• US drawn onto Israeli path — one difficult to exit without catastrophe | Al Mayadeen English
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    Autre conclusion d’un autre article...

    Israeli historian, Professor Moshe Zimmerman, has pointed out the underlying cause to the state of deep angst in “Israel”. He writes:

    “The event of October 7, a pogrom on the soil of Israel, in the State of Israel, is a turning point in our assessment of the success of Zionism, and a turning point in the Israeli-Palestinian conflict … I look at what happened and I say: The Zionist solution is not [really] a solution. We are arriving at a situation in which the Jewish people who live in Zion live in a condition of total insecurity, and not for the first time …” .

    “The moment a pogrom against Jews takes place in the Jewish state, the Zionist state, both the state and Zionism are testifying to their own failure. Because the idea underlying the establishment of a Zionist state was to prevent a situation like that”.

    And what is the cause?

    "Jewish nationhood in the Land of Israel went through a process of nationalism, racialism and ethnocentrism. It created a situation of being unable to reach a modus vivendi with the neighbouring world”.

    He warns:

    “… The story of ’Greater Israel’ and the settlements is the story of a society that is becoming a hostage to a biblical romanticism that is sweeping the whole society to perdition. And that is the problem: Once you have embarked on the path, it’s difficult to leave it without undergoing another catastrophe. That happened to Germany in 1945 in the most drastic way. We obviously do not want a catastrophe like that”.

    It is onto this path — without any sustained peaceful end — that America is being drawn. Professor Zimmerman’s point about states’ deviation from course causing them to eschew a modus vivendi with the world around them has perhaps, a wider pertinence.

    • #Moshe_Zimmerman (figure ici à plusieurs reprises comme signataire de pétition) pas de notice WP en français. Les trois versions que je consulte ont des contenus sensiblement différents

      Moshe Zimmermann - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Moshe_Zimmermann

      Moshe Zimmermann (born 25 December 1943) is an Israeli historian and writer. Since 1986 he has been director of the Richard Koebner Minerva Center for German History at the Hebrew University of Jerusalem.

      Biography
      Moshe Zimmerman was born in Jerusalem.
      […]

      Moshe Zimmermann – Wikipedia
      https://de.wikipedia.org/wiki/Moshe_Zimmermann

      Moshe Zimmermann (hebräisch מֹשֶׁה צִימֶּרְמָן Moscheh Zīmmerman; (25. Dezember 1943 in Jerusalem) ist ein israelischer Historiker und Antisemitismusforscher. In Deutschland war er mehrere Jahre Gastprofessor.

      Leben und Wirken
      Moshe Zimmermanns Eltern waren Hamburger Juden. Die Familie seiner Mutter Hannah Heckscher stammte von Sefarden aus Portugal ab und hatte seit etwa 400 Jahren in Hamburg gelebt. 1937 flüchtete Hanna Heckscher aus Nazi-Deutschland und ging erst nach England, wohin ihr Bruder bereits geflohen war, und 1938 nach Palästina. Zimmermans Vater Karl (später Akiva) Zimmermann war in Hamburg geboren; seine Familie stammte aus Osteuropa. Er besuchte ein jüdisches Lehrerseminar und unterrichtete an einer jüdischen Schule in Stuttgart. Er absolvierte eine Ausbildung als Tischler und emigrierte ebenfalls 1938 nach Palästina. […]

      משה צימרמן (היסטוריון) – ויקיפדיה
      https://he.wikipedia.org/wiki/%D7%9E%D7%A9%D7%94_%D7%A6%D7%99%D7%9E%D7%A8%D7%9E%D7%9F_(%D7%94%D7%99%

      ביוגרפיה
      צימרמן למד בבית הספר היסודי והתיכון “מעלה” בירושלים. למד לתואר ראשון, לתואר שני[1] ולדוקטורט בהיסטוריה באוניברסיטה העברית.

      avec un joli coup de patte pour décrédibiliser ses positions…

      פעילות ציבורית ופרשיות דיבה
      לצד פעילותו האקדמית מרבה צימרמן להביע את דעותיו במדיה הכתובה והמשודרת בישראל ובגרמניה. בשל סגנונו החריף והתבטאויותיו הנחשבות לשנויות במחלוקת והמשתייכות לצד השמאלי של השדה הפוליטי הישראלי נקלע לא אחת לסערות תקשורתיות וסכסוכים משפטיים לפי חוק איסור לשון הרע. מלבד תחום התמחותו, מרבה צימרמן להתראיין ולכתוב מאמרי דעה בסוגיות שונות הנמצאות על סדר היום הציבורי ומשמש פרשן לענייני יחסי ישראל-גרמניה, פוליטיקה וספורט. לפי היסטוריון פרופ׳ דן מכמן המכהן כראש המכון לחקר השואה ע"ש ארנולד וליאונה פינקלר באוניברסיטת בר-אילן והעומד בראש המכון הבינלאומי לחקר השואה ביד ושם היו אלה “סיבות פוליטיות חוץ-מחקריות” שהביאו לפופולריות התקשורתית של צימרמן גם בגרמניה, ולאו דווקא “תרומה מחקרית חשובה”.

      et le détail des poursuites suite à l’article du 28 avril 1995

      פרשת ידיעות תקשורת
      ב-28 באפריל 1995 פורסמה כתבה במקומון “ירושלים” של קבוצת ידיעות תקשורת תחת הכותרת “פרופ’ משה צימרמן: ילדי מתנחלי חברון הם בדיוק כמו נוער היטלר” בה יוחסו לו הדברים הבאים:

      הרי כבר היום, ואני מתייחס לתהליך שרק תופס תאוצה, יש מגזר שלם בחברה הישראלית, שללא היסוס אני קובע שהוא העתק של הנאצים. תראה את ילדי חברון, הם בדיוק כמו נוער היטלר. מנפחים להם מגיל אפס את השכל על ערבים רעים, על אנטישמיות, על איך כולם נגדנו. הופכים אותם לפרנואידים בני גזע עליון, בדיוק כמו נוער היטלר.

      La défense de M. Zimmerman invoque à plusieurs reprises que, contrairement aux engagements, le Yediot Aharonot ne lui avait pas fait relire l’article.

      Je passe sur les accusations que ses financements allemands aient pour objectif de lui faire développer la comparaison avec l’Allemagne nazie…

  • #Taux_de_change : retour sur la politique israélienne des #otages

    Eyal Weizman, fondateur du collectif Forensic Architecture, revient sur la manière dont les #civils installés autour de #Gaza ont servi de « #mur_vivant » lors des massacres du 7 octobre perpétrés par le #Hamas, et retrace l’évolution de la politique israélienne à l’égard des otages.

