• #féminicide #suicide #personnes_agées

    Tarn-et-Garonne. Deux octogénaires morts par balles, découverts dans leur garage par un livreur | Actu Toulouse
    https://actu.fr/occitanie/vaissac_82184/tarn-et-garonne-deux-octogenaires-morts-par-balles-decouverts-dans-leur-garage-

    D’après nos informations, les deux victimes étaient grièvement malades et aucune trace de violences n’a été retrouvée ni sur l’un, ni sur l’autre.

    Selon le substitut du Procureur de Montauban, Emmanuel Ferrand, les enquêteurs privilégient la piste d’un « suicide concerté ». L’homme, un ancien commissaire de police à la retraite, pourrait avoir tué sa femme, avant de retourner l’arme contre lui.

  • Covid-19 : situation « extrêmement grave » aux Antilles, nouveau couvre-feu en Polynésie
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/10/covid-19-les-touristes-invites-a-quitter-la-martinique-en-deuxieme-phase-de-

    Covid-19 : situation « extrêmement grave » aux Antilles, nouveau couvre-feu en Polynésie
    La quatrième vague de Covid-19 continue de progresser en France, frappant particulièrement les territoires d’outre-mer. Selon les chiffres publiés par Santé publique France, lundi 10 août, le nombre de patients en soins critiques est désormais de 1 667 (111 de plus que la veille), contre 1 232 il y a une semaine. Les hôpitaux accueillaient, lundi, plus de 9 000 personnes atteintes du Covid-19, dont plus de 800 ont été admises au cours des dernières vingt-quatre heures – un chiffre qui n’avait pas été atteint depuis le 27 juin.
    La crise sanitaire est « extrêmement grave » aux Antilles avec des taux d’incidence « jamais connus » en France, a affirmé le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, avant de se rendre sur place, mardi. « Ce sont des taux d’incidence que l’on n’a jamais connus dans ces territoires, mais aussi dans tous les territoires de la République confondus », a alerté le ministre. « Il tombe sous le sens que nous allons devoir évidemment durcir les mesures de freinage tant il y a urgence », a-t-il estimé au sujet de la Guadeloupe.
    Dans ce territoire déjà soumis à un nouveau confinement, pour l’heure moins strict que celui de la Martinique, les chiffres augmentent aussi : du 2 au 8 août, le taux d’incidence atteignait 1 769 pour 100 000 habitants, contre 876 la semaine précédente ; on recensait 6 669 cas, dont 2 500 environ durant le seul dernier week-end.
    M. Lecornu et le ministre de la santé, Olivier Véran, se rendront ensuite à la Martinique, jeudi, où la situation a été qualifiée d’« extrêmement préoccupante » par l’agence régionale de santé. Au total, 240 soignants, répartis dans deux avions (un pour la Guadeloupe, un pour la Martinique), doivent s’envoler de Paris, mardi, pour une mission d’appui de quinze jours dans les Antilles. Face à l’afflux de patients, les deux îles ont procédé, au début d’août, aux premières évacuations de patients vers des hôpitaux de la métropole.

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#guadeloupe#martinique#sante#personnelsoignant#circulationtherapeutique#systemesante#tauxincidence

  • #Suicide des personnes âgées : Pourquoi ce phénomène reste-t-il « boudé » par la recherche ?
    https://www.20minutes.fr/societe/3096459-20210810-suicide-personnes-agees-pourquoi-phenomene-reste-boude-re

    3E ÂGE Découvrez, chaque jour, une analyse de notre partenaire The Conversation. Aujourd’hui, un anthropologue s’interroge sur le relatif désintérêt que suscite la mort volontaire des aînés
    20 Minutes avec The Conversation

    Publié le 10/08/21 à 08h45 — Mis à jour le 10/08/21 à 08h45

    Le suicide des personnes âgées s’avère beaucoup moins étudié que celui des jeunes, selon notre partenaire The Conversation.
    Cela s’explique peut-être par le caractère plus choquant de la mort des jeunes, qui plus est par suicide, que celle de personnes dont on se dit qu’elles ont « fait leur vie ».
    L’analyse de ce phénomène a été menée par Frédéric Balard, anthropologue à l’Université de Lorraine.

    À la faveur de la pandémie de la Covid-19, la question du suicide a bénéficié d’un éclairage médiatique qui n’avait sans doute plus eu lieu depuis ce qui fut appelé la « crise des suicides » de France Télécom en 2009.

    Pourtant, entre ces deux périodes, le nombre de suicides en France n’a pas connu de véritable bouleversement, oscillant autour de 9000 à 10.000 par an même si la tendance est plutôt à une baisse des taux depuis le début des années 1990.

    Alors que les suicides des jeunes et les suicides au travail sont l’objet de nombreux travaux, le suicide des personnes âgées s’avère beaucoup moins étudié.

    Pourtant, les taux de suicide augmentent avec l’âge. Si l’on se réfère aux chiffres de l’observatoire national du suicide, les 15-24 ans ont un taux de suicide de 5/100.000 correspondant à 373 suicides pour l’année 2014 tandis que celui des personnes âgées de 75 ans ou plus est de 35,4/100.000 (1749 suicides en 2014) et s’élève même à 83,8/100.000 pour les hommes âgés de 85 à 94 ans (458 suicides en 2014).

    Ce constat de l’élévation des taux de suicide avec l’âge n’est pas nouveau puisque Émile Durkheim le mentionnait déjà il y a plus d’un siècle. Dès lors, comment comprendre que ces suicides ne fassent pas l’objet d’une préoccupation à la hauteur des taux précités ?

    Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Tout d’abord le fait que le suicide représente une cause de mortalité mineure aux âges avancés (0,5 %) alors qu’elle est majeure chez les jeunes (16,2 % pour les 15-24 ans). Ensuite, peut-être parce que la mort des jeunes, qui plus est par suicide – parangon de la mauvaise mort –, apparaît plus choquante que celle des personnes âgées dont on se dit qu’elles ont « fait leur vie ».
    Définir le suicide

    Pour pouvoir bien analyser et interpréter un phénomène, il s’agit tout d’abord de bien le définir. Or, concernant le suicide, cela s’avère plus complexe qu’il n’y paraît. Les suicides auxquels nous venons de faire référence sont les suicides comptabilisés. Pour qu’ils le soient, il faut que la mention « suicide » soit présente sur le certificat de décès. Or, dans la recherche que nous avons conduite, certains suicides n’ont pas été notifiés comme tel ce qui confirme que les taux (à tous âges, mais particulièrement dans l’âge avancé) sont sous-estimés.

    Ensuite, en fonction des publications, les définitions du suicide et des tentatives de suicide diffèrent. Pour Durkheim, « on appelle suicide tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu’elle savait devoir produire ce résultat. La tentative, c’est l’acte ainsi défini, mais arrêté avant que la mort en soit résultée »

    Cependant, d’autres approches élargissent ces définitions par l’intermédiaire de l’idée de suicide passif. Ainsi, le « syndrome de glissement » dont il a beaucoup été question en Ehpad durant les épisodes de confinements est parfois considéré comme un suicide.

    Certains vont plus loin dans la définition par l’intermédiaire de ce qu’ils nomment les équivalents suicidaires (négligence grave dans l’hygiène de vie, syndrome de Münchhausen, conduites à risques, suicide assisté, euthanasie, etc.) qu’ils considèrent relever des mêmes mécanismes que le suicide.

    Ces différences de définitions révèlent des conceptions différentes de ce que sont le suicide et les tentatives de suicide et s’avèrent sous-tendues par des paradigmes scientifiques divergents conduisant à des interprétations difficilement conciliables.
    Le suicide des personnes âgées est-il un suicide différent ?

    Si le suicide des personnes âgées est singulier du point de vue des taux de suicide, il l’est également du point de vue du ratio tentative de suicide et suicide accompli.

