person:patrick cohen

  • Nicolas Dupont-Aignan invité de C à Vous - 06/03/2019
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/15745-nicolas-dupont-aignan-invite-de-c-a-vous-06-03-2019

    Puisque tout le monde ne parle que du clash qu’il y a eu entre Patrick Cohen et Nicolas Dupont Aignan, j’ai décidé de vous passer l’intégralité de l’émission, après je ne prends pas partis car je pense que les torts son partagés, mais au moins chacun pourra se faire sa propre opinion.

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Dupont-Aignan dénonce la « colonisation » de la France par les Américains, l’UE et les migrants

    Crashdebug.fr : ONU : Le Pacte de Marrakech - François Asselineau (UPR)

    Crashdebug.fr : Global Compact : Signature la semaine prochaine du pacte de Marrakech pour accélérer l’immigration de masse et réprimer toute contestation (...)

    #En_vedette #Divers

  • Contrairement à ce qu’affirme son patron, Orange exploite bel et bien vos données
    http://www.01net.com/actualites/contrairement-a-ce-qu-affirme-son-patron-orange-exploite-bel-et-bien-vos-donn

    L’opérateur historique commercialise données et métadonnées à des collectivités locales mais aussi des entreprises via différents services. Invité jeudi 22 mars sur la matinale d’Europe1, Stéphane Richard est interrogé par Patrick Cohen sur ce qu’Orange fait des données personnelles de ses abonnés. L’extrait n’est tweeté que ce week-end. Il était passé inaperçu, alors qu’il vaut carrément le détour en plein scandale Facebook. En dehors des obligations légales imposées par le pouvoir public, le patron d’Orange (...)

    #Orange #smartphone #publicité #géolocalisation #BigData

    ##publicité

  • La « comm’ » de Macron : information ou… communication ?
    http://www.acrimed.org/La-comm-de-Macron-information-ou-communication

    Après une première salve d’articles pointant les “erreurs de communication” du nouveau président au cours de l’été vint l’avalanche de commentaires annonçant un virage “radical” pour la rentrée. Belle occasion pour le pouvoir en place de compter ses relais dociles dans le champ médiatique, et pour nous de constater que la circularité circulaire de la communication entre journalistes et politiques nuit gravement à l’information.

    Comment ne pas pointer, derrière un tel « luxe » de détails, la misère du journalisme politique ? À force de communiquer sur la communication politique, les professionnels du commentaire sont réduits (et se réduisent) à de serviles messagers du pouvoir en place. Ne cherchant que trop rarement à livrer des informations un tant soit peu consistantes, ils se contentent d’être la courroie de transmission du pouvoir, fût-ce involontairement. Et si le rendement journalistique est incontestablement des plus faibles pour le citoyen, il est malheureusement « maximal » pour le journaliste grâce au coût de production on ne peut plus réduit d’une telle non-information. Ou comment hyper-communication rime invariablement avec sous-information.

    • . . . . - L’opération redressement d’Europe 1 ne fonctionne pas pour l’instant – L’arrivée de Patrick Cohen n’a rien changé. Annoncé à grand renfort de commentaires médiatiques, le départ de l’animateur de la matinale de France Inter pour Europe 1, ainsi que les autres changements au sein de la grille de la radio de Lagardère, n’ont pas provoqué les effets escomptés. Le Monde explique ainsi qu’« en septembre et en octobre, [Europe 1] affiche 7,2 % d’audience cumulée. Sur un an, la radio chute de près de 1 point » ajoutant que « Patrick Cohen (...) affiche des résultats équivalents à ceux de Thomas Sotto, qu’il a remplacé depuis la rentrée sur Europe 1. Le journaliste n’a pas réitéré l’exploit de Laurent Ruquier qui, en partant d’Europe 1 vers RTL en 2014, avait réussi à emmener ses auditeurs avec lui. »
      . . . . .

  • Le Monde Festival : les technocrates rêvent de moutons électroniques
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=968

    Les Parisiens ont de la chance. Grâce à la quatrième édition du « festival » organisé par Le Monde du 22 au 25 septembre 2017 à l’opéra de Paris, ils verront disserter gratuitement moult célébrités : Juliette Binoche, Isabelle Autissier, Stéphane Guillon, Marjane Satrapi, Patrick Cohen, Philippe Torreton, Catherine Millet, David Pujadas, Kevin Mayer, Marc Dugain. En fait de gratin, ce sont des lasagnes que leur sert le journal : une couche de vedettes, une couche d’idéologie, une couche de pseudo-rêves (le thème de cette année), une couche de propagande. L’idéologie dont Le Monde fait la propagande à longueur de numéro et dans son festival est celle de la classe dominante du techno-capitalisme : la technocratie. Ingénieurs, techniciens, cadres, décideurs formés aux exigences de la compétition économique (...)

    « http://chimpanzesdufutur.wordpress.com » #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/le_monde_festival.pdf

  • D’abrutis à médiacrates : du calme !
    http://melenchon.fr/2017/09/04/dabrutis-a-mediacrates-calme

    La situation actuelle jette aux orties un secret de polichinelle. La caste politique, les médiacrates et l’oligarchie forment un seul bloc social que lie l’argent et les privilèges. Le plateau de « C dans l’air » l’autre soir, où l’on vit rivaliser de grossières et lourdasses bassines de fiel la totalité des participants, est un si bel exemple de cet entre-soi. L’énorme couche de discrédit supplémentaire que les nominations de chroniqueurs et les réactions de haine des médiacrates qu’elles entrainent font bien avancer dans la conscience collective notre travail de sape. Encore une fois, l’essentiel est de décrédibiliser le système du point de vue des valeurs qu’il prétend mettre en œuvre. Comme la dit le sociologue du « populisme de gauche », l’argentin Ernesto Laclau, « le seul parti effectif contre nous est le système médiatique ». Ni la droite, ni les « sociaux-démocrates » ne sont en état de faire leur travail tant la marchandise qu’ils ont à vendre est recrachée par tous. L’épisode d’auto-disqualification doit donc être replacé dans son contexte global en France. Il exprime quelque chose d’essentiel à propos de la crise du système de domination des puissants sur la société.

    • @marielle, tu t’imposes de ces lectures !

      La situation actuelle jette aux orties un secret de polichinelle. La caste politique, les médiacrates et l’oligarchie forment un seul bloc social que lie l’argent et les privilèges.

      Cette phrase ne veut rien dire, sauf à penser que ce sont l’argent et les privilèges qui lient (au pluriel)

      Dans la phrase suivante :

      Le plateau de « C dans l’air » l’autre soir, où l’on vit rivaliser de grossières et lourdasses bassines de fiel la totalité des participants, est un si bel exemple de cet entre-soi.

      Qui est sujet de « rivaliser » les bassines de fiel ou la totalité des participants ?

      Et la phrase suivante...

      L’énorme couche de discrédit supplémentaire que les nominations de chroniqueurs et les réactions de haine des médiacrates qu’elles entrainent font bien avancer dans la conscience collective notre travail de sape.

      ...n ’est pas exactement un hypallage, mais j’ai du la relire trois fois avant de comprendre.

      Un peu moins de fiel, fut-ce en bassines, ne nuirait pas à la bonne compréhension d’un propos auquel on pourrait par ailleurs parfaitement adhérer

    • Effectivement la forme est discutable @philippe_de_jonckheere mais le fond est tout à fait justifié, il faut avoir vu cette détestable émission pour ce rendre compte que tout est vrai, les médiacrates sur ce plateau ont déversé tout leur fiel sur Jean Luc Mélenchon, Ruffin, Raquel Garrido également. J’ai vraiment ressenti toute la haine de cette caste. C’était effarant ! Certes, je n’aurais jamais du m’infliger de telles images.
      Sincèrement désolée d’avoir heurté notre cher poète journalier...

    • @marielle C’est bien ça mon problème, ce n’est pas que je ne sois pas d’accord avec ce qui est dit (ce dont on se moque bine d’ailleurs), je ne regarde jamais la télévision, sauf dans la salle d’attente des urgences, mais j’imagine que cela devait être quelque chose, mais il me semble que cette expression d’une colère mal contenue au point de contaminer la langue nuit à la clarté de ce dont je ne doute pas par ailleurs. Et d’une certaine manière cela contribue à la disqualification a priori de la parole de FI dans les médias

      Ca va, tu n’as pas trop heurté le poète de plus de 120 kilos !

