• #Protoxyde_d'azote récréatif : toxicités neurologique et hématologique https://www.prescrire.org/fr/3/31/58325/0/NewsDetails.aspx

    En novembre 2019, les centres français d’addictovigilance ont attiré l’attention sur des complications neurologiques liées à l’utilisation récréative du protoxyde d’azote, alias #gaz_hilarant. Huit cas d’atteintes neurologiques graves liées à cette utilisation ont été signalés dans la région des Hauts-de-France entre janvier et novembre 2019.

    Les usagers se procurent le protoxyde d’azote sous la forme de cartouches métalliques vendues comme gaz propulseur de produits alimentaires (bombe de crème chantilly par exemple) puis l’inhalent. Les effets recherchés sont une euphorie, une distorsion des perceptions, une dissociation, un flottement, une désinhibition. La durée des effets est brève, de l’ordre de 2 à 3 minutes.

    Outre les risques immédiats à type de céphalées, confusion, chutes, pertes de connaissance, asphyxies ou troubles du rythme cardiaque, les expositions répétées exposent à des atteintes hématologiques et neurologiques. Les symptômes sont surtout des troubles de la marche et des troubles sensitifs. La toxicité neurologique du protoxyde d’azote, comme la toxicité hématologique, est liée à l’inactivation de la vitamine #B12 par le protoxyde d’azote. Dans la plupart des cas, après exposition de l’exposition au protoxyde d’azote et apport de vitamine B12, les troubles neurologiques régressent, mais parfois en laissant des séquelles.

    L’utilisation de protoxyde d’azote à visée récréative est à évoquer en cas de troubles neuromusculaires inexpliqués, afin d’informer la personne sur l’importance de cesser cette utilisation, et d’apporter de la vitamine B12. L’information sur les risques graves de cette pratique est à partager largement.

  • EU gas consommation down by 20.1%
    https://ec.europa.eu/eurostat/web/products-eurostat-news/w/ddn-20221220-3

    The #EU consumption of natural gas has dropped by 20.1% in the period August-November 2022, compared with the average gas consumption for the same months (August-November) between 2017 and 2021. The Council Regulation (EU) 2022/1369 on coordinated demand-reduction measures for gas, part of the REPowerEU plan to end EU dependence on Russian fossil fuels, set a reduction target of 15% for the period August 2022-March 2023 as compared to the average of the same period of the five previous consecutive years.


    #gaz

  • Titane, pétrole, fer, gaz, manganèse… Le contrôle des ressources fossiles et des minerais enfouis dans le territoire ukrainien est au cœur du conflit.
    Origine de ces informations : Reporterre https://reporterre.net/Un-enjeu-cache-de-la-guerre-en-Ukraine-les-matieres-premieres

    Les médias qui font semblant de nous informer sur ce qui se passe en Ukraine en sont à parler d’affrontements religieux entre la catholicisme et la religion orthodoxe. Une guerre de religion en somme.

    Et pourtant,
    L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens.

    Depuis 2014, le rapprochement des gouvernements ukrainiens avec les puissances occidentales a permis aux États-Unis et à l’Union européenne de planifier l’extraction des matières premières de ce pays richement doté.

    En 2010, d’importants gisements de #gaz_de_schiste ont été découverts en Ukraine. En 2013, les permis ont été attribués aux sociétés étasuniennes #Shell et #Chevron. Sur fond de corruption.

    Le gigantesque projet d’extraction de Yuzivska a déclenché l’opposition des habitants de la région, qui se sont mobilisés contre les pollutions des eaux qui résulteraient de la fracturation hydraulique.

    Au même moment, l’exploitation d’hydrocarbures à l’est de la Crimée visant à produire 3 millions de tonnes de #pétrole par an démarre.
    L’annexion de la Crimée », par la Russie a mis cette exploitation pétroliére en stand by.

    Les conquêtes de 2014 ont permis à la Russie « de contrôler la moitié du pétrole conventionnel de l’Ukraine, 72 % de son #gaz naturel, et l’essentiel de sa production et de ses réserves de charbon ». Ces dernières sont situées dans le Donbass.

    Le sous-sol du pays recèle des gisements considérables estimés par les services de géologie ukrainiens à une valeur de 7 500 milliards de dollars.

    L’Ukraine est classée au cinquième rang mondial pour ses réserves en #fer, en #graphite et en #manganèse — deux éléments critiques pour la production de batteries électriques.

    Elle est aussi sixième productrice mondiale de #titane, métal stratégique pour la production aéronautique, et recèle d’importants gisements de #lithium, de #cuivre, de #cobalt et de #terres_rares.

    Il y a aussi du #zirconium, utilisé aux trois quarts pour le nucléaire ; de #scandium, sous-produit de la métallurgie du titane utilisé dans les piles à combustible et les alliages ultralégers de l’aéronautique ; ou encore de #molybdène, employé dans les superalliages, les écrans et les puces électroniques.

    Pour la fabrication de semi-conducteurs, l’industrie étasunienne est par ailleurs dépendante à 90 % du #néon de qualité ultrapure produit à Odessa à partir du gaz issu des acieries.

    L’Ukraine s’était engagée à privatiser ses mines et son industrie métallurgique, à collaborer avec les services géologiques européen.

    À partir de 2016, le gouvernement ukrainien a commencé à vendre ses permis miniers par le biais d’enchères électroniques.

    Tous ces gisements de minerais sont aussi stratégiques pour les pays de l’Otan qu’ils le sont pour la Russie.

    L’agression russe de l’Ukraine a donc aussi pour toile de fond cet affrontement pour l’approvisionnement en matières critiques, dont la première victime est la population ukrainienne.

    En ce moment, tout le monde promet ou prête de l’argent à l’Ukraine.

    Quelle marge de manœuvre restera-t-il aux dirigeants du pays quand il faudra rembourser les dizaines de milliards d’euros de prêts contractés auprès de la BERD, de la Banque mondiale, des États-Unis et des pays européens qui convoitent ses ressources naturelles ?

    Une fois la guerre terminée, les Ukrainiens n’auront-ils pas la mauvaise surprise de découvrir que pendant qu’ils tentaient de survivre aux assauts et aux bombardements russes, leurs régions ont été vendues aux entreprises minières et gazières ?

    #ukraine #économie #guerre #otan #usa #énergie #ue #géopolitique #matières_premières #Russie #Donbass

  • La Route des Samouni

    Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza City, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C’est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, Samouni Road dresse un portrait de cette famille avant, pendant et après l’événement qui a changé leur vie à jamais.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/52502_0

    Zeitoun incident

    The Zeitoun incident refers to the Israeli military incursion, led by the Givati Brigade unit of the Israel Defense Forces (IDF),[1] into the Zeitoun district of Gaza as part of the three-week 2008-09 Gaza War. In the Arab world, the name Zeitoun District Massacre (Arabic: مجزرة حي الزيتون)[2] is used to refer to any of the incidents in Zeitoun. A total of 48 residents of Zeitoun were killed, most of them women, children, and the elderly;[3] 27 homes, a mosque and a number of farms were destroyed by Israeli forces.[1]

    The New York Times reported that during the three-week conflict “few neighborhoods suffered more than Zeitoun.”[4] A report released by United Nations Office for Humanitarian Affairs stated that the attack on the Samouni family, who were among the Zeitoun victims, was one of the “gravest incidents” in the conflict.[4] According to Haaretz, the IDF delayed rescue services from reaching some of the casualties for three days of the incident.[5]

    Zeitoun residents believed that because the area is a natural choke point where the Gaza strip narrows to just four miles wide, Israeli troops turned their neighborhoods into a military base from which to launch their operations. The IDF has refused to discuss individual charges in detail, but an army spokesman speaking on the condition of anonymity with The Los Angeles Times said, “As a matter of policy, we do not target civilians.” He added, “These situations are very complex and our soldiers do the best they can.”[6]

    Lt. Col. (ret.) Jonathan D. Halevi of the Jerusalem Center for Public Affairs, an Israeli think tank and advocacy organisation, said that printed flyers from Palestinian Islamic Jihad and its associated websites named five members of the Samouni extended family as being affiliated with the group in some role. Halevi also states that militants from that organisation were operating in the area around the time Israeli tanks began shelling the group of homes belonging to the Samouni extended family.[7][8][9]

    According to the New York Times, members of the Samouni family “did not deny that Hamas militants operated in the area. A family member said there was no active Hamas resistance in the immediate vicinity, although militants were firing rockets at Israel a little more than a mile away.”[4] Newsweek reported that the survivors of Zeitoun all insisted that they were simply farmers and that their area had never been used to fire rockets.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Zeitoun_incident

    #film #documentaire #film_documentaire

    #Zeitoun #Gaza #guerre #destruction #arbres #Palestine #massacre #violence #Zeitoun_incident #travail #chômage #o4_janvier_2009 #fermeture_des_frontières #Israël

  • #Chine : le drame ouïghour

    La politique que mène la Chine au Xinjiang à l’égard de la population ouïghoure peut être considérée comme un #génocide : plus d’un million de personnes internées arbitrairement, travail forcé, tortures, stérilisations forcées, « rééducation » culturelle des enfants comme des adultes…
    Quel est le veritable objectif du parti communiste chinois ?

     
    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64324

    #Ouïghours #Xinjiang #camps_d'internement #torture #stérilisation_forcée #camps_de_concentration #persécution #crimes_contre_l'humanité #silence #matières_premières #assimilation #islam #islamophobie #internement #gaz #coton #charbon #route_de_la_soie #pétrole #Xi_Jinping #séparatisme #extrémisme #terrorisme #Kunming #peur #état_policier #répression #rééducation #Radio_Free_Asia #disparition #emprisonnement_de_masse #images_satellites #droits_humains #zone_de_non-droit #propagande #torture_psychique #lavage_de_cerveau #faim #Xinjiang_papers #surveillance #surveillance_de_masse #biométrie #vidéo-surveillance #politique_de_prévention #surveillance_d'Etat #identité #nationalisme #minorités #destruction #génocide_culturel #Ilham_Tohti #manuels_d'école #langue #patriotisme #contrôle_démographique #contrôle_de_la_natalité #politique_de_l'enfant_unique #travail_forcé #multinationales #déplacements_forcés #économie #colonisation #Turkestan_oriental #autonomie #Mao_Zedong #révolution_culturelle #assimilation_forcée #Chen_Quanguo #cour_pénale_internationale (#CPI) #sanctions

    #film #film_documentaire #documentaire

  • Palestinian Dies From Serious Wounds He Suffered In Gaza In August
    Dec 9, 2022 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/palestinian-dies-from-serious-wounds-he-suffered-in-gaza-in-august

    Medical sources in Gaza have reported that a Palestinian man died Friday dawn from serious wounds he suffered in August of this year, 2022, during the Israeli offensive on the Gaza Strip.

