• Affaire du « charnier » de Paris-Descartes : un an après le début du scandale, la colère des familles
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/26/affaire-du-charnier-de-descartes-un-an-apres-le-debut-du-scandale-la-colere-

    170 plaintes ont été déposées par des proches de défunts à la suite de la révélation de dysfonctionnements au Centre du don des corps.
    Laurence Dezélée et Jean-Jacques Guinchard se seraient bien passés d’un tel anniversaire. Comme quatre autres membres du bureau de l’association Charnier Descartes, justice et dignité, ils vont manifester, vendredi 27 novembre, au pied du Centre du don des corps (CDC) de la rue des Saints-Pères, à Paris.

    Le 26 novembre 2019, L’Express a révélé les dérives liées à la conservation et à l’usage des dépouilles au CDC. Cette structure est le plus grand centre anatomique de France, créé en 1953 et rattaché à l’université Paris-Descartes, devenue en janvier l’Université de Paris, après la fusion avec sa consœur Paris-Diderot. Odeur de putréfaction, corps démembrés et inutilisés, pannes d’électricité, incinération de masse, prolifération de mouches, de vers et de rats…

    Ce scandale a entraîné, dès novembre 2019, la fermeture administrative du CDC et poussé, à ce jour, 170 proches de défunts à porter plainte contre X devant le parquet de Paris. Lequel a ouvert, en juillet, une information judiciaire pour « atteinte à l’intégrité du cadavre ».

    « En février, la directrice de l’Université de Paris, Christine Clerici, nous avait promis que des recherches seraient effectuées pour qu’on sache ce que sont devenus nos proches. On a déposé nos demandes en août. Depuis, silence total », soupire Laurence Dezélée, vice-présidente de l’association. « On le garde en travers de la gorge », ajoute Jean-Jacques Guinchard.
    « Tout ne remonte pas au président »

    Pour sa part, l’Université de Paris assure que « le lien n’est pas rompu avec les familles ». En juin, sa présidente affirmait que l’établissement se constituerait partie civile dès l’ouverture d’une information judiciaire.

    Cette demande de constitution de partie civile a-t-elle été acceptée par la justice ? Contactés, les avocats de l’Université de Paris, Mes Patrick Maisonneuve et Bérénice de Warren, n’ont pas donné suite.

    Dans le cadre de l’information judiciaire, les magistrats instructeurs et la brigade de répression de la délinquance contre la personne ont mené plusieurs auditions. L’ancien président de l’université Paris-Descartes (2011-2019), Frédéric Dardel, a été entendu, le 12 novembre, sous le régime de la garde à vue.

    #paywall #charnier #CDC
    Si quelqu’un·e qui a accès à l’article peu le mettre ici je serais prenneuse car l’affaire m’interesse.

    • « M. Dardel est le premier et le seul président d’université en soixante ans qui ait initié, fait voter et trouvé les crédits pour financer des travaux, et pas uniquement au CDC, assure son avocate, Me Marie-Alix Canu-Bernard. Il a, en effet, réalisé tout ce qui pouvait être fait à partir du moment où il a été effectivement informé. Tout ne remonte pas au président. »
      M. Dardel avait quitté, en juin, ses fonctions de conseiller de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal. Ce départ était intervenu la veille de la publication, par le ministère, d’une synthèse de huit pages du rapport des inspecteurs chargés de faire la lumière sur la chaîne des responsabilités dans l’affaire du « charnier » du CDC « ces dix dernières années ». Les conclusions de ce document étaient très sévères, pointant de « graves manquements éthiques qui ont perduré pendant plusieurs années ».

      « Le choix de M. Dardel [qui officie actuellement comme conseiller du président de l’Inserm, Gilles Bloch] de quitter ses dernières fonctions avait été entériné avant que l’annonce publique n’en soit faite et il n’y a donc pas de lien de cause à effet entre le rapport et son départ du cabinet de la ministre [de l’enseignement supérieur et de la recherche] Vidal », précise Me Canu-Bernard, alors que Mme Vidal n’a pas souhaité divulguer ce rapport et assure l’avoir transmis au pôle santé du parquet de Paris.

      « Peu de personnes voulaient entendre et voir »

      Lanceuse d’alerte dans cette affaire, l’ex-secrétaire générale du CDC (2016-2018), Dominique Hordé, espère que l’instruction en cours « permettra d’établir comment le CDC a pu en arriver à un tel état de vétusté, particulièrement dans les espaces de conservation et à un tel non-respect des morts mais aussi des vivants ».

