Une intéressante étude sur l’utilisation des noms de domaine en .com. Quel genre de site Web, etc.
▻https://www.singaporedatacompany.com/blog/how-many-domain-names-are-unused
Une intéressante étude sur l’utilisation des noms de domaine en .com. Quel genre de site Web, etc.
▻https://www.singaporedatacompany.com/blog/how-many-domain-names-are-unused
RFC 8334 : Launch Phase Mapping for the Extensible Provisioning Protocol (EPP)
Les registres de noms de domaine ont parfois des périodes d’enregistrement spéciales, par exemple lors de la phase de lancement d’un nouveau domaine d’enregistrement, ou bien lorsque les règles d’enregistrement changent. Pendant ces périodes, les conditions d’enregistrement ne sont pas les mêmes que pendant les périodes « standards ». Les registres qui utilisent le protocole #EPP pour l’enregistrement peuvent alors utiliser les extensions EPP de ce nouveau #RFC pour gérer ces périodes spéciales.
Je ne connaissais pas cette série "#A_cat_explains" mais c’est plutôt bien fait. Dans cette vidéo sur le , il tord le cou à pas mal de légendes (la soi-disant « propagation », le « DNS permet de trouver les adresses IP » et autres bêtises - il utilise un terme plus fort que « bêtises »).
Attention, vidéo #NSFW, plein de gros mots :
▻https://www.youtube.com/watch?v=4ZtFk2dtqv0
Très bonne explication de l’importance de la sécurité du nom, en prime, un très utile rappel aux titulaires de noms de domaines.
Et, non, je ne suis pas d’accord avec lui sur Google Public DNS.
RFC 8020 : NXDOMAIN : There Really Is Nothing Underneath
Tout le monde apprend à l’école que les noms de domaine sont organisés en un arbre. Il en découle logiquement que, si un nœud de l’arbre n’existe pas, les nœuds situés en dessous n’existent pas non plus. C’est évident ? Hélas, non. En pratique, bien des résolveurs #DNS sont prudents et, lorsqu’ils reçoivent une réponse négative pour un nom, mettons foo.example, ils n’enregistrent pas pour autant le fait que les sous-domaines comme bar.foo.example n’existent pas non plus, et, si un client leur demande des informations sur ce sous-domaine, ils vont relayer la question aux serveurs faisant autorité, alors qu’ils auraient parfaitement pu répondre à partir de leur cache.
Ce nouveau #RFC remet les choses en place : les noms de domaine sont organisés en arbre, ce comportement traditionnel est donc bel et bien erroné, et un résolveur devrait, lorsqu’il reçoit une réponse négative, mémoriser le fait qu’il n’y a pas non plus de sous-domaines de ce nom. Cela améliorera les performances du DNS et, dans certains cas, sa résistance à des attaques par déni de service.
Les États-Unis garderont la main sur l’Icann encore une année de plus
▻http://www.zdnet.fr/actualites/les-tats-unis-garderont-la-main-sur-l-icann-encore-une-annee-de-plus-39823658.
L’organisation, chargée d’attribuer les noms de domaines et de superviser leur commercialisation, est en quête d’indépendance depuis de nombreuses années, mais reste pour l’instant directement sous la tutelle du gouvernement américain.
Fari Chehadé, dirigeant de l’Icann, s’était exprimé par le passé sur cette question et espérait que l’Icann pourrait prendre son indépendance pour 2015. Mais dans un message posté sur le site officiel du ministère américain du Commerce, Lawrence E Striking annonce qu’il faudra bien attendre 2016 pour que le contrat liant l’Icann au gouvernement américain prenne fin. Le secrétaire adjoint précise également qu’une éventuelle reconduction de ce contrat sera possible pour trois années supplémentaires si cela s’avère nécessaire.
#Gouvernance_d'Internet #ICANN #Internet #Internet_Corporation_for_Assigned_Names_and_Numbers #Nom_de_domaine #Politique #États-Unis
Un article drôle sur les nouveaux noms de domaine. seenthis.porn ou seenthis.sucks ?
▻http://blogs.mediapart.fr/blog/john-von-sothen/240615/nom-de-domaine-une-constellation-de-porn-rocks-et-fail
Un jugement dans une affaire opposant une entreprise au sous-traitant qui avait réalisé son site Web... et mis les noms de domaine à son nom ! Le jugement a donné raison à l’entreprise ainsi spoliée.
