• Sécheresse : la crise des sources que personne n’a vu venir

    Des dizaines de milliers de foyers français, dont l’habitation n’a jamais été reliée au réseau public d’eau potable, mais utilisaient une source située sur leur propriété ou à proximité, risquent de voir celle-ci se tarir avant l’été. Déjà nombre d’entre eux appellent leur mairie au secours. Dans le même temps, en application d’une directive européenne tout juste transcrite en droit français, les collectivités locales doivent désormais fournir de l’eau potable à ceux qui en sont privés. Une véritable bombe à retardement. Reportage.

    https://blog.mondediplo.net/secheresse-la-crise-des-sources-que-personne-n-a

    • Si le coût apparaît prohibitif, on proposera au demandeur de participer financièrement via un « fonds de concours », qui est une contribution financière à des travaux publics destinés à des administrés (réponses ministérielles) avec un maximum de 80 % demandé à l’usager et 20 % à la collectivité. En montagne, vu l’éloignement des habitations, ce n’est pas gagné…

      (vu des cas bien moins éloignés du réseau, ça chiffre vite hénaurme)

      l’ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 relative à l’accès et à la qualité des eaux cause de nouvelles difficultés

      ...on passe sur les joyeusetés de l’établissement du tarif et la facturation. Un forfait ou un coût au m3 qui intègre le coût d’usage du véhicule, le carburant par rapport au dernier point d’eau (km), le temps des agents du service, le linéaire entre la route d’accès et le réservoir, etc.

      #eau #eau_potable #sécheresse #sources #mairies

    • En résumé la collectivité peut refuser de relier au réseau, soit une construction « non autorisée », soit un hameau « trop éloigné » (Conseil d’État, 30 mai 1962, « Parmentier », Lebon p. 912). Mais qu’est-ce que ça veut dire, « trop éloigné » ?

      En outre, le fameux arrêt Carrère de 1991 stipulait que la collectivité doit prendre le coût en charge seulement si c’est elle qui décide de l’extension, et donc de la délivrance des permis de construire (3)…

      Résultat : sur le terrain, jusqu’ici les collectivités refusaient le plus souvent le raccordement, soit au motif de l’absence d’un zonage, soit parce que la parcelle du demandeur était trop éloignée de l’extrémité du réseau déjà existant, et que le raccordement aurait généré un coût excessif pour la collectivité.

      Mais tout ça c’était avant. Avant la crise et la sécheresse qui menace à nouveau pour l’été prochain. Car c’est un peu partout en France que les sources se tarissent. Que peuvent faire les collectivités ?

      Notre jeune responsable de service cévenole a interpellé l’ARS et la Préfecture, qui lui ont répondu fin avril. Sur le principe, si le pétitionnaire réside à l’intérieur du zonage il faudra le raccorder. Si le coût apparaît prohibitif, on proposera au demandeur de participer financièrement via un « fonds de concours », qui est une contribution financière à des travaux publics destinés à des administrés (réponses ministérielles) avec un maximum de 80 % demandé à l’usager et 20 % à la collectivité. En montagne, vu l’éloignement des habitations, ce n’est pas gagné…

      Y a des survivalistes qui vont faire la gueule.

      Cela dit, c’est juste le premier étage de la fusée du désespoir  : que va-t-il se passer quand les réseaux se retrouveront à sec aussi  ? Ça risque d’arriver très très vite dans le sud-est.
      Pendant un temps, tu peux envisager de transporter la flotte par camions depuis les voisins… mais je pense que beaucoup de voisins vont se retrouver eux-mêmes en tension.

  • La parité s’arrête encore aux portes du pouvoir local

    Malgré de nets progrès depuis le début des années 2000, les #hommes monopolisent toujours le #pouvoir (présidence, délégations) au sein des institutions locales. La preuve ? En France, en 2018, 84% des #maires sont encore des hommes. Des données que s’est procuré Mediacités confirment l’ampleur du problème, a fortiori dans les #métropoles et #intercommunalités.


    https://www.mediacites.fr/decryptage/2018/12/10/la-parite-sarrete-encore-aux-portes-du-pouvoir-local
    #genre #femmes #égalité #parité #mairies #France

  • Piscine, garderie, cantine... comment les collectivités locales font flamber la note _ Sandrine Trouvelot - 20 Avril 2018 - capital
    https://www.capital.fr/economie-politique/piscine-garderie-cantine-comment-les-collectivites-locales-font-flamber-la-n

    Certes, les élus ont limité les hausses d’impôts cette année. Mais ils vont se rattraper en facturant leurs services.