    The sources said Nabil Shallah, 59, from the Sheja’eyya neighborhood east of Gaza city, has died from his wounds at a hospital in the coastal region.

    The Palestinian man suffered life-threatening wounds when the Israeli army fired missiles at homes and buildings near Abu Samra Mosque in the Sheja’eyya neighborhood.

    The Israeli offensive on Gaza started with the assassination of Taiseer Mohammad al-Ja’bari, 50, a senior leader of the Al-Quds Brigades, the armed wing of the Islamic Jihad, when the Israeli air force fired missiles at Burj Falasteen (Palestine Tower) in the center of Gaza City, on August 5th, killing many civilians in the apartment building and wounding dozens.

    The Palestine Tower has thirteen floors that include apartments, government offices and media centers. The bombing also caused damage to many surrounding buildings, stores, and commercial facilities.

    Dozens of airstrikes were carried out by Israeli forces in the span of a few minutes in different parts of the Gaza Strip. In addition to the 11 killed, at least 55 Palestinians were wounded and taken to local hospitals for treatment of moderate to severe wounds.

    The three-day offensive on Gaza led to the death of 49 Palestinians, including fifteen children and four women, and caused 360 injuries, including 151 children and 58 women; many of the injured suffered life-threatening wounds.

    #Palestine_assassinée #Gaza

  • Inflation : à la cantine d’Agde, une entrée ou un dessert est enlevé à chaque repas
    https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/inflation-a-la-cantine-d-agde-une-entree-ou-un-dessert-est-enleve-a-cha

    Des enfants privés d’entrée ou de dessert à la cantine. Ce n’est pas une punition, c’est le choix difficile qu’ont dû faire certaines communes pour faire face à la hausse des factures de gaz et d’électricité, comme à Agde dans l’Hérault.

  • Coupures de courant : va-t-on fermer des écoles pendant que les remontées mécaniques seront préservées ? - Basta !
    https://basta.media/Coupures-de-courant-va-t-on-fermer-des-ecoles-pendant-que-les-remontees-mec

    Puisque cette liste des 14 000 sites préservés est à ce jour confidentielle...

    Comment dès lors ne pas avoir l’impression, à nouveau, comme lors de la pandémie de Covid 19, que votre gouvernement tente de masquer ces terribles manquements derrière des décisions technocratiques qui mériteraient d’être débattues et derrière une stratégie politique consistant à faire de chacune et chacun d’entre nous le coresponsable d’une situation énergétique qui nous échappe pourtant ? Que penser de l’application Ecowatt [3], qui, sous couvert de mise à disposition de l’information, laisse 14 millions d’entre nous, en situation d’illectronisme, hors d’un système d’alerte numérisé alors que, dans le même temps, l’accès aux numéros d’urgence n’est pas garanti ?

    • En septembre dernier, à la sortie d’une réunion avec certains membres de votre gouvernement, les maires des stations de ski avaient assuré avoir obtenu l’engagement du gouvernement qu’il n’y aurait « pas de coupures électriques dans les stations de ski ». Les stations de ski font-elles partie de ces 14 000 sites jugés prioritaires ? À quel titre ? Quoi qu’il en soit, comment comptez-vous justifier l’annulation de trains du quotidien et la fermeture d’écoles et de crèches pendant que les remontées mécaniques de Megève ou Courchevel continueront à fonctionner ? Pourquoi ne pas arrêter au contraire l’ensemble des remontées mécaniques en cas de besoin de délestages ?

      La question ne se limite pas aux stations de ski. Les panneaux publicitaires lumineux, aux consommations énergivores, vont-ils continuer à fonctionner pendant que certains d’entre nous n’auront pas de courant pour réchauffer la soupe à 19 heures ? [1] La piscine en plein air chauffée à 28°C du Lagardère Paris Racing dans le 16e arrondissement de Paris continuera-t-elle à distraire ses membres select quand les ascenseurs des tours des quartiers populaires d’Aubervilliers, Bobigny, Clichy-sous-Bois ou Grigny seront arrêtés ? L’aéroport du Bourget (aviation d’affaires) continuera-t-il à fonctionner quand la ligne 13 du métro à Paris sera mise à l’arrêt ? Ce que l’on débranche dit beaucoup de la société dans laquelle vous voulez que nous vivions.

    • https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/il-est-sorti-de-ses-gonds-face-aux-risques-de-coupures-d-electricite-la

      Depuis qu’un porte-parole d’Enedis a assuré que les malades sous respirateurs ne seraient pas « prioritaires », le président et la majorité s’agitent pour ne pas faire peur aux Français.
      .../...
      Depuis l’Albanie (!!!) , le chef d’État français a donc délivré un message à tous, et notamment adressé au fournisseur d’énergie et à son propre gouvernement. « Le travail d’EDF, c’est de faire tourner les centrales, le travail du gouvernement, c’est qu’il y ait une planification, le travail de tout le monde, c’est qu’on déroule la sobriété », a-t-il ajouté. « Les scénarios de la peur, pas pour moi ! On reste tous unis et on avance », a conclu Emmanuel Macron, qui a également jugé « stupide » le « débat » qu’il avait « entendu ces dernières heures » sur les risques de coupures d’électricité. Et de conclure que « le rôle des autorités et des entreprises publiques, ce n’est pas de transférer la peur ni de gouverner par la peur ». 

      En coulisses, la Première ministre a été priée d’aller dédramatiser devant l’Assemblée nationale, a appelé à ne pas « agiter de fausses peurs ». « Contrairement à ce que des propos maladroits ont pu laisser penser, nos hôpitaux seront toujours alimentés en électricité et les personnes malades à domicile seront toujours prises en charge », a rassuré Elisabeth Borne. Pour ces patients à hauts risques, un dispositif existe.

      #bouffons_sinistres #abrutis_cosmiques #crétins_abyssaux

    • La consommation énergétique (encore) en baisse en France
      https://www.tf1info.fr/conso/crise-energie-sobriete-la-consommation-energetique-encore-en-baisse-en-franc

      La consommation énergétique en France est à la baisse.
      Selon #RTE, la consommation d’#électricité a observé un recul de 5,8% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019).
      La consommation de #gaz, elle, a baissé en octobre, notamment du fait du temps clément.

      Dans un contexte international de flambée des cours de l’énergie, la consommation de gaz et d’électricité en France comme en Europe est surveillée de près. Pour le moment, une tendance à la baisse est enregistrée. Pour autant, il est encore trop tôt pour déterminer si cela peut s’expliquer par les appels à la sobriété passés par le gouvernement.

      .... Côté électricité, la tendance à la baisse se maintient en France, avec un recul de 5,8% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019), selon des données publiées mardi 22 novembre par RTE. Cette diminution est légèrement plus forte que la semaine précédente où la consommation d’électricité était en recul de 5,4% sur une semaine, ce qui permet à la baisse sur les 4 dernières semaines de se maintenir à - 6,5% de moyenne par rapport à la période 2014-2019.

      Selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, la baisse "est largement concentrée dans le secteur industriel, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie", semblant souligner que les appels à la sobriété passés par le gouvernement à travers la présentation d’un plan sur le sujet, le 6 octobre dernier, ont été en partie entendus. Ces données sont effectivement_ "alignées sur les températures normales pour la période" et sont indépendantes des valeurs exceptionnellement douces relevées dans l’Hexagone aux mois d’octobre et de novembre.

      Pour autant, le gestionnaire du réseau a prévenu que "l’effet baissier" enregistré pourrait se réduire "au cours des prochaines semaines s’il est majoritairement observé dans des secteurs pas ou peu thermosensibles, comme l’industrie"_. Si l’entreprise s’est dite confiante vendredi sur le fait que le réseau tiendrait pour la fin de l’année, elle a prévu des risques de tensions plus élevés en janvier, en raison du redémarrage plus lent que prévu de réacteurs nucléaires d’EDF.

    • Une photo prise le 30 novembre 2022 d’une longue piscine fumante en plein air, alors que les température hivernales s’installent, a fait le tour des réseaux sociaux. Il s’agit de la piscine extérieure chauffée du Lagardère Paris Racing, située dans le très luxueux 16ème arrondissement de Paris. Propriété du marchand d’armes Largardère, cette piscine dont l’eau est à 29°C toute l’année est fréquentée par le gratin de l’élite économique et politique parisienne.

      La coupe du monde du ski a lieu en Haute Savoie du 15 au 18 décembre. Mais la montagne manque de neige. Pour assurer un l’épreuve de biathlon, le site du Grand Bornand a fait venir 24.000 mètres cube de neige artificielle… par camions !

      https://contre-attaque.net/2022/12/07/sobriete-pas-pour-tout-le-monde

  • L’Ukraine : terrain d’affrontement entre l’impérialisme et la Russie (Cercle Léon Trotsky du 18 novembre 2022)

    – texte de la conférence :
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/lukraine-terrain-daffrontement-entre-limperialisme-et-la-russie-text
    – audio :
    https://www.lutte-ouvriere.org/multimedia/exposes-du-cercle-leon-trotsky/lukraine-terrain-daffrontement-entre-limperialisme-et-la-russie-audi &
    https://www.lutte-ouvriere.org/multimedia/exposes-du-cercle-leon-trotsky/lukraine-terrain-daffrontement-entre-limperialisme-et-la-russie-audi
    – vidéo :
    https://www.lutte-ouvriere.org/multimedia/exposes-du-cercle-leon-trotsky/lukraine-terrain-daffrontement-entre-limperialisme-et-la-russie-4399 &
    https://www.lutte-ouvriere.org/multimedia/exposes-du-cercle-leon-trotsky/lukraine-terrain-daffrontement-entre-limperialisme-et-la-russie-4399

    Sommaire :

    La guerre en Ukraine, résultat de la politique impérialiste depuis la fin de l’URSS
    – L’#impérialisme domine le monde
    – La Russie est-elle impérialiste ?
    – L’#Union_européenne, l’Europe de l’Est et l’ex-URSS
    – L’#Ukraine tiraillée entre l’Occident et la Russie
    – Les coups de boutoir des occidentaux
    – Les #États-Unis grands gagnants du conflit, l’Union européenne fragilisée
    – La #Russie dans l’impasse

    De la bureaucratie stalinienne à la bureaucratie d’aujourd’hui
    – Les soviets, de la #révolution aux lendemains de la guerre civile
    – La #bureaucratisation de l’État et du parti bolchevique
    – Le pouvoir instable de la bureaucratie soviétique
    – Un État ouvrier « dégénéré » dès les années 1930
    – Après la mort de #Staline : essor et paralysie de la planification bureaucratique
    – Le développement de l’économie de l’ombre
    – Les années 1990, effondrement du pays et gloire des « oligarques »
    #Poutine au pouvoir : la #bureaucratie reprend les rênes de l’État
    – La mise au pas des oligarques
    #Gazprom ou la reprise en main des secteurs stratégiques de l’État
    – Imbrication des capitaux privés et du pouvoir étatique
    – Une bureaucratie qui pille plus que jamais
    – Une société originale #révolution_russe

    Les populations russe et ukrainienne dans la guerre
    – La guerre côté russe
    – L’effet des sanctions pour la population
    – Des sanctions partielles et contournées
    – Dissensions au sommet de la société russe ?
    – La complicité fondamentale de l’impérialisme et de la bureaucratie
    – La nature du #régime_ukrainien
    – Le poison du #nationalisme
    – Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, des #bolcheviks aux staliniens

    Contre la #guerre, relever le drapeau de la révolution prolétarienne

  • REPORTAGE. L’infinie souffrance de Gaza, prison à ciel ouvert
    Patrick ANGEVIN. | Photo : MOHAMMED ABED / ARCHIVES AFP | Publié le 28/11/2022 à 06h30
    https://www.ouest-france.fr/monde/gaza/reportage-l-infinie-souffrance-de-gaza-prison-a-ciel-ouvert-da1eee08-6c

    Dans l’enclave palestinienne contrôlée par le Hamas et soumise par Israël à un enfermement total depuis 2007, une majorité des deux millions d’habitants survivent dans le plus grand dénuement. Sans perspective de solution politique au conflit, malgré quatre guerres en quinze ans, la capacité de la population à résister à l’effondrement total étonne.