▻http://www.legalis.net/spip.php?page=jurisprudence-decision&id_article=4544
Morale 1 : méfiez-vous de certains sous-traitants. Morale 2 : vérifiez (avec whois) ce que vos sous-traitants ont exactement fait.
Ebola fait des milliers de morts ? Chouette pour Ebola.com !
▻http://www.numerama.com/magazine/30913-ebola-fait-des-milliers-de-morts-chouette-pour-ebolacom.html
Plus le virus Ebola fait des milliers de mort et peine à être endigué par les autorités sanitaires, plus les propriétaires du domaine Ebola.com se frottent les mains. Ils ont déjà approché d’éventuels acheteurs pour revendre le domaine qu’ils avaient réservé depuis 2008, dans l’espoir d’une telle épidémie mortelle.
RFC 7304 : A method for mitigating namespace collisions
Il arrive parfois, lors de l’utilisation d’un nom de domaine, qu’il y ait plusieurs noms qui correspondent à l’intention exprimée par l’utilisateur humain. Par exemple, si l’utilisateur dans une entreprise example.com tape « www.foobar » dans son navigateur Web, peut-être comptait-il aller en ▻http://www.foobar.example.com en comptant sur le fait que le logiciel complètera (ce qu’on nomme une search list) mais peut-être aussi voulait-il aller en ▻http://www.foobar (le TLD .foobar n’existe pas aujourd’hui mais, au rythme où des TLD sont créés, cela pourrait arriver un jour). Dans ces conditions, comment faire pour désambiguer ? Ce très court #RFC décrit une méthode... et explique pourquoi elle est fortement déconseillée.
>Il n’y a pas toujours un humain disponible devant l’écran. Il y a des serveurs fonctionnant automatiquement, et des applications qui s’exécutent en arrière-plan (comme les mises à jour périodiques).
C’est un demi problème, ce genre de comportement arrive souvent et est résolu avec des options de configuration. Par exemple, apt-get -y. C’est bien sûr mieux de l’éviter mais si ça arrive, ce ne sera pas une exception.
#Microsoft a obtenu de la justice la saisie d’un certain nombre de noms de domaines de la société no-ip.com (gros fournisseur de noms de domaines, via un service de DNS dynamique), accusés de servir à des noms pointant vers des sites Web distribuant du logiciel malveillant. Ces domaines sont désormais servis par les serveurs de noms de Microsoft.
Le communiqué de #No-Ip, dénonçant ces méthodes de cow-boys : ▻http://www.noip.com/blog/2014/06/30/ips-formal-statement-microsoft-takedown
Celui de Microsoft : ►http://blogs.technet.com/b/microsoft_blog/archive/2014/06/30/microsoft-takes-on-global-cybercrime-epidemic-in-tenth-malware-disrup
Un résumé par Ars Technica : ▻http://arstechnica.com/security/2014/06/millions-of-dymanic-dns-users-suffer-after-microsoft-seizes-no-ip-domai
En français : ▻http://www.slate.fr/story/89371/microsoft-controle-noms-de-domaine ou ▻http://www.nextinpact.com/news/88458-microsoft-noms-domaine-no-ip-saisis-millions-dutilisateurs-touches ou
▻http://www.numerama.com/magazine/29879-no-ip-microsoft-obtient-de-faire-la-police-sur-internet-et-se-plante
Les méthodes de cow-boy de Microsoft ont marché. Le plus gros a le droit d’écraser les autres. #justice_privée
En prime, Microsoft n’y comprend rien au DNS et a délégué ces domaines vers des serveurs récursifs, qui ne répondent pas avec autorité :
% check-soa -i no-ip.biz
ns7.microsoftinternetsafety.net.
157.56.78.73: ERROR: Not authoritative (172 ms)
ns8.microsoftinternetsafety.net.