    Pas étonnant que les parents vivant à Saint-Julien-en-Genevois, en Haute-Savoie, soient inquiets. Fin décembre, ils ont reçu une lettre signée du maire expliquant que les coûts de la restauration scolaire – dont les tarifs s’échelonnent de 1,30 euro à 7,20 euros selon les revenus – avaient beaucoup augmenté, notamment à cause de la suppression des emplois aidés, et qu’il devra prochainement « arbitrer sur la répartition de ces coûts entre les usagers et les contribuables ». « On n’a pas de nouvelles, mais on nous a laissé entendre qu’il faudrait au minimum relever le prix des repas au niveau de leur coût de revient, soit 3 euros », se désole-t-on à la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves).

    Décidément, les collectivités locales sont de plus en plus nombreuses à se lâcher sur les prix de leurs services. Si certaines limitent les horaires d’ouverture, voire suppriment des prestations – la mairie de Paris, par exemple, a récemment annoncé la fermeture des colonies de vacances Arc-en-ciel, qui ont permis à 4.200 enfants de partir l’an dernier –, la plupart préfèrent raboter leurs subventions.

    Résultat : de la cantine à la garderie en passant par les piscines ou les conservatoires, les tarifs ne cessent de flamber pour les usagers. « Les élus n’ont plus tellement le choix, et cette tendance va nécessairement se poursuivre », assure Pierre-Olivier Hofer, directeur du cabinet Exfilo.

    Il est vrai que les collectivités locales sont confrontées à une situation inédite. Non seulement elles reçoivent moins de dotations de l’Etat – au total, elles ont perdu plus de 10 milliards d’euros depuis 2013 et Emmanuel Macron leur a demandé 13 milliards d’économies supplémentaires sur le quinquennat –, mais elles peuvent difficilement augmenter encore les impôts vu le ras-le-bol fiscal des Français. Or, malgré les nombreux gaspis, elles ont du mal à tailler dans leurs dépenses – les trois quarts de ces dernières concernant le personnel, ce n’est pas toujours simple.

    Pour boucler leurs fins de mois , elles font donc payer les citoyens. Avec des choix politiques divergents selon les collectivités : certaines choisissent de mettre à contribution tout le monde, d’autres de concentrer les augmentations sur les plus aisés. En utilisant parfois un prétexte tout trouvé : l’harmonisation des tarifs découlant des fusions d’intercommunalités.
    Centres de loisirs, piscines, cantines… un peu partout, les tarifs valsent

    Le centre de loisirs à Bourgtheroulde : + 100%
    Pas étonnant que les habitants du territoire de Bourgtheroulde, en Normandie, l’aient mauvaise. Leur centre de loisirs est désormais deux fois plus cher, car la communauté de communes dont ils dépendent (Roumois-Seine) a relevé les tarifs le 1er janvier 2018.

    La piscine de Caen : + 40% 
C’est une sacrée douche froide pour les Caennais. Depuis septembre dernier, le prix d’entrée au centre nautique Eugène-Maës a grimpé de 40% (4 euros pour un adulte, contre 2,90 euros avant). Idem pour les activités qui y sont proposées : + 27% pour l’aquagym et même + 64% pour l’aquabike.

    La cantine à Montesson : + 45% 
Normal que les parents de cette commune des Yvelines râlent. Depuis septembre, les tarifs de la cantine, qui étaient l’an dernier de 4,41 euros pour tous, varient entre 3,85 et 6,41 euros. « Cela représente une hausse de 30 à 45% pour 71% des familles ! », dénonce la FCPE.

    La restauration à Venette : + 217% 
Plutôt salée l’addition de la cantine dans cette ville de l’Oise ! En septembre 2017 , la facture a bondi de 38% pour les plus aisés (de 5 à 6,90 euros) et de 0,46 à 1,46 euro pour les familles modestes. Soit, pour ces dernières, une hausse annuelle par enfant de près de… 200 euros.

    Le conservatoire de Lille : + 270% 
Fini la générosité avec les élèves musiciens résidant en dehors de la ville ! Dans un contexte budgétaire tendu, la mairie a fixé pour eux un tarif unique de 1.866 euros à partir de septembre 2017. Jusque-là, la facture ne dépassait pas 500 euros, et pouvait même tomber à… zéro.

