person:david

  • David Bowie illustré par les data
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/david-bowie-illustre-par-les-data

    Pour fêter le premier anniversaire du décès de David Bowie, deux « data designers », Valentina D’Efilippo et Miriam Quick, ont décidé d’appliquer leur talents en dataviz à son célèbre hit, « Space Oddity », raconte l’excellent blog Dangerous Minds. Chaque visualisation, expliquent les artistes, « déconstruit la piste d’une manière différente : les mélodies, les (...)

    #A_lire_ailleurs #art #data_visualization #musique

  • The foul attempt to censor and suppress Dana Schutz’s painting of Emmett Till - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/03/24/till-m24.html

    The foul attempt to censor and suppress Dana Schutz’s painting of Emmett Till
    By David Walsh
    24 March 2017

    The campaign to censor and suppress Open Casket, white artist #Dana_Schutz painting of murdered black youth #Emmett_Till, on racialist grounds is thoroughly reactionary. Artists must speak out against this anti-democratic effort, which has the most sinister implications. The arguments being used are worthy of the Nazi officials who banned Jewish artists from playing or conducting classical music on the grounds of their “un-German” spirit.

    #art #racisme #censure

  • COMPTEURS LINKY - De nombreux habitants victimes de désagréments en Flandre - La voix du Nord - Julien Dufurier - 23 Mars 2017 _

    http://www.lavoixdunord.fr/137203/article/2017-03-23/de-nombreux-habitants-victimes-de-desagrements-en-flandre

    Un boulanger qui voit son four à pain s’emballer, une habitante de Cassel dont les plombs n’arrêtent pas de sauter, des particuliers qui se plaignent de voir leur facture d’électricité augmenter… L’installation des compteurs intelligents Linky suscite de nombreux problèmes en Flandre.

    Tout est parti d’un article publié dans nos colonnes le 9 mars. La famille Bombart, à Hazebrouck, y racontait les mésaventures vécues depuis l’installation d’un compteur Linky, ces appareils nouvelle génération capables de faire les relevés de consommation à distance. Les Bombart s’y plaignaient d’une intervention bâclée http://www.lavoixdunord.fr/129824/article/2017-03-09/leur-compteur-linky-se-fait-desirer-la-vie-quotidienne-en-est-toute-cha , d’un courant qui sautait sans cesse et de la difficulté d’avoir un nouveau rendez-vous. Depuis la publication de l’article, la situation a été réglée mais d’autres témoignages nous sont parvenus, spontanément ou via un appel à témoin sur notre page Facebook.

    À Hazebrouck, le boulanger David Déprès montre une plaque entière de pains aux chocolats complètement cramés. Depuis l’installation d’un compteur Linky, l’artisan voit ses appareils de cuissons s’emballer sans raison. « Le compteur a été installé le 18 décembre. Le 26, mon premier four à baguette lâchait, raconte-il. Je n’en ai plus qu’un et il monte à 300 degrés sans raison. Je suis sans cesse obligé de surveiller, sinon tout brûle. Le compteur Linky, c’est peut-être un bel outil mais il a été installé n’importe comment. L’expert doit passer à la fin du mois mais si je dois changer toutes mes machines, j’en ai pour au moins 60 000 €. »

    À Cassel, c’est une mère de famille qui détaille comment le quotidien du foyer a été perturbé pendant plus d’un mois après l’arrivée du nouveau compteur. « Les plombs sautaient sans arrêt, dès le soir de l’installation, explique Anne Demeleumester. J’ai dû changer toute mon installation électrique, à mes frais bien sûr, pour mettre du monophasé et mettre fin aux problèmes. »

    D’autres encore disent avoir vu leurs factures augmenter depuis que le boîtier vert fluo a été installé chez eux. «  Tous ces désagréments, c’est du stress sans parler des demi-journées à attendre le passage d’un technicien et où personne ne vient, poursuit Anne Demeleumester. Si j’avais su, je n’aurais rien changé. »
    En filigrane des témoignages récoltés, ressortent aussi des interrogations sur la formation reçue par les agents chargés d’installer les compteurs Linky. «  Ils ne sont pas assez formés, rumine David Déprès. Mon compteur a été changé en 20 minutes au lieu d’1 h 30, c’est du travail bâclé. »

    #enedis #linky #Nord(59) #Dysfonctionnements #Foutage_de_geule

  • TOP ISRAELIS HAVE WARNED OF #APARTHEID, SO WHY THE OUTRAGE AT A UN REPORT ?
    https://theintercept.com/2017/03/22/top-israelis-have-warned-of-apartheid-so-why-the-outrage-at-a-un-repor

    IN HIS MEMOIR, the Israeli journalist Hirsh Goodman described how he returned home from the Six Day War in June 1967 to hear the country’s founding father and first prime minister, David Ben Gurion, speak on the radio. “Israel, he said, better rid itself of the territories and their Arab population as soon as possible,” recalled Goodman. “If it did not Israel would soon become an apartheid state.”

    Goodman was born and raised in apartheid-era South Africa. “That phrase, ‘Israel will become an apartheid state,’ resonated with me,” Goodman wrote. “In a flash I understood what he was saying.”

    In a flash. Yet fifty years later, despite an entrenched and ongoing occupation, Israel’s defenders angrily reject any invocation of the A-word. [...]

    [...] To mention the grotesque crime of apartheid in the same sentence as the democratic state of Israel, they claim, is “slander”, a “smear”, a “despicable” and “blatant lie”, a shameful act of “Israel-bashing” and a “new form of anti-Semitism.”

    So what, I wonder, does that make Ben Gurion? Dishonest or despicable? How about Yitzhak Rabin, who told a TV journalist in 1976 during the first of his two terms as Israel’s prime minister, “I don’t think it’s possible to contain over the long term, if we don’t want to get to apartheid, a million and a half [more] Arabs inside a Jewish state”? Was he also engaged in a smear campaign against the nation he led?

    In recent years, two more former Israeli premiers, Ehud Olmert and Ehud Barak, have echoed their illustrious predecessors’ warnings. Olmert has predicted that “if the two-state solution collapses, and we face a South African-style struggle for equal voting rights, then the State of Israel is finished” while Barak has declared that “if this bloc of millions of Palestinians cannot vote, that will be an apartheid state.”

    Are they Israel bashers, too?

    #Israel #Israël

  • France 2 célèbre nos milliardaires… en oubliant la question qui fâche | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/france-2-celebre-nos-milliardaires-en-oubliant-la-question-qui-f

    « Les milliardaires français sont plus nombreux et plus riches, pavoise David Pujadas lundi dernier. C’est ce que dévoile le classement annuel du magazine Forbes. » Enfin une bonne nouvelle ! « Bernard Arnault dépasse Lilianne Bettencourt et Serge Dassault. » Bien joué. « Le temps est au beau fixe pour les milliardaires français, se réjouit encore le présentateur. Et voici le premier d’entre eux, Bernard Arnault, 68 ans, patron de LVMH. » Champion ! « Il dépasse Liliane Bettencourt et devient donc la plus grande fortune française, avec un peu plus de 38 milliards d’euros. » Pas mal. Mais je suis sûr qu’il peut faire mieux. Source : Ma vie au (...)

  • Frédéric Chatillon, la propagande collée au Front
    https://lesjours.fr/obsessions/communication-politique/ep8-chatillon-fn-le-pen

    Frédéric Chatillon a toujours été un prestataire discret du FN, notamment en période électorale. Son habitude n’est pas de figurer dans un organigramme de campagne, pas plus cette année qu’en 2012. Au sein de l’équipe de Marine Le Pen, la com est prise en main par Florian Philippot, vice-président du FN, membre du conseil stratégique et grand habitué des médias, ainsi que par le sénateur David Rachline, promu au poste de directeur de campagne. Une cellule « idées-images » a aussi été créée. Elle est dirigée par le beau-frère de Marine Le Pen, Philippe Olivier (mari de sa sœur aînée, Marie-Caroline) et par Sébastien Chenu, transfuge de l’UMP, parti au sein duquel il créa GayLib, son association de défense des droits des homosexuels. Absents des médias, ils soignent les visuels, organisent les déplacements et chapeautent les meetings. Aucune agence ayant pignon sur rue ne veut travailler avec le FN, sous peine de perdre des clients.

    Pourtant, #Frédéric_Chatillon est bien présent sur la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Il a été aperçu en marge de la convention nationale organisée par la candidate les 4 et 5 février à Lyon, véritable lancement de la campagne. Il était aussi à Brachay (Haute-Marne) lors de la rentrée politique de Marine Le Pen en septembre. Riwal avait imprimé les affiches de l’événement. Ou lors de l’inauguration de L’Escale, le QG de la candidate, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, deux mois plus tard. Il est considéré comme un rouage essentiel du système Marine Le Pen, et la candidate n’a aucune intention de s’en passer. Comme autrefois Jean-Marie Le Pen avec son imprimeur, Fernand Le Rachinel, aussi grand bailleur de fonds du parti, le FN a besoin de professionnels totalement acquis à sa cause. Avec Riwal, Frédéric Chatillon n’a plus le droit d’entretenir de relations commerciales avec le FN. Mais comme l’a relevé le site d’Europe 1, l’agence e-Politic, qui gère le site internet de la candidate et sa stratégie numérique, appartient au groupe Erer, qui est aussi la maison-mère de Riwal. D’ailleurs, sa compagne, Sighild Blanc, a déposé, le 13 juin 2016, à l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi), le slogan de la candidate, « Au nom du peuple ». Bref, Chatillon est loin d’avoir déserté et la justice ne lui fait pas peur.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Podcaster - BiTS - ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=MRJH1jDTG6o

    Published on Sep 28, 2016

    Le succès et la prolifération du podcast témoigne-t-il d’un désir de retrouver un discours linéaire, dans un monde d’informations fragmentées ? Ou bien s’agit-il de la continuité d’un mouvement entamé bien avant Internet ? Recherchons les fréquences ensemble.
    Avec Joel Ronez (NoCiné, NoGame) et David Oghia (L’Agence tous geeks)".

