• Bilan de la visite de la Haut-Commissaire, de l’ONU, en Chine ?
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4314

    Depuis 2005, c’est la seule visite d’un haut responsable des droits de l’homme de l’ONU en Chine. Elle a été officiellement sollicitée en 2018, avec la flambée des alertes. Ce qui fait que les autorités ont eu le temps de préparer le terrain de travail. La déception est consommée lors de la conférence de presse le 28 mai. Les thèses de Pékin sont reprises pleinement par la haut-commissaire des droits de l’homme. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / Chine, réforme, développement, environnement, Asie, , #Data_-_Données, économie , #Socialisme,_Amérique_Latine,_Chine,_marxisme,_égalité,_pauvreté,_justice,_sociale, diplomatie, sécurité, commerce, économie (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #Chine,_réforme,_développement,_environnement,_Asie, #économie_ #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale

  • Vote présidentiel en Colombie, la gauche en tête ce 29/5/22.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4315

    En Colombie la constitution limite au chef de l’État un mandat unique. Le président sortant Iván Duque n’est donc pas éligible. Quelques mois après les élections législatives, organisées le 13 mars dernier, l’immense pays de Pablo Escobar et du prix Nobel littéraire Gabriel Garcia Marquez, intéresse bien des chancelleries et des observateurs. La percée de la gauche planait en l’air. Elle confirme une tendance exprimée lors de dernière consultation législative qui s’est déroulée aussi dans un climat très paisible, comme ce 29 mai 2022. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / #Socialisme,_Amérique_Latine,_Chine,_marxisme,_égalité,_pauvreté,_justice,_sociale, #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage, diplomatie, sécurité, commerce, économie (...)

    #Grands_événements_:_Gigantisme_de_l’inattendu. #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale

  • Trahison arabe de la Palestine : ne pas minorer la normalisation avec Israël.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4317

    Poussés par le business comme les monarchies du Golfe arabique veulent être proche des occidentaux. Ou bien par la volonté d’expansion territoriale et colonialiste, comme le Maroc en Afrique du Nord, des entités étatiques arabes nouent des relations diplomatiques officielles avec Israël. Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

    / #USA,_Maison_Blanche,_CIA, #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Koweït,_EAU,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #Politique,France,_francophonie,_Algérie,_Maroc,_Tunisie,_Afrique,_monde_arabe,_vie_politique,_nation,_nationale, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Les neiges éternelles des Alpes reculent devant la végétation.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4318

    Dans les montagnes la saison de croissance des végétaux a été allongée par l’augmentation des températures et des précipitations. Les plantes se propageant à mesure qu’elles deviennent plus hautes et plus épaisses. gouvernement, action, projet, exécutif gouvernemental, politique régionale, gouvernance, gestion, social,

    / #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #Data_-_Données, Sciences & Savoir

    #gouvernement,_action,_projet,_exécutif_gouvernemental,_politique_régionale,_gouvernance,_gestion,_social, #Sciences_&_Savoir

  • #Macron dynamite le Quai d’Orsay
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/macron-dynamite-le-quai-dorsay-lQItIl19T8eX0_6Mrew5_Q

    « C’est la #Diplomatie française qui est sur le point, vraiment, d’être très sérieusement fragilisée, sans doute trop. On pense que notre métier est en danger. » Lorsque le 17 avril le Journal officiel annonce le décret mettant fin au corps diplomatique,…

    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-macron-dynamite-le-quai-dorsay-lQItIl19T8eX0_6Mre

  • #Macron dynamite le Quai d’Orsay
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/macron-dynamite-le-quai-dorsay-lQItIl19T8eX0_6Mrew5_Q

    « C’est la #Diplomatie française qui est sur le point, vraiment, d’être très sérieusement fragilisée, sans doute trop. On pense que notre métier est en danger. » Lorsque le 17 avril le Journal officiel annonce le décret mettant fin au corps diplomatique,…

    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-macron-dynamite-le-quai-dorsay-lQItIl19T8eX0_6Mre

  • Covid-19 : faut-il relativiser notre hiérarchie des différents vaccins ?
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/02/covid-19-faut-il-relativiser-notre-hierarchie-des-differents-vaccins_6128595

    Covid-19 : faut-il relativiser notre hiérarchie des différents vaccins ?
    Selon une étude d’observation récente, le vaccin chinois de Sinovac est aussi efficace, à trois doses, que celui de Pfizer. Mais les vaccins à ARN continuent d’exercer une fascination, y compris dans les pays du Sud, en Chine et en Russie.
    Par Florence Rosier

    En dehors des vaccins à ARN, point de salut contre le Covid-19. Ce préjugé imprègne les pays du Nord comme les pays du Sud. Il faut dire que l’arrivée, début 2020, des deux vaccins à ARN contre le SARS-CoV-2, celui de Pfizer-BioNTech et celui de Moderna, a marqué les esprits. Ils ont été développés en un an à peine, du jamais-vu. Et leur efficacité contre les formes légères de Covid-19 est apparue quasi miraculeuse : à l’issue des premiers essais cliniques, ils protégeaient de 90 % à 95 % contre les formes légères à modérées de la maladie. « On nous serine une hiérarchie sur l’efficacité des différents vaccins anti-Covid », regrette cependant Michel Kazatchkine, médecin immunologiste, membre du Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie, mandaté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2020.Plusieurs études récentes, passées relativement inaperçues, pourraient-elles conduire à relativiser la place des vaccins à ARN sur ce podium ? Parmi elles, une étude de l’université de Hongkong, publiée en preprint en mars, suggère qu’un vaccin chinois, celui de la firme Sinovac, le CoronaVac, pourrait faire aussi bien en termes de protection contre les formes sévères que le vaccin à ARN de Pfizer-BioNTech, à condition d’en administrer trois doses, et non pas seulement deux.
    Ce vaccin de Sinovac utilise une technologie ancienne : il s’agit d’un vaccin « inactivé », à base du virus SARS-CoV-2 entier, rendu inoffensif (c’est aussi le cas d’un autre vaccin chinois, celui de la firme Sinopharm).Première suspicion ayant pesé sur ce vaccin : les résultats des essais cliniques rigoureux de grande ampleur menés avec Sinovac n’ont pas été publiés. Mais les efficacités rapportées par le laboratoire variaient considérablement d’un site à l’autre : de 50,7 % au Brésil à 83,5 % en Turquie, contre les formes légères de Covid-19.Voyons maintenant les résultats des études de terrain. Au Chili, le vaccin Sinovac est administré à grande échelle depuis le 2 février 2021. Son efficacité a été étudiée, entre le 2 février et le 1er mai 2021, chez 10,2 millions de personnes (5,47 millions non vaccinées, 4,17 millions vaccinées à deux doses et 542 418 à une dose). Résultats, publiés en septembre 2021 : chez les personnes vaccinées avec deux doses, le vaccin Sinovac a évité 65,9 % des infections au Covid-19, 87,5 % des hospitalisations, 90,3 % des admissions en soins intensifs et 86,3 % des décès pour Covid-19.Ce type d’études « dans la vraie vie » a aussi permis de comparer l’efficacité des vaccins entre eux. Par exemple à Hongkong, où deux vaccins très différents sont déployés : Pfizer (59 % des doses totales administrées) et Sinovac (41 % des doses). Une équipe de l’université de Hongkong a comparé, entre le 31 décembre 2021 et le 8 mars 2022, l’efficacité de ces deux produits. Durant cette période, Hongkong a connu une flambée importante de Covid-19 liée au variant Omicron, avec 486 074 infections confirmées, dont 5 474 formes légères à modérées, 5 294 formes sévères et 4 093 décès. Sur cette même période, 12,7 millions de doses de vaccin ont été administrées aux quelque 7,5 millions d’habitants de Hongkong.Le coordinateur de ce travail est un épidémiologiste britannique respecté, le professeur Ben Cowling. Un autre coauteur, Gabriel Leung, doyen de la faculté de médecine de l’université de Hongkong, est « un excellent médecin épidémiologiste », témoigne Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à Genève. L’étude montre que, chez les 20-59 ans, les vaccins de Pfizer ou de Sinovac, à deux doses, sont à peu près aussi efficaces contre les formes graves et les décès (95,2 % pour le premier, 91,7 % pour le second). Mais chez les 60 ans et plus, ceux qu’il faut protéger en priorité, deux doses de Pfizer font nettement mieux que deux doses de Sinovac (88,2 % de protection, contre 74,1 %).Et surtout, trois doses de Sinovac font aussi bien que trois doses de Pfizer contre les formes sévères (98,1 % de protection) ou mortelles (98,6 % de protection), tous âges confondus. Reste à connaître la durée de la protection conférée par ces trois doses, observe la virologue Marie-Paule Kieny, qui note qu’avec les vaccins à ARN, la décroissance de la protection est tout de même assez rapide, par rapport à d’autres vaccins.
    « Les vaccins à ARN sont les plus efficaces face aux mutants, estime de son côté Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d’immunologie clinique et maladies infectieuses de l’hôpital Henri-Mondor, à Créteil (AP-HP). Mais comme l’enjeu est de vacciner l’ensemble de la population, ce qui implique des volumes importants de production, en évitant de créer une dépendance de certains pays à l’égard d’autres, l’utilisation de vaccins possiblement moins efficaces est tout à fait envisageable. Ce sont des questions diplomatiques autant que scientifiques. »La Chine est parmi les grands pourvoyeurs de vaccins dans le monde. Ces armes anti-Covid-19 sont, pour elle, « un outil de diplomatie sanitaire », note Antoine Flahault. De fait, s’il est difficile d’obtenir des chiffres à l’échelle mondiale, « les vaccins chinois CoronaVac et Sinopharm représentent près de la moitié des 7,3 milliards de doses de vaccin anti-Covid-19 délivrées dans le monde, et ont joué un rôle énorme dans la lutte contre la pandémie, en particulier dans les pays moins riches », relevait la journaliste Smriti Mallapaty, le 14 octobre 2021, dans la revue Nature.
    Selon l’OMS, le Sinovac est déployé dans 56 pays, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine, dans le Pacifique et en Afrique. Au Chili, par exemple, 75,1 % des doses administrées ont été du Sinovac, 23,3 % du Pfizer et 1,6 % de l’AstraZeneca, selon le site Our World in Data, fin mai. A titre de comparaison, dans l’Union européenne, 72 % des doses administrées étaient du Pfizer, 17,3 % du Moderna, 8 % de l’AstraZeneca, 2,2 % du Johnson & Johnson, et tout le reste (0,5 % au total), du Sinopharm, du Spoutnik V, du Novavax, du Sinovac ou du Covaxin (un vaccin indien).
    Etrange paradoxe : les vaccins à ARN, avec leur technologie moderne, exercent « une fascination dans les pays en développement alors qu’en Occident, ils suscitent la répulsion des antivax », relève Antoine Flahault. Or, la perception par l’opinion publique de la qualité de l’offre vaccinale est importante pour qu’elle puisse adhérer à la vaccination.« La mauvaise réputation qui colle à la peau des vaccins chinois, notamment, s’observe à la fois dans les pays du Nord et du Sud, poursuit Antoine Flahault. Les Chinois, par exemple, regrettent de ne pas avoir accès aux vaccins occidentaux. » « Pour moi, la pandémie de Covid-19 a mis en lumière une fracture, déplore Michel Kazatchkine. Elle a illustré l’incapacité du monde à se mettre en ordre de marche pour délivrer un bien public mondial, en matière de santé. » D’un côté, il y a le lobbying intensif des laboratoires occidentaux qui ont développé les vaccins à ARN ; de l’autre, la Chine, qui cherche à étendre son influence par la vente ou le don de ses propres vaccins.« Il n’y a pas qu’un seul type de vaccins salvateurs pour le monde, poursuit Michel Kazatchkine. Chaque vaccin a ses avantages et ses inconvénients. Il serait sain, à mon sens, que l’OMS réunisse enfin des groupes d’experts pour recommander des schémas vaccinaux optimaux. » Schémas pouvant combiner différents types de vaccins : à ARN pour les deux premières doses, par exemple, puis inactivés ou à base d’adénovirus pour le rappel – ou le contraire. « Cette vaccination hétérologue suscite de plus en plus d’intérêt, observe Marie-Paule Kieny. C’est peut-être dans ce cadre que le vaccin Sinovac pourrait trouver sa meilleure place. »