    • Les journalistes sont des saints. Pas une feuille d’impôt incomplète, pas une affaire de mœurs, pas une violence, pas un pot de vin, pas une conférence subventionnée, pas un emploi familial, pas un placard doré.
      D’abrutis à médiacrates : du calme !

      Eh beh monsieur Brunet ! Je suis tout espanté ! Abrutis ? Abrutis ? Carrément Brunet, là ! Allez, monsieur Brunet, c’est pas de votre faute ! C’est tous les autres qui vous ont fait boire tout ce fiel ! Et maintenant vous vous sentez tout bête, hein ! Allez monsieur Brunet, on vous comprend. On a bien vu. On le sait, monsieur Brunet : (presque ) toute la scène médiatique est en proie à un stupéfiant délire contre les Insoumis. On a vu aussi l’ambiance à « C’est dans l’Air » ! Les vaches sacrées de la scène politique sont devenues des vaches folles.
      Du calme s’il vous plaît !
      Cette fois-ci c’est la fin d’un Monde . On peut le penser en lisant leur prose en cette rentrée. Le Monde lui-même, parangon de toutes les vertus, consacre un éditorial à la menace que les insoumis font peser sur la démocratie et la liberté de la presse. Une fois encore, l’atelier aux Amfis d’été « Faut-il “dégager” les médias ? » sert de point de départ pour une indignation corporative en grand drapé et trémolos. Mais les lecteurs ne sauront pas davantage que dans toutes les autres critiques ce qui a pu se dire dans cette réunion animée par Sophia Chikirou avec la participation d’Aude Lancelin, Olivier Berruyer et Thomas Guénolé. Que ce soit trois gens de métier ne fait pas réfléchir. D’ailleurs rien ne fait réfléchir ces gens-là. Seul le titre de l’atelier compte. Ce pauvre Jean-Michel Aphatie s’est fait prendre la main dans le sac sur ce point : non il « n’a pas regardé la vidéo ». Il parle sans savoir. C’est cette pratique là que défend Le Monde  : le journalisme non comme pratique mais comme magistère. D’ailleurs Aphatie a immédiatement reçu l’appui de plusieurs confrères : « pas besoin de lire ! Avec les insoumis ce n’est pas la peine ! »


      Le Monde est plus raisonnable. Il ne s’abaisse pas à un tel fanatisme même s’il ne le condamne pas . Pour lui il y a plus grave. En effet nous pourrions profiter de l’opportunité que représente la nomination d’un éminent éditorialiste de leur confrère comme porte-parole du gouvernement. Bien sûr qu’on va le faire ! Car cet évènement met à nu à quel point les médiacrates sont une composante à part entière de la caste au pouvoir dans la Vème République. Le Monde défend donc avec ferveur l’honneur de 350 000 gens du métier qui ne lui ont pourtant rien demandé et que personne ne vise. C’est la technique FNSEA : les gros se cachent derrière les petits. Et ainsi de suite. D’un média à l’autre, c’est le même odieux « pilonnage du bourrin Mélenchon » et de ses amis, comme y a appelé le député « la République en Marche ».
      Tout cela n’est-il pas tout à fait excessif ? Pourquoi toute cette violence contre nous ? Et si les éditocrates retrouvaient leur sang-froid ? N’est-on pas en droit de l’attendre de ceux qui exercent un métier qu’ils prétendent assumer comme un magistère moral dans la société ? Les grandes consciences et autres ne devraient-elles pas se joindre à nous pour protester contre de tels débordements de langage ? Car avez-vous bien vu où nous en sommes rendus ? Mesdames, messieurs, il faut vous calmer ! Ce débordement dangereux de la hargne ordinaire du parti médiatique me conduit à le demander fermement. Non seulement pour notre sécurité, à nous insoumis, mais aussi pour l’honneur de la presse, perdu dans une telle vindicte.

      Ça va trop loin !
      « Abrutis » ? Vraiment ? Je connais, certes de loin, monsieur Brunet, éditorialiste que je croise dans les murs de BFM chaque fois que je m’y trouve et avec qui je bavarde le plus souvent avec plaisir. C’est certes un homme accorte mais un libéral obsessionnel. C’est bien son droit. Il nous régale à longueur d’antenne de ses certitudes en béton armé. C’est le choix de son employeur. Il nous tape sans relâche et avec méthode. Nous en sommes heureux car il nous fournit d’un bloc la liste des mots clefs que ses collègues vont ensuite répéter en boucle avec souvent moins de talent. Mais pourquoi traiter les sept millions d’électeurs de « La France insoumise » d’« abrutis ». Et pourquoi aggraver le tout en s’excusant « auprès de ceux que cela aurait pu blesser ». Comment ne pas être blessé quand on est traité d’« abruti » ?
      On attend encore les cris indignés des habituels gourous qui surplombent la profession dès qu’un mot leur paraît de trop à l’encontre d’un de leurs collègues du troupeau des vaches sacrées ! Muets, ces chroniqueurs venimeux qui nous demandaient si nos propos n’étaient pas responsables de la violence contre tel ou telle député alors pourtant que nous la dénoncions avec force ?
      En fait, monsieur Brunet s’est laissé entraîner. Il a perdu son sang-froid. C’est un effet de foule. Dans une horde médiatique glapissante écumante de haine, il a été emporté ! Je suis prêt à comprendre et même à pardonner puisqu’on ne doit pas excuser de tels comportements. Mais je mets en garde solennellement : la hargne contre les insoumis et leurs porte-paroles pourrait un jour mal tourner et inspirer des violents. Je suppose que les plus orduriers diront alors que nous l’aurons bien cherché. Mais je crois connaître assez bien nombre de ceux qui nous attaquent, et en ont bien le droit, pour savoir que ce n’est pas ce que tous veulent. Alors je leur dis : pas comme ça, pas avec ces mots, pas avec cette violence.
      Ça va trop loin ! Depuis la quinzaine qui a précédé le premier tour de l’élection présidentielle, tous les coups sont permis contre « La France Insoumise » dans les médias. Non seulement il n’y aura pas eu un jour de pause mais, dorénavant, non seulement la violence mais les provocations ont monté d’un cran.

      Des militants politiques honteux
      Il faut être tout le temps sur ses gardes, se méfier de tous, se protéger. Le caractère obsessionnel de la haine médiatique qui nous entoure est suffocant. Voyez ces centaines de tweets et retweets, parfois orduriers, qu’un Jean-Michel Aphatie déverse sur nous, par exemple ! Et il n’est pas le seul dans ce cas. Est-ce là du journalisme ? Ou bien juste du militantisme politique ? Et parmi les moins bons du genre. Seuls les trolls du FN font pire. Mais leur chef de rédaction ne les rappelle jamais à la mesure. Aucun droit de réponse n’est possible à l’antenne ni où que ce soit. Dans cette guerre qui nous est déclarée et menée sans trêve, le journalisme est seulement un prétexte pour mieux mener la charge. Tous ces gens-là sont des Bruno Roger-Petit, qui a souvent plus de talent qu’eux, raison pour laquelle il leur a été préféré. Mais eux sont des chiens de garde en version hypocrite et masquée.
      Il est d’ailleurs troublant de savoir que nos adversaires sont souvent d’anciens militants politiques qui ont renié leur engagement initial. On devine en les entendant toute la dose de mauvaise conscience que cela implique. Patrick Cohen militait au PCF de la Sorbonne, Aphatie, d’abord journaliste à Politis, était un ardent militant de l’indépendantisme basque, Guetta à la Ligue communiste révolutionnaire, combien d’autres au PS et ainsi de suite. La même chose à droite et chez les libéraux assumés. Et puisqu’il est tant question de Venezuela et d’Amérique latine ces jours-ci, et comme Le Monde se risque à donner des conseils de déontologie professionnelle, comment ne pas rappeler qui est Paolo Paranagua, grand reporter et star de la rubrique internationale du journal Le Monde qui accable de ses mensonges le commentaire de tous ses papiers sur l’Amérique latine progressiste ? Connu sous le nom de commandant « Samuel », il dirigeait dans les années 70 la « fraction rouge » de ERP (armée révolutionnaire du peuple) en Argentine. Il se vantait alors de nombreuses attaques de banques, séquestrations, tirs sur des policiers et ainsi de suite. Arrêté mais opportunément préservé, l’homme, dont tous les compagnons sont morts sous la torture, sort pourtant de prison en pleine dictature après un « arrangement ». Le journal Le Monde prétend que ce fut à la suite d’un non-lieu. Naturellement c’est impossible. Et c’est faux. Le journal n’a rien vérifié d’ailleurs. Car, par principe !
      Ni ce journal, ni aucun autre, n’admet la moindre mise en cause, quel qu’en soit le motif, de l’un quelconque de ses membres. Il est vrai qu’il s’agit d’une profession peuplée de saints. Au cours des trente dernières années (pour limiter le délai et rester raisonnable), pas une feuille d’impôt incomplète, pas une affaire de mœurs, pas une violence, pas un coup donné, pas un pot de vin, pas une conférence subventionnée, pas un emploi familial, pas un placard doré. Naturellement, là encore, c’est impossible. Et les cas éventuels ne nous apprendraient d’ailleurs rien d’autres sur la profession que ce que nous savons déjà : les journalistes sont des êtres humains. Ils partagent avec le reste de notre espèce la même proportion de défauts et de qualités. Mais en tant que vaches sacrées, il est interdit à toute personne non membre de la corporation de mettre en cause leur honnêteté intellectuelle, ni à titre individuel, ni à titre collectif, ni pour la qualité de leur travail, ni pour leur engagement politique, ni pour leurs activités annexes même cloisonnées, ni pour leurs liens familiaux, ni d’aucune façon, ni à aucun titre, même au prix de la vérité. Et c’est ce qui se passe.

