de l’omerta.

    « C’est un sujet tabou ici. Quand on demande des moyens à la préfecture, on se fait rappeler à l’ordre, on nous fait comprendre qu’il y a déjà assez de choses comme ça », glisse une élue locale. « Il y a une certaine prudence des élus qui ne veulent pas froisser une partie de la population qui vote RN, regrette Denis Buhagiar, un élu d’opposition EELV à Boulogne, dirigée par Frédéric Cuvillier, maire PS proche de François Hollande et soutien d’Emmanuel Macron en 2017. Mais il y a encore certains maires courageux », ajoute-t-il.

    À quelques kilomètres de là, à Dannes, la mairie, sans étiquette politique, a décidé de faire face à ces événements, plutôt que de les cacher sous le tapis. Une salle du camping municipal sert désormais à entreposer des denrées. Lorsqu’un naufrage a lieu à proximité, la préfecture appelle le maire, qui ouvre cette salle pour accueillir les exilés. « Les riverains ont plus ou moins bien accueilli tout ça. Au début il y avait un peu de stress, mais on en a tous parlé et les choses se sont calmées », explique Peggy Debré, troisième adjointe à la mairie de Dannes. C’est aussi dans cette commune que vit Laurent Caffier, un militant de la première heure de la cause des exilés dans les Hauts-de-France. Il est en train de bâtir une ferme pédagogique dans le village, pour y créer des moments de rencontre et d’échanges entre les habitants de la région et les exilés. « Je vais essayer de prendre des exilés en bénévolat avec moi sur la ferme, pour casser leur image auprès des habitants, parce que dans le village, c’est compliqué un peu... Je les prendrai tous les week-ends. C’est Cédric Herrou qui m’aide à faire ça », raconte-t-il.
    « Quand tu te sens rejeté quelque part, tu essaies d’en partir »

    D’ici là, tous les citoyens engagés craignent qu’un autre drame ne se déroule dans les prochains mois, malgré la présence renforcée des navires de sauvetage de la Marine nationale entre Cherbourg et Dunkerque depuis le début de l’année. Mais à la station SNSM de Dunkerque, on s’inquiète d’une potentielle submersion du dispositif de sauvetage. « Si un jour on tombe sur 80 personnes à l’eau, il faudra en laisser une vingtaine accrochée sur leur embarcation, on ne peut en prendre que 60 sur notre bateau », imagine avec effroi Jean-Luc, sauveteur expérimenté de la station. En hiver, on ne survit pas plus de dix minutes dans une eau à 8 degrés.

    Pendant ce temps, à terre, le harcèlement policier se poursuit sur les lieux de vie informels de Calais et de Grande-Synthe, où survivent les personnes exilées. « Les naufragés du mois de novembre, ils ont été poussés à traverser par l’État », songe Habib Mirzai. « S’ils avaient eu d’autres alternatives… C’est un instinct humain : quand tu te sens rejeté quelque part, tu essaies d’en partir. »

    https://basta.media/marins-sauveteurs-benevoles-habitants-elus-locaux-sauvent-la-vie-des-migran

    #asile #migrations #réfugiés #frontières #Manche #pêcheurs #Utopia_56 #Angleterre #UK #police_aux_frontières #PAF #préfecture_maritime #Boulogne-sur-mer #Calais #Grande-Synthe #Humanité_Fraternité_Internationalisme #Opale_solidarité_exilés (#OSE) #tabou #Dannes

  • Beyond the Bar: Alternative Methods for Visualizing Two Points of Change
    https://nightingaledvs.com/beyond-the-bar-alternative-methods-for-visualizing-two-points-of-cha

    People love comparisons, whether between two groups or the difference in an outcome between two time points. Many data (visualization) designers use a clustered bar..