      « Apparemment, depuis des années, peu de personnes voulaient entendre et voir la réalité au CDC, ajoute-t-elle. Cette situation a perduré en 2018, puisque, fin février, les responsables de l’enquête administrative de l’université en cours sur le CDC ont refusé de regarder les photos de l’intérieur des chambres froides que je venais de prendre. »
      Mme Hordé observe que l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait déjà dénoncé, en 2002, « l’archaïsme et les dysfonctionnements » dans les centres de don en France. A l’époque, « ce rapport n’a pas eu de suite », estime-t-elle. Seize ans plus tard, une nouvelle enquête a été menée par le ministère de la recherche au niveau national. « Cette fois, aucun rapport n’a été publié », déplore Mme Hordé.

      https://seenthis.net/messages/783915
      https://seenthis.net/messages/813090
      https://seenthis.net/messages/828056

      #Centre_du_don_des_corps #CDC

  • #Push-back_map

    Cette carte documente et dénonce des #push-backs systématiques. Ils sont une réalité quotidienne aux nombreuses #frontières de l’Europe et du monde. Renvoyer les gens à travers les frontières contre leur volonté est une pratique de l´État qui est violente, et qui doit cesser maintenant !

    Veuillez noter que si un témoignage ou un rapport ne dispose pas d’une localisation GPS exacte, l’emplacement du marqueur ne sera qu’une approximation.


    https://pushbackmap.org/fr/carte-des-refoulements

    #push-back #cartographie #contre-cartographie #cartographie_critique #cartographie_radicale #asile #migrations #réfugiés #cartographie_participative #violent_borders #monde
    ping @reka @fil

  • Why Do We Keep Elevating Horrible CEOs?
    https://hackernoon.com/why-do-we-keep-elevating-horrible-ceos-e1aee29ebfea?source=rss----3a8144

    Back in 2007, I accepted a job as the IT Manager for tribe.net, one of the first social networks. It was started as part of a triumvirate of websites by three CEOs who had linked up to buy the Six Degrees patent. You see, in the early days of the internet there was one social network called SixDegrees and they patented the equation for graphing how many degrees away from any other person on their social network. This was bought by the founders of Tribe, Friendster, and LinkedIn — Mark Pincus, Jonathan Abrams, and Reid Hoffman. I thought it was pretty cool to work for Tribe at first, and then I realized that the people in charge had no sense of ethics. Working with Andrew Trader (popularly known as AT) and Mark Pincus was a bit like talking to Donald Trump — whatever story they made up that (...)

    #ceo #horrible-ceo #startup-life #startup-ethics #venture-capital

  • Journalism as Genocide
    http://www.thepolisproject.com/journalism-as-genocide
    https://i1.wp.com/www.thepolisproject.com/wp-content/uploads/2018/07/This-certificate-is-proudly-presented-to-2.png?resize=1000%2C563

    Rwandan cultural anthropologist Charles Mironko analyzed confessions of a hundred genocide perpetrators. His work confirms the thesis that hate messages in the media had a direct effect on the dehumanization of the population that was subject to persistent slander. Several months of this behavior, in the absence of credible reporting, conditioned the population to hate, and kill.

    Similarly, the tribunal held that the media – both newspaper and radio – “relentlessly, targeted the Tutsi population for destruction” and portrayed them as a “political threat”. The hate media essentially became the background score to the state’s dispensation of arbitrary authority, and the journalist became both the petty sovereign of the state and useful idiots. In this, it used a line of reasoning similar to the Streicher case at Nuremberg, where Der Stürmer, a weekly tabloid-format Nazi newspaper, was found to have “injected into the minds of thousands of Germans a poison that caused them to support the National Socialist policy of Jewish persecution and extermination”.

    Der Stürmer, like Kangura, its Rwandan equivalent, was filled with stories of slander, libel, smear campaigns, and fabricated stories. By journalistic standards, both publications were nothing more than substandard tabloids. Yet, they enjoyed enormous influence and support from leading public figures in various fields, political elites and other popular journalists. Both cultivated powerful patrons and molded their audience into a controllable, incitable mob of puppets.

  • Un rabbin israélien appelle les Africains de « la chair à canon » pour les étudiants en circoncision
    MEE | 2 décembre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/un-rabbin-isra-lien-appelle-les-africains-de-la-chair-canon-pour-les-

    De nombreux rabbins, filmés en caméra cachée, déclarent qu’il est acceptable de s’entraîner à la circoncision sur les familles pauvres d’Israël

    Un mohel [personne qui exécute la circoncision rituelle dans le judaïsme] israélien a été filmé en train de déclarer que les enfants éthiopiens et soudanais devraient être utilisés comme de la chair à canon pour que les jeunes étudiants en circoncision peaufinent leurs techniques.