      Les convictions ? Un abrutissement !
      Toutes ces caractéristiques mises bout à bout décrivent assez précisément ce qu’est une cléricature. Elle s’est même targuée au temps où le trio Colombani, Minc, Plenel dirigeait Le Monde de dire qui composait le « cercle de la raison » en politique. Tout ce qui n’entrait pas dans le champ de « la seule politique possible » était immédiatement expédié chez les malades mentaux. Rien n’a changé, tout s’est aggravé. Il est frappant de voir que c’est une nouvelle fois dans ce registre que monsieur Brunet s’exprime : « Tout le Monde sait ce qu’il faut faire pour la France sauf les “abrutis” de La France insoumise ». Tout le Monde sait, donc ceux qui ne savent pas sont des abrutis. Nous ne pouvons pas voir la vérité parce que nous sommes abrutis. D’alcool, de stupéfiants. Je veux croire que non. Nous sommes abrutis parce que nous avons des idées différentes et ces idées limitent notre entendement. CQFD.
      D’ailleurs, serions-nous capables de vérité ? Certainement pas puisque nous sommes des personnes engagées. La suspicion sur ce point est méthodiquement entretenue. Et jusque-là où on ne l’attendrait pas. Rappelant le piteux engagement du journaliste Bruno Roger-Petit, désormais porte-parole du gouvernement, aux côtés de Cahuzac ministre du fisc et voleur du fisc, Edwy Plenel, dans son édito du 2 septembre, tape dur. Mais il touche si juste dans sa dénonciation de « ces plumes mercenaires qui depuis que le journalisme existe, en illustrent la part de servilité ou d’aveuglement au service de puissances politiques étatiques ou économiques. N’ayant aucune information originale obtenue par le reportage ou l’enquête à son actif, il ne s’est vraiment fait connaitre que sur le seul registre de l’opinion, de l’éditorial ou du commentaire. Le qualificatif vieilli de “publiciste” lui convient bien désignant un journaliste qui ne fait commerce que de ses partis pris et des intérêts qu’ils servent de même que des publicitaires servent des annonceurs et leurs réclames ».
      Mais après cela, pourquoi se sentir obligé de faire un tacle qui pourrait pourtant bien le concerner aussi. En effet, sollicitant Nietzsche, Plenel assène : « les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges ». Ici le journalisme « sans conviction », qui « n’a pas d’autre carte que la carte de presse », remplit la fonction de l’avant-garde éclairée en vogue dans les groupuscule révolutionnaires d’hier. Ce n’est évidemment pas du tout la seule idée que l’on puisse se faire du métier de journaliste. On peut se sentir plus proche d’Albert Camus, philosophe et journaliste engagé à Combat : « L’engagement n’exclut pas le gout de la vérité », disait-il.
      Dirait-on du journal L’Humanité qu’il est plus dangereux qu’un mensonge parce qu’il affiche ses opinions favorables aux travailleurs ? Et de même pour Politis, Le Monde diplomatique, Reporterre et combien d’autres ? Pour moi, Le Figaro ne ment pas, ni Les Echos. Non seulement un certain nombre de leurs rubriques sont les meilleures du genre mais ils ne cherchent à tromper personne. Certes, leurs commentaires au sujet des insoumis et de leurs porte-paroles sont d’une juvénile mauvaise foi mensongère. Mais tout le monde sait de quel balcon parlent ces deux journaux. Personne n’est pris en traitre. Le pire n’est pas la presse ou les journalistes engagés. Le pire c’est celle qui fait semblant de ne pas l’être. Pour ne rien dire de ceux qui prétendent être engagés d’un côté et servent ligne après ligne l’idéologie adverse.

      La provocation comme méthode médiatique
      À présent, pire que l’engagement politique masqué vient le média de provocation. Quelle misère ! Exemple. Je venais d’achever mon discours sur la place du refuge à Marseille et je regagnais la petite loge où je comptais m’éponger le front et changer de chemise. Un micro se tend « vous vous méfiez des journalistes, n’est-ce pas ? ». Voilà tout ce qu’il y avait à me demander après une heure de discours ? Telle est la profondeur du nombrilisme qui défigure désormais ce métier. Voici quelle a été ma réponse : « les ouvriers de l’industrie d’armement ne sont pas responsables des bombardements ». Elle ne sera pas diffusée. Évidemment. La question n’était pas posée pour avoir une réponse mais pour déclencher un incident. C’était le but de quelques-uns d’obtenir un « incident », « une parole inadmissible », etc. pour y ramener toute l’actualité de notre rassemblement marseillais. Il va de soi que nous nous nous sommes organisés pour faire face et déjouer ces plans.
      Déjà la veille, pendant la déambulation, le micro de « C dans l’air » s’est tendu au moment où j’entrais dans le cortège : « vous verrouillez votre communication, pourquoi ? ». Les médias parlent des médias dans les médias à propos des médias. L’expérience montre que si je répondais, cette réponse deviendrait le sujet du compte rendu. Autrement dit, en un instant, l’agenda du micro tendu se serait substitué à celui du discours. Nous avons tiré la conclusion de cette situation en refusant dorénavant tout contact improvisé.
      Naturellement, je ne mets pas tout le monde dans le même sac ni tous les médias dans la même fournée. Je sais observer les différences de traitement. Mais une tendance lourde est à l’œuvre. Nous savons tous que dorénavant, les médias ont tendance à vouloir créer des évènements davantage que de rendre compte de ceux qu’il leur est proposé d’observer. Tout le mois de juillet a été employé à ce genre de méthodes contre les Insoumis pour tenter d’affaiblir (en vain) notre campagne parlementaire dans la session extraordinaire. Nous avons eu droit à la fabrication de l’incident à propos du « matheux », puis « vive la France » contre Danièle Obono, puis, puis, puis, chaque semaine, une ou deux trouvailles avant de finir par les lazzis sur ma défense du droit aux vacances.
      Méthodiquement, sans honte, il s’agissait de tout plutôt que du contenu de notre bataille. De ce que nous disions, du contenu de nos amendements. Et concernant nos propositions et nos votes, et ceux de nos contradicteurs : rien. Absolument rien. Tout pour la forme, l’apparence. Rien pour le fond. Ce n’est pas que les gens de métier soient tous ignorants ou qu’ils obéissent tous à une logique politique. La vérité est sociale : leurs conditions de recrutement, de travail et de rémunération condamnent chaque individu à un strict conformisme de moutons de Panurge. Il est donc absolument vain d’en attendre autre chose. Le combat contre le système médiatique doit donc faire évoluer ses formes.
      Dans l’immédiat évidemment, nous avons pris nos dispositions pour diminuer la prise sur nous, tout en essayant d’améliorer la portée des coups que nous voulons porter au système médiatique actuel. Je précise « actuel » parce qu’on aurait tort de croire que ce que l’on a sous les yeux est la seule manière possible de faire fonctionner un ensemble de moyens de communication et d’information. Le système dominant actuel est au service des dominants du moment. Il recourt aux formes d’expression et préoccupations qui sont celles des dominants. L’objectif pour nous reste de libérer aussi la société de cette prise en tenaille mentale. Car l’éducation et l’école sont les deux premiers outils qui rendent possible une citoyenneté véritable.

