• #MDR La France demande à Berne de « régler » les problèmes de Credit Suisse letemps.ch

    La première ministre française Elisabeth Borne a demandé mercredi aux autorités suisses de régler les problèmes de la banque Credit Suisse, dont la situation suscite des inquiétudes sur les marchés financiers. Plusieurs établissements français, comme BNP Paris et Société Générale ont chuté dans le sillage de Credit Suisse : de 11,11% pour la première et 11,01% pour la seconde, selon les données disponibles vers 11h30.

    « Ce sujet est du ressort des autorités suisses. Il doit être réglé par elles », a affirmé devant le Sénat la première ministre française, lors de la séance des questions au gouvernement. Elle a précisé que le ministre français des Finances Bruno Le Maire « aurait un contact avec son homologue suisse dans les prochaines heures ». Ni Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale chargée des Finances, ni le Conseil fédéral, n’a pour l’heure commenté l’information.

    Inquiétudes sur les marchés
    Les Bourses chutaient lourdement mercredi à cause de craintes sur la solidité du secteur bancaire et en particulier de la banque helvétique. Ces inquiétudes suivent de quelques jours la faillite d’une banque américaine, la Silicon Valley Bank (SVB). La cheffe du gouvernement français a réaffirmé que les banques françaises n’étaient pas affectées par cette faillite.

    « Je vous confirme, comme le ministre des Finances l’a rappelé hier, que les banques françaises ne sont exposées à aucun risque à la suite de la faillite de la SVB », a-t-elle dit.

    #banques #EnMarche #bourse #cac40 #Credit_Suisse #bruno_le_maire #SVB #krach #élisabeth_borne #finances #ridicule et #lamentable

    Source : https://www.letemps.ch/economie/france-demande-berne-regler-problemes-credit-suisse

  • 2022, année de #crise pour une grande partie la tech.

    Au global, les 6 plus gros groupes tech américain (#Apple, #Netflix, #Amazon, #Microsoft, #Meta et #Alphabet) avaient déjà perdu fin octobre 3.300 milliards de dollars de #capitalisation_boursière. La #chute est particulièrement brutale pour Meta. Avec 312 milliards de $ fin décembre, Meta vaut désormais moins en #Bourse que des poids lourds de l’économie traditionnelle, comme #Procter_&_Gamble (361 milliards) ou le pétrolier #Chevron (343 milliards…).

    #krach #secteur_technologique

    Aux salariés de payer (la loi du capital) :

    Au total, plus de 152.000 employés de la tech ont été licenciés en 2022, tous pays confondus, selon l’agrégateur Layoffs.fyi.

    #licenciement_de_masse #licenciement (Les Échos)

  • L’inévitable krach (Les Echos, 8 décembre) #capitalisme #crise

    Surendettement des ménages et des entreprises, déficit abyssal des Etats, #inflation et fin des politiques monétaires accommodantes : tous les ingrédients sont réunis pour un #krach financier et budgétaire de grande ampleur. […]

    Si l’on ne considère que les #dettes explicites, les chiffres, déjà, sont astronomiques. Au niveau mondial, le total de la dette des secteurs privé et public par rapport au PIB est passé de 200 % en 1999 à 350 % en 2021. Ce rapport est désormais de 420 % en moyenne dans les économies avancées et de 330 % en Chine. Aux Etats-Unis, il est de 420 %, plus élevé que durant la Grande Dépression ou après la Seconde Guerre mondiale.

    Certes, la dette peut dynamiser l’activité économique si les emprunteurs investissent dans des équipements (machines, logements, infrastructures publiques) dont les rendements sont plus élevés que le coût de l’emprunt. Mais l’essentiel de l’emprunt ne sert qu’à financer sur le temps long des dépenses de consommation au-dessus des revenus - ce qui est un ingrédient de la #faillite. comme on nomme les projets d’infrastructure grandioses mais inutiles. […]

    Lors de la crise financière mondiale de 2008 et lors de la crise du Covid-19, nombre d’acteurs qui auraient dû faire faillite ont été sauvés par les politiques de taux d’intérêt nuls ou négatifs, par l’assouplissement quantitatif et par des renflouements purs et simples avec les deniers publics.

    Mais aujourd’hui, les banques centrales ayant été contraintes d’augmenter leurs #taux_d'intérêt afin de restaurer la stabilité des prix, ces zombies assistent à une hausse brutale des coûts du service de leur dette. Pour beaucoup, c’est un triple coup dur, car l’inflation ronge aussi le revenu réel des ménages et réduit la valeur de leurs actifs, notamment des logements et des titres détenus. Il en va de même des entreprises, des institutions financières ou des administrations publiques fragiles et surendettées : elles sont confrontées en même temps à la brusque augmentation des coûts de l’emprunt, à la chute des revenus et des recettes et à la dévalorisation de leurs actifs. […]

    Contrairement à la crise financière de 2008 et aux premiers mois de la pandémie de Covid-19, un simple renflouement des acteurs privés et publics par l’assouplissement macroéconomique équivaudrait à jeter de l’huile sur le feu inflationniste. Cela signifie que l’atterrissage sera rude - une récession profonde et prolongée - en plus d’une grave crise financière. A mesure que les #bulles éclateront, que le service de la dette enflera et que les revenus ajustés de l’inflation s’écrouleront, crise économique et #krach_financier se nourriront mutuellement.

    • a propos de la dette (inévitable), une table ronde qui date d’y a 9 mois, avec O. Vidal (plutôt géologue), G. Giraud et P.Y Longaretti : Risques et enjeux systémiques pour un monde en basculement.

