person:georges marchais

  • Emmanuel Macron, ou l’oligarchie au pouvoir (2) - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/10/emmanuel-macron-ou-l-oligarchie-au-pouvoir-2.html

    Au diable la flexi-sécurité à la sauce danoise ! Le peuple français va plonger vers une véritable #flexi-pauvreté, un peu comme celle qu’avait connue l’Allemagne après les « réformes » du marché du travail de 2003 à 2005 qui avaient, certes, fait reculer le taux de chômage, mais qui avaient également créé treize millions de nouveaux pauvres avant de produire des millions de retraités à 1 200 euros par mois. Les lobbies financiers vont donc prendre directement le pouvoir économique, avec l’aide des grands médias, propriétés de ce que le communiste Georges Marchais appelait en son temps « le grand capital ». Economique, le projet de Macron est également civilisationnel. La République française doit devenir une start-up nation, sa vie politique étant complètement managérialisée, à l’image du développement de son parti En Marche, la formation la moins démocratique depuis l’après Deuxième Guerre mondiale. Il faudra faire vite car l’adhésion des Français au macronisme ne concerne guère plus de 10% de l’électorat. Selon un sondage Opinionway, Macron (dont la cote de popularité personnelle ne cesse de chuter depuis trois mois) n’a recueilli que 55% d’adhésion directe parmi ses électeurs, 45% l’ayant choisi comme « vote utile » pour éviter un second tour Le Pen-Fillon.

    • Lorsqu’il a pensé ses équipes de direction, son management de la France, Emmanuel Macron a joliment brouillé les cartes en s’adjoignant des personnalités du secteur public et surtout de l’entreprise privée, sans vraiment s’embarrasser de conflits d’intérêts. L’assureur et financier Gilles de Margerie a été nommé directeur de cabinet de la ministre de la Santé. Il saura « réformer » les retraites dans le bon sens et articuler le rôle de l’Assurance-maladie et des assureurs privés. Dans cette optique, le profil de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ne manque pas d’intérêt. Brillante professeur de médecine âgée de 55 ans, belle-fille de Simone Veil, elle est proche de grands laboratoires pharmaceutiques qui l’ont rémunérée. Comme par hasard, elle a décidé d’augmenter de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires pour les enfants. Son mari dirige l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dont la cotutelle politique est le ministère de la Santé. Le gouvernement du Premier ministre Edouard Philippe compte de nombreuses personnalités issues de ce qu’on appelle désormais la « société civile » (on disait autrefois « la population active »). Parmi elles, le très médiatisé militant écologiste et animateur de télévision Nicolas Hulot – qui avait flirté un temps avec les équipes de Jean-Luc Mélenchon avant de voter Hamon au premier tour de la Présidentielle – comme ministre de la Transition écologique et solidaire. Le ministre de l’Education nationale est Jean-Michel Blanquer, ancien directeur de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), première école de commerce française à s’associer aux grandes entreprises pour créer des chaires d’entreprise. Le jeune entrepreneur Mounir Mahjoubi (exemple remarquable de l’intégration réussie d’un immigré de deuxième génération) est nommé secrétaire d’Etat chargé du numérique. Il a rejoint le mouvement de Macron en janvier 2017 après avoir été proche de Ségolène Royal puis de François Hollande. Antoine Foucher symbolise, à lui seul, la pénétration du ministère du Travail par les patrons : il fut directeur général adjoint du Medef, avant de rejoindre Schneider Electric. Il est désormais directeur de cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Il lui reviendra la tâche de piloter les contre-réformes hostiles aux travailleurs. Muriel Pénicaud, fut elle-même directrice des ressources humaines de Danone puis de Dassault Systèmes. Chez Danone, elle organisa, malgré des bénéfices pour l’entreprise de près de deux milliards d’euros, un licenciement massif qui fit grimper le cours de ses propres stock-options. Dans les milieux patronaux et syndicaux, elle est connue comme une spécialiste du lean management, la gestion sans graisse, au plus juste, qui vise à accroître les marges au détriment de l’emploi et des conditions de travail.

      Macron rime avec clarification

      Quoi qu’il lui arrive, Macron aura été très utile à la France. En précipitant la fin d’un parti socialiste acquis depuis des décennies aux lois d’airain du capitalisme financiarisé, il aura opéré une vraie clarification du spectre politique français. Il aura ouvert, peut-être pas un boulevard, mais en tout cas une belle avenue à la gauche de gauche : la France insoumise, les communistes, et tous ceux pour qui le combat écologique est forcément articulé à une vraie transformation économique et sociale. Et il aura offert la preuve que les banques dirigent effectivement le pays, sans la caution, sans l’intermédiaire, des deux grandes formations politiques traditionnelles.