      Libérer les médias
      Nous connaissons les clefs du déverrouillage. La première concerne la propriété des médias. Car l’ordre médiatique part du sommet sur lequel s’alignent tous les compartiments. Que 90% des médias soient possédés par 9 milliardaires est une situation malsaine et dangereuse. La seconde concerne le statut social des gens qui y travaillent. La précarité de la masse des personnels, leur surexploitation et les cadences infernales sont des encouragements matériels très forts à la servilité politique et à la « pensée en boucle ». Moins d’écart de salaires, moins de précarité, moins de libre circulation du public vers le privé, ce serait déjà une respiration tellement oxygénante ! La troisième concerne l’organisation du travail. Il faut partout des comités de rédaction et quand il y en a, ils ne peuvent être de pures chambres d’enregistrement de caprices des chefferies. Les professionnels doivent avoir droit à des congés formations et de l’assistance tout au long de leur carrière et au fil de leur travail.
      Autrement dit, nous analysons le système médiatique à partir de ses formes de fonctionnement réelles. C’est-à-dire à partir des rapports de production qui le constituent et des rapports sociaux internes à l’aide desquels il obtient à la fois sa rentabilité économique et sa police de la pensée. Par exemple, il y a un rapport très direct entre la précarité de la plupart des gens des médias, leur surcharge de travail, et la violence de l’autocensure qu’ils s’imposent pour améliorer leurs situations personnelles.
      De bien des façons, le système médiatique est l’adversaire central de la bataille pour la révolution citoyenne. On a pu le voir pendant la campagne électorale de l’élection présidentielle. Ce n’est ni la droite, ni le PS qui nous ont affrontées sérieusement. Seul le fonctionnement en boucle et en écho de quelques éditorialistes a produit et reproduit sans cesse des thèmes de campagne permanente contre nous. Le lepénisme médiatique a plus fait pour renforcer les suffrages d’extrême droite que n’importe quelle campagne de la famille Le Pen. Encore aujourd’hui, une « experte », directrice de la Fondation Jean Jaurès, liée au PS, s’inquiète des risques que ferait peser « La France insoumise » dans un blog du Huffington Post sur la liberté de la presse et regrette que certains aient choisi de nous donner la parole plutôt qu’au Front national.
      De la même manière, les efforts acharnés pour me diaboliser, m’attribuer des positions politiques qui ne sont pas les miennes, ont été les seules vraies difficultés auxquelles nous nous sommes heurtés. Et ces difficultés ne venaient pas du contenu des attaques mais de leur incessante répétition. Il en va de même en cette rentrée où pour toute réponse à toute question ou toute initiative que nous prenons, le système médiatique nous renvoie à une réplique unique : « Venezuela » ! Le défi n’est donc pas tant de contre-attaquer. Parfois, cela revient à valider la charge de l’agresseur médiatique. Le défi est d’enlever son dentier au tigre de papier avant même qu’il ne morde. Il faut donc agir avec méthode, sans aucune naïveté ni illusion sur la nature de ce que nous affrontons.

      Décrédibiliser la cléricature
      Au demeurant, le problème posé n’est pas nouveau. Sous l’ancien régime monarchique aussi, l’hégémonie idéologique était la condition fondamentale de survie du système. Il en est ainsi à toutes les époques. Le consentement à l’autorité et l’évidence de celle-ci, reposent toujours sur des constructions idéologiques globales qui fondent leur légitimité. L’appareil qui produit et reproduit cette idéologie et l’injecte dans le sang du corps social doit donc être la première cible du combat contre l’ordre établi. C’est lui qui forme l’épiderme à franchir pour pouvoir atteindre les organes du pouvoir en place. C’est lui qui sécrète les anticorps destinés à détruire tout corps étranger à la logique du système dominant. Définir la meilleure forme d’action pour démanteler ce pouvoir d’auto-défense est la première tâche pour commencer la révolution des consciences. Les formes peuvent et doivent être aussi diverses que les époques et les cultures de références. Mais pour l’essentiel, elles imposent toujours une figure commune : vider l’émetteur de l’idéologie dominante de sa légitimité. Emetteurs : l’église à l’époque, les médias aujourd’hui, l’appareil ecclésiastique hier, les cléricatures médiatiques aujourd’hui.
      La bonne méthode dans ce domaine est la méthode efficace. Bien sûr, celle-ci peut varier avec le temps et les circonstances. Mais l’expérience montre que la méthode qui a toujours le mieux réussi joue un tableau central. Il faut ruiner la crédibilité de l’émetteur. Pour cela il faut frapper sans relâche sa prétention à être « sans parti pris », indépendant et soucieux d’éthique. Pour cela il faut souligner continuellement la différence entre les valeurs dont il se réclame et la pratique qui est la sienne. Ainsi a fonctionné la dénonciation de la pratique des ecclésiastiques d’ancien régime en contradiction avec la charité, la justice et la fraternité dont se réclamait la doctrine chrétienne. Choquante d’abord, cette critique devenue systématique a permis à des générations de libres-penseurs de construire une nouvelle conscience politique populaire. Nouvelle parce que débarrassée des auto-limitations que lui suggérait auparavant l’idéologie dominante fondée sur l’autorité du religieux.
      Il en va de même avec le système médiatique. Ses mensonges, ses abus, sa servilité une fois mis en lumière, exaspèrent définitivement ceux qu’il tente d’abasourdir. Une fois le seuil d’exaspération franchi, le retour en arrière devient impossible. Au contraire, l’esprit mis en alerte et en état de suspicion permanente à l’égard des médias s’enrage davantage à chaque occasion. Alors le mode opératoire est simple : railleries, humour, superposition, impertinence doivent être convoqués pour miner à la racine l’autorité religieuse que voudrait être le système médiatique et la cléricature arrogante qui le compose.
      La tâche est facilitée aujourd’hui. Comptons sur l’effet produit par le rabâchage des idées et des mots de la pensée dominante, en toutes circonstances et à tout propos ! Ce rabâchage est perçu en tant que tel par le public auquel il est infligé. Encouragées par leur hégémonie et le sentiment d’impunité, les récitants sont désormais profondément engagés dans la voie du jargon et de la psalmodie. Ils ne peuvent s’en rendre compte. Ils sont donc aussi vulnérables du fait de l’étrangeté qui s’en dégage que l’étaient les « vobiscum » de la messe en latin.

      Dénoncer ne suffit pas
      Naturellement, nous ne devons jamais cacher que nous combattons ce système. Mais la « dénonciation », si nécessaire qu’elle soit, ne saurait suffire. La stratégie de combat doit être à la mesure de ce que nous affrontons : totale et globale. Pendant la campagne présidentielle, nous avons montré comment les réseaux sociaux permettaient de contourner le système de l’officialité médiatique. Nous avons ainsi créé la première chaîne YouTube politique de masse. L’attention des commentateurs s’est concentrée sur le bénéficiaire de cette construction. J’invite plutôt à considérer les abonnés. Leur nombre et leur fidélité montre quelle disponibilité existe pour participer à une activité de contournement comme celle-ci. Il exprime donc une prise de conscience populaire massive. Nous allons tirer toute les leçons de ce fait et de la stratégie que nous avons menée. Il n’est pas besoin d’en dire davantage à cette heure. Pour le reste, il va de soi que la rentrée des médias nous a servi d’une façon inattendue mais incroyablement favorable.