157.56.78.93: ERROR: Not authoritative (174 ms)
Une analyse technique plus détaillée : ▻http://www.unchartedbackwaters.co.uk/pyblosxom/microsoft_noip_dos
Un article qui comprend la liste des noms saisis ▻https://www.securelist.com/en/blog/208214339/Microsoft_seizes_22_NO_IP_domains_disrupts_cybercriminal_and_nation_stat
Les zones (enfin, la plupart) viennent d’être rendues à No-IP et marchent à nouveau (modulo l’éventuel cache DNS). Pas tellement d’infos publiques sur ce revirement, qui vient apparemment de Microsoft , voir la mise à jour de leur article officiel ►http://blogs.technet.com/b/microsoft_blog/archive/2014/06/30/microsoft-takes-on-global-cybercrime-epidemic-in-tenth-malware-disrup
« L’#ANSSI publie un guide de bonnes pratiques sur l’acquisition et l’exploitation des noms de domaine
L’acquisition et l’exploitation des noms de domaines concernent potentiellement toute entité cultivant une présence sur Internet. Ce guide offre des recommandations organisationnelles, juridiques et techniques pour choisir un prestataire, enregistrer son domaine et sécuriser son hébergement. »
▻http://www.ssi.gouv.fr/fr/anssi/publications/communiques-de-presse/l-anssi-publie-un-guide-de-bonnes-pratiques-sur-l-acquisition-et-l-exploita
[Est-ce que SeenThis a suivi ces bonnes pratiques ?]
Très intéressante recherche statistique sur les #nom_de_domaine en .bit (c’est-à-dire ceux créés par #Namecoin). Je note la prévalence du domaining et la rareté des adresses IPv6 (bortzmeyer.bit a un AAAA, la, la, lère).
▻http://dyn.com/blog/what-i-did-over-my-holiday-break-namecoin-decentralized-dns-research
#DNS
Comment un utilisateur de Twitter s’est fait piquer son compte Twitter car le mécanisme de changement de mot de passe passait par un courrier électronique à son adresse perso et que l’utilisateur s’était fait piquer son domaine. (Avec plein de détails techniques et les courriers échangés.)
▻https://medium.com/p/24eb09e026dd
L’auteur en tire une conclusion curieuse, « Avoid Custom Domains for Your Login Email Address ». Comme si une adresse à Gmail ou Yahoo était plus sûre ! En fait, le piratage récent de Yahoo montre que non ▻http://www.pcworld.com/article/2092198/yahoo-acknowledges-yahoo-mail-hack.html
Dans les deux cas (nom de domaine perso ou bien compte de courrier chez un gros hébergeur de courrier), si l’authentification est faible, elle sera percée. Il existe des fournisseurs qui font de l’authentification par deux facteurs (par exemple le courrier + le SMS), aussi bien parmi les bureaux d’enregistrement de noms de domaine que parmi les hébergeurs de courrier (par exemple chez Gandi, bureau d’enregistrement de seenthis.net). Mais cette possibilité n’est pas toujours utilisée, sans doute parce qu’elle est contraignante pour l’utilisateur. Mais voyez les conséquences : l’identité numérique que vous avez patiemmement mis des années à bâtir peut être piquée d’un coup.
La façon dont le hacker aurait abusé le helpdesk de GoDaddy semble incroyable, non ? Comment imaginer avoir affaire à un tel neuneu qui te laisse deviner les 2 chiffres manquants ? Du coup cela laisse sceptique sur la véracité de l’affaire...
@laumarot Connaissant GoDaddy, je ne suis pas sceptique du tout.
RFC 7085 : Top-Level Domains that Are Already Dotless
La question du bon ou mauvais fonctionnement d’un #nom_de_domaine fait d’un seul composant (par exemple com ou dk) a déjà fait l’objet de pas mal d’articles. Elle a pris plus d’importance aec la création massive de nouveaux #TLD par l’ICANN, les premiers ayant été introduits dans la racine du #DNS en 2013. Ce #RFC a une approche documentaire : il n’étudie pas le fonctionnement de ces domaines d’un seul composant (dotless domains) mais il regarde quels TLD, aujourd’hui, sont dans ce cas.
@Fil [Tes barres obliques sont dans le mauvais sens.] Non, justement, en pratique, cela ne marche pas très bien, pour les raisons détaillées dans mon article. Plutôt qu’un exemple hypothétique, testez avec ▻http://dk (qui, en théorie, marche) ou avec ▻http://dk. (qui a davantage de chances de marcher).