    Le rabbin Eliyahu Asulin, mohel affilié au Grand Rabbinat ayant 33 ans d’expérience, a été filmé par la Corporation de diffusion publique israélienne en train d’avouer avoir émis de faux certificats pour des étudiants moins expérimentés et les avoir envoyés s’occuper de nouveau-nés éthiopiens et soudanais.

    « Pourquoi s’entraîner sur ces familles ? », Asulin a déclaré à un journaliste qui filmait en caméra cachée. « Ils n’ont ni père ni mère, donc quoique vous fassiez, il n’y aura pas de problèmes. Vous comprenez ? Même si vous effectuez une incision de travers, ils ne diront rien, car ils ne comprennent rien. »

    « Pourquoi tout le monde va vers eux ? Parce que c’est là-bas que vous apprenez. Ils sont de la chair à canon, comme on dit. »(...)

  • Israeli rabbi uses Ethiopians, Sudanese as guinea pigs for circumcision training, report shows
    http://www.haaretz.com/israel-news/1.756059

    Inexperienced students of circumcision have been practicing their skills on the babies of the poorest of Israeli society – Ethiopian and Sudanese families – often claiming to be fully-qualified mohels (Jewish ritual circumcisers,) according to a new investigation.

    The investigation was conducted by Kan, Israel’s new public broadcasting corporation.

    According to the investigation, the initiates are students of Rabbi Eliyahu Asulin of Hadera, a rabbinate-approved mohel with over 30 years’ experience, who is paid thousands of dollars by the students to teach them the trade.

    #Israel #racisme #horrible

  • Violences policières. « On va te violer, on va venir chez toi, on va venir à la Sorbonne vous exterminer toi et tes collègues »
    http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va

