• Denise Helly, La #peur de l’Islam
    http://classiques.uqac.ca/contemporains/helly_denise/peur_de_l_islam/peur_de_l_islam_texte.html

    Cet #article trace un portrait du #contexte économique et socio-politique de l’émergence de #préjugés islamophobes, principalement en Europe. Partant de la réaffirmation de l’#idéologie libérale après 1945, qui se voulait garante des droits des #minorités nationales, ethniques et raciales, l’auteure identifie certains des facteurs qui ont mené à une réaction des majorités à leur endroit et à un renforcement de l’#ethnocentrisme. Ces facteurs incluent la résistance au pluralisme culturel (qui transforme irrémédiablement la société majoritaire) et la perte de statut social de la classe moyenne résultant de la #globalisation économique. L’auteure identifie également certaines raisons pour lesquelles les #musulmans constituent une cible de choix du sentiment d’animosité des majorités : l’importance démographique de cette minorité ; leur faible capacité d’organisation et de mobilisation ; la peur de l’#Islamisme politique depuis la révolution Iranienne en 1979 ; la fin du contrôle répressif des tensions internes dans les régions dépendantes de l’Union soviétique depuis sa chute en 1989 ; enfin, l’intérêt pour l’occident des ressources énergétiques du Moyen-Orient. L’auteure identifie ensuite certaines des croyances modernes que la présence de l’Islam met en cause, alimentant de ce fait l’#islamophobie : le schème de la rationalité, voulant que la religion en tant qu’archaïsme intellectuel ne peut subsister dans une #société moderne ; le schème de la sécularisation inévitable, mis en cause par la persistance des croyances religieuses ; l’idée d’une opposition nécessaire de l’État à la #religion ; la conception d’une menace sur la souveraineté populaire par le pouvoir judiciaire (qui protège les minorités culturelles) ; enfin, la perception de l’Islam et des religions en général comme foncièrement oppressifs envers les femmes.

  • « Reunions and Ransoms in Burma: Digital Connections Among the Rohingya »

    http://www.theatlantic.com/photo/2015/03/reunions-and-ransoms-in-burma-digital-connections-among-the-rohingya/386492

    The Rohingya have suffered years of persecution in Burma. Rohingya Muslims are denied full citizenship, their movements restricted, their prospects grim. In a makeshift internet hut in a crowded internal displacement camp set up for the Rohingya in western Burma, Reuters photographer Minzayar captured a series of intimate and heartbreaking portraits of families, their faces lit by laptop screens as they contact loved ones and relatives who have left the country for Thailand and Malaysia, escaping the violence that led to 200 deaths and left over 140,000 homeless in 2012. The video chats are personal, often wrenching, discussions held in a very public space in the camp. Aside from reunions and catching up, many of the conversations are with human traffickers who demand thousands of dollars to free family members. Rohingya merchant Kyaw Thein, who runs the internet hut, also assists in wiring cash between loved ones and funneling money to the traffickers. The captions below describe the conversations taking place, captured in the portraits above.

    #Birmanie #Rohingyas #minorités #musulmans #inégalités #exil

  • Le Black History Month
    http://www.laviedesidees.fr/Le-Black-History-Month.html

    Faut-il instituer, à l’image de ce qui s’est fait pour les Noirs aux États-Unis, un temps annuel de commémoration de l’histoire des groupes minoritaires ? La réhabilitation d’une histoire négligée est-elle la condition de la fierté du groupe et de sa reconnaissance politique ?

    Essais & débats

    / #politique_de_mémoire, #esclavage, #négritude, #minorités

    #Essais_&_débats

  • Le conflit entre les Jummas et le gouvernement du Bangladesh - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20150215-le-conflit-entre-jummas-le-gouvernement-bangladesh

    Au Bangladesh, un conflit méconnu connaît un regain de violences depuis quelques mois. Cela se passe dans les Hill Tracts, une des régions touristiques dans le sud-est du pays. C’est la terre d’origine des Jummas, un groupe qui rassemble onze tribus ethniques. Chacune avec sa langue et sa culture propre. Ces minorités sont en opposition frontale avec le gouvernement depuis un demi-siècle. Et aujourd’hui, le cœur du problème repose sur la spoliation des terres ancestrales par les Bengalis, les habitants des plaines. Alexia Luquet s’est rendue dans la région à l’école de Moanoghar. Elle a été fondée par des membres de la communauté Chakma, le plus grand groupe ethnique au sein des Jummas.

    #bangladesh #peuples autochtones #minorités

  • #Ouïghours, prisonniers de l’absurde

    Vingt-deux hommes se trouvent en #Afghanistan en octobre 2001 lorsque les États-Unis envahissent le pays pour traquer Oussama ben Laden. Ils sont turcophones musulmans et appartiennent à la minorité chinoise ouïghoure, réprimée par le pouvoir central de Beijing. Du nord de la #Chine à la base américaine de #Guantanamo, le nouveau #film de #Patricio_Henrìquez suit l’incroyable odyssée de trois de ces #rescapés de l’absurde associés malgré eux au #terrorisme mondial.


    https://www.onf.ca/film/ouighours_prisonniers_de_labsurde
    #Bin_Laden

    Bande annonce :
    https://www.onf.ca/film/ouighours_prisonniers_de_labsurde/trailer/ouighours_prisonniers_de_labsurde_bande-annonce