      – 10 min. de Vidal
      – 15 min. de show Giraud
      – 15 min. de Longaretti

      au milieu des 15 minutes de Giraud, ça parle dette, et comment on peut très certainement s’en débarrasser, et comme quoi y a rien de fatal la dedans. Le sujet revient aussi avec Longaretti qui dit que les Allemands ont pas la même notion de la dette que les autres europeens :-)

      https://www.youtube.com/watch?v=guhNz08z_co

  • Krachs boursiers : la crise du capital - Présentation
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/nuit-krachs-boursiers-la-crise-du-capital-presentation-1ere-diffusion-23

    Du récit des moments de crises aiguës que sont l’éclatement des bulles spéculatives à leurs conséquences désastreuses, en passant par les mécanismes complexes qui les provoquent, c’est le sujet de cette Nuit “Krachs boursiers : la crise du capital” élaborée par Mathias Le Gargasson.

    Le #krach_boursier est un moment proprement catastrophique, forme d’apocalypse moderne : l’éclatement de #bulles_spéculatives, provoquées par des montages financiers déficients, fantasques ou simplement irresponsables fait soudainement chuter le cours de la bourse, provoquant une perte massive de valeur et donc d’argent. L’on pourrait penser naïvement que cela n’impacte que les investisseurs, mais c’est en réalité toute l’économie qui en pâtit et les populations les plus précaires en première ligne. On assiste à des plans de licenciements massifs et à un chômage de masse qui tire toute l’économie et la population vers le bas.

    Comment ainsi oublier à la suite de la crise des #subprimes en 2008 les villes fantômes aux Etats-Unis, où des prêts qui n’auraient jamais dû être accordés et la chimère de l’ “american dream” ont mené des centaines de milliers de familles à vivre sans domicile fixe dans une pauvreté encore plus importante qu’auparavant.

    1929, 1987 et 2008 sont des années où les problèmes profonds de ce système spéculatif à l’excès se sont actualisés de façon brutale et parfois inattendue aux yeux du monde, brisant l’espace d’un instant l’illusion d’un paradigme économique méritocratique, qui bénéficie à tous et à toutes.

    De ces trois krachs majeurs il en est question dans cette Nuit qui interroge les mécanismes à l’œuvre dans les crises boursières et financières depuis une centaine d’années

  • La Bulle et la Fête - Etourisme.info
    https://www.etourisme.info/la-bulle-et-la-fete

    Librement romancé et inspiré par « Le grand krach de l’attention – la publicité une bombe au cœur de l’Internet » de Tim Hwang, écrivain, avocat et chercheur sur l’impact politique des technologies. Toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite (ou pas).

    Cédric Chabricole était la nouvelle recrue dans la rédaction. Il n’en menait pas large dans le couloir étroit qui le dirigeait tout droit vers le bureau du rédacteur en chef. On pouvait lire « JLB » en lettres capitales, imposantes et dorées sur la porte capitonnée dont l’aspect feutré jurait avec le reste de l’open space central composé de bric et de broc. Avec le succès exponentiel de la jeune entreprise, l’ameublement ne suivait pas le recrutement frénétique des auteurs pour assouvir l’insatiabilité productiviste de JLB. « Un article par jour ou rien ! » C’est le mantra que le rédacteur en chef prononçait tous les matins en sortant de l’ascenseur, d’une voix tonitruante qui faisait sursauter les vaillantes équipes en place dès potron-minet ; elles n’en pouvaient plus de ce rythme de publication insoutenable, mais le capitaine du navire tenait bon. Il faut dire qu’il avait la pression des actionnaires depuis que l’association etourisme.info avait été rachetée par les P&P, de riches canadiens excentriques dont on ne connaissait que les initiales de leur prénom et leur avatar dans le métavers, pour en faire un média international qui dépasserait les frontières francophones.

    « J’ai lu votre papier et je suis assez circonspect. J’ai les Canadiens qui me collent aux basques chaque année lors du Conseil d’Administration de clôture des comptes. Ils m’attendent sur les taux de clics heureusement toujours en hausse grâce à François notre webmarketeur senior qui optimise notre budget publicitaire on-line comme un basque, en obtenant des taux d’engagement ha-llu-ci-nants ! ».

    François avait été engagé comme community manager puis son poste avait évolué comme gestionnaire de campagnes depuis que le classement des destinations sur les réseaux sociaux était exactement proportionnel à celui des organismes qui investissaient le plus en publicité. Par ailleurs, les influenceurs avaient supplanté les community managers dans l’animation des communautés. Un comble puisque ces mêmes community managers avaient porté aux nues les influenceurs à grandes embardées de programmes d’ambassadeurs et autres rencontres entre Instagrammeurs, sans même se douter qu’ils étaient en train de scier la branche sur laquelle ils étaient assis. On enseignait même l’influence à l’Université avec des listes d’attentes interminables pour intégrer le cursus de formation vers un nouveau métier qui faisait rêver les jeunes bien plus que boulanger, pompier, médecin et même cuisinier dans la restauration. Ce qui n’était pas pour faciliter la pénurie de main d’œuvre dans l’industrie touristique.

    — Je vois que vous êtes réceptif, nous allons pouvoir rentrer dans le vif du sujet. Donc mon chez Chabricole, dans votre papier, vous insinuez que nous vivons dans une utopie et vous prétendez que la bulle de la publicité en ligne est prête à exploser alors que le marché a atteint 427 milliards de dollars ! Pour étayer votre thèse, vous faîtes en plus un parallèle avec les marchés financiers. Là sincèrement j’ai du mal à suivre ! Interrogea-t-il d’un air circonspect.

    -- Tout à fait répondit Cédric. Le marché de la publicité en ligne s’est largement inspiré de celui des salles de marché. Par exemple, on achète des publicités programmatiques aux enchères en quelques clics, à une vitesse vertigineuse l’inventaire publicitaire et la position des annonces sont mis à jour grâce à de nombreux algorithmes. On vend de l’espace publicitaire comme on vend des confits de canards ! Dit autrement, on regroupe des moments d’attention en actifs liquides distincts qui sont achetés et vendus sans difficultés sur un marché mondial, jour et nuit.