    Au printemps 1956, huit ans après la Nakba (un terme arabe qui désigne « la catastrophe » ou « le désastre » que fut pour les Palestiniens la création d’Israël), un groupe de fedayins palestiniens franchit le fossé qui sépare Gaza de l’État d’Israël. D’un côté se trouvent 300 000 Palestiniens, dont 200 000 réfugiés expulsés de la région ; de l’autre, une poignée de nouvelles installations israéliennes. Les combattants palestiniens tentent de pénétrer dans le kibboutz de Nahal Oz, tuent Roi Rotberg, un agent de sécurité, et emportent son corps à Gaza, mais le rendent après l’intervention des Nations unies.

    #Moshe_Dayan, alors chef de l’état-major général d’Israël, se trouvait par hasard sur place pour un mariage et a demandé à prononcer, le soir suivant, l’éloge funèbre de Rotber. Parlant des hommes qui ont tué #Rotberg, il a demandé : « Pourquoi devrions-nous nous plaindre de la #haine qu’ils nous portent ? Pendant huit ans, ils se sont assis dans les camps de réfugiés de Gaza et ont vu de leurs yeux comment nous avons transformé les terres et les villages où eux et leurs ancêtres vivaient autrefois. » Cette reconnaissance de ce que les Palestiniens avaient perdu, les hommes politiques israéliens d’aujourd’hui ne peuvent plus se permettre de l’exprimer. Mais Dayan ne défendait pas le #droit_au_retour : il a terminé son discours en affirmant que les Israéliens devaient se préparer à une #guerre_permanente et amère, dans laquelle ce qu’Israël appelait les « #installations_frontalières » joueraient un rôle majeur.

    Au fil des ans, le #fossé s’est transformé en un système complexe de #fortifications - une #zone_tampon de 300 mètres, où plus de deux cents manifestants palestiniens ont été tués par balle en 2018 et 2019 et des milliers d’autres blessés, plusieurs couches de #clôtures en barbelés, des #murs en béton s’étendant sous terre, des mitrailleuses télécommandées - et des équipements de #surveillance, dont des tours de guet, des caméras de vidéosurveillance, des capteurs radar et des ballons espions. À cela s’ajoute une série de #bases_militaires, dont certaines situées à proximité ou à l’intérieur des installations civiles qui forment ce que l’on appelle l’#enveloppe_de_Gaza.

    Empêcher le retour des réfugiés

    Le #7_octobre_2023, lors d’une attaque coordonnée, le Hamas a frappé tous les éléments de ce système interconnecté. #Nahal_Oz, l’installation la plus proche de la clôture, a été l’un des points névralgiques de l’attaque. Le terme « #Nahal » fait référence à l’unité militaire qui a créé les installations frontalières. Les installations du Nahal ont débuté comme des avant-postes militaires et sont devenues des villages civils, principalement de type #kibboutz. Mais la transformation n’est jamais achevée et certains résidents sont censés se comporter en défenseurs quand la communauté est attaquée.

    La « #terre_des_absents » a été la #tabula_rasa sur laquelle les planificateurs israéliens ont dessiné le projet des colons sionistes après les expulsions de 1948. Son architecte en chef était #Arieh_Sharon, diplômé du Bauhaus, qui a étudié avec Walter Gropius et Hannes Meyer avant de s’installer en Palestine en 1931, où il a construit des lotissements, des coopératives de travailleurs, des hôpitaux et des cinémas. Lors de la création de l’État d’Israël, David Ben Gourion l’a nommé à la tête du département de planification du gouvernement. Dans The Object of Zionism (2018), l’historien de l’architecture Zvi Efrat explique que, bien que le plan directeur de Sharon soit fondé sur les principes les plus récents du design moderniste, il avait plusieurs autres objectifs : fournir des logements aux vagues d’immigrants arrivés après la Seconde Guerre mondiale, déplacer les populations juives du centre vers la périphérie, sécuriser la frontière et occuper le territoire afin de rendre plus difficile le retour des réfugiés.

    Dans les années 1950 et 1960, le #plan_directeur de Sharon et de ses successeurs a conduit à la construction, dans les « #zones_frontalières », définies à l’époque comme représentant environ 40 % du pays, de centres régionaux ou « #villes_de_développement » qui desservaient une constellation d’#implantations_agraires. Ces villes de développement devaient accueillir les immigrants juifs d’Afrique du Nord – les Juifs arabes – qui allaient être prolétarisés et devenir des ouvriers d’usine. Les implantations agraires de type kibboutz et #moshav étaient destinées aux pionniers du #mouvement_ouvrier, principalement d’Europe de l’Est. Les #terres appartenant aux villages palestiniens de #Dayr_Sunayd, #Simsim, #Najd, #Huj, #Al_Huhrraqa, #Al_Zurai’y, #Abu_Sitta, #Wuhaidat, ainsi qu’aux tribus bédouines #Tarabin et #Hanajre, sont occupées par les villes de développement #Sderot et #Ofakim et les kibboutzim de #Re’im, #Mefalsim, #Kissufim et #Erez. Toutes ces installations ont été visées le 7 octobre.

    La première #clôture

    À la suite de l’#occupation_israélienne de 1967, le gouvernement a établi des installations entre les principaux centres de population palestinienne à Gaza même, dont la plus grande était #Gush_Katif, près de Rafah, à la frontière égyptienne ; au total, les #colonies israéliennes couvraient 20 % du territoire de Gaza. Au début des années 1980, la région de Gaza et ses environs a également accueilli de nombreux Israéliens évacués du Sinaï après l’accord de paix avec l’Égypte.

    La première clôture autour du territoire a été construite entre 1994 et 1996, période considérée comme l’apogée du « #processus_de_paix ». Gaza était désormais isolée du reste du monde. Lorsque, en réponse à la résistance palestinienne, les colonies israéliennes de Gaza ont été démantelées en 2005, certaines des personnes évacuées ont choisi de s’installer près des frontières de Gaza. Un deuxième système de clôture, plus évolué, a été achevé peu après. En 2007, un an après la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, Israël a entamé un #siège à grande échelle, contrôlant et limitant les flux entrants de produits vitaux - #nourriture, #médicaments, #électricité et #essence.

    L’#armée_israélienne a fixé les privations à un niveau tel que la vie à Gaza s’en trouve presque complètement paralysée. Associé à une série de campagnes de #bombardements qui, selon les Nations unies, ont causé la mort de 3 500 Palestiniens entre 2008 et septembre 2023, le siège a provoqué une #catastrophe_humanitaire d’une ampleur sans précédent : les institutions civiles, les hôpitaux, les systèmes d’approvisionnement en eau et d’hygiène sont à peine capables de fonctionner et l’électricité n’est disponible que pendant la moitié de la journée environ. Près de la moitié de la population de Gaza est au #chômage et plus de 80 % dépend de l’#aide pour satisfaire ses besoins essentiels.