    Il vient d’arriver cela à un collègue enseignant à Paris-1 (ça n’est pas moi !). Une scène horrible et impensable il y a quelques années. Le discours anti-flic primaire me fatigue. Mais à un moment il faut ouvrir les yeux.
    "Je sortais d’une gare de banlieue avec une copine, en fin de journée. Au moment de passer les tourniquets, on entend des hurlements. Pas un cri normal, mais un cri de douleur, intense, et l’on comprend immédiatement qu’il se passe quelque chose. Comme tous les autres à côté de nous, mon regard est capté par la scène qui se déroule sur notre gauche. Une femme noire d’une cinquantaine d’années est menottée, et c’est elle qui hurle que les menottes lui broient les mains, qu’elle n’en peut plus. Entre elle et le petit attroupement d’habitants qui s’est formé, une trentaine de policiers équipés, avec un chien d’assaut. Il y a la sûreté ferroviaire et la police nationale.
    Les gens sont inquiets, l’ambiance est très tendue, tout le monde demande ce qui se passe, pourquoi ils torturent cette femme en pleine rue. La scène est marquante, elle ressemble à cet été après l’assassinat d’Adama, ou aux images de la mobilisation aux Etats-Unis : une rangée de policiers, face à une autre rangée d’habitantes et habitants noirs de la ville. Ces derniers sont clairs, ils n’ont aucune confiance. Un homme raconte comment son frère a été interpellé sans raison, mis en garde à vue et violenté. Les flics nous disent de « nous casser ».
    J’avais peur pour la victime de cette interpellation, peur de cette scène raciste, je voyais la police déraper à tout moment. J’ai sorti mon téléphone pour filmer, en me disant que cela pourrait cadrer les choses, faire baisser le niveau d’impunité. Ça n’a pas duré plus d’une minute. L’un des flics m’attrape par l’épaule gauche et me fait pivoter : « celui-là on lui fait un contrôle d’identité ». Je demande pourquoi, il m’arrache mon téléphone. Je lui dis qu’il n’a pas le droit de le consulter sans mandat de perquisition.
    Mais tout s’accélère : dès qu’ils ont réussi à me tirer de leur côté du cordon formé par leurs collègues, ils se mettent à deux sur moi, chacun me faisant une clé à l’un des bras. Une douleur énorme me traverse les articulations. J’ai les deux bras torsadés dans le dos, avec ces deux hommes dans des positions qu’ils ont apprises, qui pèsent de toute leur force pour me plaquer contre le mur. A plusieurs reprises, ils m’écartent un peu et me rebalancent, pour que je me cogne. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait juste de m’intimider et de me mettre à l’écart. Mais ils ne relâchent pas. J’ai le souffle coupé et je ne proteste plus, je me dis qu’ils vont m’embarquer pour « outrage » ou « rébellion », et sont en train de chercher à créer des faits de toutes pièces.
    Le pire en réalité n’était pas la douleur. Les deux flics qui sont sur moi sont surexcités. Et ils se lâchent. Crânes rasés, les yeux brillants, j’ai du mal à croire que la scène qui suit est réelle. « On va te tuer, tu es mort, on va te défoncer, je te crève là sur place dans dix minutes ». Et au fur et à mesure que les cartilages s’étirent sous la torsion, ils remontent mes poignets dans mon dos, et augmentent la torsion. Celui de gauche me met la main sur les fesses. « T’as cru que t’allais jouer avec la police ? Regarde comme on va jouer avec toi ». Et il me met une première béquille. Puis il remet sa main sur mes fesses. Avec les clés de bras, je ne peux plus respirer normalement. Nouvelle béquille. « On va te violer, ça te plaît ça ? Je vais te violer et on va voir si après tu filmeras la police ».
    Ça continue. « Tu soutiens Daesh c’est ça ? ». « Quand ils vont venir tu feras quoi ? Tu vas les sucer ? ». « Faudra pas pleurer et demander qu’on te protège ». Je n’ai réalisé que plus tard qu’ils étaient en train de parler de Daesh...pour justifier leur attitude face à une femme racisée qui avait oublié son pass navigo.
    Ils ouvrent mon sac et prennent mon portefeuille, le vident dans mon dos. Ils me prennent mes clopes en me disant de m’asseoir dessus. Ils trouvent ma carte de prof précaire à la fac. « T’es prof ? Quand l’Etat islamique viendra à la Sorbonne tu vas les regarder en te branlant ? ». Celui de gauche : « Regarde-moi sale pédé. Sale pute. Tu habites là-bas hein ? (il montre mon immeuble). Je vais venir chez toi, je vais mettre une cagoule et je vais te violer ». Je suis vraiment abasourdi, je pense qu’il a répété les mêmes menaces une bonne vingtaine de fois en tout. J’ai affaire à des flics politisés, des flics de l’état d’urgence permanent, qui se vivent comme en guerre contre Daesh, un Daesh qu’ils assimilent à toute personne racisée, et avec qui j’aurais pactisé en me solidarisant de leur victime du jour.
    Ils montent encore d’un cran. « Maintenant on va te mettre des coups de tazer, tu vas voir comment ça pique ». Et, toujours celui de gauche, m’envoie une décharge dans le bras. Je sursaute, et je me mets à trembler. J’essaie de ne pas le montrer, je ne dis rien, mais la pensée qui me vient à ce moment est que la situation va peut-être déraper encore plus. Qu’ils vont me faire une autre clé, ou me frapper avec leur tonfa avant de m’embarquer. « Tu vas crever ». « Je vais t’enculer ». Avec toujours les attouchements. Et la douleur est telle dans les bras, les épaules, le dos, que je me dis que je dois me préparer à ce qu’une de mes articulations lâche.
    Derrière, j’entends la copine avec qui j’étais qui crie, qui leur dit de me lâcher. Je voudrais lui dire de laisser tomber. J’ai une boule au ventre : qu’est-ce que ces tarés lui feront s’ils l’interpellent ? Mais entre-temps, l’attroupement a probablement un peu grossi, et le groupe de policiers doit savoir qu’il ne peut pas faire durer indéfiniment la situation. Celui qui me torsade le bras droit me dit : « Il faut qu’on chope la meuf, on la charge pour appel à rébellion ».
    J’entends qu’ils discutent entre eux. Un des deux hommes me lâchent le bras et me dit : « Tu regardes le mur, si tu te retournes, si tu bouges, on t’ouvres le crâne ». Je ne bouge pas. « On va venir à la Sorbonne, on va vous exterminer toi et tes collègues, sale gauchiste ». Puis ils me retournent et je me retrouve devant les yeux exorbités du flic qui me tenait le bras gauche. « T’es contractuel sale bâtard ? On va te faire un rapport salé, ta titu tu peux te la mettre ». Je ne dis rien. Ils m’appuient sur la poitrine. « Maintenant tu déverrouilles ton téléphone et tu effaces la vidéo ». Je m’exécute, en me disant que c’est dans ma tête et pas sur ces images de l’attroupement statique que ce qui vient de se passer est gravé. Il m’arrache l’appareil, et ouvre le dossier photo, commence à tout regarder.
    Puis tout à coup, le reste de leur groupe charge les habitants qui s’étaient regroupés. C’est rapide et extrêmement violent. Je vois leur chien se jeter sur les gens, et eux avec les gazeuses et les tonfas. Tout le monde fuit, en panique, y compris les personnes âgées. Les deux policiers qui m’ont agressé me jettent mon portefeuille et son contenu à la figure et partent en courant. Je craint pour mon amie, je ne la vois pas. Mais je l’aperçois finalement qui revient, elle avait réussi à s’échapper. Rien à faire d’autre que rentrer chez nous, la rage au ventre, et tout le torse ankylosé et douloureux. Je me dis que cette police raciste serait allée encore plus loin si j’étais racisé. Un homme nous explique que c’est comme ça dans toute la ville depuis ce matin. « Vous voyez on ne fait rien, mais ils tabassent des gens au hasard pour susciter des troubles ». On se réconforte mutuellement, se souhaite bon courage. Il en faudra ; mais on n’en manque pas."