    En effet, alors que les jeunes de moins de 25 ans ont un ratio de 200 tentatives pour un suicide, celui des personnes âgées de 65 ans et plus est de 4 pour un. Les hypothèses mobilisées pour expliquer ces différences sont la fragilité physiologique et l’isolement réduisant les possibilités de « secours » et une plus grande intentionnalité. Étudier le suicide des personnes âgées conduit à s’interroger sur la notion d’âge et ses formes de médicalisation.

    Certains travaux considèrent l’âge (et le sexe masculin) comme un facteur de risque. Cependant, en quoi cela en fait-il une explication ou, pour le dire autrement, en quoi le fait d’être un homme âgé de plus de 85 ans permet d’expliquer une plus grande prévalence ?

    Il est intéressant de noter que l’âge constitue une épine dans le pied de qui aurait la tentation d’appliquer de manière simpliste les deux principaux « éléments » prédictifs de suicide habituellement retenus : les tentatives de suicide et la dépression. En effet, on constate que non seulement les tentatives de suicides diminuent avec l’âge, mais qu’il en est de même pour les épisodes dépressifs caractérisés.

    Ces éléments conduisent à considérer les suicides des personnes âgées de manière particulière. Pour la suicidologie (spécialité œuvrant à la prévention du suicide), la dépression du sujet âgé serait une dépression spécifique et plus difficile à diagnostiquer. La prévention de la dépression serait donc le premier levier de réduction du suicide et l’on pourrait formuler l’hypothèse selon laquelle, c’est cette prévention qui a conduit à la baisse des taux depuis 1990.

    Une autre interprétation de cette baisse tendrait plutôt à considérer qu’elle s’explique par des suicides empêchés par davantage de contention médicamenteuse et physique (que nous peinons à nommer prévention) et une difficulté physiologique accrue à mettre en œuvre son suicide.

    Ces réflexions soulèvent des enjeux scientifiques majeurs dont les investigations se trouvent parfois empêchées par des freins idéologiques et des formes de paniques morales conduisant à s’interdire tout raisonnement visant à interroger suicide et suicide assisté (voir euthanasie) alors même que ces réflexions paraissent heuristiques ne serait-ce que pour comparer le vécu des proches.

    Parmi les autres explications du suicide des âgés que l’on retrouve dans la littérature scientifique, il est fait mention de la polypathologie, de la perte d’autonomie, de l’isolement, de la solitude ou encore de l’angoisse de la mort. Ainsi, ce sont les pertes liées à l’âge qui sont mises en cause, le veuvage, l’entrée en institution, le sentiment de perte de sens qui conduirait certaines personnes au suicide. Il est enfin évoqué des « suicides par anticipation » pour éviter la déchéance et un mourir qui s’éternise. Ces suicides sont ainsi interprétés comme des formes de déprises ou, à l’inverse, comme une tentative de reprise en main de sa fin de vie.
    Quels protocoles de recherches pour étudier le suicide ?

    Si les explications présentées sont davantage des hypothèses que des causes de suicide, c’est parce que la construction d’un protocole de recherche idéal s’avère difficile. En effet, la suicidologie met principalement en œuvre deux types de protocole pour analyser le suicide : l’enquête auprès des suicidants (personnes ayant fait des tentatives de suicide ou présentant un « comportement suicidaire ») et l’autopsie psychologique qui consiste à reconstituer post mortem, via des documents et témoignages de proches les raisons du suicide.

    Évidemment, ces protocoles ne sont pas exempts de faiblesses. Dans le premier cas, on présuppose que les suicidants et les suicidés sont comparables, ce qui n’est pas démontré et l’est encore moins dans le cas des personnes âgées dont la plupart n’ont jamais fait de tentatives de suicide ni état de comportements suicidaires. Les travaux reposant sur l’ autopsie psychologique qui avancent que 60 à 90 % des suicidés souffraient de troubles mentaux, présentent d’importantes limites. Si la détection de la dépression du sujet âgé est sous diagnostiquée car complexe, il est difficile de justifier qu’elle puisse être facile à diagnostiquer post mortem.

    Les entretiens sociologiques que nous avons menés avec les proches de personnes âgées suicidées montrent surtout qu’en fonction de qui s’exprime, du cadre de l’entretien et du rapport qu’il ou elle entretenait avec son parent défunt, les motifs de suicides rapportés seront très différents. Ainsi, ces récits en apprennent moins sur les motifs et les causes de suicides que sur l’histoire familiale et la place du parent âgé dans celle-ci.

    Cette analyse a été rédigée par Frédéric Balard, anthropologue à l’Université de Lorraine.
    L’article original a été publié sur le site de The Conversation.

    Déclaration d’intérêts

    Frédéric Balard est maitre de conférences en sociologie à Nancy & rédacteur en chef de Gérontologie et société. Le projet d’étude ’Suicidâge’, a été soutenu par la Fondation de France.

    #personnes_agées #suicide

  • Fullbright co-founders Steve Gaynor accused of employee mistreatment - Polygon
    https://www.polygon.com/22610490/fullbright-steve-gaynor-controversy-stepped-down-open-roads

    Fullbright co-founder Steve Gaynor, known for his work on Gone Home and Tacoma, has stepped down from his role as creative lead on Open Roads following multiple allegations regarding his treatment of Fullbright staff.

    On dirait que le scandale d’Activision-Blizzard, ainsi que les précédents abus dans l’industrie du jeu vidéo, permettent aux langues de se délier et témoigner dans la presse des divers abus dont sont victimes les employés du secteur travaillant dans des environnements toxiques qui n’ont pas lieu d’être. Le problème semble être systémique, plutôt que limité à certaines entreprises.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #fullbright #steve_gaynor #business #ressources_humaines #environnement_toxique #discrimination #misogynie #micromanagement #jeu_vidéo_gone_home #jeu_vidéo_tacoma #jeu_vidéo_open_roads #annapurna_interactive #personal_branding #eréputation #twitter

  • #Croatie : une saison touristique sans assez de travailleurs saisonniers

    Barmen, cuisiniers, serveurs : tous les postes sont à pourvoir et certains #hôtels pourraient bien rester fermés faute de #personnel. Ni les Croates ni les saisonniers des pays voisins ne veulent plus travailler pour des #salaires de misère, et l’importation de #main-d’oeuvre en provenance du Népal, de Thaïlande ou du Bengladesh ne suffit pas.

    « Je donne mille kunas à celui qui me trouvera un serveur ! » Voici le cri de désespoir d’un restaurateur de Pula qui cherche encore à embaucher, alors que la saison a commencé et que les touristes se pressent en Istrie. Un matin, après une nuit orageuse, plusieurs de ses employés ne sont tout simplement jamais revenus. Depuis, le restaurateur a le plus grand mal à leur trouver des remplaçants. Il attend des travailleurs de Serbie, qui seraient toujours en train de régler des « problèmes de papiers ».

    En Croatie, beaucoup pensaient pourtant que les patrons n’auraient pas de mal cette année à trouver des employés, avec le retour de beaucoup de Croates de la diaspora durant la pandémie. Certains pensaient même que les salaires pourraient baisser en raison de cette abondance de main d’oeuvre. Mais c’est tout le contraire qui se produit : comme en 2019, la Croatie manque de bras.

    Entre le 1er janvier et le 16 juin 2021, le ministère de l’Intérieur a ainsi délivré 31 157 permis de séjour et de travail à des ressortissants de pays tiers, soit 13% de plus qu’à la même période l’année dernière et un cinquième de moins qu’en 2019. Dans le secteur du tourisme et de la restauration, le ministère a délivré 4191 permis.

    La Croatie a perdu 10% de sa population

    Krešimir Sever, président des Syndicats indépendants croates, note que la Croatie, comme d’autres États en transition, a bâti sa compétitivité en recourant à des employés privés de droits et sous-rémunérés. « Cette politique a mené à une émigration considérable, surtout depuis l’adhésion de la Croatie à l’Union européenne, et elle concerne principalement des citoyens jeunes, hautement éduqués et spécialisés. D’après certaines études, 10% de la population aurait déjà quitté la Croatie », explique Krešimir Sever, précisant que le pourcentage réel pourrait être encore plus élevé.

