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  • Nigeria and Uganda | Into the woods - ZAM
    https://www.zammagazine.com/investigations/1802-nigeria-and-uganda-into-the-woods

    Western “green” funds used for “merrymaking with ministers” while forests are cut down
    Amid hundreds of millions paid by donors to the Ugandan government for forest-saving projects, a powerful logging syndicate linked to the same government continues the desertification. In Nigeria, also despite much “green” funding, the government itself clears out the trees. Forest communities are impoverished in the process.

    Selling out the trees and the poor

    Forests in Nigeria and Uganda disappeared faster during anti-deforestation programmes
    Amid millions spent to “save trees”, large elite timber logging networks were given free reign by authorities
    Bans on using wood impoverished communities while letting timber tycoons off the hook

    #forêts #greenwashing #corruption cc @odilon

  • First #Ubuntu_24.10 Daily Build Downloads Now Live
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/05/ubuntu-24-10-daily-build-downloads-live

    Let’s go, folks — Ubuntu 24.10 #daily_builds are available for download. Ubuntu 24.10 ‘Oracular Oriole’ officially opened for development earlier this week following the reveal of the official codename (more than window dressing the codename is a critical part of infrastructure setup) and a draft Ubuntu 24.10 release schedule. As development has only just started there’s no compelling need to download an Ubuntu 24.10 daily build right now. The beginning of each Ubuntu development cycle is primarily made up of package churn with little “new” to enthuse over. Of course, there’s certain to be a slow of new features […] You’re reading First Ubuntu 24.10 Daily Build Downloads Now Live, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News

  • Nicolas Schmit veut revoir certains accords migratoires

    Les accords de plusieurs millions d’euros que l’UE a signés avec les pays voisins pour réduire l’immigration irrégulière doivent être « révisés », estime Nicolas Schmit, tête de liste des socialistes européens pour les élections de juin.

    « Je suis assez réticent à l’égard de ces accords qui doivent encore faire la preuve de leur efficacité. Nous dépensons actuellement d’énormes sommes d’argent, en donnant cet argent à différents régimes ou gouvernements, comme le gouvernement tunisien. Nous savons que les autorités tunisiennes traitent très mal les réfugiés », explique Nicolas Schmit à Euronews lors d’une interview exclusive filmée mardi matin.

    « Nous avons toujours des problèmes en Libye, où il y a deux gouvernements. Nous avons des questions pour l’Egypte. Je suis donc assez réticent à ce genre d’accords », poursuit-il.

    « Je pense que nous devons les revoir et voir ce qui peut être fait, comment nous pouvons le faire différemment parce que nous ne savons pas exactement comment l’argent est utilisé ».

    Nicolas Schmit, l’actuel commissaire européen en charge de l’Emploi et des Droits sociaux, rompt ouvertement avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui, au cours de l’année écoulée, a encouragé la politique de signature d’accords avec les pays voisins, tels que la Tunisie, la Mauritanie et l’Égypte, dans le but de stimuler leurs économies fragiles et de réduire le nombre de départs d’immigrants clandestins.

    Cette stratégie, qui prévoit des millions de fonds européens et des projets d’investissement, bénéficie d’un large soutien des dirigeants de l’UE dont l’Italienne Giorgia Meloni, le Grec Kyriakos Mitsotakis, le Belge Alexander De Croo et l’Espagnol Pedro Sánchez, qui ont tous, à un moment donné, rejoint Ursula von der Leyen lors de ses voyages officiels.

    Mais ces accords ont été fortement critiqués par les ONG humanitaires et les spécialistes des migrations, qui affirment qu’ils sont mal conçus, qu’ils manquent de transparence et qu’ils reposent sur un vote de confiance de la part de gouvernements autocratiques. Les nombreux rapports faisant état de violations des droits de l’homme en Tunisie et en Égypte ont jeté une ombre sur ces textes.

    Le dernier chapitre en date de cette politique concerne le Liban, où la présidente de la Commission a annoncé la semaine dernière un programme d’aide d’un milliard d’euros destiné à soulager les difficultés financières du pays frappé par la crise et à empêcher une vague de réfugiés de se diriger vers Chypre. L’enveloppe, entièrement constituée de subventions, sera progressivement mise en place jusqu’en 2027.

    « Personne ne sait exactement comment l’argent annoncé sera dépensé au Liban, étant donné la situation du gouvernement libanais, qui est, d’une certaine manière, un gouvernement très faible », analyse Nicolas Schmit.

    Au cours de son entretien avec Euronews, Le Luxembourgeois de 70 ans a fustigé le « modèle rwandais » que le Royaume-Uni a mis en place pour transporter les migrants par avion vers le pays africain et traiter leurs demandes d’asile sur place. Si les demandes sont approuvées, les réfugiés se verront accorder l’asile au Rwanda, et non sur le sol britannique.

    Dans son manifeste, le Parti populaire européen (PPE) présente une ébauche de projet similaire au « modèle rwandais » visant à externaliser partiellement le traitement des demandes. Ursula von der Leyen, tête de liste du PPE, nie la comparaison et insiste sur le fait que tout projet serait compatible avec le droit international.

    « Je suis absolument contre ce que nous appelons le modèle rwandais, qui va à l’encontre des droits fondamentaux sur lesquels l’Europe s’est construite », insiste Nicolas Schmit. « Déléguer le traitement des réfugiés au Rwanda ou à d’autres pays est une question de non-respect de la dignité humaine ».
    Pas question de travailler avec CRE

    Nicolas Schmit et Ursula von der Leyen se trouvent dans une position particulière car tous deux travaillent au sein de la Commission mais ils font campagne respectivement pour le PSE et le PPE.

    La présidente de l’institution demeure la favorite selon les sondages. Son parti devrait rester la première force politique au Parlement à l’issue des élections de juin.

    Toutefois, ces dernières semaines, Ursula von der Leyen a fait sursauter l’opinion publique en raison de ses ouvertures vers le groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE), qui regroupe notamment Fratelli d’Italia (Italie), Droit et Justice (Pologne), Vox (Espagne), l’Alliance néo-flamande N-VA (Belgique), le Parti démocratique civique (République tchèque) et les Démocrates de Suède (Suède).

    Le CRE devrait progresser de manière significative après le mois de juin, et pourrait devenir le troisième groupe le plus important, ce qui donnerait à cette formation eurosceptique et anti-Pacte vert un plus grand poids dans la prise de décision.

    Pour être reconduite par les dirigeants, Ursula von der Leyen devra être confirmée par une majorité au Parlement. Les socialistes ont prévenu que si la responsable allemande cherchait à obtenir des voix au sein de CRE, elle perdrait leur soutien.

    « Il n’y a aucun moyen - je suis très clair là-dessus - il n’y a aucun moyen d’avoir un arrangement, un accord ou quoi que ce soit avec l’extrême droite », assure Nicolas Schmit à Euronews.

    Il accuse le PPE de faire une « distinction très spéciale » entre l’extrême droite « décente » et l’extrême droite « paria » et a mis en garde contre les conséquences imprévisibles de cette ligne de plus en plus floue, affirmant que le CRE défendait une conception « fondamentalement différente » de l’Europe.

    « Lorsque je regarde l’extrême droite dite décente, qui sont ces gens ? Ce sont des Vox. Ce sont des admirateurs de Franco. Des admirateurs de Mussolini. C’est le parti PiS (Droit et Justice) qui était sur le point d’abolir l’État de droit en Pologne et qui a été sanctionné par la Commission. Où est donc l’extrême droite décente ? Il n’y en a pas », explique-t-il.

    « C’est pourquoi il n’est pas possible d’avoir un arrangement qui se contente d’acheter des votes parce que l’extrême droite est intelligente. Ils ne donneront pas leurs voix pour rien. Ils demanderont des concessions sur la manière dont la politique européenne sera définie », assure Nicolas Schmit.