  • Usage et dénonciation de la notion d’ethnie basque par l’anti-départementalisme en Pays basque nord
    http://lapurdum.revues.org/60#tocto1n3
    Le #double_bind auquel les jacobins assignent les revendications de #minorités culturelles et linguistiques : soyez ce que je vous demande de ne pas être.

    le recours aux idées polygénistes, à partir desquelles se formule l’argumentaire de l’opposition à la départementalisation [du #Pays_Basque], ne fait que réitérer de façon symétrique et inverse, le modèle raciste qu’il entend dénoncer. Au delà du fait que cette position soit paradoxale, elle participe à la stigmatisation du mouvement départementaliste. Aussi, une telle prise de position n’est légitime que dans le cadre de la légitimité totale de la représentation nationale de l’#identité instaurant une hiérarchisation entre les cultures dites régionales et la culture nationale citoyenne.

    L’effet central de cette idéologie est que s’instaure une hiérarchisation des cultures. Deux catégories apparaissent alors :

    – La culture française est perçue comme apte à créer du politique. C’est une culture démocratique. Le fait qu’elle soit démocratique la rend, dans un contexte de forte croyance en la race - ou autrement dit, en référence au présupposé mythique d’une équivalence inconditionnelle entre traits de « #nature » et faits de #culture - apte au « #métissage ». Tout le monde peut être français. En contre partie, cette faculté est parfois vécue comme ayant pour conséquence de rendre ce qui est pensé comme relevant de la culture française comme faible, comme peu culturel mais de « Culture » politique très forte. L’idée de #citoyenneté française, et en filigrane d’identité française, est perçue comme compatible avec la #diversité culturelle.

    – La culture basque est perçue, dans le cas où l’on admet qu’elle soit une culture, comme intrinsèquement non-apte à s’inscrire dans un cadre politique, comme par nature incompatible avec le champ politique de la citoyenneté. Le fait qu’elle soit pensée comme régionale, folklorique, bio-raciale et a-temporelle suggère qu’elle est une culture forte donc pure, non apte au métissage. L’idée étant qu’en Pays basque, tout le monde ne peut pas être basque. Cela débouche sur l’idée qu’il serait tout à fait dangereux de la rendre politique.

    Dans un numéro hors-série de la revue Atlantica Magazine, financée par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou, s’inscrivant dans ce même type de représentations, écrit :

    « Ce que j’ai toujours admiré chez le Basque, c’est la force de sa foi absolue dans le domaine religieux et politique. Il y a chez lui un aspect granitique. Pour lui, les choix sont tranchés : blanc ou noir. Le Basque est toujours prêt à aller au bout de son combat. Le Béarnais est, lui, souvent sceptique, comme s’il savait que toute médaille a son revers. L’ironie est chez lui une seconde nature, comme une sorte de politesse. Son intelligence est ennemie des certitudes. Il y a, chez les Béarnais, une manière de s’engager qui ne laisse jamais de doute sur leur sentiment. Je suis un peu comme cela. Mais, dans ma famille, heureusement nous savons mélanger les genres. Si je suis un pur produit du Béarn, ma femme est née à Bayonne d’une vieille famille boucalaise avec des racines à Bidache, à Hasparren, à Saint-Pée-sur-Nivelle. Nos enfants sont vraiment basco-béarnais ! C’est peut-être pourquoi j’aime tant les Pyrénées-Atlantiques ».

    L’argumentaire de ce texte suggère que l’identité basque ou béarnaise, et en filigrane l’identité dite régionale en général, correspond à des traits de caractères prédéfinis, à une condition culturelle a-temporelle « ethnique » puisque strictement pensée comme un élément du passé. Cette position permet de montrer que la basquité ne peut être par nature que singulière et donc étrangère à la sphère du politique. En ce sens, elle est forcément pensée, dans le cas où elle se voudrait politique, comme « ethniciste » et en compétition avec l’identité citoyenne française considérée, elle, a contrario, du fait de sa condition nationale comme apte à l’évolution, à la pluralité. Ce numéro hors-série de la revue Atlantica Magazine est publié quelques semaines après la manifestation du 9 octobre 1999, en faveur du Département Pays Basque. La composition de ce numéro hors série apparaît en effet comme une réponse à la revendication départementaliste. En conséquence, on ne peut comprendre le ton de ce texte militant que si l’on prend en compte le fait qu’il s’inscrit dans ce contexte et qu’il a recours à l’usage de la distinction hiérarchisante entre culture régionale et nationale de manière à démontrer le caractère irréaliste des revendications du mouvement départementaliste. Par ailleurs, la référence à l’origine tient un rôle particulièrement important au sein de cette dialectique. Effectivement, l’utilisation des termes ou expressions « pur produit du Béarn », « née », « vieille famille », « racines » permet de confirmer le caractère par nature essentialiste de l’identité culturelle locale.

    Enfin, François Bayrou, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, en conclut que ses « enfants sont vraiment basco-béarnais » : il considère donc ici les caractéristiques de la filiation comme étant les garants d’une équivalence de traits culturels, et participe donc clairement d’une vision « ethniciste » du monde.