    Les concessions à Quesnoy-sur-Deûle : + 10% 
Sous prétexte qu’elle a investi près de 50.000 euros dans son cimetière, cette commune proche de Roubaix a relevé de 2% le prix de ses concessions funéraires. La hausse atteint même 10% pour une niche dans un columbarium (désormais à 386,87 euros pour une durée de cinquante ans).

    La location de salles à Saint-Pair-sur-Mer : + 55% 
Certes, la plupart des tarifs municipaux de cette ville normande n’ont quasiment pas bougé. Mais la location des salles a, elle, flambé comme jamais. Les habitants devront désormais payer 155 euros pour réserver la salle polyvalente, soit 55% de plus qu’en 2017 !

    Les internats dans l’Aube : + 10% 
Mauvaise surprise pour les familles. Sous prétexte d’harmonisation, la région Grand Est a décidé une hausse des tarifs dans les lycées de l’Aube d’ici 2020 (+ 10% pour l’internat et jusqu’à + 22,5% pour la cantine). « Comme c’est sur trois ans, on a failli ne rien voir ! », râle-t-on à la FCPE.

    Les piscines de Paris : + 16% 
Après avoir alourdi en 2014 les tarifs des cantines et des conservatoires (+ 115,6% pour les plus hauts revenus), la capitale a relevé ceux de ses 39 piscines en juillet 2017. La hausse s’élève à 16,6% pour une entrée normale et même à 17,6% pour les jeunes.

    La garderie à Etouy : + 154% 
Colère dans cette commune de l’Oise. Depuis le 1er janvier, les repas scolaires coûtent en effet 5,50 euros (+ 37%), et la garderie 3,30 euros pour tous, soit pour certains parents une envolée de 154% ! « Les emplois aidés ont été supprimés, et la qualité est meilleure », se défend le maire.

    La place dans le port de Bordeaux : + 157% 
Certes, des travaux, actuellement en cours, permettront de doubler, d’ici l’été, la capacité d’accueil du port de plaisance de la ville de Juppé. Mais les usagers devront aussi payer plus cher. Pour un bateau de 10,50 mètres, par exemple, il faudra alors débourser 1.800 euros, contre 700 auparavant.

    #collectivités_locales #communes #mairies #Cantine #Musique #Piscine

  • Service civique, la prépa-précarité
    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/919-service-civique-la-prepa-precarite

    Le 2 mai dernier, une marée de vestes à capuche orange vif s’entasse joyeusement dans l’amphi tout neuf d’une école d’ingénieur.es lilloise pour l’AG annuelle de l’association Unis-Cité, l’un des leaders régionaux du service civique. Ce contrat précaire d’un nouveau genre a depuis plus de dix ans alimenté les grosses machines associatives qui profitent d’une main d’œuvre gratuite. La clique du PS local en profite pour arroser ses soutiens à coup de subventions, le tout pour aider nos jeunes à devenir de bon.nes citoyen.nes corvéables à souhait. Le but ? « Construire un monde meilleur ». Rien que ça !

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • Pourquoi voter PS, c’est voter FN
    https://paris-luttes.info/pourquoi-voter-ps-c-est-voter-fn-7417

    Le #PS, c’est avant tout l’ #état_d’urgence, les kilomètres de #promesses_électorales qui finissent dans le mur de la "#réalité" (mais laquelle ?), le #CICE, la #loi_Rebsamen, la #loi_Macron et ses autocars en faillite, la loi "travaille !", les milliards au "patronat (qui se porte encore mieux qu’avant son arrivée au pouvoir), la journée de 12h de #travail, l’explosion de la #précarité et du #chômage, le gel des #retraites, la baisse du fond alloué à l’insertion des personnes atteintes de #handicap, les #apprentiEs "gratuits", la hausse de la #TVA, le dit #Macron ministre, môsieur 5% premier ministre suivi par l’inénarrable #Gazeneuve (après leur passage obligé à l’intérieur), le memorandum grec, le harcèlement policier des réfugiéEs, le déni de #solidarité et l’ #emprisonnement/ #expulsion de milliers de mineurEs et de familles, les ventes de #rafales à l’étranger, 5 #guerres et les tonnes de #bombes (françaises) qui vont avec, la perpétuation du pillage, le record de personnes #incarcéréEs et donc la pérennisation de la #surpopulation_carcérale, la criminalisation de l’action syndicale, les milliers d’#arrestations / #mutilations/ #condamnations/ #perquisitions/ #assignations_à_résidence de militantEs/syndicalistEs/manifestantEs et la protection de tous les réacs qui peuplent ce pays de képis (il a bon dos #charlie !), la loi "renseignement", la #surveillance_de_masse et le #fichage de tous, la #militarisation accélérée de l’institution policière et sa quasi-autonomie (sous le joug de l’« #anti-terrorisme »), les #meurtres et les #humiliations au faciès puis, parachèvement, l’extension de la #légitime_défense offerte en catimini à tous les #flics avant de quitter les ministères.

