• Haïti, le chemin de la libération : la population se révolte contre la dictature des gangs - Combat ouvrier, éditorial du 6 mai 2023
    https://combat-ouvrier.com/2023/05/09/co-n1306-6-mai-2023-editorial-haiti-le-chemin-de-la-liberation-la-po

    Lundi 24 avril, des habitants du quartier Canapé Vert capturaient une dizaine de membres d’un gang et les tuaient.

    Depuis deux ans la population des quartiers de la capitale vit sous la dictature des gangs, sous la menace d’être kidnappés pour une rançon. Ils subissent #rackets, brutalités, #viols. Les batailles entre bandes rivales ont fait des centaines de morts dans la population. Les entrées de #Port-au-Prince sont bloquées par les gangs qui ont installé un #péage sur les axes routiers.

    Il y a eu des réactions de défense isolées dans certaines localités de province, et l’#exaspération de la population des quartiers à être rançonnée, tuée par les #gangs a atteint un maximum. Elle s’est muée en une colère qui s’est manifestée ce lundi 24 avril. La révolte a été lancée par les résidents du Canapé Vert qui ont lynché ces dix bandits. Ils appartenaient aux gangs de Ti Makak, un chef tué une semaine auparavant. Les bandits ont été pris au dépourvu par la réaction violente des habitants en colère, dans la foulée deux autres bandits ont été tués dans le quartier voisin de Turgeau.

    Les résidents ont veillé durant la nuit pour prévenir une nouvelle offensive des bandits. Armés de machettes, de piques et d’autres armes blanches, les habitants sont restés vigilants toute la semaine. Ils ont guidé les policiers dans la chasse aux bandits. Plusieurs dizaines ont été capturés lors des opérations lancées par des groupes d’auto défense qui, dans plusieurs quartiers, ont dressé des barricades et vérifié les véhicules et leurs occupants.

    Ces actions ont amené une amélioration de la situation. La circulation a repris sur les grandes artères de la capitale. Aucun cas de kidnapping n’a été signalé au cours des derniers jours. À la sortie Sud les automobilistes ont noté l’absence des bandits et de leur péage. C’est la première fois en trois ans qu’ils n’étaient pas visibles, Ils ont fui la zone ou se sont cachés. Cette fois, la peur semble changer de camp. Face aux groupes armés de la population les bandits reculent. L’exemple a été suivi et dans divers quartiers la population relève la tête.

    Des membres du gouvernement sont offusqués de la violence des #habitants qui ripostent. La police haïtienne appelle la population à ne pas se faire justice elle-même. Ils appellent une intervention militaire de l’#ONU pour arrêter ce qu’ils nomment la barbarie. Cette barbarie est instaurée par les possédants, les politiciens, qui utilisent leurs hommes de main armés pour contrôler les quartiers, pour seconder leur police ou leur armée. Ce sont, les pauvres dans les quartiers, les travailleurs dans les usines qui subissent cette barbarie dans ce système capitaliste. Leur riposte est à la hauteur de la #barbarie subie.

    Dans les entreprises, certains travailleurs affrontent les patrons. Par leur organisation et leur nombre ils arrivent à faire plier certains patrons sur la zone industrielle et défendre leurs intérêts avec quelques résultats positifs. Ils acquièrent une conscience de classe.

    Ces ouvriers se retrouvent aussi sur leurs quartiers face aux gangs, cette fois avec les habitants ils commencent à riposter en se défendant, en s’armant. Le gouvernement, les possédants, les capitalistes, la Communauté internationale craignent que la riposte contre les gangs ne se transforme en une révolte générale qui pourrait se tourner contre l’État qui protège les possédants et les exploiteurs. C’est surtout cela que craignent tous ces gens. Ils ont une peur bleue que la population pauvre se révolte et prenne son sort en main. C’est la preuve qu’elle est dans la bonne voie.

    #Haïti #violence #chaos #capitalisme #patronat #lutte_de_classe #brigandage #anarchie #lynchage

  • Ida B. Wells (1862-1931), le journalisme d’émancipation
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/ida-b-wells-1862-1931-le-journalisme-d-emancipation-3002802

    Pionnière longtemps oubliée du journalisme d’investigation, travailleuse sociale déterminée et militante infatigable contre les lynchages, Ida B. Wells n’a jamais cessé de lutter pour l’égalité et contre la suprématie blanche aux États-Unis.

    #radio #USA #esclavage #racisme #lynchage #enquête

  • Un homme lynché et laissé pour mort par des villageois à L’Escarène - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/un-homme-lynche-et-laisse-pour-mort-par-des-villageois-a-lescarene-812037

    #paywall

    Un village de 2.500 âmes a traqué puis roué de coups un homme, suspecté de cambriolage.
    Il est mort deux jours plus tard des suites de ses blessures.
    Il était innocent.
    Cela s’est passé le 12 octobre. Pendant un mois et demi, tout le monde savait, mais a dissimulé ce crime...

    • C’est à cet endroit du village, près du Moulin à l’huile, que le drame s’est noué. Photo Dylan Meiffret
      Les faits se sont déroulés le 12 octobre, dans ce village de la vallée du Paillon. La victime, un homme de 39 ans, est décédée deux jours plus tard de ses blessures, au CHU Pasteur 2 à Nice.

      Le village, de quelque 2.500 âmes, a réussi à étouffer ce crime sordide pendant plus d’un mois et demi. Pourtant, dans les venelles de L’Escarène, dans les embrasures de portes qui se referment brusquement à l’évocation de l’affaire, sur le pont qui traverse le village, les regards sont fuyants.

      Tout le monde sait – ou presque – qu’un homme a été pourchassé par des villageois, frappé et laissé pour mort. Tout le monde sait, mais personne ne parle.

      « C’est dangereux », « Je ne veux pas d’ennui », « Vous ne devriez pas vous en occuper », « C’est privé, ça ne me regarde pas, je ne veux pas d’histoire »... C’est l’omerta à l’escarénoise.

      La loi du silence, comme une chape de plomb qui a recouvert la bourgade tout entière. « Le jeune, il n’était pas de L’Escarène, il a commencé à traîner ici, il y a quelques mois seulement », lâche un quadragénaire, avant de tourner les talons.

      Battu par plusieurs personnes ?

      Le 12 octobre, Jérémy Dasylva, 39 ans, est à Nice avec sa compagne, une Escarénoise. C’est le début de soirée, ils décident de rentrer. Légère prise de bec. La jeune femme prend la voiture pour retourner chez elle. Lui décide de s’y rendre en train.

      Ensuite ? Les gendarmes sont appelés à 20h35 pour ce qui semble être un « cambriolage ». Ils seront ensuite de nouveau saisis, vers 21h45.

      « On apprend que le présumé suspect a été arrêté, neutralisé par des habitants », assurent les forces de l’ordre. Une autre source, corroborée par une autre, détaille : « La dame a crié, des habitants sont arrivés. Certains avaient des chiens, ils ont lancé au moins l’un d’entre eux sur la victime qui a été frappée dans le jardin d’enfants, puis encore ailleurs. »

      Un proche ajoute : « Il a été déshabillé, certains de ses vêtements ont été jetés dans le Paillon, il a été frappé. »

      Selon, enfin, un témoin de la scène, « plusieurs personnes, des jeunes, sont à l’origine de la chasse à l’homme. Il y en avait un qui avait deux chiens, il frappait le jeune homme ».

      Et c’est à 22h30, sur la route départementale, près du moulin à huile du village, que les pompiers entrent en scène, pour le transport de Jérémy Dasylva au CHU Pasteur 2 à Nice. L’hôpital où il décèdera dans la journée du vendredi 14 octobre.

      La vidéosurveillance exploitée

      Jean-Philippe Navarre, procureur adjoint de la République de Nice, révèle : « À ce stade, nous confirmons l’ouverture d’une information judiciaire du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Aucune mise en examen n’est encore intervenue. »

      L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Nice. Les gendarmes de la BR mettent tout en œuvre pour démêler cette sombre histoire, identifier les auteurs et déterminer leur implication.

