person:jean mohr

  • John Berger ou la mémoire du regard | Arte
    http://www.arte.tv/guide/fr/062921-000-A/john-berger-ou-la-memoire-du-regard

    À l’occasion de ses 90 ans, qu’il fête le 5 novembre 2016, l’on découvre un portrait intimiste de ce remarquable érudit et vulgarisateur, qui revient sur sa carrière aussi prolixe que polyphonique. Outre les entretiens exclusifs et riches en images d’archives, sa fille et son fils, respectivement critique littéraire et peintre, mais aussi ceux avec qui il a collaboré, comme le metteur en scène anglais Simon McBurney, le photographe suisse Jean Mohr ou le dessinateur de presse turc Selçuk Demirel, rendent hommage à ce grand homme de culture.

    @mona (c’est visible jusqu’au 31 janvier en ligne)

  • [Video] Les déconvertis de la psychanalyse.
    D’anciens adeptes de la psychanalyses, qui l’on vécu, enseigné et pratiqué, explique comment ils ont fini par abandonner voire critiquer, ce qui est qualifiable de pseudo-science ou encore d’escroquerie.

    https://www.dailymotion.com/video/x37mnmz_les-deconvertis-de-la-psychanalyse_school

    Sophie Robert interviewe un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen) et trois anciens psychanalystes (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.

    Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » . Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.

    Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.

    INVITÉS

    Mikkel Borch-Jacobsen est philosophe, essayiste et professeur de littérature comparée à l’université de Washington. Il est l’auteur de nombreux essais sur l’histoire de la médecine et la psychanalyse, qu’il a enseigné à l’université.

    Jean-Pierre Ledru est aujourd’hui psychiatre en libéral, après avoir exercé la psychanalyse pendant une vingtaine d’années.

    Stuart Schneiderman est essayiste et coach à New York où il anime un blog « Had enough therapy ? ». Il a exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies dans le cadre de l’Ecole de la Cause Freudienne.

    Jacques Van Rillaer est docteur en psychologie, psychothérapeute et essayiste. Professeur émérite de psychologie à l’université de Louvain en Belgique il enseigne aujourd’hui les thérapies cognitives et comportementales, après avoir exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies.

    • #psychanalyse #critique #Lacan #Freud

      Fort lien avec https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_de_la_psychanalyse
      puisque parmi les invités, 2 des auteurs principaux.

      Mais tous sont liés aux thérapies cognitivo-comportementales, PNL, #comportementalisme (même un qui est #coach maintenant).

      Je me demande si on peut critique la psychanalyse sans être dans le comportementalisme anglo-saxon non plus. Mais à vrai dit je prononce des mots sans comprendre grand chose, vu que je n’y connais rien. :D

    • On est loin de l’idée a présent d’un comportementalisme du type que l’on peu comparer avec dresser un animal.
      Ce qui distingue surtout la psychanalyse c’est son absence de scientificité (refus du débat, de prouver que cela fonctionne etc.).
      Une des personnes présente dans ce débat, a écrit « la nouvelle gestion de soi » qui propose d’essayer de s’aider soi-même par ex. en élaborant ses outils. Ce n’est plus donc forcément un tiers qui grosso-modo te dirai comment bien te comporter (ce qui sous entendrai un probable enjeu de domination), mais bien toi qui tente de changer avec l’aide de connaissance acquise sur le sujet que l’auteur transmet.

    • Oui oui, c’est pour ça que je disais que je n’y connais rien. :)

      Cela dit « des connaissances acquises transmises par un auteur », ça fait potentiellement de la domination aussi si c’est juste un seul auteur et qu’on ne croise pas les infos (enfin pas obligé ça peut être un⋅e auteur⋅e très bien avec un livre « scientifique » parfait, mais je dis « potentiellement »). Vu que ça peut très bien être un livre qui dit « c’est comme ça que les choses fonctionnent, c’est comme ça qu’il faut faire pour s’en sortir », etc.