    Cette interview fait partie d’une série en cours avec toutes les têtes de liste pour les élections européennes. L’interview complète de Nicolas Schmit sera diffusée sur Euronews le week-end du 17 mai.

    https://fr.euronews.com/my-europe/2024/05/07/les-accords-de-lue-sur-limmigration-avec-legypte-et-la-tunisie-doivent-

    #UE #Tunisia #Egypt #Nicolas_Schmit #Ursula_von_der_Leyen

    ping @cdb_77

  • Access #Gemini AI in Ubuntu with this GNOME Extension
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/05/gemini-ai-gnome-shell-extension

    If you use Ubuntu 22.04 LTS or later and want to access the #Google Gemini AI chatbot straight from your desktop outside of a web browser, you’re in luck! The Gemini AI ChatBot GNOME Shell extension (unaffiliated with Google; it’s not an official thing) gives you immediate access to Gemini at any time from the applet it adds to the top panel — no need to open a web browser tab or fire up a standalone app. Gemini, formerly known as Bard, is an AI language model developed by Google. Like ChatGPT, CoPilot et al it will generate human-like replies […] You’re reading Access Gemini AI in Ubuntu with this GNOME Extension, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #AI/ML #GNOME_Extensions

  • A #Lampedusa non nascevano bambini da più di mezzo secolo. Nel 2021 è nata Maria e le hanno dedicato un parco giochi, dove però i bimbi arrivati come lei via mare non possono giocare. Vietato per loro uscire dall’hotspot. Una storia di diritti negati a persone innocenti.

    https://twitter.com/SeaWatchItaly/status/1787832638901825906
    #toponymie #toponymie_migrante #noms_de_rue #migrations #Lampedusa

    • Si battezza Maria, la prima nata a Lampedusa dopo 51 anni

      E’ nata il 31 luglio 2021 a Lampedusa dove i suoi genitori, della Costa d’Avorio, sono giunti con un barcone partito dall’Africa.

      Ora Maria è tornata, dopo due anni e mezzo sull’isola dove oggi verrà battezzata durante la messa serale, nella parrocchia di San Gerlando. La bambina e i suoi genitori sono arrivati a Lampedusa da Cassaro, comune di poco più di 700 abitanti in provincia di Siracusa, dove sono ospiti della rete Sai (sistema accoglienza integrazione) gestita dalla cooperativa Passwork.

      La famiglia è stata accolta dal sindaco delle Pelagie Filippo Mannino che ha voluto la cittadinanza onoraria, deliberata dal Consiglio comunale, per la piccola. Il riconoscimento è stato conferito, mentre in via Roma è stato intitolato a Maria il parco giochi realizzato con i fondi Fami del ministero dell’Interno.

      Mannino, accogliendo ieri la bimba e i genitori, ha chiesto se fossero cattolici e se era possibile un incontro con la comunità dei fedeli di Lampedusa. I genitori di Maria si sono detti disponibili all’incontro e hanno anche manifestato l’intenzione di battezzare la piccola proprio nella sua isola. Stamani è stato contattato il parroco che ha dato il via libera e che ha già trovato la tutina bianca da far indossare a Maria.

      La bimba è stata la prima a nascere, dopo 51 anni, a Lampedusa, dove le donne non partoriscono per mancanza di una struttura sanitarie adeguata. Maria è nata nell’ambulatorio del punto territoriale d’emergenza (Pte). Rita, ivoriana di 38 anni, già madre di due figli rimasti in Costa d’Avorio, faceva parte di un gruppo di migranti salvato e sbarcato nell’isola. La donna, giunta alla fine della gestazione, è stata portata in via precauzionale al poliambulatorio. Al Pte la ha iniziato il travaglio e non essendo stato possibile trasferirla in elisoccorso i sanitari hanno deciso di farla partorire lì.

      Ad assisterla e supportarla oltre ai medici in servizio è stata Maria Raimondo, infermiera di Corleone in servizio all’ambulatorio di Lampedusa: i genitori hanno deciso di dare il nome della donna alla figlia.

      La cittadinanza onoraria e l’intitolazione del parco - partecipa anche per il dipartimento Libertà civili e immigrazione il vice prefetto Carmen Cosentino - sono state decise in quanto Maria è un simbolo di speranza. Nelle motivazioni è scritto: «Maria è il simbolo di chi c’è l’ha fatta ma soprattutto di chi non ce l’ha fatta, di chi nutre la speranza di raggiungere un posto migliore dove mettere radici, dove vivere nella piena libertà e legalità, dove il diritto all’infanzia è una priorità. Ed è per questo che la nostra comunità è in dovere e in diritto di riconoscerle la cittadinanza onoraria, un riconoscimento alla vita, alla solidarietà, al rispetto e tutela dei diritti umani e di tutti i bambini che come Maria sono nati a Lampedusa».

      https://www.ansa.it/sicilia/notizie/2024/05/04/maria-prima-nata-a-lampedusa-dopo-51-anni-si-battezza_1403e10e-4d73-46a1-a322-a

  • L’Actu des Oublié•es : Retrouvez toute la saison IV !

    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/221563/saison-iv-episode-9-argentina-no-se-vende

    Dans l’épisode 9 : ¡ Argentina No Se Vende !,cap sur l’Argentine où l’opposition au nouveau président d’extrême droite Javier Milei fait rage. Face au tsunami de mesures cauchemardesques annoncées par le gouvernement, la résistance est désormais quotidienne. Tant au niveau juridique que parlementaire, aussi bien dans les assemblées de quartier que dans les rues où la répression est inédite, le moment ne semble pas pour autant dénué d’espoirs.

    #argentine #soulèvement #amériquelatine #néolibéralisme #podcast #radio #luttes

  • #Google’s #flutter Team Layoffs Leave Ubuntu Devs in a Flap
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/05/googles-flutter-team-layoffs-leave-ubuntu-devs-in-a-flap

    Google’s recent ‘structural simplification’ led to 200 people across many of its core development teams, including Python, Dart, and Flutter, losing their roles. With Canonical committed to using Flutter for its own desktop apps the #News of layoffs in the team responsible for building the framework has left some in the wider Ubuntu community worried about its future viability. The new Ubuntu Installer, Firmware Updater, App Center, and the (currently MIA) Desktop Security Center are all built using Flutter, which is Google’s cross-platform Web-based UI framework underpinned by the Dart programming language. And within the Ubuntu Flutter community a number […] You’re reading Google’s Flutter Team Layoffs Leave Ubuntu Devs in a Flap, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere (...)

  • Heureusement qu’on a la presse libre du monde libre pour défendre #nos_valeurs

    Why Israel Must Take Rafah - It’s the last sanctuary for Hamas’s military battalions in Gaza - By The Editorial Board
    https://www.wsj.com/articles/rafah-battle-israel-hamas-gaza-cc8ba76b

    The battle for Rafah has begun in Gaza, and it’s an essential part of Israel’s war of self-defense against Hamas. The terrorist group’s leaders have dragged out negotiations for a cease-fire for months, with no intention of freeing hostages while President Biden shielded their stronghold from attack. Now the masterminds of Oct. 7 are learning that Mr. Biden can’t protect them.