    #Bar_Charts #Business_Intelligence #Charts #Dashboard_Design #Data_Visualization #How_To #line_charts

  • L’Algérie rejoint Afreximbank après 3 décennies de sa création.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4333

    De quoi se questionner pourquoi l’Algérie ne rejoint l’Afreximbank, la Banque africaine d’import-export, que dernièrement ? Quand les discours galvaudent, depuis des décennies, bien des démagogies en contorsionnant des leurres. Ce spectaculaire retard a des responsables, comme l’absence des données algériennes dans d’autres et nombreuses institutions internationales. Ce qui questionne ? Maintenant à qui s’adresser, pour trouver des réponses quand la prédation est la hantise des citoyens bernés d’un nationalisme béat et populiste ? #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #économie_ #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse #Journalisme,_presse,_médias

  • 60 ans d’indépendance de l’Algérie, en France le négationnisme.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4331

    La négation du passé historique relève davantage du prolongement de ce dernier, telle une vaine tentative de le transformer. La mémoire qui lie l’Algérie et la France en est la démonstration dédiée à l’humanité en fresque exposant l’effondrement des empires coloniaux fomentés par les nations de la renaissance européenne. Ce qui s’est transformé en bain occidental afin aussi de faire perdurer l’hégémonie par la puissance. Mais les règles subjectives font l’émancipation des peuples. Cet article a 2 sujets (...) #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Data_-_Données

  • Les 6 conditions pour que la Chine soit 1ère puissance mondiale.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4330

    Lancements de fusées suivant une fulgurante croissance économique où les villes fleurissent comme des champignons en temps pluvieux et à l’ombre de la double idéologie construite de Confucius et de Marx. La Chine refuse d’être 1ère puissance quand elle n’endigue les adversités et hostilités qui la menacent en partition de ses territoires. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / #Socialisme,_Amérique_Latine,_Chine,_marxisme,_égalité,_pauvreté,_justice,_sociale, Chine, réforme, développement, environnement, Asie, , économie , #Data_-_Données

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #Chine,_réforme,_développement,_environnement,_Asie, #économie_

  • Du filtrage des infos par les journalistes, médias et lecteurs.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4328

    La dernière qualification d’experts, c’est plus le modèle TikTok qui prend le dessus dans le choix de l’info. La personnalisation de celle-ci a différents moyens pour donner aux utilisateurs un filtrage à leur goût. Il n’est pas si personnel que le contenu diversifié n’a aucune chance d’entrer dans la course à la considération. Le marché existe et s’élargit mais répète les mêmes idées. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / journaliste, poète, livre, écrits, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #Journalisme,_presse,_médias, #Data_-_Données, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias
    https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/digital-news-report/2022

  • Verdures & couleurs d’environnement bons au moral des humains.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4327

    L’objectif de cette recherche est de rapporter des données et des scripts qui décrivent les expériences psychologiques des utilisateurs humains dans une tâche comportementale écologiquement valide. Choisir un comportement naturel lors de la marche dépend de la perception de l’environnement qui a des couleurs et des végétaux qui influent sur le moral. High-tech / Sciences

    / Sciences & Savoir, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, #Data_-_Données

    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir

  • Les données numériques des femmes, armes de la justice américaine contre l’avortement ?
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/technologies/13190398-les-donnees-numeriques-des-femmes-armes-de-la-justice-americaine-contre

    La Cour suprême américaine pourrait remettre en cause le droit à l’avortement en laissant les Etats légiférer. Ceux qui interdiraient cet acte pourraient poursuivre des femmes en se basant sur leurs données numériques.
    La criminalisation de l’avortement pourrait prendre une tout autre dimension en utilisant les données numériques comme preuves au tribunal. L’achat d’un test de grossesse sur internet, une géolocalisation à proximité d’un centre de Planning familial ou des données de santé provenant d’une application de fitness sont des preuves qui pourraient être utilisées lors d’une action en justice.

    En 2017, une jeune Afro-Américaine du Mississippi a été inculpée de meurtre au 2ème degré de son enfant mort-né. L’accusation s’est basée sur une recherche qu’elle avait réalisée en ligne sur une pilule abortive. Même si elle a été relaxée en 2020, ces épisodes risquent de se généraliser.

    Des données précieuses pour une publicité ciblée
    Les données numériques des recherches effectuées sur Internet sont collectées et exploitées pour proposer de la publicité ciblée ou encore à d’autres fins.