    — Je poursuivrais sur ce point Monsieur Bourrin, je veux dire Jean-Luc, se reprit rapidement Cédric. Google et Meta concentrent la majorité des budgets d’annonceurs et leur chiffre d’affaires provient à 90% de la publicité. Ainsi l’apparente gratuité des services pour l’utilisateur est en réalité financée par les annonceurs ! De plus, ces plateformes reversent très peu d’imposition dans le système fiscal des pays depuis lesquels ils dégagent de colossaux bénéfices, surpassant même le PIB de tout un pays. Surtout, ils sont à la fois juges et parties. Google fournit même pernicieusement Analytics, un logiciel d’analyse du trafic des sites Web, la firme maîtrise ainsi la chaîne de bout en bout depuis la gestion des annonces publicitaires (avec AdWords, AdSense) jusqu’aux résultats statistiques (Analytics). Enfin, je terminerais sur ce point : aucun organisme n’est habilité à vérifier quotidiennement la fiabilité des données. Quand bien même ce tiers existerait, privé ou public, on pourrait s’interroger sur sa propre légitimité puisque sa viabilité dépendrait de la pérennité du système dans lequel il s’inscrirait. CQFD ! Conclu-t-il avec l’assurance inébranlable d’un camelot.

    Des cris de plus en plus proches venaient distinctement perturber cette séquence mélancolique. Des pas de plus en plus pressés semblaient s’approcher quand soudain la porte s’ouvrit dans un vacarme retentissant. Lorsque François pénétra dans la pièce, il s’exclama :

    -- Bourrin, c’est la fin !

    -- La fin de quoi bon Dieu ? jura Jean-Luc avec inquiétude.

    -- Vous n’avez pas entendu les infos ? La bulle de la publicité en ligne a explosé ! Des lanceurs d’alertes ont tout balancé ! Un dossier long comme mon bras ! Tout le monde panique, Zuckerberg est parti se cacher dans le métavers, plus personne ne sait où il se trouve, c’est malin. Google annonce la fermeture de Adwords et de tous ces services relatifs à la publicité en ligne, c’est un cataclysme. J’en passe ! Mon job est foutu ! Je peux déjà mettre en vente mon appartement à Saint-Jean-de-Luz pour assurer mes arrières. Mais comment ? Si je ne peux plus faire de publicités en ligne, c’est inextricable !

    Pendant quelques minutes, le temps était comme suspendu. Plus personne n’osait prononcer un seul mot, même Ludovic avait décroché de son smartphone et semblait lui aussi happé par l’instant fatidique qui se jouait. Seul Pierre semblait complétement détaché de la scène, il avait déjà anticipé et misé sur d’autres leviers de visibilité que la publicité en ligne.

    #Tim_Hwang #Krach_attention

  • Nonfiction Book Review: Subprime Attention Crisis: Advertising and the Time Bomb at the Heart of the Internet by Tim Hwang. FSG Originals x Logic, $15 trade paper (176p) ISBN 978-0-374-53865-1
    https://www.publishersweekly.com/978-0-374-53865-1

    Hwang, a research fellow at Georgetown University’s Center for Security and Emerging Technology, rebukes the current economic model of the internet in his bracing debut. Claiming that programmatic digital advertising (“the money machine that has fueled the meteoric rise of the most prominent tech giants and content creators of the modern era”) is built on fraudulent metrics, Hwang compares the current situation to the 2008 subprime mortgage crisis and the 1929 stock market crash. Marketing agencies and companies such as Facebook and Google, which make their profits on ad sales, have “systemic incentives to oversell the value and price of advertising inventory,” Hwang writes. He notes that younger (and more valuable) demographic groups are unlikely to click on ads, and describes how techniques such as “click farming” and “domain spoofing” exploit ad buyers. In addition to a familiar call for tighter industry regulation, Hwang makes the more radical argument that “a well-considered and structured implosion” of the programmatic advertising model would pave the way for a better internet that’s not funded by the commodification of user attention. Using apt analogies and accessible terminology, Hwang makes a persuasive case that the internet bubble is bound to burst. This wake-up call rings loud and clear. (Oct.)

    #Tim_Hwanf #Economie_attention #Krach_attention #Publicité

  • Pétrole : péril sur le baril
    https://www.liberation.fr/planete/2020/04/21/petrole-peril-sur-le-baril_1785999

    « C’est sans doute la première fois qu’on a un tel surplus de pétrole au niveau mondial. On ne sait plus quoi en faire. Et forcément il ne vaut plus rien », explique un analyste financier. « Comment ne pas voir que rien ne va changer en un mois, explique Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management. Le 22 mai sera le dernier jour des contrats futurs de pétrole pour livraison début juin… Il est fort à parier que les investisseurs ne parviendront pas à trouver preneurs pour vendre. Résultat, ils commenceront par baisser leurs prétentions, avant de proposer de payer ceux qui veulent bien accueillir ce pétrole. »

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/845712

    #covid19 #krach #crise_économique

  • Corona-crise : le krach à venir

    http://www.palim-psao.fr/2020/04/corona-crise-le-krach-a-venir-par-tomasz-konicz.html

    Les appels manifestement absurdes mentionnés plus haut à retourner au travail salarié malgré la pandémie et à se sacrifier pour le dieu de l’argent sont précisément sous-tendus par cette compulsion fétichiste d’une valorisation illimitée du capital. Sans quoi la société capitaliste est menacée d’effondrement, car elle ne peut se reproduire socialement que lorsque les processus d’accumulation réussissent. La production d’une humanité économiquement superflue, laquelle résulte de la crise systémique du capital se déployant par à-coups, et qui pouvait être jusqu’ici largement répercutée sur les salariés de la périphérie au cours de la concurrence de crise, frapperait donc les centres de plein fouet si la lutte contre la pandémie devait s’installer dans le temps.