    "Ô Palestine, terre de mon père…" ​Assise sur un lit dans la petite pièce aux murs écaillés, meublée de quelques chaises et d’une vieille télé posée sur des tiroirs en plastique, Ebtihaq Dolah, 87 ans, interrompt brutalement son poème chanté. Elle pleure. "C’est quoi cette vie ? Mon fils m’a encore demandé un peu d’argent ce matin. À moi, sa mère ! Mais je n’ai rien. Rien !"​ crie-t-elle en sortant de sa poche son porte-monnaie. Assis à côté, le fils, Mohamed Zoheir, la soixantaine bien tassée, baisse la tête.

    Plus de 70 ans qu’Ebtihaq Dolah habite le camp de réfugiés de Chati, labyrinthe de ruelles où le soleil ne brille presque jamais tant les immeubles sont à touche-touche. En 1948, comme 200 000 Palestiniens, la famille Dolah, des propriétaires fonciers aisés de la région de Jaffa, en Israël aujourd’hui, a trouvé refuge dans la bande de Gaza après la Nakba, la « catastrophe » ​de la défaite lors de la première guerre israélo-arabe.

    Ebtihaq Dolah, 87 ans, vit dans le camp de réfugiés de Chati depuis maintenant plus de 70 ans. | OUEST-FRANCE

    Le camp de toile de 0,7 km2 posé sur du sable est devenu une ville surpeuplée de 80 000 habitants. L’adolescente de l’époque est désormais veuve et arrière-arrière-grand-mère. Avant de mourir, elle dit vouloir revoir sa maison de Jaffa, près de Tel-Aviv, « même si c’est Israël maintenant » ; elle sait que cela n’arrivera jamais.

    La bande de Gaza affiche une des densités de population les plus élevées au monde. Ici, le camp de réfugiés de Chati est devenu une ville de 80 000 habitants, entassés sur 0,7 km2. | MOHAMMED SABER / ARCHIVES EPA-EFE

    Comme des dizaines de milliers d’autres, la famille Dolah survit grâce aux maigres aides des autorités et aux colis alimentaires trimestriels de l’Office des Nations unies pour les réfugiés (UNRWA). Riz, huile, fèves, etc. Elle doit 50 000 shekels (14 000 €), des années d’impayés, à la compagnie d’électricité…

    De la fin des 1980 à la décennie 2000, Chati comme les sept autres camps de réfugiés de la bande de Gaza ont été les fers de lance de la résistance palestinienne symbolisée par la première Intifada (1987), le retour de Yasser Arafat (1994), la seconde Intifada (2000) et le retrait des colons et des soldats israéliens de Gaza (2005). Tous ne participaient pas directement à la "lutte" ​mais pas un habitant des camps n’aurait oublié de clamer devant un journaliste étranger son soutien à "la cause"​.

    « Je dis quoi à mes petits-enfants ? »

    En cette fin octobre 2022, le fils d’Ebtihaq, Mohamed Zoheir, évoque les années 1980 de sa jeunesse quand il "travaillait bien" ​en Israël, dans l’agriculture ou le BTP. "On vivait très bien, sans colis de l’Unwra"​. Face à la télé qui rapporte des affrontements en Cisjordanie entre jeunes Palestiniens et soldats israéliens, l’homme reconnaît être davantage préoccupé par l’inflation. Ce sachet de pain à un shekel (0,28 €) qui ne contient plus que cinq galettes contre huit auparavant…

    Mohamed Zoheir fuit la maison familiale pour ne plus entendre récriminations et disputes au sujet du manque d’argent. "J’ai cinq fils. Comme moi, aucun n’a de travail. Je dis quoi à mes petits-enfants ?" ​Il passe la journée entre sa chaise en plastique, posée sur le trottoir de la route côtière qui longe le camp, les prières à la mosquée et une marche sur la plage voisine.

    "Il y a un phénomène massif de dépression au sein de la population, confirme Basel Hamed, médecin expert en management de crise pour le ministère de la Santé et des ONG étrangères. ​Comment pourrait-il en être autrement dans un territoire qui enchaîne crise après crise ? Où beaucoup d’habitants perdent l’espoir d’améliorer leur sort…"

    Le bruit incessant des drones

    Partout, un mot revient en boucle : blocus. Depuis 2007, date de la prise du contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas qui en a chassé l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, Israël a encore renforcé l’isolement physique du petit territoire. Un haut mur de béton ou de grillage, bardé de caméras et de capteurs, enserre désormais la bande de terre de 40 km de long sur 6 à 12 km de large.

    S’y ajoutent les survols quasi permanents de drones de surveillance. La nuit, le bruit de tondeuse des moteurs ajoute à la sensation d’oppression et d’enfermement. Au point que certains Gazaouis sont persuadés qu’Israël pousse volontairement le volume sonore pour les rendre fous.

    Des soldats israéliens à proximité du mur qui enserre désormais l’intégralité de la bande de Gaza et ses deux millions d’habitants. | MENAHEM KAHANA / ARCHIVES AFP

    Les deux millions d’habitants (soit le double d’il y a vingt ans) ne sortent qu’au compte-gouttes. Au poste-frontière de Rafah, au sud, l’armée égyptienne délivre chichement les permis et s’en met plein les poches. Quant au point de passage vers Israël, à Erez (nord), seuls quelques milliers de « privilégiés » ​(17 000 en ce moment) disposent du précieux sésame : des travailleurs souvent âgés et pères de famille, des malades traités à Jérusalem… Mais leur autorisation peut être suspendue à tout moment.

    Un troisième point de passage est réservé aux marchandises. Il est vital. Gaza importe 100 % de son carburant et de ses médicaments, 90 % de sa nourriture… En fait, c’est toute la vie de deux millions de Gazaouis qui est soumise au bon vouloir d’Israël et à la météo de ses relations avec le Hamas.

    Six heures sans électricité

    Dans ces conditions, l’enchaînement des conflits (quatre guerres en 15 ans, dont la très meurtrière invasion israélienne de 2014) a ruiné l’économie. Le taux de chômage dépasse 50 % et plus de 80 % de la population dépend d’une aide extérieure…

    "Comment voulez-vous développer une activité quand l’électricité peut être coupée à n’importe quel moment et que vous ne savez jamais si les marchandises que vous attendez pourront passer la frontière ?" fait mine de s’interroger le politologue Mostafa Ibrahim.

    Pas un habitant qui ne connaisse par cœur le complexe système de rotations des coupures d’électricité par quartier pour économiser le fioul de la centrale électrique. Les plus fortunés ont recours à un générateur ; la majorité s’éclaire avec des piles ou attend que le courant revienne. En ce moment, c’est pendant six heures.

    Le bon vouloir d’Israël, Intissar Alnajjar et son mari Mohamed le vivent au quotidien. Leurs deux hectares de terre, où poussent oliviers, aubergines, tomates, gombos… sont situés à moins de 700 m du mur israélien, pas très loin du poste frontière d’Erez. D’ailleurs, une partie de leurs champs sont inaccessibles, situés dans le no man’s land qui sépare les miradors israéliens de ceux du Hamas.

    À l’échelle de Gaza, le cadre est bucolique, presque idyllique. En cette période de récolte des olives, dans les parcelles que délimitent les épines des figuiers de barbarie, des familles entières rigolent en cueillant les fruits. Sauf que, au loin, « on entend tirer presque tous les jours, mais on ne sait pas forcément pourquoi… »​, raconte la volubile Intissar, 53 ans. La routine, comparée aux huit incursions de bulldozers israéliens sur ses terres depuis 2012.

    Lors de la guerre de 2014, la maison construite par le père d’Intissar a été rasée. Épuisés, les seize membres de la famille avaient déjà déménagé ailleurs. Deux fois par an, des drones israéliens déversent du défoliant pour « nettoyer » ​le no man’s land ; porté par le vent, le produit ravage une partie des plantations d’Intissar.

    S’il n’y avait que cela… À cause du blocus (toujours lui), Intissar comme les autres agriculteurs de Gaza ne peuvent plus exporter leurs fruits et leurs légumes en Israël, donc les prix se sont effondrés. À l’inverse, le blocus a renchéri le coût du fioul nécessaire pour pomper l’eau du puits, comme le prix des engrais.

    600 bateaux de pêche, pas de poisson

    « On n’y arrive plus, mes plus grands enfants n’ont pas de travail et tout coûte de plus en plus cher pour les plus jeunes… » ​Au fil des ans, le couple de paysans voit gonfler ses dettes : 9 000 $ (autant d’euros) aujourd’hui, à cause aussi d’une fille malade qu’il a fallu faire soigner en Égypte. Mais pas question de vendre la terre, leur seule source de revenus, même insuffisants.

    La situation est courante à Gaza. Sur le port, devant des dizaines de bateaux de pêche au mouillage, dont deux lui appartiennent, Azzam Mohamed Baker explique devoir 150 000 shekels (42 000 €) de carburant. « Tous les pêcheurs sont endettés, mais il faut bien qu’ils pêchent pour rembourser, donc on ne peut pas arrêter de nous donner du carburant… » ​Sauf qu’il n’y a plus rien à prendre, quand 600 bateaux et quelque 4 000 pêcheurs doivent se partager la minuscule bande maritime de 20 milles nautiques que leur concède le blocus israélien. « On espère que cela ira mieux demain, si Dieu le veut… »​, lâche le patron pêcheur.