    Ce déficit est compensé par l’importation d’ouvriers étrangers, ajoute-t-il, ce qui d’année en année contribue à faire encore plus baisser le prix du travail et à multiplier les contrats précaires. Cette dangereuse combinaison fait que l’émigration se poursuit toujours plus, affirme-t-il. « Malgré le retour d’une partie des travailleurs croates en raison de la pandémie, la pénurie de main d’œuvre se fait toujours sentir dans certains secteurs, comme le tourisme, la restauration, le bâtiment. On manque aussi d’artisans comme des électriciens et des serruriers », continue le syndicaliste.

    « Entre mars 2020 et mai 2021, les autorités ont versé 1,4 milliard d’euros à plus de 680 000 travailleurs, dans le cadre de mesures de soutien, notamment à 120 000 artisans et employeurs », explique-t-il, en soulignant que les fraudes ont été très nombreuses durant cette période : congés annuels forcés, travail de personnes officiellement en congé, non-paiement de la différence entre le salaire convenu et l’aide d’Etat, baisses de salaire sans accord de l’employé, télétravail sans annexe au contrat de travail, non-respect des horaires de travail, non-paiement d’heures supplémentaires en télétravail, etc.

    “De plus en plus de travailleurs viennent du Népal, des Philippines, du Bangladesh, de Chine, d’Inde, de Russie, de Corée, voire de Thaïlande ou du Mexique.”

    Krešimir Sever explique que les autorités avaient préparé l’adoption d’une loi spéciale pour mettre en suspens, pour la durée de la crise, certaines clauses de la Loi du travail et certaines conventions collectives en vigueur. Mais elles ont dû renoncer à ces mesures en raison de la forte pression des syndicats croates, soutenus par des organisations syndicales européennes et internationales, et grâce à des protestions directement adressées à la Commission européenne. « Les employeurs demandent davantage de flexibilité et les syndicats une meilleure protection. De fait, le droit du travail est l’une des principales causes de la situation qui prévaut aujourd’hui en Croatie, il doit être modifié. Les négociations pour une refonte de la Loi sur la travail ont commencé le 23 juin, mais elles ne seront ni faciles, ni rapides. Les autorités prévoient que la nouvelle loi puisse entrer en vigueur au milieu de l’année 2022 », précise-t-il.

    En attendant, la Croatie continue d’accueillir des travailleurs de Serbie, de Bosnie-Herzégovine, de Macédoine du Nord et du Kosovo, mais eux aussi sont de moins en moins nombreux et ils préfèrent aller travailler en Europe de l’Ouest. « De plus en plus de travailleurs viennent du Népal, des Philippines, du Bangladesh, de Chine, d’Inde, de Russie, de Corée, voire de Thaïlande ou du Mexique, par le biais d’agences de recrutement. La majorité de ces gens se font embaucher dans le secteur de la construction, dans le tourisme et la restauration. On leur propose les mêmes salaires qu’aux locaux pour les mêmes emplois. Mais le problème est que les Croates ne peuvent pas vivre avec ces salaires, alors que les étrangers réussissent tout de même à en envoyer une partie de ces sommes à leurs familles », explique Sever.

    Des hôtels resteront fermés

    Marina Cvitić, présidente des Syndicats d’Istrie, du Kvarner et de Dalmatie (SIKD) signale que, faute de personnel, de nombreux hôtels sur l’Adriatique risquent de rester fermés cette saison. « Les travailleurs sont dans l’incertitude depuis plus d’un an, et rares sont ceux dans le secteur touristique qui ont touché plus de six salaires pleins. Rares sont les saisonniers qui ont eu l’opportunité de travailler pendant plus de trois ou quatre mois. Mais quand les échéances des crédits arrivent, il faut (sur

    )vivre. Les salariés touchaient 60% de leur salaire durant la pandémie, mais il était illusoire de penser que les saisonniers allaient attendre que les agences les recontactent. Ils ont cherché un emploi dans d’autres secteurs », souligne-t-elle.

    Pour trouver des volontaires, certaines entreprises, poursuit-elle, ont commencé à distribuer des primes non imposables d’au moins 130 euros et les syndicats ont négocié avec certaines le versement durant la saison d’un montant non imposable maximal de 5000 kunas (670 euros). Malgré ces initiatives, les travailleurs manquent toujours, poursuit Marina Cvitić. Pour elle, cette pénurie est à imputer aux employeurs et au gouvernement croate. Les Syndicats d’Istrie, du Kvarner et de Dalmatie demandent une réunion d’urgence des syndicats, des employeurs et des ministères du Tourisme et de l’Emploi pour envisager des mesures concrètes à même de résoudre le problème du manque de main-d’œuvre.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Croatie-meme-la-hausse-des-salaires-ne-retient-pas-les-travailleu

    #tourisme #saisonniers #travailleurs_saisonniers #migrations #travail

  • #Terrorisme : au nom de sa #sécurité, la #France expulse toujours plus

    Depuis 2018, l’Hexagone a expulsé plus de la moitié des islamistes radicalisés fichés et en situation de séjour irrégulier en France. Et selon la volonté du ministre de l’Intérieur, le nombre d’expulsions devrait encore augmenter. C’est un des axes du contre-terrorisme français, rapporte la Deutsche Welle.

    Agir plus vite et plus durement avec les immigrés condamnés pour des crimes graves, telle est la consigne donnée aux préfets de France par le ministre de l’Intérieur, Gérald #Darmanin, en juin. Les #titres_de_séjour sont à réexaminer, et des expulsions à prévoir pour les coupables de #crimes graves : homicide, viol, trafic de drogue, violences conjugales ou contre des dépositaires de l’autorité publique. Voilà le dernier cap fixé par la France pour améliorer la sécurité sur le territoire, rapporte la Deutsche Welle, qui fait un point sur la stratégie antiterroriste de la France.

    « En parallèle de cette mesure, le gouvernement a également publié de nouveaux #chiffres sur les expulsions », écrit le site de la radio internationale allemande : sur 23’000 #personnes_fichées, car soupçonnées de radicalisation, dans le #FSPRT - le #Fichier_de_signalements_pour_la_prévention_de_la_radicalisation_à_caractère_terroriste -, 1’115 seraient en situation irrégulière sur le territoire. Parmi elles, environ la moitié - 601 - a été expulsée ces trois dernières années. L’autre moitié serait en passe de l’être ou se trouve actuellement en prison, a précisé le gouvernement.

    Le gouvernement Macron n’est pas le seul à opérer de la sorte. Les exécutifs successifs du pays, où plus de 250 personnes ont été victimes d’attentats terroristes ces dernières années, ont répondu en durcissant les lois d’immigration. Dans ce contexte, le sujet des expulsions « est devenu plus explosif », explique le journaliste allemand, qui s’est entretenu avec un expert en contre-terrorisme français.

    Tensions dans les pays du Maghreb

    « Le profil des #terroristes_actifs en France a changé », a ainsi expliqué #Marc_Hecker, chercheur à l’Institut français des relations internationales, à la radio allemande. Selon lui, ceux qui ont perpétré les dernières attaques étaient souvent des #immigrés, des #demandeurs_d'asile ou des personnes entrées clandestinement dans le pays.

    Le chercheur pointe deux évolutions qui en découlent. Premièrement, la France a modifié sa pratique d’expulsion :

    Même si la France n’expulse pas d’individus vers les zones de guerre, la liste des pays vers lesquels aucune expulsion n’est réalisée s’est réduite au fil des années."

    Les capacités limitées des #services_de_renseignements

    Deuxièmement, dans les pays en question, la situation sécuritaire se trouve sous tension. Cela concerne avant tout les pays du Maghreb, qui ont vu les expulsions de France se multiplier. « Envoyer les personnes radicalisées vers des pays qui ne disposent pas des mêmes capacités de surveillance que la France ne fait qu’accentuer le problème pour ces pays », explique Hecker.