    En passant, le digital labor n’est qu’une des mille façons de mobiliser/exploiter les « salariés de la périphérie »

  • Coronakrach, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 11 mars 2020)
    https://blog.mondediplo.net/coronakrach

    En tous les sens du terme le coronavirus est un accusateur. Il accuse — révèle, souligne — les effets des politiques néolibérales, leur nuisance désorganisatrice, leur toxicité générale. Mais il accuse également, au sens plus courant du terme, tous ceux qui les ont conduites, et spécialement ceux qui les conduisent aujourd’hui — sans mauvais jeu de mots : à tombeau ouvert. Ceux-là, qui ont porté l’ignominie politique à des niveaux inédits, ne perdent rien pour attendre. Il est vrai que le coronavirus leur achète un peu de temps. Car l’épidémie ne disloque pas que les institutions : également les conditions élémentaires de la politique de combat qui, comme toute politique, et même plus encore, suppose la coprésence compacte des corps. Cette dislocation-là heureusement n’est qu’une parenthèse. Bientôt nous en sortirons, la tête pleine de souvenirs très frais et piquants… Joie de reprendre sans réserve l’espace public — et de tous ces nouveaux lieux à visiter, où adresser la note : sièges bancaires, salles de marché, ministères aux portes encore vierges, médias de service. L’Élysée bien sûr, toujours.

    Ici on pense immanquablement à La guerre des mondes où de terribles puissances extraterrestres mettent l’humanité et la planète à sac, résistent aux armes les plus sophistiquées, mais sont vaincues sans crier gare par d’infimes créatures : microbes et virus précisément. Se peut-il que le coronavirus, son pouvoir accusateur, son potentiel de scandale, soit l’agent inattendu de la chute du monstre ? Coronakrach, le krach couronné, le roi des krachs, pourrait-il être d’une généralité qui étende son pouvoir de destruction jusqu’à emporter les destructeurs ?

    #Economie #Krach #Coronavirus

  • (3) Les morts-vivants de la #dette et le méga #krach à venir - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/05/20/les-morts-vivants-de-la-dette-et-le-mega-krach-a-venir_1651464
    https://medias.liberation.fr/photo/1123176-verbrannter-500-euro-schein-geplante-abschaffung-der-500-e

    Nous pourrions pourtant éviter la catastrophe. Une solution serait de mettre en place un « jubilé moderne de la dette », consistant à injecter directement de la #monnaie créée par la Banque centrale sur les comptes bancaires des entreprises et des ménages et à exiger que ces injections soient utilisées prioritairement pour rembourser les dettes. Nous devrions aussi procéder à des réformes plus radicales du système financier afin d’éviter que les prêts bancaires ne provoquent des bulles d’actifs et de faire en sorte qu’il soit plus rentable pour les banques de se concentrer sur le prêt aux entrepreneurs. Cela implique d’imposer une séparation des banques d’investissement des banques de dépôt, similaire à la loi bancaire française de 1945.

    Enfin, l’Etat devrait intervenir dans l’#économie en augmentant les dépenses publiques ou en baissant les impôts payés par les classes pauvres et moyennes. Hélas ! Hormis leur idéologie néolibérale, les gouvernements européens doivent faire face à de multiples entraves enchâssées dans les traités, tels que le Semestre européen ou le Pacte budgétaire, qui les contraignent à rechercher l’équilibre budgétaire et donc à baisser les dépenses et augmenter les impôts de manière procyclique. Ceci est absurde, car pour éviter les fluctuations violentes, le déficit budgétaire devrait au contraire être contracyclique. Malheureusement, toutes ces solutions nécessiteraient des changements draconiens de politiques, fort improbables avant le prochain krach. Il reste à espérer que la prochaine catastrophe économique ramènera les décideurs européens à plus de pragmatisme.

    Steve Keen est l’auteur de : Pouvons-nous éviter une autre crise financière ? éditions Les liens qui libèrent (LLL), 2017.

  • Les marchés financiers au bord de la panique
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/050218/les-marches-financiers-au-bord-de-la-panique

    Trader à #Wall_Street, le 5 février 2018. © Reuters Après un début d’année euphorique, la baisse brutale entamée vendredi à Wall Street s’est propagée sur les marchés, tous passés en mode vendeur. Les tensions se concentrent sur les #marchés_obligataires. Les investisseurs redoutent de voir la fin des politiques monétaires ultra-accommodantes menées par les banques centrales depuis dix ans.

    #Economie #banque_centrale #dettes #Fed #inflation #politique_monétaire

    • Global markets plunge as Dow records biggest ever one-day point fall - World Socialist Web Site
      https://www.wsws.org/en/articles/2018/02/06/stoc-f06.html

      Global markets plunge as Dow records biggest ever one-day point fall
      By Nick Beams
      6 February 2018

      Wall Street stocks plunged yesterday amid a global market sell-off. At the end of the day, the Dow was down by 1,175 points, its biggest one-day point fall in history, after a day of violent moves.

      Including the fall last Friday, the Dow has dropped by more than 1,800 points in two days, erasing all the gains it had made this year.

      One of the most significant features of yesterday’s decline was its speed. In the space of about 11 minutes just after 3 pm, the Dow went from minus 700 points to 1,600 points down, in what was described as an “avalanche” of selling, before recovering somewhat. However, selling resumed and the index finished 4.6 percent lower for the day.

    • Vive les krachs boursiers !

      Dans le jargon, on parle de correction du marché. Et pour le coup, il s’agit d’une bonne correction. Le marché efface en deux séances les gains euphoriques de ce début d’année, encaissant son plus gros recul depuis plus de six ans.

      Et de bonne « correction », il n’y a pas que le marché qui en avait besoin. Le 31 janvier, Donald Trump s’appuyait sur le niveau du Dow Jones pour vanter le résultat de son action dans un discours extrêmement inquiétant. Signe du discernement du milliardaire, il liait sa présidence aux fluctuations de la bourse. De ce point de vue, on ne peut qu’espérer que la « correction » se prolonge, et que le marché cède entre 10 et 20% de sa valeur comme le prédise certains analystes.