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vaccin#circulationtherapeutique#chine#omicron#mutant#diplomatiesanitaire

  • Mousquetaires et Misérables. « Écrire aussi grand que le peuple à venir ». Avec Evelyne #Pieiller

    Qu’est-ce que la littérature populaire ? Evelyne Pieiller est membre de la rédaction du « Monde diplomatique » et vient de publier un ouvrage intitulé « Mousquetaires et Misérables » aux éditions Agone. Des extraits de la version audio de son texte, lus par Salomé Saqué, ponctuent cet entretien. https://www.monde-diplomatique.fr/pod...

    Ce travail sur les enjeux politiques et esthétiques des œuvres en discorde avec les goûts et valeurs bourgeois a commencé au sein de l’hebdomadaire « Révolution », dans des chroniques reparues entre-temps sur le blog de son éditeur, les éditions Agone. https://agone.org/aujourlejour/a/evel...

    Réalisation : Thibault Henneton
    Références
    • Edith Piaf, « Sous le ciel de Paris », 1954.
    • Berlioz, « Symphonie fantastique », Op. 14.4, « Marche au supplice » par le Royal Philharmonic Orchestra dirigé par Enrique Bátiz, 1987.
    • Oxmo Puccino, « Avoir des potes », 2002.
    • Extraits de l’adaptation filmée de la série théâtrale « Les Trois Mousquetaires », conçue par le collectif 49701, à voir bientôt sur Culture Box et France Télévisions.

    https://www.youtube.com/watch?v=APRtNLduCzI

    #Diplo

  • Les médecins étrangers inquiets des « lenteurs » de la procédure pour obtenir une autorisation d’exercice
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/05/31/les-medecins-etrangers-inquiets-des-lenteurs-de-la-procedure-pour-obtenir-un

    Les médecins étrangers inquiets des « lenteurs » de la procédure pour obtenir une autorisation d’exercice
    Le Syndicat national des praticiens à diplôme hors UE a appelé à un rassemblement mardi devant le ministère de la santé. Les praticiens redoutent d’être prolongés dans un « statut précaire ».
    Par Camille Stromboni
    Publié aujourd’hui à 17h29, mis à jour à 18h27
    Cela fait plusieurs mois qu’ils alertent. Les médecins à diplôme étranger pointent désormais une « situation alarmante ». En particulier pour ceux d’entre eux qui attendent de se voir délivrer une autorisation de plein exercice en France, dans le cadre de l’une des principales procédures pour l’obtenir, sur dossier, qui doit s’achever au 31 décembre 2022.
    Un « retard considérable » a été accumulé par les agences régionales de santé et le centre national de gestion, chargés d’examiner les quelque 4 500 dossiers de praticiens à diplôme « hors Union européenne » (UE), dénonce le Syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne (Snpadhue), qui appelait à un rassemblement, mardi 31 mai, devant le ministère de la santé. « Seuls 1 500 dossiers sont pour l’instant arrivés jusqu’au centre national de gestion, soutient Nefissa Lakhdara, secrétaire générale du Snpadhue. Nous refusons une prolongation de cette procédure après le 31 décembre, elle a déjà été allongée d’un an avec le Covid-19, les médecins veulent voir le bout du tunnel. Il n’est pas question d’être maintenus encore dans des statuts précaires, il faut mettre les moyens pour instruire tous les dossiers. »
    « Madame la ministre, les Padhue sont abattus », ont scandé quelques dizaines de praticiens réunis avenue de Ségur, à Paris, où des membres du cabinet de la nouvelle ministre de la santé et de la prévention, Brigitte Bourguignon, les ont reçus. Elle s’est engagée à « étudier toutes les voies possibles d’accélération du traitement des situations individuelles », rapporte le ministère.Exerçant sous différents statuts, les praticiens titulaires d’un diplôme venant d’un pays hors UE représentent un pan peu connu de l’hôpital, et pourtant crucial pour permettre à de nombreux services de tourner. La colère monte face à la « lenteur » de la procédure relevant du décret dit « stock », ouverte aux médecins étrangers ayant déjà exercé deux ans au moins dans un établissement de santé pour obtenir une autorisation d’exercice définitive, notamment par un examen de leurs dossiers par différentes commissions régionale et nationale.
    « Mon dossier n’est pas encore passé devant la commission nationale… si ça continue à traîner, mon diplôme ne sera pas validé, je n’aurais plus le droit d’exercer », s’inquiète Seif Zebouche, diplômé de médecine générale en Algérie, qui travaille depuis cinq ans aux urgences de l’hôpital de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. « Il faut aussi de la clarté sur les conditions pour valider, parce que pour l’instant, on ne demande pas la même chose à des médecins étrangers qui ont le même parcours, dit-il à propos des stages supplémentaires ou des formations demandées après l’examen du dossier. Pour l’instant, on reste complètement dans le flou, on ne sait pas ce qu’on va devoir faire. » Dans son service, qui comme beaucoup d’hôpitaux se prépare à un été difficile, ils sont 14 Padhue, sur 17 praticiens.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#systemesante#padhue#medecinetranger#diplomeetranger#horsUE

  • Guerre en Ukraine en direct : la Finlande membre de l’OTAN serait « assurément » une menace pour la Russie, affirme le Kremlin
    https://www.lemonde.fr/international/live/2022/05/12/guerre-en-ukraine-en-direct-la-finlande-annonce-etre-favorable-a-une-demande

    Pour le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qui s’est exprimé face à la presse, la réponse de la Russie dépendra « des retombées pratiques de ce processus, de l’avancée des infrastructures militaires vers nos frontières ». « Tout cela constituera les éléments d’une analyse spécifique et pour l’élaboration des mesures nécessaires afin d’équilibrer la situation », a-t-il ajouté.

    Faire partie de l’OTAN, ça veut dire héberger des missiles nucléaires sur son territoire.

    Mais on peut aussi expliquer qu’on est libre de pointer des missiles nucléaires sur ses voisins, et que c’est un droit imprescriptible des démocraties contre les méchants.