    « Impossible pour le moment de savoir si les expulsions permettront d’améliorer durablement la situation sécuritaire tendue de la France, mais cela devrait au moins décharger temporairement les autorités », estime la Deutsche Welle. Un des problèmes centraux reste qu’un fichier comptant 23’000 noms représente un défi de taille constant pour les services de renseignements. De plus, le #fichage de toutes les personnes qui sont passées sous les radars, comme le meurtrier de Samuel Paty ou l’attaquant de Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, demande des moyens supplémentaires.

    Quant au changement de #profil des attaquants, il est impossible d’évaluer s’il est passager ou définitif.

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-terrorisme-au-nom-de-sa-securite-la-france-expu
    #expulsions #renvois #asile #migrations #réfugiés #machine_à_expulser #islamisme #radicalisation #criminels_étrangers #statistiques #sans-papiers

    ping @cede @karine4 @isskein

  • La Malédiction du #pétrole

    Le pétrole est devenu indispensable à l’économie mondiale, c’est sa plus grande richesse, mais aussi sa plus grande malédiction. Retraçant l’histoire de ce paradoxe les auteurs se penchent avec acuité sur le sujet.
    Depuis près d’un siècle et demi, l’or noir a été le moteur de la croissance et la source des plus grands malheurs. Combien de temps cet état va-t-il durer alors que même la catastrophe écologique du réchauffement climatique ne semble pas peser dans la décision de s’en passer ? Mais à quand remonte cette course à l’abîme ? C’est ce que les auteurs entreprennent de raconter.

    https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-la-malediction-du-petrole/album-malediction-du-petrole

    #BD #bande_dessinée #livre

    #Caucase #Russie #Frères_Nobel #raffinerie #Branobel #Bakou #pipeline #steam-tanker #marée_noire #Rotschild #puits_de_pétrole #mer_Noire #Batoumi #Bnito #puits_de_Bibi-Heybat #histoire #compagnie_pétrolière #Mer_Caspienne #industrie_pétrolière #Pennsylvanie #Edwin_Drake #potion_Drake #Oil_Creek #Pithole #Devil_Bill #John_Davison_Rockfeller #Rockfeller #Standard_Oil_Company #7_soeurs #John_Rockfeller #Cleveland #raffinage #Massacre_de_Cleveland #Sumatra #Staline #Koba #grèves #Royal_Dutch_Shell #industrie_automobile #OPEP #moteur_à_explosion #Jamais_contente #Henry_Ford #Ford #Ford_Motor_Company #moteur_électrique #General_Motors #Ford_T #Detroit #USA #Etats-Unis #Indonésie #colonialisme #essence #énergie #progrès #Esso #Stocony #Socal #Gulf_oil #Texaco #Anglo-persian_oil #William_Knox_d'Arey #Perse #Plaine_du_Naphte #guerre #comité_des_vaisseaux_terrestres #tank #Irak #Compagnie_française_des_pétroles (#CFP) #Total #accords_Sykes-Picot #Moyen-Orient #simple_ligne_de_sable #désert_arabique #Rub_al-khali #Standard_oil_of_California #Ras_Tanura #Harry_St_John_Bridger_Philby #Sheikh_Abdullah #Quart_vide #Kim_Philby #Philby #Arabie_Saoudite #Saoud #WWI #WWII #première_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #Canal_de_Suez #Red_Bell_Express #Pacte_de_Quincy #Algérie #Sahara_algérien #extractivisme #CIA #Saddam_Hussein #Arabian_American_oil_company (#ARAMCO) #Ghawar #combine_en_or #Venezuela #optimisation_fiscale #Iran #ENI #Libye #Italie #Pier_Paolo_Pasolini #Enrico_Mattei #guerre_du_Kippour #choc_pétrolier #Conférence_de_Bagdad (1960) #Juan_Pablo_Pérez_Alfonzo #Abdullah_al-Tariki #King_Hubbert #Trente_Glorieuses #premier_choc_pétrolier #Exxon_Mobile #BP-Amoco #pétrole_de_schiste #plateformes_offshore #groupe_Carlyle #Carlyle #schiste #fisc

    #pétrole #BD #malédiction

  • Beijing using its financial muscle to target Uyghurs living abroad – report | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2021/jun/25/beijing-using-its-financial-muscle-to-target-uyghurs-living-abroad-repo

    China is using its unprecedented economic clout across vast swathes of Asia and the Middle East to target Uyghur Muslims living beyond its borders through a sprawling system of transnational repression, a new report says.

    Beijing’s crackdown on Xinjiang province, where more than 1 million people are thought to have been detained in a network of internment camps in recent years, has coincided with a rise in efforts to control Uyghurs living overseas, the report found.

    In a database charting overseas targeting of Uyghurs by Beijing since 1997, researchers from the Oxus Society for Central Asian Affairs and the Uyghur Human Rights Project examined more than 1,500 cases of detention and deportation, warning that number was almost certainly “just the tip of the iceberg”.

    They found at least 28 countries to have been at some point complicit, most of them in the Middle East, north Africa and south Asia, with the rate of incidents accelerating “dramatically” from 2017.

    #ouïghour #persécution

  • Selon une nouvelle étude de l’OIM et du PAM, près de 14 millions de déplacés internes, de réfugiés et de migrants sont fortement touchés par la COVID-19 en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/selon-une-nouvelle-etude-de-loim-et-du-pam-pres-de-14-millions-de-deplaces-inte
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/dsc_88113799_0.jpg?itok=EWy8nEn-

    Selon une nouvelle étude de l’OIM et du PAM, près de 14 millions de déplacés internes, de réfugiés et de migrants sont fortement touchés par la COVID-19 en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique
    Nairobi - Selon un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Programme alimentaire mondial (PAM), près de 9 millions de déplacés internes, 4,7 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile et des centaines de milliers de migrants dans l’est et la corne de l’Afrique subissent les pires conséquences de la pandémie de COVID-19.
    L’étude, intitulée « Life amidst a pandemic : Hunger, migration and displacement in the East and Horn of Africa », se concentre sur les impacts de la pandémie sur la mobilité, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire aux points névralgiques régionaux de la migration et de la famine.
    « Les migrants, les réfugiés et les autres personnes déplacées de force font partie des groupes les plus défavorisés et exclus à travers le monde, et il est essentiel de comprendre leurs besoins, ainsi que les progrès réalisés pour y répondre, pour savoir où nous en sommes par rapport aux engagements pris dans le cadre des ODD (Objectifs de développement durable) », a déclaré Mohammed Abdiker, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique.
    La COVID-19 a accru la vulnérabilité des personnes déplacées et des migrants en 2020 et leurs difficultés ont été exacerbées par la réduction du financement des opérations humanitaires, la baisse des envois de fonds cruciaux causée par les interdictions des voyager et les pertes d’emploi pour des centaines de milliers de migrants. Ces groupes dépendent fortement des envois de fonds, qui constituent la source la plus importante d’entrées de capitaux en Afrique et qui sont essentiels pour les communautés et les ménages à faible revenu.À mesure que les possibilités d’emploi et de revenus se sont réduites à l’étranger, un nombre croissant de travailleurs migrants sont rentrés chez eux les mains vides et ont eu besoin d’un soutien important pour se réintégrer, mettant à rude épreuve leurs communautés d’origine.
    L’étude a également révélé que 54 millions de personnes souffraient d’insécurité alimentaire aiguë en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique en 2020, notamment les familles dans les zones rurales exposées à l’insécurité alimentaire, ainsi que les populations urbaines pauvres également exposées à l’insécurité alimentaire et particulièrement touchées par la pandémie.Le Soudan, l’Éthiopie et le Soudan du Sud figurent parmi les dix pays qui connaîtront les pires crises alimentaires au niveau mondial en 2020 - avec respectivement 9,6 millions, 8,6 millions et 6,5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë - tandis que le Burundi présente l’un des niveaux les plus élevés de malnutrition chronique ou de retard de croissance chez les enfants à travers le monde. Selon l’étude, la région du Tigré en Éthiopie est devenue une nouvelle zone sensible touchée par la famine depuis fin 2020, avec plus de 4 millions de personnes confrontées à une insécurité alimentaire sévère en raison du conflit.Compte tenu de la persistance de l’impact de la COVID-19 sur l’économie et les moyens de subsistance, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire devrait rester élevé tout au long de l’année 2021. Selon le rapport OIM-PAM, la pandémie de COVID-19 a également perturbé la mobilité, la santé publique et les possibilités socioéconomiques de la plupart des habitants de la région. D’autres défis préexistants, nouveaux et récurrents continueront à déstabiliser la région et à mettre à rude épreuve la capacité des populations touchées à faire face aux chocs, notamment aux conflits, à l’insécurité, à la sécheresse, aux inondations et aux invasions de criquets pèlerins. Cela aura des répercussions sur la migration et la faim, et plus largement, des conséquences sur la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
    « La COVID-19 n’a fait que s’ajouter aux difficultés auxquelles sont confrontées ces populations déjà vulnérables. Nous devons nous unir pour que les personnes dans le besoin ne soient pas oubliées et reçoivent une aide humanitaire vitale afin de répondre à leurs besoins alimentaires, nutritionnels et autres besoins vitaux », a déclaré Michael Dunford, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Est.