      Chez nous, le jeune banquier d’affaires devenu président a également lié le sort de son mandat à celui du marché, plus subtilement. En instaurant des baisses d’impôts massives sur les plus riches, en sortant les fameux capitaux financiers du calcul de l’ISF pour inciter à l’investissement, en jouant des pieds et des mains pour récupérer les miettes de la City Londonienne post-brexit, en enterrant la taxe européenne sur les transactions financières, en organisant le #oneplanetsummit, en recevant les 140 PDG à Versailles... vous voyez le tableau ?

      Alors forcément, une correction du marché, si elle se poursuit, pourrait avoir des propriétés politiques intéressantes. Que le candidat de la modernité et du « nouveau monde » préside une crise financière qu’il aurait été le seul à ne pas voir venir, et on regarderait d’un autre œil son « génie » et son « talent ».

      Summum de l’ironie, la correction attendue depuis longtemps par les milieux financiers aurait été déclenchée par le renvoi de la directrice de la FED par Donald Trump et l’annonce de la hausse des salaires aux USA. En clair, les marchés redoutent la fin du crédit facile et le retour d’un rapport de force moins préjudiciable au salariat. Puisque les USA sont en plein emploi, d’où va venir la croissance si la FED n’arrose plus les banques d’argent gratuit ?

      On en est loin, mais rien n’interdit d’espérer que la « correction » se transforme en véritable crise. Et que cette fois, ce soit tout le système à bout de souffle qui s’effondre avec la prochaine Lehman Brother. Il serait alors temps d’inventer autre chose, pour résoudre les problèmes du chômage et du réchauffement climatique.

      Comme dirait Frédéric Lordon, une occasion qu’il s’agira de ne pas manquer.

      https://blogs.mediapart.fr/lonesome-cowboy/blog/060218/vive-les-krachs-boursiers
      #krach_boursier

  • Les leçons du laboratoire islandais
    https://www.mediapart.fr/journal/international/281117/les-lecons-du-laboratoire-islandais

    Alors que les négociations se poursuivent à Reykjavik en vue de former un gouvernement, Mediapart s’est entretenu avec #Lionel_Cordier, de l’université Lyon 2, qui rédige une thèse sur les dynamiques sociales et politiques de l’Islande depuis le #krach de 2008. Il revient en particulier sur la dynamique du #parti_pirate.

    #International #Birgitta_Jonsdottir #Constitution #Islande

  • la crise (de 2008) qui vient, suite

    le public est en train de découvrir ce que les experts savent en revanche depuis très longtemps, à savoir que les institutions financières les plus puissantes du monde, celles sur lesquelles repose la stabilité économique de la planète tout entière, ces banques que l’on appelle systémiques, n’ont finalement rien appris de la crise de 2008 et, pire encore, se sont encore davantage approchées du précipice.

    #crise #banque #finance #banques_systémique #2008 #DeutscheBank #régulation #dérégulation #krach

    https://www.linkedin.com/pulse/la-r%C3%A9alit%C3%A9-de-linsolvabilit%C3%A9-bancaire-jean-francois-faure

  • Un stratégiste réputé de Société générale prévoit un krach de 70% à Wall Street - Capital.fr
    http://www.capital.fr/bourse/actualites/un-strategiste-repute-de-societe-generale-prevoit-un-krach-de-70-a-wall-stre

    Fustigeant la politique monétaire ultra-expansionniste des grandes banques centrales depuis la crise financière de 2008-2009, Albert Edwards estime qu’elle a provoqué une bulle « stratosphérique » sur l’ensemble des actifs, sans pour autant apporter la prospérité. « Si augmenter les prix des actifs via une politique monétaire laxiste était la clef de la prospérité économique, l’Argentine serait à l’heure actuelle le plus riche pays du monde. Ce qui n’est pas le cas », souligne-t-il.

    #marchés (dictature des ...) #pessimisme #krach #oiseau_de_mauvais_augure

    • Seulement 70 % !

      On ne peut lire un journal sans tomber sur un article nous vantant les robots qui nous remplaceront.
      Un robot, ça ne dépense pas d’argent. Ce sera un krach de 100 %
      Il y aura probablement des survivants, dont les 0,01 %
      On va rigoler, ils en ont un peu conscience, mais ils restent enfermés dans leurs dogmes.

    • Les robots je suis pour si (et seulement si) on envisage que les humains puissent vivre de façon épanouie sans obligation de travail.
      Ou alors les 0,01 % se passeront des autres humains. Mais quelles solutions adopteront les « survivants » pour se débarrasser des 99,99 % de leur congénères devenus inutiles ?

      De toute manière, les économistes néolibéraux sont des #crétins_abyssaux

  • GRÈCE : LE COUP D’ÉTAT NE SERA PAS TÉLÉVISÉ

    Les rumeurs d’élections distillées depuis deux jours par les créanciers de la Grèce, l’inquiétude pour les « Grecs qui souffrent » exprimée avant-hier sur les ondes d’une radio française par le président de la Commission (qui a bien pris soin d’ajouter que c’était du « peuple » qu’il se souciait, et non de son « gouvernement » ni de son « Parlement »), la récente douche froide de Bruxelles (la délégation hellénique face à des interlocuteurs expliquant qu’ils n’avaient pas mandat pour négocier, l’interruption consécutive de cette réunion au bout de 45 minutes), le report des négociations à la fin juin, la campagne de dénigrement du gouvernement grec orchestrée par le FMI, la Commission européenne et les principaux quotidiens allemands et français (« Die Welt », « Bild », « Le Figaro », « Le Monde »), campagne à laquelle le chef de file des sociaux-démocrates allemands vient d’apporter une lourde pierre et dont l’intensité a manifestement franchi un cap depuis deux ou trois jours ― tout cela, combiné à la fuite des capitaux en cours et à l’effondrement de la Bourse d’Athènes, montre que ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une tentative de coup d’État financier, économique et politique perpétrée contre le gouvernement grec, un gouvernement élu par le peuple il y a à peine moins de cinq mois.

    L’objectif semble bien être de faire tomber le gouvernement d’Alexis Tsipras en utilisant le levier de la panique bancaire et, en sapant les fondements mêmes de l’économie du pays, de réduire à néant le soutien politique que le peuple grec continue d’apporter à ses représentants.