    #podcast

  • Taking Tiger Mountain (1983)
    https://www.youtube.com/watch?v=NnBiGsbTiFI


    Trouvé par hasard :

    Militant feminist scientists brainwash research subject to assassinate the Welsh Minister of Prostitution. Meanwhile World War III is being fought and the USA has been invaded.

    C’est assez proche du niveau de folie qui règne dans la monde actuellement.

    Disponible aussi sur Vimeo

    https://vimeo.com/38704605

    http://www.imdb.com/title/tt0086409
    Directed by Tom Huckabee, Kent Smith,

    Writing Credits (in alphabetical order)
    William S. Burroughs ... (story “Bladerunner”)
    Paul Cullum ... (writer)
    Tom Huckabee ... (writer)
    Kent Smith ... (writer)

    Cast (in credits order)
    Bill Paxton ...
    Billy Hampton
    Barry Wooller Barry Wooller
    David Guthrie David Guthrie
    Mrs. Davis Mrs. Davis
    Paul Paul
    Judy Church Judy Church
    Io. Church Io. Church
    Cosmo Meemo Chiefo Cosmo Meemo Chiefo
    Barbara Clifton Barbara Clifton
    Minnie Dimple Minnie Dimple
    Ernie Dimple Ernie Dimple
    Lou Montgomery Lou Montgomery
    June Allen June Allen ...
    (voice)
    Loren Bivens Loren Bivens ...
    (voice)

    Rest of cast listed alphabetically:
    Courtenay Anderson Courtenay Anderson ...
    Feminist scientist
    Margaret Nesbitt Margaret Nesbitt ...
    (voice)
    Scott Pitcock Scott Pitcock ...
    (voice)
    Sally Stevens ...
    (voice)
    B.J. Turner ...
    (voice)
    Kenneth Webster Kenneth Webster ...
    (voice)
    Sandra S. Wilkison Sandra S. Wilkison ...
    Feminist scientist
    Chris Winfield Chris Winfield ...
    (voice)
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    Produced by
    Cecil Craft ... producer
    Tom Huckabee ... producer
    John Paxton ... producer (as John Lane)
    Kent Smith ... producer
    Music by
    David Boone
    Radio Free Europe
    Randy Kelleher
    Cinematography by
    Kent Smith
    Film Editing by Tom Huckabee
    Production Design by Bill Paxton
    Second Unit Director or Assistant Director Lorie O’Shatz ... assistant director (as Lorraine Oshatz)
    Visual Effects by Larry Arpin ... optical effects
    Camera and Electrical Department
    Will van Overbeek ... still photographer
    Editorial Department
    Lorie O’Shatz ... associate editor (as Lorraine Oshatz)
    Other crew
    John Buttery ... photographic consultant
    Barbara Cohen ... caterer
    Ray Layton ... story consultant
    Lorie O’Shatz ... story consultant (as Lorraine Oshatz)
    Thomas Schatz ... story consultant (as Thomas G. Schatz)

    #film

  • Medical school to examine whether professor published paper partly written by chemical company
    http://www.sciencemag.org/news/2017/03/medical-school-examine-whether-professor-published-paper-partly-written-

    Officials at a medical school in New York State say they will investigate a faculty member who, according to internal documents released last week by a federal court in California, put his name on a paper partially ghostwritten by employees at #Monsanto, the giant agricultural chemicals company based in St. Louis, Missouri.

    Officials at the New York Medical College (NYMC) in Valhalla, New York, had not heard of the ghostwriting allegation until they were contacted by ScienceInsider, says Jennifer Riekert, the college’s vice president of communications. “Now that we’re aware of this, we’re going to have to obtain the materials involved and learn all we can about this situation,” she says.

    At issue is a 2000 paper published in the journal Regulatory Toxicology and Pharmacology. It concluded that a review of studies of one of Monstano’s most successful products, the widely-used herbicide #Roundup, showed no evidence of harmful effects on people.

    #corruption #fraude

    • In one email, William Heydens, a Monsanto executive, weighed in on that option, suggesting Monsanto could cut costs by recruiting experts in some areas, but then “ghost write” parts of the paper. “An option would be to add Greim and Kier or Kirkland to have their names on the publication, but we would be keeping the cost down by us doing the writing and they would just sign their names so to speak. Recall this is how we handled Williams Kroes & Munro 2000,” Heydens wrote in an email.

      Cited 549 times (google scholar) and 220 times (Web of Science). More than other #glyphosate animal toxicity reviews

      https://twitter.com/Robin_Mesnage/status/844560916238815233

    • Mise à jour de l’article de ScienceMag :

      After a quick investigation, officials at a medical school in New York State say they have found “no evidence” that a faculty member violated the school’s prohibition against authoring a paper ghostwritten by others.

      Mais :

      Inside the Academic Journal That Corporations Love
      https://psmag.com/inside-the-academic-journal-that-corporations-love-a1dbe48cca1c

      Regulatory Toxicology and Pharmacology is a vanity journal that publishes mercenary science created by polluters and producers of toxic chemicals to manufacture uncertainty about the #science underlying public-health and environmental protections.” says David Michaels, professor of environmental and occupational health at the George Washington University School of Public Health.

      [...] After reviewing the Roundup study published in 2000, Sass says it doesn’t appear to be “what we normally call ghostwriting.” The study’s acknowledgement section, which is hidden behind the journal’s paywall, clearly notes Monsanto’s heavy involvement in the study’s science.

      #publications

  • Contre le racisme et l’Etat policier
    Angela Davis, Ramon Grosfoguel, David Harvey, Kristin Ross, Bhaskar Sunkara, Keeanga-Yamahtta Taylor et Immanuel Wallerstein, Libération, le 18 mars 2017
    http://www.liberation.fr/debats/2017/03/18/contre-le-racisme-et-l-etat-policier_1556244

    Plusieurs personnalités du monde universitaire et militants invitent, dimanche à 14 heures à Paris au départ de Nation, à la Marche pour la justice et la dignité à l’initiative de familles victimes de crimes policiers.

    #Marche_pour_la_justice_et_la_dignité

  • Le problème qui n’a pas de nom… parce que le mot « femme » est qualifié d’essentialiste | Claire Heuchen
    https://tradfem.wordpress.com/2017/03/17/le-probleme-qui-na-pas-de-nom-parce-que-le-mot-femme-est-qualifie

    « Y a-t-il une façon plus courte et non essentialiste de parler de « personnes qui ont un utérus et tous ces trucs » ? », a demandé sur le réseau Twitter la journaliste Laurie Penny. À plusieurs égards, la quête de Penny pour trouver un terme décrivant les personnes biologiquement femmes sans jamais utiliser le mot femme décrit le principal défi posé au langage féministe actuel. La tension entre les femmes qui reconnaissent et celles qui effacent le rôle que joue la biologie dans l’analyse structurelle de notre oppression s’est transformée en ligne de faille (MacKay, 2015) au sein du mouvement féministe. Source : (...)

    • Toute cette polémique résulte d’une déclaration de #Chimamanda_Ngozi_Adichie

      Alors, quand des gens soulèvent la question « est-ce que les transfemmes sont des femmes ? », mon sentiment est que les transfemmes sont des transfemmes. Je pense que si vous avez vécu dans le monde en tant qu’homme, avec les privilèges que le monde accorde aux hommes, et que vous changez ensuite de sexe, il est difficile pour moi d’accepter que nous puissions alors comparer vos expériences avec les expériences d’une femme qui a toujours vécu dans le monde en tant que femme, qui ne s’est pas vu accorder ces privilèges dont disposent les hommes. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose d’amalgamer tout cela. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose de parler des enjeux des femmes comme étant exactement identiques aux enjeux des transfemmes. Ce que je dis, c’est que le genre ne relève pas de la biologie, le genre relève de la sociologie.

      #femmes #transfemmes #identité #queer #TERF #féminismes #backlash #Claire_Heuchen

    • « Supprimer le mot femme et les termes biologiques de tout échange concernant la condition féminine corporelle semble dangereux, écrit la chroniqueuse Vonny Moyes. Refuser de reconnaître l’anatomie des femmes, leurs capacités reproductives et leur sexualité a longtemps été le fait du patriarcat. Il semble que nous ayons bénéficié de quelques décennies dorées de reconnaissance, et que nous avons pu afficher fièrement notre expérience vécue de la condition féminine corporelle, mais nous devons maintenant abdiquer ce vocabulaire au nom du reste du groupe. Même si la logique semble être aux commandes, il est difficile de ne pas ressentir l’effacement de cet aspect de la condition féminine, avec de troublants échos du patriarcat traditionnel. »

      ouais, pas qu’un peu, d’autant qu’à la racine du patriarcat se trouve l’exploitaton du #travail_reproductif

    • Cher-es éditeurices de @rezo !
      Cet article est problématique de par sa position transphobe (soutenir que les femmes trans ne sont pas des femmes ou que "le" féminisme ne devrait pas se soucier d’inclure les femmes —et autres personnes— trans, c’est transphobe).