      Les images des caméras de vidéosurveillance de la commune ont été visionnées. Selon une source proche de l’enquête, au moins l’un des auteurs a été identifié. Il serait en fuite à l’étranger et un mandat d’arrêt aurait été lancé.

      « C’est triste pour ce jeune », souffle, Teddy, derrière son comptoir du bar-tabac. « Il venait faire des paris sportifs, ici, mais je pense qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de se faire des amis, cela ne faisait pas longtemps qu’il était à L’Escarène. »

      « Bien sûr, les habitants en ont parlé au début, mais plus maintenant, du temps s’est écoulé », ajoute le patron de l’établissement. « Le papa de la victime est dévasté, il est venu boire un café peu de temps après les faits pour essayer de comprendre ce qui s’est passé », conclut Teddy.

      Pierre Donadey, le maire de L’Escarène, ne comprend pas comment un tel drame a pu se produire dans sa commune, « tranquille, à l’esprit familial ».

    • Pour vomir ; #voisins_vigilants

      https://basta.media/Voisins-vigilants-panneaux-cambriolages-gendarmerie-police-municipale-neigh

      Qui n’a pas aperçu le panneau avec un gros oeil noir sur fond jaune qui, à l’entrée de certaines communes, souvent à côté de l’inoffensif « village fleuri », signale que les « voisins » y sont « vigilants » ? Avertissement un peu anxiogène indiquant une surveillance de tous les instants pour certains, signalétique dissuasive rassurant les habitants du coin pour d’autres, les panneaux intriguent. Mais de quoi s’agit-il ?

      #délation #milices

  • Montrer la condition afro-américaine après l’esclavage
    https://visionscarto.net/condition-afro-americaine

    En 1863, les États-Unis s’engagent dans l’abolition de l’esclavage. Les États du Sud ripostent avec les lois Jim Crow qui instaurent la ségrégation entre personnes « de couleur » et personnes « blanches », lois qui ne seront abolies qu’à partir de 1964. Pendant toute la période de la reconstruction qui a suivi la guerre civile, des activistes se sont battu·es pour les droits de la population afro-américaine. Ida B. Wells et W.E.B. du Bois ont opté pour des stratégies de communication radicalement différentes. (...) #Billets

  • #Ku_Klux_Klan - Une #histoire américaine. Naissance d’un empire invisible (1/2)

    L’histoire méconnue du plus ancien groupe terroriste et raciste des États-Unis.

    Le Ku Klux Klan, société secrète née en 1865, a traversé les décennies et a toujours su renaître de ses cendres. Son histoire a défrayé la chronique. 150 ans de haine, de racisme et d’horreur. 150 ans d’exclusion, de violence et de fureur.

    Pour retracer en détail les quatre vies successives du Ku Klux Klan, David Korn-Brzoza a rassemblé un impressionnant fonds d’archives, alimenté en partie par celles du mouvement lui-même, et rencontré une dizaine d’interlocuteurs : un membre repenti de l’organisation, des vétérans de la lutte pour les droits civiques, le juge pugnace qui, quatorze ans après l’attentat de Birmingham, a poursuivi et condamné ses auteurs, ainsi que différents chercheurs et analystes. En montrant ainsi combien le mouvement et ses crimes incarnent une histoire et des valeurs collectives, il jette une lumière crue sur cette part d’ombre que l’Amérique blanche peine encore à reconnaître.

    https://boutique.arte.tv/detail/ku-klux-klan-une-histoire-americaine

    #film #documentaire #film_documentaire
    #USA #Etats-Unis #KKK #plantation #esclavage #afro-américains #citoyenneté #Pulaski #société_secrète #violence #White_League #meurtres #lynchages #coups_de_fouet #terrorisme #intimidation #soumission #Nathan_Bedford_Forrest #politicide #assassinats #droits_civiques #Ku-Klux_Bill #loi_martiale #ségrégation #domination_raciale #milices_armées #ordre_social #The_birth_of_a_nation (#Griffith) #William_Joseph_Simmons #Woodrow_Wilson #business #Hiram_Wesley_Evans #Harry_Truman #Truman #Immigration_bill (1924) #The_Fiery_Cross #The_Search_Light #mouvement_social #David_Stephenson #Madge_Oberholtzer #Edward_Young_Clark #Bund #racisme #Stone_Mountain #Samuel_Green #suprématie_blanche #cérémonie_de_naturalisation #superman #Stetson_Kennedy #organisation_subversive #Afro-descendants

  • Sud - Chantal Akerman| ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/020343-000-A/sud

    Le meurtre, en 1998, de James Byrd, un Noir lynché par trois jeunes Blancs à Jaspers, au Texas, constitue le point de départ du film. La caméra pénètre dans l’église au moment de l’office à sa mémoire, et capte, entre les chants et les psaumes, l’émotion et la dignité des proches endeuillés. La réalisatrice recueille les réflexions des Noirs de Jaspers sur l’affaire, l’esclavage, leur condition. Elle interroge parallèlement des Blancs, notamment le shérif, qui donne sa propre interprétation des problèmes sociaux et raciaux de la ville. Mais le film ne se résume pas à une autopsie ou au terrible récit du #lynchage. Il montre comment le meurtre s’inscrit dans un paysage autant mental que géographique. Guidée par une certaine sensibilité littéraire, proche de l’univers de Faulkner ou de Baldwin, la caméra de Chantal Akerman fixe les maisons, privilégie les longs travellings sur une route traversant une nature luxuriante. C’est le long de cette artère que le corps de James Byrd a été retrouvé accroché derrière la voiture de ses bourreaux. À travers ces plans silencieux, l’horreur résonne d’autant plus durement…

    #Chantal_Akerman #film #documentaire #USA #racisme

  • Dans un village d’Arkansas, le souvenir disparu d’une #tuerie #raciste
    http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/10/07/01040-20161007ARTFIG00143-dans-un-village-d-arkansas-le-souvenir-disparu-d-

    À #Elaine, peu de traces subsistent du #lynchage de 237 #Noirs perpétré par des #Blancs en 1919. Il s’agit probablement du pire incident racial ayant eu lieu aux #États-Unis

    [...]

    Le #massacre s’est déroulé le 1er octobre 1919. La veille, des paysans noirs avaient consulté un #syndicat après des mois de plaintes concernant les abus de leurs patrons agricoles blancs. Un groupe de Blancs, craignant une révolte noire, tenta de faire échouer la réunion. Des incidents se produisirent à l’extérieur et un agent de sécurité blanc fut tué par balles. Le jour suivant, entre 500 et 1000 hommes blancs armés se rendirent à Elaine pour réprimer « l’insurrection ». Ils laissèrent nombre de morts dans leur sillage. Aucun ne fut condamné, 12 Noirs le seront. Certains Blancs prirent des photographies d’eux-mêmes à côté des corps sans vie en arborant un air suffisant.

    The Ghosts of Elaine, Arkansas, 1919 | by Jerome Karabel | NYR Daily | The New York Review of Books
    https://www.nybooks.com/daily/2019/09/30/the-ghosts-of-elaine-arkansas-1919

    Today, three times more black children live in poverty than do white children (46 to 15 percent), black life expectancy is nearly four years lower than that of whites, and median black family wealth is less than one fortieth that of white families ($3,557 versus $146,984). And although labor unions today do not face the kind of mob and state violence inflicted on the PFHUA, they do meet with fierce and sophisticated opposition from employers, who deploy a variety of tactics, both legal and illegal, to block unionization. The costs of labor union weakness have been steep for blacks and whites alike: inequality today is at its highest level since the 1920s, the minimum wage in the United States ranks far behind those of its major allies among the OECD countries, and chief executives at the largest corporations make, on average, 312 times more than the typical worker (up from a factor of twenty in 1965).