    Pour finir, le PS, c’est la destruction accélérée de l’ #hôpital, de l’ #école, de l’ #université, le #barrage_du_Testet, le #TAV et l’ #opération_César, sans oublier #Bure, #Fessenheim et la mascarade de la #COP21.

    Le PS en 2012, c’était les #mairies, les #régions, l’ #assemblée_nationale, le #sénat et donc la #présidence. Par des gens qui cumulent des milliers d’€ d’indemnités d’élus par mois, assortis des quelques scandales d’ #abus_de_biens_sociaux ou de blanchissement de #fraude_fiscale qui vont avec.

    Le PS, c’est la parole #raciste et #sexiste de moins en moins complexée au fil des ans de la part de ses divers représentants en mal de réélection.

    Le PS, c’est Amine, Adama, Rémi et tous les autres dont les #assassins ne seront jamais jugés, condamnés, inquiétés.

    Je pense que #voter, en soi, est illusoire. Peu importe.

    #Voter_PS, c’est #voter_FN, quel que soit le petit parvenu de merde servant d’alibi à votre culpabilité aujourd’hui.

    Je mens ? La liste est encore longue :

    #Bilan_du_PS https://www.bilan-ps.fr/IMG/pdf/liste-2.pdf

    https://www.bilan-ps.fr

    PS (partout) : « Quant aux rôdeurs fascisants, passez votre chemin : vous ne trouverez rien ni personne à récupérer ici. Retournez dans les vastes cimetières du vingtième siècle. Vos rêves sont nos cauchemars. »

    #loi_travaille #violences_policières #loi_renseignement #Extrême_droite #parti_socialiste #front_national #Marine_Le_Pen #FN #François_Hollande #Manuel_Valls #Benoît_Hamon #Emmanuel_Macron #Bernard_Cazeneuve

    • A force de justifier leur appétit de pouvoir et leur zèle à le servir en surjouant la nécessité d’écarter le parti fondé par un antipathique avec un bandeau sur l’oeil, et entre autre ignominie à leur actif, ces braves gens en sont venus à faire reposer le cœur de la répression policière sur l’éborgnage.

      (Je tiens pour ma part les élections démocratiques pour une arme dirigée avant tout contre chacun-e d’entre nous. Si on tient vraiment à se taper dessus soi-même, il existe d’autres moyens que le vote : rien n’interdit de le faire de son propre chef plutôt que sur incitation, au moment de son choix plutôt qu’en troupeau selon le calendrier de l’Etat ; et sans infliger de citoyennistes dommages collatéraux à ses voisin-e-s qui n’ont rien demandé.)

      A ce propos, répondant aux sempiternels appels à voter pour "faire barrage au FN", cette excellente expression relevée dans la contribution d’une des intervenantes (hélas, je ne me rappelle plus laquelle) lors du meeting « #Islamophobie_et_xénophobie_à_l_heure_de_la_présidentielle »
      du 18 décembre 2016, :

      "Nous ne sommes pas des castors !"

      https://www.youtube.com/watch?v=c2a2axq1u4k


      (il y a beaucoup d’autres vidéos, chacune reprend une intervention)

    • Et cet article de #Rafik_Chekkat, #Etat_d_exception :
      http://www.etatdexception.net/benoit-hamon-lislamophobie-et-lhypocrisie-socialiste

      Benoit Hamon, l’islamophobie et l’hypocrisie socialiste

      Il existe toutes les raisons du monde de se réjouir de la défaite annoncée de Manuel Valls au second tour des « Primaires socialistes ». Son bilan, qui est celui du quinquennat Hollande, est affligeant.

      Tout aussi affligeant nous parait être l’engouement suscité ces derniers jours par Benoit Hamon, spécialement au sein des communautés musulmanes, des racisé-es et des milieux « antiracistes », comme en témoigne notamment l’interview tout en complaisance du Bondy Blog réalisée entre les deux tours de la primaire.