      C’est du développement personnel en fait… :D
      (d’ailleurs un des intervenants est « coach » au US maintenant, huhu)

    • non non, c’est basé sur les études scientifiques. C’est à dire que d’autres scientifiques derrières on validé les informations (après les avoir testé). Ce que fait cet auteur en particulier, c’est qu’il les rassemble et donne son avis de praticien.

    • C’est pas le tout de parler d’études scientifiques il faut pouvoir aussi les exposer.
      Je marque seulement le post pour revenir ensuite.

      "Les institutions de la santé ne veulent plus faire référence à la psychanalyse parce l’énorme marché financier misé sur l’autisme avec des prises en charge dans le privé réouvre la brèche d’un retour au traitement chimique des "fous". L’avancée des neurosciences qui apporte tout un champ génial de compréhension a été mis en opposition à la psychanalyse alors qu’elles pouvaient être complémentaires, revivifiant la psychanalyse qui en grandement besoin.

      Derrière cette attaque, il y a des buts cachés : les labos pharmaceutiques qui préfèrent qu’on utilise leurs drogues plutôt que des entretiens avec des psys, les gouvernements qui veulent diminuer les dépenses publiques en termes de personnels médicaux et pas celles qui favorisent les trusts de la santé, les classes dirigeantes qui en ont assez d’une conception qui se moque ouvertement de l’idéologie dominante, de son idéologie, de ses religions.

      Il y a une offensive d’ensemble qui est liée par tous les bouts à la crise de la société capitaliste.

      Il s’agit de s’attaquer à un philosophe hostile à la société bourgeoise, à ses valeurs, à son Etat, à son idéologie, à ses religions, à son hypocrisie.

      Il s’agit de s’attaquer à un domaine de la santé, pour réduire les dépenses de celle-ci dans le domaine de l’hôpital public, des dépenses des caisses sociales.

      Dans l’hôpital public, la psychanalyse est de plus en plus réduite à la portion congrue. La philosophie des investissements est : le plus d’argent possible pour le matériel et le moins pour les personnels… L’hôpital-entreprise doit trouver sa rentabilité, sa gestion, ses économies, son efficacité rapide, ses réformes, ses moyens techniques et financiers… La psychanalyse ne trouve pas sa place là-dedans…

      Il s’agit de défendre les religions et leur rôle dans l’ordre moral, pour étayer l’édifice branlant de l’ordre capitaliste, contre l’athéisme de Freud.

      Il s’agit de défendre l’individualisme forcené contre la conception sociale de Freud. Même si Freud n’est nullement socialiste, ce n’est pas un hasard si le premier pays qui ait reconnu ses leçons soit la Russie de Lénine et de Trotsky.

      Au travers de la crise économique mondiale, il s’agit de supprimer toute une partie des équipes médicales auprès du malade pour diminuer les dépenses publiques tout en préservant et en favorisant l’industrie du médicament, celle des trusts pharmaceutiques même s’il vaut mieux faire une analyse que se bourrer de médicaments !

      Pour juger de la validité de la psychanalyse, discutons aussi science puisqu’ils prétendent le faire !

      Freud cherchait une base matérialiste aux névroses et au fonctionnement des rêves, des inhibitions, de l’ensemble du psychisme humain. A l’inverse, Jung va redonner un caractère mystique à tous ces phénomènes ce qui le réconcilie avec toutes les autorités sociales et permet de développer une psychanalyse réactionnaire alors que celle de Freud se heurtait à toutes les institutions idéologique de la société. ......

      Il est intéressant alors de remarquer que si l’on condamne à l’heure actuelle la psychanalyse de Freud, il se développe toutes sortes de thérapies courtes qui puisent leurs références dans la pensée Jungienne.

      Avec l’introduction également d’interventions en coaching d’entreprise, coach qui utilisent un verbiage psychanalytique, pansements aux souffrances au travail.

      En psychiatrie, on assiste à une nouvelle hiérarchisation des pathologies psychiques les unes soutenues par des lobbies de grosses d’associations privées.

      Et pharmaceutiques quand tous les moyens humains sont réduits pour d’autres pathologies.

      La notion de la « peur du fou » est de nouveau porteuse dans la presse.