    Le patron pêcheur Azzam Mohamed Baker devant le port de Gaza. Quelque 600 bateaux palestiniens doivent se partager la minuscule bande maritime de 20 miles nautiques accordée par Israël. | OUEST-FRANCE

    « Ce blocus affecte tous les aspects de la vie de deux millions de personnes »​, reprend le médecin Basel Hamed. Avec des effets directs comme la forte progression des pathologies mentales : « Ce n’est pas étonnant. Les jeunes de 15 ans nés avec le blocus ont connu quatre guerres. Nous avons aussi beaucoup de violences domestiques à cause des logements surpeuplés où beaucoup d’hommes ne travaillent plus et ont perdu leur statut social. »

    D’autres conséquences sont plus surprenantes, mais pas moins inquiétantes : « Il y a une forte progression de l’obésité, notamment dans les camps de réfugiés. Le chômage massif provoqué par le blocus fait que beaucoup de familles ne peuvent plus avoir trois repas équilibrés par jour et concentrent leur alimentation sur des produits transformés de mauvaise qualité mais moins chers. » ​Grâce à l’aide internationale, on ne meurt pas de faim à Gaza mais on y vit avec une santé de plus en plus précaire.

    Face à ce sombre tableau, beaucoup dépriment et se replient, comme Mohamed Zoheir, calé dans sa chaise aux portes du camp de Chati. Mais il faut aussi compter avec le réservoir de colère inépuisable que la situation alimente dans la jeunesse. Plus de 70 % des Gazaouis ont moins de 30 ans, la moitié moins de 18 ans !

    Amputé à 22 ans

    Mohamed Abou al Qumsan avait 22 ans quand une balle israélienne a explosé son genou. C’était en 2018 lors d’une de ces « grandes marches du retour » ​de milliers de civils pour tenter de franchir les parties grillagées de la frontière. L’armée israélienne a tiré sans états d’âme. Le mouvement de désobéissance civile s’est soldé par 214 Palestiniens tués et 7 000 blessés, dont 156 amputés. Le Hamas qui avait encouragé les marches les interdit désormais.

    Une clope à la main, Mohamed sautille sur sa jambe intacte pour offrir des sièges aux invités. Au cœur du camp de Jabalia, le salon familial aux murs nus, simplement meublé de matelas en mousse et de trois chaises en plastique, est plongé dans le noir. Coupure d’électricité.

    Mohamed Abou al Qumsan (à droite) a perdu sa jambe droite, amputée après avoir été touché par une balle israélienne lors d’une manifestation en 2018. Son frère Fadil (à gauche) a été blessé trois fois, plus légèrement. | OUEST-FRANCE

    Mohamed a perdu beaucoup plus que sa jambe droite dont les médecins n’ont pu éviter l’amputation. Le garçon de 26 ans ne trouvera probablement jamais de travail, il lui sera difficile de se marier et de fonder une famille, un marqueur social dans la très conservatrice société gazaouie.

    Les quelques centaines de shekels alloués mensuellement au blessé par l’Autorité palestinienne et le Hamas n’y changent pas grand-chose. Pas plus que le fauteuil, dont on se demande comment il peut rouler dans les ruelles trop étroites et défoncées du camp.

    « Avant ou après que je perde ma jambe, de toute façon, il n’y a pas de vie digne, ici. Donc cela ne m’affecte pas, assure Mohamed, bravache, débit serré et yeux fiévreux. ​Dès que les marches reprendront, j’y retournerai. Tout ce que nous voulons, c’est la levée du siège, que la communauté internationale reconnaisse nos droits et les crimes d’Israël contre notre peuple. »

    Le Hamas critiqué

    À côté, son frère aîné Fadil, blessé trois fois aux marches, mais plus légèrement, reprend le mot de dignité. "Elle est où ? J’ai 34 ans et pas d’argent pour ma famille, mes trois enfants. Sors dans le camp ! Tu ne trouveras pas un jeune avec 10 shekels (3 €) en poche !" ​Les deux frères vomissent les factions palestiniennes, Hamas compris : "Seul le peuple peut changer les choses, même si je ne crois pas que je verrai cela de mon vivant…"​, lâche Mohamed.

    Jamais peut-être les Palestiniens n’ont été aussi défiants vis-à-vis de leurs leaders, et jamais la société palestinienne n’a semblé aussi fracturée. En quinze ans, l’opposition entre Fatah et Hamas, doublée du blocus israélien, ont ouvert comme un gouffre entre la Cisjordanie et Gaza. "Israël en rêvait, nous l’avons fait pour eux"​, résume le politologue Mostafa Ibrahim. "Pourtant, tout le monde sait que notre force dépend de notre unité et que la résistance militaire seule ne peut pas vaincre Israël." »

    Personne ne se risque cependant à critiquer publiquement la stratégie militaire du Hamas, notamment les tirs massifs de roquettes sur Israël qui entraînent de terribles représailles, dont la population de Gaza paye le prix fort. La peur ? « Non, rétorque Mostafa Ibrahim, ​la population critique ouvertement le Hamas sur la situation économique. S’agissant de la résistance armée, il y a une forme de réflexe, de volonté instinctive de faire souffrir les Israéliens comme ils nous font souffrir. Même si on mesure que le prix à payer est exorbitant. »

    Mostafa Ibrahim, politologue et chroniqueur palestinien. | OUEST-FRANCE

    Pas bête, le mouvement islamiste a aussi évolué après quinze ans au pouvoir. Dans les rues, au moins celles de la ville de Gaza, on croise des jeunes filles tête nue, des femmes au volant… L’été, les plages, uniques espaces de respiration dans une ville qui ne compte qu’un parc payant et minuscule, sont bondées. Les plus durs du mouvement, fondé en 1987 et inspiré des Frères musulmans égyptiens, ont été priés de ne plus jouer les pères la pudeur.

    « Le Hamas a compris que la population dont il avait désormais la charge souffrait beaucoup et que ce n’était pas la peine d’en rajouter, reprend le politologue. ​En revanche, sur le plan démocratique, c’est le blocage total. Pas question de partager le pouvoir avec le Fatah. Et sur le plan économique, c’est la catastrophe absolue. »

    La plage de Gaza, fin octobre 2022. En été, elle est bondée, unique espace de respiration pour des dizaines de milliers d’habitants. | OUEST-FRANCE

    Alors, Gaza condamnée à sombrer ? Pas sûr, tant la population montre une capacité à encaisser les souffrances. Dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de Gaza, la famille Kafarneh fait brûler dans une grande cuve des bouteilles de plastique usagées pour en extraire du carburant, dans un grand nuage de vapeurs toxiques. Non loin, sur les hauteurs près d’Erez, un cousin éloigné recycle les gravats des bombardements israéliens pour en faire des parpaings neufs…

    Internet se joue du blocus

    Au cœur de la ville de Gaza, cet incroyable esprit de résilience se niche dans un banal immeuble qui abrite sur trois de ses étages les locaux flambant neufs de Legospaces. Ouvert en avril, cet espace de coworking offre à 80 clients qui payent entre 90 et 130 $ par mois de l’électricité et un internet très haut débit, sept jours sur sept et 24h sur 24. Par quel miracle ? Grâce à des panneaux solaires et un générateur.

    Là, dans son bureau de 8 m2, Ahmed Nehad, 23 ans, développe des sites internet pour des clients au Canada, en Europe ou au Koweit. La mise en relation se fait sur des plateformes spécialisées. « J’ai toujours adoré cela, dit-il. ​Mais très jeune, j’ai compris que le marché était trop restreint à Gaza et qu’il faudrait que je crée mon propre emploi. »

    Depuis Gaza, Ahmed Nehad développe des sites internet pour des clients au Canada, en Europe ou au Koweit. | OUEST-FRANCE

    La mondialisation digitale permet de contourner le blocus. "Mais de chez moi, je ne pourrais pas travailler…" ​Aujourd’hui, Ahmed en tire 300 $ par mois, des revenus très corrects pour Gaza. Et ce n’est qu’un début. À l’étage du dessous, Mohamed Abou Karesh, 30 ans, architecte d’intérieur, emploie déjà huit personnes. Ils bossent pour de gros cabinets saoudiens et koweïtiens et devraient bientôt emménager dans leurs propres bureaux.

    Leur principal souci à tous les deux ? Arriver à se faire payer tant les transferts d’argent vers Gaza tenu par le Hamas sont ardus : les grandes plateformes internationales de paiement en ligne menacent de bloquer les comptes des clients qui s’y risquent. "On y arrive toujours mais cela génère beaucoup de frais"​, explique Mohamed Abou Karesh, dont les recettes transitent par la Turquie.

    « L’espoir et l’éducation, la clé »

    Bassel Hamed, le médecin, en est convaincu : "Si les habitants de Gaza perdent espoir, tout s’effondrera. En revanche s’ils gardent l’espoir, tout est possible et la clé pour cela, c’est l’éducation." ​C’est heureusement un des rares secteurs qui fonctionnent à Gaza, y compris dans les camps de réfugiés où les écoles dépendent de l’ONU depuis 1948.

    "On peut vivre après avoir perdu sa maison ou la terre de ses ancêtres, à condition d’être éduqué pour maîtriser son futur." ​Le toubib de 33 ans sait de quoi il parle. Il a vécu huit ans à Alger pour décrocher son diplôme. Quand il est rentré en 2015, on l’a traité de fou. Pourquoi revenait-il dans Gaza assiégé alors qu’il pouvait faire carrière à l’étranger ? Sans doute l’espoir.

    #Gaza

  • Amid Israeli Blockade on Gaza, a Fishing Fleet Limps Along - The New York Times
    By Raja Abdulrahim | Nov. 27, 2022, 3:00 a.m. ET
    https://www.nytimes.com/2022/11/27/world/middleeast/israeli-blockade-gaza-fishing.html

    A Palestinian fisherman carrying his bounty after a trip out to the sea along the Gaza Strip. Credit...Samar Abu Elouf for The New York Times

    An Israeli blockade that restricts the movement of Gazans out of the strip and limits imports — or bans them completely — has been devastating for the enclave’s fishing industry.

    GAZA CITY, Gaza — Not far from the edge of the port in the Gaza Strip lies its boat cemetery: two rows of beached fishing vessels that even Gazan ingenuity cannot salvage.

    Motors and propellers have been stripped. The once-bright blue, green and yellow paint on more than two dozen fishing boats is peeling. The fiberglass on some looks as if it has been eaten away.

    The boats began piling up in Gaza 15 years ago after Israel, aided by Egypt, imposed a land, air and sea blockade on the small Palestinian coastal enclave in 2007. The blockade severely restricts the movement of Gazans out of the strip and limits imports or bans them completely, including medical equipment and construction material.

    For Gaza’s fishermen, the blockade has prevented them from buying motors, propellers, fiberglass and many other items needed to repair the boats and maintain a functioning fishing fleet. It has damaged a vital but shrinking part of the strip’s economy while crimping the supply of an important but increasingly out-of-reach part of the local diet.