    Source originale : https://www.facebook.com/guillaume.mazeau.1/posts/1116184055140521

  • Hier, j’ai été contrôlé par la police Violences policières. « On va te violer,vous exterminer toi et tes collègues » http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va …
    https://twitter.com/RevPermanente/status/779206233513455616

    Hier, j’ai été contrôlé par la police Violences policières. « On va te violer,vous exterminer toi et tes collègues » http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va

  • A propos de la fiabilité des statistiques...

    je racontais avec l’histoire de la carte artistique de la guerre froide prise pour « argent comptant » qu’on ne vérifiait jamais assez. Preuve ce matin avec les statistiques du PNUD (http://hdr.undp.org). ET encore une fois, je ne jette pas la pierre car on peut tout à fait tous se tromper. L’idée ici est juste d’une part de le signaler pour que ce soit corrigé et d’autre part d’alerter profs et élèves d’avoir systématiquement un regard critique sur les cartes, les stats, les données qui nous passent entre les mains, de systématiquement vérifier, croiser (quand c’est possible), et toujours indiquer les sources pour que les erreurs soient traçables.

    Je travaille sur un projet "progrès dans l’alphabétisation dans le monde, et je consulte le fichier pdf du Rapport sur le développement humain 2015, et dans le tableau 10 alphabétisation ds jeunes, j’apprends que le taux d’alphabétisation des jeunes en Afrique subsaharienne est de 87% pour les femmes et 93% pour les hommes... Ce qui est absolument impossible.

    Le fichier pdf est une traduction française d’un rapport initialement écrit en anglais, et je commence les vérifications en téléchargeant le rapport en anglais, et je comprends qu’il y a une énorme bourde : en faisant la traduction, ils sont reclassés les pays... sans prendre les colonnes de chiffres ! de sorte que les pays ont bien été reclassés par ordre alphabétique dans la version française, mais les colonnes de chiffres sont resté à leur place... Du coup, à l’Afrique subsaharienne sont attribuées les données des pays arabes, etc... Et si on utilise ces chiffres sans se poser de questions, on obtiendra une carte ou un graphique complètement faux qui risque de se multiplier pendant des années sur Internet et dans les manuels scolaires.

    Bref... Soyons attentifs ensemble et partageons ! :)

    #statistiques #erreurs

    • Les quelques (rares) fois où j’ai eu à sortir des données qui devaient être publiées, j’étais dévoré d’angoisse à l’idée de laisser passer des bourdes. Quand on est producteur de données, j’imagine qu’on finit par s’y faire et à acquérir une certaine confiance dans la chaîne de production, mais quand on intervient dans la chaîne (bidouille…) ça devient stressant.

      PS : encore la faute de Word (ou Excel)…

    • Yes, je reconnais là un de mes cauchemars ! C’est trop facile de se tromper et je me rends compte - alors que je suis en train de classer 30 ans d’archives - parfois après 10 ou 15 ans que certaines cartes ou visualisations publiées l’étaient sur la base de chiffres erronés ... C’est Horrible !

    • C’est pour carte des productions agricoles de la Chine que j’ai fait une fois une erreur... en déplaçant une colonne de calculs dans excel, les chiffres avaient changés. Je m’en suis aperçu juste après le bat, en la regardant d’un regard circonspect. Je trouvais bizarre une certaine similitude sur des données alors qu’en lisant les données brutes j’avais constaté, et c’était là l’intérêt, des disparités. Seulement il faut aller vite, toujours plus vite. J’ai pu corriger in-extremis.

    • Ca m’arrive souvent de me tromper sur des sources, confondre des liens sérieux avec des parodies ou succombé à des raccourcis médiatiques (cf histoires des rainettes ou plus récemment la sardine du port) et pour ca @seenthis c’est vraiment excellent car il y a une attention aux source, une méfiance saine et un partage pour palliés à ces problèmes. Alors je ne suis pas statisticienne, ni cartographe, ni journaliste (et heureusement pour les données) on tolère dans le milieu artistique d’ou je suis, un certain « flou artistique », mais vraiment merci @seenthis de me guerrir un peu des « copier-coller malencontreux » !