      Si ça ne suffisait pas, l’autrice (et la traductrice française à sa suite) fait l’amalgame entre une théorie queer caricaturale et le transféminisme, et balance certaines affirmations basées sur du vent, style : "Dans un tel scénario, celles qui possèdent un corps féminin, les femmes, pourraient simplement échapper par auto-identification à l’oppression structurelle, et choisir de faire partie de n’importe quel autre groupe qu’une classe opprimée"

      Personne, à ma connaissance, ne défend ça. Il y a de grandes chances pour que l’autrice ait sorti cette accusation de son chapeau en la présentant comme une conséquence logique de l’"idéologie queer" (alors qu’elle parle en réalité non de queer mais de transféminisme) ; c’est un “sophisme de l’homme de paille” (https://fr.wikipedia.org/wiki/Épouvantail_(rhétorique)), consistant à argumenter contre un-e adversaire dont on a pris soin auparavant de déformer ou d’exagérer les positions ; bref, de la belle malhonnêteté intellectuelle !

      Et il y a plus mais je vais m’arrêter là, j’ai commenté l’article en (un peu) plus de détail mais je ne suis pas sûre d’être validée par la modératrice...

      Donc au minimum, même si encore vous n’êtes pas sûr-es de votre position sur la transphobie (et je vous encourage à vous renseigner au plus vite, http://www.juliaserano.blogspot.fr est une autrice très accessible, pointue, mesurée... mais c’est en anglais) évitez au moins de relayer des articles d’une telle mauvaise foi s’il vous plaît ! Et si vous ne comprenez pas les enjeux (qui sont immenses, pour une population certes marginal(isé)e et numériquement faible) alors abstenez-vous de peser dans le débat.

      Par ailleurs, un immense merci pour votre travail formidable qui m’a aidé à forgé ma conscience politique sur de très nombreux thèmes.
      --Miluyali

    • @milyali Merci. Je le partageais surtout pour aller à la pêche aux réactions et aux critiques (ce n’est pas très malin, je sais), parce que je ne connais pas grand chose au sujet. Je vais essayer d’y remédier assez vite !

    • Bonsoir @mona, si c’est vous qui avez enlevé le lien de la page de @rezo je vous en remercie, je vais tâcher d’être un peu plus constructive dans mes suggestions de lecture si ces sujets vous intéressent (cf. plus bas)

      J’ai réagi un peu dans l’urgence parce que je lis depuis quelques temps avec inquiétude les clashs assez orageux qui opposent certaines féministes radicales (décrites par leurs opposant-es comme TERFs, pour "Trans-Exclusionary Radical Feminists) aux femmes trans aux USA. On n’en est pas arrivées là en France, mais à mesure que les problématiques trans gagnent en visibilité, on va avoir droit au backlash qui risque de venir avec. Les traductrices de TradFem semblent vouloir contribuer à introduire en français certaines des idées (et amalgames surtout) phares des TERFs donc ça me semblait important de commencer dès maintenant à y faire face...

      @aude_v : bien vu, j’avais jamais réfléchi à la connotation psychiatrisante des termes en -phobie... Selon toi est-elle présente également dans "xénophobie", "homophobie", "islamophobie" ? je ne me rend pas toujours bien compte de cette influence insidieuse de l’étymologie.

      En tous cas pour "transphobie" je trouve ça pas top en effet, même si le mot existe depuis trop de temps et a une histoire qui le rend incontournable et légitime dans certains contextes, de la même façon que "antisémitisme" ne se réfère pas (plus) à la haine des "sémites" mais des seul-es juif-ves. L’usage prime finalement sur l’étymologie, ce qui ne doit pas nous empêcher de réfléchir à de meilleurs termes.

      N’empêche, c’est vrai que j’aurais pu dire "anti-trans" ou "cissexiste", au moins on est clair sur la dimension politique de ces discours.

      Hum je n’avais pas l’impression d’avoir suggéré la dépublication, je ne réalisais pas que ça se faisait. Je viens de m’inscrire sur seenthis et c’est la première fois que j’interagis directement avec @rezo en fait, depuis 2012 que c’est ma page de démarrage j’en avais encore jamais ressenti la nécessité ! En tous cas ça me va bien d’avoir (apparemment) suggéré ça, et j’assume sans problème l’inélégance de cette démarche. Pour moi, le texte de Tradfem ne tient pas un discours méritant d’être débattu, à deux titres : malhonnêteté intellectuelle et manque de cohérence argumentative d’une part ce qui laisse présumer un débat stérile ; et puis position essentialiste anti-trans, déni du vécu, de la subjectivité et des revendications des personnes trans. Et là il n’y a rien à débattre, on est sur des positions de principes fondamentalement incompatibles.

      Après on peut décider d’assumer ce refus d’entendre les voix des personnes trans, mais je ne me fatiguerai pas à en débattre, je me contenterai de le combattre. À quoi bon discuter face à un discours dont les croyances ou valeurs sous-jacentes ("les femmes trans ne sont pas des femmes") sont incompatibles avec les miennes, et qu’aucune de ces deux positions n’est démontrablement plus "vraie" que l’autre ?

      Concernant Julia Serano :
      Merci de partager ce tweet dans lequel en effet elle dit un peu de la merde (j’imagine que tu as vérifié que c’était pas du second degré, ou que c’était lié à un contexte trop spécifique ?). Je vais pas la défendre à tout prix, même au contraire si elle a dit d’autres trucs du même acabit ou encore si elle tient d’autres positions problématiques c’est cool de le partager. Merci ! Ceci étant dit le tweet en question ne me semble pas suffisant pour la décrédibiliser, ou démentir le fait qu’elle a (selon moi, et en général) une écriture plutôt fine et intelligente. Mais oui c’est vrai que c’est pas très “mesuré" ni très intelligent comme remarque.

      En tous cas c’est de bonne guerre, linker le site d’une autrice plutôt prolifique et éclectique en disant "tiens lis ça" c’est un peu facile. Dont acte, je farfouille pour donner des références précises :

      > J’ai lu récemment son premier livre, "Whipping Girl" dont quelques chapitres sont traduits et publiés par Tahin Party (http://tahin-party.org/serano.html). J’ai trouvé ça hyper intéressant, et je le recommande. Elle explique notamment comment l’exclusion et la dévalorisation des femmes trans, y compris par certaines féministes, est au moins en partie due selon elle à une dévalorisation de la féminité, et donc à de la misogynie intégrée.
      > http://msmagazine.com/blog/2012/04/18/trans-feminism-theres-no-conundrum-about-it —Ça répond en partie à certains des reproches que Claire Heuchan adresse aux transféministes.
      > http://juliaserano.blogspot.fr/2011/08/whipping-girl-faq-on-cissexual.html —Là c’est de la terminologie, c’est pas fun à lire mais au cas où ça couvre des points qui me semblent importants comme base.
      > http://juliaserano.blogspot.fr/2013/11/why-myriad-double-standards.html —Où JS pose les bases d’un féminisme "holiste" prenant en compte l’intersection d’une myriade de "deux-poids-deux-mesures", pas seulement celui qui défavorise les femmes au bénéfice des hommes.
      > http://juliaserano.blogspot.fr/2013/11/what-is-gender-artifactualism.html —Un point sur l’inclusion de facteurs biologiques dans l’identité de genre. La discussion avec RadTransFem en commentaire est intéressante

      Voilà... PS— merci @mona et @aude_v. pour vos écrits que je suis depuis quelques années, Vous m’avez chacune fait avancer dans mes réflexions et je vous en suis très très reconnaissante ! :)
      ~Miluyali~

    • @aude_v : Merci pour tes réponses !

      Bon, j’ai envie de revenir sur ma position.
      Les enjeux, du moins certains me dépassent.
      J’ai du mal à voir pourquoi ça dépendrait de moi (je ne suis membre d’aucun groupe de SJW qui pourrait tenter de détruire la réputation ou hacker les serveurs de Rezo.net ou quoi, qu’on se rassure je ne parlais qu’en mon nom propre et n’avançait aucune menace masquée autre que ma propre désapprobation)... mais bref, si mon avis compte sur la republication de l’article, je vote pour, tout en encourageant l’équipe @rezo à publier des positions contradictoires.

      Donc OK j’ai réagi avec virulence avant d’être bien au clair sur ma position. Je m’excuse et me rétracte. J’ai la sensation d’être dépassée par cette discussion, mon expérience de ces débats est informée par mon propre prisme et vécu qui tendent à me faire privilégier les voix trans et trans-inclusives. Je réalise un peu mieux les abus que peuvent entraîner une telle position poussée à l’extrême, merci d’avoir partagé ton vécu et ces liens.

      Pour parler un peu du fond, je trouve pas que tout ce que dit Heuchen dans cet article est faux. loin de là. Je ne suis pas du tout convaincue par les positions qui nient complètement la réalité de la socialisation masculine pour les femmes trans. En tout cas je répète, concernant Heuchen il me semble qu’elle ignore de large pans de discours trans pour en faire une caricature grotesque, cherche à s’accaparer « le » féminisme, jette les femmes trans et leurs vécus hyper divers avec l’eau du queer de façon éhontée et franchement ça ne prête pas à l’échange. Oui moi aussi en fait je pense qu’on a besoin de sérieuses discussions sur ces questions de socialisation masculine, d’inné-et/ou-construit, d’autoidentification, de binarité ou non. Je suis loin d’être tranchée sur toutes ces questions et le débat me semble important.