    Selon une étude https://www.privacyinternational.org/long-read/3196/no-bodys-business-mine-how-menstruations-apps-are-sharing-your , les applications de suivi du cycle menstruel envoient des informations très personnelles sur la santé et les pratiques sexuelles des femmes directement à Facebook comme l’utilisation de contraceptifs, les dates de leurs règles, les symptômes et les humeurs.

    Les annonceurs s’intéressent à l’humeur des personnes car cela les aide à cibler stratégiquement les publicités à des moments où elles sont plus susceptibles d’acheter. Par exemple, les femmes enceintes, ou cherchant à le devenir, sont susceptibles de changer leurs habitudes d’achat.

    Pas de protection
    Dans un contexte de criminalisation de l’avortement, ces informations pourraient être intéressantes pour les services de police. Notamment aux Etats-Unis où, contrairement à l’Europe, aucune loi ne protège les citoyennes et les citoyens de l’utilisation de ces données numériques par la justice.

    En Europe, les données de santé sont considérées comme sensibles. Elles sont donc assujetties à des protections particulières par le Règlement Général de Protection des Données (ou le RGPD).

    En Suisse, le droit à l’avortement subit actuellement quelques pressions, sans pour autant être remis en question. Deux initiatives fédérales pour réduire le nombre d’IVG ont été lancées en 2021 : « La nuit porte conseil » et « Sauver les bébés viables ». La récolte des signatures court jusqu’en juin 2023.

    #femmes #usa #avortement #données #surveillance #facebook #santé #bigdata #algorithme #data #google #données_personnelles #profiling #vie_privée #flicage #smartphone #publicité

  • Les #statistiques du HCR sur les #traversées de la #Méditerranée révèlent un nombre croissant de morts et de tragédies en mer

    Ceci est un résumé des déclarations de Shabia Mantoo, porte-parole du HCR - à qui toute citation peut être attribuée - lors de la conférence de presse du 10 juin 2022 au Palais des Nations à Genève.

    Alors que le nombre de réfugiés et de migrants qui franchissent la Méditerranée pour rejoindre l’Europe est moins élevé qu’en 2015, ces périples sont de plus en plus meurtriers. C’est ce que révèle un nouvel article basé sur la visualisation des données et rendu public ce jour par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

    Depuis le pic de 2015, au cours duquel plus d’un million de réfugiés et de migrants avaient traversé la Méditerranée vers l’Europe, le nombre de personnes qui effectuent ces voyages a connu une évolution à la baisse, et ce avant même la pandémie de Covid-19. En 2021, 123 300 traversées individuelles ont été rapportées, et avant cela 95 800 en 2020, 123 700 en 2019 et 141 500 en 2018.

    Malgré cette baisse du nombre de traversées, le nombre de pertes en vies humaines a fortement augmenté. L’année dernière, quelque 3231 personnes ont été déclarées décédées ou portées disparues en mer en Méditerranée et dans le nord-ouest de l’Atlantique, contre 1881 en 2020, 1510 en 2019 et plus de 2277 en 2018. Un nombre de personnes plus important encore pourrait avoir perdu la vie sur la route à travers le désert du Sahara et dans les zones frontalières éloignées.

    Le HCR n’a cessé de dénoncer l’horreur et les dangers auxquels sont confrontés les réfugiés et les migrants qui ont recours à ces voyages. Beaucoup d’entre eux sont des personnes qui fuient les conflits, la violence et les persécutions. L’article basé sur la visualisation des données se concentre spécifiquement sur la route de l’Est et de la Corne de l’Afrique vers la Méditerranée centrale.

    Outre le nombre croissant de décès en mer, le HCR reste préoccupé par le fait que les décès et les abus sont également très fréquents le long des routes terrestres, le plus souvent dans et à travers les pays d’origine et de transit, notamment l’Érythrée, la Somalie, Djibouti, l’Éthiopie, le Soudan et la Libye - où l’écrasante majorité des menaces et des incidents sont signalés.

    Au cours de leur périple, les réfugiés et les migrants n’ont guère d’autre choix que de s’en remettre à des passeurs pour traverser le désert du Sahara, ce qui les expose à des risques élevés d’abus. Depuis la Libye et la Tunisie, beaucoup tentent de traverser la mer, le plus souvent vers l’Italie ou Malte.