    (on a un autre droit imprescriptible quand on est une démocratie, c’est celui de sniper dans le visage les journalistes au prétexte qu’il y a de la résistance armée pendant une opération militaire contre des civils colonisés ; où que l’on regarde l’impérialisme et le colonialisme sont des tares hideuses).

    • Ça va aussi avec ce qui est arrivé au Moskva, coulé en mer noire : la flotte à Mourmansk sur la mer de Barents devient dans une situation particulièrement compliquée (moins de 200 km des frontières de l’OTAN). La Russie se retrouve avec ses moyens militaires conventionnels bloqués (avec pour effet immédiatement contreproductif de justifier le déploiment d’armes non conventionnelles).

      Sinon, oui, Cuba est toujours sous embargo américain, et je ne crois pas que grand monde promeuve l’idée qu’il serait du droit inaliénable de Cuba d’installer des missiles russes sur son territoire. (Malgré ça, j’ai récemment vu une campagne de dénonciation contre Chomsky, qui a eu le tort de rappeler qu’il y a une réalité géopolitique, et qu’il faut bien un tout petit peu faire avec si on ne voulait pas faire sauter la planète.)

    • La France « soutient pleinement le choix souverain » de la Finlande, qui veut rejoindre l’Otan
      https://www.bfmtv.com/international/la-france-soutient-pleinement-le-choix-souverain-de-la-finlande-qui-veut-rejo

      La France « soutient pleinement le choix souverain » de la Finlande de vouloir intégrer l’Otan le plus rapidement possible, a fait savoir jeudi l’Élysée.

      Mourir souverainement sous un déluge nucléaire, après tout, c’est peut-être ça le progrès.

    • L’art de jeter de l’huile sur le feu :

      Côté diplomatique, la tension monte autour la probable future adhésion de la Finlande à l’OTAN, dont la candidature est attendue dimanche. La Russie a menacé, jeudi, la Finlande d’une riposte « militaro-technique » après que ses dirigeants ont annoncé leur volonté d’adhérer « sans délai » à l’OTAN sous l’influence de la guerre en Ukraine.

    • La Russie de Poutine devrait cesser de se torcher avec le « Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes ».
      Les Finlandais ont le droit de ne pas trembler tous les quatre matins parce que Poutine éternue.

      Il ne s’agit pas de s’aligner sur les USA.
      Mais il ne s’agit pas non plus de laisser Poutine, assassiner, violer, faire main basse sur tout ce qui lui passe sous le nez.

    • Question : vu que La Finlande et la Suède sont deux états membres de l’UE, en cas d’agression contre l’un d’eux, l’UE a-t-elle une obligation de soutien militaire ?

      Et, comme de juste, la réponse n’est pas claire. Ici, on décortique l’article 42 alinéa 7 du TUE (Traité sur l’Union européenne)

      https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2016-3-page-68.htm

      La clause d’aide et d’assistance en cas d’agression armée

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      Le traité de Lisbonne introduit une clause d’aide et d’assistance en cas d’agression, équivalent d’une clause de défense collective, au nouvel article 42§7 du TUE. Cette clause prévoit qu’en cas « d’agression armée sur le territoire d’un État-membre, les autres États-membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir (…) ». Cette innovation illustre la nouvelle dimension conférée par le traité à la politique de défense.

      9
      Cependant, la formulation du traité reste prudente, dans la mesure où il est énoncé que cette clause de défense mutuelle « n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États-membres ». Est ainsi respectée la neutralité ou le caractère « non-aligné » de certains des membres de l’UE. En outre, la clause précise que « les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l’Otan, qui reste pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l’instance de sa mise en œuvre ». Cette déclaration de conformité permet d’éviter toute possibilité de contrariété d’engagement pour les États-membres également parties à l’Otan. La possibilité d’une telle contrariété n’aurait en réalité de sens qu’en cas de conflits entre un État-membre faisant partie de l’Otan et un autre membre de l’Otan, extérieur à l’UE et n’a pour ambition que de rappeler l’engagement transatlantique de défense collective (article 5 de l’Otan), sans qu’il ne soit explicitement confié à l’UE un rôle pour sa mise en œuvre.

      C’est vrai que dans cette analyse, on cherche les ressorts qui permettraient une intervention dans le cadre d’attaques terroristes.

      #diplomatie #traités #OTAN #UE #guerre

    • L’UE n’a pas de vraie force militaire propre, jusqu’ici. Et question puissance ... rien à voir avec l’OTAN.

      Donc face à Poutine, même si je sais que les américains ont souvent commis des crimes de guerre, moi je préfèrerais adhérer à l’OTAN qu’à l’UE ;-))

    • L’UE n’a pas de vraie force militaire propre, jusqu’ici. Et question puissance ... rien à voir avec l’OTAN.

      Donc face à Poutine, même si je sais que les américains ont souvent commis des crimes de guerre, moi je préfèrerais adhérer à l’OTAN qu’à l’UE ;-))

    • @stephane_m :
      Mouais. Ceci dit, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est parfois (souvent ?) soluble dans la volonté hégémonique des États-Unis, dont l’OTAN n’est que le bras armé (mais tu en es conscient) .
      Ci joint un extrait d’article de mai 2015 mis en ligne chez Cairn.info le 22/03/2020 :

      https://www.cairn.info/revue-la-pensee-2016-1-page-71.htm

      L’idéologie atlantiste est une idéologie interventionniste. Elle l’est en Europe, elle l’est dans le monde. Une fois le Rubicon franchi, il n’y a pas de retour en arrière et les principales victimes, dans toutes les guerres, ce sont les peuples. Cette stratégie de la tension est d’autant plus dangereuse que l’état-major de l’Otan est actuellement sous le commandement d’un faucon parmi les faucons, le général d’armée aérienne Philip M. Breedlove qui, dans la tradition bushienne d’intoxication des opinions, a multiplié les déclarations sur «  l’invasion russe de l’Ukraine et de l’Europe orientale  », déclarations que même ses alliés ont considérées comme outrancières. Cela lui a valu un rappel à plus de mesure et, lors des conférences de presse, d’être placé sous le contrôle du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, atlantiste confirmé, mais plus expérimenté en diplomatie et communication.

      L’intérêt des peuples européens est-il de chercher une solution diplomatique à la crise ukrainienne ou de recourir à la menace des armes  ? (nous sommes en 2015) Qui peut croire les dirigeants russes prêts à mener une guerre suicidaire pour leur pays et leur peuple  ? (et 7 ans plus tard, il a dû se passer des choses pour qu’on en arrive là, mais pour l’instant, on a du mal à y voir clair ou nos "stratèges" ne veulent toujours pas avouer qu’ils ont merdé quelque part)
      Un principe de négociation consiste à entendre l’autre partie. Dans le cas de la Russie, au cœur du conflit ukrainien, comme cela était dans le conflit géorgien, se pose, comme pour toute grande puissance, la question de «  l’espace vital  ». Il y a une volonté politique et idéologique de ne pas comprendre que tout élargissement de l’Otan à ses frontières est jugé inacceptable par la Russie, que cela est considéré comme une ligne rouge stratégique, au même titre que les États-Unis, en application de la doctrine Monroe, ont durant deux siècles défendu leur pré carré et porté la guerre, multiplié les coups d’État, soutenu des dictatures, commandité des assassinats en Amérique centrale et du Sud.

      Connaître les options stratégiques de l’Otan et les choix politiques des dirigeants atlantistes qui nous gouvernent ne signifie nullement ignorer que dans tout conflit deux parties (au moins) sont en présence et s’affrontent, et qu’il convient de connaître les objectifs de chacune des parties, en l’occurrence ceux de Moscou comme de Washington, Berlin, Paris, Varsovie ou Kiev. Cela précisé, il nous revient, comme citoyens, de tirer les leçons et dénoncer les politiques suivies depuis vingt-cinq ans par nos gouvernements, de reconnaître les responsabilités qui découlent de ces politiques dans la situation de conflits que l’Europe et le monde connaissent, c’est là un préalable nécessaire, indispensable, à une autre politique.

      et plus loin :

      À quoi sert l’Otan aujourd’hui (en 2015)  ? La finalité de toute structure est de se perpétuer, c’est donc par la guerre (froide ou chaude) qu’elle peut légitimer son existence et son rôle. Il en a été ainsi après l’implosion de l’Union soviétique, l’Otan a pu alors assurer son maintien par l’existence d’un foyer de guerre dans les Balkans, d’où le risque qu’aujourd’hui, l’Ukraine ou un autre conflit soient sa justification.
      Le bilan de vingt-cinq ans de «  guerres justes  » dont l’Otan a été un instrument essentiel condamne celle-ci. Si l’idéologie atlantiste responsable de ces politiques interventionnistes n’est plus porteuse d’un projet hégémonique, cela n’en change ni la nature ni la logique de puissance et de domination. C’est pourquoi il faut rompre avec les concepts atlantistes s’appuyant sur la force des armes et les interventions militaires de l’Otan pour maintenir la domination des puissances occidentales et imposer au monde l’économie de marché. Il faut se libérer de l’allégeance à l’Otan, proclamée dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale adopté 2013 sous la présidence de François Hollande, dans lequel il est affirmé que «  l’Alliance est un pilier de la politique de défense française  ». Il faut encore et toujours en demander la dissolution. (sauf que dans le cas présent, ce n’est plus à l’ordre du jour)

      Après, chaque nation souveraine dispose de son droit pour adhérer ou non à une alliance militaire mais encore faudrait-il que les dirigeants de ces nations aient toujours à l’esprit que la diplomatie et la négociation passe avant le déclenchement d’un conflit armé, surtout si la prise de décision est conditionnée par une certaine forme de panique.