  • La France a encore pété et ça ne me fait pas rire
    http://quadruppani.blogspot.fr/2016/08/la-france-encore-pete-et-ca-ne-me-fait.html

    via @mona

    Comme il est de rigueur depuis quelques années, le racisme post-moderne, celui qui se pare des vertus du féminisme (un féminisme tout à coup promu par des gens qui refusaient naguère aux femmes le droit d’avorter) et de la laïcité (késaco ?), ce racisme post-moderne a fourni un langage adéquat à l’expression d’une énième version de ratonnade symbolique. Extension aux plages du domaine de la haine. On peut accoler bien des signes à ces tenues de bain islamistes concoctées par de très modernes multinationales du tissu, dont certains sont effectivement d’un obscurantisme très détestable mais on peut aussi remarquer que cette manière de vouloir effacer le corps de la femme ne fait qu’attirer les regards sur lui, au milieu de ces kilomètres carrées de peaux bronzées à l’aide des produits des multinationales du cosmétiques, marqués de tatouages grégaires par la colonisation des imaginaires, imprégnés de tant de marqueurs sociaux qu’on ne voit plus qu’un uniforme tas. On aurait pu juger que cette exhibition du refus de l’exhibitionnisme était porteuse d’effets contradictoires et laisser à l’initiative individuelle le soin de rejeter ou d’intégrer les burkineuses dans la communauté plagiste comme il se fait chaque jour, par le regard, l’expression faciale ou les réflections à mi-voix, quand surgissent des corps non-conformes, trop gros, trop maigres, trop dévêtus ou pas assez. Bien sûr, c’était trop demander à la passion française pour les débats débiles. C’était trop demander à des élus locaux en quête de leur quart d’heure de célébrité et comme on peut toujours compter sur ces zozos pour battre des records d’imbécilité criminelle, ils ont carrément associé le burkini avec le terrorisme.
    On aurait quand même pu faire comme on fait souvent quand quelqu’un pète en société : regarder ailleurs et pincer le nez, ou rigoler bruyamment comme le font les journaux du monde entier. On avait vraiment envie de se taire et de lire des réflexions intelligentes.
    Et puis, Valls, dont on peut dire aujourd’hui ce que Baudrillard disait de Georges Marchais en son temps - qu’il est l’incarnation de l’instinct de mort des Français, Valls le socialiste d’extrême-droite en quête désespérée d’un électorat flottant, a décidé de franchir un pas supplémentaire. Reprenant les mots d’une vieille ganache patriotarde, le pompier incendiaire Chevènement, il conseille aux musulmans « la discrétion ».

  • L’histoire alternative (2/4) : Le jour où le Mur de Berlin n’est pas tombé et tous ceux qui suivirent

    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/lhistoire-alternative-24-le-jour-ou-le-mur-de-berlin-nest-pas

    par Anaïs Kien et Anne Fleury. Et si le Mur de Berlin n’était pas tombé en 1989, que serions-nous aujourd’hui ? Georges Marchais serait devenu président de la République, Guantanamo serait une prison soviétique...

    #mur_de_berlin #frontières #murs #imaginaire #histoire

  • Discours patriotique de Georges Marchais lors du 20e congrès du PCF - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=8NM0mvQocEk

    Sur l’excellente page « La fabrique de l’histoire » sur FB hélas

    Signalé par Pétu Cailli qui écrit, le 17 novembre sur son compte FB :

    Je voyais cette semaine dans « La Fabrique » quelques intervenants dresser une caricature haineuse de Georges Marchais... Libre à vous de préférer l’emphase bourgeoise d’un Giscard d’Estaing, le côté banquier et professoral d’un Pompidou, la haine de classe d’un Sarkozy... le côté idiot du village d’un Hollande... Quitte à être de nouveau montré du doigt je dis préférer ce fils de prolétaire à tous ces politiciens qui nous ont amené à cette société libérale extrémiste où la flexibilité détruit l’avenir de la jeunesse et oblige nos anciens à travailler jusqu’à la mort pour le grand profit des banques et des actionnaires pendant que les jeunes sont réduits au chômage ou aux petits boulots...

    Ceci est aussi un moment de l’Histoire car ce discours critique le début de la financiarisation de l’économie qui mène le monde du travail à la ruine.

    Ce discours a été prononcé en 1972 dans l’optique d’une Union de la gauche pour un vrai changement de politique économique... Pour ceux qui ne se contentent pas du mode mini-infos dont se contentent les médias... L’Histoire ne doit pas se contenter pas de slogans répétés ...