      Bonne nouvelle : Raquel Garrido
      L’arrivée de Raquel Garrido sur C8 a polarisé la hargne de la caste. Ceux-là n’avaient bien-sûr rien à dire quand Cohn-Bendit nous agonisait de postillons sur Europe 1, ou que Roselyne Bachelot officiait ici et là. Leurs critiques restent d’ailleurs très évasives en ce qui concerne les autres militants politiques dorénavant installés à l’antenne : Raffarin, Guaino, Dray et compagnie.
      Raquel Garrido concentre leur haine de caste. D’abord parce que c’est une femme, donc les messieurs se lâchent plus facilement. Ensuite parce qu’elle a du talent. Ce qui risque de faire s’étioler quelques pots de fleurs des deux genres. De plus elle est cultivée. Elle parle aussi quatre langues, ce qui lui permet de boire d’autres potages informatifs que la seule soupe nationale. En outre, elle a une longue expérience de l’engagement intellectuel. Elle sait ordonner et exprimer un point de vue sans jargonner ou être pédante. Enfin elle est libre. En effet j’ai lu qu’on faisait des parallèles entre la situation de Bruno Roger-Petit et celle de Raquel Garrido. C’est tout à fait inapproprié. Lui est le porte-parole du gouvernement. Sa parole est soumise. Raquel Garrido est insoumise. Elle exprime son propre point de vue, comme elle l’entend. Elle n’est pas mandatée. Ni par moi ni par personne. Contrairement à ceux qui comme Le Canard enchaîné en font l’improbable « numéro 2 » du mouvement, elle n’y a aucun mandat. En fait personne n’en a ou presque dans le mouvement. Garrido est une figure de notre mouvance qu’elle a contribué à fonder. Elle est une proche compagne de mes combats depuis 30 ans et je suis flatté qu’on la dise mon porte-parole quand j’observe la qualité de ses interventions. C’est une personnalité au bon sens du terme. C’est toute la force de sa position : elle exprime une culture, un parti-pris intellectuel. Pas un une mission de parti. Et comme c’est une personne qui prend au sérieux le travail qui lui est demandé, elle sera une chroniqueuse brillante et percutante. C’est ce qu’a déjà montré sa question au Premier ministre en conférence de presse.
      Évidemment, j’ai noté la critique selon laquelle « elle travaille pour Bolloré ». Jaloux et sectaires aboient en cadence. Ce serait « un comble » aussi pour certains éditocrates de la bien-pensance. Ah ! Ah ! Il reste à tous ces pédants à aller voir tous ceux qui travaillent pour un capitaliste pour leur demander de renoncer à leur poste ! Quelle grossière manœuvre que cet argument. Toute personne qui va au travail fait un grand compromis avec le capital puisqu’elle lui cède gratuitement une part de la plus-value qu’elle crée. Un peu de marxisme aiderait certains à penser plus finement.
      Cependant, il faut ajouter autre chose. Ce qui vient de se passer en général, de l’affaire Bruno Roger-Petit à la nomination de tous ces chroniqueurs politiques, nous sert beaucoup dans notre combat contre le système médiatique. Que l’étau se soit desserré grâce à l’embauche d’une ou deux personnes proches de nous ne nous fait pas perdre de vue le tableau d’ensemble. La « confusion des genres » entre journalistes et militants politiques éclaire la situation générale. Car il n’y a pas de confusion. Tous les journalistes politiques sans exception ont un point de vue politique et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont recrutés plutôt que d’autres.
      La situation actuelle jette aux orties un secret de polichinelle. La caste politique, les médiacrates et l’oligarchie forment un seul bloc social que lie l’argent et les privilèges. Le plateau de « C dans l’air » l’autre soir, où l’on vit rivaliser de grossières et lourdasses bassines de fiel la totalité des participants, est un si bel exemple de cet entre-soi. L’énorme couche de discrédit supplémentaire que les nominations de chroniqueurs et les réactions de haine des médiacrates qu’elles entrainent font bien avancer dans la conscience collective notre travail de sape. Encore une fois, l’essentiel est de décrédibiliser le système du point de vue des valeurs qu’il prétend mettre en œuvre. Comme la dit le sociologue du « populisme de gauche », l’argentin Ernesto Laclau, « le seul parti effectif contre nous est le système médiatique ». Ni la droite, ni les « sociaux-démocrates » ne sont en état de faire leur travail tant la marchandise qu’ils ont à vendre est recrachée par tous. L’épisode d’auto-disqualification doit donc être replacé dans son contexte global en France. Il exprime quelque chose d’essentiel à propos de la crise du système de domination des puissants sur la société.
      Jean-Luc MELENCHON

    • Décidément, Macron n’aime pas les français !

      Maintenant c’est clair : le président Emmanuel Macron n’aime pas les Français. Il ne les aime vraiment pas. Attention, je ne parle pas ici de son mépris de caste lorsqu’il se moque des travailleuses illettrées, des nordistes tabagistes et alcoolisés ou de ceux qui vont en T-shirt au lieu de travailler pour se payer un costume ! Je ne parle pas non plus « du Comorien » que livrent les kwassas-kwassas ! Non, il s’agit des Français en général. Le chef de l’État a en effet pris l’habitude d’en dire du mal. Et de le faire devant des étrangers et depuis l’étranger ! Double impudence, double offense !

      Ce 8 septembre à Athènes, en Grèce, comme on l’interrogeait sur les mobilisations que les manants de son pays comptent organiser contre son coup d’État social, il a aussitôt craché tout son mépris pour le peuple qui lui tient tête : « Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes » ! Petit coup de menton injurieux qui sonne comme un défi. Nous qui sommes déjà des « abrutis », nous assistons les yeux grands ouverts à la mutation de l’état d’esprit de la caste des « très importants » face au peuple du commun. Emmanuel Macron fait sauter les digues. Il montre le mauvais exemple. Sa façon de parler lâche la bride qui obligeait toute la caste à faire preuve de retenue. On peut dire qu’Emmanuel Macron aura consciencieusement travaillé à créer ce style du management par le mépris public et la cravache.

      Les petites phrases depuis l’étranger se succèdent et se répètent dans ce même registre. Le 21 février à Londres, devant les expatriés français : « En France, on stigmatise l’échec et on n’aime pas le succès ». Le 24 août en Roumanie : « La France n’est pas un pays réformable, les Françaises et les Français détestent les réformes. Dès qu’on peut éviter les réformes, on ne les fait pas. C’est un peuple qui déteste cela. » À ces considérations méprisantes pour le peuple dont il est le président, Emmanuel Macron n’oublie jamais de rajouter des critiques contre le système de son pays. Ainsi à Londres : le système fiscal français « empêche les gens de réussir trop bien ». Et le 23 août en Autriche : « La réalité, c’est que la France est la seule grande économie européenne qui n’a pas gagné face au chômage de masse, c’est ça la réalité ». En l’occurrence cette « réalité » est un mensonge.

      Les Français ont d’ailleurs bien compris que le président de la République ne les aimait pas. C’est bien pourquoi de leur côté ils l’aiment de moins en moins. Le 23 septembre « les abrutis », « les fainéants », « les cyniques » mettront donc un point d’honneur à manifester ensemble contre le monarque présidentiel qui les cravache depuis l’étranger. Qui sait ? On se souvient de cet échange entre Louis XVI et le duc de la Rochefoucauld à propos des évènements du 14 juillet « Une révolte ? » « Non, sire, c’est une Révolution ».

      JLM

    • C’est comme pour Cuba. Un pays sous embargo agressif depuis 40 ans, soumis à des manoeuvres de subversion et de corruption depuis autant de temps, devrait avoir un fonctionnement politique et économique serein.

      Idem donc, pour le Vénézuela, où tout ce qui fait mine de s’opposer au pouvoir en place est sponsorisé, assisté, encouragé à faire en sorte que rien ne fonctionne comme attendu.

      Et après, on nous demande d’avoir une vision « équilibré », sur le mode « 5 minutes pour les victimes, 5 minutes pour les boureaux ».

    • Venezuela : « La composante la plus radicale de l’opposition l’a emporté »

      Depuis plusieurs mois, le Venezuela se déchire entre les forces du gouvernement de Nicolas Maduro et son « opposition ». Mais que se cache-t-il derrière ce mot ? Etat des forces en présence avec Christophe Ventura, chercheur à l’Iris.

      Martin Lavielle Publié le 31 juillet 2017

      http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170731.OBS2803/venezuela-la-composante-la-plus-radicale-de-l-opposition-l-a-em

    • Les classes populaires vénézuéliennes prises au piège
      http://www.contretemps.eu/venezuela-crise-classes-populaires

      Depuis plus de quatre mois, une crise politique aigüe agite le Venezuela. Celle-ci s’inscrit dans le contexte d’un effondrement économique qui frappe le pays depuis 2014 et dont les classes populaires vénézuéliennes paient un lourd tribut, sans compter les violences qu’elles subissent sous toutes les formes.