    L’enveloppe de Gaza

    Le gouvernement israélien offre de généreux #avantages_fiscaux (une réduction de 20 % de l’impôt sur le revenu par exemple) aux habitants des installations autour de Gaza, dont beaucoup longent une route parallèle à la ligne de démarcation, à quelques kilomètres de celle-ci. L’enveloppe de Gaza comprend 58 installations situées à moins de 10 km de la frontière et comptant 70 000 habitants. Au cours des dix-sept années depuis la prise de pouvoir par le Hamas, malgré les tirs sporadiques de roquettes et de mortiers palestiniens et les bombardements israéliens sur le territoire situé à quelques kilomètres de là, les installations n’ont cessé d’augmenter. La hausse des prix de l’immobilier dans la région de Tel-Aviv et les collines ouvertes de la région (que les agents immobiliers appellent la « Toscane du nord du Néguev ») a entraîné un afflux de la classe moyenne.

    De l’autre côté de la barrière, les conditions se sont détériorées de manière inversement proportionnelle à la prospérité croissante de la région. Les installations sont un élément central du système d’#enfermement imposé à Gaza, mais leurs habitants tendent à différer des colons religieux de Cisjordanie. Démontrant l’aveuglement partiel de la gauche israélienne, certaines personnes installées dans le Néguev sont impliquées dans le #mouvement_pacifiste.

    Le 7 octobre, les combattants du Hamas ont forcé les éléments interconnectés du réseau de siège. Des tireurs d’élite ont tiré sur les caméras qui surplombent la zone interdite et ont lancé des grenades sur les #tours_de_communication. Des barrages de roquettes ont saturé l’#espace_radar. Plutôt que de creuser des tunnels sous les clôtures, les combattants sont venus par le sol. Les observateurs israéliens ne les ont pas vus ou n’ont pas pu communiquer assez rapidement ce qu’ils ont vu.

    Les combattants ont fait sauter ou ouvert quelques douzaines de brèches dans la clôture, élargies par les bulldozers palestiniens. Certains combattants du Hamas ont utilisé des parapentes pour franchir la frontière. Plus d’un millier d’entre eux ont pris d’assaut les bases militaires. L’armée israélienne, aveuglée et muette, n’a pas de vision claire du champ de bataille et les détachements mettent des heures à arriver. Des images incroyables sont apparues sur Internet : des adolescents palestiniens ont suivi les combattants à vélo ou à cheval, sur une terre dont ils avaient peut-être entendu parler par leurs grands-parents, maintenant transformée au point d’en être méconnaissable.

    Les #massacres du 7 octobre

    Les événements auraient pu s’arrêter là, mais ce ne fut pas le cas. Après les bases, ce furent les installations, les horribles massacres maison par maison, et le meurtre d’adolescents lors d’une fête. Des familles ont été brûlées ou abattues dans leurs maisons, des civils incluant des enfants et des personnes âgées ont été prises en otage. Au total, les combattants ont tué environ 1 300 civils et soldats. Plus de 200 personnes ont été capturées et emmenées à Gaza. Jusqu’alors, rien, dans la #violence ni la #répression, n’avait rendu de tels actes inévitables ou justifiés.

    Israël a mis des décennies à brouiller la ligne de démarcation entre les fonctions civiles et militaires des installations, mais cette ligne a aujourd’hui été brouillée d’une manière jamais envisagée par le gouvernement israélien. Les habitants civils cooptés pour faire partie du mur vivant de l’enveloppe de Gaza ont subi le pire des deux mondes. Ils ne pouvaient pas se défendre comme des soldats et n’étaient pas protégés comme des civils.

    Les images des installations dévastées ont permis à l’armée israélienne d’obtenir carte blanche de la part de la communauté internationale et de lever les restrictions qui avaient pu être imposées précédemment. Les hommes politiques israéliens ont appelé à la #vengeance, avec un langage explicite et annihilationiste. Les commentateurs ont déclaré que Gaza devrait être « rayée de la surface de la Terre » et que « l’heure de la Nakba 2 a sonné ». #Revital_Gottlieb, membre du Likoud à la Knesset, a tweeté : « Abattez les bâtiments ! Bombardez sans distinction ! Assez de cette impuissance. Vous le pouvez. Il y a une légitimité mondiale ! Détruisez Gaza. Sans pitié ! »

    L’échange de prisonniers

    Les otages civils des installations dont Israël a fait un « mur vivant » sont devenus pour le Hamas un #bouclier_humain et des atouts pour la #négociation. Quelle que soit la façon dont le #conflit se termine, que le Hamas soit ou non au pouvoir (et je parie sur la première solution), Israël ne pourra pas éviter de négocier l’#échange_de_prisonniers. Pour le Hamas, il s’agit des 6 000 Palestiniens actuellement dans les prisons israéliennes, dont beaucoup sont en #détention_administrative sans procès. La prise en otages d’Israéliens a occupé une place centrale dans la #lutte_armée palestinienne tout au long des 75 années de conflit. Avec des otages, l’#OLP et d’autres groupes cherchaient à contraindre Israël à reconnaître implicitement l’existence d’une nation palestinienne.

    Dans les années 1960, la position israélienne consistait à nier l’existence d’un peuple palestinien, et donc qu’il était logiquement impossible de reconnaître l’OLP comme son représentant légitime. Ce déni signifiait également qu’il n’y avait pas à reconnaître les combattants palestiniens comme des combattants légitimes au regard du droit international, et donc leur accorder le statut de #prisonniers_de_guerre conformément aux conventions de Genève. Les Palestiniens capturés étaient maintenus dans un #vide_juridique, un peu comme les « combattants illégaux » de l’après 11-septembre.

    En juillet 1968, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a détourné un vol d’El-Al et l’a fait atterrir en Algérie, inaugurant une série de détournements, dont l’objectif explicite était la libération de prisonniers palestiniens. L’incident d’Algérie a conduit à l’échange de 22 otages israéliens contre 16 prisonniers palestiniens, bien que le gouvernement israélien ait nié un tel accord. Seize contre 22 : ce taux d’échange n’allait pas durer longtemps. En septembre 1982, après l’invasion du Liban par Israël, le Commandement général du FPLP d’Ahmed Jibril a capturé trois soldats de l’armée israélienne ; trois ans plus tard, dans le cadre de ce qui a été appelé l’accord Jibril, Israël et le FPLP-CG sont finalement parvenus à un accord d’échange de prisonniers : trois soldats contre 1 150 prisonniers palestiniens. Dans l’accord de 2011 pour la libération de Gilad Shalit, capturé par le Hamas en 2006, le taux d’échange était encore plus favorable aux Palestiniens : 1 027 prisonniers pour un seul soldat israélien.
    Directive Hannibal

    Anticipant de devoir conclure de nombreux accords de ce type, Israël s’est mis à arrêter arbitrairement davantage de Palestiniens, y compris des mineurs, afin d’augmenter ses atouts en vue d’un échange futur. Il a également conservé les corps de combattants palestiniens, qui devaient être restitués dans le cadre d’un éventuel échange. Tout cela renforce l’idée que la vie d’un colonisateur vaut mille fois plus que la vie d’un colonisé, calcul qui évoque inévitablement l’histoire du #colonialisme et du commerce d’êtres humains. Mais ici, le taux de change est mobilisé par les Palestiniens pour inverser la profonde asymétrie coloniale structurelle.