    #Covid-19#migrant#migration#personnedeplacee#refgie#afrique#OIM#PAM#sante#vulnerabilite#crise#pandemie#violence#insecurite#humanitaire

  • Aide médicale vitale pour les personnes déplacées du Tigré | The Storyteller
    https://storyteller.iom.int/fr/stories/aide-medicale-vitale-pour-les-personnes-deplacees-du-tigre

    Aide médicale vitale pour les personnes déplacées du Tigré. Mekele, Tigré - « Je suis enceinte, je suis déplacée, mais je suis toujours en vie », se lamente Lete en caressant son ventre. Elle attend son examen prénatal dans une clinique mobile de l’OIM à Mekele, la capitale de la région du Tigré, en Ethiopie.Lete fait partie des plus de 1,7 million de déplacés internes touchés par la crise dans le nord de l’Éthiopie, qui a débuté après une flambée de violence dans la région du Tigré en novembre 2020. « J’ai marché 90 kilomètres depuis ma ville natale d’Adwa, dans le centre du Tigré, avec mes enfants. Étant enceinte, c’était extrêmement difficile. J’étais seule avec mes enfants, j’ai dû abandonner mon mari et nous ne l’avons pas revu depuis. À mi-chemin de notre voyage, des gens nous ont aidés et nous ont laissés monter dans leur voiture pour aller à Mekele », raconte-t-elle.
    Lete fait partie des centaines de déplacés internes qui reçoivent un soutien médical de l’équipe mobile de santé et de nutrition de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui travaille actuellement dans des sites de déplacement de fortune qui étaient autrefois des écoles. Chaque jour, l’équipe - composée de deux agents de santé, deux infirmiers, deux sages-femmes et deux psychologues - se rend sur différents sites à Mekele. Selon la Matrice de suivi des déplacements de l’OIM, plus de 1,7 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays en raison du conflit actuel dans le nord de l’Ethiopie. Les établissements de santé sont débordés. De nombreuses personnes déplacées, notamment des femmes, des enfants, des nouveau-nés et des personnes handicapées, ont besoin de produits de première nécessité tels que de la nourriture et un abri. En outre, la menace de la COVID-19 accroît les craintes car de nombreuses personnes vivent dans des sites de fortune surpeuplés où les conditions d’hygiène sont mauvaises. Les pluies actuelles risquent d’aggraver la situation en provoquant davantage de déplacements dus aux inondations et en augmentant les cas de diarrhée aqueuse et de paludisme.

    #Covid-19#migrant#migration#ethiope#tigre#sante#personnedeplacee#santementale#vulnerabilite#urgence#humanitaire#crise

  • A global call to support refugees from Myanmar - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/06/a-global-call-to-support-refugees-from-myanmar

    A global call to support refugees from Myanmar. The UN marked World Refugee Day on Sunday, but the global community is still doing too little for those fleeing Myanmar. Sunday, June 20, marked the United Nations’ World Refugee Day, a time to focus on refugees worldwide, applaud their courage, and highlight their contributions. This year’s theme, “Heal, Learn, Shine,” recognizes the challenges of Covid-19, the need to uphold the right to education, and how refugees persevere despite the challenges they face.
    According to the UN, there are more than 1.1 million refugees from my home country of Myanmar, making it one of the top five source countries of refugees worldwide. While many were able to celebrate World Refugee Day, those forced to flee Myanmar continue to witness mass atrocities.
    As the number of people fleeing the Myanmar military’s violence has only increased since the coup, seeking refuge in Thailand has proved increasingly difficult for ethnic-minority refugees as Thai officials fear the spread of Covid-19 and strictly police their borders.
    Estimates are that in March and April, close to 3,000 Karen internally displaced persons (IDPs) crossed the Salween River to seek refuge in Thailand, only to be held by Thai officials until conditions were deemed secure enough to turn them away. Similarly, more than 100,000 Karenni civilians escaping conflict in their home state were met with force at the Thai border, where officials attempted to push back thousands. Safety and security for refugees are rare, even when they are accepted by host countries. Refugees are uniquely affected by a number of factors, and are being disproportionately impacted by Covid-19.Often crammed into tight living situations with inadequate hygiene facilities, the ability to escape Covid-19’s grip is almost impossible for Myanmar’s refugees. With more than a million Rohingya refugees living in Bangladesh, there have been estimates of more than 1,300 cases of Covid-19 in the camps. Vaccine supplies are also far from refugees’ reach – as of June 1, no Covid-19 vaccines had been distributed in Cox’s Bazar. Education remains unavailable to refugees from Myanmar and across the diaspora in Bangladesh, India, Thailand and Malaysia. While some children are able to attend small, community-run schools, the general lack of educational opportunities forces entire generations from Myanmar to face their future unprepared.

    #Covid-19#migrant#migration#myanmar#rohingya#karen#refugie#camp#personnedeplacee#sante#vulnerablite#education#vaccination#securite

  • La lecture des ouvrages respectifs de Joseph Andras et Sandra Lucbert donne à comprendre et percevoir les finalités criminelles d’une justice en régime capitaliste, aussi bien que l’éternelle et nécessaire révolte des corps revenant toujours dans le sillage historique du spectre communiste.

    #personnenesortlesfusils #denosfrèresblessés #Andras #Lucbert #capitalisme #justice

    https://lespetitssoirs.fr/2021/06/10/joseph-andras-et-sandra-lucbert-le-capitalisme-et-sa-justice-comme-or

  • Gesetz zur Modernisierung des Personenbeförderungsrechts vom 16. April 2021 - Bundesgesetzblatt
    https://www.bgbl.de/xaver/bgbl/start.xav#__bgbl__%2F%2F*%5B%40attr_id%3D%27bgbl121s0822.pdf%27%5D__16238435687

    Auf diesen Passus im neuen Personenbeförderungsgesetz wird man die Berliner Politik , die Senatsverwaltung für Verkehr (etc.), und die Taxi-Aufsichtsbehörde festnageln müssen, um dem Uber Einhalt zu gebieten.