      Ceci étant dit, « la #censure » n’est jamais qu’affaire de ligne de démarcation, dont le choix du tracé est éminemment politique, entre ce qu’on veut bien et ce qu’on ne veut pas entendre. Si @rezo relayait les idées racistes de Caroline Fourest je pèserais de tout mon p’tit poids pour que ça soit dépublié. ça te parle ? Le rapprochement te paraît justifié ou non ? (certes Fourest est très bien relayée déjà, mais ce texte de Heuchen ajoute de l’eau à un moulin transmisogyne qui tourne déjà très bien tout seul sans l’aide des féministes radicales. pour moi leur caricature de transféminisme n’est pas du tout subversive)

      Sinon, juste :
      « être perçue comme une femme dans une société sexiste n’offre pas vraiment de privilège » :
      –> Etre blanche (bourgeoise, valide, etc) comporte des privilèges non ? pourquoi être cis ce serait pas le cas ? Ça ne change rien à l’oppression subie par les femmes cis, en tant que femmes.

      Encore merci. Bonne soirée.

    • Je découvre le texte et les commentaires sans y avoir pensé auparavant. Je trouve qu’il a le mérite d’ouvrir la discussion sur cette question.
      À chaud, j’ai tendance à penser que l’expérience d’une femme n’est pas la même que celle d’une « transfemme » et qu’on le veuille ou non, ce vécu est indélébile. Ça n’a rien de stigmatisant, c’est un fait. Tout cela mérite évidemment d’y réfléchir.

    • Merci @aude_v de ne rien lâché. C’est courrageux de ta part tant la discutions autour du transféminisme est difficile et violente. Je serais pour une republication de ce texte de tradfem eventuellement accompagné d’un autre texte qui explique les bases du transféminisme ou répond à certaines questions soulevés par le texte de tradfem. @milyali si tu as un texte à proposé ca pourrait equillibré le debat et peut etre aider toutes celles et ceux qui son largué·e·s a y comprendre qqchose.

    • Je ne suis intervenu ici que pour dire que ce texte est l’une des nombreuses réactions, des deux « côtés », à une polémique qui fait suite à une déclaration de Chimamanda Ngozi Adichie, une auteure féministe que j’aime beaucoup et qui est aussi attaquée pour son statut de célébrité (je ne la défend pas en disant cela, je constate juste), et de célébrité noire.

      Au delà du débat actuel sur l’identité, il me parait donc important de ne pas oublier la source de cette polémique, une petite minute, entre 2’40" et 3’40", et peut-être de se faire un avis dessus avant de se faire un avis sur les commentaires :

      Chimamanda Ngozi Adichie on feminism, Channel 4, le 10 mars 2017
      https://www.channel4.com/news/chimamanda-ngozi-adichie-on-feminism

      Et il pourrait ensuite être intéressant de citer d’autres articles de cette polémique, comme celui ci par exemple :

      When Callouts Become Anti-Black : On Chimamanda Ngozi Adichie’s Transphobia, Disposability Culture & British Colonialism
      Thembani Mdluli, Rest for Resistance, le 16 mars 2017
      https://www.restforresistance.com/zine/when-callouts-become-antiblack-on-chimamandas-transphobia

      Adichie and her work are important, and we cannot throw her away simply because she has demonstrated herself to be imperfect and even capable of inflicting harm upon people more marginalised than herself.

    • Tiens, justement, un article de plus sur le sujet, traduit par @tradfem :

      L’essai de récupération de Chimamanda Ngozi Adichie par la Troisième vague est tout sauf intersectionnel
      RAQUEL ROSARIO SANCHEZ, Feminist Current, le 20 mars 2017
      https://seenthis.net/messages/580713

      Et dans le Guardian:

      Chimamanda Ngozi Adichie on transgender row: ’I have nothing to apologise for’
      David Smith, The Guardian, le 21 mars 2017
      https://www.theguardian.com/books/2017/mar/21/chimamanda-ngozi-adichie-nothing-to-apologise-for-transgender-women

      #Raquel_Rosario_Sanchez

    • Bonjour ! Bon j’ai passé une bonne partie de la nuit à lire et sélectionner quelques textes de personnes trans (et d’une ou deux femmes cis transinclusives) qui parlent de divers aspects des questions qu’on a abordées ici ! J’espère que ça donnera des pistes de lecture, et des idées de publication à @rezo. C’est très long parce que j’ai balancé des extraits substantiels pour chaque lien histoire de donner une idée de quoi ça parle et dans quel sens ça va.

      J’ai choisi surtout des auteurices matérialistes et/ou radicales, en tout cas pas franchement queer... non parce je voulais prouver qu’ielles existent et que Heuchan a tort de foutre tout le transféminisme dans la case "idéologie queer" (ce qui fait légèrement penser à la "gender" de LMPT franchement...) mais simplement parce que ce sont les blogs que je suis moi, et qui me parlent à moi.

      Les positions défendues dans les différents textes sont parfois au moins autant en désaccord entre elles qu’avec Heuchan :)

      Mais avant toute chose, @aude_v c’est quoi cette histoire de maladie mentale, personne n’accuse personne— OK, je (suis toute seule j’crois) n’accuse personne de maladie mentale. Lorsque je dis d’une personne qu’elle est transphobe (c’est bien à ça que tu fais référence ?), ouijesais c’est le même suffixe que "agoraphobe" ou "claustrophobe", mais aussi que "homophobe" ou "islamophobe" (que personne ne considère comme des maladies mentales à ma connaissance ?). L’accusation de transphobie porte sur le fait de prendre part, renforcer, légitimer une oppression systémique dans laquelle les personnes trans sont opprimées en tant que trans. Le mot n’est pas idéal, il a des connotation psy de par sa racine "phobie" je suis d’accord avec ça. Mais pour autant tu crois réellement que je porte des "accusations de maladie mentale" ? Toutes façons ça n’a pas de sens, être malade mental n’est pas un tort, on ne peut donc pas en accuser celleux qui en souffrent. En tout cas je fais de mon mieux pour éviter d’impliquer ça. Mais là y avait-il vraiment la moindre ambiguité ? Si c’est le cas je m’en excuse et je veux bien qu’on discute clairement de ce que le mot signifie ou de quel mot tu souhaiterais qu’on utilise ici pour en parler.

      Non parce qu’en revanche, quand une personne persiste à dire des trucs transphobes au bout d’une certaine exposition à des discours transféministes, je le lui reproche. "j’accuse" je sais pas (j’aime pas ce mot), mais je reproche ouais.

      Bref, donc quelques liens :

      SOCIALISATION MASCULINE :
      > "Les socialisations trans" http://misskoala.canalblog.com/archives/2013/04/04/26836748.html

      Au final considérer que j’ai socialisé comme un mec car AMAB (assignated as men at birth) c’est foutre en l’air les quatre dernières années de ma vie qui ont été les plus importantes pour moi. A vrai dire considérer que j’ai socialisé comme meuf car MtF me gênerait tout autant car c’est occulter les 23 premières années de ma vie avec cette foutue étiquette qui me démangeait ce mal-être permanent, cette envie d’être fille quand on me demandait d’être garçon. Alors que dire ?
      Que j’ai socialisé comme trans AMAB, comme trans MtF. Ouais ce serait mieux, je préférerais qu’on dise que j’ai socialisé comme Cassandra Koala mais au moins en considèrent que j’ai socialisé comme trans on ne colle pas un modèle cis sur ma vie.
      Il faut se faire une raison : NOUS NE SOMMES PAS CIS !
      Nos expériences, nos vécus, nos vies ne peuvent donc pas être ramené·e·s aux expériences, vécus ou vies de cis.

      > "J’emmerde votre socialisation" https://raymondreviens.wordpress.com/2015/11/09/jemmerde-votre-socialisation

      Notre socialisation elle, c’est à dire littéralement la façon dont nous avons relationné avec les personnes de notre entourage, elle nous a permis d’affirmer « j’appartiens au groupe des meufs, j’en suis une. ». A partir de ce constat fait plus ou moins tardivement, toute notre vie a été consacrée à nous débattre avec ça dans un monde qui nous dit que c’est pas possible, qu’on n’existe pas, que parce qu’on a une paire de couilles et des poils au menton on est pas supposées appartenir à ce groupe, on doit vouloir et aimer être dans celui des hommes. Alors on se débat pour s’accepter, tenter de démonter l’arbitraire et la fausseté de cette affirmation, et ça se voit. Eux, les hommes (cisgenres si vous voulez) le voient.

      Parce que ne vous y trompez pas, ils ont beau être ineptes pour 90 % des activités de la vie (forcément, ils obligent les meufs à tout faire pour eux), les 10% restants incluent toutes les activités coercitives. Ainsi ils sont très forts quand il s’agit de détecter et punir la personne qui au milieu de leurs rangs n’est pas comme eux : la personne féminine. Ça inclut pas mal de monde y compris des hommes homosexuels, mais la personne qui est la plus vulnérable, c’est la personne transféminine balancée chez eux par « erreur ». Et vous savez je suppose aussi bien que moi comment les mecs punissent les meufs qui transgressent les règles : violences psychologiques et physiques, agressions y compris sexuelles. Ça a été pour beaucoup notre lot quotidien durant l’enfance, l’adolescence et/ou une partie de l’âge adulte.

