33 habitant·es de Millau verbalisé·es pour avoir manifesté, grâce à une identification par vidéosurveillance
▻https://lundi.am/Covid-19-84
33 habitant·es de Millau verbalisé·es pour avoir manifesté, grâce à une identification par vidéosurveillance
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#coronavirus #fascistovirus #surveillance #France
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COVID-19 : histoires interdites et journalistes censurés
▻https://forbiddenstories.org/fr/covid-19-histoires-interdites-et-journalistes-censures
Plus le virus du Covid-19 se propage, plus la censure gagne du terrain. Partout dans le monde, des journalistes sont menacés, arrêtés ou expulsés pour avoir écrit sur l’épidémie et remis en cause les chiffres officiels des autorités de leur pays, tout particulièrement le bilan des victimes. Pour nombre de régimes souvent autoritaires, préserver son image durant cette crise est essentiel. Bien plus qu’une presse libre. Forbidden Stories a réussi à joindre des journalistes menacés pour vous révéler ces (...)
#Twitter #YouTube #censure #journalisme #police #violence #COVID-19 #santé #surveillance
##santé
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UK’s COVID-19 health data contracts with Google and Palantir finally emerge
▻https://techcrunch.com/2020/06/05/uks-covid-19-health-data-contracts-with-google-and-palantir-finally-emer
Contracts for a number of coronavirus data deals that the U.K. government inked in haste with U.S. tech giants, including Google and Palantir, plus a U.K.-based AI firm called Faculty, have been published today by openDemocracy and law firm Foxglove — which had threatened legal action for withholding the information. Concerns had been raised about what is an unprecedented transfer of health data on millions of U.K. citizens to private tech companies, including those with a commercial (...)
#openDemocracy #santé #COVID-19 #BigData #algorithme #NHS #Palantir #Microsoft #Google #Faculty (...)
#coronavirus #fascistovirus #surveillance #UK
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La peur est réelle. La menace sur les libertés aussi !
Nouvelle loi liberticide : « Le gouvernement aura la possibilité de « limiter ou d’interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature », pour une durée de quatre mois à l’issue de l’état d’urgence sanitaire »
Coronavirus : fin prochaine de l’état d’urgence sanitaire en France, sauf pour certaines mesures #paywall
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/10/covid-19-l-executif-met-fin-a-l-etat-d-urgence-sanitaire-mais-prolonge-plusi
Selon nos informations, le gouvernement a décidé de ne pas prolonger au-delà du 10 juillet l’état d’urgence sanitaire. Mais il prépare un projet de loi reprenant certaines de ses dispositions, qui lui permettra de restreindre les libertés au-delà de cette date.
Les macronistes y verront une nouvelle démonstration du « en même temps » de leur champion. L’opposition une nouvelle atteinte aux libertés d’un exécutif aux abois. Selon nos informations, le gouvernement a décidé de ne pas prolonger au-delà du 10 juillet l’état d’urgence sanitaire, mis en place le 23 mars pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 et prolongé le 11 mai pour une durée de deux mois. Mais un nouveau projet de loi reprenant un certain nombre de ses dispositions sera présenté en conseil des ministres, mercredi 10 juin, avant d’être examiné à partir du 17 juin à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.
« Compte tenu de l’évolution, à ce stade, positive de la situation sanitaire, le gouvernement souhaite mettre un terme à l’état d’urgence sanitaire, qui doit demeurer un régime d’exception. Pour autant, cette sortie (…) doit être organisée rigoureusement et progressivement, afin de continuer à protéger les Français face à un virus qui circule encore en France, et peut justifier dans les semaines ou mois prochains la poursuite voire, si nécessaire, le renforcement de certaines mesures actuellement en vigueur », explique-t-on à Matignon.
Restreindre les libertés jusqu’au 10 novembre
Concrètement, ce nouveau projet de loi, qui était encore examiné au Conseil d’Etat mardi, permettra au premier ministre, Edouard Philippe, de restreindre les libertés au-delà du 10 juillet, et ce durant une période de quatre mois. Selon les éléments transmis par Matignon, l’exécutif pourra notamment, s’il l’estime nécessaire, « réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules », ainsi que « l’accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage ». L’obligation de port du masque dans les transports publics, actuellement en vigueur, pourrait notamment être prolongée.
De la même façon, ce texte donnera au premier ministre « la possibilité d’ordonner la fermeture provisoire et de réglementer l’ouverture, y compris les conditions d’accès et de présence, d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion avec une jauge maximale », indique-t-on à Matignon. Cette mesure pourrait notamment s’appliquer aux salles de spectacle, aux restaurants, aux cinémas, aux centres de congrès, aux centres commerciaux, etc. « L’accès des personnes aux biens et services de première nécessité » devra néanmoins être garanti, indique le texte.
Du coup, puisque rien n’est permis, tout est possible
▻https://www.youtube.com/watch?v=5ygxXM9wFvo
Samedi 13 juin, 14h30, Place de la République : nouvelle manifestation en direction de l’Opéra, pour réclamer Vérité et Justice pour Adama Traoré et toutes les victimes des violences policières racistes en France et ailleurs...
▻https://www.facebook.com/events/265954444710791
Samedi 20 juin 14h, Place de la Nation : La Marche des Solidarités organise une autre manifestation : Sans-Papiers : si le pouvoir n’entend pas il faut crier plus fort ! Pour la régularisation de tou.tes les Sans-Papiers et Migrant.es, la fermeture des CRA et le logement pour tou.tes ! Pour l’égalité des droits et la fin des discriminations ! Pour la liberté !
▻https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/090620/20-juin-plus-nombreux-et-nombreuses-encore-avec-les-sans-papiers
#Manifestations #France #Bernard_Lavilliers
#coronavirus #fascistovirus #France
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Confinement. En Russie, l’application anti-Covid dérape
▻https://www.ouest-france.fr/europe/russie/confinement-en-russie-l-application-anti-covid-derape-6851385
Plus de 2 500 Moscovites ont été accusés à tort d’avoir violé le confinement. La mairie refuse d’annuler les amendes. Irina Karabulatova est alitée pour longue maladie et infection au Covid-19. Il y a quelques jours, cette Russe a pourtant reçu deux amendes pour non-respect du confinement à Moscou. Elle avait téléchargé l’application destinée à sa géolocalisation sur le téléphone de son fils. Première erreur. La seconde amende est tombée lorsque son fils s’est éloigné du domicile avec le téléphone. D’autres (...)