    –------------------------------

    au sein de l’opposition au projet, ce qui est pensé comme relevant de l’identité basque ne l’est généralement qu’en fonction de la famille, de la filiation, de l’ascendance, de l’hérédité, et au final qu’en rapport à la nature. Notre informateur membre de l’association CAP Vivre Ensemble estime que la volonté d’apprentissage des langues régionales doit correspondre « à un terrain culturel familial ». Il se dit « personnellement, un peu bouche bée de voir des gens qui viennent d’Amiens ou de Tourcoing ou d’ailleurs mettre des enfants à l’ikastola quand ils arrivent ici ». Selon lui, ce comportement est contraire à l’esprit de la République. Il qualifie de « rien de plus normale » l’attitude des personnes qui ont leurs « racines au Pays basque » et qui veulent voir « leur langue pratiquer, durer et être transmise à leurs enfants », mais estime qu’« il ne faut pas non plus en arriver à des extrêmes ». Il précise que les langues régionales doivent être « la continuité d’abord d’une tradition et d’une transmission avec un terreau quelque part, je conçois mal, en effet, que cela ne corresponde pas à une tradition ».

    Du point de vue #linguistique, la demande de co-officialisation de la langue basque revient donc, pour les opposants au projet départementaliste, à ethniciser la région. Aussi, l’anti-départementalisme n’adhère pas à l’argument soutenant que l’enseignement public du basque au Pays basque éviterait que ne se désignent dans les écoles ceux qui veulent apprendre le basque et ceux qui ne veulent pas l’apprendre. Ce type de réforme ne fait pas sens pour les associations anti-départementaliste puisqu’elles considèrent que ce qui relève de la culture basque ne peut être politique, ne peut être pour tous. Le mouvement départementaliste, lui, tente de conceptualiser l’idée d’une « identité territoriale » qui impliquerait qu’en Pays basque tout le monde apprendrait le français et le basque, tout le monde parlerait ou en tout cas maîtriserait les deux langues. Avec cette logique territoriale, les associations départementalistes tentent de s’inscrire dans une logique étrangère à tout #essentialisme.

    Ainsi, paradoxalement, ce sont les opposants à la co-officialisation qui s’inscrivent - tout en la dénonçant - dans une logique ethnique : en soutenant que seuls apprendront le basque ceux qui voudront l’apprendre ; ils désignent alors la communauté des Basques, la communauté des bascophones au sein du Pays basque lui-même.

    Cette manière de présenter les choses permet de passéifier et de folkloriser la condition de Basque, de l’inscrire définitivement comme une culture « régionale » et « minoritaire » ; et d’écarter définitivement la supposition que cette culture minoritaire est aussi, du fait de sa non représentation politique, minorisée.

    #langues_sans_frontières

    • même usage racialiste à l’encontre des Corses :

      Qu’est ce la nationalité corse ? J’ai 10000 ans de sang corse et d’histoire de la corse mais je n’ai pas 5 ans de résidence... alors que Talamoni fils de portuguais et de sarde prétend représenter la "nation corse’ qui est inséparable son histoire

      https://twitter.com/YvesPDB/status/678509033532338176
      https://twitter.com/YvesPDB/status/678509859705397248

      de la même teneur dans « le courrier picard »

      Dès que vous en avez assez de bâfrer avec des châtaignes et du fromage de chèvre, amis corses, dites-le nous !

      (sans relever les autres allusions et amalgames foireux dont l’article est assez chargé)
      http://www.courrier-picard.fr/france-monde/quelque-chose-est-casse-en-corse-ia210b0n693513

    • Nous sommes alors en présence d’une conception de la nation, partiellement déterminée par un critère culturel, la langue, et non strictement par une adhésion à des valeurs politiques. Cette conception de l’État-nation demeure aujourd’hui la conception dominante et consensuelle en France. C’est en référence à cette conception de la nation que l’opposition à la départementalisation du Pays basque (5) considère que la reconnaissance de la langue basque (euskara) impliquerait également celle d’un territoire, le Pays Basque, ainsi que celle d’un groupe (les Basques). Au final, ce type de reconnaissance introduirait une relation conflictuelle entre deux interprétations de la nation. C’est pourquoi, dans ses réponses aux revendications linguistiques régionalistes, le Conseil constitutionnel fait régulièrement référence à l’article 2 de la loi fondamentale, selon lequel « la langue de la République est le français ».

      Aussi, le Conseil ne conçoit pas que les citoyens français puissent avoir le droit, dans la vie publique, de pratiquer une autre langue que le français. Ce raisonnement tend à laisser penser que le Conseil définit la nation non pas par le strict partage de valeurs politiques mais également par le partage d’une réalité linguistique, l’usage collectif du français. Dans ce cadre, la conception républicaine de la nation française est culturalisée. La profondeur historique de cette conception de l’État-nation et sa vigueur maintenue expliquent la paralysie du pouvoir politique en la matière. La difficulté majeure à laquelle se heurte le processus de reconnaissance des langues régionales provient de la conception même de la nation sur laquelle la Constitution se fonde. À partir du moment où l’on conçoit la communauté nationale selon une logique culturelle – du moins partiellement –, on est conduit à ne concevoir l’existence collective de groupes au sein de cette nation qu’à partir d’une logique communautariste. En France, la référence que l’on fait volontiers à l’idée de nation comme produit politique, fondé sur des normes et des valeurs qui définissent la citoyenneté, est intimement mêlée à un imaginaire collectif qui rassemble les images d’une histoire largement mythique. Le rôle accordé à la langue nationale est originaire et reste central dans cette construction. Ainsi, du point de vue factuel, l’opposition entre la conception ethniciste de la nation – qui serait revendiquée par le nationalisme basque et dont le départementalisme basque serait l’héritier –, et celle dont l’État français aurait le secret, exclusivement issue d’une adhésion librement consentie à un ensemble de valeurs politiques, ne tient pas.