      FEMINISME TRANSPHOBE :
      > "Ça chante faux ; f-trans, « inclusives », radfem" http://lapetitemurene.over-blog.com/article-a-chante-faux-f-trans-inclusives-radfem-117692613.

      J’avoue, après réflexion et retour sur ce que j’ai vécu et subi à bio-féministlande, je ne m’associe pas à la chorale d’indignation vertueuse et inclusiviste envers les nanas qui se définissent ou se rassemblent comme Radfem®.

      Par ailleurs, je ne vois absolument aucune raison que je puisse soutenir d’empêcher des nanas de se réunir en non-mixité, fusse cette non-mixité imprégnée de haine et de bêtise réductrice et acritique. [...] Je suis juste de celles qui préfèrent que les choses soient claires : c’est une non-mixité f-bio. Mais faut le dire. Exactement comme pour la plupart des non-mixités qui se proclament « inclusives » et ne le sont pas en fait.

      Et d’autre part, ça me fait tristement marrer que cette opportune colère dirigée sur quelques naffreuses qui sont la bien pratique honte de la famille, permette une fois de plus de washer le mouvement féministe dans son ensemble, et surtout dans ses secteurs modernes, de toute violence anti f-trans.

      Un des sales côtés de ce monde, qui se répète, c’est qu’on est quelquefois moins en danger avec des ennemies ouvertes qu’avec de prétendues amies qui vous pourrissent et vous méprisent. Parce qu’au fond, les deux pensent et sentent pareil. Juste elles n’en font pas la même chose.

      > "Mon problème avec le féminisme « trans-critique » (Mrs Dreydful)" http://web.archive.org/web/20140906095825/http://negreinverti.wordpress.com/2014/05/21/mon-probleme-avec-le-feminisme-trans-critique

      De manière générale, je me sens plus en proximité des femmes trans – qu’importe leur race – par le sexisme qu’elles subissent, tout en niant en plus leur appartenance à la catégorie « femme », ce qui est semblable sur certains points au sexisme des femmes noires (mysoginoir). Comme les femmes noires, les femmes trans sont hypersexualisées. Comme les femmes noires, les femmes trans sont souvent taxées trop masculines, ou justement trop soumises face au patriarcat (car valorisant parfois les rôles féminins traditionnels qui leur ont été historiquement refusées). Comme les femmes noires, les femmes trans sont vues agressives. Bien sûr, les histoires de ces mêmes représentations mentales sont différentes entre femmes noires et femmes trans (sans compter que bien sûr, certaines femmes sont noires ET trans), mais on peut voir des similarités sur comment le sexisme est vécu par ces deux catégories de femmes.

      > "Les meufs trans sont donc masculinistes" http://misskoala.canalblog.com/archives/2014/01/07/28877794.html

      La non-mixité doit être politique et pas se restreindre à un espace-temps restreint. Si c’est pour laisser des hommes cis hétéros reprendre le pouvoir hors de cet espace-temps, si c’est se contenter d’un espace-temps non-mixte qu’ils daignent nous accorder désolée mais => sac de coprolithes. Et on voit quoi dans les espaces féministes transphobes ?
      Une grande présence de mecs cis hétéros qui relaient des femmes et vont dire laquelle est légitime ou non, qui traduisent des féministes pour les relayer à l’étranger (et légitimer leur présence dans les espaces féministes par ce travail de traduction), utilisent les médias télé/radio/journaux pour nous dire à quel point ils sont de gentils gentleman anti-sexistes, travaillent en collaboration avec certaines féministes renommées (prenant la place que des femmes pourraient avoir et légitimant un peu plus leur omniprésence)...
      Et à côté de ça on va présenter une « micro-minorité » de meufs trans féministes comme l’ennemi public numéro 1 de la non-mixité ?
      Laissez-moi rire . . . ^o<
      Ah bah non en fait j’y arrive pas.

      > "Transphobie dans un entretien avec Christine Delphy : ma réponse" http://web.archive.org/web/20150723105458/https://negreinverti.wordpress.com/2013/11/26/transphobie-dans-un-entretien-avec-christine-delphy-ma-reponse

      « le queer » : c’est quoi ça ? Je ne suis pas au courant que les trans, de par leur transition avait à répondre « du queer » (peu importe ce que c’est…) ou des actions et discours de celles/ceux qui s’en revendiquent.
      Donc encore une fois, où est le rapport entre un ou une trans et « le queer » ? Il suffit de faire un minimum de recherche pour voir que l’association « trans » « queer » n’est pas un produit des trans, mais bien un truc qui fait mouiller plein de non trans obscédé-e-s par la « déconstruction du genre ».Sur un forum d’entraide trans, les parties ouvertes au public vous feront voir que personne n’en a rien à faire « du queer ».
      Les trans transitionneraient pour faire de la subversion individuelle queer ? Comment sincèrement croire que nous pourrions nous exposer à tant de galères institutionnelles et interpersonnelles juste pour de la « subversion » ou plus spécifiquement pour « le queer » ?

      > "Leçon de grammaire" https://raymondreviens.wordpress.com/2016/02/21/lecon-de-grammaire

      L’emploi du terme “cismec” pour dire “homme détestable” revient donc à faire la distinction entre d’un côté des hommes trans idéalisés, fétichisés comme avant-garde de la révolution du genre / masculinité sans la toxicité / hommes parfaits / etc… et d’un autre côté des “cismecs”, ces hommes bien réels qui ont un comportement d’appropriation des femmes et de l’espace encouragé par la société. Notons également comme une parenthèse que nier la possible transitude d’un homme au motif de son comportement est exactement le reflet de la scrutation dont sommes victimes les femmes trans, scrutation qui a pour but de guetter les moindres signes de “non-féminité” de notre part. Voilà donc pour résumer tout ça : on est en plein dans la transphobie, entre fétichisation et négation de la personne.

      NON-BINARITE(s), AUTODEFINITION :
      > " Comment je suis devenu problématique" http://imnotacisboy.blogspot.fr/2016/09/comment-je-suis-devenu-problematique.html

      Je pense que l’auto-définition a ses limites et que là ça va, on les a largement atteintes et dépassées. Soit cette personne n’a aucune intention de transitionner (et par transitionner je parle de transitionner socialement, pas de prendre des hormones ou de se faire opérer, je vous vois arriver pour me traiter de truscum), elle est cis. Soit elle est en questionnement (et je ne sais pas vous, mais quand j’étais en questionnement je n’allais pas expliquer la transphobie à des personnes qui la vivaient depuis des années). Au passage j’ai l’impression que maintenant, « en questionnement » c’est passé à la trappe et que certain-e-s poussent plutôt les gens à se créer leurs propres identités dans laquelle illes seront seul-e-s, ensuite on leur envoie des câlins non-oppressifs et puis voilà, démerde-toi avec ça.

      > "Anti-guide du questionnement de genre" https://raymondreviens.wordpress.com/2017/01/17/anti-guide-du-questionnement-de-genre

      Il s’agirait donc de se demander “suis-je cis ?” Malheureusement, ce n’est pas vraiment un questionnement, car la réponse est simple. “Trans” est une réalité sociale : la réalité de l’exclusion, des discriminations et des violences liées au changement de catégorie sociale sexuée. “Cis” étant l’opposé de trans, il s’agit aussi d’une réalité sociale : non pas celle de ne pas subir de violences du fait de sa catégorie sociale sexuée (les femmes sont littéralement définies par les violences qu’elles subissent), mais la réalité d’être épargnée par les violences liées au changement de catégorie.

      Ceci dit, avec la honte et la peur qui caractérisent un questionnement aussi complexe, il est clair qu’à un moment dans un questionnement de genre, on puisse se dire “je veux m’éloigner de la masculinité, mais j’ai peur d’être la monstruosité transsexuelle qu’on me montre un peu partout, y compris d’ailleurs dans les milieux queer.” A partir de là, se dire “je suis du troisième genre”, qu’on peut exprimer autrement, par exemple “non-binaire”, “genderqueer”, “agenre”, est une solution réconfortante. Cela permet de se dire que je ne suis pas un homme, et pas non plus une monstruosité. C’est une réponse facile, rassurante, à une question complexe et angoissante. Une réponse aussi pétrie de (trans)misogynie. Ce qui me met en rage et ce qui me dégoûte, c’est quand les milieux et les personnes qui accueillent et prétendent aider des personnes en questionnement, la renforcent au lieu de lutter, avec la personne en questionnement, contre cette (trans)misogynie interiorisée. Notre rôle n’est pas de dire “bien sûr chéri-e, tu es ce que tu dis que tu es”, mais plutôt d’aider à dépasser cette peur, cette honte, pour que la personne puisse faire progresser ce questionnement.