#algorithme #CCTV #smartphone #contactTracing #géolocalisation #technologisme #vidéo-surveillance #COVID-19 #santé #surveillance (...)
#coronavirus #fascistovirus #Russie #surveillance
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Gabriel, 14 ans, a cru qu’il allait « mourir en ,#garde_à_vue » - #Bondy_Blog
►https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/gabriel-14-ans-a-cru-quil-allait-mourir-en-garde-a-vue
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#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #contrôles_kafkaïens #France #verbalisations #violences_policières #racisme #romophobie #roms
Gabriel, 14 ans, violemment interpellé, nous raconte son histoire., entretien avec David Perrotin.
▻https://www.facebook.com/Loopsider/videos/gabriel-14-ans-violemment-interpellé-nous-raconte-son-histoire/669710820545742/?__so__=permalink&__rv__=related_videos
« Il y a une femme qui m’a tenu les pieds, pendant qu’un policier me tapait avec la pointe de ses pieds » : Gabriel a été interpellé à Bondy. Gabriel a 14 ans. 14 ans. Gabriel a accepté de nous raconter son histoire.
Pas de commentaires des autorités, pas de mesures disciplinaires à l’encontre des 4 policier(e)s
#police #policiers #arrestation #Violences_volontaires_par_personne_dépositaire_de_l'autorité_publique_sur_mineur_de_moins_de_15_ans
Cagnotte Justice pour Gabriel (il faut voir Gabriel, l’entendre raconter ce qui s’est passé, et comment il le fait, dans une grande clarté ! malheureusement je n’ai pas trouvé autre d’autre source que faceB pour la vidéo ci-dessus, si vous trouvez mieux, dites, je modifierais)
▻https://www.leetchi.com/fr/c/wzdoEB2r
Dans la nuit du 25 au 26 mai, Gabriel Djordjevic a été interpellé par les forces de l’ordre à Bondy. C’est à l’hôpital que sa famille le retrouvera, souffrant entre autres, d’un traumatisme facial et crânien.
Gabriel est un jeune collegien de 14 ans.
Il a été opéré mercredi 3 juin et a besoin de plusieurs mois pour récupérer.
Il est accompagné par sa famille, et des proches réunis dans un collectif Bondynois « Justice pour Gabriel ».
Ce collectif a décidé d’ouvrir cette cagnotte car la famille de Gabriel est modeste et a besoin de soutien, notamment financier, pour aider Gabriel à se rétablir et mener à bien les démarches afin que les actes de violence policière dont Gabriel a été victime soient sanctionnés.
La famille a en effet décidé de porter plainte et réclame justice.
Des militants du mouvement social dénoncent « une épidémie de répression antisyndicale et autoritaire »
▻https://www.bastamag.net/reforme-retraite-repression-judiciaire-syndicale-action-blocage-etat-urgen
Si la réforme des #Retraites a été suspendue, ce n’est pas le cas des poursuites judiciaires engagées à l’encontre de militants suite à des actions de blocages et des rassemblements. Depuis la fin du confinement, les convocations au commissariat se multiplient. Les convocations au commissariat ont repris immédiatement après la fin du confinement. Plusieurs militants engagés contre le projet de réforme des retraites, à Nancy, en font les frais. Poursuivies pour des faits « d’entrave concertée et avec (...) #Résister
/ #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Justice, Retraites
▻https://www.bastamag.net/IMG/pdf/communique_de_presse_-_soutien_a_ste_phane_thobie-1.pdf
#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #France #violences_policières #répression_des_manifestations #liberté_d'expression #liberté_politique
mais aussi #travail
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📢LE GOUVERNEMENT NE MAINTIENT QU’UNE INTERDICTION : CELLE LES RASSEMBLEMENTS
▻https://www.nantes-revoltee.com/%f0%9f%93%a2le-gouvernement-ne-maintient-quune-interdiction-celle-l
« Les rassemblements resteront limités à 10 personnes » Edouard Philippe le 28 mai Si vous avez loupé les annonces d’Édouard Philippe, c’est très simple. En résumé : quasiment tout est autorisé à partir du 2 juin, collèges, lycées, parcs d’attraction, grands magasins, déplacements, travail etc… Tout, SAUF les rassemblements de plus de 10 personnes […] L’article 📢LE GOUVERNEMENT NE MAINTIENT QU’UNE INTERDICTION : CELLE LES RASSEMBLEMENTS est apparu en premier sur Nantes Révoltée par Umbrella.
C’est immédiatement ce qui m’a sauté aux yeux ! On peut être dans des lieux fermés plein de gens, culte, spectacle, etc, bien plus dangereux, mais surtout pas manifester…
#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc#France #violences_policières #répression_des_manifestations #liberté_d'expression #liberté_politique
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Seine-Saint-Denis : après des échauffourées, un policier retrouve une balle dans son gilet de protection - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/noisy-le-sec-apres-des-echauffourees-un-policier-retrouve-une-balle-dans-
De sérieuses échauffourées ont éclaté mercredi soir à Noisy-le-Sec. Dans le quartier de Béthisy, « l’un des plus durs de la ville » selon le maire (UDI) Laurent Rivoire, une cinquantaine de personnes se sont attaquées à la police municipale, qui était venue pour faire cesser des jets de pétards et disperser les trop nombreux habitants présents sur les lieux.
La tension est montée crescendo. Les effectifs municipaux débordés ont dû faire appel à des renforts de la police nationale. Une trentaine de fonctionnaires étaient sur place au plus fort des violences. Les policiers ont continué à essuyer des jets de projectiles et des tirs de mortiers. Ils ont riposté par les tirs de grenades lacrymogènes.
Quatre gardes à vue
Puis tous se sont repliés et quatre suspects ont été interpellés et placés en garde à vue. Lors des arrestations, un policier municipal âgé d’une trentaine d’années a chuté et s’est légèrement blessé à la jambe.
Avant de prendre le chemin de l’hôpital Jean-Verdier, à Bondy, il a fait un détour par le poste de police pour retirer son gilet pare-balles. C’est alors qu’il s’est aperçu qu’un projectile s’était fiché dans la partie ventrale de son équipement.