  • Wie alliierte Piloten Opfer der Lynchjustiz in Österreich wurden - Blog : Geschichte Österreichs - derStandard.at › Wissenschaft
    https://www.derstandard.at/story/2000107861534/wie-alliierte-piloten-opfer-der-lynchjustiz-in-oesterreich-wurden

    Les pilotes alliés victimes de lynchage dans l’Autriche / Ostmark - un centre de recherche scientifique tente à éclairer le destion des pilotes abattus au dessur de l’Autrich en 1939 - 1949. J’aimerais voir un projet semblable pour les pilotes soviétiques qui ne sont pas rentrés de leurs missions au dessus de l’Allemagne.

    Die NS-Propaganda rief die Bevölkerung dazu auf, abgestürzte Piloten zu ermorden. Bis heute fehlt von hunderten Opfern jede Spur

    Nicole-Melanie Goll

    28. August 2019 - Im Oktober 1945, nur wenige Monate nach Ende des Zweiten Weltkriegs, führten Ermittler des War Crimes Investigating Team No. 3 der britischen Armee Untersuchungen zu potenziellen Kriegsverbrechen in Österreich durch. Sie stießen rasch auf Hinweise einer spezifischen Form von solchen: Mehrere Zeugenaussagen bestätigten die Ermordung eines alliierten Fliegerpiloten im April 1945 nahe Linz.

    Weiterführende Recherchen der Briten ergaben, dass es sich bei dem Opfer um einen Angehörigen der US Army Air Force (USAAF) handeln musste, weswegen der Fall an die in Linz tätige Abteilung des US Counter Intelligence Corps übergeben wurde. Von dort zog der Fall weitere Kreise bis an die War Crimes Branch des US-Kriegsministeriums, die einige Monate später die Ermittlungen aufnahm.

    An Laternenpfahl aufgehängt

    Die Suche nach Zeuginnen und Zeugen und Hinweisen begann, die schließlich zur Entdeckung der sterblichen Überreste des Opfers führte: Es handelte sich um den P-51-Piloten Walter P. Manning, der am 1. April 1945 nach einem Luftkampf mit seiner Maschine in der Nähe von Kematen an der Krems abgestürzt war. Manning, Angehöriger der rein afroamerikanischen „Tuskegee-Airmen“, war von Soldaten der örtlichen Nachrichtenabteilung und Angehörigen der Gendarmerie und der deutschen Luftwaffe gefangen genommen und schließlich an die Fliegerhorstkommandantur Hörsching bei Linz übergeben worden.

    Der US-Jagdflieger Walter Manning, ermordet am 3./4. April 1945 in Linz-Hörsching.


    Foto: Jerry Whiting

    B-24-Bomber in starkem Beschuss durch Flak über Wien im Jahr 1945.


    Foto: NARA

    Dort war er in der Nacht vom 3. auf den 4. April 1945 von Unbekannten aus seiner Gefängniszelle geholt, schwer misshandelt und, in einem Akt von Lynchjustiz, an einem Laternenpfahl aufgehängt worden. Wer dazu den Befehl gegeben hatte, konnte von den US-Ermittlern nicht festgestellt werden. Auch die Suche nach den Täterinnen und Tätern und Beweisen blieb letztendlich erfolglos, sodass der Fall zu den Akten gelegt wurde. Dass Manning afroamerikanischer Herkunft war, mag zur ausbleibenden Weiterverfolgung des Falles durch die US-Behörden beigetragen haben.
    Eigene Kriegsgefangenenlager der Luftwaffe

    Der „Fall Manning“ war kein Einzelfall: Der Luftraum über den damaligen Alpen- und Donau-Reichsgauen hatte sich zum Kriegsschauplatz entwickelt, auf dem allein die USA zwischen 1943 und 1945 weit über 500 Flugzeuge mit insgesamt mehr als 5.000 Besatzungsangehörigen verloren hatten.

    Gefangennahme von zwei Besatzungsmitgliedern eines US-Bombers nahe Schwechat am 12. April 1944.


    Foto: Markus Reisner

    Viele Piloten und Besatzungsmitglieder kamen beim Absturz ihrer durch Flaktreffer oder Bombenexplosionen beschädigten B-24- oder B-17-Maschinen ums Leben. Ein Großteil wurde am Boden gefangen genommen und zum nächstgelegenen Stützpunkt der deutschen Luftwaffe gebracht, die sie zuerst ins „Durchgangslager Luftwaffe“ ("Dulag Luft") in Frankfurt am Main überstellte. Von dort wurden die Besatzungsmitglieder, je nach Dienstgrad, in eigene Luftwaffen-Kriegsgefangenenlager im Deutschen Reich aufgeteilt.

    NS-Propaganda rief zu Lynchmorden auf

    Einigen wenigen gelang zwar, vereinzelt mithilfe der lokalen Bevölkerung, die Flucht. Eine nicht zu unterschätzende Anzahl der alliierten Flieger fiel aber, wie auch Manning, Verbrechen zum Opfer. Weil das NS-Regime ab 1943 den alliierten Luftangriffen militärisch nichts mehr entgegenzusetzen hatte, griff Reichspropagandaleiter Joseph Goebbels zu anderen Maßnahmen: Er ließ alliierte Flugzeugbesatzungen als „Terrorflieger“ oder „Luftgangster“ betiteln, um ab Juni 1944 schließlich zur sogenannten „Fliegerlynchjustiz“ aufzurufen. Die Bevölkerung wurde aufgefordert, „Rache“ an den abgestürzten Flugzeugbesatzungen zu nehmen. So waren alliierte Flugzeugbesatzungen besonders in der Phase zwischen Gefangennahme und Überstellung an die deutsche Luftwaffe in akuter Lebensgefahr.


    Dienstausweise von US-Fliegern, die über dem heutigen Österreich abstürzten. Die Maschine des Piloten Van Nortwick kam am 25. Februar 1944 bei Saalfelden zum Absturz. Die gesamte Crew überlebte den Krieg.

    Grab eines unbekannten Piloten.


    Foto: NARA

    Vielen widerfuhren in ihrer Kriegsgefangenschaft regelrechte Gewaltexzesse, die fast immer tödlich endeten und nach Kriegsende weitgehend in Vergessenheit gerieten beziehungsweise totgeschwiegen wurden. Alleine im heutigen Österreich fielen nachweislich weit über 100 US-Fliegerpiloten dieser Gewalt zum Opfer. Von 200 weiteren fehlt bis heute jede Spur. (Nicole-Melanie Goll, 28.8.2019)

    Nicole-Melanie Goll ist Historikerin und Mitarbeiterin am Haus der Geschichte Österreich (HdGÖ). Gefördert von der Österreichischen Akademie der Wissenschaften (ÖAW) sowie dem Zukunftsfonds der Republik Österreich erstellt sie mit Peter Andorfer (ÖAW), Martin Kirnbauer (ÖAW) und Georg Hoffmann (HdGÖ) die „Downed Allied Air Crew Database“. Diese dokumentiert die alliierten Flugzeugabstürze auf dem Gebiet des heutigen Österreich und erfasst erstmals das Schicksal von über 10.000 Besatzungsangehörigen.

    Link

    Downed Allied Air Crew Database
    https://daacda.acdh.oeaw.ac.at

    Literaturhinweis

    Georg Hoffmann: Fliegerlynchjustiz. Gewalt gegen abgeschossene alliierte Flugzeugbesatzungen 1943–1945. (Krieg in der Geschichte, Bd. 88). Ferdinand-Schöningh-Verlag, Paderborn 2015.

    #guerre #nazis #Autrich #aviation #lynchage #Ostmark #Deutsches_Reich #Drittes_Reich

    • « Ils avaient des cocktails Molotov et nous jetaient des cailloux. Ils voulaient nous tuer. » Dans le bidonville rom de Bobigny pris pour cible lundi soir après des rumeurs d’enlèvements, les habitants ne dorment plus et vivent dans la terreur.

      https://actu.orange.fr/france/dans-un-bidonville-de-bobigny-la-terreur-de-roms-pris-pour-cible-apres-u

      A l’entrée du campement, Georgi, la soixantaine, regarde dans le vide, les bras ballants. En russe, il raconte la soirée de lundi, les hommes, « nombreux », venus avec des bouteilles remplies d’essence. « Ils nous accusent de voler des enfants », souffle ce gaillard, les yeux soudain gonflés de larmes.