    Jean-Marie Roch répond :

    Tout cela est interpellant. Alors je suis allé me plonger dans la revue « socialisme ou barbarie » de décembre 1959. Puis « dans la vie rêvée d’Ernesto G », superbe roman. pour comprendre l’état d’esprit des militants des PC. vous savez ceux qui à la fin de la seconde guerre mondiale on cru aller vers un monde nouveau de partage et de bonheur et ce sont retrouvés sous une chape de plomb derrière un mur, et ceux de l’autre côté qui ont cru y croire encore car notre démocratie le permettait. ceux là défendaient les travailleurs, les acquis sociaux. sorte de vigilance qui n’est plus.

    #france #georges_marchais #pcf #communisme

  • Bilan « globalement positif »
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/248-juillet-aout-2015/article/bilan-globalement-positif-4986

    Comme Georges Marchais en son temps au sujet de l’ex­URSS, les députés français jugent « globalement positif » sur « le plan militaire » le bilan de 60 ans d’interventions militaires françaises depuis les indépendances puisque « nous pouvons dire sans nous tromper que l’armée française est aujourd’hui au meilleur niveau mondial » (Présentation du rapport d’information « Engagement et diplomatie : quelle doctrine pour nos interventions militaires ? » par le député Guy-­Michel Chauveau, 20/05). Pour ce qui (...)

    #248_juillet-août_2015

    / #Tchad, #Armée_française, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • Face à trente années de menace FN, place à la créativité collective et politique !
    http://www.bastamag.net/Face-a-trente-annees-de-menace-FN

    Ironie de l’Histoire : il y a exactement 30 ans, le FN réalisait sa première percée électorale. Et c’était lors d’un scrutin européen, déjà. Avec 10,95% des voix, Jean-Marie Le Pen talonne alors le Parti communiste de Georges Marchais. 2,2 millions d’électeurs se portent vers le parti d’extrême droite – ils sont plus du double aujourd’hui – qui devient le 4ème parti de France. Rares sont ceux qui prédisent, à ce moment, que le FN va s’installer durablement dans le paysage politique français. Ironie de (...)

    #Chroniques

    / #Capitalisme, #Droites_extrêmes, #Parti_socialiste, #Les_enjeux_de_l'élection_européenne

    • Ironie de l’histoire, toujours, cette percée de l’extrême droite se produit un an après le « tournant de la rigueur » décidé par le gouvernement socialiste : gel des salaires, programme de privatisations et dérégulation des marchés financiers constituent la nouvelle politique économique de François Mitterrand. Même l’islamophobie fait alors son apparition, le pouvoir transformant en problème musulman les grèves ouvrières à l’usine Citroën d’Aulnay et de Talbot à Poissy, auxquels, en 1984, participent de nombreux travailleurs immigrés. Pendant ce temps, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, les tenants du néolibéralisme passe à l’offensive. La grande restructuration se prépare : la compétition entre tous dans un marché globalisé et dérégulé. Mais pour le FN, c’est « la faute aux immigrés ».

  • Jean-Luc M : le dernier tribun (gauchiste) | Yovan Menkevick
    http://reflets.info/jean-luc-m-le-dernier-tribun-gauchiste

    « Jean-Luc, si je t’écris aujourd’hui, c’est parce que j’ai eu une arrière grand-mère communiste. Elle adorait Georges Marchais. Mais je suis certain qu’elle aurait pu t’apprécier. Ou te détester. Pourquoi ? Parce que mémé, elle était communiste, et qu’elle n’accordait aucune confiance aux socialistes ! Oui, tu as longtemps été socialiste. Mémé détestait Mitterand (un traître mon garçon, il a envoyé les chars contre les mineurs de fond, il était dans le gouvernement du couard à la grande casquette qui s’est tiré en Angleterre, il était avec les croix-de-feu le Miterrand quand il était jeune, il a tourné sa veste pendant la guerre…), on ne l’arrêtait plus quand elle était partie sur Mitterand. Bon, j’ai promis de faire un papier sur toi pour boucler mon tour des candidats à la présidentielle, et même si je ne vais pas toujours être sympa, comme toi avec tes adversaires, avec les journalistes (tu l’as été journaliste, rappelle-toi), avec un peu tout le monde qui n’est pas avec toi, je vais le faire quand même. J’espère que toi et tes soutiens ne m’en voudrez pas trop, de dire que tu étais super copain avec Mitterand par exemple. Et puis j’ai des enfants moi aussi. (...)