    • Je comprendrais que les peuples arabes se défient de l’OTAN car les USA les ont sans cesse massacrés.

      Mais la Russie ? Quand l’OTAN ou les Etats-Unis ont-ils portés atteinte aux intérêts de la Russie ?

      Je ne crois pas que la Russie ait réellement peur d’une attaque de l’OTAN.

      Par contre, Poutine, grâce à sa possession de bombes nucléaires se donne le droit de menacer, outre l’Ukraine, la Moldavie, la Finlande et la Suède.

      Poutine est un dictateur sanguinaire qui se plait à faire plier le monde par peur de ses bombes nucléaires qu’il agite sans cesse.

      Considérer qu’il faut céder un prétendu « espace vital » à un dictateur au delà de ses frontières internationalement reconnues, me parait une complicité avec la volonté de main-mise de ce dictateur sur les peuples voisins.

  • Une négociation est-elle possible en #Ukraine ?
    https://laviedesidees.fr/Une-negociation-est-elle-possible-en-Ukraine.html

    Les négociations autour de la #guerre en Ukraine laissent perplexe. Qui peut endosser le rôle de médiateur dans de telles circonstances ? Peut-on prendre au sérieux l’idée même de médiation, compte tenu de l’ampleur des exactions commises par la #Russie en Ukraine ?

    #International #diplomatie #négociation
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220510_nego_ukraine.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220510_nego_ukraine.pdf

  • « La mixité ? Nécessaire. Pas toujours possible »

    Faut-il séparer les élèves par niveaux ou les réunir dans des #classes hétérogènes ? Alors que Genève votera sur CO22, qui privilégie la seconde option, que dit la recherche ?

    Vaut-il mieux des #systèmes_scolaires séparant les élèves en filières ou les regroupant dans des classes hétérogènes ? Alors que Genève décidera le 15 mai s’il veut en finir ou non avec les sections et regroupements au Cycle d’orientation, que dit la recherche ?

    L’association Changeons l’école (CLÉ) a justement voulu donner des clés de compréhension pour éclairer le débat sur CO22 en invitant quatre universitaires autour d’une table ronde. Son président, Stéphane Garcia, doyen dans un collège, précise que, sur CO22, CLÉ, fondée il y a six mois par des gens travaillant ou ayant travaillé au DIP, ne prend pas position, bien qu’on trouve dans son comité le député vert’libéral et référendaire Jean-Michel Bugnion.

    Sociologue à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, Barbara Fouquet-Chauprade affirme que, globalement, les #filières sont « les systèmes les moins efficaces et les plus inégalitaires ». Membre du Groupe genevois d’analyse des politiques éducatives, elle complète : « Plus l’orientation est retardée, mieux c’est pour limiter les inégalités. » Son collègue, Georges Felouzis, insiste sur le fait que la sélection précoce « laisse peu de place à la notion de seconde chance. La séparation a le défaut de pétrifier les statuts scolaires à la fin de l’école primaire. »

    Le pédagogue Olivier Maulini, qui dirige le Laboratoire innovation, formation, éducation (Life), rattaché à la même faculté, complète : « Des effectifs réduits pour mieux prendre en compte les difficultés d’une partie des élèves sont une mauvaise bonne idée, car on isole de plus en plus ces élèves, on individualise de plus en plus leur prise en charge en les privant des ressources du groupe qui peut stimuler les apprentissages. Résultat, on ne fait alors qu’empiler les dispositifs pour toujours plus individualiser, voire médicaliser l’encadrement des élèves en difficulté. » Dans une classe mixte, quand l’enseignant·e s’adresse plus particulièrement à un groupe d’élèves, les autres doivent apprendre à se taire, et donc le respect d’autrui, ajoute-t-il. « En réalité, les enseignants enseignent toujours pour toute la classe. »

    Lui aussi, au vu des comparaisons internationales, affirme que la recherche a prouvé la supériorité des systèmes hétérogènes, par exemple en Scandinavie ou en Asie. Dans une synthèse qu’il nous a fait parvenir, il note que « l’enseignement par niveaux est contesté dans (presque) toutes les sociétés : l’Allemagne tente de réduire le nombre de ses filières depuis que les comparaisons internationales l’ont mal classée ; la Pologne a unifié les siennes et nettement progressé ; la Corée du Sud a voulu à l’inverse avancer l’heure de la sélection, mais les experts l’en ont dissuadée. » Au micro, il explique : « Les effets de la concentration des difficultés sont l’étiquetage et la stigmatisation de ces élèves, un autodénigrement et un effet d’attente du corps enseignant, qui va adapter à la baisse ses exigences. »
    « Et l’excellence ? »

    Et plus les paliers d’orientation sont nombreux, plus les discriminations se durcissent : les parents des classes populaires ont tendance à auto-éliminer leurs enfants des filières les meilleures, explique le spécialiste. « Les enseignants ne font pas cette erreur pour leurs propres enfants et vont plutôt demander des dérogations. »

    Dans sa synthèse, M. Maulini précise encore que les classements et déclassements précoces peuvent susciter des sentiments de révolte, d’injustice, de résignation, et que ces choix ardus reposent essentiellement sur les jeunes les moins bien formé·es, qui vivent une double peine.

    Raison pour laquelle un système hétérogène profite en particulier aux élèves défavorisé·es. Ces gains sont largement supérieurs aux effets négatifs marginaux vécus par leurs camarades les mieux noté·es. Et l’excellence ? demande un enseignant dans le public. « Il est important pour tout pays de former une élite scolaire, mais là où on observe des politiques de mixité, on constate aussi que l’école est performante en termes d’excellence », répond M. Felouzis.

    Puis il prend l’exemple de la France, où le collège unique cache une ségrégation de fait en fonction des emplacements géographiques des établissements. « Les inégalités scolaires y sont très fortes, tandis que l’élite est formée dans les grandes écoles. Abandonner les filières n’aboutit pas à avoir un enseignement moyen, mais à ce que l’obtention des diplômes et la formation des élites ne dépendent pas de l’origine sociale ou migratoire. »

    Olivier Maulini affirme encore que « le passage mécanique des filières à des classes hétérogènes apporte une amélioration. Mais la plus-value augmente si l’on y ajoute une pédagogie différenciée efficace, privilégiant des remédiations intensives, ponctuelles et ciblées. » Tout le contraire d’un redoublement ou, justement, d’une séparation dans une classe à niveau. Les effets-leviers de ces remédiations, poursuit l’universitaire, ont un impact sur le climat de la classe, de l’établissement, du corps enseignant, une « boucle vertueuse » favorisant la cohésion sociale.

    Or, tout dépend de ce que l’on privilégie : la cohésion ou la compétition sociale ? Et c’est là que ça peut coincer, à entendre Olivier Maulini : « Au vu de leurs effets de ségrégation avérés, il est nécessaire de se passer des filières. Mais le nécessaire n’est pas toujours possible, on est bien placés à Genève pour le savoir. » Car « dans les régions où les diplômes décident le plus des destins sociaux, tout le monde attache beaucoup d’importance à la réussite scolaire ».

    Historien de l’éducation, Christian Alain Muller voit dans les Trente Glorieuses le début de la course aux diplômes, faisant qu’aujourd’hui, ne pas en avoir laisse comme seul débouché la livraison de pizzas. « Il fallait former de nombreuses personnes pour des emplois ‘moyens’ dans les services, nécessitant des diplômes. Aujourd’hui, l’école est très importante pour les gens des classes moyennes afin que les générations suivantes puissent conserver leur statut social. C’est pourquoi l’enjeu sur l’école est si fort et pas neutre du tout. »
    Une paix scolaire

    A Genève, ces rapports de force se sont traduits par ce qu’on appelle la « guerre scolaire » au début des années 2000, et, si l’on traduit correctement la pensée de ces universitaires, de la victoire de la compétition sociale : retour des notes à l’école primaire, puis retour des sections avec l’actuel « nouveau Cycle d’orientation ». Celui-ci, qui offre des passerelles pour passer d’un niveau à l’autre, se voulait une réponse politique consensuelle entre deux projets aux antipodes : l’hétérogénéité versus un Cycle multipliant des filières étanches. Genève s’est ainsi acheté la paix scolaire pour près de dix ans. Mais à quel prix ?

    Alors que ce système se voulait plus sélectif, il n’a rien changé pour la grande masse des élèves, selon Mme Fouquet-Chauprade, qui a étudié cette réforme de près. En revanche, celles et ceux à la marge ont été figés dans la voie de garage de la section la plus faible et génératrice de mal-être, alors qu’avec le précédent système, ces jeunes auraient pu prétendre à un destin scolaire plus gratifiant.