      « Depuis, on a peur tout le temps. On ne dort plus, on monte la garde », raconte Georghe Marcus, un des 150 Roms venus de Roumanie, de Serbie ou de Moldavie qui vivent dans la misère sur ce terrain au bord du canal de l’Ourcq.

      A côté de lui, une femme aux traits tirés s’interrompt dans sa lessive pour montrer sur le sol la trace d’un foyer : « On allume des feux pour se protéger », dit-elle.

      Lundi, des hommes armés ont fait irruption dans le bidonville, ils ont menacé les habitants et « cassé » des voitures, galvanisés par une rumeur circulant sur les réseaux sociaux : des Roms kidnapperaient des enfants à bord de camionnettes.

      « Mes filles ont tout vu. Depuis, on ne dort plus », raconte dans un sourire triste Ludmila Ciuda, enceinte de son troisième enfant.

      Dans les allées jonchées d’ordures, hommes et femmes vont et viennent des outils à la main, suivis par des grappes d’enfants. Ils découpent, clouent, entassent des matériaux récupérés pour consolider les baraques chancelantes.

      « On n’ose même plus sortir du camp, on ne se sent plus en sécurité. On va mourir de faim car on ne peut plus travailler », dit Gheorghe Yasile Ibrahim. Ce trentenaire explique survivre grâce à « la ferraille », aux « déménagements ». Et « aux poubelles ».

      – « Les Roms, ils sauvent des gens ! » -

      En lisière du campement, le moindre passant un peu compatissant se voit demander de l’aide. De l’argent, à manger, des papiers à remplir. A un employé municipal qui s’arrête pour discuter, un homme lance : « Qu’est-ce que vous faites pour nous ? Pour notre sécurité ? Contre le racisme ? Il faut nous protéger ! »

      Mercredi après-midi, trois adultes doivent être jugés en comparution immédiate à Bobigny pour des faits de violence et rébellion après plusieurs expéditions punitives menées en Seine-Saint-Denis contre des Roms. Un mineur va de son côté être présenté à un juge des enfants. Et 11 personnes sont toujours en garde à vue.

      Des événements qui sont « la démonstration de la nécessité absolue de lutter contre les +fake news+ », selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

      Mercredi soir, les 34 campements du département seront sécurisés par la police, a appris l’AFP.

      Les 15.000 à 20.000 Roms, vivant en France, viennent essentiellement d’Europe centrale et orientale (Roumanie, Bulgarie, pays de l’ex-Yougoslavie), pays où ils sont discriminés.

      Au bord du canal de l’Ourq, des hommes se sont rassemblés. Deux d’entre eux, la vingtaine, sont trempés.

      « Ils viennent de repêcher une vieille femme qui flottait dans le canal », raconte l’un d’entre eux en désignant la rive opposée, où s’affairent pompiers et soignants du Samu.

      « Regardez la vidéo, ils sautent dans l’eau pour la sauver ! C’est ça qu’il faut montrer aux Français, les Roms ils volent pas des enfants, ils sauvent des gens ! »

      Un pompier traverse le pont pour leur poser des questions. « Merci et bravo Messieurs », leur lance-t-il en partant. Un bref sourire s’affiche sur les mines défaites.

      « C’est nous qui avons sauté. Les Français ils regardaient depuis le pont », raconte un des jeunes, frigorifié.

      #appel_au_meurtre

  • Never Forget, America’s Mass Lynching: 237 Black Sharecroppers Were Murdered In Arkansas | Black Westchester Magazine

    http://www.blackwestchester.com/never-forget-americas-forgotten-mass-lynching-when-237-black-share

    Towards the end of 1918, attorney Ulysses S. Bratton of Little Rock, Arkansas listened to Black sharecroppers tell stories of theft, exploitation, and never ending debt. One man by the name of Carter, explained how he cultivated 90 acres of cotton and then had his landlord confiscate the crop and all of his possessions. Another Black farmer, from Ratio, Arkansas said a plantation manager would not give sharecroppers an itemized record of their crop. No one realized that within a year of meeting with Mr. Bratton, one of the worst incidents of racial violence in U.S. would take place. In a report released by the Equal Justice Initiative, white people in the Delta region of the South, started a massacre that left 237 Black people dead. Even though the one-time death toll was unusually high, it was not uncommon for whites to use racial violence to intimidate Blacks.

    #états-unis #racisme #lynchage #arkansas

  • 60 Minutes: Oprah Winfrey goes inside the memorial to victims of lynching - CBS News
    https://www.cbsnews.com/news/inside-the-memorial-to-victims-of-lynching-60-minutes-oprah-winfrey

    There is a reckoning taking place in America over how we remember our history. Much of the focus has been on whether or not to take down monuments that celebrate the Confederacy. But this story is about a new monument going up in Montgomery, Alabama. It documents the lynchings of thousands of African-American men, women and children during a 70 year period following the Civil War.

    #lynchage #assassinat #ségrégation #racisme #Bryan_Stevenson #états_unis #alabama #montgomery #noirs

  • Les #lynchages ont encore aujourd’hui des conséquences sur la population américaine | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/165965/lynchages-consequences-population-americaine

    Aux États-Unis, les comtés où l’on dénombrait le plus de lynchages entre 1877 et 1950 connaissent aujourd’hui un taux de #mortalité plus important que les autres. Telle est la principale conclusion d’une étude menée par Janice C. Probst, Saundra Glover et Victor Kirksey, de l’université de Caroline du Sud, mettant en regard l’occurrence passée des #meurtres_racistes, souvent restés impunis, et la #santé_publique actuelle.

  • Ida B. Wells and the Lynching of Black Women.
    https://mobile.nytimes.com/2018/04/28/opinion/sunday/ida-b-wells-lynching-black-women.html?smid=tw-nytopinion&smtyp=cur

    At least 130 black women were murdered by lynch mobs from 1880 to 1930. This violence against black women has long been ignored or forgotten. Not anymore. Eliza Woods’s name is now engraved on one of the 800 weathered steel columns hanging from the ceiling of the National Memorial for Peace and Justice, which opened Thursday in Montgomery, Ala.

    When most Americans imagine lynching, they envision the tortured and mutilated body of a black man accused of raping a white woman. They rarely think of a black woman “stripped naked and hung.” Wells, however, was well aware that black women were victims of Southern mob violence and also targets of rape by white men.

    In 1892, when mobs across the South murdered more than 200 African-American men and women, including one of Wells’s closest friends, she began to systematically investigate lynchings. As I’ve noted in my academic work, she soon discovered that few victims had even been accused of rape. In an editorial, she wrote that “nobody in this section of the country believes the old threadbare lie that Negro men rape white women.” In retaliation, a white mob destroyed her press and warned Wells, who was in New York at the time, not to come back or risk death.

  • En désaccord avec le traitement médiatique du conflit syrien, Nöel Mamère quitte Le Média — RT en français
    https://francais.rt.com/international/48352-desaccord-traitement-conflit-syrien-depart-mamere-media

    Une première raison avancée qui est suivie par une seconde, d’une autre nature : « Je n’accepte pas qu’on établisse un parallèle dans le conflit syrien meurtrier, entre les responsabilités du "boucher de Damas" et celles de ses opposants. » Une attaque à peine voilée contre l’analyse du chroniqueur spécialiste du Moyen-Orient du Média, Claude El Khal, au sujet de la situation dans la région syrienne de la Ghouta orientale, thème principal du journal télévisé de 20h diffusé le 23 février.

    Etonnant cette soudaine hyper-sensibilité d’un homme qui a vécu, comme tout le monde, environ un demi-siècle avec le pouvoir Assad en Syrie sans que cela ne le bouleverse outre mesure... Je vois sur sa fiche Wikipedia qu’il est en politique depuis 1988 après avoir été journaliste. Il devait être au courant tout de même ! Par ailleurs, sa participation au « Média » doit-elle être remise en cause à cause d’un désaccord sur une chronique (pourtant fort prudente à mon avis) à propos d’une question qui n’est tout de même pas centrale par rapport à son engagement, enfin j’imagine. Etrange tout de même cette brusque passion de #syrie aujourd’hui...