      Le processus bolivarien a suscité de grandes espérances dans la gauche radicale, il est aujourd’hui dans une situation critique. La polarisation politique entre les soutiens du gouvernement et les opposants atteint des niveaux très élevés alors que la majorité de la population, confrontée à une précarité croissante, ne se reconnaît dans aucun des deux camps. La chute des cours du pétrole et l’effondrement de la monnaie provoquent des difficultés économiques majeures pour les classes populaires vénézuéliennes : une inflation galopante et des pénuries massives notamment de produits de première nécessité.

    • Venezuela ! Venezuela !

      Bigre ! Le Premier ministre et le président de la République en personne m’interpellent ! Mon avis sur le Venezuela les empêche de rentrer dans le calme face à l’opposition. En être rendu à sortir le Venezuela ! Je crois que nous dérangeons beaucoup, nous autres de « la France insoumise ». En effet nous avons réussi notre percée sur la scène de l’opposition au président Macron. Nous avons totalement résisté aux dégâts qu’il a provoqués dans toutes les autres formations politiques. Dès lors, l’opinion a trouvé en nous un emploi d’appui. Et cela se voit non seulement dans les réactions populaires enthousiastes qui s’observent, mais surtout dans la dégringolade des opinions favorables au pouvoir. Finalement, toute la situation nous ramène au rapport de force tel qu’il était le soir du premier tour de l’élection présidentielle, avant le tour de passe-passe du choix « Le Pen ou Macron ».
      Dès lors, après un week-end politique réussi avec nos universités d’été, le parti médiatique et la présidence de la République ont ressorti des placards, en toute hâte, les vieux fusils rouillés dont il leur avait fallu se servir pour contrer notre progression en fin de campagne présidentielle. Donc, dès lundi matin à la première heure, tout le système s’est mis à pilonner. Autour de moi, il y avait un concours de pronostics sur ce que serait l’axe de la contre-attaque des Macronistes et de leurs alliés médiatiques. Je dois reconnaître que le thème du Venezuela n’avait pas la meilleure cote, car nous pensions qu’il avait déjà été beaucoup utilisé en vain. Mais ce fut le Venezuela ! Le Premier Ministre et le Président de la République l’un après l’autre, mazette ! Quelle situation tout de même ! À toutes nos questions, à toutes les mises en cause, le pouvoir répond : « Venezuela » ! Ordonnances de travail ? Venezuela ! Rentrée scolaire pourrie ? Venezuela ! « Coup d’État social » ? Venezuela ! Venezuela vous dis-je ! Mais la qualité des deux illustres responsables qui m’interpellent m’obligent à m’exprimer, même si mes amis ont déjà tout dit sur le sujet.
      Je précise que si l’un ou l’autre veulent débattre publiquement sur ce thème ou la politique étrangère en général, je suis tout à fait disponible. Comme ils partagent désormais mes thèses sur la Russie et la Syrie, je me dis que j’ai une chance de les convaincre, là encore. En tous cas, je fais ces lignes par respect pour l’initiative du débat qu’ils prennent. Car sinon le sujet, lui, n’est vraiment pas neuf...
      Pour ce qui nous concerne, en France, cette campagne du parti médiatique et des conservateurs dure depuis le mois d’avril. En Angleterre contre Corbyn, en Slovénie ou en Italie, elle est plus récente. Mais en Espagne contre Pablo Iglesias, elle a déjà deux ou trois ans. En Amérique latine, la campagne dure depuis 10 ans. Les éléments de langage sont les mêmes, et les grands médias les rabâchent, au mot près, sous toutes les latitudes et partout où il y a une ambassade des États-Unis. Naturellement, le Venezuela n’est pas le seul visé. Tous les gouvernement anti-impérialistes y passent. En général, chacun des épisodes de ce type de campagne est construit autour d’un coup de force qui se prépare ou se réalise. Il n’y a aucune limite de décence ou de crédibilité à cet exercice. On l’a vu quand ce fut le tour de la présidence du Brésil d’être sur le gril. Ceux qui l’accusaient de corruption n’ont certes jamais rien pu démontrer. De plus eux-mêmes ont été pris la main dans le sac de la corruption. Cela n’a pas ralenti un seul jour la campagne internationale contre la présidente brésilienne et ceci jusqu’à sa chute institutionnelle.
      La campagne actuelle contre le Venezuela a aussi deux objectifs précis. D’abord légitimer la scandaleuse série de mesures de sanctions économiques pourtant parfaitement illégales, prise en dehors de tout cadre de l’ONU, par les USA. Ensuite, préparer le terrain psychologique d’une intervention militaire des USA. Banal et classique. Le rabâchage, les accusations outrancières sans fondement, bref tout l’appareillage désormais traditionnel est mis en mouvement partout en même temps dans le monde. Il a toujours les mêmes caractéristiques et passe par les mêmes figures de style. Le numéro est rodé depuis la première guerre d’Irak et chaque fois que les États-Unis se préparent à entrer en guerre quelque part.
      Nombre des intervenants sur le sujet n’ont souvent aucune connaissance particulière sur le Venezuela, son histoire et le contexte continental. Ils se contentent de réciter dans un ordre ou un autre les mêmes fiches. Il n’y a donc aucune difficulté à les contrecarrer. Mais il ne faudrait pas se tromper de méthodes. Il s’agit d’une lutte. Ce qui est organisé contre nous n’est pas un exercice intellectuel honnête. Nos contradicteurs ne sont pas de bonne foi ! Le plus souvent ils ne connaissent rien au sujet dont ils traitent. Ils utilisent une situation non parce qu’ils se soucient du Venezuela, et encore moins de sa population, mais parce qu’il s’agit pour eux de nous frapper et, d’une façon générale, d’accréditer l’idée qu’il n’existe aucune alternative raisonnable au système économique et géopolitique dominant. Alexis Corbière vient d’en faire une éclatante démonstration à deux reprises en laissant des Cohen et Aphatie sans voix à la première réplique documentée qu’il leur a fait.
      À mon avis, il est extrêmement important de laisser tout ce petit monde s’enfoncer jusqu’aux essieux dans cette posture totalement contre-productive à court terme. Car dès que les États-Unis d’Amérique vont entrer en guerre, la réplique des peuples sur tout le continent et dans le monde visera indistinctement tous ceux qui auront contribué à l’agression. Dans l’immédiat, il suffit d’exposer tranquillement la réalité, en ignorant la grossièreté des provocations et en aidant par des arguments les gens à réfléchir d’une manière équilibrée. C’est ce que font tous nos amis qui sont, comme chacun a pu se rendre compte, interrogés sans relâche sur le thème, quelle que soit l’actualité, le jour et heure de l’émission à laquelle ils participent. Parler tranquillement, c’est ce que nous avons fait à notre université d’été à Marseille, sans fuir aucun débat, et sans aucun embarras, publiquement, à l’occasion de la conférence avec Raphaël Correa, et l’atelier sur le bilan de l’Amérique latine, modéré dans les deux cas par Christophe Ventura. Les donneurs de leçon n’étaient pas là, ils n’ont rien suivi, rien noté, rien demandé.
      En toute hypothèse, dans le présent, l’identité même des chiens de garde clive l’opinion de façon satisfaisante pour nous. Les gens qui n’ont pas d’idées et veulent avoir une démarche intellectuelle honnête se renseignent. Ils sont poussés du fait même de la violence de la polémique. Leur éducation politique s’améliore donc il est rare qu’après leur enquête ils continuent d’adhérer aux caricatures et outrances que leur sert le parti médiatique. À ce moment-là, leur méfiance et leur mépris pour lui augmente. Et cela nous sert. Combiné à l’effet Bruno Roger-Petit, le Venezuela est une bombe à retardement contre la forteresse des médiacrates.
      Ensuite, il faut savoir jouer de l’effet que produit l’unanimité aveuglée des condamnations. Plus ils rabâchent, plus ils disent tous pareils, mieux le moindre accroc déchirera tout le voile de la propagande.
      C’est très facile à faire. Prenons un exemple. Le président de la République met en cause notre prétendue « fascination » pour le gouvernement du Venezuela qu’il qualifie de « dictature ». Naturellement, aucun expert ne lui a posé de question dérangeante sur cette caractérisation. Tous se contenteront de noter le « tacle contre Mélenchon » et diverses déclinaisons superficielles du même type. Pourtant cette phrase d’Emmanuel Macron a été prononcée dans son intervention devant les ambassadeurs de France. Un impertinent aurait pu s’intéresser à la déclaration que le nouvel ambassadeur de France au Venezuela a prononcé en remettant ses lettres de créance à Nicolas Maduro, le président du Venezuela. On découvrirait alors que loin d’avoir mis en cause quoi que ce soit celui-ci a au contraire célébré les relations « fraternelles » entre la France et le Venezuela en présence du « dictateur » lui-même.
      Supposons qu’il y ait eu le jour de la conférence de ce jour-là des experts qui s’intéressent à l’actualité internationale et en maîtrisent les données. Au lieu de se limiter à des commentaires sur la polémique avec moi, ils se seraient sans doute mis à examiner l’impact sur le fond du dossier des paroles du président. Comme cela n’a pas été fait, je me permets quelques suggestions pour améliorer les fiches des « chroniqueurs », « experts » et autres « commentateurs » qui pullulent sur les plateaux d’autant plus inutilement qu’ils sont tous d’accord sur tous les aspects du sujet. Pour relancer « le débat » sur le Venezuela, quelques détails suffisent. Le président qualifie le gouvernement de Nicolas Maduro de « dictature » ? Cela seul justifie une série de questions très concrètes. Depuis quand le président le pense-t-il ? En effet, le numéro un de l’équipe de communication de l’Élysée, Ismaël Émilien, a fait la campagne pour l’élection de Nicolas Maduro. Exprime-t-il des regrets pour avoir contribué à faire élire un dictateur ? Ou bien le régime du vivant de Hugo Chavez convenait-t-il alors au président et à son conseiller en communication, et même l’élection de Nicolas Maduro ? Je me suis bien amusé à voir la mine sidérée de Jean-Michel Aphatie quand Alexis Corbière lui a répliqué cet argument. Le malheureux ne savait plus quoi dire. Lamentable ! Car cela prouve aussi qu’il n’a aucune mémoire de ses propres questions. Car à l’occasion d’un de mes passages au Grand journal, qui était alors animé par Michel Denizot, l’immense monsieur Jean-Michel Aphatie m’avait reproché la présence auprès de Nicolas Maduro de l’agence de communication qui employait Monsieur Ismaël Émilien. Son reproche avait un prétexte amusant : cette agence faisait campagne pour des dictateurs en Afrique !
      Après ce hors-d’œuvre, passons au plat plus consistant. Si le président français considère que Nicolas Maduro est un dictateur cela veut-il dire qu’il condamne la droite vénézuélienne qui a décidé de participer aux prochaines élections régionales ? Car s’il y a des élections auxquelles l’opposition choisit de participer, c’est donc que ce n’est pas une dictature ! Cela signifie aussi et par voie de conséquence que le président français est donc solidaire de l’extrême droite vénézuélienne qui refuse de participer aux élections. Cela veut-il dire qu’il approuve les méthodes de celle-ci dans leur combat contre la « dictature » ? Faut-il rappeler lesquelles ? Attaquer les polices fédérales et municipales avec des voitures bélier, assassiner des députés chavistes, tirer sur les contre-manifestants, brûler vifs des militants chavistes de préférence à la peau noire ? Je suis bien certain que Macron ne le souhaite pas. Ni monsieur Jean-Michel Aphatie, ni Monsieur Patrick Cohen, ni aucun des récitants médiatiques. Dans ce cas, pourquoi ne le disent-ils jamais ? Pourquoi n’émettent-ils pas la moindre réserve à l’égard de l’opposition d’extrême droite au Venezuela qui tient le haut du pavé ? Mais s’il condamne la ligne extrémiste et violente, alors quel moyen envisage-t-il pour en finir avec le « dictateur » ? Le président français approuverait-il une intervention militaire des États-Unis ? Approuve-t-il le régime des sanctions économiques unilatérales imposées par les USA au Venezuela ? Ce sont des questions très concrètes de la politique internationale telle qu’elles ont été mis sur la table par le président des États-Unis lui-même. Heureusement pour Emmanuel Macron, en France, l’officialité médiatique ne pose pas de question sur le fond des dossiers en cours.
      Encore un exemple. Personne en effet n’a demandé au président français comment la conférence qu’il propose de réunir avec les pays d’Amérique latine sur le sujet se combine aussi bien avec l’existence de l’ONU qu’avec les divers organismes régionaux dans lesquels siègent déjà tous les pays d’Amérique latine. Non seulement ceux-ci se sont déjà exprimés mais en toute hypothèse il devrait paraître naturel de considérer qu’ils sont tout de même les mieux placés pour trouver des solutions. L’incroyable arrogance de l’initiative Emmanuel Macron n’a posé problème à aucun des « chroniqueurs », « experts », « commentateurs », etc. qui ont ensuite bavardé sur les plateaux de télévision. Sans doute pour eux les nations d’Amérique latine sont-elles un ramassis d’indigènes folkloriques qui doivent attendre des dirigeants européens les solutions responsables.
      Ce n’est pas tout. Personne non plus n’a pensé à demander au président français s’il savait qu’il y a déjà un européen sur le terrain qui a été chargé d’une médiation entre les protagonistes ! En effet l’ancien premier ministre espagnol, le socialiste Zapatero, accomplit cette mission. Comment l’initiative Emmanuel Macron se combine-t-elle avec celle de Zapatero ? Tout le monde s’en fout ? Personne n’est au courant ? Que pense le président Macron des conclusions auxquelles est parvenu Monsieur Zapatero ? Pour ma part, je les approuve. Mon ami Pablo Iglesias, leader de Podemos, a dit qu’il les partageait à 100 %. Et Macron ? Et Jean Michel Aphatie ? Et Patrick Cohen ? J’ai le droit de les interpeller. Ces journalistes se comportent en militants politiques. Ils se contentent de réciter des lignes argumentaires. Un militant comme moi peut donc poser les questions qu’ils oublient de poser ! En ce moment, c’est très tendance cette inversion des rôles !