      Cette nouvelle chasse aux sorcières va même jusqu’à la demande de suppression de termes psychanalytiques dans certaines publications ou films pour qu’ils puissent être distribué dans les réseaux grand public.

      La psychanalyse travaille avec son patient à un travail sur lui même, à mettre en pratique le questionnement sans réponse binaire, loin du vrai ou faux, bien ou du mal.

      Le doute, l’association d’idées, la recherche d’un processus de changement qui n’appartient qu’à celui qui pose un acte de questionnement est mis au premier plan.

      L’attaque contre la psychanalyse vise plus loin… On ne veut plus d’un dynamisme de la pensée. S’attaquer à la psychanalyse est le même mouvement que réduire la place de la philosophie dans la société. Il est bien significatif que le gouvernement japonais ait décidé de supprimer à l’université toutes les études philosophiques et sociales"

    • Il s’agit de s’attaquer à un philosophe hostile à la société bourgeoise, à ses valeurs, à son Etat, à son idéologie, à ses religions, à son hypocrisie.

      Euh par contre lolilol quoi… Vu que quand on étudie les faits historiques réels, les lettres à ses amis, etc, justement Freud était un mec obsédé par le fric, hypocrite et cynique.

    • Qui cherche à détruire la psychanalyse de Freud et pourquoi ?
      http://www.matierevolution.org/spip.php?article4877
      est le texte cité ci dessus par @unagi, tout à fait discutable (intérêt majeur, il rassemble de très nombreuses références en ligne utiles quant à ce débat), mais moins débilitant que le scientisme (dont Freud qui failli être neurologue fut lui même loin d’être exempt, à son époque ) opposé à la psychanalyse par les évaluateurs technocratiques et leurs divers suiveurs. À faire mine de vouloir supprimer toute souffrance, nous pourrions même être soulagées de la difficulté du fait même de penser. Le bonheur dividuel, dernière promesse de ce monde.

      "Le vieux docteur mourut. Sassal dut passer beaucoup plus de temps dans son cabinet à écouter. (...) Puis, toujours débordé, mais ayant plus de temps à consacrer aux malades ordinaires, il se mit à s’observer et à observer les autres.
      Il entreprit de lire - Freud en particulier. Pour autant qu’on pût le faire seul, il analysa nombre de ses traits de caractère et leurs racines dans le passé. Ce fut une opération douloureuse - comme le disait Freud lui-même en parlant de son auto-analyse. Pendant environ six mois, conséquence de la résurrection de ses souvenirs, Sassal devint sexuellement impuissant. Il est impossible de dire aujourd’hui si cette période critique résultait de son choix d’examiner en son for intérieur les bases de ce qu’il avait projeté jusqu’alors sur l’extérieur comme ’l"inimaginable", ou bien si entrant dans une période critique, il avait décidé de s’observer avec davantage d’attention. Que ce soit l’un pou l’autre, ce n’était pas sans ressembler à la période d’isolement et de crise qui, dans la médecine sibérienne et africaine, précède l’émergence professionnelle du chaman ou de l’ inyanga . Les Zoulous ont un nom pour ce processus. L’ inyanga, disent-ils, souffrent parce que les esprits ne le laisse pas en paix et il devient « une maison des rêves ».
      Lorsqu’il refit surface, Sassal était toujours aussi extrémiste. Il avait troqué une forme simple et juvénile d’extrémisme contre une forme plus complexe et plus mature : les interventions d’urgence contre le pressentiment que le malade devait être traité comme une personnalité entière et que la maladie était souvent une forme d’expression plutôt qu’une capitulation devant les périls naturels."
      Un métier idéal, histoire d’un médecin de campagne, John Berger, 1967. Avec des photos de Jean Mohr.