    25. § 49 wird wie folgt geändert:
    a) Absatz 4 wird wie folgt geändert:
    ...
    ff) Nach Satz 6 wird folgender neuer Satz 7
    eingefügt:
    „In Städten mit mehr als 100 000 Einwoh-
    nern kann die Genehmigungsbehörde zum
    Schutz der öffentlichen Verkehrsinteressen
    die in ihrem Bezirk geltenden Regelungen
    für den gebündelten Bedarfsverkehr auch
    auf den in ihrem Bezirk betriebenen Ver-
    kehr mit Mietwagen anwenden, wenn per
    App vermittelter Verkehr mit Mietwagen
    einen Marktanteil von 25 Prozent am Fahrt-
    aufkommen im Gelegenheitsverkehr mit
    Taxen, Mietwagen und gebündelten Be-
    darfsverkehr überschreitet.“

    b) Folgender Absatz 5 wird angefügt:
    „(5) Die Genehmigungsbehörde kann für
    Gemeinden mit großer Flächenausdehnung
    Einzelheiten für die Genehmigung von Ausnah-
    men von der Pflicht zur Rückkehr an den Be-
    triebssitz ohne neuen Beförderungsauftrag an
    einen anderen Abstellort als den Betriebssitz
    festlegen. Hierbei ist eine Mindestwegstrecke
    von 15 Kilometern zwischen Hauptsitz und
    Abstellort oder bei mehreren Abstellorten zwi-
    schen diesen zu Grunde zu legen. Die Geneh-
    migungsbehörde kann insbesondere Regelun-
    gen treffen über
    1. die Anforderungen an den Abstellort und
    2. die zulässige Anzahl von Abstellorten.“
    26. § 50 wird wie folgt gefasst:
    㤠50
    Gebündelter Bedarfsverkehr
    (1) Gebündelter Bedarfsverkehr ist die Beför-
    derung von Personen mit Personenkraftwagen,
    bei der mehrere Beförderungsaufträge entlang
    ähnlicher Wegstrecken gebündelt ausgeführt wer-
    den. Der Unternehmer darf die Aufträge aus-
    schließlich auf vorherige Bestellung ausführen.
    Die Genehmigungsbehörde kann, soweit öffent-
    liche Verkehrsinteressen dies erfordern, be-
    stimmen, dass Fahrzeuge des gebündelten
    Bedarfsverkehrs nach Ausführung der Beförde-
    rungsaufträge unverzüglich zum Betriebssitz oder
    zu einem anderen geeigneten Abstellort zurück-
    kehren müssen, es sei denn, die Fahrer haben
    vor oder während der Fahrt neue Beförderungs-
    aufträge erhalten. Die Annahme, die Vermittlung
    und die Ausführung von Beförderungsaufträgen,
    das Bereithalten gebündelter Bedarfsverkehre so-
    wie Werbung für gebündelte Bedarfsverkehre dür-
    fen weder allein noch in ihrer Verbindung geeignet
    sein, zur Verwechslung mit dem Taxen- oder dem
    Mietwagenverkehr zu führen. Den Taxen und
    Mietwagen vorbehaltene Zeichen und Merkmale
    dürfen für den gebündelten Bedarfsverkehr nicht
    verwendet werden. Die §§ 21 und 22 sind nicht
    anzuwenden.

    #Deutschland #Taxi #Mietwagen #Recht #Personenbeförderungsgesetz #PBfeG

  • Egypt Academics, Researchers Caught In State Crosshairs

    Clutching his passport and ticket to Seattle, #Waleed_Salem had a sinking feeling he would be prevented from boarding his flight from Cairo because of his academic research. His hunch proved right.

    The political science doctoral candidate at the University of Washington had already tried to fly out in May last year to see his 13-year-old daughter but authorities confiscated his passport and he missed the flight.

    Last month, “I went with the knowledge that I might be turned back ... I was optimistic but without any certainty. I’ve done nothing wrong so I shouldn’t be worried,” Salem told AFP, after he was stopped again.

    Salem, who was doing fieldwork on how courts have tried to resolve political disputes in Egypt and Pakistan since the 1950s, was arrested, blindfolded and handcuffed for five days in May 2018.

    He was later accused of “joining a terror group” among other charges.

    “At the national security prosecution, I was asked about the intricacies of the thesis. Who was my supervisor? What were the chapter titles? Who did you meet? They told me basically: ’You’re saying the judiciary is politicised,’” he explained.

    He had already spent over six months in Egypt’s notorious Tora prison before being released in December 2018 on probation, having to report to a police station twice a week.

    “I cannot wrap my mind around the unspeakable cruelty of preventing me from seeing my daughter for over three years for no reason. No one ever has given me a reason for all of this.”

    #Ilyas_Saliba, a research fellow at the Berlin-based Global Public Policy Institute, said academics were vulnerable.

    “In a country in which the security services aim to control public debate on political issues, scholars who contradict the official state narrative can quickly find themselves on the target list,” he said.

    Under the rule of long-time autocrat Hosni #Mubarak, Egypt’s academic freedoms were already restricted but they have narrowed dramatically since President Abdel Fattah #al-Sisi took office in 2014.

    Egypt ranks in the lowest group on the Academic Freedom Index.

    “An array of legal and regulatory changes aimed ... at increasing political control” has led to a deterioration of freedom to teach and research, said Saliba, who co-authored the latest index.

    The interior ministry did not respond to AFP’s requests for comment on researchers jailed.

    #Patrick_Zaki, who took a quick break from postgraduate studies at Italy’s Bologna University to see his family, was detained upon arrival in Cairo in February 2020 and promptly jailed.

    “I pleaded with him to come because I missed him. He’s my elder son and I have a close relationship with him. I just wanted to see him for a few days. I blame myself that I made him come,” Zaki’s mother, Hala Sobhy, told AFP.

    Zaki’s detention revived painful memories of the disappearance and murder of an Italian researcher in Cairo five years ago.

    The badly mutilated corpse of #Giulio_Regeni, a Cambridge University doctoral student whose thesis examined labour unions in Egypt, was found on the outskirts of Cairo eight days after his disappearance in January 2016.

    Last month, Rome ordered the trial in absentia of four senior Egyptian security personnel implicated in his murder. Cairo has resolutely refused to hand them over.

    Thousands in Italy have signed petitions calling for Zaki’s release, and the country’s senate in April voted to grant him Italian citizenship to receive consular support.

    Sobhy’s son is languishing in jail charged with “harming national security” and “incitement to overthrow the state”. His detention has just been renewed for another 45 days.

    “When I imagine his confinement, I feel like I’m suffocating ... We thought he’d be jailed for a few weeks, but it has gone on for over a year,” she said.

    In a similar case, #Ahmed_Samir, a master’s student at the Central European University in Vienna, also came to Egypt on a family visit and was arrested in February.

    He has been accused of “broadcasting false news” and is due to appear in a state security court again next week.

    Other young Egypt-based researchers have also been detained, including #Kholoud_Amer, head of the translation unit at Alexandria Library, and #Shaima_Sami, a Cairo-based researcher with the Arab Network for Human Rights Information.

    https://www.barrons.com/news/egypt-academics-researchers-caught-in-state-crosshairs-01622943313
    #répression #Egypte #recherche #université #persécution

  • Mini #Quiches aux escargots persillés
    https://www.cuisine-libre.org/mini-quiches-aux-escargots-persilles

    Pour un apéritif printanier gourmand. Abaisser la pâte finement. Former des disques avec un emporte-pièce pour en chemiser vos mini moules à tartelettes. Égoutter les escargots.