  • #INDE • Les extrémistes #hindous veulent annuler #Noël | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2014/12/24/les-extremistes-hindous-veulent-annuler-noel

    Depuis l’arrivée au pouvoir des national-hindouistes du Bharatiya Janata Party (#BJP, littéralement Parti du peuple indien) en mai, le gouvernement indien fait tout pour promouvoir une idéologie extrémiste hindoue. De nombreux responsables politiques multiplient depuis des mois, et sans jamais être contredits, les provocations pour mettre à l’honneur l’#hindouisme tout en rognant des droits aux #minorités religieuses du pays. Si 82 % des Indiens sont hindouistes, le pays compte également 14,2 % de #musulmans – soit 172 millions de personnes – et 2,3 % de #chrétiens. Par ailleurs, la Constitution garantit la #laïcité ou plus exactement le « #sécularisme », c’est-à-dire l’équidistance de l’Etat avec toutes les communautés religieuses.

    Et voici donc que Noël, jour férié en Inde, est dans la ligne de mire des nationalistes hindous. Premier point, des groupes proches du pouvoir veulent organiser des cérémonies de ghar vaspi ("retour à la maison") le 25 décembre. Il s’agit de convertir – ou de reconvertir – des musulmans et des chrétiens, parfois de force, à l’hindouisme. (...)

    Autre nouvelle, le Premier ministre Narendra Modi a expliqué que le jour de Noël serait désormais célébré comme « Jour de la gouvernance », tandis que la ministre de l’Education a momentanément envisagé d’ouvrir les écoles ce jour-là. Sur le site Scroll.in, le journaliste Sidharth Bhatia se souvient d’avoir fêté Noël quand il était enfant à Bombay ; cela était tout à fait normal pour un petit garçon hindou. (...)

    What Atal Bihari Vajpayee would do | The Indian Express
    http://indianexpress.com/article/opinion/columns/what-vajpayee-would-do

    “Good Governance Day” brings a sense of farce and foreboding. It is a farce because it smacks more of a Hallmark marketing gimmick than serious governance.

    (...)

    The sheer mendacity and clumsiness of the attempt could not detract from the ominous context that surrounded it. The RSS and the Sangh Parivar are vitiating the atmosphere against Christians. We wanted to make religion less relevant to politics; the RSS wants to make it the only thing relevant to politics. Many will, of course, have a sense of schadenfreude. What else did you expect from the Modi government? Was it not a delusion to think that the BJP could transcend its RSS roots?

    Des groupes hindouistes soupçonnés de conversions forcées en Inde - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20141225-inde-conversions-forcees-hindouisme-modi-religion

    Familles, écoliers, hommes et femmes membres de diverses organisations hindouistes, ils étaient plusieurs milliers à venir assister au rassemblement de l’Arya Samaj dans le centre de New Delhi ce jeudi 25 décembre.

    Cette organisation hindouiste commémorait l’anniversaire de la mort d’un de ses leaders historiques. Il était à l’origine d’une vague de conversions de chrétiens et de musulmans dans les années 20. La tenue de cette cérémonie, qui s’est déroulée sans heurts, avait été critiquée dans les médias indiens qui ont fait état de plusieurs cas de conversions forcées ces dernières semaines dans le pays.

    Amit Sharma, membre de l’Arya Samaj et présent au rassemblement, nie cependant toute volonté de prosélytisme : « On ne force personne. N’importe qui, qu’il soit musulman ou chrétien, peut se convertir à l’hindouisme s’il le souhaite. Ça dépend simplement d’eux, et ils sont les bienvenus. »

    Plusieurs autres organisations hindouistes sont toutefois soupçonnées d’avoir récemment converti des dizaines de personnes de manière frauduleuse. Dans la ville d’Agra, une centaine de musulmans estiment avoir été dupés, le 8 décembre dernier. La polémique est remontée jusqu’au Parlement. Les députés de l’opposition accusent le Premier ministre Narendra #Modi de laisser le champ libre à la droite hindouiste, la famille politique dont il est issu.