    Repairs and maintenance that were once easy and affordable became too costly or scarce, causing some fishermen to just give up and dump their unsalvageable boats in the cemetery.

    “This is a war on our livelihoods,” said Miflih Abu Rial, a fisherman and official in the fishermen’s union, standing on the bow of one of his family’s boats, which has been in the cemetery for years.

    Miflih Abu Rial at the boat cemetery in the Gaza port. Samar Abu Elouf for The New York Times

    Gazan and industry officials warn that if Israeli restrictions are not eased, the strip’s fishing sector could completely collapse in the next few years as more and more boats are removed from service.

    Israel says the blockade and restrictions are for its security and intended to prevent Hamas, which controls Gaza, and other militant groups from using “dual use” items — products that Israel says can be used for both civilian and military purposes.

    “Some items that serve the fishing industry are defined as dual-use materials,” the Civil Administration, the Israeli authority that carries out civilian policy in occupied territories under the command of the military, said in a statement.

    Israel’s blockade has devastated Gaza’s economy, in which poverty is widespread and unemployment hovers around 50 percent. Palestinian officials and human rights groups have long maintained that the blockade amounts to collective punishment of Gaza’s two million residents in the densely packed enclave.

    “The fishing sector now works at 50 percent capacity and every day it is decreasing,” said Jehad Salah, the head of the fisheries directorate in Gaza. “When they ban the equipment needed for maintenance then they are forcing people to leave this industry.”

    A fish auction at the Gaza port. Samar Abu Elouf for The New York Times

    A United Nations-initiated program to allow maintenance and repair materials to be sent in was finally just put into place after months of negotiations, a U.N. official said.

    The agreement allows individual fishermen to request orders of dual-use materials needed to repair their boats. Each request must be approved by both the Palestinian and Israeli sides. Once approved, the fishermen can make the order, and the importation and distribution of the materials will be overseen by the United Nations.

    Only a few dozen have had their orders approved so far.

    On Nov. 13, the first batch of materials entered Gaza, the first since 2007, a shipment that included 500 pounds of fiberglass, 1,100 pounds of Polyester resin and a total of 70 pounds of blue, white and yellow paint.

    Next month, motors will be allowed in, Mr. Salah said. He added that he was withholding judgment on the program’s success.

    The Israeli civil administration said the materials will be brought in under strict security and supervision.

    For Gaza’s fishermen, the negative effect of the blockade is multifold. In addition to the limits on goods coming in, the naval blockade restricts how far out into the Mediterranean Sea fishermen can go and thus how much and the type of fish they are able to catch.

    Fishermen are at risk of being shot at by the Israeli coast guard and being detained or having their boats confiscated by Israel if they get too close to the boundaries of the permitted fishing areas. There have been more than 300 shooting episodes this year, according to the United Nations, with 14 fishermen injured. At least 47 have been detained by Israel.

    Fishermen transporting their catches for selling at the Gaza port. Samar Abu Elouf for The New York Times

    With little relief from the blockade, Gaza’s boats limp along, kept semifunctioning by a combination of salvaged used parts from other vessels, modified car and truck parts that are not made to be in the salty sea, and occasionally smuggled items. But the black market mostly dried up after President Abdel Fattah el-Sisi of Egypt cracked down on smuggling tunnels between his country and Gaza.

    In June 2016, the brothers of Mr. Abu Rial, the fisherman, were on one of eight boats owned by their family when it was seized at sea by Israeli forces. The boat was returned to them nearly two years later but needed extensive repairs to make it seaworthy again. Family members did not have the money, nor could they find the necessary parts, so the boat was put in the cemetery.

    Now Mr. Abu Rial, 44 and a third-generation fisherman, uses another aging boat with a motor that has been on its last legs for the past two years. Sometimes the mechanic must fix it three times a week. Other times, Mr. Abu Rial goes weeks without fishing because the motor will not work.

    Recently, he had to sell some of his wife’s gold jewelry to pay bills.

    “After I get the motor fixed, I just pray that it will last a week or even a day,” he said, standing outside his family’s storage room at the port. Inside, the walls are covered with graffiti scrawled by their children, who occasionally visit the port to begin learning the family trade. A rusting refrigerator laid on its back is filled with old and spare boat parts.

    Jamal Tolba, a mechanic, left, trying to repair a motor from a Rial family fishing boat at the port in Gaza. Samar Abu Elouf for The New York Times

    Farther down the port, along a breakwater built using rubble from previous wars in Gaza between Hamas and Israel, Methat Redwan Bakir’s boat has been tied up for years.

    “The Israelis took it for three years and returned to me with no nets and no engine and no lights,” he said. “It hasn’t moved since it came back.”

    Mr. Bakir’s brother and 11 other fishermen were on the boat in 2016 along the northern fishing limit when they were shot at by the Israeli coast guard, which also fired water cannons at the vessel, he said. The boat was confiscated and all 12 crew members detained. Ten of them were released the next day, and Mr. Bakir’s brother was detained for 18 days before being let go. Another man was imprisoned for five years.

    For decades, the boat supported five families on which they could make up to $1,000 a day from fishing.

    It would have cost Mr. Bakir, 57, a father of four daughters, several thousand dollars to fix. So he tied it up and abandoned it.

    In the green murky waters nearby, Mr. Bakir watched as a group of young men learned the trade, working to unravel fishing nets and preparing to go out to sea. But it remains unclear how long this industry can survive here.

    Fishermen mending their nets before sailing. Samar Abu Elouf for The New York Times

    Now, Mr. Bakir goes out on a six-meter-long flat-bottomed boat with a 20-year-old motor that breaks down as often as it works. And instead of using nets, he relies on a rudimentary mix of equipment: fishing rods, plastic bottles and multiple baits.

    In the sand next to his boat lies a small banner from a past solidarity protest: “Viva Palestina,” it reads, and, “End the occupation.”

    With a dwindling number of functional motors in Gaza, increasing numbers of fishermen are using paddle boards to continue their trade. On any morning, men standing atop wide two-person boards, loaded with nets, can be seen going out to sea.

    “The paddle board is a new thing, but it is very dangerous,” said Mr. Salah, the fisheries director.

    Ashraf Al-Aawoo, 47, had been using a paddle board for months after his boat fell into disrepair.

    But one day in the spring, he and a partner found the fish plentiful. The net bulged with fish but the paddle board could not take the heavy weight and sank.

    A fisherman on a paddle board at sunrise inside the Gaza port. Samar Abu Elouf for The New York Times

    Mr. Al-Aawoo, deeply tanned from a lifetime on the water and under the sun, had to swim more than a mile back to shore with his fellow fishermen.

    The Gazan coast guard fished the paddle board out of the water.

    Even if he had the money to repair it, there is not any fiberglass in Gaza to buy, Mr. Al-Aawoo said.

    In frustration, he dragged the board from the sandy shore to the entrance of the port and left it on the road shoulder as a statement — like a sole cemetery plot for another Gazan boat.

    #GAZA

  • #Faula_birdi

    Carla Madeddu, giovane neolaureata fuorisede, è tornata a Portucollu, suo paese natale, per un colloquio di lavoro con una importante multinazionale che porterà “energia green” in tutta la Sardegna. Per Carla, affascinata dalla mission aziendale, ottenere quel posto significa avere un incarico dí prestigio e stare vicino alla madre, rimasta sola. Una volta giunta ín paese, l’amara sorpresa: uno strano furto porta alla chiusura repentina della fabbrica. Per Carta la grande occasione sembra svanire. Determinata a non farsela sfuggire incontrerà personaggi disposti ad aiutarla ma scoprirà presto che le cose non sono come sembrano: spesso nel paradiso si nasconde l’inferno. La Sardegna non è una eccezione.

    https://www.roundrobineditrice.it/rr/faula-birdi-erre-push

    #BD #extractivisme #Sardaigne #Italie #bande-dessinée #livre #greenwashing

    • “Fàula Birdi”, la graphic novel sull’assedio fossile a danno del presente e futuro della Sardegna

      Il fumetto realizzato da Erre Push ed edito da Round Robin racconta il tentativo di imporre su territori già martoriati da uno sviluppo industriale senza scrupoli un processo di massiccia metanizzazione. Ad affiancare l’autore anche ReCommon, che denuncia l’operato di Snam, il colosso del sistema di trasporto del gas in Europa

      “Con la storia di Carla Madeddu, determinata e testarda protagonista di Fàula Birdi, ho voluto raccontare un territorio ‘straordinario’ in cui paradiso e inferno si mescolano e una nuova promessa, questa volta verde, si trasforma nell’ennesimo mostro che calpesta, occupa e devasta la Sardegna. È il racconto di una ‘bugia verde’ che può essere smascherata solo da chi decide di non arrendersi”. Sono le parole di Erre Push, autore della graphic novel Fàula Birdi (ed. Round Robin) che racconta l’assedio estrattivista della Sardegna. Tratta cioè del tentativo di imporre su un’isola già martoriata da un’espansione industriale senza freni una progressiva e massiccia “metanizzazione”. A discapito delle energie rinnovabili e di una giusta transizione.

      Il fumetto, come ama definirlo Erre Push, è scritto in collaborazione con ReCommon, è disponibile nelle librerie e l’8 dicembre verrà presentato a Roma durante la Fiera nazionale della piccola e media editoria “Più libri Più liberi” (ci sarà anche Altreconomia, ndr). “Fàula Birdi è dedicato a tutte le persone che ogni giorno si dedicano a difendere il proprio territorio. È un tentativo di smascherare le narrazioni tossiche propinate dalle corporation e che vengono sostenute da politici poco lungimiranti. È un modo per raccontare il modello estrattivista che segue da secoli lo stesso canovaccio”, si legge nell’introduzione.

      Con il cosiddetto “Dpcm energia” approvato lo scorso maggio dal Governo Draghi è stato confermato che il futuro energetico dell’isola sarà a base di gas fossile. Il decreto infatti ha previsto la costruzione di due terminal per il gas “naturale” liquefatto (Gnl) e una rete di distribuzione per trasportare il combustibile fossile verso i tre poli industriali dell’isola. Per ReCommon si tratta di un’operazione discutibile e “fuori tempo massimo”. Il metano non era mai stato al centro dello scenario energetico della Sardegna, la produzione di elettricità dagli anni Ottanta è affidata a due centrali a carbone la cui chiusura è prevista per il 2025 e una a olio combustibile. Con l’abbandono del carbone la Ong si augurava una transizione verso le energie rinnovabili. È accaduto il contrario. In secondo luogo, inoltre, la scelta del gas è debole anche dal punto di vista economico a causa degli elevati costi del combustibile che governi e istituzioni faticano sempre di più a contenere.