      Hamon a beau être membre depuis 30 ans d’un parti à la pointe de l’islamophobie et du soutien à la politique coloniale israélienne, il aura suffi de quelques déclarations de sa part, d’un marketing judicieux et d’aberrants soupçons de collusion avec l’ « islam radical » dirigés contre lui, pour présenter l’ex-porte-parole du PS comme une alternative crédible à la politique raciste et va-t-en-guerre menée jusque-là par la majorité socialiste.

      [...]

      Plus de trois décennies de désillusions socialistes et de fronts républicains contre l’extrême-droite nous enseignent pourtant que le « moins pire » des candidats a toujours été le plus court chemin vers le pire des résultats.

      [...]

      A certains égards, Hamon est pire que Valls. Avec ce dernier on savait au moins à quoi s’en tenir et où on en était avec lui. Il n’y avait aucune ambiguïté. Hamon la cultive en permanence.

      Les dons d’acteur hors du commun d’Obama lui avaient permis de donner une touche « swag » à un impérialisme US en crise de légitimité sévère après la décennie Bush (ce que l’universitaire états-unienne Deepa Kumar appelle « liberal imperialism »).

      A une échelle évidemment moindre, B. Hamon sera celui qui permettra de redonner une touche jeune, populaire et sympathique à un socialisme français qui n’a jamais été synonyme pour nous de progrès et d’émancipation. Bien au contraire.

      Plus de trois décennies de désillusions socialistes et de fronts républicains contre l’extrême-droite nous ont appris que rien de neuf ni de bon ne viendra jamais du PS ou des élections.

      En disant cela, il ne s’agit pas d’être radical, mais simplement cohérent.

      Et rien que ça, ce serait révolutionnaire.

      #Boycott2017

    • Jean-Pierre Garnier et Louis Janover, La deuxième droite (1986, première édition Robert Laffont ), Marseille, Agone, 2013.

      Le bilan de liquidation du #socialisme par ceux-là mêmes qui s’en réclamaient est globalement positif : restauration du taux de profit, réhabilitation de l’entreprise, épousailles de la « France qui pense » et de la « France qui gagne »... de l’argent, fin du divorce #Nation-Police-Armée, neutralisation des syndicats, marginalisation du PC, vassalisation de l’intelligentsia, consensus autour du nucléaire, consolidation de la présence française en Afrique… Est-ce à dire que tout clivage, toute opposition politique a disparu dans ce pays ? Aucunement. La ligne de partage passe désormais entre deux types de conservatisme, l’un obtus, l’autre éclairé, l’un frileux, l’autre fringant, l’un tourné vers le passé, l’autre ouvert vers l’avenir.
      Bref : l’un réactionnaire, l’autre progressiste. Le jeu politique met désormais aux prises deux droites. La première, traditionnelle, cherche à tout garder au risque de tout perdre. L’autre, moderniste, fait en sorte que tout bouge pour que rien ne change.

      http://agone.org/contrefeux/ladeuxiemedroite

      Hollande : « the right man in the right place »
      http://www.monde-libertaire.fr/?page=archives&numarchive=16556#Ancre 1
      source : les archives du monde libertaire
      #la_deuxième_droite

  • Face à la censure des mairies, des bibliothèques démunies - Les univers du livre
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/face-a-la-censure-des-mairies-des-bibliotheques-demunies/61853

    Un monstre sans visage, la censure, qui sourit largement avant de poignarder. L’association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis décide de sensibiliser le public à ces manifestations insupportables de menaces qui pèsent sur les établissements. Depuis plusieurs mois, indique-t-elle, et sans que cela ne concerne une tendance politique propre, l’association constate chez les « exécutifs locaux une multiplication d’attitudes en contradiction avec la vocation pluraliste des bibliothèques ».

    #censure #mairies #bibliothèques

  • Si peu d’ouvriers dans les conseils municipaux
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=2980

    Les #ouvriers sont le plus souvent absents des conseils municipaux. Même dans les territoires ruraux où ils constituent le premier groupe d’actifs, ils y sont très peu représentés. Avant les élections municipales de mars 2014, Terrains de luttes poursuit l’exploration des conditions de la marginalisation #politique des #classes_populaires. Nous …

    #Rural_ ! #communes #Elections #mairies #municipalités #partis_politiques #professionnels_de_la_politique