    Reste qu’elle aussi prévient : d’une réforme sur le papier comme CO22 à sa mise en pratique, il y a un fossé. Or « quand les acteurs du terrain ne sont pas impliqués dans une réforme éducative, ils ne s’y reconnaissent pas ». En ce sens, juge l’universitaire, en comparaison du système actuel qui a été « imposé par le politique », CO22 se veut « relativement innovant » au vu d’une « réelle volonté de négocier, du partenariat avec les syndicats, les partis ou encore l’apport des chercheurs ». Mais impossible de parler de co-construction puisque, de fait, « le corps enseignant du Cycle est divisé ». Si CO22 passe, une partie du corps enseignant réfractaire pourrait appliquer des stratégies d’évitement, comme on en observe à Neuchâtel, qui a abandonné les filières en 2017.

    Olivier Maulini, lui, observe parfois dans les classes hétérogènes des « effets non désirés » : suradaptation de l’enseignement aux aptitudes supposées, sous-stimulation d’individus ou de groupes marginalisés, hiérarchies implicites d’évaluation, exclusions de l’intérieur, dirigisme, paix sociale plus ou moins négociée…

    Au passage, le chercheur n’est pas étonné que, si le syndicat du Cycle s’abstient à propos de CO22, celui du primaire soutient cette réforme puisque, par un effet de cascade, « c’est au primaire que l’orientation se joue ».
    Des élèves coulent

    Conclusion du spécialiste : pour arbitrer entre hétérogénéité ou filières, il faut tenir compte d’au moins trois facteurs clés : un corps enseignant plus ou moins apte à mettre en œuvre une pédagogie inclusive ; le degré de cohésion social versus l’angoisse endémique d’être bien ou mal sélectionné ; une tradition politique de progrès patiemment négociés ou une autre, faite d’effets d’annonce sur fond de préférences idéalisées.

    Quant à Christian Alain Muller, il attire l’attention sur une bombe sociale qui transcende ce débat : « 10 à 15% d’élèves coulent, qui ne se conforment pas à la forme scolaire, développent une phobie scolaire ou entrent dans un processus de médicalisation, certains ne supportent pas l’énorme pression des évaluations et développent une angoisse. Les parcours se prolongent, on multiplie les dispositifs. » Et la conclusion qui fait mal : en réalité, « on ne sait pas quoi faire avec ces élèves ».

    Alors que la guerre scolaire a repris, le 15 mai, le peuple dira si, après le retrait de l’initiative pour l’hétérogénéité il y a treize ans, suivi de l’échec du retour des sections en termes d’égalité des chances, le canton est mûr pour à nouveau réformer son Cycle.

    https://lecourrier.ch/2022/05/03/la-mixite-necessaire-pas-toujours-possible

    #école #mixité #éducation #classes_sociales #inégalités #politiques_éducatives #sélection #seconde_chance #statuts_scolaires #séparation #isolement #apprentissage #individualisation #médicalisation #enseignement_par_niveaux #stigmatisation #excellence #discriminations #double_peine #remédiations #pédagogie_différenciée #cohésion_sociale #compétition #diplômes #réussite_scolaire #pédagogie_inclusive #Suisse #Genève

  • Les étudiants internationaux : des immigrés comme les autres ?
    https://laviedesidees.fr/Les-etudiants-internationaux-des-immigres-comme-les-autres.html

    Les causes, les motifs et les temporalités des séjours des #étudiants internationaux les distinguent des autres immigrés – mais avec quelles conséquences, pour le devenir de ces étudiants, pour l’immigration qualifiée en France, et pour notre compréhension des flux migratoires ?

    #Société #immigration #diplôme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211217_etudiants.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211217_etudiants.pdf

  • Victoire à Saint-Sauveur. Et maintenant : la ferme ! Chez Renard
    https://chez.renart.info/?Victoire-a-Saint-Sauveur-Maintenant-la-ferme

    Jeudi 14 octobre 2021
    Voici le communiqué des associations P.A.R.C. et A.S.P.I. suite à la décision du Tribunal administratif à propos de Saint-Sauveur. A sa lecture, on comprend pourquoi Martine Aubry ne peut plus défendre que, malgré la décision de justice, le projet Saint-Sauveur demeure d’« intérêt général ».

    Le tribunal administratif vient d’enterrer pour un moment le projet « Saint-Sauveur ». Pour le vingtième anniversaire de Martine Aubry à la tête de la mairie de Lille, nos associations P.A.R.C. et A.S.P.I. ont remporté une victoire historique contre son projet anti-écologique. Elle est le premier coup d’arrêt significatif porté au programme, de plus en plus mortifère, d’« attractivité de la métropole », porté depuis les années 1980 par Pierre Mauroy, Euralille, la grande famille du BTP, et les agences marketing « HelloLille » et « Lille3000 ». Nous pouvons fêter cette victoire, mais nous resterons vigilants contre tout passage en force. Place maintenant à notre contre-projet de coopérative agro-culturelle, et répondons à leurs rêves de grandeur : maintenant, la ferme !

    Le délibéré
    Aujourd’hui 14 octobre 2021, le juge administratif a rendu son délibéré concernant nos recours. Il nous donne raison, et il donne tort à Martine Aubry qui continue de s’auto-persuader https://www.lavoixdunord.fr/1079434/article/2021-10-04/de-saint-sauveur-au-cine-de-lille-sud-martine-aubry-confiante-sur-les-g que son projet reste d’« intérêt général » tant il répondrait « aux besoins de logements et de nature » [1]. Le juge dit tout autre chose. L’étude d’impact censée évaluer les coûts et bénéfices de ce projet de 23 hectares est jugée non sincère, insuffisante, et pour tout dire : mensongère.
    . . . . .

    Une victoire historique
    Cette victoire est à mettre au crédit des quelques luttes écologiques victorieuses depuis cinquante ans. Née de la destruction du quartier ouvrier Saint-Sauveur et de ses monuments historiques, l’association Renaissance de Lille ancien stoppait dans les années 1970 la « Percée de la Treille », ce projet insensé d’autoroute qui devait éventrer le Vieux-Lille en passant par le Parvis de la cathédrale. C’est à l’époque aussi que des habitants du Vieux-Lille et les premiers écolos ferraillent contre le projet « Diplodocus », un monstre de béton de 75 mètres de haut. Le projet abandonné deviendra le « Nouveau Siècle ». Nous avons aussi le souvenir de l’agrandissement du stade de foot Grimonprez-Jorris arrêté par des associations, mais finalement déporté, et augmenté, à Villeneuve d’Ascq. La victoire contre la bétonisation de Saint-Sauveur montre que des habitants, qui ne sont rien mais sont obstinés, peuvent gagner. Ce doit être un message d’espoir pour les habitants d’autres quartiers confrontés à des projets similaires. Et il y en a !

    Les fruits de l’attractivité
    . . . . .
    Défendons la coopérative
    Le Tribunal administratif n’a pas porté un jugement politique sur le mauvais état écologique et sanitaire de Lille. Il a jugé, en droit, que l’étude d’impact sous-estime significativement les coûts écologiques et sociaux du projet Saint-Sauveur. Mais les promesses de profits sont telles, à cet endroit de la ville, que nous restons vigilant contre tout passage en force qui piétinerait cette décision de justice.

    . . . . . .
    Alors maintenant, sur Saint-Sauveur : la ferme !
    P.A.R.C. et A.S.P.I., le 14 octobre 2021.
    #Lille #St_Sauveur #martine_aubry #Euralille #Euratechnologies #HelloLille #Lille3000 #Diplodocus #Résistance #béton #urbanisme #environnement #écologie #Métropole #intérêt_général #densification #attractivité #spéculation°immobilière

  • Chinas Sonderbeauftragter für Afghanistan führte Gespräche in Kabul
    http://german.people.com.cn/n3/2021/0923/c209052-9899821.html

    Donnerstag, 23.9.2021 - Bei seinem jüngsten Besuch in Kabul bekräftigte Chinas Sonderbeauftragter für Afghanistan, China verfolge eine Politik der Nichteinmischung in die inneren Angelegenheiten Afghanistans und habe stets eine konstruktive Rolle bei der politischen Lösung der afghanischen Frage gespielt.

    Der Sprecher des chinesischen Außenministeriums, Zhao Lijian, erklärte dazu weiter, der Gesandte habe mit afghanischen Vertretern eine eingehende und konstruktive Diskussion über die jüngsten Entwicklungen in Afghanistan, insbesondere über die Toleranz, die Menschenrechte, die Wirtschaft und die humanitären Angelegenheiten geführt und die Unterstützung für die Bekämpfung von Terrorismus und Drogenverbrechen zum Ausdruck gebracht. China verfolge eine Politik der Nichteinmischung in die inneren Angelegenheiten Afghanistans und habe stets eine konstruktive Rolle bei der politischen Lösung der afghanischen Frage gespielt, bekräftigte Außenamtssprecher Zhao Lijian.

    #Chine #Afghanistan #diplomatie #relations-bilatérales

  • #Déclassement_professionnel et #fragilité des #privilèges en migration

    Les immigré·es diplômé·es du supérieur font souvent l’expérience d’un déclassement lors de leur arrivée en #France. Cette #mobilité_sociale vers le bas se traduit par l’obtention d’un premier #emploi dans une profession moins privilégiée que celle occupée avant la migration.