    Dans de nombreux cas, ceux qui survivent à la traversée du Sahara et tentent la traversée maritime sont abandonnés par leurs passeurs, tandis que certains de ceux qui partent de Libye sont interceptés et renvoyés dans le pays, où ils sont ensuite détenus. Chaque année, des milliers de personnes périssent ou disparaissent en mer sans laisser de traces.

    Appelant à une action accrue pour prévenir les décès et protéger les réfugiés et les demandeurs d’asile qui entreprennent ces périples, le HCR a publié une stratégie de protection et de solutions mise à jour, ainsi qu’un appel de fonds en avril dernier.

    L’appel de fonds préconise une augmentation de l’assistance humanitaire, du soutien et des solutions apportées aux personnes qui ont besoin d’une protection internationale et aux survivants de violations flagrantes des droits humains. Il couvre quelque 25 pays répartis dans trois régions différentes, reliées par les mêmes routes terrestres et maritimes qu’empruntent les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés. Parallèlement, le HCR exhorte les États à garantir des alternatives sûres aux dangereuses traversées et à s’engager à renforcer les interventions humanitaires, de développement et de paix pour faire face aux problèmes en matière de protection et de solutions.

    Le HCR s’est également joint à d’autres organisations des Nations Unies pour exhorter les États à adopter des mesures garantissant que les réfugiés et les migrants recueillis en mer soient débarqués dans des lieux où leur vie et leurs droits fondamentaux sont protégés.

    Le nouvel article du HCR basé sur la visualisation des données et intitulé « Pas de fin en vue » est disponible ici : https://storymaps.arcgis.com/stories/71d23940eade4ce887a44749a8cdaad0

    https://www.unhcr.org/fr-fr/news/briefing/2022/6/62a36b14a/statistiques-hcr-traversees-mediterranee-revelent-nombre-croissant-morts.html
    #décès #morts #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #chiffres

    ping @isskein @karine4

  • « L’arrivée de diplômés d’écoles de commerce à la direction des entreprises a fait baisser les salaires »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/06/15/l-arrivee-de-diplomes-d-ecoles-de-commerce-a-la-direction-des-entreprises-a-

    Aux Etats-Unis, alors que les salaires ont augmenté de 2 % en valeur réelle par an en moyenne entre les années 1950 et 1970, ils n’ont augmenté que de 0,3 % par an depuis 1980 (« Eclipse of Rent-Sharing : The Effects of Managers’ Business Education on Wages and the Labor Share in the US and Denmark », Daron Acemoglu, Alex Xi He et Daniel Le Maire, National Bureau of Economic Research, 2022).

    La France ne fait guère mieux : + 0,6 % depuis les années 1990 (Insee, bases « Tous salariés », séries longues sur les salaires, 2019). Et ce malgré de forts gains de productivité. Ainsi, la part de la valeur ajoutée allouée aux travailleurs a baissé, aussi bien aux #Etats-Unis qu’en France et même dans les pays réputés pour leur modèle social, comme le Danemark. Le solde allant au capital, c’est-à-dire les actionnaires.

    Les auteurs de l’étude américaine mettent en avant une explication nouvelle à ces évolutions : l’arrivée de diplômés de #business_schools, les écoles de commerce, à la direction des entreprises. En 1980, seulement 26 % des entreprises aux Etats-Unis étaient dirigées par un diplômé d’école de commerce ; c’est le cas aujourd’hui de 43 % d’entre elles. Cette augmentation est presque entièrement due à la part des chefs d’entreprise détenteurs d’un MBA (dont 20 % délivrés par Harvard). Or, qu’apprend-on dans une école de commerce et dans un MBA ? A réduire les coûts afin de créer de la valeur pour les actionnaires. Et que les salaires sont un coût comme un autre.