La sécurité sur l’Internet, on le sait, c’est une question complexe. Pas tellement à cause de la technique. OK, celle-ci est compliquée mais peu de gens ont besoin de connaître les aspects techniques de la sécurité (par exemple la cryptographie). En revanche, tout le monde (enfin, tous ceux connectés à l’Internet) a besoin de savoir quoi faire pour ne pas ouvrir la porte aux méchants. Et, là, c’est très difficile, comme toujours dès qu’il y a un facteur humain. Il y a de la psychologie, de l’ergonomie, de la formation, toutes choses compliquées et qui prennent du temps.
Vous avez tous vu ces avertissements destinés à M. Michu et qui se réduisent en général à des slogans assez ridicules du genre « N’ouvrez pas les messages suspects » (sans indiquer évidemment comment on reconnait un message suspect) ou bien « N’allez que sur des sites de confiance » (sans aucune indication sur la façon de vérifier qu’on est bien sur le site où on voulait aller). Mais même ces efforts très simplistes sont régulièrement annulés par des campagnes maladroites. Cédric Pernet donnait un excellent exemple, dû à la Redoute : ▻http://bl0g.cedricpernet.net/post/2013/09/24/Sensibilisation%3A-Toujours-plus-de-boulot
J’ai en reçu un autre, dû à la Poste. Un message avertissant les clients du service de messagerie laposte.net du risque de hameçonnage. Ce message contient entre autre un avertissement « Veillez [sic] vérifier l’adresse du site internet dans la barre de navigation ou celle de l’expéditeur du mail. » Et quelle adresse d’expéditeur utilise ce message ? ’communication@info.eservices-laposte.fr’ ! Ni laposte.net, ni laposte.fr. (Apparemment, c’est bien un message de la Poste, simplement incroyablement maladroit.)
Les utilisateurs normaux ont déjà du mal à comprendre les noms de domaine, comme le fait que eservices-laposte.fr n’ait rien à voir avec laposte.fr. Ce genre de campagne va encore aggraver la confusion.
Un exemple de piratage par les requins de la propriété intellectuelle, via la police :
▻http://blog.easydns.org/2013/10/08/whatever-happened-to-due-process
Before anybody tells me “this is just some bittorrent domain, just take it down”, remember what we said back in 2010: First They Came For the File Sharing Domains.
About a week after that was posted Senator Lieberman and friends went batshit crazy trying to take down wikileaks. Why? Egregious truth telling. Again, this is the entire point of due process it’s there to keep us collectively away from the top end of the slippery slope.
Unfortunately, we’re most of the way down that slope and into the mud of blatant mass online surveillance – the next phase will be concerted repression of inconvenient truth-tellers and facts.
À partir d’un nom de domaine, trouver le domaine « responsable » : c’est un problème qui revient souvent sur l’Internet. On a un nom de domaine et on voudrait trouver quel est le « nom responsable » ou « nom enregistré ». Par exemple, étant donné machin.truc.bortzmeyer.org, le nom responsable est bortzmeyer.org. Cela parait trivial, mais cela ne l’est pas, comme cela a encore été illustré cette semaine dans les discussions à la réunion #IETF d’Orlando.
Problème de #propriété_intellectuelle avec mon site
Madame, Monsieur,
Vous citez et vous utilisez notre marque l’Homme Moderne sur votre page ▻http://www.homme-moderne.org (capture d’écran en pièce jointe)
Cette utilisation frauduleuse de notre marque sans autorisation préalable de notre part, qui profite d’un meilleur référencement, est constitutive d’une infraction au droit des marques et au droit de la concurrence et constitutive de marketing parasitaire qui s’inscrit dans le sillage de notre activité et qui ne se justifie en rien.
Nous vous demandons la cessation immédiate de son utilisation.
Veuillez me confirmer l’arrêt immédiat de cette infraction dans les 4 heures sous peine de poursuites judiciaires .
Cordialement,
A***** G*****
Attachée de Direction - Juridique
REDER - L’HOMME MODERNE
J’ai eu ça hier, j’ai pas encore répondu. Apparemment, c’est pas tant sur le #nom_de_domaine que sur le nom du site, pas sûr de bien comprendre les implications.
Ouvert à d’éventuels conseils informés.