    Tous les États ne traitent pas de la même manière la capture de leurs soldats et de leurs citoyens. Les Européens et les Japonais procèdent généralement à des échanges secrets de prisonniers ou négocient des rançons. Les États-Unis et le Royaume-Uni affirment publiquement qu’ils ne négocient pas et n’accèdent pas aux demandes des ravisseurs et, bien qu’ils n’aient pas toujours respecté cette règle à la lettre, ils ont privilégié l’abstention et le silence lorsqu’une opération de sauvetage semblait impossible.

    Cette attitude est considérée comme un « moindre mal » et fait partie de ce que les théoriciens des jeux militaires appellent le « jeu répété » : chaque action est évaluée en fonction de ses éventuelles conséquences à long terme, les avantages d’obtenir la libération d’un prisonnier étant mis en balance avec le risque que l’échange aboutisse à l’avenir à la capture d’autres soldats ou civils.

    Lorsqu’un Israélien est capturé, sa famille, ses amis et ses partisans descendent dans la rue pour faire campagne en faveur de sa libération. Le plus souvent, le gouvernement y consent et conclut un accord. L’armée israélienne déconseille généralement au gouvernement de conclure des accords d’échange, soulignant le risque pour la sécurité que représentent les captifs libérés, en particulier les commandants de haut rang, et la probabilité qu’ils encouragent les combattants palestiniens à prendre davantage d’otages. Yahya Sinwar, qui est aujourd’hui le chef du Hamas, a été libéré dans le cadre de l’#accord_Shalit. Une importante campagne civile contre ces échanges a été menée par le mouvement religieux de colons #Gush_Emunim, qui y voyait une manifestation de la fragilité de la société « laïque et libérale » d’Israël.

    En 1986, à la suite de l’#accord_Jibril, l’armée israélienne a publié la directive controversée Hannibal, un ordre opérationnel secret conçu pour être invoqué lors de la capture d’un soldat israélien par une force armée irrégulière. L’armée a nié cette interprétation, mais les soldats israéliens l’ont comprise comme une autorisation de tuer un camarade avant qu’il ne soit fait prisonnier. En 1999, #Shaul_Mofaz, alors chef de l’état-major général, a expliqué cette politique en ces termes : « Avec toute la douleur que cela implique, un soldat enlevé, contrairement à un soldat tué, est un problème national. »

    Bien que l’armée ait affirmé que le nom de la directive avait été choisi au hasard par un programme informatique, il est tout à fait approprié. Le général carthaginois Hannibal Barca s’est suicidé en 181 avant J.-C. pour ne pas tomber aux mains des Romains. Ceux-ci avaient fait preuve d’une détermination similaire trente ans plus tôt : lorsque Hannibal tenta d’obtenir une rançon pour les soldats qu’il avait capturés lors de sa victoire à Cannes, le Sénat, après un débat houleux, refusa et les prisonniers furent exécutés.

    Le 1er août 2014, lors de l’offensive sur Gaza connue sous le nom d’« #opération_Bordure_protectrice », des combattants palestiniens ont capturé un soldat de Tsahal près de Rafah, et la #directive_Hannibal est entrée en vigueur. L’armée de l’air a bombardé le système de tunnels où avait été emmené le soldat, tuant 135 civils palestiniens, dont des familles entières. L’armée a depuis annulé la directive. Toutefois, la plupart des bombardements actuels vise les #tunnels où se trouvent les postes de commandement du Hamas et les otages : le gouvernement semble ainsi, par ces bombardements aveugles, non seulement menacer les Gazaouis d’une #destruction sans précédent, mais aussi revenir au principe de préférer des captifs morts à un accord. #Bezalel_Smotrich, ministre israélien des finances, a appelé à frapper le Hamas « sans pitié, sans prendre sérieusement en considération la question des captifs ». #Gilad_Erdan, ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, a déclaré que les otages « ne nous empêcheraient pas de faire ce que nous devons faire ». Mais dans cette guerre, le sort des #civils de Gaza et des Israéliens capturés est étroitement lié, tout comme celui des deux peuples.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/041123/taux-de-change-retour-sur-la-politique-israelienne-des-otages
    #Israël #Palestine #Eyal_Weizman #à_lire

  • #Rima_Hassan : « Nous subissons une #punition_collective »

    Pour Rima Hassan, juriste et fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés, ce qui se passe à #Gaza est un « #carnage », qui relève d’une logique de « #génocide ». Elle dénonce le #cynisme de #Nétanyahou et la #récupération du #Hamas.

    Rima Hassan, 30 ans, est une Palestinienne dont toute la vie s’est déroulée en exil. Apatride jusqu’à ses 18 ans, aujourd’hui française, elle suit la guerre depuis la Jordanie, où elle séjourne actuellement pour une recherche à travers plusieurs pays sur les camps de réfugié·es palestinien·nes. Juriste autrice d’un mémoire de master en droit international sur la qualification du crime d’apartheid en Israël, dans une approche comparative avec l’Afrique du Sud, cette fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés dénonce aujourd’hui un « génocide » et la #responsabilité d’#Israël dans la création du Hamas. Elle répond par téléphone à Mediapart samedi après-midi, alors que toutes les communications avec Gaza étaient coupées depuis la veille au soir.

    Mediapart : Qu’avez-vous comme informations sur ce qu’il se passe depuis vendredi soir à Gaza ?

    Rima Hassan : Les seules informations dont je dispose sont celles des journalistes d’Al Jazeera. C’est un carnage qui est en train de se passer. Jusqu’ici, l’#armée_israélienne prévenait tout de même avant de bombarder : #Tsahal larguait des centaines de petits coupons de papier sur la population gazaouie, pour avertir et donner quelques heures aux civils pour évacuer. Mais cette nuit-là, d’après Al Jazeera, il n’y a même pas eu d’annonce. Ce sont des #attaques_indiscriminées, par tous les moyens dont dispose l’armée israélienne. Il faudra mettre en perspective le nombre de responsables du Hamas tués par rapport au nombre de #victimes_civiles. D’après l’UNRWA, l’agence de l’ONU d’aide aux réfugiés palestiniens, 1,2 million de personnes de la bande Gaza ont par ailleurs déjà été déplacées.

    Ce qui se passe est inédit, paralysant, il est très compliqué de réfléchir. Depuis vendredi en fin de journée, on ne peut plus joindre personne dans la bande de Gaza.

    Comment qualifier les événements ?

    Cela relève du génocide. On n’a pas encore les chiffres précis, les Palestiniens ne sont plus en mesure de compter leurs morts. Ce vendredi 27 octobre était de toute façon une nuit sans précédent en termes d’intensification des #bombardements, dans l’un des territoires les plus densément peuplés au monde.