Au vu de la #militarisation du #maintien_de_l'ordre, ce qui surprend chaque jour c’est que si peu de tirs de riposte aient lieu (autres que de mortiers d’artifice, etc les cocktails moltotov ne vont le plus souvent pas assez loin pour atteindre des policiers surarmés).
Hier, un jeune fuyant la police est mort écrasé par un train à Montigny les Cormeilles.
Pendant ce temps une vidéo circulait une vidéo de l’arrestation d’un Noir à Neuilly sur Marne, frappé après arrestation et menottage, avec la bande son qui va bien ("sale nègre").
Ça doit être un de ses collègues, car malheusement, le peuple n’est pas aussi agressif.
Montigny-lès-Cormeilles : un jeune à mini-moto meurt percuté par un train, heurts avec la police
L’accident s’est produit sur un passage piéton dont les riverains demandent la fermeture depuis plusieurs années. Des rassemblements hostiles à la police se sont formés dans la nuit.
Un jeune circulant sur une mini-moto est mort percuté par un train, mercredi, entre 18 heures et 19 heures, à Montigny-lès-Cormeilles. Il franchissait un petit passage piéton sur les voies, chemin des Hautes-Bornes, à la limite en Franconville et Montigny-lès-Cormeilles, quand un train de la ligne H circulant dans le sens Paris-Pontoise l’a heurté violemment. Le corps a été projeté sur le côté, tandis que la mini-moto est restée bloquée sous la rame, qui s’est immobilisée quelques mètres plus loin.
La circulation des trains interrompue plusieurs heures
« On était tous derrière, indique Antoine*, un riverain. On a entendu un coup de klaxon et un boum. Le sol a tremblé. » « Sur le coup, on a cru qu’un train avait déraillé », ajoute Nicole, une voisine. Les habitants de la rue sont allés voir au passage piéton. « Quand on a vu le téléphone, les chaussures et la doudoune, on a compris. La queue du train était arrêtée à dix mètres du passage. On n’est pas allé voir plus loin », ajoute-t-elle. La circulation des trains a été interrompue sur la ligne jusqu’aux alentours de minuit.
La victime serait un jeune de 18 ans, habitant Montigny-lès-Cormeilles. Peu après le drame, des proches sont venus sur les lieux. « Des jeunes sont venus au contact en accusant la police d’avoir provoqué l’accident », a indiqué le directeur départemental adjoint de la sécurité publique du Val-d’Oise. Au nombre d’une trentaine, ils auraient accusé la police d’avoir poursuivi le jeune homme, ce que dément le responsable adjoint de la police dans le département. « On était là après pour faire les constatations et interdire l’accès, mais pas avant », ajoute-t-il.
J’en étais resté à l’interprétation des faits adoptée par des jeunes du quartier qui a circulé cette nuit.
@sandburg, le peuple pas agressif ? C’est régler bien vite il me semble l’interrogation sur ce qui fait que de tels tirs contre la police n’ont pas lieu, sont très rares, se font à coups de cartouches plutôt qu’à balles, etc.. La capacité à s’empêcher, à ne pas surenchérir sur la surenchère policière par exemple, il y a plein de pistes pour essayer de la comprendre : connaissance de l’efficacité policière (exécution possible lors d’une « arrestation », justice, prison), se régler sur le pas du collectif pour exprimer l’hostilité, ne pas être à l’origine d’un quadrillage au carré du quartier, ... (tout monde sait plus ou moins comment ça se passe à Beaumont sur Oise, par exemple, et même sans cela il y a un savoir, une expertise de ce qu’est la liberté de la police). Mais les supputations et hypothèses demanderaient enquête. Une enquête que le réel viendra nourrir ? Pour ma part, je vois pas ce que les premiers concernés vont bien pouvoir inventer aujourd’hui comme modalités d’auto-défense collective... Tout pousse à établir un minimum de réciprocité....
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#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #contrôles_kafkaïens #France #verbalisations #violences_policières
Montpellier : après être allée chercher ses masques, une Montpelliéraine reçoit un étrange SMS
▻https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-apres-etre-allee-chercher-ses-masques-une-montpellieraine-recoit-un
C’est une banale histoire de drague qui dérape. Ce mercredi, une Montpelliéraine âgée de 30 ans se rend à la Maison de la Démocratie pour y récupérer les masques promis par la mairie de Montpellier. C’est alors qu’elle est draguée par l’agent d’accueil. Jusqu’ici rien de condamnable. Sauf que quelques minutes après avoir quitté la Maison de la Démocratie, la jeune femme reçoit un texto surprenant : « Bonjour (…) je vous ai croisé aujourd’hui à l’accueil de la distribution de masque et je dois l’avouer j’ai eu l’envie de vouloir faire votre connaissance…je sais que la démarche est un peu cavalière, ne m’en voulais pas (sic)…. si votre situation le permet j’aimerai vous revoir… »
[…]
Depuis, la jeune femme, victime, s’est retrouvée coupable pour beaucoup d’internautes qui ont découvert son tweet et qui ne voient pas le mal dans l’exploitation de ses données personnelles. Pourtant elle l’assure, il ne s’agissait pas d’un comportement anodin : « il m’a effectivement lourdement draguée sur place mais à aucun moment je n’ai manifesté de réaction positive. Ça aurait donc dû en rester là. Mais quand je suis partie, il m’a suivie dans le couloir jusqu’à la sortie et m’a ensuite épiée un long moment depuis la porte… »
J’adore le début de l’article : « C’est une banale histoire de drague qui dérape. […] C’est alors qu’elle est draguée par l’agent d’accueil. Jusqu’ici rien de condamnable. » Ben si, déjà, tout de même…
(Je pense l’avoir déjà raconté, mais Montpellier c’est une ville dont un type de la mairie chargé du tourisme explique à la radio que, parmi les attraits touristiques de la ville, il y a notamment « la beauté de nos femmes ». Et c’est une affirmation apparemment banale ici.)
#surveillance #drague (comme à la pêche) #male_entitlement #données_personnelles
#coronavirus #fascistovirus #France #surveillance
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Like after #9/11, governments could use coronavirus to permanently roll back our civil liberties
The ’emergency’ laws brought in after terrorism in 2001 reshaped the world — and there’s evidence that it could happen again.