      Protagonista assoluto dell’operazione è Snam, il più grande operatore di trasporto e stoccaggio di gas fossile in Europa e che gestisce oltre 41mila chilometri di rete per il trasporto di gas e oltre 20 miliardi di metri cubi di capacità di stoccaggio. La sua presenza nel Mediterraneo è in forte espansione grazie alla costruzione di diverse di infrastrutture per la rigassificazione e la distribuzione del Gnl (Piombino docet) e secondo ReCommon non è quindi un caso che voglia estendere la sua influenza anche alla vicina isola.

      “Fàula Birdi è una storia universale, che racconta come le ‘bugie verdi’ stanno già rubando il presente e il futuro alle ragazze a e ai ragazzi che giovanissimi non trovano opportunità in tutti quei territori martoriati da modelli di sviluppo fallimentari. La Sardegna non merita l’ennesima speculazione energetica e l’ennesima dipendenza -questa volta dal gas- che bloccherà una giusta transizione energetica e sociale. Merita di poter essere un’isola da cui i giovani non debbano scappare, ma possano esprimere il meglio di sé per costruire una società più giusta sostenibile e adeguata alle loro aspettative”, concludono Elena Gerebizza e Filippo Taglieri di ReCommon.

      https://altreconomia.it/faula-birdi-la-graphic-novel-sullassedio-fossile-a-danno-del-presente-e

      #Dpcm_energia #gaz #énergie #gnl #méthane #charbon #Snam

  • #Manger_autrement : L’#expérimentation

    À #Grossenzersdorf en #Autriche, dans un champ de 4 400 mètres carrés, les chercheurs ont entrepris de cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen : les #céréales, les #légumes et les #fruits d’une part, de l’autre le #fourrage destiné au #bétail produisant sa consommation d’origine animale. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. L’#expérience a ainsi démontré que nous accaparons une #surface deux fois supérieure à celle dont nous disposons, et que notre #alimentation rejette autant de #gaz_à_effet de serre que l’automobile. Comment #se_nourrir_autrement ? Trois familles ont alors essayé de réduire leur part de surface cultivable en adoptant une alimentation plus responsable, moins riche en #viande et alignée sur la production locale et saisonnière.

    https://www.youtube.com/watch?v=vlHJeAFN-38


    #film #film_documentaire #documentaire
    #alimentation #géographie #espace #élevage

  • Gaza : au moins 21 morts dans un incendie au camp de Jabaliya
    RFI - Publié le : 17/11/2022
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20221117-gaza-au-moins-21-morts-dans-un-incendie-au-camp-de-jabaliya

    Au moins 21 Palestiniens, parmi lesquels des enfants, ont trouvé la mort ce jeudi 17 novembre dans l’incendie d’un bâtiment du camp de réfugiés de Jabaliya, dans la bande de Gaza, selon des responsables dans l’enclave palestinienne. Les causes du sinistre, survenu en soirée, ne sont pas déterminées. Les autorités du Hamas ont déclaré que du carburant était stocké sur place.

    L’incendie a été maîtrisé, selon le Hamas, au pouvoir à Gaza. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a pour sa part décrété une journée de deuil national pour les victimes, selon le tweet d’un responsable.

    L’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie, a par ailleurs demandé à Israël d’ouvrir le passage d’Erez afin de pouvoir accéder, si nécessaire, à des blessés hors de la bande de Gaza, soumise au blocus des années.

    Le COGAT, organe du ministère israélien de la Défense en charge des activités civiles dans les Territoires palestiniens, a assuré à l’AFP qu’Israël offrirait « si besoin, toute aide nécessaire par le passage d’Erez ».

    Au fil du temps, comme beaucoup de camps palestiniens, Jabaliya a vu se développer des immeubles et des bâtiments au point de finir par ressembler à une localité, dans une bande de Gaza abritant 2,3 millions de personnes.

    L’économie de l’enclave palestinienne est exsangue. Les approvisionnements en électricité étant rares, les incendies domestiques sont fréquents. Les habitants recherchent des sources alternatives pour leur vie au quotidien.

    Si Gaza a reçu en moyenne douze heures d’électricité par jour, contre seulement sept heures il y a cinq ans, selon l’ONU, les dangers sont présents par exemple en hiver lorsque des habitants brûlent du charbon pour se chauffer.

    #GAZA

  • Qatar / France : 300 millions pour une guerre en Libye
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/qatar-france-300-millions-pour-une-guerre-en-libye-_Hkqcqd7Rn-ZxECet0IUzA

    Les mensonges précèdent les guerres. Les véritables raisons des souffrances humaines sont toujours cachées : ce sont les intérets capitalistes et les disputes de pouvoir entres das acteurs qui ne s’inquiètent pas du destin des peuples.

    Dans un peu moins de deux semaines, le 20 novembre, la coupe du monde de football démarre avec le match d’ouverture au stade Al Bayt d’Al-Knor. Blast poursuit son voyage dans les coulisses de la diplomatie secrète de l’émirat. Cette semaine, nous vous embarquons au nord de l’Afrique, où il y a onze ans, Mouammar Kadhafi, dictateur de son état et maître de la Libye, finissait sa vie dans le sang, tué d’une balle dans la tête sur le bord d’une route à Syrte. Le rapport entre ces deux évènements, a priori fort éloignés l’un de l’autre ? Une opération secrète que les documents exclusifs de notre enquête dévoilent. Un plan soigneusement préparé entre Paris et le Qatar, que nous vous racontons dans le détail dans ce 6ème volet de notre grande série vidéo : Qatar connection, l’escale libyenne

    #Qatar #Lybie #France #guerre #pétrole #gaz #Khadafi #Sarkozy

  • Revythoussa, lo scoglio del gas
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Grecia/Revythoussa-lo-scoglio-del-gas-221518

    L’isolotto di Revythoussa è un piccolo pezzo di terra arida nel Golfo di Megara, a ovest di Atene. Non ci sarebbe niente di speciale in questo luogo, se non fosse diventato l’unico terminale GNL in Grecia e una roccaforte energetica strategica per l’Europa sud-orientale

  • Trouble Fait  : La disparition secrète des sanctions et l’effondrement de l’UE
    Le suicide organisé de l’euro

    Rarement dans l’histoire on aura vu un suicide collectif de cette ampleur et on pourrait admirer sa brillante exécution, s’il n’était pas involontaire.
    Un système douteux, des dirigeants débiles, de l’égo mal placé, une irresponsabilité générale… tous ces ingrédients on conduit à pourrir l’approvisionnement énergétique de l’Europe et à multiplier le prix de celle qui nous reste par 10, pour le plus grand plaisir des intermédiaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=-o1j3s13SK0

    Les conséquences économiques en cascade réveillent le risque d’un éclatement de l’Euro plus concret que jamais.
    Alors nos gestionnaires de l’année, arborant des visages pâles et des caleçons marrons, retirent discrètement leurs sanctions en espérant désenclencher le bouton d’autodestruction, sur lequel ils ont si vaillamment tambouriner ces derniers mois.

    00 :00 Intro
    00 :53 L’effondrement économique de l’UE
    14 :28 Des critiques contre les sanctions
    17 :53 La disparition des sanctions
    29 :42 L’inévitable récession de 2023
    37 :00 Le risque d’éclatement de l’Euro
    49 :07 Conclusion.

    #euro #bce #économie #ue #union_européenne #suicide #énergie #gaz #charbon #électricité #suicide #approvisionnement_énergétique #banques #réalité #crise #ukraine #sanctions

  • Gli affari dei “campioni italiani” con il regime di #al-Sisi in Egitto

    #Eni, #Snam, #Intesa_Sanpaolo e #Sace hanno stretto in questi anni rapporti proficui con il governo del Cairo, responsabile di gravi violazioni dei diritti umani. Nemmeno l’omicidio di Giulio Regeni ha segnato un punto di svolta nella fossile “campagna d’Egitto”. Il dettagliato report di ReCommon (https://www.recommon.org) in occasione della Cop27 sul clima.

    Perché Eni ha continuato ad aumentare i propri investimenti in Egitto persino dopo che sono emersi possibili legami tra l’assassinio del ricercatore italiano Giulio Regeni e il regime di Abdel Fattah al-Sisi? Qual è stata la destinazione finale degli ingenti finanziamenti che Intesa Sanpaolo ha concesso al ministero della Difesa e al ministero delle Finanze egiziani? Perché l’assicuratore pubblico Sace non ha avuto alcuna remora nel garantire la raffineria di Assiut, nonostante altri attori finanziari fossero preoccupati per le implicazioni reputazionali derivanti proprio dal “caso Regeni”? E perché Snam non pubblica ancora l’elenco completo degli azionisti dell’East mediterranean gas company?

    Sono solo alcune delle domande che ReCommon ha rivolto alle principali aziende e società italiane che hanno stretto in questi anni rapporti proficui con il governo egiziano, accusato di gravi e ripetute violazioni dei diritti umani (su tutte la detenzione di circa 60mila dissidenti politici) e che si rifiuta di collaborare con gli inquirenti italiani nelle indagini sul rapimento, la tortura e l’omicidio di Giulio Regeni. Gli interrogativi, insieme a un’attenta analisi degli interessi economici delle singole realtà, è contenuta nel dossier “La campagna d’Egitto – Gli affari dei ‘campioni’ italiani con il regime di al-Sisi” pubblicato il 7 novembre 2022, all’indomani dell’apertura della 27esima Conferenza della Nazioni Unite sul clima (Cop27) che si svolge a Sharm el-Sheikh. Un documento preciso e dettagliato da cui emerge, ancora una volta, come il business prevalga sui diritti umani e sui processi democratici.

    L’Egitto è un punto di investimento centrale per Eni, che lì possiede circa il 20% delle proprie riserve di gas con una produzione annuale di 15 miliardi di metri cubi (pari al 30% del totale dell’azienda e al 60% di quella egiziana) per un utile di 5,2 miliardi di euro in cinque anni, che costituisce circa un terzo degli utili complessivi della divisione “Esplorazione e produzione”.

    Uno snodo chiave negli interessi dell’azienda in Egitto è stata la scoperta ad agosto 2015 del giacimento sottomarino “Zohr” che, secondo le esplorazioni di Eni, conterebbe circa 850 miliardi di metri cubi di gas: si tratterebbe quindi di una delle maggiori riserve a livello mondiale e la più grande nel Mediterraneo. Con l’omicidio Regeni, rinvenuto il 2 febbraio 2016, le relazioni diplomatiche tra i due Paesi si sono però complicate. “Abbiamo detto chiaramente che noi siamo per i diritti umani, per questo pretendiamo chiarezza assoluta. La vogliamo come italiani e come Eni”, aveva dichiarato Claudio Descalzi, amministratore delegato dell’azienda, a Il Messaggero il 6 marzo 2016. Ma solo pochi giorni prima, il 21 febbraio, la sua società aveva ottenuto l’assegnazione proprio dell’appalto per il giacimento “Zohr”.