(Aujourd’hui, c’est une sociologue que j’aime bien qui me gronde, sur le caractère « andro-centré » du nom, il y a des semaines comme ça.)
Bizarre ! leur marque c’est « L’Homme Moderne » et leur site n’est pas en .org mais : ▻http://www.lhommemoderne.fr
Demande leur le certificat de dépôt de leur marque à l’INPI afin de vérifier à quelle date ils l’ont déposée...
Condition de l’homme moderne - Hannah Arendt
L’Encyclopédie de la Séduction pour l’Homme Moderne — Luc Schmitt
Le Style Masculin, Guide a l’Usage de l’Homme Moderne — Bernhard Roetzel
L’Homme Moderne — Benjamin Paulin
Les chroniques d’un homme moderne — Karim-André Laz
à priori, je dirais simple tentative d’intimidation sans munitions réelles, il faudrait qu’ils précisent à minima les domaines sur lesquels s’étend leur droit de marque ; par ailleurs, tant qu’il ne s’agit que d’un mail tu peux jeter à la corbeille sans l’ombre d’un doute…
En fait leur Homme-Moderne c’est un authentique bazar par correspondance de camelotes en tous genres..
Bien joué dit donc il on pas de scrupule pour appelé leur site l’homme moderne comment ta fait pour trouvé ce site qui ne respect pas la propriété intellectuelle ?
L’incontournable : ▻http://www.maitre-eolas.fr/post/2008/03/25/909-que-faire-quand-on-recoit-un-courrier-d-avocat
De mon point de vue (de béotien, lecteur du blog du Maître) il y a un endroit où ils en font trop, c’est dans les quatre heures . Pour une demande émise par courrier…
Hello,
Il faut regarder les dates de dépôt des marques et
de votre nom de domaine...
Ne pas se laisser intimider
Vous avez déposé homme-moderne.org en 1999
Ils ont déposé lhommemoderne.fr en 2003
Mais ils disent faire de la vente depuis 1985
Pourtant les marques déposées par REDER sont toutes
postérieures à 2010 (mais je ne sais pas si dans la
base inpi marques il s’agit du premier dépôt ou
du dernier renouvellement...)
Cas compliqué...
J’aurais tendance à raisonner en deux temps :
- laisser faire comme si de rien n’était en attendant qu’ils
sortent plus d’arguments,
- en fonction, soit changer chez vous, soit au contraire
vouloir résister (pressions abusives) en retrounant la
plainte...
Hope this helps...
Hervé Le Crosnier
j’ai été voir sur la base marques de l’INPI, leur marque est bien antérieure. Et elle est aussi ds des catégories comme journaux, presse etc.
▻http://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_resultats_liste.html
Leur dépôt de domaine est assez postérieur au mien (1999/2004) et ils n’ont même pas pris la peine de réserver hommemoderne.org qui est libre.
Mais, je ne suis pas sûr que leur texte parle du nom de domaine, ça a plutôt l’air de parler de la marque sur le site.
En tout cas, merci à tous !
Tu as créé ton nom de domaine en 1999.
▻http://www.commentcamarche.net/contents/droits/marque-nom-domaine.php3
Le propriétaire d’une marque qui a toléré cinq ans l’usage d’une marque identique ou proche de la sienne ne peut plus agir en contrefaçon
La source de cette affirmation n’est pas précisée. Mais cela semble logique et résoudrait ton problème. Il faudrait trouver le texte de loi ou la jurisprudence...
Si ce n’est pas exact, ils peuvent te poursuivre parce que tu es en France. Ton hébergement est aux États-Unis, je crois, par contre le nom de domaine est géré en France et son propriétaire indiqué aussi en France. S’il était cédé à quelqu’un hors du territoire cela compliquerait les choses. Et si c’était un pays non signataire des accords de l’OMC, aucune procédure judiciaire ne serait envisageable. Je dis ça juste en passant, bien sûr !
Le plus ancien dépôt de marque concerne « L’Homme Moderne » et est de 1991. La propriété de la marque a été transmise à REDER en 2009.
EDIT : OK, tu as déjà vu.
Il semble que l’article R714-3 du Code de la propriété intellectuelle, concernant la transmission et le perte du droit sur la marque, ait été modifié en 2004. Le délai de cinq ans n’y est plus.