  • #Ubuntu_24.10 Release Date Set for October 10, 2024
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/05/ubuntu-24-10-release-date

    Canonical has published a draft release schedule for Ubuntu 24.10 ‘Oracular Oriole’. According to the timetable we should expect the final stable release of Ubuntu 24.10 to arrive on Thursday October 10, 2024. Six months of development lay ahead, with a beta release of the ‘Oracular Oriole’ set to take flight on September 19, followed by a release candidate build on October 3 to help identify extant issues. As a short-term or ‘interim’ release Ubuntu 24.10 will only get 9 months on support from its release. Short but sweet and it dovetails into the Ubuntu 25.04 release due in April […] You’re reading Ubuntu 24.10 Release Date Set for October 10, 2024, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News

  • La Roumanie fait venir des travailleurs asiatiques pour remplacer ses émigrés
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/04/la-roumanie-fait-venir-des-travailleurs-asiatiques-pour-remplacer-ses-emigre

    La Roumanie fait venir des travailleurs asiatiques pour remplacer ses émigrés
    Par Jean-Baptiste Chastand (Bucarest, Envoyé spécial)
    Avec ses 1 100 lits répartis sur trois bâtiments, le foyer de travailleurs Komitat Bucarest-Sud est un vrai bouillon de cultures. Népalais, Indiens, Bangladais, Sri-Lankais… Les immigrés venus d’Asie entrent et sortent en continu, en cette mi-mars, des dortoirs avec caméras et service d’ordre, installés dans un faubourg résidentiel de la capitale roumaine. « Je suis arrivé il y a six mois pour travailler pour [le livreur à vélo] Glovo », raconte Naresh Chaudhary, Népalais de 38 ans, entre deux coups de fil à sa mère restée au pays, depuis la chambre qu’il partage avec trois autres Népalais. Ce père de famille assure gagner deux fois plus qu’au Népal pour livrer des plats chauds aux Bucarestois, qui ont progressivement pris l’habitude de ces livreurs qui ne parlent pas un mot de roumain. « C’est la première fois que je viens ici », explique ainsi M. Chaudhary, passé auparavant par la Malaisie et l’Arabie saoudite. Comme tous ses voisins, il a atterri « grâce à un cabinet de recrutement » dans ce pays d’Europe de l’Est qui fait face à un manque de main-d’œuvre criant, en raison du départ de millions de ses propres habitants vers l’Europe de l’Ouest depuis son accession à l’Union européenne, en 2007.
    « Ils devraient passer davantage de temps dans le centre-ville pour recevoir plus de commandes », avance Valeriu Nicolae, le directeur du foyer, pour justifier ces complaintes qui seraient « des cas isolés » au sein des plus de 120 000 étrangers non européens qui résident désormais en Roumanie. Cet ancien diplomate a eu le nez creux en fondant, en 2016, sa société de dortoirs privée, qui propose aux entreprises roumaines d’héberger leurs travailleurs pour seulement 6 euros par nuit. Komitat assure désormais l’hébergement de plus de 4 000 travailleurs, en grande partie asiatiques, qui travaillent notamment « dans les Hôtels Marriott, chez McDonald’s ou dans les supermarchés Delhaize ».
    Longtemps totalement hermétique à toute forme d’immigration, la Roumanie, comme la plupart des autres pays d’Europe centrale et orientale, s’est en effet ouverte depuis quelques années aux étrangers, sous la pression d’un patronat se plaignant de difficultés de recrutement historiques, encore plus depuis le rebond économique post-Covid-19. « Avec 6 millions de Roumains qui travaillent à l’étranger et une natalité qui baisse, nous avons un grave problème de population active pour notre économie », rappelle Romulus Badea, associé de Soter, un cabinet fiscal qui a développé une foisonnante activité de recrutement international pour répondre à leurs besoins.
    Ce juriste parcourt constamment l’Asie à la recherche de travailleurs « réputés pour leur flexibilité et pour comprendre [leur] culture de travail » et qui peuvent espérer gagner quatre à cinq fois plus en émigrant dans son pays – même si le salaire minimum local ne dépasse pas 660 euros brut. « La crise du recrutement est telle que j’ai même fait venir trois Népalais prêts à travailler comme bergers pour surveiller des troupeaux de moutons », raconte-t-il. « On entre dans un processus qui a eu lieu en Europe de l’Ouest il y a plusieurs décennies », assume aussi Sorin-Mihai Grindeanu, vice-président du Parti social-démocrate au pouvoir et ministre des transports, qui estime que « les entreprises de construction sont pour la plupart très contentes » de cette main-d’œuvre.
    Même si le pays ne comptait jusqu’ici quasiment aucun étranger extra-européen sur son sol, le sujet de l’immigration ne fait d’ailleurs pas trop de vagues dans la société, au-delà de quelques actes de racisme isolés. « Dans les grandes villes, les Roumains sont prêts », estime le ministre. Porte-parole du parti de droite nationaliste Alliance pour l’unité des Roumains, le député Dan Tanasa dénonce certes auprès du Monde « l’immigration incontrôlée qui arrive en Roumanie ». Mais le rejet des immigrés est loin d’être le principal message de campagne de ce parti en vue des élections européennes du 9 juin.
    Derrière les messages de façade appelant les Roumains de la diaspora à rentrer, la plupart de la classe politique semble en effet s’être faite à l’idée que cela ne se produira jamais. « Quand j’ai rencontré des Roumains habitant en Italie, je leur ai demandé pourquoi ils ne revenaient pas, alors que les salaires sont désormais quasiment les mêmes entre nos deux pays dans le secteur de la construction. Ils m’ont répondu qu’ils étaient partis il y a vingt ans, et que leurs enfants étaient désormais devenus des petits Italiens », raconte M. Grindeanu, qui n’exclut pas que le même processus se produise, un jour, pour les Sri-Lankais et les Népalais fraîchement arrivés.
    Cette immigration nouvelle a d’ailleurs subitement permis au pays de renouer, en 2022, avec la croissance démographique pour la première fois depuis la fin du communisme. Pour l’instant, très peu d’Asiatiques osent toutefois s’installer vraiment, en faisant par exemple venir leur famille. Une partie non négligeable d’entre eux rêvent par ailleurs ouvertement de pousser un peu plus loin vers l’ouest. « On a perdu beaucoup de Sri-Lankais et de Vietnamiens, qui ont préféré partir illégalement, notamment au Portugal », déplore ainsi Radu Dimitrescu, patron d’un groupe de restaurants de luxe de la capitale, qui n’emploie plus qu’une vingtaine d’étrangers, car beaucoup d’entre eux ont fini par s’évaporer dans la nature pour aller travailler au noir ailleurs dans l’Union européenne. L’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, le 31 mars, pourrait encore renforcer cette tendance, en supprimant tous les contrôles aux frontières.
    Mais, malgré toutes ces limites, une petite communauté d’Asiatiques est bel et bien en train de s’installer durablement. Sam Fernando, par exemple, est arrivé du Sri Lanka en 2019 pour travailler comme barman, avant de se reconvertir dans la mécanique automobile en raison de la crise liée au Covid-19. Désormais employé d’un garage, ce jovial mécano gagne jusqu’à 4 000 lei (800 euros) par mois, et a pris l’habitude « de participer aux parties de pêche » avec ses collègues roumains, une langue qu’il commence à bien maîtriser. « Bien sûr, il y a des pays où l’on gagne mieux sa vie, mais j’aime bien celui-ci », défend le trentenaire, qui a même convaincu deux autres concitoyens de le suivre. L’un de ceux-ci pratique la musique sur son temps libre. En septembre 2023, son groupe, nommé « RO94 » – pour « Roumanie » et le code téléphonique du Sri Lanka (+94) –, a joué le premier concert de musique sri-lankaise de toute l’histoire de la Roumanie, dans une salle de Bucarest bondée de compatriotes.

    #Covid-19#migrant#migration#roumanie#srilanka#nepal#asie#immigration#emigration#economie#maindoeuvre#natalie#italie#sante

  • « Joyeux anniversaire, Karl » !

    A cette occasion, voici une liste non exhaustive d’ouvrages en anglais concernant les écrits de Marx ainsi que d’autres auteurs proposant une réinterprétation des pensées « Marxiennes » dans le but d’une adaptation à l’époque contemporaine.

    Karl Marx : a Verso Reading List | Verso Books
    https://www.versobooks.com/en-gb/blogs/news/may-5th-is-karl-marxs-birthday-verso-red-may-sale

    Parmi cette liste, un ouvrage a retenu mon attention, celui de Georg Lukács : The Destruction of Reason
    https://www.versobooks.com/en-gb/products/2695-the-destruction-of-reason

    A classic of Western Marxism, The Destruction of Reason is Georg Lukács’s trenchant criticism of German philosophy after Marx and the role it played in the rise of National Socialism. Originally published in 1952, the book is a sustained and detailed polemic against post-Hegelian German philosophy and sociology from Kierkegaard to Heidegger. The Destruction of Reason is unsparing in its contention that with almost no exceptions, the post-Hegelian tradition prepared the ground fascist thought. In this, the main culprits are Friedrich Nietzsche and Martín Heidegger who are accused, in turn, of introducing irrationalism into social and philosophical thought, pronounced antagonism to the idea of progress in history, an aristocratic view of the “masses,” and, consequently, hostility to socialism, which in its classic expressions are movements for popular democracy—especially, but not exclusively, the expropriation of most private property in terms of material production.