  • Were All Palestinians Killed in Hebron Really a Threat to Soldiers? - Israel News - Israel News - Haaretz Israeli News Source
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.685913

    There are two versions to the recent spate of killings at Hebron checkpoints: IDF says Palestinians attacked them with knives and were shot, while Palestinians question whether the people even had knives at all. Haaretz examines the evidence.
    Amira Hass Nov 13, 2015 6:31 PM

    Border Police officers gather around the body of Dania Ershied, 17, who was shot to death at the Hebron checkpoint in disputed circumstances on October 25, 2015(AFP)

    The gallows humor that has made the rounds in Hebron in recent weeks has given birth to a new style of joke. For example, “The Israel Defense Forces showed the media knives [that were allegedly found in the hands of Palestinians] that were made in Germany, but here we only have knives made in China.” The jokes means:

    1. The IDF is planting evidence, and the proof is that Hebron is flooded with Chinese goods, not German;

    2. Whoever really wants to kill a soldier in Hebron should use a German knife.

    This black humor was born from the following statistics: Out of 70 Palestinians suspected of carrying out stabbing or car-ramming terror attacks, either in the West Bank or Israel, the security forces killed 43 of them between October 3 and November 9. Twenty-four of them were residents of the Hebron district, including 18 who lived in the city itself. Nine were killed near military checkpoints that sever the heart of Palestinian Hebron from the rest of its neighborhoods. A defense source told Haaretz there have been at least 10 other incidents, unreported, in which people were arrested carrying knives at checkpoints in Hebron during the same period.

    The Palestinians do not believe the standard Israeli version that the soldiers’ lives were in danger and therefore they had to kill the person. In some cases, they question whether the Palestinians even tried to attack the soldiers.

    Israeli media reports about the killings are uniform: A terrorist / male or female / attempted stabbing / terrorist killed. / Soldier / male or female / lightly wounded. Or no casualties among our forces.

    Haaretz independently examined six of the cases. Three cases were detailed in Amnesty International reports. On November 5, Haaretz asked the IDF Spokesperson’s Unit and the Border Police spokesperson to comment on eight deaths (here we will discuss only five of them). After six days, Haaretz received a short and generic response, unrelated to our specific questions.

    There are security cameras beside every checkpoint and settlement complex. Palestinians are convinced that the IDF permits only the publication of those videos that support its story, and refuses to release footage that proves the opposite. Haaretz’s request to the IDF to see the security camera footage was not answered.

    The parents of Dania Ershied, who was shot to death at a Hebron checkpoint on October 25, 2015. (Amira Hass)

    The black humor in Hebron also spawned another joke: Those passing through the checkpoints to the Old City should say the Surat al-Fatiḥah (the opening chapter of the Koran). In other words – prepare for death.

    Dania Ershied, 17, passed through the Hebron mosque checkpoint on October 25 at about 1:30 P.M. The checkpoint cuts off the way from the old market to the mosque square/Tomb of the Patriarchs. It was a Sunday. The normal afternoon lesson for Dania’s English course had been canceled, her parents later learned. She had no cell phone, and her house is without an Internet connection: That was how her father tried to protect her and maintain her innocence. In their simple apartment (which they rent from his father), her parents showed me the childlike pictures she drew and the handicrafts she loved to do.

    Instead of the English lesson, Ershied walked down the street to the checkpoint. A few Border Police officers were in the hut; others were outside it. The checkpoint itself consists of a revolving iron gate, with a metal detector gate and another revolving iron gate beyond that. A small table stands between the hut and the gate, and a large table stands outside the second revolving gate. There are also movable separation barriers that can be positioned as needed.

    The Israeli media reports were more or less the same. For example, a Haredi news website quotes a police spokesman saying: “The Palestinian woman aroused the suspicions of Border Police officers. She was asked to identify herself but suddenly pulled out a knife and drew near the soldiers while shouting at them. The soldiers fired precisely and she was neutralized. There were no injuries to our forces.”

    IDF soldiers around the body of Mahdi al-Muhtaseb, 24, who was shot to death while fleeing from a checkpoint in Hebron, October 29, 2015 (Reuters)

    In a video published on the NRG website, in which Ershied’s body is seen lying on the ground behind the overturned large table, a person says, breathing hard: “A terrorist tried to stab soldiers. Thank God she was shot and killed.”

    A Palestinian witness who entered through the checkpoint gates after Ershied told Haaretz that the 17-year-old passed through the metal detector gate and the two revolving gates, and was then asked to hand over her bag. The police officer put the bag on the table and shouted at her, “Where’s the knife? Where’s the knife?”