      Un singulier réducteur de tête :

    • La défense de la psychanalyse par des arguments de gauche du genre anticapitalisme ne me parle pas, pour les raisons indiqué plus haut par rastapopoulos, leur recherche de l’argent est clairement visible de manière historique et encore aujourd’hui avec les poursuivants qui choisissait des clients prestigieux, faisait des séances a durée variable (mais plutôt courte pour obtenir plus de rendez-vous) mais toujours sur un temps long et indéfini.
      Pour ce qui est de l’autisme, la psychanalyse passe toujours par une culpabilisation de la mère, quand a l’enfant, il voudrait procédé avec lui a la libre association... alors qu’il a besoin de structuration.
      Réduire toute l’opposition a la psychanalyse par l’angle de l’industrie pharmaceutique, est une erreur aussi, puisque toutes les alternatives a la psychanalyse ne sont pas médicamenteuse loin de la.

    • Pour reprendre @colporteur tout est discutable mais pourfendre tout un pan de la psychanalyse par l’obsession de l’argent de Freud, lolilol. C’est quoi un fait historique réel et s’il est irréel ca devient quoi ? Merci pour les argumentations. Pour ce qui est de l’autisme la psychanalyse française constitue une bizarrerie que l’on ne trouve pas dans les autres pays, merci de ne pas faire du sous onfrey Tout comme rien ne réduit toute l’opposition a la psychanalyse par l’angle de l’industrie pharmaceutique. Mais pour ca il faut vouloir lire.

    • Ce que je veux dire par « fait historique » (le « réel » étant superfétatoire), c’est que Freud, le premier a choisi sa clientèle parmi les plus riches, et que les suivants, on fait de même en variant les techniques.
      La psychanalyse hors de la France et de l’Argentine ? Comme ou ?

    • C’est RastaPopoulos les faits historiques, rendons à César ce qui est à César. Freud était un bon bourgeois, il ne s’est jamais passé pour révolutionnaire. Il y a énormément de pages critiques et sur la psychiatrie et sur Freud et critiques qui sortent allègrement d’un discours dominant et réactionnaire. Suffit de bosser un peu. En dehors de la France et de l’Argentine ? De l’URSS bien sur.
      Essaie l’association psychiatrie et neurosciences par exemple
      et voit comment les deux disciplines ont été séparées en France et peut être en Argentine.
      Pour vous en dehors du cliché divan rien n’existe, il me semble connaitre une association de psychiatres qui prend en charge les séquelles post torture des demandeurs d’asile qui arrivent en Europe. La psychiatrie prend en charge aussi par exemple les états de stress post traumatiques, guerres, viols, etc, etc..
      Enlarge your champ.

  • Goldsmiths Institute, Londres, mai 2014 : à la sortie d’une conférence, vu par hasard au détour d’un couloir pas trop fréquenté une émouvante et magnifique exposition de photo :

    « l’espace et le regard », conversations avec Jean Mohr et Edward Saïd en Palestine.

    Nirmal Puwar, professeur à Goldsmith écrit à propos de cette expo :

    Edward Saïd était un grand admirateur du travail que faisait jean Mohr avec John Berger. En 1983, alors qu’Edward Said travaillait comme consultant pour les Nations unies, il suggéra que Jean Mohr photographie la vie quotidienne en Palestine dans l’idée d’organiser ensuite une exposition pour une conférence à Genève. L’ONU accepta la proposition, mais demandait en même temps qu’il n’y ait aucun texte qui accompagne les photos, à part les dates et les lieux des prises de vue...

    Saïd et Mohr décidèrent alors de transgresser l’interdiction, et de travailler ensemble en « pleine interraction » (comme l’a formulé saïd lui même) : Saïd en tant que Palestinien souffrant de son exil, et Mohr comme photographe témoignant de la vie palestinienne d’une manière « non conventionnelle, hybride et fragmentaire ». Ils avaient alors baptisé l’exposition « Après le dernier ciel », et un livre fût publié en 1986.