    The Destruction of Reason remains one of Lukács’s most controversial, albeit little read, books. This new edition, featuring an historical introduction by Enzo Traverso, will finally see this classic come back in to print.

    #Karl_Marx #philosophie_post_hégélienne #capitalisme #Nietzsche #Heidegger #fascisme #Georg_Lukács

  • Connaître les morts de la Méditerranée

    Depuis dix ans, près de 30 000 personnes sont mortes ou ont disparu en tentant de franchir la Méditerranée. Qui sont-elles ? Comment les identifier ? Des anthropologues et des activistes tentent de répondre.

    Lorsqu’ils sont vivants, les autorités s’empressent de vouloir les identifier, collecter notamment leurs empreintes digitales afin de les tracer et les empêcher de tenter de nouvelles fois de franchir les frontières. Lorsqu’ils sont morts, en revanche, ces mêmes autorités, ou d’autres, se fichent totalement de savoir qui ils ou elles sont. Ils et elles ce sont les exilé.es qui au péril de leur vie traversent la Méditerranée. Anthropologues, Carolina Kobelinsky et Filippo Furri ont cherché à connaître ces morts de la Méditerranée. Ils sont cette semaine les invités de La Suite dans les Idées. Et seront rejoint en seconde partie, depuis la Suisse, par l’écrivain Timba Bemba.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-suite-dans-les-idees/connaitre-les-morts-de-la-mediterranee-1580262

    #mourir_aux_frontières #décès #identification #morts_aux_frontières #Méditerranée #migrations #réfugiés #carolina_kobelinsky #filippo_furri
    #podcast #audio #Timba_Bema

  • Sous le parapluie trans
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Sous-le-parapluie-trans

    Un peu de complexité dans ce monde, entre doramoutisme et transactivisme anti-terf, qui n’était pas signalé ici.

    C’est dans ce cadre-là, trans-inclusif, que nous sommes régulièrement confrontées à l’intrusion de personnes qui ne sont pas concernées par la non-mixité que nous tentons de faire respecter. L’an dernier deux personnes se sont présentées à ma caisse, une femme et un homme plutôt jeunes. Je n’avais aucun moyen de savoir s’il était cis ou trans et cela ne me regardait pas puisque dans les deux cas il n’était pas le bienvenu (2). Je ne pouvais en revanche manquer de constater qu’il se présentait comme un homme, avec une fine moustache travaillée. Alors que je lui signifiais tout ça, sa copine me dit à plusieurs reprises : « Mais c’est une femme trans ! », ce que je fus incapable de seulement entendre, refusant tout simplement l’entrée à celui que j’identifiais comme un homme pour la raison que son expression de genre, sa manière de se présenter au monde, était délibérément masculine et qu’il ne pouvait pas dans ces conditions faire l’expérience sur laquelle le public du festival se retrouve. Dépité, il cracha dans ma direction pendant que son amie agressa une femme trans qui était dans la file derrière elle, remettant en cause à haute voix sa présence : « J’imagine qu’elle non plus n’a pas le droit d’entrer. » La femme en question ne passait pas pour cisgenre mais son expression de genre était féminine. Elle s’inquiéta de ne pas être la bienvenue alors qu’elle l’était.

    […]

    Dans les deux cas, des femmes ont pris la liberté d’inviter des personnes qui n’étaient pas concernées par la non-mixité du festival en prétextant fallacieusement que celles-ci étaient des femmes trans alors que ce n’était vraisemblablement pas le cas… et que les personnes qui faisaient l’objet de cette identification ne la reprenaient même pas. Comme si l’identité trans était un joker valable dans toutes les situations pour refuser des règles collectives. Comme si c’était une identité appropriable à volonté et qui offrait des tours de manège gratuits.

    […]

    La commission dans laquelle ces questions ont été discutées a fini par trancher, à la suite de débats auxquels j’ai participé, en faveur d’une acceptation inconditionnelle de l’auto-détermination de la personne au motif que c’est plus « généreux » (pour qui ?) et plus pratique. L’association de femmes trans qui nous a accompagnées nous avait pourtant donné des outils pour ne pas nous soumettre à la parole du premier venu. Le genre est lisible, comme on l’a vu, et il est légitime de faire confiance à sa première impression pour entrer en dialogue avec la personne et éventuellement lui signifier notre soupçon qu’elle est de mauvaise foi. Comme nous sommes plus royalistes que la reine et plus intègres et déterminées en tant qu’alliées que ces femmes trans (soupir d’exaspération), cette proposition a été refusée. Nous nous soumettons donc (en théorie, car en pratique ça coince un peu plus) à l’auto-détermination de n’importe qui comme femme trans, serait-ce de la part d’une personne qui se présente avec une expression de genre masculine et n’a jamais fait le moindre geste pour être perçue comme femme.

    #genre #trans #socialisation #femmes #non-mixité #fait_social #inclusivité

  • Seine-et-Marne : comment un forage pétrolier autorisé par l’Etat menace une nappe phréatique qui alimente Paris – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/seine-et-marne-comment-un-forage-petrolier-autorise-par-letat-menace-une-

    Le gouvernement a donné discrètement son feu vert à l’extension d’un site pétrolier dans la vallée du Lunain, dont la mise en œuvre menacerait une #nappe_phréatique qui alimente 180 000 Franciliens en eau potable. Inquiète, la régie publique #Eau de #Paris conteste le fond et la forme de la décision devant le tribunal administratif.

    https://justpaste.it/6co7g

    • « C’est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable »
      https://www.liberation.fr/environnement/pollution/cest-une-catastrophe-ecologique-en-puissance-une-menace-sur-leau-potable-

      Adjoint à la Transition écologique de Paris et président d’Eau de Paris, Dan Lert conteste la décision de l’Etat d’étendre un site pétrolier en Seine-et-Marne. Il estime que les nouveaux forages pourraient polluer une nappe phréatique qui alimente les robinets de dizaines de milliers d’habitants de la capitale.

      La Ville de Paris se lance dans une bataille de l’eau contre l’Etat. Après avoir découvert que celui-ci venait d’autoriser l’extension du #site_pétrolier de la PME Bridge Energies en Seine-et-Marne, pourtant tout proche d’une nappe phréatique alimentant 180 000 Franciliens, l’établissement public Eau de Paris a formé deux recours auprès du tribunal administratif de Melun. Le président de la régie, Dan Lert, par ailleurs élu Les Ecologistes et adjoint chargé de la Transition écologique auprès de la maire Anne Hidalgo, estime que les deux nouveaux forages menacent la qualité des ressources en eau.

      Pourquoi lancer une alerte contre l’extension de la concession pétrolière de Nonville, en Seine-et-Marne ?

      Quand j’ai appris que l’Etat venait d’autoriser la construction de deux puits supplémentaires sur ce site industriel, je suis tombé de ma chaise. Le décret d’extension de la concession existante, signé en catimini à Noël 2023 par la Première ministre de l’époque, Elisabeth Borne, comme l’arrêté préfectoral avalisant les travaux, pris un mois plus tard, sont tous deux incompréhensibles. C’est tellement ahurissant de vouloir multiplier par cinq la surface de prospection dévolue à l’entreprise Bridge Energies et d’autoriser des forages pétroliers à proximité de captages d’eau potable que nous avons déposé deux recours devant le tribunal administratif de Melun.

      Le premier vise à suspendre en urgence l’arrêté préfectoral de façon à empêcher le démarrage du chantier ; il a été examiné lors d’une audience qui s’est tenue le 26 avril et le juge devrait faire connaître sa décision d’ici quelques jours. Le second, consacré au fond du dossier, demande l’annulation de l’autorisation des deux forages. La question que l’on pose aux magistrats peut se résumer ainsi : est-ce vraiment légal de forer dans un endroit pareil ? Si tel était le cas, cela démontrerait une faiblesse dans la réglementation sur l’eau.