    Il s’agit d’un coup d’État invisible, sans tanks dans les rues d’Athènes, sans bain de sang, sans images, dans le droit fil de la stratégie insidieuse d’étranglement adoptée par nos « partenaires » dès le 4 février (suspension par la BCE du principal mécanisme de financement des banques grecques), dans le droit fil aussi de la stratégie qui avait conduit ces mêmes partenaires à court-circuiter en 2011 les procédures démocratiques pour placer un banquier et un technocrate (Lukas Papademos, Mario Monti) à la tête des gouvernements grec et italien.

    Une tentative de coup d’État que les peuples de l’Union européenne, et le peuple grec lui-même, sont d’ores et déjà invités à cautionner.

    Ces peuples doivent aujourd’hui prendre conscience que leurs représentants font aujourd’hui tout ce qui est en leur pouvoir pour renverser, au cœur de l’Europe, un gouvernement démocratiquement élu.

    Dimitris Alexakis, Athènes

    mardi 16 juin 2015

    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/06/16/grece-le-coup-detat-ne-sera-pas-televise

    #dette #UE #FMI #Grèce #Tsipras #négociations #coup_d'Etat #bank_run #fuite_des_capitaux #krach

  • La Suisse provoque une tempête financière
    http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201501/15/01-4835332-la-suisse-provoque-une-tempete-financiere.php

    La Suisse a décidé jeudi de ne plus intervenir sur les marchés pour empêcher sa monnaie de s’apprécier, provoquant un krach boursier à Zurich et l’envolée du franc suisse.

    #Bourse_de_Zurich #Finance #Franc_suisse #Krach #Politique_monétaire #Suisse #Économie

    • Bon ben ça faisait depuis 2011 que le franc suisse était accroché à l’euro et là, l’euro tire plus ou moins la gueule par rapport aux autres monnaies, notamment au dollar qui combat ainsi les mesures prises par l’OPEP.
      Et c’est sans compter que Junker doit faire un discours la semaine prochaine sur l’euro, justement, très lié aux élections présidentielles de Grèce, de façon à ce que si Syriza applique son programme, ben il ne faut pas que la BCE perde trop de plumes.
      Bref, tout est lié et si la BNS a pris cette décision surprenante, c’est pour éviter le délit d’initiés.
      Et visiblement, elle a réussi son coup !

  • 18 novembre 1929 : le jour où la Terre a pété un câble | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/94779/tremblement-terre-cables-1929

    À force d’errer toute la journée sur Internet et de dématérialiser les échanges, on finit par oublier la réalité physique et géographique du réseau. Prenons cet article, par exemple. Il a été envoyé en pièce jointe depuis le Canada jusqu’à la rédaction de Slate.fr, soit un voyage épique de plusieurs milliers de kilomètres sous l’Atlantique Nord. Propulsé dans l’un des huit câbles bourrés de fibres optiques qui connectent les deux continents (sans doute le TAT-14), perdu au milieu du téraoctet qui peut y transiter chaque seconde, le fichier a été transféré au ⅔ de la vitesse de la lumière jusqu’au routeur le plus proche de la côte européenne.

    Et ce n’est qu’une goutte de data sous l’océan : chaque seconde sur la planète, ce sont 50 terabits qui peuvent s’échanger ainsi au fond de l’eau via 188 câbles dédiés. A l’heure de l’Internet englobant, ce cordon ombilical, ce lien organique qui relie le virtuel au réel devient de plus en plus flou. Et pourtant ! Coupez un #câble, vous ralentissez le #réseau ; coupez en la moitié, vous réduisez la planète au silence. C’est ce qui s’est produit il y a exactement 75 ans : le 18 novembre 1929, la moitié du réseau océanique mondial s’est effondrée, terrassée par le séisme des Grands Bancs. Et ce sont de simples marins qui l’ont remis d’aplomb au péril de leur vie.

    #économie #communication #risque_systémique #télégraphe #krach

  • Cet homme peut prévoir les krachs boursiers. Et si les financiers l’écoutaient enfin ? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/life/79126/pourrait-on-prevoir-les-catastrophes

    Fabriquer du chaos n’est pas aussi difficile qu’on pourrait le croire. Prenez deux circuits électroniques identiques, chacun de la taille d’une carte de crédit et comprenant deux condensateurs, une bobine, une diode non linéaire et une source de courant. Chaque circuit est réglé pour produire des oscillations chaotiques de la tension et de l’intensité du courant qui les traverse. Etant donné qu’ils sont couplés, les deux circuits génèrent les mêmes oscillations. Les chercheurs parlent alors de « chaos synchronisé ».

    Dans la pratique, on observe néanmoins de subtiles variations des comportements de chaque circuit qui conduisent les tensions et intensités à ne plus être exactement identiques. A long terme, l’enregistrement des valeurs montre que le comportement chaotique traverse des sortes de « hot spots » dans lesquels peuvent se produire des événements extrêmes, similaires aux « bulles » financières qui finissent par exploser à la bourse, comme celle de l’an 2000 avec l’économie numérique. 

    Dans de telles situations, les deux circuits perdent leur brusquement et temporairement leur synchronisation. Parfois l’événement est bref, comme un minikrach boursier. Mais il peut se révéler également gigantesque, comme la crise financière de 2007. La taille des perturbations est presque toujours régie par une distribution suivant une loi de puissance. C’est-à-dire que l’un des variables change comme une puissance de l’autre. Mais dans les cas les plus extrêmes, que les chercheurs nomment des « rois-dragons », se produisent de très fortes déviations par rapport à la loi de puissance.