    The witness said Ershied looked scared, raised her hands and shouted, “I don’t have a knife, I don’t have a knife!” A police officer fired a warning shot that scared her even more. She jumped back (placing her out of sight of the witness, who at this point was ushered away by the police) and continued to shout that she didn’t have a knife. But one policeman or maybe more shot and killed her.

    In the Amnesty International report, which contains a similar testimony, it was noted that in the pictures released afterward, a knife was seen alongside the body. A defense source told Haaretz that Ershied had “suddenly pulled out a knife and moved closer to the soldiers. At this stage, it does not matter how old the person is – after all, yesterday we saw kids, 11 and 13 years old [the light-rail stabbing attack in Jerusalem on November 10]. When you look at a [young woman] such as Dania, she comes with a knife to the checkpoint. They call on her to stop. She moves closer to the soldiers and they shoot her.” The defense source did not address the witness’ statement.

    The scene in Hebron where Sa’ad Al-Atrash died on October 26, 2015.AP

    Mahdi al-Muhtaseb, 24, worked in two sweet-pastry bakeries. On the evening of October 29, he had plans to meet the young woman who was intended to be his fiancée. In the preceding days, he bought a large amount of nutritional supplements to complement his workouts at the gym. “Such a person is not thinking of suicide, nor about prison,” his mourning father and brother told Haaretz a week ago, at their home in Hebron’s Al-Kassara neighborhood. On the morning of October 29, he walked, as per usual, to his second job in the Al-Dik neighborhood – to a relatively new bakery called Tito. His home, the route, the bakery – all are in the H2 area under full Israeli control, although his home and the bakery are outside the area where the settlers live. On the way, he had to pass through the Al-Salaymeh checkpoint.

    Something happened at the checkpoint: Perhaps a fight broke out between a soldier from the Kfir Brigade and Muhtaseb. His family and neighbors assume the soldier taunted the young Palestinian, as often happens at the checkpoints, and that Muhtaseb retaliated. The soldier was wounded in the head. A neighbor said he noticed a soldier bleeding from his face. Muhtaseb started to run away. The owner of a nearby store saw him running and then heard heavy gunfire; shots also hit a car and the road. The store owner rushed to close his doors and go up onto the roof. In those few minutes, as video footage shows, Muhtaseb lay injured on the ground. Two Border Police officers were just five feet away from him, aiming their rifles. Muhtaseb moved a bit and raised his torso, and then one of the officers shot and killed him. The store owner, who had already reached the roof and knows Hebrew, heard one of the soldiers shouting, “No one take him and don’t touch him.”

    Haaretz asked the defense source why the soldiers killed Muhtaseb, who was already lying injured on the ground. “You must get into the soldiers’ heads and understand their perspective,” the source said. “A Palestinian comes and stabs a soldier in the head and flees [to a neighborhood where there are no Jews or soldiers – A.H.]. We don’t know if he has an explosive device on him or a weapon. The soldier asks [him] not to move. At some stage he tries to get up – and the soldier shoots again. That is what is expected of the soldier. Because maybe the terrorist was a suicide bomber with an explosive device, or takes out a gun and shoots him. You never know,” he adds.

    When told that Muhtaseb could have used the gun from the start, had he had one, the defense source responded, “Do you remember the case of Charlie Shlush? [A Border Police officer who, in October 1990, shot and wounded a Palestinian who had knifed to death two Israelis in Jerusalem. When Shlush went to arrest him, the Palestinian pulled out a knife and fatally stabbed Shlush in the chest.] You must remember, this is not a sterile [crime] scene. There are a lot of scenarios that, because of the terrorist threat, can still cause harm to the troops. They receive instructions, and those are the instructions,” he said.

    The last person to see cousins Bassam and Hussam Jabari – 15 and 18, respectively – alive was a Palestinian who lives near the Rajabi house, where a new settlement complex was established last year (Beit Hashalom, the House of Peace). This witness said that on their way home, at about 8 P.M. on October 20, the young men passed through the military checkpoint and the metal detector gate behind the Rajabi house and neared the intersection, near the road that leads from Kiryat Arba to the Tomb of the Patriarchs.

    The witness told Haaretz that the two cousins got frightened when a large group of settlers marched down the road, demonstrating over the killing of a Kiryat Arba resident in a car-ramming attack. He invited the boys to come into his house, but a soldier appeared suddenly and called for them to come to him. After that, all three went out of view because they were walking on the path behind the Rajbi house. A short time later, he heard a burst of gunfire. Pictures on Israeli websites show Hussam lying bleeding with a knife in his hand and Bassam sitting on the ground, a narrow and long object in his left hand. The Palestinian witness wonders how, if they had knives, the metal detector didn’t beep when they went through the checkpoint.