      Y a-t-il vraiment danger à autoriser un forage en Ile-de-France, une des principales régions productrices de pétrole en France ?

      L’extension de la concession de la société canadienne Vermilion à la Teste-de-Buch, en Gironde, a fait à raison beaucoup de bruit. Mais ici, le contexte environnemental est bien plus délicat ! Les deux puits vont être creusés à proximité immédiate de deux sources d’eau potable stratégiques de la régie publique chargée d’approvisionner Paris : ça présente des risques importants pour la qualité de l’eau. Il s’agit d’extraire et de manipuler des barils de #pétrole supplémentaires dans une zone qui a été classée il y a trois ans « périmètre de protection éloignée » du captage au regard des risques de pollution de la ressource et qui frôle le périmètre de protection rapprochée ! Comment le gouvernement peut-il justifier ce choix dangereux, et si aberrant ? Ce projet d’hydrocarbures est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable, qui pourrait compromettre l’alimentation d’environ 180 000 habitants de Paris et de Seine-et-Marne. Ma responsabilité, en tant que président d’Eau de Paris, c’est de l’éviter ! L’objectif, c’est d’empêcher que ces nouveaux forages menacent nos ressources en eau.

      La menace est-elle vraiment caractérisée ?

      La géologie de ce secteur très bucolique le rend vulnérable à la pollution aux hydrocarbures. Les points de captage de l’eau sont implantés dans une zone au sous-sol karstique [essentiellement constitué de roches calcaires ndlr], parsemée de nappes phréatiques résurgentes où il arrive même que l’eau affleure. Pour édifier les nouveaux puits, il va falloir creuser jusqu’à 1 500 mètres de profondeur à travers les couches aquifères. En cas d’accident, la pollution s’infiltrerait rapidement dans la nappe, souillant plusieurs centaines de mètres à l’heure. Et puis des poids lourds viendront remplir leurs réservoirs, à quelques centaines de mètres à peine d’un cours d’eau protégé, le Lunain, classé réserve Natura 2000. Il suffirait d’une fuite au niveau d’une plateforme ou d’un accident avec un camion-citerne pour qu’une marée noire survienne.

      N’est-ce pas exagéré ? Les techniques d’exploitation pétrolière, pratiquées en bordure de la forêt de Fontainebleau depuis les années 50, sont maîtrisées !

      Certes, un puits de pétrole, ce n’est pas une installation énorme. Mais il y a quand même le bruit des machines à forer, l’odeur âpre, soufrée, qui incommode les habitants du village voisin de Nonville. Le risque est réel. Deux incidents se sont déjà produits par le passé. A chaque fois, les élus et les habitants se sont retrouvés bien seuls. Il a fallu attendre des heures pour qu’un salarié de l’entreprise pétrolière arrive car il n’y avait personne sur place. Cette absence de surveillance et de réactivité nous inquiète.

      Par contraste, le gouvernement a été prompt à autoriser l’extension du site. Quelle lecture faites-vous de cette célérité ?

      J’ai du mal à comprendre le sens des priorités de ce gouvernement et de la préfecture. Prendre le risque d’une pollution gravissime de l’eau potable pour une production pétrolière infime de quelques barils par an, dans le contexte actuel de grande tension sur la ressource en eau, constitue une faute politique. Autoriser une menace sur 25 000 mètres cubes d’eau par jour, alors que le changement climatique conduit à une baisse quasi générale de la recharge des nappes phréatiques comprise entre 10 et 25 % en moyenne sur le territoire, c’est jouer avec le feu, et contre un esprit d’intérêt général. Si nous formons ces recours, c’est aussi pour dire de manière directe que le gouvernement devra assumer les conséquences sur les ressources en eau d’un éventuel accident grave.

      Comment réagissent les élus locaux ?

      Un projet plus ancien de la même société, auquel les élus se sont opposés, prévoyait la construction de dix puits. Dans ce nouveau dossier, les maires des villages alentour sont hostiles à cette extension. Ils n’ont pas une bonne opinion de Bridge Energies, une PME tellement petite qu’elle doit faire appel à des sous-traitants pour les travaux et l’exploitation et n’a pas de surveillance permanente. Ses difficultés financières ne rassurent personne. Et puis, dans le coin, la bataille contre le pétrole de schiste, au début des années 2010, a marqué l’histoire et soudé les esprits.

      Le silence du gouvernement dans l’affaire des eaux minérales de Nestlé, où des nappes ont été souillées par des bactéries d’origine fécale, vous surprend-il ?

      Ce silence radio démontre l’embarras du gouvernement qui a, semble-t-il, autorisé par dérogation un traitement chimique pour des eaux minérales censées être pures et naturelles. On a laissé les industriels trafiquer l’eau ! J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail de piloter une étude sanitaire sur un échantillon représentatif des eaux embouteillées. J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas suivi ses recommandations en mettant en place une surveillance rapprochée de la qualité des eaux embouteillées, après avoir appris que certaines sources étaient largement contaminées.

      Dans ce même dossier, la récente destruction de 2 millions de bouteilles de Perrier, pourtant issues de nappes très profondes, démontre l’ampleur de la pollution des ressources d’eau souterraine en France : du Gard à la vallée de la chimie, en région lyonnaise, certains points de captage doivent fermer, sans parler de ces villages desservis par des camions-citernes faute d’une eau conforme au robinet. Il y a urgence à éliminer les risques de pollution, qu’ils soient d’origine industrielle ou agricole. Cela prouve de manière flagrante que les sources d’eau ne sont pas assez protégées. Il faut sanctuariser les aires de captage partout dans le pays pour les préserver. De notre côté, à Eau de Paris, on a fait le choix politique de prévenir à la source les pollutions en aidant financièrement, avec l’agence de l’eau, une centaine d’agriculteurs d’Ile-de-France à réduire l’utilisation des nitrates et des pesticides dans les zones proches de certains de nos captages, en Normandie par exemple, pour améliorer la qualité de l’eau.

      Le gouvernement œuvre-t-il suffisamment à l’amélioration de la qualité de l’eau ?

      Même s’il a lancé en fanfare l’an dernier un grand plan eau pour dire que l’heure de la sobriété et de la préservation de la qualité des ressources avait sonné, il regarde ailleurs, sous la pression du lobby industriel, de celui de l’agriculture intensive, des géants des pesticides mais aussi des multinationales de l’eau qui ont tout intérêt à vendre à prix faramineux leurs nouvelles techniques de dépollution très énergivores.

      Quitte à brûler du pétrole jusqu’à la dernière goutte au mépris du climat, n’est-il pas logique d’en produire le plus possible en France, comme le soutient le ministre de l’Industrie, Roland Lescure ?

      Cela va à l’encontre de tous les constats, de ceux des experts du Giec à ceux de l’Agence internationale de l’énergie : les scientifiques estiment que pour garder une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, il faudrait laisser dans le sol près de 60 % des réserves de pétrole et de gaz. Et cela contrevient à l’esprit de la loi Hulot de 2017 car celle-ci prévoit la fin de l’octroi de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures et un arrêt progressif, d’ici à 2040, de la recherche et de l’exploitation des gisements afin d’effectuer la transition vers les énergies renouvelables.