With over a million confirmed cases and a death toll quickly approaching 100,000, Covid-19 is the worst pandemic in modern history by many orders of magnitude. That governments were unprepared to deal with a global pandemic is at this point obvious. What is worse is that the establishment of effective testing and containment policies at the onset of the outbreak could have mitigated the spread of the virus. Because those in charge failed to bring in any of these strategies, we are now seeing a worrying trend: policies that trample on human rights and civil liberties with no clear benefit to our health or safety.
Broad and undefined emergency powers are already being invoked — in both democracies and dictatorships. Hungary’s Prime Minister Viktor Orban was granted sweeping new powers to combat the pandemic that are unlimited in scope and effectively turn Hungary’s democracy into a dictatorship. China, Thailand, Egypt, Iran and other countries continue to arrest or expel anyone who criticizes those states’ response to coronavirus.
The US Department of Justice is considering charging anyone who intentionally spreads the virus under federal terrorism laws for spreading a “biological agent”. Israel is tapping into previously undisclosed smartphone data, gathered for counterterrorism efforts, to combat the pandemic. States in Europe, anticipating that measures against Covid-19 will violate their obligations under pan-European human rights treaties, are filing official notices of derogation.
A chilling example of the effects of emergency powers on privacy rights and civil liberties happened during the aftermath of the September 11, 2001 attacks and the resulting “war on terror”, in which successive US presidents pushed the limits of executive power. As part of an effort to protect Americans from security threats abroad, US government officials justified the use of torture in interrogation, broad state surveillance tactics and unconstitutional military strikes, without the oversight of Congress. While the more controversial parts of those programs were eventually dismantled, some remain in place, with no clear end date or target.
Those measures — passed under the guise of emergency — reshaped the world, with lasting impacts on how we communicate and the privacy we expect, as well as curbs on the freedoms of certain groups of people. The post-September 11 response has had far-reaching consequences for our politics by emboldening a cohort of populist leaders across the globe, who ride to election victories by playing to nationalist and xenophobic sentiments and warning their populations of the perils brought by outsiders. Covid-19 provides yet another emergency situation in which a climate of fear can lead to suspension of freedoms with little scrutiny — but this time we should heed the lessons of the past.
First, any restriction on rights should have a clear sunset clause, providing that the restriction is only a temporary measure to combat the virus, and not indefinite. For example, the move to grant Hungary’s Viktor Orban sweeping powers has no end date — thus raising concerns about the purpose of such measures when Hungary is currently less affected than other regions of the world and in light of Orban’s general penchant for authoritarianism.
Second, measures to combat the virus should be proportional to the aim and narrowly tailored to reach that outcome. In the case of the US Department of Justice debate as to whether federal terrorism laws can be applied to those who intentionally spread the virus, while that could act as a potent tool for charging those who actually seek to weaponize the virus as a biological agent, there is the potential for misapplication to lower-level offenders who cough in the wrong direction or bluff about their coronavirus-positive status. The application of laws should be carefully defined so that prosecutors do not extend the boundaries of these charges in a way that over-criminalizes.
Third, countries should stop arresting and silencing whistleblowers and critics of a government’s Covid-19 response. Not only does this infringe on freedom of expression and the public’s right to know what their governments are doing to combat the virus, it is also unhelpful from a public health perspective. Prisons, jails and places of detention around the world are already overcrowded, unsanitary and at risk of being “superspreaders” of the virus — there is no need to add to an at-risk carceral population, particularly for non-violent offenses.
Fourth, the collectors of big data should be more open and transparent with users whose data is being collected. Proposals about sharing a person’s coronavirus status with those around them with the aid of smartphone data should bring into clear focus, for everyone, just what privacy issues are at stake with big tech’s data collection practices.
And finally, a plan of action should be put in place for how to move to an online voting system for the US elections in November 2020, and in other critical election spots around the world. Bolivia already had to delay its elections, which were key to repairing its democracy in a transitional period following former President Evo Morales’s departure, due to a mandatory quarantine to slow the spread of Covid-19. Other countries, including the US, should take note and not find themselves flat-footed on election day.
A lack of preparedness is what led to the current scale of this global crisis — our rights and democracies should not suffer as a result.
▻https://www.independent.co.uk/voices/911-coronavirus-death-toll-us-trump-government-civil-liberties-a94586
#le_monde_d'après #stratégie_du_choc #11_septembre #coronavirus #covid-19 #pandémie #liberté #droits_humains #urgence #autoritarisme #terrorisme #privacy #temporaire #Hongrie #proportionnalité #liberté_d'expression #surveillance #big-data #données
ping @etraces
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►https://seenthis.net/messages/832147
"« Le modèle chinois de société continue de se diffuser avec le virus du Covid-19. La décision rendue le 18 mai par le juge du référé-liberté du Conseil d’État ouvre la voie à une surveillance massive par drones. »"
Demain les drones | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/paul-cassia/blog/190520/demain-les-drones
Le Conseil d’Etat, par sa décision du 18 mai 2020 rendue en début de déconfinement, a fait droit à leur requête et a ordonné à la préfecture de police de cesser « sans délai » sa surveillance par drones.
Les associations requérantes, à qui l’Etat devra verser 3 000 euros chacune au titre des frais de procès, ont aussitôt crié victoire.
Le 18 mai est pourtant un jour noir pour les libertés publiques : en dépit des apparences et de l’injonction prononcée en référé contre l’Etat, la décision Surveillance par drone rendue par le Conseil d’Etat représente à deux égards une déroute considérable pour les valeurs que ces associations défendent.
Surveillance collective par drone
En premier lieu, le Conseil d’Etat a validé la surveillance collective de la population par drone.
Alors que les associations soutenaient que le déploiement des drones dans Paris n’était « ni nécessaire, ni adéquat, ni proportionné à l’objectif poursuivi », le Conseil d’Etat a à l’inverse salué, dans une formulation poussive, « la finalité poursuivie par le dispositif litigieux, qui est, en particulier dans les circonstances actuelles, nécessaire pour la sécurité publique, est légitime » (considérant 13). La « légitimité » fait hélas de manière inédite son entrée dans le champ de la police administrative... Le juge des référés, qui statue en l’état de la jurisprudence, aurait été mieux avisé de s’exonérer de l’innovation véhiculée par ce jugement de valeur de nature politique, superfétatoire au regard de la recherche (classique en jurisprudence) du caractère nécessaire d’une mesure de police administrative - ici, la surveillance par drone - pour prévenir les troubles à l’ordre public.