    #prévisions
    #chaos
    #bulles
    #dragons
    #krach
    #finances#Bourse#catastrophes
    #prévision
    #anticipation
    #récession ;

    • <> Didier Sornette, le physicien de l’EPFZ qui prédit les crises économiques, montre que les crises ne sont ni des événements imprévisibles ni des chocs externes. Il recommande d’investir dans le capital humain...
      http://leblogalupus.com/2012/02/14/didier-sornette-le-physicien-qui-predit-les-crises-economiques

      <> Didier Sornette : Bienvenu au Paradi(gme) des Risques
      http://leblogalupus.com/2010/11/05/didier-sornette-profiler-de-bulle-bienvenu-au-paradigme-des-risques

    • Le papier, dont la référence http://arxiv.org/pdf/1301.0244v3.pdf est donnée dans l’article est très intéressant et, somme toute, assez élémentaire.

      Le gros bémol est fourni par un des co-auteurs qui précise bien :

      « La limite de notre article, c’est que nous n’avons pas montré que notre circuit électronique est applicable à la bourse qui possède un nombre de variables très supérieur », reconnaît Dan Gauthier. L’intérêt de ce travail réside sans doute dans le principe même de la détection des prémisses de l’arrivée d’un roi-dragon et dans la possibilité d’action pour le décourager.

      Pour l’application à la bourse, il « n’y a plus qu’à »
      • identifier les paramètres,
      • trouver le changement de repère qui sépare les composantes en fonctionnement « normal » et l’excursion dans la « bulle » (composantes invariante et transverse )
      • étalonner le détecteur ainsi obtenu (c’est un comportement anormal de l"invariante qui annonce la bouffée de la transverse) ce qui est fait empiriquement dans leur système.

    • La conférence est assez différente : D. Sornette a analysé les bulles récentes et indique avoir élaboré une technique lui permettant de savoir que la bulle arrive à maturité.

      Nota : dans ses exemples, à 10:37, non commenté, il y a le krach de #bitcoin en avril 2013.


      Il généralise aussi, sans trop insister, sur la bulle de l’anthropocène (population, production, température, …)

      Et c’est là qu’intervient l’article, puisqu’il montre la possibilité (dans le cas du système simple) d’injecter un signal qui permet de contrôler l’explosion de la bulle.

      En conclusion,
      – il sait prévoir l’éclatement d’une bulle,
      – il pense qu’il est possible théoriquement de le contrôler (il n’y a plus qu’à trouver comment élaborer et injecter le signal ad hoc )
      – il (se) propose d’appliquer ça aux marchés financiers.

      Quant à la bouilloire terrestre…

    • « En conclusion, il sait prévoir l’éclatement d’une bulle, »
      il faut faire attention aux prétentions des physiciens quand ils commencent à parler d’économie... pour avoir lu beaucoup d’autres articles (mais qui sont toujours assez similaire) il y a beaucoup d’effet d’annonce... enfin, je dis ça...

    • En tous cas, la conclusion résume toute la toxicité génétique du capitalisme. Le capitalisme véhicule la spéculation malveillante, comme le moustique véhicule le paludisme...
      Le capitalisme se nourrit de l’ignorance, il doit fabriquer de l’ignorance pour en tirer profit.. C’est le principe de la spéculation : miser sur ce qu’on sait et que les autres ignorent, en vue d’en tirer profit à leurs dépens..
      Alors si les capitalistes avaient la possibilité de nous protéger des crises du capitalisme, grâce à des prévisions météorologiques fiables, ils refuseraient de le faire. L’opacité est leur raison d’être..

      Nul doute que si la méthode se révèle efficace, la fortune de ces chercheurs sera faite. On se souvient des tentatives de Benoît Mandelbrot pour analyser les phénomènes chaotiques comme les fluctuations de la bourse. Si la perspective de pouvoir éviter de graves crises capables de plonger l’économie de la planète entière dans les affres de la récession devrait réjouir tout le monde, celle d’une prévisibilité de l’évolution des cours de bourse pourrait poser de graves problèmes. En effet, comment jouer en bourse, et donc gagner de l’argent, si tout le monde connaît le prochain cours d’une action ?

  • Blog gaulliste libre: Et si un grand krach avait bien lieu en 2017 ?
    http://www.gaullistelibre.com/2013/09/et-si-un-grand-krach-avait-bien-lieu-en.html

    Perspectives à cinq ans

    Bien sûr, faire de la prévision à si long terme est un exercice périlleux, qui expose forcément aux critiques et aux railleries justifiées. Néanmoins, c’est un exercice utile qui amène à réfléchir aux dynamiques profondes qui animent notre économie. Et si l’étape du relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis se passe bien, la croissance aux Etats-Unis devrait accélérer sous la conjugaison du soutien de la Banque Centrale, d’une politique budgétaire moins restrictive (fin de l’effet du sequester), de la forte hausse des prix de l’immobilier et forte hausse de la production d’hydrocarbures.

    Couplée avec la reprise japonaise (plus forte que prévue au second trimestre) et l’amélioration de la situation en Chine, les trois premiers moteurs de la planète devraient aller dans le même sens l’an prochain. En outre, avec des profits des entreprises au plus haut et des politiques monétaires encore accommodantes, voici un cocktail idéal pour gonfler encore les bulles financières, pas vraiment soldées dans les pays dits développés et qui se développent en Chine. Nous pourrions alors assister à une répétition de la phase pré-2008 et très logiquement aboutir à un nouveau krach vers 2016-2018, puisque tous les instruments financiers de la crise à venir existent déjà (dark pools, ETS, trading à haute fréquence…etc).

    Un scénario prévisible

    Finalement, je suis assez surpris par la proximité d’un tel scénario avec mes textes de janvier 2009 (alors que nous n’étions pas encore sortis de la crise d’ailleurs). Bien sûr, une partie importante de mes prévisions n’ont pas été vérifiées (réélection de Brown, élection de Bayrou en France – même si j’avais vu juste sur la défaite de Nicolas Sarkozy et son remplacement par une fausse alternative- inversion des résultats pour Barack Obama entre succès et échec en 2010 et 2012). De même, je n’avais pas anticipé la crise de la zone euro (même si je faisais démarrer la nouvelle crise fin 2016 par un défaut de l’Italie suite à une envolée des taux longs et de l’écart avec les taux allemands)....