  • Ubuntu 24.04 Support WIP for Lenovo ThinkPad X13s Laptop
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/05/ubuntu-24-04-lenovo-thinkpad-x13s-snapdragon

    Canonical kernel engineer Juerg Haefliger has shared an update on Ubuntu support for the Lenovo ThinkPad X13s (Gen 1) laptop. The 13-inch Lenovo ThinkPad X13s is an #arm laptop powered by a Qualcomm Snapdragon 8cx (gen3) processor with Adreno 690 GPU, 16 GB RAM, a 256 GB SSD, and claimed ~28 battery life. It comes preloaded with Windows 11 Pro for ARM by default. Last year a quasi-official (albeit experimental) Ubuntu 23.10 install image was released for this device, spearheaded by Juerg and the engineering effort he’d made to support it. The ISO was made available to download from the […] You’re reading Ubuntu 24.04 Support WIP for Lenovo ThinkPad X13s Laptop, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News

  • Israël : le gouvernement déclare fermer la chaîne Al-Jazeera dans le pays
    Publié le : 05/05/2024 | Par : RFI avec AFP
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240505-isra%C3%ABl-le-gouvernement-d%C3%A9clare-fermer-la-cha%C3%AEne-al-jazee

    « Al-Jazeera, la chaîne qui incite à la haine sera fermée en Israël », a écrit Benyamin Netanyahu sur X (anciennement Twitter) après le vote gouvernemental, ce 5 mai 2024. Le ministre israélien de la Communication Shlomo Karhi a - de son côté - affirmé sur la même messagerie avoir « aussitôt signé l’injonction contre Al-Jazeera » qui « entre en vigueur immédiatement ». Il ajoute avoir fait en sorte qu’Al-Jazeera « ne puisse plus opérer depuis Israël » et accuse la chaîne de « menacer la sécurité » du pays.

    Parallèlement, le ministre israélien de la Communication a signé et publié, également ce dimanche 5 mai, l’ordre de saisie du matériel de la chaîne qatarie Al-Jazeera après la décision du gouvernement de « fermer » la chaîne en Israël et bloquer sa diffusion.

    Selon le document, instruction est donnée de saisir « les équipements servant à diffuser les contenus de la chaîne », détaillés dans une liste dans laquelle figurent notamment les caméras, microphones, tables de montage, serveurs informatiques, ordinateurs, équipements de transmission et téléphones portables.

    Et l’accès aux sites web d’Al-Jazeera sera limité, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Mais attention cette décision devra être révisée tous les 45 jours. Elle repose sur une loi adoptée par la Knesset le 2 avril dernier qui vient à expiration le 31 juillet prochain. Une loi remise en question par l’association des droits civils en Israël qui a interjeté appel devant la Haute cour de Justice pour atteinte à la liberté de la presse. Rien n’est réellement joué donc à ce stade. (...)

  • Ferme laitière du Qatar impose son infect lait en poudre en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4608

    Les préconisations sont optimistes à propos du projet exploitant 117 000 ha et plus de 10 000 vaches laitières au cœur du Sahara algérien. Une fois construit, la réalisation permettra de produire localement 50 % des besoins en lait en poudre du pays, d’approvisionner le marché local en viande rouge et de contribuer à l’augmentation du cheptel bovin national. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, économie , Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Ecologie, environnement, nature, (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #économie_ #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux

  • Les médias indés et le Covid, ou comment passer à côté d’une pandémie | Les canards masquées
    https://cabrioles.substack.com/p/les-medias-indes-et-le-covid-ou-comment

    Nos canards indépendants se sont tus très longuement sur ce sujet, puis ont sagement choisi la docilité, adoptant un point de vue eugéniste, mais dans un style rebelle s’il vous plaît. Hormis le style, ils sont désormais d’accord avec l’État en tous points. Source : Cabrioles

  • Global producer responsibility for plastic pollution

    Brand names can be used to hold plastic companies accountable for their items found polluting the environment. We used data from a 5-year (2018–2022) worldwide (84 countries) program to identify brands found on plastic items in the environment through 1576 audit events. We found that 50% of items were unbranded, calling for mandated producer reporting. The top five brands globally were The #Coca-Cola Company (11%), #PepsiCo (5%), #Nestlé (3%), #Danone (3%), and #Altria (2%), accounting for 24% of the total branded count, and 56 companies accounted for more than 50%. There was a clear and strong log-log linear relationship production (%) = pollution (%) between companies’ annual production of plastic and their branded plastic pollution, with food and beverage companies being disproportionately large polluters. Phasing out single-use and short-lived plastic products by the largest polluters would greatly reduce global plastic pollution.

    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adj8275

    #responsabilité #plastique #multinationales

    via @freakonometrics

  • Mai 2024
    ~22 people stranded on an islet in the #Evros river, by #Kastanies !

    The group say there are children and people who need urgent medical care. They report some of them have been pushed back to #Türkiye before and fear it happening again. @Hellenicpolice: assist them now!


    https://twitter.com/alarm_phone/status/1786506051719725182

    #limbe #zone_frontalière #île #Evros #asile #migrations #réfugiés #frontières #fleuve_Evros #Turquie #Grèce #Thrace #îlots
    #nudité

    –-

    ajouté à la métaliste sur #métaliste sur des #réfugiés abandonnés sur des #îlots dans la région de l’#Evros, #frontière_terrestre entre la #Grèce et la #Turquie :
    https://seenthis.net/messages/953343

  • Requiem pour un massacre
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Requiem_pour_un_massacre


    Qui s’intéresse aux guerres qu’on nous prépare devrait venir et regarder ce qu’on sait sur le vécu des générations avant nous. Avec ces expériences il est évident qu’il est impensable que des troupes allemandes combatten la Biélorussie, la Pologne, la Russie ou l’Ukraine sans que cela constitue un crime.

    Come And See by Elem Klimov (1985)
    https://archive.org/details/y-2mate.is-come-and-see-war-film-full-movie-zj-ii-ap-n-6cfg-1080pp-17104191

    https://de.wikipedia.org/wiki/Komm_und_sieh

    ... der Titel wurde geändert, ursprünglich sollte er Tötet Hitler heißen. Der Titel des Films leitet sich aus dem 6. Kapitel der Offenbarung des Johannes ab. Der Ausruf „komm und sieh“ (in den Versen 1, 3, 5 und 7) bildet dort die Aufforderung, die Verheerungen zu betrachten, die durch die vier Reiter der Apokalypse angerichtet werden.

    Les événements et personnages historiques

    Massacre de Khatyn
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Khatyn

    Chatyn
    https://de.wikipedia.org/wiki/Chatyn#Massaker_der_SS

    In Chatyn wurde 1969 die Nationale Gedenkstätte der Republik Belarus eröffnet, die an die Zerstörung von 5295 weißrussischen Dörfern während des Zweiten Weltkriegs und die Opfer der nationalsozialistischen Kriegsverbrechen erinnert. Manchmal wird spekuliert, Chatyn könnte wegen der Ähnlichkeit des Ortsnamens zum Ortsnamen Katyn, der in Polen für die Ermordung tausender polnischer Offiziere durch den NKWD 1940 steht, als Ort für die Gedenkstätte ausgewählt worden sein.1974 besuchte der damalige US-Präsident Richard Nixon die Gedenkstätte von Chatyn.
    Strafverfolgung

    In Deutschland wurde nie jemand für diesen Massenmord strafrechtlich belangt. Ende 1975 stellte die Staatsanwaltschaft Itzehoe, der der Bundesgerichtshof den Fall übergeben hatte, ein Ermittlungsverfahren dazu ein. Der Prozess gegen den Kommandeur des Schutzmannschafts-Bataillons, den Ukrainer Hryhorij N. Wasjura, fand 1986 statt.

    Künstlerische Verarbeitung und Gedenken

    Die Geschichte mehrerer solcher Dörfer beschreiben Augenzeugenberichte, die von Ales Adamowitsch und Janka Bryl zu einem Buch zusammengestellt wurden, das unter dem russischen Titel Ich bin aus einem verbrannten Dorf … (russ.: Я из огненной деревни, belaruss.: Я з вогненнай вёскі …) bekannt wurde. Das Massaker von Chatyn wurde von Adamowitsch auch in seinem 1972 zunächst auf Russisch, 1976 auch auf Belarussisch erschienenen Roman Хатынская аповесць (dt.: Die Erzählung von Chatyn) behandelt, der später als Grundlage für das Drehbuch zu dem Film Komm und sieh (russisch Иди́ и смотри́ / Idi i smotri) diente.

    In der DDR war Chatyn Bestandteil des Geschichtsunterricht, insbesondere die von den deutschen Soldaten selbst produzierten Filmaufnahmen des Einsatzes wurden als Beleg für die Grausamkeit des NS-Regimes genutzt.