    Préchauffer le #Four à 205°C. Peler l’échalote et la gousse d’ail. Passer les herbes sous l’eau et épongez-les. Hacher le tout finement. Couper les escargots en quatre. Les répartir dans les moules. Battre la crème et les œufs. Saler et poivrer. Verser sur les escargots. Ajouter les aromates hachés. Mélanger. Verser dans les… #Persil, #Escargot, Quiches, #Amuse-gueules, #Pâtes_feuilletées / #Sans œuf, Four

  • « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir, mais tout régresse » : la Tunisie affaiblie par une hémorragie de médecins
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/06/01/c-est-vrai-que-l-on-se-sent-coupable-et-egoiste-de-partir-mais-tout-regresse

    « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir, mais tout régresse » : la Tunisie affaiblie par une hémorragie de médecins. La dégradation du système de santé publique pousse toujours plus de praticiens à l’exode vers la France et l’Allemagne, ce qui complique la gestion de la pandémie. Le thème doit être abordé lors de la visite de Jean Castex à Tunis les 2 et 3 juin. En pleine pandémie, Narjes Soua, médecin tunisienne, a posé ses valises en Ardèche méridionale pour travailler en tant que stagiaire associée avant d’obtenir le concours d’équivalence. « C’était très rapide, j’ai commencé ma procédure de départ en août 2020. J’ai eu un contrat assez facilement parce qu’il y a une grande demande de soignants en France », explique la jeune femme de 29 ans, qui est arrivée dans l’Hexagone en octobre, après avoir soutenu sa thèse en Tunisie et fini ses années de stage.Ce départ à l’étranger était un projet de longue date. Au début, il s’agissait d’acquérir « une expérience différente ». Aujourd’hui, Narjes Soua l’envisage plus comme une installation sur le long terme. « C’est très difficile pour moi de savoir si je reviendrai travailler dans mon pays un jour. Nous n’avons aucune perspective d’avenir en Tunisie avec les salaires qu’on nous propose, et la qualité de vie n’est plus la même. Je me sens plus libre ici », confie-t-elle. Maamoun Khamassi, médecin En Tunisie, près de 80 % des jeunes inscrits à l’ordre des médecins ont fait une demande de radiation et sont partis à l’étranger en 2020. Entre 700 et 800 praticiens quittent le pays chaque année, et leur nombre ne fait qu’augmenter. Cette fuite des cerveaux vers la France ou l’Allemagne s’est banalisée pour les nouveaux diplômés, en souffrance face aux salaires proposés dans le secteur public, autour de 1 200 dinars, soit 360 euros par mois (pour un revenu minimum tunisien de 120 euros).« Pendant la pandémie, j’ai préféré travailler bénévolement aux services du SAMU plutôt qu’à l’hôpital, tellement je trouvais ça ridicule d’être payé ce prix-là, lorsqu’on enchaîne les gardes et que l’on est exposé au virus », explique Maamoun Khamassi, 34 ans, lui aussi débarqué en Ardèche, il y a deux mois.
    L’arrivée du Covid-19 en Tunisie a accentué l’effet de loupe sur les défaillances du système de santé publique, pointées du doigt par les soignants depuis des années. « La plupart des recrutements sont bloqués à cause de l’endettement de l’Etat et, lorsqu’on recrute, les contrats sont très précaires et ne fournissent même pas une couverture santé en cas de Covid, considéré comme une maladie professionnelle seulement pour les salariés », explique Ridha Dhaoui, président de l’ordre des médecins de Tunisie.
    « Il est arrivé qu’en plein Covid-19 nous ayons des lits de réanimation, mais sans le personnel nécessaire pour s’en occuper. » Ahlem Belhadj, secrétaire générale du Syndicat des médecins. Ce chirurgien appartient à la génération partie en France pendant sa jeunesse pour enrichir son expérience, avant de revenir exercer en Tunisie. Aujourd’hui, cette mobilité est plus compliquée. D’abord parce que de nombreux professionnels ne souhaitent plus rentrer au pays, découragés par les conditions de travail. En décembre, la mort de l’un d’entre eux après une chute dans une cage d’ascenseur, en panne, dans un hôpital régional, avait suscité la colère et incité les jeunes médecins à descendre dans la rue. Signe que leur statut social s’est dégradé, « les violences de certaines familles de patients se sont multipliées dans les urgences, nous n’avions pas cela il y a dix ans », rappelle Ridha Dhaoui.
    Autre préoccupation, l’impossibilité de la bi-appartenance, un médecin inscrit à l’ordre tunisien ne peut pas exercer en France, et inversement lorsqu’il s’inscrit en France. Un problème pour les anesthésistes et les réanimateurs, l’un des plus gros contingents de l’exode. « Je connais certains médecins de cette spécialité qui font des cycles de garde en France sur quelques mois et qui pourraient revenir exercer dans le public en alternance en Tunisie s’ils en avaient la possibilité », ajoute Ridha Dhaoui, qui estime que cette mobilité pourrait pallier les nombreux départs.
    Douloureux dilemme. De son côté, Ahlem Belhadj, pédopsychiatre et secrétaire générale du Syndicat des médecins, plaide pour la négociation d’accords bilatéraux entre les deux pays, « afin de lutter contre l’hémorragie, sans limiter les libertés individuelles de nos jeunes ». Cet exode a de lourdes conséquences en Tunisie. Et la crise sanitaire n’a rien arrangé. « Il est arrivé qu’en plein Covid-19 nous ayons des lits de réanimation, mais sans le personnel nécessaire pour s’en occuper », poursuit Ahlem Belhadj. Si bien que le gouvernement a été contraint en 2021 d’augmenter de 13 % le budget du ministère de la santé et d’annoncer le ­recrutement de près de 300 médecins. Pour Maamoun Khamassi qui s’acclimate progressivement à son travail dans le service des urgences d’un centre hospitalier régional français, le dilemme est toujours présent. « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir parce que l’on sait que l’on a besoin de nous, mais tout régresse en Tunisie. Un jeune médecin passe son temps à faire le travail de cinq personnes en même temps, c’est un gaspillage d’énergie. »
    La France ne représente pourtant pas toujours la panacée pour les expatriés tunisiens, qui doivent patienter de longues années avant de pouvoir s’inscrire à l’ordre français et espérer un salaire supérieur à 3 000 euros. Le statut des 5 000 médecins diplômés hors de l’Union européenne et travaillant aux services des urgences et de réanimation des établissements publics français, dont les salaires sont souvent inférieurs à ceux de leurs homologues français, avait été dénoncé à plusieurs reprises au cœur de la crise sanitaire. Mais ces contraintes ne découragent pas les plus jeunes. « Je pense rentrer un jour avec un projet, mais c’est tributaire de l’amélioration de la situation en Tunisie. Le départ n’est jamais une décision facile », conclut Sleh Chehaibi, urgentiste installé en France depuis plusieurs années. Son hôpital a recruté huit Tunisiens cette année.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#france#sante#personnelmedical#circulationthérapeutique#systemesante#circulation#frontiere#diplome#economie

  • Prisonniers du passage

    Dans les #aéroports existent des espaces insoupçonnés pour les vacanciers que nous sommes.

    Les « #zones_d’attente » sont des lieux de #détention, où les étrangers sont enfermés jusqu’à vingt-six jours avant d’être admis en #France, de devenir demandeurs d’asile ou d’être refoulés.

    Une vraie enquête de terrain sur un enjeu de société adaptée en bande dessinée et accompagnée d’un cahier documentaire riche en chiffres, analyses, cartes et schémas.

    https://steinkis.com/livres/prisonniers-du-passage/prisonniers-du-passage.html

    #migrations #asile #réfugiés #BD #livre #Chowra_Makaremi #bande_dessinée
    #aéroport #frontières #zone_d'attente #ZAPI #limbe #GTM-multiservices #privatisation #procédure_d'asile #audition #abus #mensonge

    Et des mots pour décrire les personnes prisonnières du passage :
    #individus_non-admis (ou aussi #inads)
    #personnes_en_instance
    #zapiens (habitants des #ZAPI)

    –—

    ajouté à la métaliste sur les mots / terminologie de la migration :
    https://seenthis.net/messages/414225

  • Malgré des efforts positifs, trop de migrants rencontrent des difficultés pour accéder aux vaccins contre la COVID-19 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/malgre-des-efforts-positifs-trop-de-migrants-rencontrent-des-difficultes-pour-a
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/img_2205-2_0.jpg?itok=oh5Ja-AS