    Secondo ReCommon al centro dei legami tra Eni e il regime di al-Sisi vi sarebbero i debiti accumulati dalle aziende energetiche egiziane nei confronti delle compagnie fossili straniere che nel 2013, anno della presa del potere da parte del generale, avevano raggiunto quota sei miliardi di euro. In particolare Eni era tra le aziende più esposte, con un ammontare di crediti scaduti pari a un miliardo di euro. Nel 2015 l’azienda italiana è riuscita però ad accordarsi con l’Egitto garantendo cinque miliardi di euro in investimenti in cambio di condizioni contrattuali favorevoli che comprendono anche un raddoppio del prezzo del gas che il Paese acquista dall’azienda. “Di lì a poco la società realizzerà la maxi scoperta di ‘Zohr’ e nel giro di qualche anno i debiti contratti dallo Stato egiziano risulteranno azzerati. Non c’è ombra di dubbio che, dal punto di vista degli affari, Eni abbia vinto la sua scommessa, accettando però di legarsi al regime egiziano con un nodo così stretto da non allentarsi neppure di fronte all’uccisione di un cittadino italiano”, ricorda ReCommon. Inoltre grazie ai progetti realizzati da Eni, il regime di al-Sisi è riuscito a conquistarsi un ruolo di primo piano nello scacchiere energetico regionale ed europeo

    Anche Snam, il più grande operatore d’Europa per quanto riguarda il trasporto del gas e che gestisce una rete di 41mila chilometri e una capacità di stoccaggio di 20 miliardi di metri cubi, partecipata dallo Stato italiano, vanta numerosi affari nel Paese nordafricano. L’azienda ha acquistato a dicembre 2021 il 25% della East mediterranean gas company (Emg), proprietaria del gasdotto Arish-Ashkelon che collega Israele ed Egitto, anche noto come “Gasdotto della pace”. Secondo ReCommon tra gli azionisti di Emg vi sarebbero Emed, una società “partecipata dalla israeliana Delek Drilling e dal gruppo statunitense Chevron” e che controlla il 39% di Emg. Secondo le inchieste di ReCommon e della testata investigativa egiziana Mada Masr, Emed avrebbe legami con i vertici dei servizi segreti egiziani.

    “Tutti questi investimenti infrastrutturali vengono attuati grazie agli istituti di credito e alle istituzioni finanziarie. In prima fila c’è Bank of Alexandria, la sussidiaria locale del primo gruppo bancario italiano, Intesa Sanpaolo”, ricorda ReCommon. L’istituto è la quinta banca d’Egitto e conta 1,5 milioni di clienti su 179 filiali. Nel 2006 il governo di Hosni Mubarak aveva venduto per 1,6 miliardi di dollari l’80% delle azioni della banca a Intesa Sanpaolo. Bank of Alexandria, partecipata anche dal governo egiziano, afferma di essere il canale privilegiato degli investimenti italiani nel Paese nordafricano, tra cui il settore oil&gas e quello degli armamenti.

    A garanzia degli investimenti vi è poi Sace, l’assicuratore pubblico italiano controllato dal ministero dell’Economia, che tra il 2016 e il 2021 ha emesso garanzie a progetti oil&gas per un totale di 13,7 miliardi di euro, ponendosi così al terzo posto per il supporto finanziario all’industria fossile dopo le controparti canadesi e statunitensi. In Egitto, Sace ha emesso garanzie per 3,9 miliardi di euro. Tra le infrastrutture supportate dall’istituto vi sono due raffinerie: la Middle East oil refinery (Midor) e l’Assiut oil refinery (Aor), entrambe in capo all’Egyptian general petroleum corporation (Egpc), l’azienda petrolifera di Stato.

    Per realizzare Midor, Sace ha garantito i prestiti di Bnp Paribas, Crédit agricole e Cassa depositi e prestiti (Cdp) per un ammontare di 1,2 miliardi di euro. Mentre per quanto riguarda la raffineria di Assiut, Sace ha agito in modo simile garantendo a febbraio 2022 un supporto finanziario pari a 1,32 miliardi di euro: l’impianto è la più grande raffineria dell’Egitto meridionale e si tratta di un’infrastruttura strategica per al-Sisi che ha presenziato personalmente l’inaugurazione dei lavori il 22 dicembre 2021. Tuttavia secondo le ricostruzioni dei quotidiani StartMag e Milano Finanza (citate nel report di ReCommon) vi sarebbero state delle resistenze all’interno di Cdp in merito al finanziamento della raffineria dovute alla “scarsa sostenibilità ambientale e a imprecisate ‘considerazioni geopolitiche’”.

    La stima di 3,9 miliardi di euro relativa alle garanzie di Sace comprende però solo il supporto alle operazioni classificate di categoria A e B cioè “quei progetti che possono avere ripercussioni ambientali e sociali che vanno da gravi a irreversibili: raffinerie, oleodotti, gasdotti, centrali termoelettriche, petrolchimici, dighe e altre mega-infrastrutture”. Sace, infatti, non è obbligata a riportare le altre categorie di investimento tra cui possono ricadere armamenti come ad esempio l’acquisto di due fregate militari italiane da parte dell’Egitto da Fincantieri nel 2020 per un totale di 1,2 miliardi di euro. L’esposizione storica di Sace al regime del Generale al-Sisi è quindi molto superiore ai 3,9 miliardi di euro dichiarati.

    https://altreconomia.it/gli-affari-dei-campioni-italiani-con-il-regime-di-al-sisi-in-egitto

    #Italie #Egypte #Regeni #Giulio_Regeni #Assiut #pétrole #raffinerie #East_mediterranean_gas_company (#EMG) #droits_humains #Zohr #gaz #énergie #gazduc #gazduc_Arish-Ashkelon #Emed #Delek_Drilling #Chevron #Bank_of_Alexandria #Middle_East_oil_refinery (#Midor) #Assiut_oil_refinery (#Aor) #Egyptian_general_petroleum_corporation (#Egpc) #Bnp_Paribas #Crédit_agricole #Cassa_depositi_e_prestiti (#Cdp) #Fincantieri

  • LNG tankers idle off Europe’s coast as traders wait for gas price rise | Financial Times
    https://www.ft.com/content/19ad9f9f-e1cb-40f9-bae3-082e533423ab

    More than 30 ships seek to maximise the return on their combined $2bn cargo

    More than 30 tankers holding liquefied natural gas are floating just off Europe’s shoreline as energy traders bet the autumn price reprieve prompted by robust supplies and warm weather will prove to be fleeting.

    The ships, which are hauling $2bn combined worth of LNG, are idling or sailing slowly around north-west Europe and the Iberian peninsula, according to shipping analytics company Vortexa. The number of LNG vessels on European waters has doubled in the past two months.

    The traders who control the tankers are holding out for higher prices in the coming months, when temperatures cool over the winter and the glut of natural gas in Europe’s storage now begins to be drawn down. Another 30 vessels are on their way, currently crossing the Atlantic and expected to join the queue ahead of the winter, Vortexa data show.

    The queue has come as European countries have filled their storage tanks to near their limits ahead of the winter. This has been achieved through voracious purchases of LNG to substitute for Russian gas that has been cut off in retaliation for western sanctions.

    Higher than usual temperatures for this time of year have also reduced heating demand, helping keep storage sites full and prices falling. As of end of October, European storage sites were at 94 per cent capacity, with Belgium reaching 100 per cent, France 99 per cent, and Germany 98 per cent, according to Gas Infrastructure Europe.
    […]
    With gas storage capacities full, “LNG vessels have been queued up outside European LNG receiving terminals, chasing what they expected to be the premium market for this LNG,” said Felix Booth, head of LNG at Vortexa, adding that it will probably take another month for the cargoes to find a terminal to offload.

    “For now these vessels have incentive to hold positions” in anticipation of higher prices as the weather gets colder, he said.
    […]
    But the market is now in a situation known in the industry as #contango, in which prices for delivery in the future are trading higher than for immediate delivery. TTF contracts for delivery in December are roughly 30 per cent higher than the level the November contract closed at, and January some 35 per cent higher, incentivising traders holding cargoes to deliver as late as possible.

    The hold up of cargoes has led to a scarcity in available vessels, leading to higher freight prices that has made LNG further out of reach for Asian buyers, which have been competing with Europe for cargoes throughout the year.

  • La justice environnementale marque un point à Bruxelles | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/justice-environnementale-marque-un-point-a-bruxelles/00104692

    Après de très vifs débats et des années de controverse, le Parlement européen avait fini par voter, le 6 juillet dernier, en faveur de l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la « taxonomie verte » européenne, ce classement des activités durables, proposé par la Commission européenne. Fin de l’histoire ? Pas forcément.

    […]

    WWF, Client Earth et l’ONG allemande Bund ont demandé à la Commission de revoir sa copie pour la rendre plus propre et, en tout cas, sans #gaz. Si l’exécutif refuse de répondre favorablement à cette demande de « réexamen interne » – c’est le nom officiel de la procédure – alors les ONG pourront porter le fer devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

    Cette saisine peut sembler banale à première vue et, pourtant, la possibilité de contester la légalité d’un acte réglementaire de l’UE est une petite révolution dans le monde des ONG environnementales et le fruit d’une bataille de plus de 13 ans, initiée par l’association de juristes protecteurs de l’environnement, Client earth.

    #climat

  • Pour la première fois : « Historique », la France livre du gaz à l’Allemagne via la Moselle L’essentiel - afp

    La France a commencé, jeudi pour la première fois, à acheminer directement du gaz vers l’Allemagne, une étape et un symbole dans la solidarité énergétique européenne pour surmonter cet hiver le tarissement des flux venant de la Russie. « C’est historique, la première fois que la France va livrer du gaz directement vers l’Allemagne. Jusqu’ici on envoyait du gaz à notre voisin via la Belgique », a déclaré Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz, le gestionnaire du réseau de transport de gaz français.


    Ces premières livraisons concrétisent un accord d’entraide formalisé le 5 septembre entre les dirigeants français et allemand, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, pour faire jouer la solidarité européenne à l’heure où le gaz est très convoité et son prix vertigineux. Après l’invasion de l’Ukraine, la Russie a considérablement baissé ses livraisons de gaz à l’Europe, dont certains pays étaient très dépendants. C’est le cas de l’Allemagne, qui a besoin de cette énergie pour faire tourner ses usines, le nerf de son économie.

    Or la France détient plus de gaz que son voisin car elle bénéficie d’apports massifs venus de Norvège et de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis les Etats-Unis, qui lui ont permis en partie de remplir ses stocks hivernaux à 100%.