    Lorsque je suis rentré en contact avec Jean Mohr pour lui demander s’il était possible d’utiliser les clichés pour une exposition dans les locaux du Goldsmiths Institute, voici ce qu’il m’a répondu : "Le musée de la croix rouge et du croissant rouge possède un exemplaire de l’exposition, mais les photos sont dans un très mauvais état. Vous trouverez un deuxième exemplaire de l’expo à Jérusalem, et un troisième à Bruxelles, mais là encore, les images sont tellement dégradées qu’elles sont, je crois, inutilisables. Il faudrait faire de nouveaux tirages. Et oui, une expo à Goldsmiths serait une initiative formidable"

    Jean Mohr nous a donc envoyé les fichiers des images, et nous avons décidé de les présenter côte à côte avec les textes d’Edward Saïd tirés du livre « Après le dernier ciel », ce qu’avait interdit l’ONU... Ainsi s’égraine au cours de l’exposition ds histoires de diaspora, de frontières, de déplacements forcés, de travail, de migrations.

    Depuis les années 1980 et l’implacable oeuvre de dépossession et de colonisation, beaucoup des lieux photographiés par Mohr ont été détruit et/ou renommés.

    https://dl.dropbox.com/s/hxhbsqrcl27b1gk/mohr1.jpg

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    #palestine #occupation #colonisation #photographie #jean_mohr #edward_said

    • Il y a une présentation en anglais de l’expo ici http://www.gold.ac.uk/methods-lab

      Mais je ne sais pas s’il y a des références sur l’expo complète qui a circulé un peu partout en Europe. En anglais, l’expo s’appelle « SPACE & GAZE ». Il n’y a à Goldsmiths, hélas, qu’une petite partie de l’expo. Le titre anglais du livre est « After the Last Sky ». ça peut peut-être aider...

    • Events: Representing Dispossession (presentation) and Space & Gaze: Conversations with Jean Mohr and Edward Said (exhibition) | Refugee Archives UEL

      http://refugeearchives.wordpress.com/2014/01/27/events-representing-dispossession-presentation-and-space-

      BRENNA BHANDAR + ALBERTO TOSCANO

      Tues 28th Jan 2014, 5-7pm, RHB 143, Goldsmiths, SE14 6NW

      ‘After the Last Sky’ was conceived as an effort to redress the fact that, as Said put it, ‘to most people Palestinians have been visible as fighters, terrorists and lawless pariahs’. Negatively ‘over-represented’, yet in crucial respects invisible, the Palestinian experience of dispossession is here restored to its lived complexity, not allowing the violence of occupation to saturate the field of vision and blot out everyday life. In this presentation, we want to reflect on how, more than a quarter century after its publication, Said and Mohr’s collaboration can serve as a potent resource in addressing the politics and aesthetics of representing dispossession.

    • La présentation de l’intervention de Jean Mohr à Goldsmiths en Mars 2014.

      Jean Mohr at Goldsmiths

      https://dl.dropbox.com/s/mgrnlfkctg3lw5b/mohr7.jpg

      « The photographer photographed » @Jean Mohr, Jerusalem, 1979.

      Edward is still with us: Jean Mohr reflects on Edward Said in Palestine & After the Last Sky

      Thurs 27th March 2014 5-7pm, inc. drinks reception with exhibition viewing.

      Small Hall, Richard Hoggart Building, Goldsmiths, Lewisham Way. New Cross SE14 6NW

      Free & Open Public Event, marking 50 years of Sociology at Goldsmiths.

      In this public conversation, Jean Mohr will reflect on his collaboration with Edward Said on After the Last Sky, as well as on his wider oeuvre of work.

      After the Last Sky came about after Jean Mohr was commissioned by the UN, on Edward Said’s recommendation, to take photos of some of the key sites in which Palestinians lived their lives. Because the UN allowed only minimal text (the names of places) to accompany the photographs, Said and Mohr decided to work together on an ’interplay’, as Said put it, of Said’s personal account of Palestinian suffering and exile and Mohr’s photographs – ’an unconventional, hybrid, and fragmentary [form] of expression’ - which they called After the Last Sky (1986). The Space and Gaze exhibition at Goldsmiths (September 2013 – July 2014) brings Mohr’s images and Said’s text from this seminal book together for the first time. Working against the grain of speeded up short durations in gallery spaces and the cultural sector more widely, we have chosen to live and converse with the images and texts for the longer duration of an academic year. Against the grain of the corporatization of the academy, the exhibition claims the space for an alternative writing on the walls of the university.