    #Bulle
    #Crise
    #Croissance
    #Krach
    #Reprise

  • « C’est allé encore plus vite que pendant le #krach éclair de 2010 »
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/1451c0b4-ad07-11e2-9a4e-7b0694cba34a/Cest_allé_encore_plus_vite_que_pendant_le_krach_éclair_de_2010

    « J’ai vécu en direct ce qui s’est passé hier (ndlr : mardi). J’ai vu le mouvement de panique et lorsque j’ai compris son ampleur, je me suis dit que ce devait être vrai. »

    Mercredi matin, ce trader genevois actif sur la bourse américaine se remet encore de ses émotions. La veille, à 13h08 (à New York) les deux grands indices de Wall Street ont subi un krach éclair. Le S&P 500 a perdu 0,9% (130 milliards de capitalisation), et le Dow Jones 145 points (136 milliards de dollars), avant de remonter d’autant en trois minutes.

    La Syrian Electronic Army serait à l’origine de cette chute. Se disant proche du président El-Assad, elle revendique le piratage du compte Twitter de l’agence de presse AP, grâce auquel elle a diffusé un faux Tweet annonçant « Deux explosions à la Maison-Blanche, Obama blessé ».
    http://seenthis.net/messages/132857

    #hft #hoax #twitter #obama #communication_guérilla

  • La #crise actuelle de l’économie capitaliste et ses origines [texte intégral de l’exposé n°130 du 22 février 2013] #analyse #marxisme
    http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-crise-actuelle-de-l-economie

    Introduction
    L’économie capitaliste continue de s’enfoncer dans la crise. Les annonces officielles du taux de croissance des économies des plus grands pays capitalistes du monde sont si faibles qu’elles flirtent constamment avec la #récession, quand elles n’ont pas carrément plongé dedans comme en Espagne.
    Cette mesure officielle du taux de #croissance est un très mauvais indicateur de la santé économique des pays capitalistes, et d’abord parce qu’il fait la part belle à toutes les surévaluations spéculatives. Les annonces de plans de licenciements à la chaîne, dans pratiquement toutes les branches, et la hausse continuelle du #chômage qui en est la conséquence immédiate, sont une mesure bien plus réelle de la contraction de l’économie.
    La crise actuelle est le dernier épisode en date d’une crise quasi permanente qui dure depuis près de quarante ans. Depuis plusieurs décennies, l’#économie capitaliste est toujours plus noyée dans un océan de « liquidités » comme disent les financiers. À chaque krach boursier, la réaction des États a été la même : injecter de la monnaie pour éviter les faillites en chaine et l’effondrement de l’économie. Krach après krach, la quantité totale d’argent a enflé, démesurément, sans rapport avec la quantité de richesses produites, alimentant la #spéculation et préparant le #krach suivant.
    Des sommes ahurissantes, à donner le tournis, valsent d’une place financière à l’autre. En un clic de souris, des capitaux peuvent renchérir telle matière première ou étrangler encore un peu plus les finances de tel État. Ces sommes d’argent cherchent frénétiquement à s’investir. Cela est aussi vieux que le capitalisme et, à ce propos, on peut reprendre une phrase de #Marx de 1849 sans en changer un mot : un capitaliste « n’est jamais aussi malheureux que lorsqu’il ne sait pas quoi faire de son argent. Voilà le secret de toutes les grandes spéculations, de toutes les entreprises profitables. »
    À l’époque actuelle, c’est avant tout dans la spéculation et peu dans la production, au regard des profits engrangés, que le capital cherche toujours aussi furieusement à s’investir. Or, quelles que soient les inventions délirantes des savants fous de la finance, il n’y a que dans la production que la richesse se crée. Tous les gains faramineux réalisés dans la spéculation ne proviennent au bout du compte que d’une seule source : le profit fait sur le dos des travailleurs dans la production.
    Voilà pourquoi l’ensemble de l’organisation économique capitaliste s’étouffe dans sa propre graisse financière : d’un côté, il n’y a jamais eu autant d’argent dans l’économie, et de l’autre, cet argent qui répugne à s’investir dans le seul endroit où la richesse se crée, la #production, parasite et étouffe cette dernière.
    Il y a près de cent ans, #Lénine, reprenant un point de vue largement partagé par tous les communistes de l’époque, utilisait le terme d’impérialisme pour caractériser l’économie capitaliste. Il le décrivait comme l’état de sénilité du capitalisme, exprimant ainsi que cette organisation sociale avait épuisé ses possibilités quant au rôle de développement des forces productives qu’elle avait eu dans l’histoire.
    Un siècle après, le capitalisme est toujours là. Alors, par quels soubresauts est-il passé ? Lesquelles de ses contradictions se sont exacerbées ? Et aujourd’hui, quelles sont les causes et les conséquences du développement sans limite de la #finance ?
    Pour répondre à ces questions, il faut repartir des analyses de Marx des crises du capitalisme, et aussi revenir sur une évolution essentielle du capitalisme : celle qui amena la domination des monopoles et des trusts, l’#impérialisme.

    Les crises du capitalisme : de la période de la « libre concurrence » à celle de la domination des monopoles
    – Crises et expansions : le mode de fonctionnement du capitalisme
    – La domination des monopoles et l’impérialisme
    – D’une guerre mondiale à l’autre : la première période de convulsions de l’impérialisme
    L’économie capitaliste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 1970 : de la reconstruction à la financiarisation
    – La béquille des États pour reconstruire l’économie
    – Le tournant des années 1970
    – La crise de 1974 et l’intervention des États
    D’une crise à l’autre, le capitalisme financier toujours plus parasitaire
    – Ces capitaux qui cherchent à s’investir partout sauf dans la production
    – Le règne de la spéculation
    – Une économie de crédits et d’endettements fondée sur le socle de l’endettement des États
    La crise de 2008 et ses conséquences
    – De la spéculation sur l’immobilier aux États-Unis à la crise de l’euro
    – Les contradictions de la situation économique actuelle