person:ansar al charia

  • David Thomson, ce soir au Grand débat à Chartres, établit le profil des djihadistes français

    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2016/05/10/david-thomson-ce-soir-au-grand-debat-a-chartres-etablit-le-profil-d

    David Thomson les a rencontrés, leur a donné la parole dans son livre Les Français djihadistes (Les Arènes), qui permet de mieux comprendre ces jeunes garçons et filles.

    Grâce à son poste de correspondant en Tunisie, il a pu établir le contact avec ces jeunes gens plus amateurs de réseaux sociaux que de journaux :

    « Je suis arrivé en Tunisie deux semaines après la révolution. Je me suis intéressé de très près au mouvement Ansar Al Charia que tout le monde sous-estimait. La Tunisie est devenue un lieu de rendez-vous de passage pour les jeunes Européens. »

    David Thomson les a rencontrés à Tunis, à Paris, a gardé contact avec ceux partis en Syrie, par Internet.
    Des femmes très idéologisées

    Il raconte sans juger : « Les trois quarts ne parlent pas arabe. Ils sont organisés sur place en brigade par langues. Ils se retrouvent entre eux et souvent ne sont pas très bien vus des autres, car ils apportent avec eux une culture occidentale, souvent celle des cités. »

    David Thomson constate qu’aujourd’hui « la courbe des départs et des retours s’est inversée. On en est à 350 retours depuis le début de l’année ». La situation a changé pour les jeunes djihadistes :

    « Jusqu’en 2014, il n’y avait quasiment pas de combats. Ils étaient entre potes, presque dans un village de vacances. Les revers militaires de l’organisation l’État islamique et la difficulté d’imposer un État, ont un impact sur les sympathisants. La phase euphorique est terminée. »

    Revenir ne signifie pas tourner le dos à l’idéologie. Il le constate notamment chez les jeunes femmes : « Que ce soit les femmes proches de la trentaine souvent moteur dans un couple ou les adolescentes attirées par une forme de virilité, elles sont très idéologisées. Elles reviennent, certes, déçues. Mais gardent foi dans l’organisation. Elles accusent souvent les Français de là-bas d’être la cause des dysfonctionnements. Elles sont convaincues que la hiérarchie garde le cap. »

    #David_Thomson
    #radicalisation
    #retour

  • Adel Ltifi a osé colporter des mensonges lors de la conférence « Les soulèvements démocratiques à l’épreuve du Da’ech » en affirmant avec assurance que Ennahda avait soutenu Ansar al Charia suite aux assassinats de Chokri Belaid puis de Mohammed Brahmi.
    Ennahdha s’est positionné clairement contre Ansar Chariah qui représente à leurs yeux une réelle menace. Désormais cette organisation est déclarée organisation terroriste. De plus le milieu jihadiste n’est pas en phase avec le discours, jugé trop démocrate, voire "laïc", du cheikh Ghanouchi ; et sa condamnation récente des meurtres opérés par Da’ech, son rappel des valeurs de l’Islam, son désir de maintenir la démocratie en Tunisie est un défi courageux lancé aux jihadistes.
    Il y a une volonté de la part "d’intellectuels" arabes en France de favoriser le camp politique arabe qui soutient encore les dictateurs, Nidaa Tounes en est un exemple frappant, ses liens avec Assad annoncent un danger réel et le cheikh Ghanouchi devra composer autrement avec les anciens benalistes réintégrés dans le rouages administratifs tunisiens après la chute de Ben Ali pour ne pas connaitre le même sort que Mohamed Morsi. "Ennahdha était surtout vu comme le parti victime, si ce n’est martyr. Mais on oublie rapidement que l’objectif de Ennahdha depuis la transformation du Mouvement de la Tendance Islamique en Ennahdha, est précisément de gouverner l’Etat tunisien comme il est. De plus l’échec de l’expérience algérienne a conduit les dirigeants de Nahdha à renoncer à l’idée d’une révolution sociale. Ils restent très méfiants et sont encore dans une optique où leur première crainte est d’être chassé du pouvoir. Leur objectif est désormais de sécuriser leur position en tant que premier parti plus que d’incarner l’anti-système. Le prix à payer serait bien trop lourd." Ennahda retrouvant le même statut "semi – légal" connu par les Frères Musulmans avant l’élection démocratique du Président Morsi sa perspective politique de collaboration avec les forces tunisiennes en présence, Nidaa Tounes en l’occurence, ne lui servira certes pas de tremplin politique à long terme si Ennahda est réélu.
    La "coalition gouvernementale islamo-destourienne" semble être en marche sous l’oeil averti et expert des gouvernements occidentaux, espérons que les tunisiens ne soient pas les otages de calculs politiques et de collaborations Nord-Sud dont les intérêts sont autres que le bien être du peuple tunisien.
    Touns Safyin, le pouvoir au peuple tunisien !

    Lilia Marsali

    #Tunisie #Ennahda #NidaaTounes #AdelLtifi #Elections

  • Syrie ou Mali ? Sept groupes djihadistes ne seraient pas parvenus à fixer une priorité à l’un ou l’autre de ces deux champs de bataille

    Rencontre à Benghazi entre les djihadistes de 7 pays africains - Actualité - El Watan
    http://www.elwatan.com/actualite/rencontre-a-benghazi-entre-les-djihadistes-de-7-pays-africains-20-12-2013

    Rencontre à Benghazi entre les djihadistes de 7 pays africains

    le 20.12.13 | 10h00


    Des informations commencent à filtrer sur l’importante réunion qui s’est tenue en septembre en Libye entre les mouvements djihadistes armés de sept pays africains : Egypte, Somalie, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mali.

    Parmi les personnes présentes, on cite Abdellilah Ahmed El Jijeli, chargé par Abdelmalek Droukdel des relations extérieures, tous les émirs de Ansar Charia Libye dont Ali Ezzahaoui et Nacer Atarchaoui et des représentant des shebab somaliens. Cette réunion a été décidée suite aux dissidences survenues entre Ansar Al Charia Libye et AQMI. Abdelmalek Droukdel avait, dans un communiqué, critiqué ouvertement les transferts de djihadistes maghrébins, aidés par les Libyens, vers la Syrie. Ansar Al Charia Libye, à Darna et à Benghazi, avait alors menacé d’arrêter les convois d’armement vers la Syrie.

    La discorde portait également sur les priorités à accorder au djihad. Les djihadistes libyens, qui contrôlent une bonne partie de l’arsenal d’El Gueddafi et d’importantes sommes d’argent récupérées dans les caisses de l’ex-dirigeant libyen, pensent que la priorité est de se débarrasser du régime d’El Assad. Pendant que Droukdel estime que le soutien apporté à Jabhat Al Nosra en Syrie s’est fait au détriment de la lutte contre « la croisade au nord du Mali ».

    Coordination

    Pour le chef d’AQMI, ne pas avoir soutenu les djihadistes au nord du Mali a facilité l’avancée et le contrôle des forces françaises dans la région, empêchant aussi les djihadistes de causer des pertes importantes. Les premiers contacts entre Ansar Al Charia Libye et Droukdel ont été établis en juillet. A cette époque, Ayman Al Zawahiri, le successeur de Ben Laden, avait, à travers des messages et des envois d’émissaires au Sahel et en Libye, demandé de régler les problèmes accumulés entre AQMI et Mokhtar Belmokhtar d’un côté, et AQMI et Jabhat Al Nosra, de l’autre.