▻http://www.celog.fr/cpi/lv7_tt1.htm
Art. L . 714-3 Est déclaré nul par décision de justice l’enregistrement d’une marque qui n’est pas conforme aux dispositions des articles L. 711-1 à L. 711-4.
Le ministère public peut agir d’office en nullité en vertu des articles L. 711-1, L. 711-2 et L. 711-3.
Seul le titulaire d’un droit antérieur peut agir en nullité sur le fondement de l’article L. 711-4. Toutefois, son action n’est pas recevable si la marque a été déposée de bonne foi et s’il en a toléré l’usage pendant cinq ans.
La décision d’annulation a un effet absolu.
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=F9B6F800B86F325ED093C25CCB36D377.tpdjo13v_3
Article R714-3 modifié par Décret n°2004-199 du 25 février 2004 - art. 76 JORF 3 mars 2004
Les indications mentionnées au 1° de l’article R. 714-2 sont inscrites à l’initiative de l’Institut national de la propriété industrielle ou, s’il s’agit d’une décision judiciaire, sur réquisition du greffier ou sur requête de l’une des parties.
Seules les décisions judiciaires définitives peuvent être inscrites au registre national des marques.
Je n’ai pas de Code de la propriété intellectuelle sous ma main. Il y a plein d’informations supplémentaires sur les articles à l’intérieur.
J’ai dit un bêtise : le premier article est législatif (L), le second est réglementaire (R).
Voici la référence exacte :
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=B8F8C09E3A70F13F6408A86345618025.tpdjo10v_3
Article L714-3
Créé par Loi 92-597 1992-07-01 annexe JORF 3 juillet 1992
Est déclaré nul par décision de justice l’enregistrement d’une marque qui n’est pas conforme aux dispositions des articles L. 711-1 à L. 711-4.
Le ministère public peut agir d’office en nullité en vertu des articles L. 711-1, L. 711-2 et L. 711-3.
Seul le titulaire d’un droit antérieur peut agir en nullité sur le fondement de l’article L. 711-4. Toutefois, son action n’est pas recevable si la marque a été déposée de bonne foi et s’il en a toléré l’usage pendant cinq ans.
La décision d’annulation a un effet absolu.
Il s’agit ici de l’enregistrement d’une marque et non du dépôt d’un nom de domaine, mais cela nous aide...
À la réflexion, que je saches tu ne vends rien. Il est donc difficile de t’accuser de marketing parasitaire . De la même façon pour leur faire concurrence (loyale ou pas), encore faudrait-t-il leur faire concurrence , justement. Pour le droit des marques, là aussi, il faut préciser la nature du préjudice qu’ils estiment que tu leur portes.
Il ne s’agit pas de commerce, mais de nom de domaine.
Tout cela, c’est à eux de t’indiquer en quoi ton activité leur fait concurrence et l’existence de ton site porte atteinte à leur marque. Et pour filer leur métaphore, il semblerait que vous ne soyez pas vraiment dans la même mare et qu’il est donc difficile que vos sillages interfèrent…
Just my tuppenies worth.
Curieux qu’ils ne s’inquiètent qu’aujourd’hui de l’existence du site de l’homme moderne... Par contre, je me suis toujours demandée si ton site était un détournement du catalogue d’objets plus ou moins inutiles pour homme avec pulls en laine et pantalons de velours...
Agathe Livory, excellente avocatE spécialisée sur le sujet. De ma part ...
Je ne sais pas si tu as résolu ton problème. Voici un autre élément qui peut aussi t’aider à le résoudre simplement.
Pour justifier d’un conflit de marque et de nom de domaine, il est nécessaire de démontrer qu’ils sont tous les deux dans le même secteur d’activité et qu’il y a donc un risque de confusion. Ce n’est évidemment pas ton cas.
L’exemple donné concerne deux noms de domaines exerçant dans des secteurs d’activités différents :
– locatour.fr, qui correspond à une agence de voyage,
– locatour.com, dont le secteur était l’acquisition, gestion, contrôle, cession de portefeuille de participation, prise de participation dans toutes sociétés.