    Mais au-delà des morts, c’est tout ce qui entoure cette offensive qui caractérise le génocide : le fait de ne pas laisser de passages sûrs accessibles aux civils pour pouvoir fuir les combat, d’empêcher les humanitaires de passer, de ne pas prévenir les lieux qu’on cible, et le #blackout. En coupant toutes les communications, les autorités israéliennes veulent minimiser l’écho international de ce qui s’est passé dans la nuit de vendredi à samedi à Gaza. Je rappelle que 34 journalistes ont été tués dans le territoire depuis le 7 octobre.

    On fait tout pour concentrer une population sur un même espace, et précisément au moment où une résolution est adoptée à la majorité à l’ONU en faveur d’un cessez-le feu, on intensifie les bombardements, tout en bloquant tous les canaux de #communication : tout est mobilisé pour que les dégâts soient maximaux.

    Israël a tué bien plus à Gaza depuis le 7 octobre qu’au cours des vingt dernières années.

    Estimez-vous qu’il y a une intention génocidaire ?

    Il suffit d’écouter les déclarations des officiels israéliens. L’#animalisation du sujet palestinien est constante, de la même manière que les Juifs et les Tutsis étaient comparés à des animaux. Toutes les catégories des groupes ayant fait l’objet de #massacres ont été déshumanisées dans le but de justifier leur exclusion de la communauté humaine ; c’était un préalable à leur #extermination. « Nous combattons des #animaux_humains », a dit le ministre israélien de la défense #Yoav_Gallant le 9 octobre…

    Les médias israéliens répandent en outre l’idée qu’il n’y a pas d’innocents à Gaza : les civils tués sont assimilés au Hamas, à des terroristes – dans ces circonstances, un #dommage_collatéral n’est pas très grave. Les propos tenus sont sans ambiguïté : « #incinération_totale », « Gaza doit revenir à Dresde », « annihiler Gaza maintenant », etc. Voilà ce qu’a pu dire jeudi #Moshe_Feiglinun, ancien membre de la Knesset, sur un plateau télé.

    On a entendu dire également par #Benyamin_Nétanyahou que les Palestiniens pouvaient être accueillis dans le #Sinaï [territoire égyptien frontalier d’Israël et de la bande de Gaza – ndlr], ce qui renvoie, là aussi, à une logique de #disparition : c’est une population indésirable que l’on souhaite exclure.

    Toute cela s’inscrit dans une logique colonialiste de la part d’Israël, depuis sa création. Depuis longtemps on observe, chez les officiels israéliens, une constante à déshumaniser les Palestiniens, qui, bien avant le 7 octobre 2023, ont été comparés à des #cafards ou à des #sauterelles. « Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles (…) leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs », disait le premier ministre israélien #Yitzhak_Shamir en 1988. « Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux Arabes qu’à tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille », avait déclaré le chef d’état-major #Raphael_Eitan en 1983 d’après le New York Times.

    Les massacres du 7 octobre ont été perçus comme quelque chose d’explosif. En termes de vies civiles perdues, c’est sans précédent. Mais il faut rappeler que cela s’inscrit dans un #conflit_colonial_asymétrique, où les #réfugiés_palestiniens ont vu l’abolition de leur #droit_au_retour, où les Palestiniens de #Cisjordanie vivent sous #colonisation et sous #occupation, où les Palestiniens citoyens d’Israël se sont vu octroyer un statut de seconde zone après un régime militaire jusqu’en 1967, et où les Palestiniens de Gaza vivent un #blocus illégal depuis dix-sept ans.

    Quelle est l’importance du facteur religieux ?

    Ce n’est pas un #conflit_religieux. Même si l’on a au pouvoir des gens liés à une #radicalité_religieuse, du côté du pouvoir israélien comme du Hamas. On observe une #dérive_religieuse dans les extrêmes des deux sociétés.

    La population palestinienne ne fait pas de reproche aux Israéliens pour ce qu’ils sont – des Juifs –, mais pour ce qu’ils font : la colonisation.

    Rappelons que les personnes à l’origine de la fondation de l’État d’Israël étaient des laïques, et non pas des religieux. L’identité palestinienne a par ailleurs toujours été multiconfessionnelle.

    Il est inconcevable de confisquer une souffrance palestinienne vieille de 75 ans avec la #récupération qui est faite aujourd’hui par le Hamas. Pour nous, c’est la #double_peine.

    Côté israélien, c’est d’un #cynisme sans nom : c’est Nétanyahou lui-même qui a soutenu le Hamas, car l’organisation islamiste était perçue comme rivale du #Fatah [parti nationaliste palestinien fondé par Yasser Arafat – ndlr]. Voilà ce qu’il déclarait par exemple en mars 2019, comme l’a rappelé récemment un article d’Haaretz : « Quiconque veut contrecarrer la création d’un État palestinien doit soutenir le renforcement du Hamas et transférer de l’argent au Hamas. » Israël a une responsabilité majeure dans la création de l’organisation islamiste. Ce sont les autorités israéliennes qui ont nourri le monstre.

    Nous subissons avec ce blocus une punition collective. Nous qui utilisons le droit international et la voie diplomatique, qui nous battons depuis des dizaines d’années pour un État laïque, nous nous trouvons face à des autorités qui ont soutenu le Hamas... et qui aujourd’hui nous bombardent.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/291023/rima-hassan-nous-subissons-une-punition-collective
    #Palestine #7_octobre_2023 #déshumanisation #religion #à_lire

  • La grande #malbouffe

    Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.

    Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l’obésité et le diabète n’ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n’ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d’un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d’additifs ? L’emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?

    Riche et digeste
    En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l’enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s’avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu’elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l’espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un « clean label » auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d’ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n’aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en « transformation positive » éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd’hui ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/091150-000-A/la-grande-malbouffe

    #film #documentaire #film_documentaire

    #alimentation #prix #industrie_agro-alimentaire #industrie_alimentaire #marketing #aliments_ultra-transformés #budget_alimentaire #viande_séparée_mécaniquement (#VSM) #polyphosphates #additifs_alimentaires #effet_cocktail #dioxine_de_titane #nano-particules #E_171 #E171 #cefic #TDMA #EFSA #principe_de_précaution #précaution #MOAH #MOSH #huiles_minérales #substances_réactives #Yuka (application smartphone) #publicité #malnutrition #obésité #surpoids #santé #clean_label #végétarianisme #végétarisme #ingrédientistes #transglutaminose #junk_food #auxiliaires_technologiques #chimie #anti-mousse #packaging

  • En revenant de la manifestation contre l’inauguration de la place de Jérusalem en présence du Maire de Jérusalem, Moshe Leon, qui en chasse violemment les Palestiniens ... , je croise des Israéliens qui provoquent en brandissant leur drapeau.

    https://twitter.com/Mariableuee/status/1145374741878005766?s=20

    https://twitter.com/Mariableuee/status/1145374853597413376?s=20

    La police a déclaré aux manifestants, qu’elle leurs faisait une protection jusqu’au Métro Villiers, pour les protéger de ces Israéliens agressif (le Bétar d’après certains manifestants).