      > "Trans : identités politiques contre politiques identitaires" http://misskoala.canalblog.com/archives/2016/06/12/32543581.html

      Ce qui pose le second problème : l’absence de définition claire de ce qu’est être trans.
      Et ce n’est pas un problème anodin. On est plutôt d’accord que dire qu’on est tou-te-s un peu trans est craignos et je pense que bon nombre de non-binaires seront d’accord pour dire que c’est tout aussi craignos de venir dire qu’on est tou-te-s un peu non-binaire.
      Je pense vraiment que pour empêcher ça ce n’est pas les politiques identitaires queers ou Mogai apportant une multiplication d’identités rendant les définitions de plus en plus floues qu’il nous faut mais bien une approche matérialiste et la construction d’identités politiques clairement définies.
      Ca peut sembler dur, violent, excluant et tout ce qu’on veut mais c’est impératif. C’est impératif et c’est selon moi le seul moyen pour lutter contre les TERFs (et je parle là de féministes transphobes francophones prêtes à s’inscrire dans la même mouvance que leurs collègues américaines Brennan ou Jeffreys) et à nous traiter comme une menace lavende à éradiquer politiquement voire physiquement. C’est avec une définition claire de trans (et donc de cis) que l’on pourra répondre quand elles écrivent qu’elles refusent d’être appellées cis sous pretexte qu’elles n’entrent pas dans les normes de genre. Ce n’est qu’avec une approche matérialiste et des définitions claires qu’on pourra répondre à Delphy quand elle explique qu’être trans c’est croire que si un jour elle se nomme homme alors elle aura accès aux privilèges masculins.

      ET POUR SE DETENDRE
      > http://assigneegarcon.tumblr.com

      Merci à @sinehebdo pour ces liens sur Adichie, hyper intéressant. Je suis d’accord avec restforresistance.com, ça craint de censurer une autrice pour une boulette, ou pour une position problématique, surtout quand on tape toujours sur les mêmes.

      Pour rappel, même si j’y ai re-réfléchi et changé d’avis, j’ai pas appelé pas à censurer tout ce que Heuchan a a dire, juste ce qu’elle dit (de moisi) sur les questions trans. Elle s’est par ailleurs faite trasher sévère pour ses positions sur le racisme et à ce titre doit être défendue

      http://observer.com/2017/03/jk-rowling-twitter-claire-heuchan-feminism

      Bonnes lectures et merci pour cette discussion, à suivre j’espère !

    • Merci @milyali pour tous ces liens ! Je n’aurai pas le temps de tous les lire, mais je saurai où aller, ou bien où renvoyer les gens qui cherchent...

      Tu résumes bien ma position sur Adichie : elle a peut-être fait une boulette (je n’arrive pas à arrêter une position claire là dessus), mais il me semble qu’il ne faut pas la jeter aux orties pour ça...

    • On peut faire un lien avec un autre débat sur le #transracial. A propos de la théorie de #Rachel_Dolezal, #Claire_Hynes n’est pas convaincue :

      Rachel Dolezal’s pick-your-race policy works brilliantly – as long as you’re white
      Claire Hynes, The Guardian, le 27 mars 2017
      https://seenthis.net/messages/584438

      #Race #Racisme

      Plus de détails sur l’affaire Rachel Dolezal ici :
      https://seenthis.net/messages/383197
      https://seenthis.net/messages/384296

  • The Facts are True, the News is Fake – INCERTO – Medium
    https://medium.com/incerto/the-facts-are-true-the-news-is-fake-5bf98104cea2

    How to Disagree with Yourself

    In the summer of 2009, I partook of a an hour long discussion with David Cameron, who was in the running for, and later became, the U.K. Prime Minister. The discussion was about how to make society robust, even immune to Black Swans, what structure was needed for both decentralization and accountability, and how the system should be built, that sort of thing. It was an interesting fifty-nine minutes around the topics of the Incerto and I felt great communicating all the points in bulk for the first time. The room in the elegant Royal Society for the Arts was full of journalists. I subsequently went to a Chinese restaurant in (London’s) Soho to celebrate with a few people when I received a phone call by a horrified friend. All London newspapers were calling me a “climate denier”.

    #data #données #informations #enquête #investigation #méthode #méthodologie

  • These 80 Programs Would Lose Federal Funding Under Trump’s Proposed Budget

    https://www.bloomberg.com/graphics/2017-trump-budget

    These 80 Programs Would Lose Federal Funding Under Trump’s Proposed Budget
    By David Ingold, Chloe Whiteaker, Michael Keller and Hannah Recht
    March 16, 2017

    U.S. President Donald Trump’s first budget proposal includes massive cuts across most of the federal government. The Environmental Protection Agency and the Department of Agriculture face unprecedented discretionary funding cuts in excess of 25 percent, as Trump attempts to boost the military and national security.

    #états-unis #budget #trump #éducation #école #savoir #connaissance

  • (1) Non, C8 n’a pas bidonné son documentaire sur le FN avec un employé de Canal+ - Libération
    http://www.liberation.fr/desintox/2017/03/16/non-c8-n-a-pas-bidonne-son-documentaire-sur-le-fn-avec-un-employe-de-cana

    En fait de « complot médiatique », c’est donc plutôt une grossière intox qui a été relayée jeudi par de nombreux responsables frontistes. De Steeve Briois à David Rachline, de nombreux hiérarques du FN s’en sont pris à C8, sans prendre la peine de vérifier la véracité de leur « information ». Se livrant sans vergogne à la « désinformation » qu’ils reprochent régulièrement aux médias. On y verra une tentative désespérée de nier le racisme de certains militants lepénistes. Ou une nouvelle et consternante démonstration de l’amateurisme en vigueur au sein du parti.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • The Fifth Force of Physics Is Hanging by a Thread - Issue 46: Balance
    http://nautil.us/issue/46/balance/the-fifth-force-of-physics-is-hanging-by-a-thread

    How about that! Mr. Galileo was correct in his findings.” That conclusion wasn’t based on the most careful experiment you’ll ever see, but it was one of the most spectacular in its way—because it was performed on the moon. In 1971, Apollo 15 astronaut David Scott dropped a feather and a hammer from the same height and found that they hit the lunar surface at the same time. The acceleration due to gravity doesn’t depend on a body’s mass or composition, just as Galileo asserted from his (probably apocryphal) experiment on the Leaning Tower of Pisa. In Galileo’s Dreams: A moon-bound reprise of Galileo’s famous experiment from the leaning tower of Pisa. Nikolas Zane Or does it? Jump forward to the front-page headline of The New York Times in January 1986: “Hints of 5th Force in the Universe (...)

  • J’ai récouvert David Oreilly, réalisateur de courts d’animation 3D et en dernier lieu d’un jeu conceptuel d’univers ouvert qui sort bientôt.
    https://en.wikipedia.org/wiki/David_OReilly_(artist)

    Son film le plus connu je crois :
    https://www.youtube.com/watch?v=OxPyN6IK1tM

    Un autre :
    https://www.youtube.com/watch?v=Q2YdJy0w66Y

    Et le trailer-court-métrage de Everything, son jeu où on peut incarner TOUT :
    https://www.youtube.com/watch?v=HdJk8ROpuEo


    Et le site du jeu :
    http://www.everything-game.com

    #David_Oreilly #court-métrage #film #animation #film_d'animation #3D #jeu_vidéo #monde_ouvert #Everything

  • Pierre Carles : « Ma démarche propagandiste, je l’assume »
    http://www.revue-ballast.fr/pierre-carles-demarche-propagandiste-lassume

    Paris, Belleville, Café aux Folies. Les troquets viennent à peine de lever leurs rideaux lorsque Pierre Carles débarque. Accoudés au zinc, il nous rejoint ; le réalisateur est en plein tournage et nous accorde cet entretien, envisagé de longue date, entre deux prises. Expressos, politesses d’usage, le ton est donné : « Pour l’interview, désolé, mais mes images parlent d’elles-mêmes. » Sourire taquin, il conclut : « Allez, fin. » Pierre Carles, ou l’ex-importun du PAF limogé dans les années 1990 pour ses critiques un peu trop acides des médias… D’Ardisson à « l’impertinente Canal », tous l’ont poussé au bord du ring de l’audiovisuel. Il a dès lors gagné les salles ombragées des cinémas, un Bourdieu dans les bagages. De Pas vu, pas pris (1998) à On revient de loin (2016), Carles s’échine à faire vivre ses documentaires à charge : des tirs de barrage contre les représentations dominantes. Mais comment ne pas s’essouffler après plus de deux décennies de création radicale, comment rester militant sans virer militaire, être alternatif en plus d’indépendant ? Rencontre sans gants avec celui qui soutient que « les films peuvent parfois changer le monde » et qu’il faudrait « interdire les sondages ».

    « Si la propagande revient à propager des idées minoritaires et des points de vue de dominés, il n’y a aucun scrupule à avoir à en faire. »

    « David Pujadas est un partisan ! C’est un militant de l’ordre établi ; un ordre injuste, il n’est pas inutile de le préciser. »

    « Comment les gens pourraient-ils voter pour un candidat prônant la décroissance économique s’ils ne savent pas que ce courant de pensée existe ? »

    • Il y a quelques semaines, des propos du réalisateur libertaire Yannis Youlountas ont fait polémique autour de votre nouveau film sur Jean Lassalle, Un berger à l’Élysée ? Vous semblez présenter le député comme porté par des idées révolutionnaires, de « gauche », comme le tenant d’une common decency populaire qui défie le système. Youlountas assure que Lassalle est « un réactionnaire », un imposteur…

      Jean Lassalle n’est pas un réactionnaire au sens « retour à des valeurs rétrogrades », plutôt un conservateur. Conservateur dans la mesure où cet ancien berger, ce fils de petit paysan pyrénéen, veut conserver en l’état un certain modèle de production, celui, pour simplifier, de certains paysans de moyenne montagne, des petites ou moyennes exploitations agricoles comme celle que dirige son frère Julien, éleveur de brebis et producteur de fromages AOP Ossau-Iraty. Lassalle milite aussi pour que les services publics, notamment la maternité d’Oloron-Sainte-Marie, ne ferment pas. Même chose pour une gendarmerie de montagne. Enfin, il a effectué une grève de la faim de 39 jours pour éviter qu’une usine de la vallée d’Aspe ne soit délocalisée. Est-ce rétrograde que de se battre pour le maintien de l’activité au pays, sur des terres parfois dévastés par l’exode rural ? Est-ce rétrograde que de penser que les PME à taille humaine, ne pratiquant pas forcément les cadences infernales, pourraient être des exemples à suivre ? Il n’est pas inutile de se poser la question, me semble t-il. Dans certaines circonstances historiques, on peut penser que ce conservatisme-là est moins nuisible voire plus révolutionnaire que la modernité vantée par Macron et Cie. Mais tout ce que je raconte là devrait figurer dans le film Un berger à l’Élysée ?, coréalisé par Philippe Lespinasse. Ou alors c’est que nous avons raté notre coup.