      Jean-Luc Mélenchon, Mercredi 30 août 2017

    • Romain Nadal, ambassadeur de France au Venezuela :

      « Esta tarde entregué mis cartas credenciales al Presidente
      @NicolasMaduro. Francia comparte una larga historia fraternal con Venezuela »

      Célébration des relations « fraternelles » entre la France et le Venezuela en présence du « dictateur » lui-même.

      Lors d’un discours devant les ambassadeurs français réunis à Paris, le chef de l’Etat avait qualifié le régime du président Nicolas Maduro au Venezuela de « dictature »

      Le député La France insoumise Alexis Corbière a rappelé mercredi l’implication d’Ismaël Emelien, aujourd’hui conseiller spécial d’Emmanuel Macron, dans l’élection de Nicolas Maduro, alors que le chef de l’Etat a qualifié de « dictature » le régime de Caracas.

      Mardi, M. Macron a jugé que le Venezuela était une « dictature qui tente de se survivre », dénonçant, en France, les « complaisants » à l’égard de Nicolas Maduro, dans une claire allusion à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

      « Est-ce que M. Maduro a été élu démocratiquement en 2013 ? ». « Si c’est le cas, l’homme qui a mis en place cette dictature s’appelle Ismaël Emelien, conseiller spécial d’Emmanuel Macron », a lancé M. Corbière sur Radio Classique, en référence au travail accompli par M. Emelien à l’agence Euro RSCG (devenue Havas Worldwide).
      « C’est n’importe quoi, Macron n’y croit pas lui-même »

      « Si M. Macron croit lui-même à ce qu’il dit, que Maduro a mis en place une dictature et qu’il veut la perpétuer, est-ce qu’il est en train de dire aux Français que son conseiller spécial Ismaël Emelien est un homme qui a aidé à mettre en place une dictature au Venezuela ? Il travaillait pour une agence de communication embauchée par M. Maduro, il a été le conseiller », a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis. « C’est n’importe quoi, Macron n’y croit pas lui-même », a conclu Alexis Corbière.

      Ismaël Emelien avait confirmé ce travail en avril à Mediapart. « Je suis allé au Venezuela deux fois trois jours. J’ai consacré à cette mission environ une journée par semaine pendant trois mois », avait-il déclaré au site.

      https://news.sfr.fr/actualites/politique/dictature-au-venezuela-un-conseiller-de-macron-a-travaille-pour-maduro-rapp

  • François Ruffin ou la guéguerre de classe - par Jean-Pierre Garnier

    le pouvoir des mots et les mots du pouvoir, les « mots en commun » dans le champ politique des sociétés capitalistes ne sont la plupart du temps, pour ne pas dire exclusivement, que les mots des dominants.