    • J’ai assisté à cette chronique, exceptionnellement, chronique qui reprenait essentiellement les faits relatés par Robert Fisk.

      J’ai trouvé cette chronique vraiment équilibrée.

      Noël Mamère est bizarre, sur ce sujet. Je n’ai pas entendu son argumentation, mais bon sang, il lui faut quoi ? On n’a plus le droit de dire que Al Qaida, ce sont des gros méchants ? Finalement, Assad, c’est pire que Al Qaida ? Il est capable, lui, de faire un classement dans l’horreur ? 6 ans que ça dure, et que l’Occident entretient le conflit (en dépit des pertes humaines odieuses)... encore maintenant, par exemple en incitant les Kurdes Syriens à ne pas s’entendre avec Assad... Mais c’est toujours Assad le « méchââânt », et l’armée de Assad, y sont rien que des nazis méchants transformés en démons décérébrés pour conquérir le monde !...

      Ils sont désespérants. Noël Mamère aussi. Il va finir oublié, comme Cochet et quelques autres qui confondent équilibre et... sentimentalisme.

      Il était où Noël Mamère au moment de la destruction de Mossoul il y a quelques mois ? Pourquoi est-ce que l’OSDH n’a pas décompté les morts à Mossoul ? Parce que cépapareil ?

    • Il se trouve que je l’ai regardée aussi (grâce à SeenThis, signalé je crois me souvenir par @Palestine). Très équilibré, de fait, trop même à mon goût dans le genre si je dis du mal des Israéliens il faut tout de même que j’en dise un peu des Palestiniens. Mais, de fait, pas le gloubi-boulga qu’on martelle depuis des jours. Quiconque à jamais les pieds dans la région rigole quand on compare la densité d’Alep à celle de la Ghouta à cet endroit, après des années de guerre. M’enfin...

    • Très équilibré, de fait, trop même à mon goût dans le genre si je dis du mal des Israéliens il faut tout de même que j’en dise un peu des Palestiniens.

      J’y ai pensé à ce « renvoi dos à dos gage d’équilibre », mais ce n’est évidemment pas tout à fait pareil dans ce contexte. Les « pauvres-rebelles-syriens » sont tout de même bien mieux équipés et soutenus que les « palestiniens-pas-tout-a-fait-innocents ».
      L’équilibre du commentaire à mon sens était plutôt du type : « la guerre, c’est vraiment moche, et les deux partis participent à égalité dans cette guerre ».

    • Justement, ce matin, j’avais envie de poster un message sur le thème : « J’ai comme l’impression qu’une campagne va bientôt démarrer pour faire virer Claude El Khal de Le Média. » Parce que je voyais monter les messages indignés du fan club de la rébellitude syrienne après sa chronique, je sentais le truc monter.

      Ça n’aura donc pas traîné.

    • Article de Patrick Cockburn, avec témoignages des deux côtés

      Trapped in eastern Ghouta: How both sides are preventing civilians escaping the horror in Syria siege | The Independent
      http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/eastern-ghouta-syria-civilians-deaths-trapped-damascus-siege-assad-re

      What does emerge is that the armed opposition groups in Eastern Ghouta as well as the government have been stopping people leaving. This is confirmed by a UN-backed report called Reach, which says: “Women of all ages, and children, reportedly continued to be forbidden by local armed groups from leaving the area for security reasons.” This has been the pattern in all the many sieges in Syria conducted by all sides who do not want their own enclaves depopulated and wish to retain as much of the civilian population as possible as human shields.
      […]
      But there is another reason why people fleeing Eastern Ghouta might be in danger in government held-Damascus. Seven years of civil war has ensured that Syrians on different sides, many of whom will have lost relatives in the violence, regard each other with undiluted hatred. In Damascus, the shellfire and bombing are largely by the government into rebel areas, but there is also outgoing fire from Eastern Ghouta, mostly from mortars, into government-controlled districts.

    • @biggrizzly Non, tu n’as pas besoin d’avoir un CV impeccable pour l’ouvrir. Comme tu le sais, tu as besoin d’être impeccable si tu décides d’aborder la Syrie d’une manière à peine hétérodoxe. Autrement tout te sera pardonné.

      C’est le principe du character assassination. On lui reproche des choses qui n’ont rien à voir avec la Ghouta, alors qu’il est clair que c’est à cause de ce qu’il a dit sur la Ghouta qu’on veut le faire virer.

      Si on prend le CV de François Burgat et Romain Caillet, ils ont quand même pondu un texte utilisant leur vernis universitaire à l’époque, prétendant démontrer que Nusra n’existait pas, et que les attentats revendiqués par Nusra, en réalité, avaient été commis par le régime lui-même, sous faux-drapeau, pour accuser les rebelles.
      http://ifpo.hypotheses.org/3540
      Wladimir Glasman, Hénin et Filiu ont également largement joué de la corde paranoïaque sur la Syrie.

      Je veux dire : je ne crois pas avoir vu personne reprocher à Burgat et Caillet leurs « positions pour le moins… étranges » à propos de la Syrie à chaque fois qu’ils l’ouvrent. Bon, Colonel Salafi a eu droit à un traitement spécifique pour sa fiche S, mais personne ne lui avait alors reproché les positions complotistes de cet ancien article. Et aujourd’hui, Conspiracy Watch participe au character assassination d’El Khal directement dans le flux Tweeter de Caillet, comme quoi il y a du complotisme qu’on a le droit, même pour un sujet aussi sensible que le jihadisme en Syrie.

    • Claude El Khal
      ‏3 hours ago

      Quand autant de gens malhonnêtes s’emploient à vous lyncher, c’est que vous avez raison. Ils utilisent les méthodes les plus abjectes pour vous faire taire. Mais ce néo-maccarthysme ne passera pas. Et je ne me tairai pas. Merci à celles et ceux qui me soutiennent ! #NoPasaran

    • Lundi matin hurle avec la meute !

      Quand on en est à colporter les propos de Raphaël... Enthoven sur Twitter et à s’en faire le messager c’est qu’on est en plein « naufrage » dixit Sarah Kilani et Thomas Moreau sur Lundi matin . @colporteur
      Pour ma part il me semble qu’il y autant de fanatiques en ISraël qu’en ISIS ; et ceci ne relève pas de la théorie du complot :)

    • Comment Mathilde s’est pris les pieds dans le tapis...

      FranceQ a donc confié la tâche de l’estocade anti LeMedia à une jeune chroniqueuse des Matins, Mathilde Serrell.

      A priori, les vieux routiers de l’info FranceQ ont préféré s’abstenir, ... pour le moment.
      Cette jeune journaliste est donc revenue, ce matin, sur la « démission » de Noël Mamère, laquelle fut annoncée sur cette chaîne de radio publique.
      Et voilà que notre Mathilde s’est pris les pieds dans le tapis.
      Elle aussi, à son insu, est victime des techniques de persuasion clandestine utilisées par les « mass media indépendants ».
      En effet, pour défendre Noël Mamère et ses arguments, elle reprend la vision dichotomique du conflit syrien : le méchant dictateur qui bombarde les gentils « rebelles » encerclés dans la Ghouta. Et elle sous entend que Claude Elkhal se situerait plutôt du côté du fils Assad (dur, dur, pour quelqu’un qui combattit les armées du père Assad au sein de l’armée libanaise...).

      https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-culturel/le-billet-culturel-du-mercredi-28-fevrier-2018

      Claude Elkahl a bien pris soin de rappeler que les « rebelles » en question étaient des groupes affiliés au Djihad et à Al Quaïda. Et, (ne te vexe pas Mathilde), je fais davantage confiance à Claude Elkhal qu’à toi pour définir plus avant la véritable nature de ces « rebelles ».
      Donc, Claude ne veut point diffuser d’images se rapportant à ce conflit sans pouvoir vérifier l’origine de ces images vidéo. Il redoute de se faire manipuler tout autant par les media du complexe dictatorial russo-syrien que par ceux des groupes djihadistes
      Il ne prend pas parti pour un clan ou un autre, il en revient simplement aux fondamentaux de son métier de journaliste...