  • Engineering ethnic conflict: The toll of Ethiopia’s plantation development on the Suri people
    http://farmlandgrab.org/post/view/24195-engineering-ethnic-conflict-the-toll-of-ethiopia-s-plantation-de

    Today, the Oakland Institute (OI), in collaboration with the Anywaa Survival Organisation (ASO), released Engineering Ethnic Conflict: The Toll of Ethiopia’s Plantation Development on the Suri People, the latest in its series of comprehensive investigative reports about land grabs and forced evictions in Ethiopia. The report uncovers the truth behind a reported massacre of 30 to 50 Suri people in May 2012 near the 30,000-hectare Malaysian-owned Koka plantation. Based on extensive fieldwork, Engineering Ethnic Conflict reveals the destabilizing effects of foreign investment in Southwestern Ethiopia and examines the role of international aid programs in supporting forced evictions in the country.

    http://www.oaklandinstitute.org/engineering-ethnic-conflict
    #Ethiopie #terres #massacre #paysannerie #pastoralisme #agrobusiness

  • « Regarde toutes les minorités » – HTeuMeuLeu
    http://www.hteumeuleu.fr/regarde-toutes-les-minorites

    Regardez toutes ces #minorités ! Aucune version de #navigateur ne dépasse les 13 % d’utilisation. Même constat avec les différentes résolutions d’écran, où la plus courante (1024x768) ne représente que 14,3 % d’utilisation. Et tout ça, c’est sur près de deux millions de pages vues le mois dernier.

    […]

    En juin dernier, Fiona Taylor Gorringe soulevait une question intéressante sur son blog : « 3 % des utilisateurs naviguent avec IE9 et 14 % des utilisateurs ont un #handicap. Pourquoi on ne se préoccupe seulement que des premiers ? ».

    #accessibilité

  • Bulli Tour - de mai à octobre 2014 : 10 000 km de reportages sur les routes d’Europe de l’Est en combi Volkswagen.

    http://www.bullitour.eu

    Après 22 semaines sur les routes d’Europe de l’Est, le « Bulli » rentre bientôt à Strasbourg. Retour sur 15 000 kilomètres de reportages dans la « Nouvelle Europe », si proche et pourtant si éloignée.

    epuis le mois de mai, le Bulli Tour Europa a traversé 21 pays dans un vieux combiné Volkswagen. Ce voyage dans la « nouvelle Europe » ou « Europe de l’est » nous aura permis de rencontrer de nombreuses personnes (artistes, historiens, activistes, politiciens, bénévoles, prêtres, médecins, garagistes…) mais aussi de précieux témoins de notre temps tels que les derniers juifs de Roumanie, des réfugiés syriens fuyant la guerre, des artistes dans un bidonville, des anti-européens, des pro-européens… Même si les 21 pays traversés ont chacun leurs différences, leurs histoires et leurs mémoires, nous avons noté des points communs… La suite sur Rue89-Strasbourg.

    #europe #reportages #frontières #minorités #résistances

  • Juifs et musulmans de France, histoire d’une relation
    http://www.laviedesidees.fr/Juifs-et-musulmans-de-France.html

    Longtemps envisagée en vase clos, l’histoire des #minorités ne saurait faire l’économie des relations qu’elles entretiennent mutuellement, qu’elles soient conflictuelles ou non. C’est ce qu’illustrent les travaux de Maud Mandel consacrés aux juifs et musulmans de France, entre Shoah, Guerre d’Algérie et conflits au Proche-Orient.

    Essais & débats

    / #religion, minorités

    #Essais_&_débats

  • Juifs et musulmans de France, une histoire
    http://www.laviedesidees.fr/Juifs-et-musulmans-de-France-une.html

    Longtemps envisagée en vase clos, l’histoire des #minorités ne saurait faire l’économie des relations qu’elles entretiennent mutuellement, qu’elles soient conflictuelles ou non. C’est ce qu’illustrent les travaux de Maud Mandel consacrés aux juifs et musulmans de France, entre Shoah, Guerre d’Algérie et conflits au Proche-Orient.

    Essais & débats

    / #religion, minorités

    #Essais_&_débats

  • Des mariages mixtes rémunérés pour faire taire les Ouïghours
    http://www.liberation.fr/monde/2014/09/03/des-mariages-mixtes-remuneres-pour-faire-taire-les-ouighours_1093171

    Le district de Qiemo vient d’annoncer l’octroi d’une allocation d’un montant d’environ 1 250 euros annuels pendant cinq ans aux nouveaux époux de couples mixtes, si tant est que l’un d’eux est han (chinois de souche) et l’autre une « minorité ethnique ». Cette prime, destinée officiellement à promouvoir « l’intégration culturelle », représente plus que le revenu annuel moyen de ce district.

  • Ferguson et la nouvelle condition noire aux États-Unis - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Ferguson-et-la-nouvelle-condition.html

    Un second élément de contexte policier est nécessaire pour comprendre les événements de Ferguson. Selon la police, le « crime » qui a attiré l’attention du policier sur Michael Brown est d’avoir traversé la rue en dehors du passage piéton. Pourquoi les polices américaines s’intéressent-elles à des infractions aussi vénielles ? Parce qu’elles mettent en œuvre des stratégies fondées sur les régularités statistiques de la criminalité. On appelle ces stratégies CompStat policing. CompStat marque l’introduction des principes du new public management (les réformes managériales) dans la police [7]. Fondamentalement, CompStat est un changement d’indicateurs dans l’évaluation de la performance des commissaires de police. La réduction du taux de criminalité devient l’indicateur unique de la performance policière. Ce changement d’indicateur s’appuie sur l’usage intensif de statistiques informatisées et notamment sur le recours à la cartographie criminelle de telle sorte que les managers policiers peuvent prédire l’occurrence spatiale de la criminalité. À l’aide de logiciels de cartographie, les policiers identifient les hot spots criminogènes et allouent les moyens humains avec pour mission d’arrêter autant de « suspects potentiels » que possible. Tous les individus passant par là et commettant des infractions mineures sont arrêtés « préventivement », c’est-à-dire avant que soit commis un crime sérieux. Les policiers savent que parmi les individus arrêtés et retirés de l’espace public, il y a une probabilité élevée que l’un d’eux allait commettre un crime plus grave. Les commissaires dont les chiffres sont mauvais perdent leur commandement.