    Quand un de ces #diplômés remplace un #dirigeant détenteur d’un autre diplôme (d’ingénieur par exemple), les salaires baissent de 5 % et la part de la valeur ajoutée allouée aux travailleurs de 6 %. Les effets sont similaires… au #Danemark. Les auteurs ont bien sûr vérifié que les entreprises dans lesquelles s’effectuent ces changements de direction sont sur une trajectoire économique similaire aux autres, autrement dit qu’elles ne changent pas de directeur parce qu’elles sont en difficulté…

  • La France est devenue un état policier
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/la-france-est-devenue-un-etat-policier-53LaqxLWTme-fQpU6oDJ1g

    "Il est urgent de réagir pour réconcilier la #Police et la population en prenant en considération l’ensemble des maux que les violences policières révèlent." Vincent Brengarth, avocat et auteur avec William Bourdon d’un petit ouvrage intitulé « Violences…

    #Darmanin
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-la-france-est-devenue-un-etat-policier-53LaqxLWTm

  • La connexion sociale virtuelle vire aux liaisons en Métaverse.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4325

    Alors que les législateurs n’ont pas encore affiné les textes régissant Internet, Métaverse pointe sous drapeau de nouvelle socialisation. Les réseaux sociaux du Web ont déblayé le terrain des esprits limités par les frontières, le paysage dont dispose l’humain est un espace d’échanges, de défis, de constats, de dénonciation, de solidarité, de projets et tant d’autres réflexions communes à tous et dans l’intérêt commune. Le nouveau espace de communication que « métaverse » prône donne tribune aux spéculations. Qu’en-est-il ? #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / facebook, twitter, google+, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #IA_:_Intelligence_Artificielle, #Data_-_Données, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Sciences & (...)

    #facebook,_twitter,_google+ #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Sciences_&_Savoir

  • Diablo Immortal’s pay-to-win monetization issues corrupt the franchise - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2022/06/14/diablo-immortal-pay-to-win-monetization

    Make no mistake: “Diablo Immortal” is a pay-to-win game, in that players can spend money to increase their power relative to other players, something that the previous three games had not done. Through its marketing, Activision Blizzard developers have tried to stay ahead of the controversy by claiming the game does not sell gear or level boosts; this is pure spin. There are many ways to spend money to gain more power ahead of players who engage with the game for free, much of it explained through hundreds of videos from YouTube creators capitalizing on the outrage against “Diablo Immortal.”

    […]

    The conversation around “Diablo Immortal” has focused on the idea that a player must spend approximately $110,000 to max out a character’s power, according to one YouTuber’s calculations. But as appalling as that figure might seem in the abstract, it’s hard to imagine anybody actually spending that much on the game. To the Kotaku article’s point, most players simply don’t care about maximizing their character to that degree.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #jeu_vidéo_diablo_immortal #pay_to_win #free_to_play #test #critique #microtransactions #jeu_vidéo_diablo_iii #david_brevik #jeu_vidéo_diablo_ii

  • " #Severance" : un chef d’œuvre de #série qui n’a pas fini de nous embarquer

    Dès les premières images, on le sent, « Severance », c’est une œuvre totale, croisement atypique d’un « Playtime » de #Jacques_Tati et d’un « Bienvenue à Gattaca » d’Andrew Niccol. Elle réunit entre autres #Adams_Scott, #John_Turturro, #Patricia_Arquette, #Christopher_Walken.

    [...]

    Et ça se ressent. Il est rare de voir se développer au fil de neuf épisodes, un récit qui parvienne à ce point à être à la hauteur de son concept. Car oui, au-delà de l’intrigue plus classique du grain de sable dans les rouages de comment toute cette entreprise si rodée, glaciale, va petit à petit se déliter, « Severance » n’oublie jamais l’intime. Jusqu’où peut-on s’oublier dans le #travail ? Quelle place et quelle importance doit-il encore avoir dans nos vies ? Et surtout, à l’heure où les multinationales montrent leurs limites morales et systémiques, jusqu’où peut-on séparer nos convictions et notre gagne-pain ?

    Créée par #Dan_Erickson et réalisée par #Ben_Stiller

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/22926-19.05.2022-ITEMA_23031319-2022F46555S0139-22.mp3

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-cine-de-leo-karmann/la-chronique-cine-de-leo-karmann-du-jeudi-19-mai-2022-5725438

    https://www.youtube.com/watch?v=St62ATN0cCg

    Même le générique d’ouverture est une réussite

    https://www.youtube.com/watch?v=NmS3m0OG-Ug