    Quand j’ai voulu partir dans l’autre sens, un policier a cherché à me dissuader :
    « S’ils ont repéré que vous étiez parmi les manifestants (hostiles à un Jérusalem ethniquement épuré), ils peuvent vous agresser et on ne pourra pas vous protéger. »

    Ce policier m’a ainsi benoitement avoué qu’Israël tient le 17ème arrondissement de Paris et pas notre police.

    #Police #Israel #Paris #Hidalgo #Consistoire #Joel-Mergui #Judaisme #Jerusalem #Betar #Moshe-Leon

    • http://www.aurdip.fr/faussement-accuse-d-antisemitisme.html

      (...) Donc, quand Lucien Wolf — journaliste renommé et membre dirigeant du Conjoint Foreign Committee of British Jews [Comité conjoint des Juifs britanniques] — fut confronté aux efforts de Chaim Weizmann pour obtenir ce qui devait être connu comme la Déclaration de Balfour, il écrivit à James de Rothschild une lettre pleine d’inquiétude, le 31 août 1916 :

      « Cher Mr James de Rothschild
      À la fin de notre réunion avec le Dr Weizmann le 17 courant, vous m’avez demandé de vous écrire une lettre définissant mon point de vue.

      ....

      J’ai réfléchi très attentivement aux différentes propositions que m’a exposées le Dr Weizmann, et, avec la meilleure volonté du monde, je crains de devoir dire qu’il y des différences de principe et de méthode vitales et irréconciliables entre nous.

      La question de principe est soulevée par l’affirmation par le Dr Weizmann d’une nationalité juive. Cette affirmation doit être lue à la lumière de l’essai faisant autorité récemment publié par Mr Sacher sur ‘Zionism and the Jewish future’ (‘Le sionisme et l’avenir juif’), et plus particulièrement à celle des essais écrits par le Dr Weizmann lui-même et par le Dr Gaster. Je comprends de ces essais que les sionistes ne proposent pas simplement de former et d’établir une nationalité juive en Palestine, mais qu’ils affirment que tous les Juifs forment en ce moment même une nationalité séparée, dont ils ont été dépossédés, et pour laquelle il est nécessaire de trouver un centre politique organique, parce qu’ils sont et doivent toujours être des étrangers dans les pays où ils habitent actuellement (Weizmann, p. 6), et, plus particulièrement, parce que c’est « un aveuglement absolu » de croire qu’un Juif peut être à la fois « anglais par la nationalité et juif par la foi » (Gaster, p. 92-93).

      J’ai passé la plus grande partie de ma vie à combattre ces mêmes doctrines quand elles m’étaient présentées sous la forme d’un antisémitisme, et je ne peux les considérer que comme encore plus dangereuses quand elles m’arrivent sous l’apparence du sionisme. Elles constituent une capitulation devant nos ennemis, capitulation qui n’a aucune justification dans l’histoire, l’ethnologie, ou les faits de la vie quotidienne, et si elles étaient admises par le peuple juif comme un tout, le résultat en serait seulement que la terrible situation de nos coreligionnaires en Russie et en Roumanie deviendrait le lot commun des Juifs du monde entier [2]. » (...)

  • Affaires, colonies, ONU : les ennuis s’accumulent pour Netanyahou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060117/affaires-colonies-onu-les-ennuis-saccumulent-pour-netanyahou

    À la tête d’une coalition ultradroitière, le premier ministre israélien est accusé par l’opposition et certains de son camp d’être devenu « incontrôlable ». Alors qu’il a été interrogé à deux reprises en une semaine dans une enquête judiciaire pour corruption, les appétits de ses adversaires s’aiguisent.

    #International #Benjamin_Netanyahou #Isaac_Herzog #Israël #Likoud #Moshe_Ya’alon #Moyen-Orient #Yaïr_Lapid

  • Le nouveau ministre israélien de la Justice, une candidate génocidaire
    http://www.pourlapalestine.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1975:le-nouveau-ministr

    Un symbole éloquent de ce nouveau glissement vers l’extrême-extrême-droite (sans Avigdor Lieberman !) est l’attribution du portefeuille de la Justice et de la présidence de la Commission des lois de la Knesset (parlement israélien) au parti fasciste de Naftali Bennett, « Le Foyer Juif ». Et, au sein de ce parti, celle qui hérite de ce portefeuille n’est pas n’importe qui : il s’agit de Ayelet Shaked, députée qui en juillet 2014, pendant que l’armée israélienne se livrait à un massacre aveugle de civils, avait lancé via Facebook un vibrant appel à l’extermination de toutes les mères palestiniennes, et à vrai dire de la totalité de la population, vieillards et enfants compris.

    C’est le 1er juillet, un jour avant qu’un jeune Palestinien de Jérusalem soit enlevé par des extrémistes sionistes et brûlé vif, que Ayelet Shaked avait proclamé que « la totalité du peuple palestinien est l’ennemi » et avait appelé à sa destruction « y compris les vieillards et les femmes, ses villes et ses villages, ses propriétés et ses infrastructures ». En d’autres termes, un génocide accompagné d’une guerre d’anéantissement digne de « l’opération Barbarossa ».

    #Ayelet_Shaked

  • Le plan effarant de Moshe Feiglin, vice-président de la Knesset

    Avec l’aide de Dieu.

    À l’attention de Monsieur le Premier ministre, Benjamin Netanyahou.

    Monsieur le Premier ministre, nous venons d’apprendre que le Hamas s’est servi du cessez-le-feu pour enlever un officier. Il semble que cette opération ne soit pas prête de se terminer.

    L’échec de cette opération était inévitable depuis ses débuts, car :

    a) Elle n’a aucun objectif clair et précis

    b) il n’y a pas de structure appropriée pour soutenir moralement nos soldats.

    Ce qui est nécessaire, désormais, c’est de comprendre le fait qu’Oslo, c’est terminé ; que c’est notre pays et notre pays exclusivement, y compris Gaza. Il n’y a pas deux États, ni deux peuples ; il n’y a qu’un État pour un peuple.

    Ayant compris celà, ce dont nous avons besoin, c’est d’une révision complète et minutieuse de notre stratégie, en termes de définition de l’ennemi, des tâches opérationnelles, des objectifs stratégiques, et bien entendu, de l’éthique de guerre appropriée.

    1) Définir l’ennemi :

    L’ennemi stratégique est l’Arabe musulman extrémiste sous toutes ses formes, de l’Iran à Gaza, qui cherche à annihiler Israël dans son entièreté. L’ennemi immédiat est le Hamas (pas les tunnels, ni les roquettes ; le Hamas)

    2) Définir les tâches :

    Conquérir la totalité de la bande de Gaza, et annihiler toutes les forces combattantes et leurs soutiens.

