#geopiraterie

  • Géopiraterie dans la Sierra Juárez d’Oaxaca
    ou le retour des Tuniques bleues

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/Geopiraterie-dans-la-Sierra-Juarez

    Au cours du mois d’août 2006 alors que l’État d’Oaxaca se trouvait en effervescence et la capitale occupée par la population insurgée, des enquêteurs se sont présentés au bureau de l’Union des organisations de la Sierra Juárez (Unosjo). Ils sollicitaient l’appui de l’Unosjo afin de réaliser une investigation géographique dans la région. Ce projet d’investigation scientifique avait pour nom : México Indígena. Le responsable de cette étude, le géographe Peter Herlihy, a bien expliqué qu’il s’agissait, dans le cadre de ce projet, d’étudier l’impact de la privatisation des terres sur les communautés indiennes ; il a bien précisé, en outre, le nom des universités qui participaient à cette investigation : l’Université du Kansas, l’Université de Carleton, l’Université autonome de San Luis Potosi ; il a ajouté à cette liste la Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales et la prestigieuse American Geographical Society (Société géographique américaine). Il s’est bien gardé de mentionner le commanditaire de cette recherche : le Foreign Military Studies Office (FMSO) ; c’est pourtant ce Bureau des études militaires à l’étranger qui finance ce projet d’investigations géographiques avec l’entreprise d’armements et d’intelligence militaire, Radiance Technologies. (...)

    #Mexique #USA #géopiraterie #AmericanGeographicalSociety #ForeignMilitaryStudiesOffice

  • Les projets fous des apprentis sorciers du climat - #Géopiraterie - Basta !
    http://www.bastamag.net/article1765.html

    les initiateurs du projet envisagent ainsi l’utilisation d’un ballon « de la taille du stade de Wembley ». Envoyé à 20 km de haut, il sera relié au sol par un tuyau dans lequel seront injectées des particules chimiques – les sulfates sont le plus souvent suggérés. Avec de possibles impacts négatifs sur la santé humaine.

    Au menu : recouvrir les déserts de plastique blanc pour réfléchir le rayonnement solaire, fertiliser les océans avec des nanoparticules de fer dans le but de faire proliférer le phytoplancton, qui assure théoriquement la séquestration de CO2, ou bien encore, y déverser de la chaux afin d’en réduire l’acidité et d’accroître leur capacité d’absorption du CO2 [2]. Des idées plus saugrenues les unes que les autres, mais qui font brasser des millions de dollars.

    Ce plan B entraîne inexorablement une marchandisation du #climat : les brevets autour de « solutions miracles » à la crise climatique se multiplient. Comme le résume Vandana Shiva, « la géo-ingénierie tente de résoudre les problèmes en adoptant la même vieille mentalité qui a présidé la volonté de contrôler la nature ». Profondément inégalitaire, « la géopiraterie » est à l’initiative des gouvernements de l’OCDE et des puissantes entreprises, qui se lancent seuls et sans concertation dans un jeu dangereux aux conséquences risquées et imprévisibles sur les populations les plus vulnérables.