#coronavirus #fascistovirus #France #surveillance #drones
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French government forces hospitals to give up health data to Microsoft
▻https://interhop.org/le-gouvernement-contraint-les-hopitaux-a-abandonner-vos-donnees-chez-micro
An order published on April 21st forces hospitals to intensify the sending of your data to Microsoft. Contrary to the opinion of many stakeholders - National Commission on Informatics and Liberty, National Council of Physicians, National Council of Lawyers, hospitals - the French government relies on the American giant Microsoft to store all health data.We call for the creation of an academic, media, legal, associative and political ecosystem to reaffirm autonomy and “commons” values and, to (...)
#Microsoft #HealthDataHub #BigData #CloudComputing #santé #Apple #Google #Amazon #Facebook (...)
#coronavirus #fascistovirus #France #surveillance
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Bris de vitrine du local associatif Le Barricade, agression de journalistes, l’extrême-droite en roue libre sous l’œil bienveillant de la police
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article1632
#coronavirus #fascistovirus #France
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#Sinophobie et #racisme anti-asiatique au prisme de la #covid-19
La propagation de la pandémie à l’échelle mondiale a mis au jour le racisme vis-à-vis des personnes perçues comme « Asiatiques ». Si les propos et les gestes anti-asiatiques dans les pays occidentaux proviennent en partie du vieux fantasme du « #péril_jaune », l’#hostilité à l’égard des populations chinoises, surtout en #Asie de l’Est et du Sud-Est, est un phénomène relativement récent du rejet de la #domination politique et économique de la #Chine.
Une « minorité modèle » face au racisme
En France et dans de nombreux pays occidentaux, les Asiatiques ont souvent été considérés comme une « minorité modèle », c’est-à-dire une minorité « bien intégrée », qui réussit économiquement et qui progresse dans l’échelle sociale à travers les générations. L’étiquette de minorité modèle a des effets pervers, notamment dans la production d’attentes sociales trop élevées et caricaturales pour les enfants asiatiques, ceux-ci grandissant avec l’idée selon laquelle il n’y aurait qu’une seule façon d’être asiatique1. D’autre part, l’impression qu’ils « s’en sortent mieux » tend à occulter ou atténuer leurs expériences de racisme. Ainsi, pendant longtemps, au moins en France, les Asiatiques ont été exclus du champ des mouvements antiracistes. Depuis la mort de couturier Zhang Chaolin en 2016 à Aubervilliers, quelques collectifs ont été fondés pour dénoncer le racisme anti-asiatique, souvent exprimé par les agressions et les vols violents. Aujourd’hui, la pandémie liée au coronavirus révèle de nouvelles dimensions du racisme anti-asiatique. Comme l’exprime le hashtag « JeNeSuisPasUnVirus », une française adoptée d’origine Corée du Sud, dont le témoignage a été publié par la cinéaste Amandine Gay le 27 janvier 2020 sur Twitter :
▻https://twitter.com/OrpheoNegra/status/1221706803836280832?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12
Avec ce hashtag, l’auteure, avec qui nous nous sommes entretenue, voulait inciter à partager des témoignages, ce qui semble avoir fonctionné puisqu’il a été relayé par de nombreux jeunes Asiatiques sur les réseaux sociaux. Au fur et à mesure que la pandémie s’est étendue au monde entier, l’ampleur des actes contre des personnes perçues comme asiatiques s’est intensifiée à l’échelle mondiale. Dans quel sens la sinophobie (aversion pour la Chine) et le racisme anti-asiatique (racisme vis-à-vis les personnes perçues comme Asiatiques) s’alimentent-ils l’un et l’autre ? Nous proposons de décortiquer ces stéréotypes, représentations et sentiments à des échelles variées afin de comprendre ce processus de racialisation particulièrement mis en lumière par la pandémie de covid-19.
Le « péril jaune », revitalisation d’un vieux fantasme dans l’espace médiatique
Tout d’abord, le processus de racialisation des personnes asiatiques se fonde sur la revitalisation des stéréotypes qui créent de l’altérité à l’égard de la Chine et de la population chinoise dans la représentation médiatique. Ainsi, peu après l’annonce du confinement à Wuhan, le 26 janvier, le Courrier Picard titre en une de son journal « Coronavirus chinois : alerte jaune », et publie le même jour un éditorial intitulé « Le péril jaune ? ». Une telle évocation de ce vieux fantasme implique la racialisation des populations chinoises en France et génère de la haine et du rejet. L’embrasement médiatique a alors porté sur toutes sortes de fantasmes liés aux pratiques culinaires des Chinois, considérées comme arriérées, sinon barbares. Sur les réseaux sociaux, on assiste à un déferlement de publications sur les habitudes alimentaires des personnes chinoises ou supposées telles, créant un amalgame entre la consommation d’animaux sauvages en Chine et les restaurants des immigrés chinois à l’étranger.
En construisant une hiérarchie entre, d’un côté, des pratiques culinaires décrites comme exotiques et archaïques et, d’un autre, les habitudes européennes, considérées comme civilisées et supérieures, ces clichés renforcent l’altérisation des personnes perçues comme asiatiques.
Le phénomène n’est toutefois pas nouveau. Le cliché des Asiatiques qui mangeraient des animaux domestiques, par exemple, est bien connu de la population d’origine asiatique en France. En construisant une hiérarchie entre, d’un côté, des pratiques culinaires décrites comme exotiques et archaïques et, d’un autre, les habitudes européennes, considérées comme civilisées et supérieures, ces clichés renforcent l’altérisation des personnes perçues comme asiatiques. Ainsi, dans de nombreux pays (France, Angleterre, Canada, Japon…), un nombre important de restaurants chinois a été confronté à une chute dramatique de leur chiffre d’affaires à cause du rejet des consommateurs. Les commerces alimentaires chinois, et dans une moindre mesure les autres restaurants asiatiques (japonais, vietnamiens, thaïlandais, etc.) ont ainsi été les premières victimes de ce racisme basé sur des préjugés sanitaires. Le processus de racialisation et d’altérisation s’est également accompagné d’une déshumanisation des populations chinoises. Les propos du journaliste Emmanuel Lechypre, lors de la commémoration des victimes du Covid-19 en Chine le 3 avril sur BFMTV, en témoignent : « Ils enterrent les Pokémon », avait-il commenté, déclenchant des réactions immédiates parmi les populations asiatiques.