    Depuis 1993, la criminalité s’est effondrée dans les villes américaines, alors que la population carcérale a été multipliée par cinq en vingt ans. Aujourd’hui, plus de 2,2 millions de personnes sont en prison, dont 45% sont noirs. En 2007, environ un tiers de tous les hommes noirs entre 20 et 30 ans sont soit en prison, soit en liberté surveillée (parole ou probation) [11]. La population carcérale est si importante que plus de 600 000 personnes sortent de prison chaque année ; à New York, cela représente plus de 300 personnes par jour. L’incarcération de masse a des effets terribles dans les quartiers noirs, où les ex-détenus sont exclus du marché du travail, et où les adolescents noirs sans diplôme ont plus d’une chance sur deux d’aller un jour en prison au cours de leur vie adulte [12]. La prison, la surveillance policière et le contrôle judiciaire sont devenus des expériences structurantes de la vie de générations entières d’hommes noirs américains, comme le montre le travail de terrain d’Alice Goffman [13]. L’emprise de l’État pénal brise les familles et dissout le tissu communautaire ; elle tend également à éloigner les institutions de prise en charge des plus démunis (hôpitaux, services sociaux) de leurs clients naturels, qui craignent qu’un contact avec le monde officiel ne les envoient en prison [14].

    Enfin, la constitution d’une classe moyenne noire au cours de la période 1970-2000 légitime l’ordre racial, alors même qu’une part importante de la population noire s’appauvrit. C’est le thème de la scission au sein de la population noire en deux classes polarisées qu’explore l’œuvre de Williams Julius Wilson : d’un côté, une ex-classe ouvrière noire durablement au chômage et habitant des poches urbaines d’extrême pauvreté ; de l’autre des familles noires qui ont pu profiter des opportunités d’ascension sociale offertes par les victoires du mouvement des droits civiques et les politiques de l’affirmative action [24].

    Dans une société américaine ou les coûts de l’éducation, de la santé et du logement ont augmenté plus vite que le PIB, devenant hors de portée des familles avec deux revenus moyens, ne pas avoir de patrimoine est un handicap majeur pour toute stratégie d’ascension sociale ou de maintien dans la classe moyenne — un phénomène que Elizabeth Warren (aujourd’hui sénatrice, à la gauche du parti Démocrate) a qualifié de two-income trap [26]. Ainsi, les inégalités de diplôme universitaire s’expliquent davantage par les inégalités de patrimoine que par les inégalités de revenus. Au final, les années 2000-2010 sont pour les familles noires des années de déclassement social après 40 ans de progrès économique [27].

  • Et en #France ? - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2014/08/18/et-en-france_1082805

    Il y a pourtant une leçon plus générale à tirer de ces événements tragiques : la difficulté qu’éprouvent les #démocraties d’aujourd’hui à faire cohabiter des #minorités diverses et socialement inégales. Croit-on, par exemple, que les rapports entre la police française et les minorités qui composent la population hexagonale soient bien meilleurs qu’aux Etats-Unis ? Les commentateurs exhortent les autorités américaines à lutter avec plus d’énergie contre la discrimination. Et les autorités françaises ? Il n’y a pas assez de Noirs dans la police américaine. Y a-t-il assez de #musulmans dans la police française ? Et pourquoi a-t-on reculé dans la lutte contre les contrôles au faciès ? Ville inconnue en France jusqu’à la semaine dernière, #Ferguson n’est finalement pas si exotique.

  • #Irak : l’#Eglise change-t-elle de doctrine ?

    Depuis plusieurs jours, l’#Eglise_catholique flirte avec l’idée d’une #intervention_militaire en Irak, rompant avec la position adoptée en 2013 qui condamnait fermement les frappes américaines en #Syrie. Ce qui ressemble à un changement de doctrine pourrait bien n’être qu’un #calcul_pragmatique : alors, le renversement de Bachar al-Assad semblait péjorer encore le sort des #chrétiens. Aujourd’hui, rien ne pourrait être pire pour eux que la victoire de l’#Etat_islamique. En #Suisse, le président de la conférence des évêques #Markus_Büchel a ainsi approuvé la livraison d’armes aux combattants #kurdes tandis que #Bernard_Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de #France, demandait « l’usage de la force » pour protéger les #minorités chrétiennes et #yazidies d’Irak. Le premier à avoir ouvert les feux en évoquant la nécessité d’une intervention militaire avait été Mgr #Silvano_Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies.

    http://www.lecourrier.ch/123117/irak_l_eglise_change_t_elle_de_doctrine

    #armes #armement #yezidi

  • Après la #préférence_nationale, la #préférence_religieuse ?