    3) Définir un objectif stratégique :

    Transformer Gaza en Jaffa, une ville israélienne florissante comptant un nombre aussi restreint que possible de civils hostiles.

    4) Définir une éthique de guerre :

    « Malheur à celui qui cause le mal, et malheur à son voisin »

    À la lumière de ces quatre points, Israël doit agir de la sorte :

    a) L’IDF [l’armée israélienne] doit désigner certaines zones ouvertes sur la frontière du Sinaï, adjacente à la mer, dans laquelle la population civile serait concentrée, loin des zones urbaines actuellement utilisées pour des tirs de roquettes et où se trouvent des tunnels. Dans ces zones, des campements de tentes seraient établis, jusqu’à ce que des destinations d’émigration adaptées soient déterminées. La distribution d’électricité et d’eau vers la zone autrefois peuplée sera coupée.

    b) La zone autrefois peuplée sera bombardée avec la puissance de feu maximale. L’infrastructure civile et militaire du Hamas dans son intégralité, ses moyens de communication et sa logistique, seront détruites entièrement et rasées.

    c) L’IDF divisera la bande de Gaza latéralement et en travers, étendra de manière significative des corridors, occupera des positions de commandement, et exterminera les poches de résistance, s’il s’avère qu’il en reste.

    d) Israël commencera à chercher des destinations d’émigration et des quotas pour les réfugiés provenant de Gaza. Ceux qui désirent émigrer bénéficieront d’un ensemble de mesures économiques généreuses, et arriveront dans leurs pays d’accueil avec des moyens économiques considérables.

    e) Ceux qui veulent rester, s’il est démontré qu’ils n’ont aucune affiliation avec le Hamas, seront obligés de signer publiquement une déclaration de loyauté à Israël, et recevront une carte d’identité bleue similaire à celle des Arabes de Jérusalem-Est.

    f) Quand les combats seront terminés, la loi israélienne sera étendue afin de couvrir la bande de Gaza toute entière, les gens expulsés de Gush Katif seront invités à retourner dans leurs colonies, et la ville de Gaza et sa périphérie seront reconstruites à l’image de véritables villes touristiques et commerciales israéliennes.

    Monsieur le Premier ministre,

    Nous vivons à un moment-clé de notre destin et de l’histoire de l’État d’Israël. Toutes les métastases que sont nos ennemis, de l’Iran au Hezbollah en passant par l’EIIL et les Frères musulmans, se frottent allègrement les mains et se préparent pour le prochain round. Je vous préviens que toute solution moins ambitieuse que celle que je viens de définir ici signifierait encourager l’offensive constante contre Israël. Il n’y a que lorsque le Hezbollah aura compris comment nous aurons traité le problème du Hamas dans le Sud qu’il cessera de tirer ses 100 000 missiles par le Nord. Je vous exhorte d’appliquer la stratégie proposée ici. Je n’ai aucun doute que l’ensemble de la population israélienne se tiendra à votre droite dans son écrasante majorité, tout comme moi, si seulement vous adoptiez ce plan.

    Avec mes plus hautes considérations, et tout mon respect,

    Moshe Feiglin

    http://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/concentrate-and-exterminate-israel-parliament-deputy-speakers-ga

  • Israel kills 3 despite ceasefire, after 16 killed in hours before | Maan News Agency
    Published today (updated) 01/08/2014 11:17
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=717319

    GAZA CITY (Ma’an) — Three Palestinians were killed in the Gaza Strip by Israeli forces on Friday, only hours after a 72-hour ceasefire between Israel and Hamas came into effect.

    Ahmad Muhammad Hasanein , was shot dead by Israeli soldiers in eastern Gaza City, while the bodies of Bassel Diab al-Bsyuni, 37 , and an unidentified man were brought to Kamal Adwan hospital as a result of an Israeli strike.

    A Ma’an correspondent in Gaza said that three were wounded after Israeli artillery fired several shells east of Rafah, in what appears to have been the first violation of the ceasefire by Israeli forces about two hours in.

    In the eastern Gaza Strip, meanwhile, Israeli soldiers opened fire on Palestinian civilians who attempted to reach their homes in areas near the border.

    After the Israeli attacks, sirens were heard at the Kerem Shalom border crossing with Israel, presumably as Palestinian militants fired rockets in response to the alleged Israeli violation.

    Before the 72-hour ceasefire came into effect at 8 a.m., Israeli shelling on the Gaza Strip had already killed 16 Palestinians across the Gaza Strip since midnight.

    The deaths brought the total since the beginning of the offensive to 1,461 and more than 8,400 injured, after hopes were raised that the three-day break in fighting could lead to a long-term end to Israel’s 24-day assault that has displaced around 400,000 people, or 1 in 4 Gazans.

    #Palestine #Gaza

    • C’est une longue histoire :
      ISRAËL : La guerre des six jours
      http://blogs.mediapart.fr/blog/fxavier/210310/israel-la-guerre-des-six-jours

      L’ancien commandant de l’armée de l’air, le général Ezer Weitzman, faucon réputé, affirma qu’il n’y avait pas de ‘menace de destruction’ mais que l’attaque de l’Egypte, de la Syrie et de la Jordanie était néanmoins justifiée pour permettre à Israël ‘d’exister par rapport à la taille, l’esprit et la qualité qu’il incarne.’… Menahem Begin fit la remarque suivante : ‘En juin 1967, nous étions de nouveau face à un choix. Les concentrations militaires égyptiennes dans les voies d’accès au Sinaï ne prouvaient pas que Nasser allait vraiment nous attaquer. Soyons honnêtes avec nous-mêmes : C’est nous qui avons décidé de les attaquer.’ Noam Chomsky, "The Fateful Triangle."Je ne crois pas que Nasser voulait la guerre. Les deux divisions qu’il envoya dans le Sinaï n’auraient pas été suffisantes pour lancer une offensive. Il le savait et nous le savions.[ Yitzhak Rabin, chef d’Etat-major interarmées en 1967, Le Monde, 28/2/1968].

      Les déclarations posthumes de Moshé Dayan à propos du plateau du Golan c, le célèbre chef militaire qui donna l’ordre, en 1967, en tant que ministre de la défense, de conquérir le Golan, … [rapporta] que de nombreuses escarmouches avec les Syriens furent provoquées par Israël ; et les habitants des Kibboutzim, qui faisaient pression sur le gouvernement pour prendre le plateau du Golan, étaient moins motivés par des raisons de sécurité que par l’extension de leurs exploitations… [Dayan rapporta] ‘Ils n’essayèrent même pas de cacher leur convoitise des terrains… Dans la zone démilitarisée où nous ne pouvions rien faire, nous avions prévu d’envoyer un tracteur pour labourer quelque endroit sachant d’avance que les Syriens se mettraient à tirer. S’ils ne tiraient pas, nous dirions au conducteur d’avancer plus loin jusqu’à ce que les Syriens finissent par être énervés et tirent. Et après, nous utiliserions l’artillerie et encore plus tard nous y ajouterions la force aérienne, et c’est ce qui c’est passé… Les Syriens, au quatrième jour de la guerre, ne constituaient plus une menace pour nous.’