Tout change et rien ne change. Si ces clichés essentialistes sont loin d’être nouveaux, la propagation du nouveau coronavirus a toutefois produit un contexte favorable à la diffusion de paroles et d’actes racistes envers les personnes d’origine chinoise et, plus largement, d’origine asiatique.
Agressions racistes envers des personnes « Asiatiquetées »
Au-delà des réseaux sociaux où les paroles racistes se libèrent et les clichés se banalisent, cette xénophobie va de la prise de distance dans l’espace public aux agressions verbales ou physiques. Notre enquête en cours avec des immigrés chinois en région parisienne révèle la diversité de ces agressions. Parmi les personnes interrogées, beaucoup soulignent leur réticence à porter un masque de crainte d’être la cible d’agressions ; une partie choisit d’y renoncer pour éviter le risque, l’autre l’utilise mais se sent mal à l’aise. Une femme témoigne d’agressions verbales telles que « corona ! » dans la rue. Des enfants asiatiques ont été également harcelés à l’école, certains ont été appelés « virus »2.
De l’Europe à l’Amérique du Nord, les médias ont fait état d’agressions verbales voire physiques vis-à-vis non seulement de Chinois ou de personnes d’origine chinoise, mais aussi de Singapouriens, Thaïlandais, etc. En Italie, plusieurs cas d’agressions ont également été rapportés, l’un d’eux ayant conduit la victime à l’hôpital. Une élue italienne a publié des propos racistes sur son compte Twitter, désignant les Chinois comme les responsables du virus. Aux États-Unis, notamment en Californie, où résident de nombreuses communautés immigrées originaires d’Asie de l’Est, le nombre de cas d’agressions verbales et physiques racistes rapporté par semaine était de plus de 600 fin mars et a dépassé 1 400 en avril.
Cette hausse des agressions visant les Asiatiques aux États-Unis est indéniablement une conséquence directe de la « politisation du virus ».
La politisation du virus à l’échelle internationale
La crise sanitaire a également provoqué une hostilité vis-à-vis de la globalisation incarnée par la Chine, ainsi que le révèle le débat autour de la dénomination de « China virus » ou « Wuhan virus ».
En 2015, l’OMS a publié une recommandation sur la dénomination des épidémies. Dans ce guide, l’OMS déconseille clairement de nommer des maladies par le nom d’une population, d’un animal, d’une région ou d’un aliment. Ce guide des bonnes pratiques a été précisément réalisé pour éviter les actions discriminatoires et/ou stigmatisantes. Or, depuis le début de la pandémie, le président américain Donald Trump insiste pour nommer ce virus le « virus chinois ». La provocation de Trump s’inscrit dans la stratégie anti-Pékin clairement exprimée depuis son élection, qui tente de défendre la position hégémonique des États-Unis dans l’ordre international face à une puissance chinoise qui s’impose. Cela renforce également la légitimité de la guerre commerciale contre la Chine et interpelle indirectement une composante importante de son électorat : les ouvriers blancs sensibles aux revendications du « Buy American ». Néanmoins, la diabolisation de la Chine par l’appellation « China virus » catalyse également la haine contre toutes les personnes « Asiatiquetées », ce qui explique le nombre important d’agressions.
La pandémie a non seulement incité les populations à affirmer leurs frontières géographiques et symboliques avec la Chine, mais a également redessiné les frontières internes entre les « nous » et « ils » au sein de ces sociétés qui ont des échanges intenses avec la Chine.
Dans une moindre mesure, cette hostilité contre la Chine s’observe également en Asie de l’Est, région particulièrement liée aux influences économiques et politiques chinoises. À Taïwan et à Hong Kong, la peur de la pandémie se greffe notamment sur la tension politique avec Pékin et se traduit par un rejet des citoyens chinois. D’un côté, à Hong Kong, début février, les aide-soignants appellent à la fermeture de frontières avec la Chine en se mettant en grève ; de l’autre, à Taïwan, un vif débat sur « qui peut rentrer à Taïwan et bénéficier de la sécurité sociale » s’enflamme, excluant notamment les citoyens chinois ayant épousé des Taïwanais et leurs enfants ayant la nationalité chinoise. Autrement dit, la pandémie a non seulement incité les populations à affirmer leurs frontières géographiques et symboliques avec la Chine, mais a également redessiné les frontières internes entre les « nous » et « ils » au sein de ces sociétés qui ont des échanges intenses avec la Chine.
Outre la haine et la peur provoquées par la pandémie, la colère contre le gouvernement chinois, perçu comme responsable de la pandémie mondiale, incite également à critiquer l’impact politique et économique de la Chine. Ainsi, en avril, sur Twitter, les jeunes internautes thaïlandais lancent le hashtag « Milk Tea Alliance » pour revendiquer une solidarité entre les jeunes en Asie. Bien que le débat ait commencé par des propos ironiques sur le patriotisme des jeunes Chinois, la discussion a rapidement convergé avec d’autres critiques à l’encontre de la Chine, notamment le projet chinois des Barrages sur le Mékong. Considérant la pandémie de la covid19 comme relevant de la responsabilité du régime chinois, ces jeunes reprennent à leur compte l’appellation du « Virus Wuhan » ou « Virus Chinois ». Au Japon, le deuxième partenaire commercial de la Chine, le gouvernement a manifesté sa volonté de freiner la dépendance économique à l’égard de la Chine en annonçant les retraits des investissements des entreprises japonaises en Chine. En somme, le covid-19 a provoqué une crainte de la mondialisation incarnée par la Chine. Il importe ainsi d’analyser si ces émotions se traduisent par un développement de l’hostilité et de la stigmatisation à l’égard des touristes et des commerçants chinois, possibles agents de cette globalisation chinoise en Hexagone.