    • La nouvelle Inquisition et les moukhabarat parisianistes
      https://seenthis.net/messages/673469

      ISISRAEL et les articles sur la Daech conspiracy

      Avant tout, je me dois de préciser que le jeu de mots et les articles en question ne sont en rien liés. Le jeu de mots déniché par les inquisiteurs pour me faire passer pour un antisémite a été publié sur les réseaux sociaux pendant la guerre contre Gaza en 2014. Les massacres de civils commis par l’armée israélienne dans cette prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza n’ont rien à envier, à mes yeux, aux méthodes barbares de Daech (ISIS). Les crimes commis par Tsahal contre la population civile palestinienne ont été documentés et dénoncés par tous les organismes internationaux, les organisations de défense des droits de l’homme, la presse de gauche israélienne et de nombreux citoyens et artistes israéliens, comme la regrettée Ronit Elkabetz.

      On peut trouver le jeu de mot excessif, on peut en débattre, mais l’utiliser pour m’accuser de telle ou telle chose n’est rien d’autre que de la diffamation. Ils auraient pu dénicher d’autres jeu de mots de la même facture qui dénonçaient les exactions du régime syrien, comme Bachar d’assaut ou Blood Baath, ou même Bilad el Shame. Mais non, ils ont précisément choisi ISISRAEL pour leur entreprise de character assassination.

      Par ailleurs, on peut se demander en quoi ce jeu de mots qui les choque tant est plus grave que le négationnisme de Benjamin Netanyahu qui a osé déclarer en octobre 2015 qu’Adolf Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs. Curieusement, les hurleurs d’aujourd’hui n’ont pas poussé des hauts cris comme ils auraient dû le faire face aux propos scandaleux du Premier ministre israélien. Moi, par contre, je l’ai dénoncé avec force dans une note intitulée When Netanyahu absolves Hitler.

      Quant aux articles sur la Daech conspiracy, ils ont été écrits après que l’organisation terroriste s’est implantée au Liban, au su et au vu de toute la communauté internationale, sans que celle-ci ne bouge le petit doigt pour l’en empêcher. Si Daech, comme le prétendent encore certains, n’a existé que pour combattre le régime syrien, pourquoi s’est-il implanté au Liban ? Je me suis donc penché sur le sujet et cherché à comprendre.

      Le Liban est entouré par la Syrie et Israël, qui ont chacun de leur côté cherché à le dominer et à détruire tout ce qui leur résistait. Ils l’ont parfois fait de concert, comme le 13 octobre 1990, quand l’aviation syrienne, chapotée par l’aviation israélienne, a bombardé ce qu’on appelait alors le « réduit chrétien » et mis fin au rêve d’indépendance des Libanais.

      Israël n’est pas un ami du Liban – c’est le moins qu’on puisse dire. Depuis que je suis né, il y a déjà 50 ans, l’état hébreu bombarde régulièrement la population civile libanaise. Pendant les cinq décennies qui nous séparent de ma naissance, l’armée israélienne a envahi le pays des cèdres à plusieurs reprises, l’a occupé pendant plus de vingt ans, y a créé une milice qui n’avait rien à envier à celle qui a sévi en France durant l’occupation allemande (souvenez-vous de la prison de Khiam), y a commis de nombreux massacres (peut-on oublier Cana ?), a pillé ses ressources naturelles (notamment l’eau du Litani), et violé un nombre incalculable de fois sa souveraineté, ses eaux territoriales et son espace aérien.

      Les terroristes de Daech, venus de Syrie, sont entrés au Liban dans un silence international assourdissant. Et Israël, d’habitude si soucieux des organisations paramilitaires qui s’implantent au Liban, et qui n’hésite jamais à les dénoncer et à les attaquer, n’a ni moufté ni bronché. De quoi se poser des questions. Des questions légitimes que je me suis évidemment posé, tout comme bon nombre de Libanais.

      J’ai donc fait des recherches et posé la problématique dans un premier article : What’s Daech doing in Lebanon ? Dans cet article, j’ai cité, entre autres, une source attribuée à Edward Snowden (en précisant qu’elle n’était pas vérifiée), et une correspondance attribuée à David Ben Gourion et Moshe Sharett qui préconisait la division du Moyen-Orient en mini-états confessionnels, que Daech a mis en œuvre en créant un mini-état sunnite à cheval entre l’Irak et la Syrie. Dans un second article, qui faisait suite au premier, j’ai écarté ces deux éléments – la source attribuée à Snowden s’étant révélé être une fake news, et je n’avais pas pu vérifier la véracité de la correspondance entre Ben Gourion et Sharett.

      Ne pouvant, en toute honnêteté, rien affirmer, j’ai posé des questions légitimes et claires. Mais ma réflexion sur les origines de la création de Daech ne s’est pas limitée à ces questions auxquelles je n’ai pas encore trouvé de réponses, et à Israël. J’ai exploré d’autres possibilités et écrit plusieurs articles sur le sujet (Daech est sans doute le sujet que j’ai le plus traité sur mon blog), dont l’un s’interroge sur le parallèle géopolitique troublant entre la montée du nazisme en Europe et du daechisme au Moyen-Orient : History repeating ?

      Mais pour Éric Naulleau ou Raphaël Enthoven (pour ne citer qu’eux, le second étant plus fin que le premier qui a implicitement demandé mon renvoi du Média), la lecture ne peut être que franco-française, voire parisiano-parisienne. Leur monde, c’est Paris et ses plateaux télé. Pour eux, je ne suis peut-être qu’un Arabe sans grande importance, sans Histoire et sans passé. Qui n’a pas le droit à sa singularité, voire son individualité, et surement pas à sa liberté de penser, de s’interroger et de s’exprimer en dehors de leurs clous à eux.

      Je leur rappelle, ainsi qu’à tous les autres, que j’ai combattu l’occupation de mon pays par une armée étrangère, les milices totalitaires qui y régnaient en maître et le régime policier qui y sévissait, que j’ai risqué ma vie pour avoir le droit d’être libre et de m’exprimer comme bon me semble. Avant de m’interpeller du haut de leur célébrité et me jeter à la gueule toutes sortes d’anathèmes, qu’ils me montrent donc leur CV, qu’ils me fassent part de leurs combats et des risques qu’ils ont pris pour défendre leurs idées, qu’ils me démontrent ce qui leur donne le droit de me juger !

      Bref. Tout ce que j’ai écrit n’a rien à voir avec le complotisme (quel mot imbécile pour faire taire celles et ceux qui osent questionner les versions officielles des gouvernements, comme si ces derniers ne mentent jamais) et l’antisémitisme. Prétendre que je suis antisémite est aussi ridicule que d’affirmer que je mesure 1m90, que je suis blond aux yeux bleus et que je chausse du 54. Et surtout, de par mon passé, de par mes amitiés et mes amours, cette accusation m’est insupportable. Tout futur accusateur devra en répondre devant la justice française.

      Quant au complotisme, on m’accuse d’être un partisan de la théorie du complot liée aux attentats du 11 septembre (the 9/11 conspiracy explained in less than 5 minutes). Ils ont balayé d’un revers de main méprisant l’explication que j’ai donnée sur Twitter, qui disait que c’était de l’humour et du second degré. Mais si ces inquisiteurs à la petite semaine avaient fait correctement leur sale boulot, ils auraient trouvé d’autres notes de blog qui se moquent des théories du complots : The Gay conspiracy, The iPhone X anti-Lebanese conspiracy, Red Moon : the communists are taking over the heavens, sans oublier Le complot dont personne ne parle, celui de mes voisins du dessus qui ne font du bruit que lorsque je me mets à écrire !
      Claude El Khal

      @colporteur

    • Soutien et Total Respect à Claude El Khal ! Son intervention pour refuser la dictature si facile de l’opinion dominante m’a convaincue. Parce que je suis contre ceux @ colporteur « qui ont jeté aux chiens l’honneur d’un homme ».