    D’après les données de l’enquête Trajectoires et Origines, la migration donne globalement lieu à un déclassement professionnel chez les diplômé·es du supérieur qui s’installent en France. Ce phénomène se retrouve dans d’autres pays d’arrivée, comme l’Allemagne sur laquelle j’ai travaillé dans ma thèse. Il reflète les difficultés à faire reconnaître les #diplômes et l’#expérience_professionnelle acquises en amont de la migration.

    Le risque de déclassement est plus fort pour les personnes nées au Maghreb, en Afrique subsaharienne et en Europe de l’Est. Cela s’explique d’abord par des mécanismes d’exclusion juridiques qui touchent en priorité ces catégories. L’accès à certaines professions supérieures (notamment de la santé et de l’enseignement) est en effet soumis à des conditions de nationalité à l’obtention d’un diplôme français ou de l’Union européenne. Plus largement, les diplômes obtenus à l’étranger sont souvent moins bien reconnus en France, en raison d’inégalités entre systèmes éducatifs à l’échelle internationale. Cela explique que les personnes formées dans des pays étrangers d’Europe de l’Ouest soient relativement épargnées par ce déclassement. Enfin, une partie des diplômé·es du supérieur sont exposé·es à des discriminations liées à leur couleur de peau, leur patronyme ou leur accent. Ces mécanismes d’exclusion plus informels sont particulièrement visibles chez les personnes qui reprennent des études en France et obtiennent la nationalité française. Dans leur cas, les difficultés ne peuvent être simplement imputées à des obstacles juridiques.

    La mobilité sociale dans la migration varie aussi selon le sexe. Les hommes sont davantage concernés par le déclassement professionnel que les femmes, tandis que ces dernières connaissent plus souvent une ascension – notamment lorsqu’elles sont originaires d’Europe de l’Ouest. Ce résultat doit être interprété avec précaution. D’abord, les femmes diplômées du supérieur sont moins nombreuses que leurs homologues masculins à occuper une profession supérieure dans leur pays d’origine. Partant de moins haut, elles risquent moins de vivre une détérioration de leur position à l’arrivée. Ensuite, les femmes sortent plus souvent de l’emploi que les hommes après leur arrivée en France. En effet, celle qui migrent en couple hétérosexuel interrompent fréquemment leur carrière à l’occasion de la migration.

    https://www.icmigrations.cnrs.fr/2021/07/07/defacto-027-05
    #migrations #asile #réfugiés #travail #statistiques #chiffres
    ping @isskein @karine4

  • Déclassement professionnel et fragilité des privilèges en migration

    Les immigré·es diplômé·es du supérieur font souvent l’expérience d’un déclassement lors de leur arrivée en France. Cette #mobilité_sociale vers le bas se traduit par l’obtention d’un premier #emploi dans une #profession moins privilégiée que celle occupée avant la migration.


    https://www.icmigrations.cnrs.fr/2021/07/07/defacto-027-05

    #migrations #déclassement #diplôme #travail #France #statistiques #chiffres #diplômés

    ping @karine4

  • https://www.monde-diplomatique.fr/2021/07/HALIMI/63267

    [L]a grève des électeurs exprime aussi le dégoût d’une campagne politique qui a pataugé dans les bas-fonds de la démagogie d’extrême droite au point de laisser penser que les grands enjeux du moment étaient la sécurité, la délinquance et l’immigration.

    [L]e parti de Mme Le Pen perd plus de la moitié de ses suffrages par rapport au scrutin analogue précédent (2 743 000 voix, contre 6 019 000 en décembre 2015). Un tel résultat ne témoigne pas vraiment d’une poussée fasciste en France susceptible d’obliger chacun à venir se blottir comme une brebis apeurée autour du bon berger de l’Élysée.

    [P]lusieurs de[s] ministres importants [de Macron] ont mordu la poussière et [...] le score des formations qui le soutiennent (11 % en moyenne, soit 3,66 % des électeurs inscrits !) confine à l’humiliation, surtout s’agissant de partis qui disposent de la majorité des sièges à l’Assemblée nationale.

    #macron #mirbeau #halimi #diplo #election

  • A cause du variant Delta, l’Angleterre repousse d’un mois la fin de son déconfinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/14/a-cause-du-variant-delta-l-angleterre-repousse-d-un-mois-la-fin-de-son-decon

    Cela n’a rien d’une surprise au vu de la progression exponentielle du variant Delta du SARS-CoV-2 sur le territoire national. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a confirmé, lundi 14 juin, que le « Freedom Day », le jour où toutes les restrictions sanitaires devaient être enfin levées après trois mois d’un long déconfinement, serait décalé d’un mois, passant du 21 juin au 19 juillet. Cette décision ne concerne que l’Angleterre. L’Irlande du Nord, le Pays de Galles et l’Ecosse disposent de leur propre politique sanitaire. Mais il est probable que leurs gouvernements suivent : plus contagieux d’au moins 60 % par rapport au variant Alpha – détecté pour la première fois dans le comté anglais du Kent –, probablement plus virulent aussi (le risque d’hospitalisation est deux fois supérieur, selon une étude préliminaire publiée par la revue The Lancet lundi), le variant Delta, dit « indien », est en effet désormais prévalent sur l’ensemble du territoire britannique. Il concerne plus de 90 % des nouveaux cas de contamination, du nord au sud du pays. (...)Il est manifeste que le Royaume-Uni est confronté à une troisième vague infectieuse nourrie par le variant Delta, alors que les deux premières vagues ont déjà entraîné le décès de presque 128 000 personnes. Lundi, 7 742 nouveaux cas avaient été détectés sur les dernières vingt-quatre heures, soit une hausse de 45,5 % sur une semaine.
    Les critiques sont également véhémentes du côté des experts et de l’opposition travailliste au gouvernement Johnson, qui regrettent une troisième vague, évitable de leur point de vue. « La seule raison pour laquelle on en est là, c’est parce que les conservateurs n’ont pas su sécuriser les frontières nationales et ont laissé s’installer un variant venu d’outre-mer », a dénoncé Jonathan Ashworth, ministre de la santé du « cabinet fantôme » travailliste.De fait, l’Angleterre, qui compte la plus importante communauté indo-pakistanaise d’Europe (4,5 % de sa population), a identifié le premier cas de variant Delta sur son territoire dès le 25 mars et a imposé une quarantaine stricte obligatoire aux voyageurs de retour du Pakistan ou du Bangladesh dès le 2 avril. Mais l’Inde n’a rejoint ces pays dans la liste rouge que le 23 avril. Pour des raisons diplomatiques, ont laissé entendre les médias nationaux : M. Johnson avait prévu une visite officielle en Inde à la mi-avril pour rencontrer le premier ministre, Narendra Modi. Visite qu’il a finalement annulée, mais au dernier moment, alors que l’Inde était submergée par une virulente deuxième vague.

    #Covid-19#migrant#angleterre#inde#pakistan#sante#variant#diplomatie#frontiere#circulation

  • How China can safely open its borders as it recovers from the coronavirus pandemic | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/comment/opinion/article/3136055/how-china-can-safely-open-its-borders-it-recovers-coronavirus