      #tracteur #Moshé_Dayan #violation_Israël

  • Poll : More Than 50% Of Jewish Israelis Think Netenyahu Is Being Too Soft On Gaza
    http://www.addictinginfo.org/2014/07/30/poll-more-than-50-of-jewish-israelis-think-netenyahu-is-being-too-sof

    Before we move on, it is worth a brief reminder of the devastating results of the attacks on #Gaza. Here are the losses from the UN’s latest report:

    Yet according to Strategist Roni Rimon, who sponsored the poll, Netanyahu would pay a political price at home if he pushed for peace:

    All the compliments Netanyahu has received for running the operation, his restraint, thinking things through, and obtaining international support will be lost and will be replaced with criticism. But this is the test of a leader. If he believes that the greater good of Israel requires a cease-fire because of relations with the United States and the international community, he will put ratings aside and do what he thinks is right. We shall wait and see.

    Another poll released Monday showed similar results. The poll showcased that less than 10% of Israeli Jews supported a ceasefire with Hamas, while 86.5% opposed ceasefire. http://www.jpost.com/Operation-Protective-Edge/Poll-865-percent-of-Israelis-oppose-cease-fire-369064

    Something truly toxic is spreading across #Israel. It’s called #fascism, and it manifests itself in the words and deeds of lawmakers, troops and ordinary citizens.

    In recent weeks, Israel’s Deputy Speaker #Moshe_Feiglin has called for the ‘elimination’ of Palestinian life in Gaza, while fellow Likud party lawmaker #Ayelet_Shaked demanded the murder of Palestinian mothers and children – and got thousands of Facebook likes from doing so. Days later, renowned Israeli academic #Mordechai_Kedar proposed the use of rape against female relatives of Palestinian armed resistance fighters as a ‘preventative’ measure.

    Meanwhile, mobs have taken to the streets of Jerusalem to chant “Death to all Arabs”, and “School’s out in Gaza tomorrow, There are no children left!” in the style of a football cheer.

    A quick glance to the social media activity of young Israelis provides an insight into this growing dehumanisation of Palestinians.

    A Facebook page has been set up this week called “Standing With the IDF”, where women are encouraged to post revealing images of themselves covered in pro-IDF graffiti.

    A Facebook page titled “The People of Israel Demand Vengeance!” set up in the wake of the murder of three Israeli teens is the same bizarre mix of sex and incitement. Teens post sun-drenched selfies, no different to so many others filling instagram…except for the fact they are holding placards calling for ‘Death to All Arabs’, or the one below, which reads: Hating Arabs is Not Racism, It’s Moral Values’.

    And on the same page, this reaction to the kidnap and murder of teenage Palestinian Mohammed Khadir, in a so-called ‘revenge’ attack that saw the boy forced to drink petrol and burned alive.

    #fascisme en #Israël

  • #Israel deploys dehumanizing rhetoric to justify mass assault on Palestinians
    http://english.al-akhbar.com/content/israel-deploys-dehumanizing-rhetoric-justify-mass-assault-palesti

    A Palestinian man stands looking at smoke rising from a building after an Israeli air strike in Gaza City, on July 9, 2014. (Photo: AFP-Thomas Coex) A Palestinian man stands looking at smoke rising from a building after an Israeli air strike in Gaza City, on July 9, 2014. (Photo: AFP-Thomas Coex)

    As Israeli forces began their assault on the #gaza_strip, Israel’s leaders and media ramped up a rhetoric offensive, using dehumanizing discourse to garner support for deadly military action in the besieged Palestinian territory.

    Chloé Benoist

    read (...)

    #Palestine #Articles #benjamin_netanyahu #Danny_Danon #Mahmoud_Abbas #moshe_Yaalon #Palestinian_National_Authority

  • #Israel celebrates seizure of Syrian rockets bound for #Gaza
    http://english.al-akhbar.com/content/israel-celebrates-seizure-syrian-rockets-bound-gaza

    Illustrated table comparing the M302 rocket to other home-made or smuggled rockets used by #Hamas and other Palestinian groups in the Gaza Strip. (Photo: Reuters) Illustrated table comparing the M302 rocket to other home-made or smuggled rockets used by Hamas and other Palestinian groups in the Gaza Strip. (Photo: Reuters)

    Israel wanted a show more than a military operation, to be exploited to the maximum in lobbying against #Iran. Cameras were ready at every stage of the operation to seize a ship loaded with Syrian weapons on their way to the Palestinian resistance. It was described as the biggest interception in the last year and a half. read (...)

    #Palestine #Articles #benjamin_netanyahu #Egypt #Hezbollah #Islamic_Jihad #Moshe_Ya’alon #syria

  • Israeli defense minister lashes out at »naive« #Kerry
    http://english.al-akhbar.com/content/israeli-defense-minister-lashes-out-naive-kerry

    Palestinian supporters of the Islamic Jihad Movement walk on giant Israeli and US flags during a protest against the so-called peace talks with #Israel on January 10, 2014 in Gaza City. (Photo: AFP) Palestinian supporters of the Islamic Jihad Movement walk on giant Israeli and US flags during a protest against the so-called peace talks with Israel on January 10, 2014 in Gaza City. (Photo: AFP)

    Israel’s defense minister has lashed at US Secretary of State John Kerry, saying a plan for the #Jordan_Valley he presented is “not worth the paper it was written on,” an Israeli newspaper reported Tuesday. “The American plan for security arrangements that was shown to us... provides neither security nor peace,” #moshe_Yaalon was (...)

    #Palestine #Top_News

  • Lorsqu’on parle de #fracture_numérique en Afrique, on pense souvent à l’absence de connectivité Internet dans certains endroits. Mais, une fois que le réseau marche, la fracture n’est pas réparée. Il reste le problème de la qualité et notamment de la fiabilité de ce réseau. Une supervision automatique de la connectivité de l’Université de #Yaoundé montre l’ampleur du problème.

    http://www.bortzmeyer.org/fracture-numerique-yaounde.html

    #Atlas #Icinga #Cameroun

  • It looks very interesting, specially for road warriors.

    Mosh (mobile shell). Remote terminal application that allows roaming, supports intermittent connectivity, and provides intelligent local echo and line editing of user keystrokes.

    Mosh is a replacement for SSH. It’s more robust and responsive, especially over Wi-Fi, cellular, and long-distance links.

    Mosh is free software, available for GNU/Linux, FreeBSD, and Mac OS X.

    http://mosh.mit.edu