    • @marielle, Ce Youloutas accuse Jean Lassalle de la même façon que ces maitres une bande de « pseudo-antifa » dont « Ornella » "libertaire" pigeant à Témoignage Chrétien, Streetpress et autres médias mainstream. De quel droit s’arrogent ils ces gens celui d’insulter tout ces gens de la gauche, du peuple, en faisant des amalgames foireux, attaques ad hominem, et autres « complotismes » chers à une élite dominante ? Youlountas est un petit marquis du système bien plus que Jean Lassalle. Il y a pas pire que ces petits bourgeois que sont les libertaires (ça ne veux plus rien dire de nos jours) et autres antifa auto-proclammés qui ne disent rien sur le système en place et n’attaquent que des gens de la gauche ou indépendant. Oui comme tu dis en ces temps de crise grave on a besoin de tout le monde sans avoir a traiter les gens de fascistes antisémites et autres complotisme. Merci à vous Marielle ..

    • N’importe quoi @elihanah, aucun rapport entre Yanis et Ornella, ou autre connerie dans ce genre. Yanis Youlountas est un militant anarchiste de longue date, et qui a été à l’intérieur des luttes en Grèce pour de vrai, notamment. Il parle d’un point de vue anarchiste, et son argumentation peut se comprendre et il peut y avoir débat dessus (personnellement je suis d’accord avec des choses des deux côtés). Questions amalgames foireux et attaques ad hominem tu t’imposes pas mal aussi, à ce que je vois, dans ce message (mais j’en ai vu dans d’autres).

    • https://seenthis.net/messages/556433 via La Feuille

      https://seenthis.net/messages/466224 via Lukas Stella

      LE CAPITALISME NOUS RAVAGE, RAVAGEONS LE CAPITALISME !

      Ce qui se passe en Grèce, comme ailleurs, est un crime contre l’humanité, un crime contre la vie, un crime contre la nature.
      Morceau par morceau, étape par étape, tout est à vendre. Mais la stratégie du choc — troublante et culpabilisante — ne bat plus son plein : de plus en plus de gens comprennent de mieux en mieux que tout n’est qu’un prétexte à l’enrichissement des plus riches et à l’exploitation des plus pauvres.

      Le capitalisme n’est pas en crise. Le capitalisme triomphe, s’étend et se durcit dans son apogée néolibérale.
      La Grèce n’est pas non plus en crise. Ce n’est qu’un pillage parmi d’autres : pas le premier, pas le dernier, quelle qu’en soit la cause.
      De même, cette dette n’est pas notre dette, c’est l’arme principale de ceux qui nous frappent, nous torturent et nous menacent de mort tous les jours. La troïka et tous ceux qui collaborent avec elle sont des bourreaux, des manipulateurs et des tueurs en série. Ce sont, de surcroit, des pervers puisqu’ils s’appliquent parallèlement à culpabiliser leurs victimes.

      Ce qui se passe en Grèce, comme ailleurs, est un crime contre l’humanité, un crime contre la vie, un crime contre la nature.
      Un jour, c’est certain, l’un des tyrans subira la foudre de la foule ou la colère d’un orphelin. Ce ne sera pour moi que légitime défense. Jamais je ne me désolidariserai de ceux qui retournent l’arme contre leur bourreau. Jamais, je ne tomberai dans le piège de l’obéissance morale à l’injonction de laisser à l’État le seul droit de frapper.

      Non, l’État ne nous défend pas, mais sert les intérêts des puissants.
      Non, Tsipras n’est pas une victime, mais un collaborateur.
      Non, nous ne sommes coupables que d’une chose : nous être insuffisamment rebellés jusqu’ici.
      Le capitalisme nous ravage, ravageons le capitalisme !

      Yannis Youlountas

    • @rastapopoulos Excusez moi, mais il est cité en tant qu’ami par des groupes de pseudos-antifa (anonymes) qui attaquent plus des gens de gauche que de droite ou d’extrême droite. Chouard Etienne par exemple qui a bien « discuté » avec Soral (qui s’invite partout celui la) mais n’a jamais été au delà de ce qui a été véhiculé dans les médias dominants et le cercle restreint de « l’opposition contrôlé » a laquelle appartient Mr Youlountas : http://youlountas.net/spip.php?rubrique84&lang=fr Avec Clement Sénechal, Pierrick Le Feuvre, Pascal Fautrier, et bien d’autres communiste, anars ou antifa auto-proclamés. Voir les liens entre les sites d’Ornella Guyet et ceux de Mr Youlountas qui démontrent clairement qu’il y a une entente pour discréditer ad homimen (mots en ismes) les personnes indépendantes. Oui pardon mais Mr Y comme d’autres a dû médire, insutler, traité le professeur en lien avec les Streetpress (ou pige Ornella Guyet) et autres journaux appartenant à des milliardaires. Voici sur quoi se base le bon Y :
      d’autres infos et liens sur :
      http://www.lelotenaction.org/pages...
      http://pagedesuie.wordpress.com/201...
      http://rebellyon.info/Alerte-antifa...
      http://sous-la-cendre.info/1273/ale...
      http://paris.indymedia.org/spip.php...
      http://conspishorsdenosvies.noblogs...
      http://www.cinemas-utopia.org/U-blo...
      http://chezfab.hautetfort.com/archi...
      http://reflets.info/lettre-ouverte-...
      http://affreuxsalebeteetmechant.20m...
      http://youtu.be/0sYtULoe69A


      http://nantes.indymedia.org/article
      Or je connais quelque peu ces « anonymes » et les suit depuis plusieurs années et peux vous dire qu’ils sont plus prôche du pouvoir de l’Etat et émarge à l’UE et les fonds privées du réseau culturel UNITED https://justpaste.it/psl2...Je sens que ça va pas plaire mais parfois on perds pas son temps à faire des recherches. Merci et pardon si ça gène votre conception de l’anarchisme ou de l’antifa « nouveau genre » que représentent ces « anonyme ». Je n’en dirais pas plus .Bien à vous.

  • Why Study the Russian Revolution ? New pamphlet now available - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/03/15/mehr-m15.html

    Dix bonnes raisons pour étudier la révolution russe

    Why Study the Russian Revolution? New pamphlet now available
    15 March 2017

    In his lecture on March 11, David North answers the question with 10 reasons, followed by a summary of the main events from the February revolution to the October seizure of power by the Bolshevik Party. North’s presentation was the first of five lectures in the ICFI series commemorating the centenary of the Russian Revolution. The lecture is now available as a pamphlet from Mehring Books.

    #russie #révolution #urss #ex-urss

  • En quête de cinéma avec Bruno Muel et Christian Corouge - Dérives autour du #cinéma
    http://derives.tv/en-quete-de-cinema-avec-bruno-muel-et-christian-corouge

    Entretien sonore, novembre 2016
    Avec David Yon, Lo Thivolle, Francis Del Rio et Olivier Derousseau au lendemain des projections des films de Bruno Muel au Polygone étoilé pendant la Semaine asymétrique 2016 à l’occasion de la sortie du livre CINÉMA HORS CAPITAL(E) numéro 6 RUSHES DE BRUNO MUEL.

  • Minimalist web publishing platforms / Boing Boing
    http://boingboing.net/2017/03/14/minimalist-web-publishing-plat.html

    Check out txt.fyi, a toy “publishing platform” I made. I put that phrase in quotes because it’s designed to be as lightweight as possible: you type in text and hit publish, and your work is live on the internet.

    While I worked on it a couple of weeks ago (many thanks go to Ken Snider, @zemnmez, Ben Overmyer, Johannes Kröger and y’all) usage exploded, with front-page items on Hacker News and The Verge. It got 10,000 postings in a day (most of them “testing 123” or “asdfadfgasaf”) and my inbox got hit with everything from thank-yous from activists to bug reports to offers from entrepreneurs to buy it: all fantastic for the ego. It even impressed the proprietors of Brutalist Websites, my favorite art movement!

    Whatever nerve txt.fyi strikes, it’s a raw one: I also got some of the most savage and contemptuous hate mail over it I’ve ever enjoyed. And, of course, “I coulda built that in a weekend!”