Des stratégies défensives « par le haut » et « par le bas »
De cette analyse, il ressort ainsi trois mécanismes qui contribuent à la stigmatisation et à l’exclusion des personnes chinoises et/ou asiatiques (ou perçues comme telles) pendant la crise sanitaire : la construction médiatique de l’infériorité et de l’altérité à travers le fantasme du « péril jaune » ; les agressions racistes visant toutes les personnes « asiatiques » et leur assimilation à la Chine ; enfin, l’instrumentalisation de sentiments anti-Pékin au service de politiques ou de discours xénophobes. Tandis que les deux premiers phénomènes sont déjà plus ou moins connus et documentés, le troisième s’avère être un mécanisme novateur du racisme révèle par la pandémie. Ainsi, les anciennes et les plus récentes formes du racisme anti-asiatique provoquent des stratégies défensives au registre variés : d’un côté, en France comme dans d’autres pays, les personnes asiatiques s’organisent pour dénoncer les représentations racialisées, à l’instar de la mobilisation virtuelle autour du slogan « #JeNeSuisPasUnVirus ». D’un autre, depuis février, l’appareil diplomatique d’État chinois se mobilise pour promouvoir un autre récit de la pandémie dans lequel la Chine devient une puissance de l’aide humanitaire internationale et un modèle de gestion de crises sanitaires. Celle que nous traversons Covid-19 révèle à quel point la perception de la politique chinoise alimente le racisme anti-chinois et asiatique. L’enjeu à venir sera d’observer si ces deux approches « par le haut » et « par le bas » vont converger ou s’opposer, jusqu’à une réorganisation de la solidarité et des alliances entre les « Chinois », les « Asiatiques », les « Chinois d’outre-mer », les « Chinois de France », avec ou sans les autres minorités racisées.
▻http://icmigrations.fr/2020/05/15/defacto-019-01
#xénophobie #coronavirus #racisme_anti-asiatique
#coronavirus #fascistovirus #France #racisme
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Du confinement à l’#hypersurveillance
Alors que le confinement se maintient semaine après semaine, que tout le monde tourne en rond entre quatre murs, que chaque sortie réclame son attestation, que les forces de l’ordre contrôlent nos rares déplacements, que reste-t-il de notre #consentement et de nos #libertés ? Un sentiment d’enfermement et d’assujettissement ne se fait-il pas chaque jour plus fort ? Nous interrogeons le philosophe #Tony_Ferri, fin observateur et fin connaisseur des systèmes pénal et carcéral, de #punition et de #surveillance.
▻https://topophile.net/savoir/covid-2-du-confinement-a-lhypersurveillance-questions-a-tony-ferri
#confinement #surveillance #covid-19 #coronavirus
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#coronavirus #fascistovirus #surveillance
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Tour de France des manifestations du 11 mai
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#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc#France #violences_policières #répression_des_manifestations #liberté_d'expression #liberté_politique
Il y a bien eu violence policière ce samedi 16 mai à Montpellier
▻https://www.lamuledupape.com/2020/05/17/il-y-a-bien-eu-violence-policiere-ce-samedi-16-mai-a-montpellier
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#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #contrôles_kafkaïens #France #verbalisations #violences_policières
Qui devient, dans ce titre du Midi Libre : « après avoir frappé un CRS » : "Gilets jaunes" à Montpellier : une femme blessée par un coup de matraque, après avoir frappé un CRS
▻https://www.midilibre.fr/2020/05/18/montpellier-la-manifestante-a-bien-ete-blessee-par-un-coup-de-matraque-apr
« Sur l’échelle du pire en Europe, nous, on en est à “garde à vue” pour banderole #macronavirus
Mais on peut mettre tous nos espoirs dans la loi Avia pour arriver rapidement à rattraper nos amis Hongrois. »
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/15/deux-hongrois-arretes-pour-avoir-critique-viktor-orban-sur-facebook_6039707_
Les deux hommes ont été interpellés dans le cadre de la loi d’état d’urgence qui attribue des pouvoirs illimités au gouvernement.
#coronavirus #fascistovirus #France
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« Un #policier s’est mis du gel hydroalcoolique et il m’a mis une grande gifle, puis une 2e, une 3e, une 4e... » | StreetPress
▻https://www.streetpress.com/sujet/1588844208-violences-policieres-villepinte-seine-saint-denis-societe-po
Bilel et Hamza racontent avoir été interpellés et violemment passés à tabac par des policiers de Villepinte. Un certificat médical témoigne des coups subis. Il y aurait eu des vidéos, si les policiers n’avaient pas fait le ménage dans les téléphones.
« Toute la route, je me suis fait frapper. Il n’y a pas une seconde où il m’a lâché. Même quand j’étais dans les vapes, je sentais ma tête taper contre la vitre. Il croyait que je faisais exprès. Et tout ce temps-là, j’étais menotté du début à la fin ». Le 27 avril dernier, des policiers de la #Bac de Villepinte (93) sont tombés sur Hamza et son ami Bilel. Ils les ont, selon les deux hommes, interpellés et cognés. Des #violences_policières qui ont causé huit jours d’incapacité totale de travail (#ITT) à Hamza, « sous réserve de complications » selon le certificat médical que StreetPress a consulté.
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#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #contrôles_kafkaïens #France #verbalisations #violences_policières
Meurtres et mensonges d’État : la police française a tué au moins 12 personnes durant le confinement - Rebellyon.info
►https://rebellyon.info/Meurtres-et-mensonges-d-Etat-la-police-22286
Durant ces 2 mois de confinement, si un certain nombre de violences policières ont pu être dénoncées grâce aux images et aux révoltes dans les quartiers populaires et mises en lumière dans les médias, les morts liées aux interventions de la police sont restées dans l’angle mort. Malgré un article publié le 20 avril sur cette situation, largement relayé et suivi de tribune, aucun média national n’a titré sur ces morts, aucun média national n’a titré sur ces morts. À la fin de ce confinement, c’est 12 personnes qui sont mortes à cause de la police. À ce rythme, personne ne peut continuer à parler de bavures isolées. Ils s’agit de meurtres systémiques validés par l’État français.
Le macabre bilan
5 personnes mortes dans un commissariat
3 personnes mortes suite à des tirs à balles réelles
2 personnes mortes suite à une poursuite routière
2 personnes mortes en sautant dans le vide
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#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #contrôles_kafkaïens #France #violences_policières #assassinats
Et ça continue après le déconfinement...