    How China can safely open its borders as it recovers from the coronavirus pandemic ? As China moves to reopen its borders with the rest of the world, it faces a difficult choice. So far, the state narrative
    has been focused on the eradication of Covid-19 as a key indicator of legitimacy. In terms of case/fatality ratios relative to its population size, China has been very successful indeed.The problem for China is that most of the world has not adopted a similar approach. Instead, most countries have developed a strategy of simply coping with the virus while trying to minimise the economic and social impact.
    This means that, as China recovers from the pandemic, it will need to reopen its borders not just to trade and travel, but also to the virus. We are seeing a snapshot of this with the current outbreaks in Guangdong. So, how does China balance this equation? How does it open up and keep itself safe at the same time? The first element has to be the creation of a firewall against community transmission. While strategies such as quarantines
    are useful, they are reactive policy instruments. They are what states use when the virus is already present.As China reopens, the need for such instruments should be reduced to a supporting role rather than a core platform. Put simply, China cannot afford to reopen to the world when all travel into China requires 14- or 21-day quarantine.
    The only way this can be avoided is through a robust vaccination programme. China has already made a very strong start
    with its inoculations, but it needs to deepen this across the entire country, especially in the outlying areas where people cross borders without official control and in rural communities where uptake is relatively lower. Vaccinations are essentially just individual firewalls against virus transmission.The more widespread the vaccination take-up rate, the harder incidental transmission becomes. It has the additional protective benefit that, if Chinese people are already vaccinated when they travel overseas, then not only are they safer abroad but, when they return home, they are less likely to be carrying the virus into the local population as well.
    The pre-travel checks can fail or return false positives. There is significantly less risk if travellers are fully vaccinated before arrival in China. A common platform for recognition of vaccinations will be crucial if such conditions are to be met.China seeks recognition of its WeChat-based digital health certificates for overseas travel China seeks recognition of its WeChat-based digital health certificates for overseas travel It is here that vaccine passports
    are emerging as the next major international policy challenge for governments. These are nothing new. In the past, international travellers had to carry a yellow card in their passports to show they were inoculated against yellow fever, cholera, typhus fever, and smallpox. As international travel resumes, a similar document for the Covid-19 virus will be necessary.
    This is one area where China can leverage its standing as a major trading country, as well as one of the largest source countries for international travel, to set the best-practice standard for the rest of the world. This would also help to obviate the need for mandatory quarantine, except for arrivals from high-risk countries.
    The third element necessitates that China increase its vaccine supplies. It is already doing so domestically, with 20 vaccine candidates currently undergoing trials. Now that the vaccines from Sinovac and Sinopharm have World Health Organization approval, there is also a greater capacity to support international efforts.Doing so not only helps affected countries, it also helps to provide greater health security to Chinese people when they travel overseas. As most of Chinese trade and travel activities are focused on the countries along its periphery, these are the logical focus for China’s vaccine diplomacy either multilaterally through the WHO’s Covax Facility
    or bilaterally.
    The final element requires China to move beyond a vaccine-led approach to its global public health leadership. All the public health data across countries shows that social and economic inequalities have the biggest impact on health. Moving forward, China will need to focus on these structural determinants of health in the countries where it provides health aid, to see a bigger impact from its efforts. In doing so, China will not only deliver more effective health aid to those recipient countries but the spillover from such activities will improve global-level resilience to future health threats.It is only by implementing an endgame strategy that incorporates all four elements that China can guarantee its long-term exit from the risks of the pandemic. To do otherwise would only invite greater social and economic risk with a return of the coronavirus, while restricting China’s ability to fully re-engage with the geopolitical economic order as it reopens its borders and lets the world back in.
    Dr Nicholas Thomas coordinates the CLASS One Health research cluster at City University of Hong Kong. He has previously published on Sars, bird flu, health governance, and antimicrobial resistance. Dr Thomas is a Fellow of the Royal Society of Public Health

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#reouverturefrontiere#variant#passeportvaccinal#vaccination#circulation#diplomatiesanitaire

  • Après 20 ans sans salaire, des employées de diplomates à Genève se rebiffent Sébastien Faure/boi

    Elles sont une demi-douzaine pour un mouvement sans précédent dans la Genève internationale : des domestiques philippines se rebiffent contre les membres de la mission pakistanaise à l’ONU. Elles affirment qu’elles sont employées par les diplomates sans être payées, depuis vingt ans pour trois d’entre elles.
    Rosario est arrivée en 2002 à Genève, laissant trois enfants aux Philippines. Issue d’une famille très modeste, elle croit avoir trouvé une aubaine, confie-t-elle dimanche dans Mise au Point : un contrat à 1500 francs plus la nourriture, le logement, l’assurance et l’AVS au pays.

    Mais à son arrivée à Genève, raconte-t-elle, on lui explique l’arrangement : en fait, elle ne touchera rien du tout mais recevra seulement une carte de légitimation qui lui donnera un statut en Suisse. Pour ce qui est des revenus, ce sera à elle de trouver des petits boulots au noir dans des familles genevoises, après son travail pour les diplomates pakistanais.

    Pour Rosario, le système a duré jusqu’au début de cette année, soit près de 20 ans, et au service de six diplomates successifs.

    Une « exploitation crasse de la force de travail » dénoncée
    Mise au Point a contacté le dernier secrétaire de la mission chez qui travaillait Rosario, un homme qui prononce régulièrement des discours devant les autres diplomates au Palais de l’ONU. Il affirme qu’il payait bien Rosario mais ne pas avoir de relevés bancaires car il la payait en cash.

    Ces femmes sont allées se plaindre au syndicat SIT et certaines ont déposé des plaintes pénales contre les diplomates qui les ont employées.

    Mirella Falco, du SIT, explique que le régime des cartes de légitimation est spécifique au monde de la diplomatie : « Cette carte est reliée à l’employeur et si l’employeur met fin au contrat, il n’y a plus de permis de séjour et l’employé n’a plus aucune raison d’être en Suisse. » Elle voit dans le système qui aurait été mis en place au sein de la mission pakistanaise « de l’exploitation crasse de la force de travail et une atteinte à la dignité humaine ».

    La mission pakistanaise se défend
    Interpellée, la mission pakistanaise qui fait la demande de ces cartes de légitimation a répondu à la RTS que « les témoignages mentionnant du travail non payé à une échelle systémique sont à la fois malveillants et faux. Le bien-être de nos employés est parmi nos premières priorités ».

    C’est la Mission suisse auprès de l’ONU qui distribue ces cartes de légitimation et surveille le respect des contrats des employés. Elle dit les recevoir en personne une fois par année. Le chef de la mission, Jürg Lauber, confirme une plainte liée à la mission du Pakistan : « Il y a quelques personnes qui n’ont pas respecté les règles. On est en train de rectifier ça. On a pris contact avec la mission, il faut s’assurer que les droits des employés domestiques soient respectés. »

    La Mission suisse dit ne pas être informée de pratiques similaires dans d’autres missions étrangères à Genève. Mais Angela, qui aussi porté plainte pour travail non payé chez des diplomates pakistanais (interrogé, le dernier en poste nie ces accusations), estime que beaucoup de membres de la communauté philippine sont ainsi exploités.

    Elle dit avoir elle-même travaillé un an sans salaire pour la mission d’un autre pays qu’elle ne souhaite pas nommer. Ce qui a décidé Angela à se plaindre, c’est l’agressivité des diplomates pakistanais et le fait de se retrouver acculée avec le Covid. Tous ses employeurs au noir ont cessé de l’appeler depuis le début de la pandémie et elle a été obligée de s’endetter pour continuer à travailler gratuitement.

    La vidéo : https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/sebastien-faure-auteur-de-lenquete--femmes-de-menage-sans-salaire-?urn=urn:rts:v

    Source : https://www.rts.ch/info/regions/geneve/12255999-apres-20-ans-sans-salaire-des-employees-de-diplomates-a-geneve-se-rebif

    #esclavage #esclavage_moderne #exploitation #Femmes #diplomatie #ambassades #Genève #Suisse #travail #racisme  #exploitation #femmes #capitalisme #Pakistan

  • « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir, mais tout régresse » : la Tunisie affaiblie par une hémorragie de médecins
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/06/01/c-est-vrai-que-l-on-se-sent-coupable-et-egoiste-de-partir-mais-tout-regresse

    « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir, mais tout régresse » : la Tunisie affaiblie par une hémorragie de médecins. La dégradation du système de santé publique pousse toujours plus de praticiens à l’exode vers la France et l’Allemagne, ce qui complique la gestion de la pandémie. Le thème doit être abordé lors de la visite de Jean Castex à Tunis les 2 et 3 juin. En pleine pandémie, Narjes Soua, médecin tunisienne, a posé ses valises en Ardèche méridionale pour travailler en tant que stagiaire associée avant d’obtenir le concours d’équivalence. « C’était très rapide, j’ai commencé ma procédure de départ en août 2020. J’ai eu un contrat assez facilement parce qu’il y a une grande demande de soignants en France », explique la jeune femme de 29 ans, qui est arrivée dans l’Hexagone en octobre, après avoir soutenu sa thèse en Tunisie et fini ses années de stage.Ce départ à l’étranger était un projet de longue date. Au début, il s’agissait d’acquérir « une expérience différente ». Aujourd’hui, Narjes Soua l’envisage plus comme une installation sur le long terme. « C’est très difficile pour moi de savoir si je reviendrai travailler dans mon pays un jour. Nous n’avons aucune perspective d’avenir en Tunisie avec les salaires qu’on nous propose, et la qualité de vie n’est plus la même. Je me sens plus libre ici », confie-t-elle. Maamoun Khamassi, médecin En Tunisie, près de 80 % des jeunes inscrits à l’ordre des médecins ont fait une demande de radiation et sont partis à l’étranger en 2020. Entre 700 et 800 praticiens quittent le pays chaque année, et leur nombre ne fait qu’augmenter. Cette fuite des cerveaux vers la France ou l’Allemagne s’est banalisée pour les nouveaux diplômés, en souffrance face aux salaires proposés dans le secteur public, autour de 1 200 dinars, soit 360 euros par mois (pour un revenu minimum tunisien de 120 euros).« Pendant la pandémie, j’ai préféré travailler bénévolement aux services du SAMU plutôt qu’à l’hôpital, tellement je trouvais ça ridicule d’être payé ce prix-là, lorsqu’on enchaîne les gardes et que l’on est exposé au virus », explique Maamoun Khamassi, 34 ans, lui aussi débarqué en Ardèche, il y a deux mois.
    L’arrivée du Covid-19 en Tunisie a accentué l’effet de loupe sur les défaillances du système de santé publique, pointées du doigt par les soignants depuis des années. « La plupart des recrutements sont bloqués à cause de l’endettement de l’Etat et, lorsqu’on recrute, les contrats sont très précaires et ne fournissent même pas une couverture santé en cas de Covid, considéré comme une maladie professionnelle seulement pour les salariés », explique Ridha Dhaoui, président de l’ordre des médecins de Tunisie.
    « Il est arrivé qu’en plein Covid-19 nous ayons des lits de réanimation, mais sans le personnel nécessaire pour s’en occuper. » Ahlem Belhadj, secrétaire générale du Syndicat des médecins. Ce chirurgien appartient à la génération partie en France pendant sa jeunesse pour enrichir son expérience, avant de revenir exercer en Tunisie. Aujourd’hui, cette mobilité est plus compliquée. D’abord parce que de nombreux professionnels ne souhaitent plus rentrer au pays, découragés par les conditions de travail. En décembre, la mort de l’un d’entre eux après une chute dans une cage d’ascenseur, en panne, dans un hôpital régional, avait suscité la colère et incité les jeunes médecins à descendre dans la rue. Signe que leur statut social s’est dégradé, « les violences de certaines familles de patients se sont multipliées dans les urgences, nous n’avions pas cela il y a dix ans », rappelle Ridha Dhaoui.
    Autre préoccupation, l’impossibilité de la bi-appartenance, un médecin inscrit à l’ordre tunisien ne peut pas exercer en France, et inversement lorsqu’il s’inscrit en France. Un problème pour les anesthésistes et les réanimateurs, l’un des plus gros contingents de l’exode. « Je connais certains médecins de cette spécialité qui font des cycles de garde en France sur quelques mois et qui pourraient revenir exercer dans le public en alternance en Tunisie s’ils en avaient la possibilité », ajoute Ridha Dhaoui, qui estime que cette mobilité pourrait pallier les nombreux départs.
    Douloureux dilemme. De son côté, Ahlem Belhadj, pédopsychiatre et secrétaire générale du Syndicat des médecins, plaide pour la négociation d’accords bilatéraux entre les deux pays, « afin de lutter contre l’hémorragie, sans limiter les libertés individuelles de nos jeunes ». Cet exode a de lourdes conséquences en Tunisie. Et la crise sanitaire n’a rien arrangé. « Il est arrivé qu’en plein Covid-19 nous ayons des lits de réanimation, mais sans le personnel nécessaire pour s’en occuper », poursuit Ahlem Belhadj. Si bien que le gouvernement a été contraint en 2021 d’augmenter de 13 % le budget du ministère de la santé et d’annoncer le ­recrutement de près de 300 médecins. Pour Maamoun Khamassi qui s’acclimate progressivement à son travail dans le service des urgences d’un centre hospitalier régional français, le dilemme est toujours présent. « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir parce que l’on sait que l’on a besoin de nous, mais tout régresse en Tunisie. Un jeune médecin passe son temps à faire le travail de cinq personnes en même temps, c’est un gaspillage d’énergie. »
    La France ne représente pourtant pas toujours la panacée pour les expatriés tunisiens, qui doivent patienter de longues années avant de pouvoir s’inscrire à l’ordre français et espérer un salaire supérieur à 3 000 euros. Le statut des 5 000 médecins diplômés hors de l’Union européenne et travaillant aux services des urgences et de réanimation des établissements publics français, dont les salaires sont souvent inférieurs à ceux de leurs homologues français, avait été dénoncé à plusieurs reprises au cœur de la crise sanitaire. Mais ces contraintes ne découragent pas les plus jeunes. « Je pense rentrer un jour avec un projet, mais c’est tributaire de l’amélioration de la situation en Tunisie. Le départ n’est jamais une décision facile », conclut Sleh Chehaibi, urgentiste installé en France depuis plusieurs années. Son hôpital a recruté huit Tunisiens cette année.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#france#sante#personnelmedical#circulationthérapeutique#systemesante#circulation#frontiere#diplome#economie

  • A Ankara, Ursula von der Leyen fait les frais d’une faute sexiste de protocole
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/07/a-ankara-ursula-von-der-leyen-fait-les-frais-d-une-tres-sexiste-faute-de-pro

    Le boys club en action.

    La scène, filmée à l’occasion de la visite à Ankara, mardi 6 avril, d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, et de Charles Michel, son homologue au Conseil européen, largement diffusée sur les réseaux sociaux, laisse songeur.

    On y voit le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et l’ancien premier ministre belge s’installer, tout sourire, sur deux fauteuils préparés pour la réunion, flanqués des drapeaux européen et turc. Au même moment, l’ex-ministre allemande de la défense est toujours debout, manifestement interloquée, en découvrant que les deux hommes n’ont pas prévu qu’elle rejoigne leur cercle.

    On l’entend dire « hum », sans que cela suscite la moindre réaction de ses interlocuteurs masculins. Finalement, Ursula von der Leyen s’est assise sur un canapé beige, en retrait des deux hommes et en face du ministre turc des affaires étrangères.

    « La présidente von der Leyen a été surprise. Elle a décidé de passer outre et de donner la priorité à la substance sur le protocole. Mais cela n’implique pas qu’elle n’accorde pas d’importance à l’incident », a commenté, mercredi, son porte-parole, Eric Mamer.

    #Féminisme #Machisme #Diplomatie #Bande_de_tarés

  • En Corée du Nord, le Covid-19 pousse les diplomates étrangers à l’exode
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/06/en-coree-du-nord-le-covid-19-pousse-les-diplomates-etrangers-a-l-exode_60757

    Si la raison de l’annulation par la Corée du Nord de sa participation aux Jeux olympiques de Tokyo, annoncée mardi 6 avril, est bien le risque de contagion par le Covid-19, cette décision témoigne de la hantise du régime de voir se propager la pandémie sur son sol. Une hantise qui se traduit par des mesures draconiennes, conduisant les diplomates étrangers et les représentants des organisations humanitaires à déserter Pyongyang.
    Dans un message sur sa page Facebook, publié jeudi 1er avril, l’ambassade de Russie en République populaire démocratique de Corée (RPDC) révèle que la grande majorité des représentations diplomatiques dans la capitale nord-coréenne ont temporairement fermé.Seulement neuf ambassadeurs et quatre chargés d’affaires restent en poste. Les deux ambassades de Chine et de Russie, de loin les plus importantes en RPDC, ne sont pas exemptes du départ de leur personnel en raison des « restrictions sans précédent frappant la vie quotidienne ». « Un exode collectif qui risque de se poursuivre », ajoute l’auteur du message, qui illustre ses propos de photographies d’une douzaine d’ambassades fermées. Une rare critique directe de la RPDC par l’ambassade russe – dont il est difficile de penser qu’elle n’a pas l’aval de Moscou – et qui témoigne de la détérioration de la situation interne en RPDC.
    Contrôle accru sur la population

    Les ambassades d’Allemagne et du Royaume-Uni ainsi que le bureau de représentation français à Pyongyang avaient fermé temporairement dès mars 2020, peu après que la RPDC se soit claquemurée. Les gardes-frontières auraient reçu l’ordre de tirer à vue sur toute personne essayant d’entrer clandestinement en RPDC. Air Koryo, la compagnie aérienne nord-coréenne, qui a suspendu ses vols pour la Chine et pour Vladivostok (Russie), ne les a jamais repris.Le régime est hanté par le risque d’une contagion par le Covid-19 qui, en raison du délabrement du système sanitaire, décimerait la population. Pyongyang proclame n’avoir aucun cas de contamination, non sans susciter le scepticisme des experts. Du moins, s’il y a eu des cas, en particulier dans la région frontalière avec la Chine, la contagion semble contenue. Mais au prix d’un contrôle accru sur la population qui n’est pas sans rappeler la situation lors de la famine de la seconde partie des années 1990, estime Lina Yoon, chercheuse pour l’ONG Human Rights Watch.Selon le message de l’ambassade de Russie sur sa page Facebook, il ne reste que 290 étrangers à Pyongyang qui bravent la « détention corona ». Déjà compliquées en temps normal du fait de la restriction de mouvement en dehors d’un rayon d’une vingtaine de kilomètres autour de Pyongyang, les activités des ressortissants étrangers dans la capitale ont été encore réduites par les contrôles de sécurité sanitaire. Selon le message de l’ambassade de Russie sur Facebook, ils sont en outre confrontés à une « pénurie aiguë de denrées de première nécessité et des médicaments » en raison du quasi-arrêt des importations.
    En février, n’y tenant plus, des diplomates russes et leur famille ont effectué un périple de trente-deux heures en train pour rejoindre le port de Chongjin, dans le nord-est du pays, où se trouve un consulat russe, puis gagner l’étroite frontière avec leur pays, qu’ils ont franchie en poussant un chariot utilisé pour la réparation des rails, sur lequel avaient pris place épouses et enfants avec les bagages. Un trajet d’un kilomètre sur la voie ferrée traversant le fleuve Tumen qui sépare les deux pays.Les diplomates ne sont pas les seuls à avoir quitté la RPDC : c’est également le cas du personnel des missions onusiennes et des représentants des organisations humanitaires présentes à Pyongyang en raison, d’une part, des restrictions à leurs activités, qui affectent leurs capacités opérationnelles et, d’autre part, la crainte d’être bloqués en RPDC en cas de renforcement des mesures de fermeture du pays. Depuis mars, les organismes des Nations unies n’ont plus aucune équipe étrangère en RPDC.

    #Covid-19#migrant#migration#coredunord#sante#exil#diplomate#humanitaire#frontiere