    @mathowie someone told me they could built https://t.co/prKOQJiKjr in a weekend and I had the pleasure of saying I built it in an hour
    — Rob Beschizza (@Beschizza) March 3, 2017

    Better, it turns out there’s a largely unsung group of web developers who’ve each independently created much the same thing. Check out all of these minimal publishing hosts, each much like txt.fyi but each with its own distinctive flavor:

    txti.es is plain and perfect. Unlike txt.fyi it allows post editing for the duration of your browser session. Barry T. Smith made it with Adam Newbold to provide “fast web pages for everybody,” especially those with poor internet and low-end devices. (Newbold also made motherfuckingwebsite.com, itself among the many inspirations for txt.fyi; see also Drew McConville’s bettermotherfuckingwebsite for an idea of what a line of CSS can do for you.)

    Said So is “a simple, anonymous, non-indexed, non-searchable microblogging platform,” but with share links, and stylish typography. Writes author Apostolos Pantsiopoulos: "Anonymity was the first thing that interested me. Then after I watched the documentary “helvetica” I was inspired to create a minimal posting service that removes all the unnecessary clutter and deliver the message as emphasized as possible, using a font that has this “authority” effect on people."

    Bold.io is a focused-writing platform on the web, with an eye toward fiction. Beautiful, well-crafted web design and functionality creates a native app-like experience. It has user accounts and the HTML is relatively heavy. There’s cool weirdness like ambient sounds (cafe, storm, bonfire, forest, Hogwarts, Castle Black) and a “Hemingway assistant” that nags you when you use adverbs or the passive voice.

    Publish.li, by Andrew Chilton, is a nice balance between just-publish-it simplicity and optional features. There are secret Page IDs to allow later editing without logging in or issuing cookies. There are trackers and scripts, but not too many. And it’s open source!

    Telegra.ph is a lightweight focused-writing site, but feels more “web-like” than app-like—a good thing, if you catch my meaning. It allows image uploads and you can edit posts. It’s basically perfect: it’s probably what you want if you find txt.fyi too limited but don’t want to sign up for anything.

    Write.as Another in the focus-writer vein. You can create accounts and it makes it very easy to do so. It’s not quite so simple as Bold.io or Telegra.ph, but makes it very easy to push your deathless words on to social networks such as Twitter and Facebook.

    Typed has rich text controls and images and an adorable 1990s look and feel. Author xojoc writes that the main feature is the lack of features: “I wanted an online tool with which it was dead simple to share thoughts and ideas.” Like txt.fyi it accepts Markdown. You can set an edit password for each post. An idea list is built in!

    Talk To Aliens In Real Time, inspired by the Arecibo message, places your anonymous postings within the fictional context of being sent into deep space to communicate with beings from other worlds.

    Binary Task is a minimal “associative matrix” with user accounts and comment threads on your otherwise pleasingly rudimentary postings.

    Oh by is a “unversal shortener” that turns “a long message into a short, recognizable code.” Like txt.fyi, it puts your posting at a URL defined by an easily written-down code, but it also displays a security hash and has some useful options geared toward semi-private sharing or use as a memory aid.

    The encrypted page maker, by David Partson, is perhaps the most brutalist of the lot, but also a bit more complex and powerful, with lots of options on the posting form and the ability to use javascript and CSS. If txt.fyi and most of the items here are simplified oldschool Pastebins, this one’s kind of like an oldschool Codepen or JSFiddle.

    At Ephemeral P2P Hosting, your postings will self-destruct along quantum principles: your “page will live as long as someone, somewhere is viewing it. Once the last person closes their browser, the page will be gone.” (more info)

    Greg Taff’s Rich Text Editor is a bit of an odd-man-out here as it isn’t a publishing platform at all, but rather a perfect implementation of rich text editing on the web. It makes me want to implement “richtext.fyi” next!

    The OG example for all these shenanigans might be Lowbrow.com, which disappeared at some point in the Web 2.0 era.

    I feel a sense of kinship with the people who made these; most of these sites are way more useful than txt.fyi, even if none of them have !hacker mode. (Some of them include trackers and such too.)

    The trick here is simple: offer the one feature you do want and impose none of the features you don’t. Instead, these sites feel like secrets hidden in plain sight—and they let you make more of them.

    That said, usage of txt.fyi has already trailed off somewhat. It offers a form of techno-hiraeth, a nostalgic sense of place carefully coded to alleviate present-day anguish but fundamentally unable to meet its true needs. If lots of people are to love indie-web participation, rather than simply be pleased it apparently still exists, more features are needed.

    Txt.fyi, though, should stay the publishing “toy” that it is. Instead, I’ve been working on something fancier. It’ll be similarly uncompromising about being free of trackers and social network hooks and other third-party gunk, but will have identities and more fun stuff. And an exciting 16-color palette. (If you want to reward me handsomely for this or txt.fyi, you can donate to this patreon I just set up.)

    This could have easily become a rambling manifesto, or a kind of web dogme indie credibility-policing bullet list, but that stuff’s pointless. The point is simple: love and trust the indie web and don’t let it die.

  • Le Parlement britannique autorise Theresa May à déclencher la procédure du Brexit
    https://www.crashdebug.fr/international/13364-le-parlement-britannique-autorise-theresa-may-a-declencher-la-proce

    INFOGRAPHIE - La première ministre britannique a désormais les mains libres pour lancer la procédure de divorce avec l’Union européenne avant la fin du mois de mars, date butoir qu’elle s’est fixée.

    Les députés britanniques ont voté lundi le projet de loi historique autorisant le gouvernement à déclencher le Brexit. La chambre des Lords, après celle des députés, a adopté, sans l’amender, le texte de loi permettant à la première ministre, Theresa May, de déclencher la procédure prévue par l’article 50 du traité de Lisbonne. Cette dernière a désormais les mains libres pour lancer la procédure de divorce avec l’Union européenne. « La procédure sera enclenchée, comme prévu, avant la fin du mois », a confirmé le ministre du Brexit, David Davis.

    Quelques heures auparavant, les députés de la (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Collection de cartes de David Rumsey – Cyrille Largillier
    http://cyrille.largillier.org/sitewp/2017/02/03/collection-de-cartes-de-david-rumsey

    Ce site présente la collection de cartes de David Rumsey.
    Ce sont principalement des cartes géographiques mais pas uniquement.
    D’après mes premières explorations tous les documents proposés semblent appartenir au domaine public.
    Gros avantage du site : la possibilité de télécharger les images en haute définition. Un bel exemple de partage du domaine public !

    #cartes #David_Rumsey

  • Richard Gere to Haaretz: Settlements are an absurd provocation, the occupation is indefensible
    Allison Kaplan Sommer Mar 12, 2017 2:00 PM
    http://www.haaretz.com/israel-news/culture/1.776584

    Richard Gere says his decision to travel to Jerusalem last week for the Israeli premiere of his new film, ‘Norman: The Moderate Rise and Tragic Fall of a New York Fixer,’ wasn’t easy.

    Perched on a bench in the courtyard of the Jerusalem Cinematheque, a sweeping view of Jerusalem behind him, the movie star and human-rights activist told Haaretz that despite the fact he has traveled to the country numerous times in the past, this visit “was more complex than any other time I’ve come here.”

    Over the course of a full month, Gere says he debated whether “it would be a good thing” for him to make the trip. With Israel swerving even further to the right in the Trump era, and an increasing tendency by the progressive left to embrace the tactic of boycott to protest Israel’s occupation of Palestinian territory, many of Gere’s friends and colleagues in both the Israeli and U.S. human-rights communities told him they feared a movie star’s presence in Israel “would be co-opted by a dark government.”

    “I had people on all sides – those who have been close friends and people I barely knew – telling me not to come,” he recounts. Even Israelis warned him to think twice. “I had people living here who told me, ‘Look, no good will come of this. The bad guys will use you’ – ‘bad guys’ meaning the policy-makers of this government. It was a complex month of going back and forth: ‘I’m coming … I’m not coming.’”

    During his month of indecision, Gere says he discussed his dilemma with “Norman” writer-director Joseph Cedar on a daily basis. In the end, he showed up. (...)

    “Obviously this occupation is destroying everyone,” he says. “There’s no defense of this occupation. Settlements are such an absurd provocation and, certainly in the international sense, completely illegal – and they are certainly not part of the program of someone who wants a genuine peace process.” He pauses before adding, “Just to be clear about this: I denounce violence on all sides of this. And, of course, Israelis should feel secure. But Palestinians should not feel desperate.”

    Gere’s rejection of “violent extremist factions on either side” is why he said he was “taken” with two groups he visited on the day of the premiere: Women Wage Peace, which rallies Israeli and Palestinian women together in political action; and YaLa, which trains youth for leadership, harnessing social media to learn communication, peacemaking and leadership skills and promoting ongoing dialogue.

    “What I liked about both these groups that I met – it wasn’t that fatalistic, depressing energy … it was visionary, hopeful, filled with joy, love and commitment. And it wasn’t about one-off events expressing frustration. It was about, ‘We’re here until it’s over. We’re going to keep doing this.’”

    Gere also met with representatives of the nongovernmental organization Breaking the Silence in New York before his trip, and said he planned to meet with them in Israel as well.

    The demonization of the group by Prime Minister Benjamin Netanyahu and others on the right appalled him, he said, as have the condemnations of J Street by the Trump administration’s new ambassador to Israel, David Friedman.

    “It is all so counter to what I know of Jewish culture,” Gere says. “Questioning authority makes you a kapo? To question authority makes you a traitor? If you question bad policies you are a self-hating Jew? That is insane. And, of course it’s the last resort of tyrants.”