    Dans le nord de l’#Irak, l’avancée de l’#Etat_islamique pousse sur les routes de l’exode des dizaines de milliers de personnes issues des #minorités menacées par l’innommable politique de « #purification_religieuse » des #djihadistes. Tous les #non-sunnites sont visés : #chrétiens, #yézidis, #chiites. Mais, après la prise de la première ville chrétienne du pays, #Qaraqosh, c’est la fuite de cette population qui, de par son ampleur, fait d’abord la « une » des journaux.
    En #Suisse, la tragédie humanitaire a ému jusqu’aux pires fossoyeurs du devoir d’#asile. Voilà qu’il s’est trouvé un conseiller national #UDC, le Bernois #Erich_von_Siebenthal, pour demander d’accueillir ces chrétiens. Ou du moins de les accueillir « en priorité ». Dans l’interpellation au Conseil fédéral qu’il prévoit de déposer durant la session d’automne, l’élu introduira la notion de préférence religieuse en matière d’asile. Au nom d’une #proximité_culturelle. Parce qu’ils seraient des #coreligionnaires. Parce que ces #réfugiés s’intégreraient mieux que, au hasard, des #musulmans
    A l’UDC, il se trouve des personnes séduites par la proposition. Elle est pourtant insupportable et odieuse à plus d’un titre. D’abord parce qu’elle se réclame de l’#identité_chrétienne que, pourtant, elle pervertit frontalement en piétinant le principe évangélique cardinal d’accueil et de charité sans distinction. C’est la misère et l’appartenance à une même fraternité humaine qui relient celui qui appelle à l’aide et celui qui lui tend la main. Ce principe n’a d’ailleurs pas de copyright, car il est universel. Une préférence religieuse contredirait tout simplement les #Conventions_de_Genève, qui commandent aux Etats d’accorder les mêmes droits aux réfugiés, sans distinction de race, de nationalité ou de religion. Hier, les évêques suisses ont lancé un appel à l’aide à toutes les minorités menacées dans le nord de l’Irak.
    Après l’initiative contre les minarets, voilà donc encore une trouvaille émanant des bancs de l’UDC pour alimenter le #choc_des_civilisations. Un univers mental qui, pour rappel, avait notamment servi en 2003 à justifier l’attaque d’un autoproclamé « Occident judéo-chrétien » contre « l’axe du mal ». Et de déstabiliser durablement la région que les chrétiens et autres minorités fuient désormais plus massivement que jamais...
    Mais la réalité est têtue. Car au-delà des réactions émotionnelles et primaires de l’élu UDC, la vérité est que la Suisse, sous la pression de son parti, pratique une #politique_d’asile tellement restrictive qu’elle ne fait pas beaucoup de distinctions entre les réfugiés, dans la mesure où tous, ou presque, sont d’abord soupçonnés d’#abus avant d’être considérés comme en danger. L’UDC, d’ailleurs, n’a pas fini d’exploiter son filon. Il y a deux semaines, en vue des élections fédérales de 2015, elle annonçait étudier le lancement d’une énième initiative pour restreindre le droit d’asile en réservant ce dernier aux réfugiés arrivant chez nous par voie aérienne.
    Que se passera-t-il, demain, quand des chrétiens persécutés viendront chez nous à pied ?

    http://www.lecourrier.ch/122991/apres_la_preference_nationale_la_preference_religieuse

    #islamophobie #réfugiés #accueil #accueil_préférentiel

  • #Albanie : une #réforme_territoriale qui inquiète les #minorités_nationales

    Le Parlement albanais vient de voter la réforme administrative et territoriale, annoncée comme une mesure phare du gouvernement d’Edi Rama. Pourtant, la nouvelle organisation territoriale inquiète beaucoup les minorités nationales. Grecs et Macédoniens craignent pour leurs droits, les communes où ils étaient majoritaires étant fondues dans de plus grandes entités. État des lieux, d’Himara à #Pustec.

    http://balkans.courriers.info/article25373.html

    #territoire #minorité

  • Des larmes de crocodile sur le sort des chrétiens d’Irak... pour masquer la fermeture des frontières à tous les persécutés du Proche-Orient

    http://larotative.info/des-larmes-de-crocodile-sur-le.html

    Les réacs de tout poil ne sont pas les seuls à faire dans l’indignation sélective lorsqu’ils soutiennent les chrétiens d’Irak : le gouvernement fait de même. Dans un communiqué, le GISTI (Groupe d’information et de soutien aux immigré.e.s) dénonce cette tentative grossière de se faire bien voir alors que les politiques d’immigration n’ont jamais été aussi dures.

    La décence aurait voulu qu’au moins ils se taisent. Est-ce la gêne devant leur propre incurie qui a poussé Laurent Fabius, le ministre français des affaires étrangères, et Bernard Cazeneuve, son collègue de l’intérieur, à s’exprimer le 28 juillet ? « La situation des Chrétiens d’Orient est malheureusement dramatique », ont-ils observé. « La France est révoltée […] ». « Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les menaces de l’État islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes prêts, s’ils le souhaitent, à en favoriser l’accueil sur notre sol au titre de l’asile. Nous avons débloqué une aide humanitaire exceptionnelle pour leur porter assistance ». Pas un mot sur la Syrie. Et pas la moindre considération pour les victimes de confession musulmane, les fidèles de multiples minorités confessionnelles ou les athées. Le Proche-Orient serait-il soudain limité à l’Irak et aux chrétiens ?