Defrénois , 15 avril 2009 n° 7, P. 713 :
Comme le nom, la marque est protégée contre l’ouverture intempestive de sites reprenant l’intitulé de la marque en guise de nom de domaine. Mais la démonstration d’un risque de confusion est exigée à titre de condition supplémentaire pour obtenir la protection (16) .
[...] la qualification de confusion s’éloigne si les activités s’exercent dans des domaines différents et si les deux protagonistes n’ont pas de notoriété en dehors de leur domaine d’activité. Le fondement est l’article L. 711-4 du Code de la propriété intellectuelle.
(16) Cass. com., 13 décembre 2005, Sofica c. Le Tourisme moderne, D. 2006, p. 63, obs. C. Manara.
Référence de l’article L. 711-4 du Code de la propriété intellectuelle sur Légifrance :
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=3A83C3EDD62FA953C549EDD8F637D530.tpd
Référence de la décision de la Cour de cassation sur sur Légifrance :
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000007052572
(Lire la fin « Par ces motifs » et l’analyse)
Tiens-nous au courant.
Pour l’instant, je n’ai pas répondu et je n’ai pas eu de nouvelles. Je ne crois pas effectivement qu’ils puissent dire grand chose sur le nom de domaine. C’est plus sur la « marque », i.e. le nom du site pour moi, que je suis curieux.
Comment attaquer un #nom_de_domaine sans toucher au #DNS, uniquement avec les rayons cosmiques... Excellente recherche, bien documentée.
►http://dinaburg.org/bitsquatting.html
« Bitsquatting refers to the registration of a domain names one bit different than a popular domain. [...] Bitsquatting frequently resolved domain names makes it possible to exploit computer hardware errors via DNS. [...] The causes of these errors range from manufacturing defects to environmental factors such as cosmic rays and overheating. »
Un résumé en français :
Les recherches se sont poursuivies sur ce problème. Voir ►http://www.bortzmeyer.org/bitsquatting.html
On me demande de temps en temps « Puis-je mettre un apostrophe dans un #nom_de_domaine ? » La question a aussi des variantes comme « Et avec les #IDN, c’est possible ? »
►http://www.bortzmeyer.org/idn-symbol.html
Sur le cas du #breton, voir aussi ►http://seenthis.net/messages/40654
#DNS
Le souci c’est la manière dont les navigateurs, y compris récents, gèrent ça, j’ai en tout cas vu le souci avec des noms de domaine avec accents.
Euh, les noms de domaine ne servent pas qu’aux navigateurs Web...
Ah oui je me suis mal exprimé : je voulais dire « le souci que j’ai rencontré personnellement c’est que… »
sebsauvage.eu - sebsauvage.net - Les trucs qui m’énervent -
►http://sebsauvage.net/rhaa/index.php?2011/12/01/12/28/55-sebsauvage-eu
Même si c’est présenté comme un problème de violation de droit d’auteur, il s’agit là d’un problème bien plus vaste. Il touche à la liberté d’expression (l’affaire Wikileaks par exemple) et à la guerre économique : Un état se retrouve dans la situation de pouvoir censurer des individus, organisations, entreprises et parfois même états, dans le monde entier. Il peut également mettre hors business n’importe quelle entreprise : Coupez le domaine d’une entreprise, ce n’est pas seulement son site web qui disparaît, mais tout son système d’échange de mail, probablement aussi une partie de son informatique (échanges avec les clients/fournisseurs, services, accès distants...). Ce n’est pas une épée de Damoclès qu’il faut prendre à la légère. Bien sûr ce problème n’apparaît que si l’entreprise travaille avec des domaines particulier (com/net/org et quelques autres).
Un brittophone parmi mes lecteurs peut-il m’aider sur le trigramme c’h ? Il ne semble pas avoir de caractère #Unicode. Le taper comme trois caractères ne marche pas avec les noms de domaines #IDN car l’apostrophe n’est pas autorisée, IDN ou pas.
Y a-t-il un caractère Unicode que j’aurais raté ? Comment font les bretonophones qui veulent enregistrer c’hoar.org ou pemoc’h.com ?
À ma connaissance, ce n’est pas un caractère unique, mais trois caractères. Donc les Bretons ne font pas... ou alors ils se privent de l’apostrophe (qui n’en est d’ailleurs pas une).