      J’ai dit au cours d’un débat téléphonique sur France culture diffusé ce matin : « Il n’y a rien de plus similaire à une image de guerre qu’une autre image de guerre ». Voici un exemple en deux images, l’une a été prise en #Syrie et l’autre en #Irak (les deux nous viennent de l’AFP)


      Conclusion hallucinante de la présentatrice qui invitait Claude El khal ou plutôt le prenait en tenaille : "Faisons confiance aux journalistes...". Puis, juste après, le slogan de la station "FranceCulture, l’esprit d’ouverture"...
      sauf aux critiques du journalisme !

      #Syrie #meute_médiatique #character_assassination #attaques_en_diffamation #lynchage_médiatique_parisianiste
      #nouvelle_inquisition #police_de_la_pensée_dominante
      #bouffon_c'est_celui_qui_dit_qui_y_est !

    • « Le Média » est sur la bonne voie. Le journal du vendredi 2 mars était excellent, et en progrès sensible. Les interviews- chloroforme de Noël Mamère ne manqueront pas à la qualité de son contenu, et son départ, ainsi que les volte-face d’autres représentants de la mouvance ex-PS ne soulignent, une fois de plus, que l’instabilité de leurs opinions.

      Bon Vent ! aussi à

      – Aurélie Filippetti
      – Gérard Mordillat (dommage !)
      – Patrick Pelloux
      – François Morel et Judith Chemla
      – Cécile Amar de L’Obs
      – Edouard Perrin de Cash investigation
      – Giovanni Mirabassi et Médéric Collignon.

      Les rats quittent le navire ?
      La ligne de flottaison n’en sera que plus haute !  ;)

  • Histoire du racisme et des lynchages aux États-Unis

    Monroe Work Today.org

    http://www.monroeworktoday.org
    http://www.monroeworktoday.org/explore/map2/indexif.html

    Remarquable initiative et travail de #mémoire - un vrai modèle.

    Meet eight heroes
    http://www.monroeworktoday.org/heroes.html

    Monroe Work
    http://www.monroeworktoday.org/index.html#slide3

    #états-unis #racisme #lynchages

    On these pages you will meet Monroe Nathan Work, who lived from 1866 – 1945. This website is a rebirth of one piece of his work, although he did many great things. In his career, he felt compelled to document every known lynching that was happening in the United States. You might already be familiar with what lynching is, and this website will examine it more. Of course, it starts with an act of injustice: by sentencing someone outside the law with no process or trial. Even worse, at the turn of the century the methods of lynching had become commonplace, fueled by hatred — and unspeakably cruel. It was Mr. Work’s meticulous recordkeeping that preserves the names that are now an important part of our history.

    –---

  • #Etats-Unis: les #violences raciales comparées aux #lynchages par des experts de l’#ONU
    http://www.arcinfo.ch/articles/monde/etats-unis-les-violences-raciales-comparees-aux-lynchages-par-des-experts-de

    Les procureurs sont souvent trop liés aux #policiers aux Etats-Unis, a dit devant la presse le président du Groupe de travail sur les personnes d’ascendance africaine Ricardo Sunga. Parmi les reproches lancés après la visite début 2016 aux Etats-Unis du Groupe, la majorité des procédures sont menées au début par les commissariats où travaille le policier incriminé.

    [...]

    « Les #tueries policières » et « le #traumatisme » qu’elles ont provoqué constituent des « réminiscences du #terrorisme_racial » lié aux lynchages dans le passé. Dans son rapport présenté lundi au Conseil des droits de l’homme, il recommande que tous les cas d’usage excessif de la force soient l’objet d’investigations indépendantes.

    Mardi, M. Sunga a précisé qu’un mécanisme national devait être établi. Plus largement, le Groupe de travail reste « extrêmement préoccupé » par les critères raciaux rampants dans les pratiques des policiers et les #inégalités raciales aux Etats-Unis.

    Il recommande des excuses ou d’autres formes de réparations aux descendants des Afro-américains exploités par la contrainte pendant des décennies aux Etats-Unis. « L’#impunité pour la #violence_d'Etat » a provoqué la crise des droits de l’homme actuelle , selon lui. Il appelle à une action urgente.

  • Ida B. Wells, Police Violence, And The Legacy Of Lynching
    http://www.aaihs.org/ida-b-wells-police-violence-and-the-legacy-of-lynching

    The recent police shootings of Alton Sterling in Louisiana and Philando Castile in Minnesota bring to the surface, yet again, the systemic problem of police violence and brutality in black communities across the United States. According to one report, based on data from 2010 to 2012, black teens are 21 times more likely to be shot and killed by the police than their white counterparts. As several scholars have recently acknowledged, these killings represent the continuation of lynching culture in the United States. Today, black Americans die at the hands of police at a rate that is almost equivalent to the number of documented lynchings during the early twentieth century.

    #lynchage #afro_americains #Etats-Unis

  • Never Forget: America’s Forgotten Mass Lynching: When 237 Black Sharecroppers Were Murdered In Arkansas - Black Main Street

    http://blackmainstreet.net/never-forget-americas-forgotten-mass-lynching-237-black-sharecroppe

    Towards the end of 1918, attorney Ulysses S. Bratton of Little Rock, Arkansas listened to Black sharecroppers tell stories of theft, exploitation, and never ending debt. One man by the name of Carter, explained how he cultivated 90 acres of cotton and then had his landlord confiscate the crop and all of his possessions. Another Black farmer, from Ratio, Arkansas said a plantation manager would not give sharecroppers an itemized record of their crop. No one realized that within a year of meeting with Mr. Bratton, one of the worst incidents of racial violence in U.S. would take place. In a report released by the Equal Justice Initiative, white people in the Delta region of the South, started a massacre that left 237 Black people dead. Even though the one-time death toll was unusually high, it was not uncommon for whites to use racial violence to intimidate Blacks.

    #Etats_unis #racisme #massacre

  • Agression homophobe au Maroc : quatre mois ferme pour la victime - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/03/29/agression-homophobe-au-maroc-quatre-mois-ferme-pour-la-victime_1442579

    « Les homosexuel(le)s marocains sont de plus en en plus en danger. Non seulement ils sont criminalisés et abandonnés par le pouvoir, en plus ils sont à présent régulièrement lynchés par les foules haineuses et ignorantes. Qui va les sauver ? Qui va les protéger ? », a réagi sur Facebook l’écrivain marocain Abdellah Taïa après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo amateur d’agression homophobe. Particulièrement violente, celle-ci montre deux hommes, dénudés, le visage tuméfié et en sang, se faire sauvagement agresser par un groupe de jeunes dans leur propre appartement. Menacés avec une arme blanche, passés à tabac, ils sont traînés dehors nus et blessés.

    Au scandale de cette agression homophobe, survenue début mars à Beni Mellal, s’en est greffé un autre : la condamnation de l’une des victimes à quatre mois de prison ferme. L’homme a été jugé pour « actes sexuels contre-nature avec récidive et ivresse », alors que deux de ses agresseurs, qui ont comparu le même jour, ont été condamnés à deux mois avec sursis. L’autre victime de l’agression, qui était en fuite, a quant à elle été arrêtée et présentée dimanche 27 mars au procureur du roi près du tribunal de première instance de Beni Mellal. L’audience est fixée au 4 avril prochain.