    L’ennui de cet affichage d’une solidarité sélective, c’est que, dans les faits, ce gouvernement ne fait rien ou presque pour les personnes en quête de protection, pas plus les chrétiens que les autres. Pour mieux verrouiller les frontières à celles et à ceux qui demandent un visa, il a ôté le pouvoir de décision aux diplomates pour le donner en catimini au ministère de l’intérieur. Et l’on ne compte plus les refus opposés aux Syriens et aux Irakiens, toutes confessions confondues.

    #migrants #migrations #Irak #frontières

  • Mosul w/out Christians for First time in 1,900 Years as Radical Fundamentalists Threaten Minorities |
    Informed Comment
    http://www.juancole.com/2014/07/christians-fundamentalists-minorities.html

    For the first time in nearly 2000 years, there are virtually no Christians in the city of Mosul in northern Iraq. The community is reported to have fled en masse after the so-called “Islamic State” (IS) of radical fundamentalists warned them that they faced the choice of converting to Islam, paying a poll tax, fleeing the city, or… the sword. The incorrectly named “Islamic State,” which is a kind of criminal cartel, said that if they chose to depart, the Christians of Mosul would only be allowed to leave with the clothes on their backs, and their homes and property would be confiscated by IS. There were an estimated 3,000 Christians in Mosul, a city of about 2 million.
    IS allegedly set fire to an ancient church in Mosul that goes back to the early centuries of Christianity, though some reports dispute this allegation.
    Christianity may have spread to the Jews of Babylon in the time of St. Peter. Penny Young writes:
    “It is thought that the Christian population of Iraq is one of the oldest in the world. In his book By the Waters of Babylon (1972) James Wellard hypothesizes that when St Peter referred to ‘the Church at Babylon’, he may have been referring to an actual Jewish Christian community in the region of the Mesopotamian city, similar to other Nazarene communities which were springing up all over the Roman Empire to the west. The word ‘church’ was figurative. The earliest dated church building to have been found in the world so far is at Dura Europos in Syria on the Euphrates close to today’s border with Iraq. The murals were painted between 232 and 256 ad, three quarters of a century before Constantine recog­nized Christianity.”

  • « Il faut améliorer la compréhension des différences entre les deux sexes »
    http://www.invivomagazine.com/fr/mens_sana/interview/article/116/il-faut-ameliorer-la-comprehension-des-differences-entre-les-deux-se

    La recherche sur les maladies féminines ou qui touchent davantage les femmes est souvent sous-financée. Le #cancer du poumon reçoit très peu d’argent. Or, il tue davantage de femmes aux Etats-Unis que les cancers des ovaires, de l’utérus ou du sein cumulés. Les femmes non fumeuses ont aussi trois fois plus de risques de le contracter que les hommes non-fumeurs.

    « C’est en introduisant de nombreux facteurs que l’on peut favoriser la médecine personnalisée »

    #santé #femmes #discrimination #inégalités

    on observe à peu près le même phénomène avec les #minorités raciales, qui sont également affectées de façon différenciée par la maladie et souvent exclues des essais cliniques. On sait, par exemple, que les fumeurs afro-américains développent un cancer du poumon plus rapidement que les blancs, mais on ne sait pas pourquoi. Il y a aussi un effet cumulatif : les femmes afro-américaines sont le groupe de la population qui a le plus de risques de développer une maladie cardio-vasculaire et d’en mourir jeunes.

  • #Birmanie Un « bouddhisme radical » instrumentalisé par le pouvoir pour « exterminer les Rohingyas » (minorité musulmane) - France 24

    Reportage de Cyril Payen et interview en plateau de Sophie Ansel

    La minorité rohingya (musulmans) représente 4 à 5% de la population, elle est désignée comme « une menace islamiste » à « exterminer », notamment par le (très actif) moine Wirathu - surnommé le « Hitler birman »

    http://www.france24.com/fr/20140711-focus-birmanie-moines-bouddhistes-rohingyas-persecution-violence-

  • Alessandra Ghisalberti : Le capital spatial face à la représentation : la Unity Map des groupes minoritaires à New York.

    http://www.espacestemps.net/articles/le-capital-spatial-face-a-la-representation-la-unity-map-des-groupes-m

    via @cdb_77

    Le capital spatial face à la représentation : la Unity Map des groupes minoritaires à New York.
    Alessandra Ghisalberti

    La session de ce colloque nous amène à réfléchir sur le concept de capital spatial dans la perspective de trouver des formes de représentations aptes à faire ressortir le rôle de chaque acteur — avec un focus spécial sur les associations et les citoyens — en tant que producteur d’idées. Nous présenterons ici l’exemple de la Unity Map, réalisée par des groupes de minorités à New York dans le cadre du processus de redéfinition des limites administratives internes à la ville, afin de mettre en évidence la capacité dont font preuve les citoyens lorsqu’il est question de synthétiser et valoriser leur capital spatial. Cet exemple de cartographie de communauté révèle que ces groupes ont gagné un haut niveau d’autoconscience, d’organisation politique et de qualification technique, devenant un modèle d’activisme et de gouvernance pour d’autres contextes urbains.

    #état-unis #cartographie #minorités