person:naoto kan

  • Six cents tonnes de combustible nucléaire introuvables à Fukushima – Epoch Times
    http://www.epochtimes.fr/six-cents-tonnes-de-combustible-nucleaire-introuvables-a-fukushima-13091.

    Le responsable en chef des opérations de décontamination de la centrale nucléaire Dai Ichi à Fukushima, dévastée par le tsunami de 2011, a reconnu devant les médias internationaux être dans l’incapacité de localiser 600 tonnes de combustible nucléaire.

    [...] « Dans le réacteur 1, tout le combustible est entré en fusion. Dans les réacteurs 2 et 3, 30-50 % du combustible restent dans la zone pressurisée, le reste a fusionné. Mais malheureusement nous ne savons pas exactement où il est », a expliqué M. Masuda

    [...] TEPCO a en effet échoué dans ses tentatives de développer des robots pour la recherche du combustible. « Tous les robots ont été détruits par les radiations », explique M. Jaczko, en s’interrogeant sur la sécurité de l’ensemble des sites nucléaires mondiaux : « Vous devez maintenant accepter le fait que tous les réacteurs, où qu’ils soient dans le monde… peuvent voir se produire ce type de catastrophe et libérer des niveaux importants de radiation. »

    Naoto Kan, Premier ministre japonais au moment du tsunami, est lui aussi revenu de son soutien passé à l’énergie nucléaire : « Le gouvernement japonais a déjà payé 70 milliards de dollars pour soutenir TEPCO. Mais ce n’est pas assez, cela coûtera probablement plus de 240 milliards. Et je pense qu’[une décontamination de la zone] en 40 ans est une vision optimiste. »

    #fukushima #nucléaire

  • Exclusif - L’ex-Premier ministre du #Japon, Naoto Kan, raconte la catastrophe de #Fukushima
    http://www.reporterre.net/Exclusif-L-ex-Premier-ministre-du-Japon-Naoto-Kan-raconte-la-catastrophe

    Premier ministre au moment de Fukushima, Naoto Kan était en première ligne pour gérer la #catastrophe_nucléaire. Il raconte comment il a pensé évacuer Tokyo, son bras de fer avec la compagnie Tepco, qui cachait l’information, les décisions qu’il a prises pour éviter le pire. Entretien exclusif.

  • Se libérer du nucléaire, l’espoir porté par le nouveau film de Jean-Paul Jaud
    http://www.reporterre.net/Se-liberer-du-nucleaire-l-espoir

    Que peut faire l’humain, à son échelle, face à ces monstres de technique, de science, de puissance et de dangerosité ? « Pour donner une idée des dégâts provoqués par un accident #nucléaire, on ne peut que faire un rapprochement avec les dévastations causées par une grande guerre, vraiment c’est la seule comparaison pertinente », explique dans le film Naoto Kan, premier ministre du Japon au moment de la catastrophe (la totalité de son entretien avec Hervé Kempf, filmé par Jean-Paul Jaud, est disponible sur Reporterre).

    Quelle place pour l’homme, la technique, et la nature ? Voilà la question que pose le #film, en y apportant sa réponse : la liberté, notre liberté à tous les êtres humains.

    D’Ellul à Bookchin, en passant par Castoriadis, Gorz ou Moscovici, la pensée écologiste n’a cessé de se demander comment développer la liberté humaine au sein de la nature. Et le constat a peu varié : la technique peut permettre la liberté, mais aussi devenir une chaîne. D’où la nécessité de débattre des choix technologiques, de politiser la technique.

  • Exclusif - L’ex-Premier ministre du Japon, Naoto Kan, raconte la catastrophe de Fukushima - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5979

    Reporterre - Comment avez-vous vécu l’accident de Fukushima en tant que premier responsable du Japon à ce moment-là ?

    Naoto Kan – C’est le 11 mars 2011 à 5 h 46 que le grand séisme a eu lieu. A ce moment, j’étais au Parlement, à la Commission des comptes, et je répondais aux questions des parlementaires. Il y avait de grands lustres, qui ont commencé à bouger. J’étais très inquiet à l’idée que les lustres pourraient tomber sur les membres de la Commission. J’ai eu l’impression que ça durait très longtemps, mais en fait, ça n’a dû durer que trois ou quatre minutes, et le président de la Commission a levé la session. A côté du Parlement, il y a le bâtiment du Premier ministre, et au sous-sol de celui-ci, un centre de gestion des crises. Il y avait déjà pas mal de gens réunis là. On nous a annoncé l’intensité du séisme, et la probabilité qu’un tsunami arriverait bientôt.

    En ce qui concerne les centrales, on nous a dit que tout s’était arrêté automatiquement et qu’il n’y avait pas de problème. Je me souviens que, quand j’ai entendu cette nouvelle, j’étais soulagé. Mais quarante ou cinquante minutes après, on nous a appris que le système électrique de la centrale de Fukushima Daiichi était perdu, et que le système de refroidissement ne marchait plus.

    Quand je l’ai appris, un frisson très froid m’a parcouru le dos. Je ne suis pas spécialiste du nucléaire, mais à l’université, j’ai fait des études de physique et je connais un certain nombre de choses. Si la perte d’électricité et du système de refroidissement continuait, je savais qu’on allait vers la fusion du cœur du réacteur. Aujourd’hui, on sait que quatre heures après le séisme, la fusion du cœur avait commencé dans le premier réacteur. Le lendemain, le premier réacteur a fait une explosion d’hydrogène, le 14 mars, le réacteur n°3, et le 15 mars, l’enceinte de confinement du réacteur n°2 a été abimée. Le même jour, le réacteur n°4 a subi une explosion d’hydrogène.

    Durant les cent heures après le séisme, certains de ces réacteurs ont vu leur cœur fondre, d’autres subir une explosion d’hydrogène, ca ne s’était jamais vu dans le monde. Le combustible fondu a pénétré le fond de la cuve en acier, puis au fond de l’enceinte de confinement. Si ces combustibles fondus avaient traversé le fond de la cuve de béton, cela aurait entrainé le syndrome chinois [pénétration dans la croûte terrestre et contamination de la nappe phréatique], on n’aurait pas pu continuer à vivre à Tokyo.(...)

    #Fukushima

  • Tokyo faced evacuation scenario: Kan | The Japan Times Online
    http://search.japantimes.co.jp/member/member.html?mode=getarticle&file=nn20110919a1.html

    In the days immediately after the crisis began at the Fukushima No. 1 nuclear power plant, the government received a report saying 30 million residents in the Tokyo metropolitan area would have to be evacuated in a worst-case scenario, former Prime Minister Naoto Kan revealed in a recent interview.

    #nucléaire #fukushima