    Hryhoriy Vasiura
    https://en.wikipedia.org/wiki/Hryhoriy_Vasiura

    Hryhoriy Mykytovych Vasiura (Ukrainian: Григорій Микитович Васюра, Russian: Григорий Никитич Васюра; 15 February 1915 – 2 October 1987) was a Soviet senior lieutenant in the Red Army who was captured during the Nazi invasion of the USSR in 1941 and subsequently volunteered for service in the Schutzmannschaft (the Nazi collaborationist auxiliary police) and the Waffen-SS. Vasiura’s wartime activities were not fully revealed until the mid-1980s, when he was convicted as a war criminal by a Soviet military court and executed in 1987 for his role in the Khatyn massacre.
    Biography

    Early life and Soviet military

    Vasiura was born on 9 February 1915 (according to other data, in 1913) in the city of Chyhyryn (now Cherkasy Region, Ukraine). He worked as a school teacher before World War II. In 1936, he graduated from the Kiev Military School of Communications.

    By the beginning of the Nazi invasion of the USSR in June 1941, Vasiura commanded a communication squad of the 67th Rifle Division (according to data of his war prisoner card, he served in the artillery forces). During the battle of Liepāja on June 28, he was wounded in the thigh and captured.

    Vasiura was imprisoned in the camp Stalag III-A. While in captivity he agreed to collaborate with the Germans, and in February 1942 he was sent to the school of propagandists (first in Wustrau, later in Wutzetz) organized within the camp Stalag III-D under the authority of the Reich Ministry for the Occupied Eastern Territories.
    Service in the ranks of punitive forces

    After graduating from the school of propagandists in October 1942, Vasiura was sent to Kiev, where he joined the 118th Schutzmannschaft battalion composed of former Soviet soldiers and Ukrainian collaborators. Some sources state that along with other members of the unit he took part in executions of Jews in Babi Yar.

    Vasiura quickly advanced in the service. From platoon commander, he was promoted to chief of staff over his predecessor in December 1942. The unit had a double leadership: German Major Erich Körner was in charge, while Vasiura supervised the battalion on a daily basis. That same month, the unit was transferred to the occupied Byelorussian SSR to conduct punitive operations against partisans. The battalion first arrived at Minsk, and then deployed to the town of Pleshchenitsy.

    From January 1943 to July 1944, Vasiura and his battalion conducted dozens of pacification actions – including operations Hornung, Draufgänger, Cottbus, Hermann and Wandsbeck – that were part of the “dead zone” policy of annihilating hundreds of Belarusian villages in order to remove the support base for the alleged partisans. 60 major and 80 smaller actions affected 627 villages across occupied Belarus.

    Khatyn massacre

    On the morning of 22 March 1943, three vehicles with the 118th battalion staff were ambushed by “Uncle Vasya’s” partisan squad near the village of Khatyn. Partisans killed Hans Woellke, the hauptmann (captain) of the auxiliary police and commander of the first battalion’s company, who was on his way to the Minsk airport. He was well known as the shot-put champion of the 1936 Olympics.[7] Hitler knew him personally.

    Woellke’s death enraged the policemen, who suspected local peasants of helping the partisans. On the Pleshchenitsy–Logoysk road they stopped 50 inhabitants of the village of Kozyri, and killed 26 of them.[8][9] Soon the 118th battalion and SS-Sturmbrigade Dirlewanger surrounded the village of Khatyn. Following Körner’s orders, the soldiers under Vasiura’s direction forced the peasants into a barn which they set on fire. They shot everybody who tried to escape. In total, 149 people died (including 75 children).

    Later war crimes in Belarus[edit]

    Vasiura continued serving in the 118th battalion in Belarus.

    On 13 May 1943 he commanded a unit in a battle against partisans for the village of Dalkovichi, and on May 27, his battalion executed 78 people in the village of Osovi.[10] Then, within the punitive operation Cottbus, the unit massacred residents of the village of Vileika and its suburbs.[13] Afterwards they burned the villages of Makovie and Uborok, where nobody was left alive, and then executed 50 Jews in the village of Kaminska Sloboda.

    Vasiura later transferred to the 76th Waffen Grenadier Regiment of the 30th Grenadier SS-Division, where he fought until the end of the war. Supposedly, his regiment was smashed in France, where some part of the 118th Schutzmannschaft battalion went over to French partisans.

    Körner hid the civilian deaths, reporting to his superiors that the 118th battalion fought only against numerous partisan squads. This was due to the decree, issued on 18 November 1942, that forbade involving locals in criminal liability because many villages were “under partisans’ oppression”.[citation needed]
    Post-war times

    While at the Soviet filtration camp, Vasiura hid the fact of his service in the auxiliary police and SS. In 1952, the Kiev Military Tribunal sentenced him to 25 years imprisonment, but on 17 September 1955 he was amnestied in accordance with a decree issued by the Presidium of the Supreme Soviet. Usually, Vasiura explained his post-war imprisonment by the fact that he had previously been taken prisoner by the Germans, and obtained an official certificate confirming this.

    Vasiura moved to the village Velyka Dymerka (Brovary District, Kyiv Region) and became the economic director of the Velikodymersky state farm. The farm was quite successful under his leadership. However, farm-workers sometimes complained about Vasiura’s heavy-handed management as he would cruelly beat the employees. He built a big house, was encouraged several times for conscientious work, and received a membership of the Communist Party of the Soviet Union (CPSU). In 1984, he was awarded the medal Veteran of Labour. He married, and two of his daughters were school teachers.

    Vasiura became an honorary cadet of the Kiev Military School of Communications. He would give patriotic speeches in front of cadets and pioneers, making reference to his fictional battle feats, pretending that he was a Red Army veteran.

    Detention and trial

    In 1985, Vasiura demanded the Order of the Patriotic War as a veteran. In the archives, employees found only the fact that he went missing in June 1941. Further searches in the archives forced them to review some results of the interrogation of Vasyl Meleshko, Vasiura’s former fellow soldier, who was executed in 1975 for collaboration with the Nazis and participation in the burning of Khatyn. A criminal case was opened “due to the newly discovered circumstances”. In November 1986, Vasiura was arrested and transferred to Minsk.

    With almost no survivors of the Khatyn massacre, the 26 witnesses were former soldiers of the 118th Schutzmannschaft battalion, most of whom had already served their sentences in Soviet camps and prisons.
    The death sentence to Vasiura handed down by the Tribunal of the Belorussian Military District on 26 December 1986.

    Vasiura initially denied his guilt; he claimed that he did not participate in the punitive operation and did not kill any civilians. But the witnesses all testified that Vasiura gave them orders to kill the villagers. Transcripts of the court case totaled 14 volumes, and the investigators managed to reconstruct the events of 22 March 1943, with accuracy to the minute. Irrefutable evidence of his participation in these military crimes, particularly in the episode at Khatyn, was found.

    When Vasiura realized that there was no point denying it, he confessed, shouting, “Yes, I burned your Khatyn!” On 26 December 1986 the Tribunal of the Belorussian Military District, headed by Judge Viktor Glazkov, sentenced Vasiura to death by shooting. He was executed by shooting at Pishchalauski Castle on 2 October 1987.

    The trial was private; only two correspondents – of the newspaper Izvestiya and the agency BelTA – were assigned to report on it. They completed their articles but were later informed that the materials would not be published. Glazkov claimed that this happened due to the direct involvement of the general secretary of the Communist Party of Ukraine, Volodymyr Shcherbytsky, and the Communist Party of Byelorussia First Secretary Mikalai Sliunkov. Both were concerned that a public trial of a Ukrainian war criminal would undermine the official discourse of the brotherhood between Soviet peoples.

    Vasiura was buried in a forest near Logoysk, in the same place where many of his victims lay. There are papers in the archives which contain the coordinates of the place where his body was buried. He has no grave marker.

    The Belarusian government declassified the records of the trial in March 2008.