      This is Jean Mohr’s second exhibition at Goldsmiths. His first, which was held in the 1970s, was titled Two portraits and a Story, and consisted of photographs of peasants in Haute Savoie, France. He is well-known for his many collaborations with John Berger, which include A Fortunate Man (1967), Art & Revolution (1969), A Seventh Man (1975), Another Way of Telling (1995) and John by Jean: fifty years of friendship (2014). More than 80 exhibitions have been dedicated to his photographic work worldwide. He has worked for numerous international organisations (UNHCR, ILO, JDC) and was ICRC delegate for the Middle East 1949-1950. In 1978 he was awarded the prize for the photographer who had contributed the most to the cause of human rights. Speaking of his position as a photographer he has stated: ’If I see a child drowning I can’t take a picture of the scene. I can lend a hand or grab a stick to remove the child.’ He has an interest in theatre and his large body of work also includes plasticine photography, usually in colour, as a reflection of formal experimentations in the art field.

      This is the Annual Methods Lab Lecture.

      To view the exhibition SPACE & GAZE: Conversations with Jean Mohr & Edward Said in Palestine visit the Kingsway Corridor at Goldsmiths, Richard Hoggart Building, University of London, Lewisham Way, New Cross. SE14 6NW. Times: on until July 2014, Mon-Sat 8am-9pm, Sun 9.30am-6pm. Free.

      http://www.gold.ac.uk/methods-lab

    • Jean Mohr a aussi fait un travail photographique sur #Camarada, centre d’accueil et de formations pour femmes migrantes...
      Bientôt un billet sur @visionscarto sur Camarada, n’est-ce pas, @reka ?

      Exposition de photographies
      Cette exposition est mise en place par le service de la communication audiovisuelle (HETS-savi) de la Haute école de travail social de Genève en collaboration avec l’Association Camarada qui fête, cette année, ses 25 ans d’existence. C’est dans le cadre des divers évènements organisés pour cet anniversaire que le savi a apporté sa contribution dans le cadre de ses prestations de services.

      Après un passage à La Comédie de Genève, cette exposition de photographies Camarada – Planète femmes aura lieu dans l’« Espace Galerie » de notre site de formation HES, du 28 avril au 30 mai. Cet espace sera donc réservé au magnifique travail photographique de Jean Mohr durant cette période. Ce sera également l’occasion pour les enseignant-e-s d’apporter des contributions aux étudiant-e-s, de favoriser des échanges dans divers modules de cours HES autour du thème de l’intégration des migrant-e-s en Suisse et en Europe (près d’un million et demi d’étranger-e-s vivent en Suisse, soit 21 % de la population).

      Texte de Jean Mohr pour cette exposition :

      D’une part, il y a des femmes en provenance des quatre coins du monde, avec un point commun : elles se retrouvent à Genève, un peu perdues, piégées en quelque sorte, avec des problèmes de langue et de coutumes locales.
      D’autre part, des femmes, souvent bénévoles, qui vivent et travaillent dans cette cité à la fois calviniste et internationale, et qui ont pris la décision un jour de venir en aide à ces migrantes en leur consacrant une partie de leur temps.
      Et cela, en dehors de tout cadre politique ou religieux.
      C’est ça le petit miracle « Camarada ».
      Pour fêter le 25ème anniversaire de cette « institution », on m’a invité à réaliser un reportage photographique sur cette rencontre entre deux mondes, apparemment antinomiques.
      Plaidait en ma faveur :
      • mon âge respectable (figure du père)
      • mon enfance à Genève en qualité d’étranger (bien que natif de la ville)
      • mon parcours professionnel qui m’a permis de connaître la plupart des pays dont sont originaires les femmes du Centre.
      C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai réalisé ce reportage photographique, à la fois comme témoin et comme complice. –– Jean Mohr

      Le livre « planète femmes » tiré de l’expo :

      http://jeanmohr.ch/blog/8-camarada-planete-femmes