@michel Le fait qu’un N-gramme soit « un seul caractère » ou plusieurs dépend de à qui on pose la question (informaticien, typographe, M. Toutlemonde).
@stephane J’avais l’intuition de M. Michu et suis allé fouiner sur quelques sites de typographes pour confirmer tout ça... Aucune police dite « bretonne » n’affiche ni ne contient ledit trigramme. Je peux me renseigner sur des listes de typo au cas où...
Quant à l’informaticien, je m’en tamponne un peu... :)
@michel Je connais : cet URL figure dans mon message originel.
La réponse de Drouizig ►http://www.drouizig.org des gens qui font des claviers bretons et autres logiciels), réponse que j’ai légèrement remise en page :
Effectivement le c’h breton est un polygramme (trigramme), comme l’est le ij hollandais ou encore le l.l catalan.
Le consortium Unicode a pendant un moment integre les trigrammes - bigrammes - ligatures - diacritiques... des langues du monde en leur affectant un code spécifique.
Depuis ~2007 je crois [si quelqu’un trouve la référence exacte sur le site d’Unicode...], ils ont decidé de ne plus codifier ces caracteres et le c’h breton n’a donc pas eu son code unique (le ij hollandais et le l.l catalan l’ont eu pourtant). Et pour pas mal d’autres caractères diacritiques ( en particulier des langues africaines ), il est aussi trop tard...
il y a plusieurs raisons : pour les polygrammes, les logiciels, aidés de polices de caracteres spéciales peuvent eux même coder les polygrammes. Pour les diacritiques, il existe des codes spéciaux d’accent qui
permettent de coder les caractères diacritiques sur plusieurs caractères, et la de la même facon, c’est aux logiciels, aidés de polices spéciales de faire le travail.
Un exemple concret est le n vélaire du Shimaore,
►http://www.drouizig.org/index.php?option=com_content&view=article&id=74%3Astur-evit-ar-shimaore&ca
Il n’existera pas de code unicode pour ce caractere, la façon officielle de le coder est d’utiliser 2 caractères qui se superposent. Aujourd hui Windows (et sans doute les autres OS) et les logiciels récents gèrent cela parfaitement.
Et oui comme la cote n’est pas permise dans les adresses http et comme il n’y a pas de caractère unicode pour le c’h... on est bien bloqués pour l’instant...
La détection de langue de SeenThis ne marche pas pour ►http://www.drouizig.org classé comme suédois... #SeenThis_bug
Je n’ai pas les trigrammes pour la détection du breton. Je bidouille pour voir si je peux les fabriquer moi-même.
Sur le suet du trigramme c’h, voir aussi la FAQ de Drouizig ►http://drouizig.org/index.php?option=com_content&view=article&id=162%3Afaq-foire-aux-questions
Sur le fait que le trigramme c’h ne soit pas dans Unicode, comme beaucoup de polygrammes, voir la FAQ d’Unicode :
►http://www.unicode.org/faq/char_combmark.html#11
►http://www.unicode.org/faq/char_combmark.html#9
►http://www.unicode.org/faq/char_combmark.html#12
Pour les raisons pour lesquelles le consortium Unicode a arrêté d’encoder les polygrammes (après l’avoir fait au début), je rédigerai cela un jour.
La norme ISO-8859-15 est une norme émergeante
Oumpf.
Faut leur dire directement, drouizig -at- drouizig.org
Si la lettre apostrophe (U+02BC) était utilisée ça faciliterait la chose : « cʼh » ►http://mct.verisign-grs.com/conversiontool/convertServlet?input=c%CA%BCh&type=UTF8
Après ça, que ce caractère soit accessible à l’utilisateur est une autre question. Si l’agencement de clavier permet de clairement faire la différence, ça ne devrait être un gros problème.
Les États-Unis saisissent d’autres noms de domaine avant jugement
►http://www.numerama.com/magazine/18584-les-eacutetats-unis-saisissent-d-autres-noms-de-domaine-avant-jugeme
Les États-Unis se montrent particulièrement friands de la saisie du nom de domaine pour mettre fin aux activités d’un site web. Dernièrement, le FBI et le département de la justice ont obtenu la fermeture de cinq salles de poker en bloquant leur nom de domaine. Or, ces saisies se déroulent avant tout jugement.