    #homophobie #lynchage #maroc #justice #notre_ami

    • " La forme, c’est le fond qui remonte à la surface. " Victor Hugo

      Dans son livre « Les intellectuels faussaires, le triomphe médiatique des experts en mensonge », Pascal Boniface épingle Caroline Fourest qu’il affuble du titre de « serial-menteuse » : « Au tribunal de Fourest, l’acte d’accusation tient lieu de preuve. La vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration. »
      Dans le chapitre qui lui est consacré Pascal Boniface écrit notamment :

      La grande force de Caroline Fourest est d’enfourcher des chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques. Qui oserait se déclarer contre la laïcité, contre l’égalité hommes et femmes, pour la répression des minorités sexuelles ou en faveur de l’antisémitisme ? Ce qui pose problème, ce n’est pas que Caroline Fourest défend, c’est la façon dont elle le fait. Régulièrement, elle attribue à ses adversaires des positions, sans doute critiquables, mais qui ne sont pas les leurs, ou des faits répréhensibles.. inexistants.

      > Caroline Fourest, « sérial-menteuse » / Atlantico http://www.atlantico.fr/decryptage/caroline-fourest-tariq-ramadan-frere-tariq-bernard-henri-levy-149309.html

      > Entretien avec Pascal Boniface https://blogs.mediapart.fr/daniel-salvatore-schiffer/blog/041011/entretien-avec-pascal-boniface-propos-des-intellectuels-f

      Un des ouvrages de la journaliste, « La Tentation obscurantiste », a reçu en 2003 le prix du livre politique de l’Assemblée nationale. A son propos, cinq universitaires spécialisés dans l’étude de l’islam moderne et/ou de la laïcité, ont publié une tribune dans Le Monde," Les Lauriers de l’obscurantisme".

      Bruno Etienne, Franck Fregosi, Vincent Geisser, Raphaël Liogier et Jean Baubérot tenaient à mettre en garde l’opinion publique" contre « l’obscurantisme » de Fourest, contre sa « haine viscérale de la connaissance scientifique », contre son « trafic des émotions et des peurs » et contre son usage des « raccourcis ».

      La « méthode » (éminemment non scientifique) de sélection de la « vérité » consiste à prendre pour pertinent un discours caricatural, inquisitorial, pamphlétaire, truffé de préjugés, accessoirement d’erreur, et essentiellement destiné à dénoncé les « autres » : musulmans, islamologues refusant de se soumettre au sens commun, journalistes, hommes politiques, militants antiracistes, laïques pragmatiques.

      Bien moins que la paix sociale, cette désignation de l’autre ( et accessoirement de « sa » religion) permet d’éviter d’assumer ses propres turpitudes, ses propres préjugés. Elle permet d’éluder la question des alliances surprenantes entre les héros ’ hérauts) d’un républicanisme forcené et les nostalgiques d’une France éternellement monoconfessionnelle et mono-ethnique. Elle permet d’exploiter tranquillement, et avec la bonne conscience de la morale pseudo-universaliste le vieux fond de commerce de la peur de l’autre.

      > Les Lauriers de l’obscurantisme http://www.lemonde.fr/idees/article/2006/04/17/les-lauriers-de-l-obscurantisme_762492_3232.html

      En septembre 2015, Julien Salingue publie un article « Les coupables amitiés de Caroline Fourest (par Caroline Fourest) » qui fait le point sur la méthode et les obsessions de la « journaliste spécialisée dans l’à-peu-prisme. »

      (...) Dernier exemple en date, une attaque au vitriol contre le vainqueur des primaires du Labour britannique, Jeremy Corbyn, accusé (entre autres) de complaisance à l’égard de l’intégrisme et de l’antisémitisme.

      Une méthode éprouvée, dont le principal ressort est de déformer un peu, beaucoup, voire passionnément, la réalité, pour alimenter un propos à charge contre les cibles préférées de Caroline Fourest : les « islamistes ». Mais aussi les amis des « islamistes », les amis de leurs amis et, par extension, tous ceux qui connaissent quelqu’un dont le voisin a un jour partagé une banquette de métro avec la sœur d’un individu signataire par le passé d’une pétition également signée par un écrivain dont un article a été publié sur un site internet relayant ar ailleurs des articles révisionnistes.

      Pour rendre hommage à la journaliste et à ses méthodes de travail, nous avons décidé d’utiliser les mêmes procédés afin de révéler la face cachée de Caroline Fourest, à la manière de Caroline Fourest.

      > Le Blog de Julien Salingue http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2015/09/les-coupables-amities-de-caroline.html

      Saïd Bouamama, sociologue, et Pierre Tevanian, philosophe, pris à partie par Caroline Fourest après l’annulation d’un débat, en 2012 à la Fête de l’Humanité, publièrent un article « Caroline Fourest, l’incendiaire qui crie au feu ! » où sont mis en relief quelques procédés de la journaliste.

      Caroline Fourest est coutumière de ce type de campagnes, obéissant toujours au même schéma narratif (violence, agression, menaces, intégristes, escorte policière), contre des gens qui n’ont eu le tort que de la critiquer ou, au pire, de la chahuter. Il faudrait un jour que des journalistes d’investigation reviennent sur l’hallucinante campagne qu’elle avait lancée en 2004 contre l’Institut du monde arabe, suite à un débat tout à fait calme et policé (dont doit bien exister un enregistrement), et qui avait amené l’IMA à publier un démenti officiel. Un exemple plus récent est la manière dont un chahut tout à fait bon enfant (dont un enregistrement filmé existe sur youtube) a été transformé, par les soins de Caroline Fourest, en agression islamiste.

      > L’incendiaire qui crie au feu - Mediapart https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/180912/caroline-fourest-lincendiaire-qui-crie-au-feu

      Pour d’autres réjouissances : Caroline et l’inhumé malgré lui (2008), Caroline et l’agression des femmes voilés (2013), Caroline et l’arrachage des yeux (2014), Caroline entend des voix à Charlie Hebdo, Caroline et sa nouvelle croisade en Tunisie... voir :
      http://zec.hautetfort.com/archive/2015/01/11/caroline-fourest-clerc-obscur.html

      #Caroline_Fourest #serail_menteuse #clerc_obscur #obscurantisme "morale_pseudo-universaliste #Pascal_Boniface #Julien_Salingue #Saïd_Bouamama #Pierre_Tevanian #Bruno_Etienne #Franck_regosi, #Vincent_Geisser #Raphaël_Liogier Jean_Baubérot

  • Serrage de main pour tous ou comment fabriquer l’ennemi intérieur

    http://joaogabriell.com/2016/01/26/serrage-de-main-pour-tous

    Diaboliser, ce n’est pas juste par plaisir sadique, c’est pour légitimer des choses violentes : le moyen orient est détruit par les occupations, guerres occidentales, et maintenant le djihadisme qui en est un produit ? « on s’en fout ces gens-là ne serrent pas la main aux femmes, ils sont ultra sexistes, homophobes, pas de bar gay etc », pensera intérieurement – ou pas – celui qui aura été entraîné pendant des années de propagandes à altériser les populations concernées. Et évidemment, l’efficacité d’une propagande c’est qu’elle se présente comme une évidence, et pas comme un acte fondamentalement politique consistant à imposer une lecture de la réalité. En effet, construire une altérité absolue a pour principe d’empêcher toute possibilité d’empathie pour la souffrance des peuples du Sud dominés par l’impérialisme occidental, ou subissant le racisme dans un pays occidental, et surtout, d’empêcher toute compréhension, légitimation, de leurs révoltes sur le fond, même quand on peut avoir X désaccord avec la forme.

    C’est une erreur de croire que ces polémiques actuelles ont quelque chose à voir avec les moeurs, l’égalité hommes/femmes, etc, et c’est donc une erreur de répondre sur ce terrain-là. Nous atteignons en plus le comble de l’hypocrisie sur cette affaire, dans la mesure où, j’en suis absolument convaincu, aucune des personnes, hommes ou femmes, qui s’indignent des normes de salutations de Idriss Sahamedi n’auraient en réalité voulu lui serrer la main, vu le barbu qu’il est et ce que ça déclenche comme imaginaire dans le contexte qui est le nôtre.

    #João_Gabriell
    #Moussa_Tchatchuing
    #Idriss_Sahamedi
    #racisme
    #islamophobie
    #BarakaCity
    #lynchage_médiatique
    #ennemi_intérieur