    Genève - Les politiques gouvernementales, les réalités opérationnelles et les exigences administratives telles que les cartes d’identité et les permis de résidence peuvent entraver l’accès aux efforts nationaux de vaccination pour certains migrants dans 53 des 160 pays où l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a recueilli des informations à ce sujet. Les migrants irréguliers et sans papiers, ainsi que les personnes déplacées de force, sont particulièrement exposés.« Nous sommes impressionnés par les efforts déployés dans des dizaines de pays pour rendre l’accès à la vaccination aussi équitable que possible, mais les obstacles aux services de santé sont systémiques depuis avant la pandémie et restent une réalité pour trop de migrants dans trop d’endroits », a déclaré le Directeur général de l’OIM, António Vitorino. « Ce que nous constatons dans certains cas, c’est un décalage entre ce qui est promis sur le papier et ce qui se passe réellement dans la pratique. »
    Quelque 47 pays ont déjà pris des mesures concrètes pour que les migrants, y compris ceux en situation irrégulière, puissent avoir accès au vaccin. De nombreux pays attendent encore les doses pour commencer leur campagne de vaccination. Même lorsqu’ils commencent, l’OIM a identifié plus de 53 pays, territoires ou zones où les politiques actuelles et les réalités opérationnelles rendront l’accès au vaccin impossible pour les plus vulnérables.
    L’OIM observe avec une inquiétude particulière près de 40 pays où les processus administratifs - tels que l’obligation de présenter une carte nationale d’identité ou un permis de séjour valide, ou de se préenregistrer auprès des régimes d’assurance nationaux - peuvent constituer un obstacle pour certaines catégories de migrants et de personnes déplacées de force.
    D’autres types d’obstacles ont été identifiés dans plusieurs endroits, notamment la priorité accordée aux citoyens et l’exclusion des non-ressortissants des campagnes de vaccination ; l’absence de « pare-feu » entre les prestataires de soins de santé et les autorités d’immigration, qui fait que de nombreux migrants en situation irrégulière craignent d’être arrêtés ou expulsés s’ils cherchent à se faire vacciner ; l’hésitation générale à se faire vacciner en raison d’une sensibilisation insuffisamment ciblée par des canaux linguistiquement et culturellement appropriés ; la mobilité continue qui est une difficulté pour les vaccins nécessitant deux doses, et la nécessité d’avoir un smartphone, un ordinateur ou une connexion Internet pour s’inscrire. L’examen permanent par l’Organisation de l’accès des migrants dans la pratique - qui diffère des études de bureau sur le déploiement national et les plans de vaccination entrepris par d’autres parties prenantes - a également mis en lumière les nombreuses initiatives encourageantes prises par les gouvernements qui reconnaissent que l’équité vaccinale est essentielle pour surmonter les crises sanitaires, économiques et de mobilité, posées par cette pandémie.
    Parmi les bonnes pratiques relevées, citons :
    Accepter toute forme de document d’identité, quelle que soit sa date d’expiration, sans poser de questions sur le statut d’immigration de la personne.
    S’adresser de manière proactive aux communautés de migrants, dans des langues adaptées et par des canaux de communication pertinents, afin d’instaurer la confiance et de créer une demande de vaccins.
    Déployer des équipes de vaccination mobiles pour atteindre les zones reculées où les services de santé primaire restent rares.
    Garantir qu’il n’y aura pas de dénonciation aux autorités d’immigration après la vaccination.
    Accorder des droits de résidence ou des prolongations de visa aux migrants en situation irrégulière, afin de leur garantir l’accès aux prestations sociales, notamment aux soins de santé.
    Travaillant main dans la main avec les autorités sanitaires nationales, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Gavi (l’Alliance du Vaccin), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et d’autres partenaires clés, l’OIM plaide en faveur de telles mesures pour combler les lacunes et fournit aux gouvernements un soutien technique, politique et opérationnel, sur demande. « Il est encore temps de rectifier le tir en matière d’équité vaccinale partout où il existe une volonté politique de le faire », a déclaré le Directeur général Vitorino. « C’est souvent dans les processus quotidiens et les exigences administratives des centres de santé que le combat pour une véritable inclusion est gagné ou perdu, j’appelle donc tous les gouvernements à ouvrir la voie vers la vaccination contre la COVID-19 pour tous »

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vaccination#inclusion#OIM#OMS#GAVI#UNICEF#equite#refugie#migrantirregulier#personnedeplacee#systemesante#accessante

  • Covid-19 dans le monde : la pandémie a fait plus de 6 millions de morts, estime l’OMS
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/21/covid-19-dans-le-monde-le-bresil-a-detecte-des-premiers-cas-de-variant-indie

    Premiers cas de variant indien du Covid-19 au Brésil, confinement en Argentine
    Le Brésil a détecté ses premiers cas de variant indien du coronavirus, sur six membres d’équipage arrivés à bord d’un cargo battant pavillon de Hongkong dans le nord-est du pays, a-t-on appris jeudi. Des tests « ont révélé la présence du variant B.1.617.2 du Covid-19 sur des prélèvements effectués sur des membres d’équipage du Shandong-Da-Zhi », partis d’Afrique du Sud, a annoncé le secrétariat de la santé de l’Etat du Maranhao. « A ce stade, aucune transmission locale du variant indien n’a été décelée », ajoute le secrétariat. « Au total, quinze membres d’équipage ont été testés positifs au Covid-19, et neuf, négatifs. Les six échantillons avec la plus haute charge virale ont tous révélé la présence du B.1.617.2 », précise encore le secrétariat. Le minéralier de 360 mètres a été placé en quarantaine et les membres d’équipage ont dû rester confinés dans leur cabine, à l’exception de trois malades, amenés à terre pour recevoir un traitement. Tous les soignants ayant été en contact avec ces membres d’équipage ont subi des tests. « Nous allons tracer tout le monde, soit environ 100 personnes », a déclaré le secrétaire à la santé de cet Etat, Carlos Lula.

    #Covid-19#migrant#migration#bresil#sante#variant#circulation#frontiere#depistage#soignant#personnelnaviguant

  • Le nombre de déplacés internes, dus aux conflits et au climat, atteint des records
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/20/le-nombre-de-deplaces-internes-dus-aux-conflits-et-au-climat-atteint-des-rec

    Le nombre de déplacés internes, dus aux conflits et au climat, atteint des records. A la fin 2020, 55 millions de personnes vivaient en exil dans leur propre pays, un record. Près de 41 millions de nouveaux déplacements internes ont été enregistrés l’an dernier, dont les trois quarts en raison de catastrophes environnementales. Elles ont quitté leur foyer et leurs terres pour fuir des guerres, des tempêtes, des épisodes de sécheresse ou de violentes moussons. A la fin 2020, 55 millions de personnes vivaient en exil dans leur propre pays, un record, alerte l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), dans son bilan annuel publié jeudi 20 mai. Parmi ces populations, 48 millions de personnes ont été poussées au départ en raison de conflits et de violences, et 7 millions du fait de catastrophes environnementales – un chiffre probablement sous-estimé.
    Cette structure basée à Genève, qui dépend du Conseil norvégien pour les réfugiés, comptabilise également le nombre de nouveaux déplacements internes intervenus dans l’année, qui peuvent concerner plusieurs fois les mêmes personnes, dont certaines finissent par rentrer chez elles. L’an dernier, près de 41 millions de nouveaux déplacements ont été enregistrés dans 149 pays, soit le chiffre le plus élevé depuis dix ans (+ 20 % par rapport à 2019). Les trois quarts des départs (31 millions) sont dus à des catastrophes environnementales.« Ces nouveaux chiffres sont choquants. La hausse, année après année, du nombre de personnes déplacées montre que l’on ne trouve pas de solutions pour ces gens », regrette Alexandra Bilak, la directrice de l’IDMC. Elle note que les déplacés internes ne suscitent pas la même attention politique que les réfugiés, deux fois moins nombreux. Pourtant, rappelle-t-elle, ces déplacements entraînent « des chocs répétés sur des populations souvent précaires, des déracinements, des traumatismes, des vies brisées ». La pandémie de Covid-19 n’a pas forcément augmenté le nombre de personnes déplacées, mais elle a accru leur vulnérabilité et leur insécurité alimentaire. « Moins de personnes ont cherché des abris d’urgence après des catastrophes, par peur d’être contaminées », ajoute Alexandra Bilak.

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