    Il a fallu inverser le sens de circulation
    Les deux dirigeants ont donc convenu que la France livre davantage de gaz à l’Allemagne, qui pourrait en retour fournir, si besoin, de l’électricité à son voisin fragilisé par une production nucléaire au plus bas. Dans ce contexte de « forte diminution des livraisons de gaz russe vers l’Europe et dans le cadre de la solidarité européenne sur la sécurité énergétique, GRTgaz s’est mobilisé pour adapter son réseau et formaliser une proposition afin de commercialiser une capacité de transport de gaz de la France vers l’Allemagne », a donc annoncé jeudi le gestionnaire français GRTgaz dans un communiqué.

    Les premières commercialisations de gaz odorisé vers l’Allemagne ont commencé à 6h à hauteur de 31 gigawattheures/jour, en transitant via les communes frontalières de Obergailbach (Moselle) côté français, et Medelsheim en Sarre, au point d’interconnexion du réseau gazier. Le niveau de cette capacité sera « évalué tous les jours en fonction des conditions de réseau », et pourra atteindre au maximum 100 GWh/jour.

    Alors que l’unique point d’interconnexion à la frontière franco-allemande avait été conçu pour fonctionner dans le sens Allemagne vers France, il a fallu inverser le sens de circulation.

    #pénuries organisée à sens unique #escroquerie #vol #énergie #gaz #électricité #charbon #nucléaire #ue #union_européenne #ursula_von_der_leyen #allemagne #macron #emmanuel_macron #olaf_schol #schol

    Sourece : https://www.lessentiel.lu/fr/story/historique-la-france-livre-du-gaz-vers-l-allemagne-via-la-moselle-2775322

  • « Comme au Moyen Âge, les Européens font des réserves de bois pour cet hiver »  L’essentiel - afp
    À Moscou, le président russe a répété que la balle était dans le camp de l’UE concernant la reprise des livraisons de gaz. Il a aussi qualifié les fuites de Nord Stream de « terrorisme international ». 

    Vladimir Poutine a accusé mercredi le G7 et l’UE de « détruire » le marché mondial de l’énergie en voulant plafonner le prix du pétrole russe, assurant que Moscou était prêt à reprendre ses livraisons vers l’Europe via les gazoducs Nord Stream.


    Vladimir Poutine a souligné qu’une partie du gazoduc Nord Stream 2 fonctionnait toujours. AFP

    S’exprimant lors d’un forum de l’énergie à Moscou, le président russe a affirmé que « certains hommes politiques occidentaux détruisent en réalité l’économie mondiale de marché » et « menacent le bien-être de milliards de personnes » avec ce projet de plafonnement. Il a par ailleurs affirmé que les graves fuites ayant touché en septembre les gazoducs Nord Stream, qui relient la Russie à l’Allemagne, étaient le résultat d’un acte de « terrorisme international ».

    « Elle n’a qu’à ouvrir le robinet »
    « Les bénéficiaires sont clairs (...) Car (cet incident) renforce l’importance géopolitique des systèmes gaziers restants, ceux qui passent par le territoire de la Pologne (...) et de l’Ukraine, et que la Russie a construit à ses frais. Mais aussi aux Etats-Unis qui peuvent désormais livrer leur énergie à des prix élevés », a-t-il estimé.

    Néanmoins, il a souligné qu’une partie du gazoduc Nord Stream 2, un tube sous-marin qui n’a jamais été mis en service à cause de l’offensive contre l’Ukraine, fonctionnait toujours et a assuré que Moscou pouvait livrer du gaz via ce segment. « La Russie est prête à reprendre les livraisons », a-t-il indiqué. « La balle est dans le camp de l’UE, si elle le veut, elle n’a qu’à ouvrir le robinet », a-t-il jugé, ajoutant que les autres gazoducs du système Nord Stream ne seraient réparés que si leur exploitation était garantie.

    « Des Européens ordinaires souffrent »
    Il a aussi proposé, sans donner de détails concrets, de faire désormais transiter l’essentiel du gaz russe par la mer Noire. « Nous pourrions (...) faire passer les principales voies de livraison de notre carburant et de notre gaz via la Turquie, en créant en Turquie le plus important hub de gaz ».

    Vladimir Poutine a aussi déclaré que la situation actuelle faisait revenir certains Européens au « Moyen Âge ». « Des Européens ordinaires souffrent. En un an, leurs factures d’électricité et de gaz ont plus que triplé. La population, comme au Moyen Âge, a commencé à faire des réserves de bois pour se chauffer cet hiver », a-t-il assuré.

    #bois #forêts #déforestation #énergie #gaz #électricité #charbon #nucléaire #bûches #pellets #NOx #SOX #soufre #benzène #goudron #particules_fines #fumées #ue #union_européenne #ursula_von_der_leyen

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/comme-au-moyen-age-les-europeens-font-des-reserves-de-bois-pour-cet-hiver

  • Les trois raisons pour lesquelles vous aurez froid cet hiver…

    Pourquoi il y a des coupures de courants ?
    Et pourquoi votre facture d’électricité a été multipliée par 10 ?
    Ne parlons pas de la taxe carbonne sur les centrales électriques, surtout

    Voici les trois raisons pour lesquelles vous aurez froid cet hiver :
    – La transition écologique,
    – Les embargos,
    – Le marché de l’électricité européen.
    Conclusion d’ursula van der leyen : c’est la faute à Moscou.

    https://www.youtube.com/watch?v=T7WC_6RFvUw&feature=emb_logo

    00:00 Intro
    00:23 Raison n°1 : La transition écologique
    18:00 Raison n°2 : La hausse des prix de l’énergie
    26:55 Raison n°3 : Le marché de l’électricité Européen
    1:06:00 Conclusion / Résumé

    #spéculation #vol #énergie #gaz #électricité #charbon #irresponsabilité #transition_écologique #pillage
    C’est la faute à la #Russie pas à celle de l’#union_européenne #ue #information #allemagne #bruno_lemaire #emmanuel_macron #impôts

  • Au-delà des gazoducs Nord Stream, le méthane fuit un peu partout sur le globe vajo avec afp - RTS

    Des dizaines de milliers de tonnes de méthane se sont échappées des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Mais pour les spécialistes, cet événement n’est qu’un incident parmi des milliers d’autres qui se produisent chaque année à travers le monde.


    Carte montrant la localisation des principaux gazoducs et les principales sources d’émission de méthane liées à l’industrie pétrolière et gazière. © Kayrros Inc., Esri, HERE, Garmin, FAO, NOAA, USGS, OpenStreetMap contributors, and the GIS User Community

    Les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2 dues à un sabotage présumé en mer Baltique ont relâché quelque 70’000 tonnes de méthane (lire encadré), puissant gaz à effet de serre, selon une estimation mercredi de chercheurs français à partir d’observations atmosphériques. L’armée danoise avait publié sur Twitter des photos et vidéos de trois bouillonnements à la surface de la mer Baltique. Ces « jacuzzis » géants mesurent de 200 mètres à 1 kilomètre de diamètre.

    « Ce sont des chiffres importants, équivalents à 2% des émissions françaises ou aux émissions d’une ville comme Paris sur un an, ce n’est pas une bonne nouvelle, mais pas une bombe climatique », a relevé Philippe Ciais, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

    Ces estimations sont bien moins élevées que les premières produites par des experts ou ONG dans les jours suivant les explosions sur les gazoducs le 26 septembre, qui se fondaient sur des estimations des quantités de gaz contenues dans les tuyaux. Plusieurs les évaluaient autour de 300’000 tonnes. Les chercheurs du CEA ont toutefois souligné que cette première étude devrait quoi qu’il en soit « être confirmée par d’autres modélisateurs ».

    Des fuites, pas des événements isolés
    Ce n’est pas la première fois que des fuites causées par l’industrie des hydrocarbures ont lieu. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a souvent pointé les quantités énormes de méthane qui fuient chaque année des installations de production d’énergies fossiles à travers le monde.

    Pour 2021, elle avait estimé que ces fuites mondiales équivalaient à la totalité de la consommation de gaz du secteur énergétique en Europe. Quant aux infrastructures gazières mondiales, souvent mal entretenues, elles perdraient à cause de fuites environ 10% des quantités transportées.

    Début 2022, des chercheurs du CNRS, dont Thomas Lauvaux, associés à la société Kayrros https://www.cnrs.fr/fr/des-emissions-massives-de-methane-par-lindustrie-petroliere-et-gaziere-detectee , ont cartographié 1800 panaches de méthane à travers le globe et visibles sur des images satellites. « On se doute que ces fuites sont courantes et datent de plusieurs décennies. Mais formellement, on est remonté jusqu’en 2019, année des premiers satellites capables de voir ce phénomène », explique Thomas Lauvaux, jeudi dans l’émission de la RTS Tout un monde.

    Selon une étude du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, les émissions de méthane ont augmenté de près de 10% sur la dernière décennie et proviennent pour 22% de l’exploitation du pétrole et du gaz.

    Les fuites se produisent majoritairement dans les « grands bassins gaziers » aux Etats-Unis, en Algérie, au Turkménistan, en Russie ou encore en Iran. « Chez tous les producteurs de gaz et de pétrole, on voit régulièrement des fuites énormes sortir de leurs installations », indique-t-il.

    Manque de transparence
    Ces rejets sont provoqués par des fuites accidentelles « de quelques jours à quelques semaines », par des fuites quasi continues dues à l’ancienneté des installations et par des opérations de maintenance, « qui représentent près de la moitié des détections ». « Pour sécuriser la zone, on laisse les gazoducs à l’air libre ventiler le gaz dans l’atmosphère », décrit Thomas Lauvaux.

    Jusqu’à présent, il y avait une « forme de minimisation » des fuites qui étaient mises sur le compte de « rares accidents ». « On se rend compte qu’on est bien au-delà du simple accident », dit-il. Le chercheur dénonce un manque de transparence qui ne permet pas aux gouvernements d’agir. Il estime qu’il faudrait davantage de satellites et de moyens humains pour pouvoir suivre l’ensemble des fuites sur la planète.

    Le méthane, fort pouvoir réchauffant à court terme
    La gaz naturel est principalement composé de méthane, à l’effet de réchauffement 80 fois plus important que celui du CO2 sur un horizon de 10 à 20 ans. Il est considéré comme responsable de près du tiers du réchauffement de la planète déjà enregistré.

    Toutefois, sa durée de vie dans l’atmosphère est relativement courte, une dizaine d’années, contre des décennies, voire des centaines d’années pour le CO2. Au contact de l’eau, une partie de ce méthane va s’oxyder et se transformer en CO2.

    « Sur le long terme, on pourrait presque ignorer le méthane. Mais sur les objectifs à court terme, 2030, que l’Union européenne et l’ONU se sont fixés, le méthane a un rôle très important à jouer », estime Thomas Lauvaux, professeur à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, spécialiste des sciences du climat.

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13443237-audela-des-gazoducs-nord-stream-le-methane-fuit-un-peu-partout-sur-le-g

    #climat #méthane #gazoducs #énergie #pollution #methane #gaz #co2 #gaz_de_schiste #réalité #pollution #fuites #réchauffement