#Argenteuil : une enquête ouverte après le décès d’un jeune homme à moto
Les Inrocks, le 18 mai 2020
▻https://www.lesinrocks.com/2020/05/18/actualite/societe/argenteuil-une-enquete-ouverte-apres-le-deces-dun-jeune-homme-a-moto
🖥️ EN BANLIEUE : AMENDES ILLÉGALES PAR VIDÉOSURVEILLANCE
▻https://www.nantes-revoltee.com/%f0%9f%96%a5%ef%b8%8f-en-banlieue-amendes-illegales-par-videosurvei
Big brother et abus de pouvoir Dans la petite ville d’Epinay-sous-Sénart, en banlieue parisienne, le maire d’extrême droite a dépensé plus de 500 000€ pour déployer des caméras de vidéosurveillance un peu partout. Lors du confinement, l’élu « rentabilise » la dépense de façon malhonnête : des centaines d’amendes ont été envoyées à des habitants […] L’article 🖥️ EN BANLIEUE : AMENDES ILLÉGALES PAR VIDÉOSURVEILLANCE est apparu en premier sur Nantes Révoltée par Umbrella.
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#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #contrôles_kafkaïens #France #verbalisations #surveillance
Essonne : des centaines d’amendes pour non-respect du confinement établies sans contrôles ? - Le Parisien
►http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-des-centaines-d-amendes-pour-non-respect-du-confinement-etablies-
[...] La municipalité dément. Selon elle, ces verbalisations seraient liées au trafic de drogue.
Des PV à une minute d’intervalle pour deux personnes différentes à deux endroits distants de plus d’1km. Des PV malgré une attestation de sortie à cette heure-là. Les habitants du quartier des Cinéastes à Epinay-sous-Sénart (Essonne) exhibent la centaine de PV qu’ils ont reçu pour non-respect du confinement durant la crise sanitaire due au Covid-19. Et pestent contre la vidéo-verbalisation. « La police municipale nous reconnaît sur les caméras de la ville et nous envoie les amendes sans même nous contrôler, nos attestations ne servent à rien, avance Mohamed. Qu’on sorte pour aller à la boulangerie ou quoi que ce soit on est verbalisés. Pourtant on n’a croisé aucune patrouille de la police municipale. De toute façon ils n’en ont qu’une et ne peuvent pas dresser des amendes à la même heure à deux endroits de la ville. »
Dans d’autres cités de Seine-Saint-Denis et des Yvelines comme au Val-Fourré à Mantes-la-Jolie, des habitants se sont plaints eux aussi de ce type de « verbalisation au faciès », procédé abusif et à la limite de la légalité. Mais les amendes ne sont pas arrivées dans les mêmes proportions qu’à Epinay-sous-Sénart.
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A Singapour, le traçage par app dégénère en surveillance de masse - Le Temps
►https://www.letemps.ch/economie/singapour-tracage-app-degenere-surveillance-masse
En lançant le 20 mars son application, Singapour est l’un des premiers, si ce n’est le premier Etat – Chine mise à part – à lancer un programme de traçage du virus. Le programme TraceTogether, développé par l’Etat, est proposé de manière volontaire et anonyme. Il se base sur la technologie Bluetooth pour détecter si deux individus sont restés à proximité l’un de l’autre durant plus de quinze minutes. Singapour a lancé TraceTogether après avoir fermé partiellement ses frontières et imposé des mesures de quarantaine aux voyageurs.
La suite sera beaucoup plus compliquée. De nombreux experts pensaient que les Singapouriens, réputés pour leur discipline, leur acceptation des règles et leur utilisation importante des technologies, allaient utiliser en masse TraceTogether. Il n’en est rien : un peu plus d’un million de personnes la téléchargent, soit environ 20% des 5,6 millions habitants de la cité-Etat. On est loin des 60% espérés, un taux jugé par de nombreux scientifiques comme nécessaire pour endiguer la propagation du virus.
Mais le 21 avril, le premier ministre, Lee Hsien Loong, insiste : « Nous devons utiliser pleinement la technologie pour retracer le parcours des personnes infectées par le virus. » Fini la base volontaire. La cité-Etat annonce une mesure drastique : l’obligation de s’enregistrer lorsque l’on pénètre dans un bâtiment public, via le système SafeEntry. Depuis le 23 avril, les Singapouriens doivent scanner, avec leur smartphone, un code QR lorsqu’ils entrent et qu’ils sortent d’un tel bâtiment. Cette obligation sera étendue aux centres commerciaux et aux entreprises dès le 12 mai. Et le gouvernement veut aussi que les gares et les parcs soient équipés de tels lecteurs de codes QR.
Ainsi, le système central obtiendra les coordonnées complètes – du nom au numéro de téléphone – des Singapouriens qui fréquentent ces lieux. SafeEntry diffère ainsi de TraceTogether sur deux points majeurs : d’abord, son caractère obligatoire, comme on vient de le voir – même si un haut responsable de la Santé vient de demander que TraceTogether devienne obligatoire. Ensuite, la qualité des données récoltées diffère : la première application lancée fonctionne de manière anonyme – ni le nom, ni la localisation des personnes n’étant révélés. SafeEntry ne semble pas avoir suscité, pour l’heure, de critiques.
#Singapour #StopCovid #Traçage #Surveillance #Promesses_et_réalité
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#fascistovirus #coronavirus #Singapour #solidarité (manque de) #surveillance
Traçage des cas suspects de Covid-19 : le secret médical en question | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/070520/tracage-des-cas-suspects-de-covid-19-le-secret-medical-en-question?onglet=
À compter du 11 mai, tous les cas positifs ou suspects de Covid-19 seront dépistés et isolés, ainsi que tous leurs cas contacts. Pour conduire cette politique de santé publique, l’État construit un système d’information nominatif. Comme prévu, le ministre de la santé Olivier Véran a présenté jeudi, aux côtés du premier ministre, le plan de déconfinement qui entrera en vigueur à compter du lundi 11 mai. Les indicateurs qui vont guider le déconfinement basculent doucement du rouge au orange puis au vert. (...)
##santé
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#fascistovirus #coronavirus #France #solidarité (manque de) #surveillance