    This question prompts the Palestinian conclusion that the knives, or what appear to be knives, were planted on them. Such claims have been made in other cases, too, including Sa’ad Al-Atrash, who was shot to death by a soldier at the Abu Arish checkpoint on October 26. The Amnesty International report described the killing as a particularly egregious example of excessive use of lethal force.

    The report is based on a witness who saw what happened from the balcony of her house. She said Atrash came close to the soldiers and one of them asked to see his identity card. As soon as he put his hand into his pocket to retrieve the identity card, she said, another soldier who was standing behind him shot him on his right side. The witness said the soldier fired six or seven times, and Atrash lay on the ground bleeding for about 40 minutes without receiving medical aid. She also said she saw soldiers bring a knife and place it in the dying man’s hand.

    The NRG website reported that day, “A Palestinian terrorist came close to an IDF force in the position located next to the Tomb of the Patriarchs in Hebron, at the entrance to the Avraham Avinu neighborhood. He tried to stab one of the soldiers there, but was shot and killed. The IDF Spokesperson’s Office said an attempt was made to stab a soldier next to the Jewish community of Hebron. An IDF force fired in order to remove the threat. There were no Israeli casualties.”

    Spokesmen for the IDF and Border Police issued a generic response to Haaretz: “With regard to the planting of knives at the scene of the incident, this is a false claim; no knives were planted by IDF soldiers or Border Police forces. Any attempt to distort the situation is unacceptable.”

    The witnesses in the four cases in question point to a regular pattern after the shootings: Soldiers and settlers crowd around the person (whether seriously wounded or dead), photographing him from every angle. The soldiers strip him of his clothes. Medical care is not provided in order to try and save lives. The body is removed after 30 to 40 minutes.

    The IDF spokesman and Border Police added: “In all the examples cited, the distance between the soldiers and terrorists was short and the soldiers felt an immediate life-threatening danger. Consequently, they opened fire to remove the threat, in accordance with the rules of engagement.

    “The events in question, as well as the claims about the manner in which the shooting was conducted, were investigated and the conclusions were passed onto forces in the field and for the examination of the military prosecutor’s office. IDF medical forces in the West Bank provide medical care to the residents of the region, Jews and Palestinians alike. In operational incidents, a quick check is made by the force to rule out the threat of an explosive device, and then medical care is provided immediately. In places where this did not happen, the procedure has been refined.”

    Amira Hass
    Haaretz Correspondent

  • C’est moi ou la mort de la styliste W’renn Scott est l’occasion de vérifier que cette femme, styliste de son état, apparemment assez connue pour cela, je n’y connais rien, je ne débats pas sur ce point, qui meurt va se retrouver avec son oraison funèbre dans les pages musique de Libération http://next.liberation.fr/musique/2014/03/18/les-rolling-stones-annulent-un-concert-australien-apres-un-deuil_987 sachant que finalement ce qui intéresse dans le cas présent Libération , c’est que cette femme est la compagne d’un vieux bonhomme de 70 ans qui a été un peu célèbre dans les années 70 pour une forme de variété un peu dansante.

    Je trouve vraiment remarquable par la suite que si la chose est ensuite signalée à la sous-rubrique mode de la rubrique culture du même journal, cela renvoie de toute manière à l’article qui nous donne finalement la seule information qui compte, le prochain concert des vieux croutons qui n’ont pas écrit une nouvelle chanson de leur variété dansante des années 70, depuis 1978 justement, va être annulé. Et nulle part, naturellement la moindre ligne à propos du travail de cette styliste.

    Mais partout en revanche des mentions du fait qu’en fait W’renn Scott c’était surtout celle qui avait remplacé l’autre blonde , Jerry Machin au bras du vieux crouton.

    La route est encore longue, semble-t-il.

  • No hijacking by Somali pirates in nearly a year

    http://www.stripes.com/no-hijacking-by-somali-pirates-in-nearly-a-year-1.219327

    UNITED NATIONS — The fight against Somali pirates has been so effective that they haven’t been able to mount a successful hijacking in nearly a year, the chair of the global group trying to combat the pirates said Thursday.

    U.S. diplomat Donna Leigh Hopkins credits the combined efforts of international naval forces and stepped-up security on ships including the use of armed guards. But there are also other factors including the jailing of some 1,140 Somali pirate in 21 countries “which started deglamorizing piracy,” she said.

    #piraterie #somalie #nations-unies #unosat