    See also
    Come and See
    Generalplan Ost
    Belarusian Auxiliary Police
    Kaminski Brigade
    Oskar Dirlewanger
    Volodymyr Katriuk
    Antonina Makarova
    Feodor Fedorenko
    John Demjanjuk

    External links

    “Declassified History. The Executioners of Khatyn”, a documentary by the channel Russia-Cultura, 2014 (in Russian)

    Bibliography

    Oushakine, Serguei Alex (2013). “Postcolonial Estrangements: Claiming a Space between Stalin and Hitler”. Rites of Place: Public Commemoration in Russia and Eastern Europe.
    Rudling, Per Anders (2011). “Terror and Local Collaboration in Occupied Belarus: The Case of Schutzmannschaft Battalion 118. Part I: Background”. Historical Yearbook. Bucharest: Romanian Academy “Nicolae Iorga” Historical Institute. VIII: 195–214.
    Rudling, Per Anders (2012). “The Khatyn Massacre in Belorussia: A Historical Controversy Revisited” (PDF). Holocaust and Genocide Studies. 26 (1): 29–58.
    Laputska, Valeria (2016). “World War II Criminals in Belarusian Internet Mass-Media: The Cases of Anthony Sawoniuk and Vladimir Katriuk” (PDF). The Journal of Belarusian Studies.
    Singh, Shantanu (2017). “Khatyn Massacre: One of The Worst Nazi Atrocities”. Catharsis Magazine.

    References

    ^ Jump up to: a b “Хатынь (Беларусь)”. vid1.ria.ru. Retrieved 2022-03-31.[permanent dead link]
    ^ Registrar of Canadian Citizenship, Canada: Minister of Citizenship and Immigration v. Katriuk. Reasons for Judgement. Docket: T-2409-96 including brief history of Battalion 118.
    ^ ""Khatyn" – Genocide policy | Punitive operations | The 118th police battalion". www.khatyn.by. Archived from the original on April 21, 2017. Retrieved April 5, 2018.
    ^ Oushakine, Serguei Alex (2013). “Postcolonial Estrangements: Claiming a Space between Stalin and Hitler”. Rites of Place: Public Commemoration in Russia and Eastern Europe.: 285–315. doi:10.2307/j.ctv8pzbhw.18.
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    #Russie #Biélorussie #guerre #nazis #SS #partisans #antifascisme

  • Zum Tod von Monika Döring : Die Königin des Berliner Nachtlebens
    https://www.tagesspiegel.de/kultur/zum-tod-von-monika-doring-die-konigin-des-berliner-nachtlebens-11614556

    Monika Döring a contribué au succès de plusieurs des plus grands musiciens de l’époque post-punk. Dans l’ère avant Capital-B (sur Arte, un « must ») elle était dans tous les mouvement culturels nouveaux à Berlin où involotairement naquit l’image de marque dont profite toujours la ville de Berlin. Elle n’aura pas de cérémonie officielle. Tant mieux. Un article dans le canard réac Der Tagesspiegel suffit.

    3.5.2024 von Christian Schröder - Bei ihr spielten #Björk, die #Einstürzende_Neubauten und #Nick_Cave schon, als sie noch kaum einer kannte: Als Betreiberin des Loft wurde Monika Döring legendär. Nun ist sie mit 87 Jahren gestorben.

    Mit ihrer hochgesprayten platinblonden Ananasfrisur, den schwarz überschminkten Augenbrauen und bunt lackierten Fingernägeln war Monika Döring eine schillernde Erscheinung im Berliner Nachtleben: halb Punkerin und halb Operndiva. Die legendäre Konzertveranstalterin, Jahrgang 1937, entstammte einer bildungsbürgerlichen Künstlerfamilie und war mit klassischer Musik aufgewachsen. Ihre Großmutter betrieb eine Musikalienhandlung, Vater und Schwester sangen an der Oper, und Tante und Onkel waren Kunstmaler.

    Döring begeisterte sich früh für Freejazz, versuchte sich als Schauspielerin und gründete 1977 mit Mistreitern wie dem späteren Kabarettisten #Holge_Klotzbach das Schwarze Café an der Berliner #Kantstraße, das dort bis heute dem Existenzialismus huldigt. Es waren bewegte Zeiten in der eingemauerten Halbstadt, und immer, wo es spannend wurde, war Döring mittendrin.

    Sie gehörte 1978 zu den Initiatorinnen des #Tunix-Kongresses an der Technischen Universität, der dem Kapitalismus mit den Mitteln des Faulseins trotzen wollte und als Geburtsstunde der Alternativbewegung gilt. Im Zirkuszelt des #Tempodrom s, das die ehemalige Krankenschwester #Irene_Moessinger von ihrem Erbe erworben und am #Tiergarten platziert hatte, veranstaltete sie das Festival „Monster, Mythen, Mutationen“, einen Vorläufer des Atonal-Festivals.

    Mehr als für Politik interessierte sich Monika Döring aber für Musik, speziell für solche, die noch nicht in den Charts vorkam, innovativ klang und ihrer Zeit voraus war. Im #Punk erkannte sie die Fortsetzung des Freejazz mit anderen Mitteln: den Sound einer Befreiung.

    Ich bin ständig auf der Jagd nach neuen Impulsen, eine Glücksjägerin aus Leidenschaft. Monika Döring

    Ab 1981 holte sie Bands und Musiker wie #Blurt, #Adrian_Sherwood, #Neneh_Cherry oder #Caspar_Brötzmann zu Konzerten in die #Music_Hall an der #Steglitze r #Rheinstraße. „Dort ist man hingefahren, zum #Walther-Schreiber-Platz, mit der U-Bahn, da spielten dann drei Bands für fünf Mark. Das war natürlich auch bizarr“, erinnerte sich #Sven_Regener, später im Gespräch mit dem Tagesspiegel.

    Endgültig zur Veranstalterlegende steigt Monika Döring auf, als sie 1983 das #Loft gründet, einen gerade einmal 600 Besucher fassenden Musikklub über dem ehemaligen #Metropol-Theater am #Nollendorfplatz. Dazu gehört auch die gleichnamige Konzertagentur, die sich auf #Postpunk-, Avantgarde- und Independent-Acts konzentriert.
    500 Konzerte in sechs Jahren

    Viele Bands und Musiker, die später große Hallen füllen, absolvieren dort ihre ersten Berliner Auftritte, darunter Björk, #Sonic_Youth, Nick Cave,€ The_Pogues und #The_Fall, aber auch frühe Hip-Hop-Größen wie #Public_Enemy oder #LL_Cool_J. Die Einstürzenden Neubauten sind zehn Mal bei von Döring veranstalteten Konzerten aufgetreten.

    „Das war schon der aufregendste und beglückendste Teil meines Lebens“, bilanzierte Döring in einem Interview mit der „taz“. Sie habe ihre Begeisterung für diese „unverbrauchte Energie, gegen alle Normen“ teilen wollen, ein größtmögliches „Sharing“ zu kleinem Eintritt. 800 Bands aus 19 Ländern schleuste sie in 500 Konzerten durch den kleinen Laden.

    Die internationalen Stars kamen auch deshalb gerne wieder, weil sie sich bei Döring verwöhnt fühlten. Die Aftershow-Partys im Backstage-Bereich wurden oft noch in ihrer Privatwohnung fortgesetzt. Als sie „keine Gitarren mehr hören“ konnte, übergab Döring 1988 die Geschäfte an zwei Nachfolger.

    Einige Jahre hat Monika Döring danach in San Francisco verbracht und viele Winter in Goa,wo sie sich für die dortige Psy-Trance-Musik begeisterte. „Ich habe darüber nachgedacht, warum ich so alt geworden bin“, erzählte sie zu ihrem 80. Geburtstag. „Es sind die Glücksmomente. Glück durch Entdeckungen. Ich bin ständig auf der Jagd nach neuen Impulsen, eine Glücksjägerin aus Leidenschaft.“ Am Donnerstag ist Döring in Berlin gestorben. Sie wurde 87 Jahre alt.

    #Berlin #histoire #mur #musique #culture #mouvement_alternatif