    Ne nous attardons pas trop sur le vote de #Ruffin en faveur de Macron. En bon habitué du « faire barrage à » Le Pen père puis fille, il n’a jamais, manqué comme tant d’autres zozos « degôche », d’accorder ses votes à une #deuxième_droite, celle que représentait le PS, dont l’exercice du pouvoir fait régulièrement le lit de l’extrême droite. Dans le cas de Micron, il n’a pas fait exception à la règle plutôt que de choisir les deux autres option proposées par Baudruchon à ses troupes : le vote blanc ou nul. Ce que l’on peut retenir néanmoins, c’est la double prestation de Ruffin qui avait précédé ce choix. D’abord, le face à face avec le Président virtuel de la République sur le parking de Whirepool au milieu des ouvriers promis au licenciement que l’état de « #lagôche » en France rendait inéluctable. « Je salue votre courage d’être venu malgré tout au milieu de la mêlée comme ça », avait commencé le réalisateur de Merci Patron, salut qu’il réitérera plus tard en reconnaissant devant le médiacrate Patrick Cohen dans le 7 /9 de France Inter « le panache de la démarche » du futur président. Suivit un affrontement verbal qui aurait prendre place dans les shows télévisés supposés « réanimer de débat politique en France ». Le tout s’était terminé par « un dialogue plus apaisé, dans lequel chaque partie a pu exprimer son point de vue », comme s’en était félicité un commentateur de la presse mainstream témoin de la scène, au sens théâtral du terme. D’autant plus apaisé que Ruffin avait confirmé dans la foulée — c’est sa deuxième prestation — au micro d’Élise Lucet, d’Envoyé spécial, présente elle aussi ce jour-là sur les lieux, qu’il voterait Micron au deuxième tour, avec une restriction qui vaut son pesant de (grosses) ficelles picardes : « C’est un peu comme quand vous allez aux toilettes, vous aimez bien fermer la porte. C’est le principe de l’isoloir, il y a un rideau parce que ce n’est pas la première fois que je vais avoir à faire un geste dont je ne suis pas fier au 2ème tour de l’élection ». Un bras d’honneur assez honteux, en effet, aux classes populaires qui allaient faire les frais de la politique menée durant le nouveau quinquennat.

    #Ruffinades #Jacques_Sapir #J-P_Garnier
    http://www.librairie-tropiques.fr/2017/05/se-faire-des-amis-avec-j-p.garnier-la-gueguerre-des-classes.html

  • L’Affaire Bolivar ou Les Insoumis face aux #éditorialistes (Acte III)
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/150417/l-affaire-bolivar-ou-les-insoumis-face-aux-editorialistes-acte-iii

    Tout commence avec une passe d’arme entre Patrick Cohen et Alexis Corbière dans l’émission C à vous. La France Insoumise, accuse Cohen, veut sortir de l’OTAN pour entrer dans l’Alliance bolivarienne. Le second rétorque que les deux mesures n’ont aucun rapport puisque l’Alliance bolivarienne n’est pas une alliance militaire mais un espace de coopération économique. Cohen s’énerve, agite ses notes et ne trouve rien à répondre. La deuxième étape est le piège tendu par RTL à Clémentine Autain. On lui passe un extrait de C à vous amputé de la réponse de Corbière pour qu’elle réponde à son tour : mais pourquoi Mélenchon voudrait-il quitter l’OTAN pour entrer dans l’Alliance bolivarienne ? Clémentine Autain n’en sait rien et perd momentanément ses moyens. Les journalistes de RTL, qui ont entendu Corbière, connaissent bien sûr la réponse à leur question mais ils se gardent bien de la communiquer à leurs auditeurs. Le moteur est en marche et les courroies de transmission vont tourner à plein régime.

    Le Huffington Post commence par effacer Clémentine Autain du tableau et titre que l’Alliance bolivarienne « met mal à l’aise les porte-paroles de Jean-Luc Mélenchon ». Le Parisien, le JDD, le Figaro, Libé, tout le monde relaie l’incroyable nouvelle : Jean-Luc Mélenchon projette de renverser le système des alliances de la France et de l’enrôler dans l’empire du mal. Libération écrit que l’Alliance bolivarienne « compte trois pays observateurs : Haïti, l’Iran et la Syrie. Pas franchement démocratiques… En 2009, la Russie avait aussi été invitée au sommet de l’Alba au titre d’observateur. » L’auteur conclut sur un exposé de la géopolitique de #Mélenchon :

    #éditocratie

    • Construire un avenir cohérent pour les territoires d’outre-mer ? S’il faut commencer pour cela par critiquer la Commission européenne, c’est sans doute trop demander à Patrick Cohen, Jean-Michel Apathie, Laurent Joffrin et toute la clique des menteurs et manipulateurs qui ont monté de toute pièce la cabale. Les mots ne sont pas trop forts. Les faits sont là : depuis le début de l’affaire, tous avaient entendu la réponse d’Alexis Corbière et tous savaient qu’ils mentaient. Toute la question est de savoir si la manœuvre a réussi. L’affaire ALBA va donc être l’occasion de mesurer l’état du rapport de force entre la France Insoumise et les médias et de voir si la stratégie élaborée par Mélenchon et son équipe depuis des années a porté ses fruits. En tous les cas, cette affaire démontre que cette stratégie, qui a choqué tant de bons esprits, était absolument indispensable.

      Dès avant 2012, Mélenchon affirmait que les médias étaient « la deuxième peau du système ». Pour fracturer le mur de l’idéologie néolibérale dont l’atlantisme et l’européisme béat sont deux aspects parmi d’autres, il fallait d’abord s’inscrire dans la logique du système, c’est-à-dire celle du profit, et faire du buzz : ainsi fut forgé le personnage haut en couleur incarnant « le bruit et la fureur ». Mais une fois entré dans le système, il fallait encore ne pas s’y laisser réduire à une caricature. Les médias n’étant « pas un miroir mais une arène », il fallait débusquer les journalistes de leur position de prétendue neutralité. Les formats médiatiques étant impropres à la discussion de fond, il ne fallait cependant pas trop en attendre : on ne pouvait qu’y lancer des « mots obus » qui ouvriraient des failles dans les certitudes des auditeurs. Il importait enfin d’ouvrir à ces auditeurs d’autres espaces de réflexion. C’est ce qui fut préparé dès 2013 avec la lancée des blogs « 6e République » et patiemment consolidé grâce notamment à la chaîne youtube. Ceci fait, on ne pouvait qu’attendre et voir s’il se trouverait des gens pour s’emparer des informations données et les transmettre par le moyen de communication qui sera toujours le plus efficace : le téléphone arabe.

      Tous les outils de communication de la France Insoumise tournent aujourd’hui à plein régime. Le système médiatique est, pour sa part, fragilisé de l’intérieur. Les journalistes ne sont pas des veaux et l’on compte beaucoup d’insoumis parmi eux, prêts à placer quand ils le peuvent des contre-feux. Il est étonnant – et navrant – de constater qu’ils y ont plus de facilité dans les médias privés que dans le service public, comme en atteste l’excellent article de BFMTV cité plus haut mais encore deux articles de LCI. Le premier revient sur l’intox Evo Moralès et le second, auquel j’eus le plaisir de contribuer, sur le lien Mélenchon-Chavez. C’est à croire que le pouvoir des réseaux du Parti Socialiste et de son succédané En Marche est encore plus néfaste à la qualité de l’information que celui du capital.

      Bien que la presse Française soit aux mains des milliardaires, il serait évidemment absurde de croire que ceux-ci dictent tous les matins des articles à leurs employés – ils ont bien d’autre chose à faire. Le système médiatique n’est pas une vaste organisation complotiste dont toutes les parties agiraient de façon parfaitement synchronisée : il est composé d’une multitude d’agents dont les actions ne font système que jusqu’à un certain point parce qu’elles obéissent à des logiques contradictoires. Si les services politiques sont mobilisés pour abattre Mélenchon, les autres n’obéissent qu’à la logique du profit, c’est-à-dire de l’audience. Or on ne se fait pas aimer du public en tapant sur Mélenchon quand ce dernier est devenu la personnalité politique préférée des Français. Ainsi s’explique le revirement spectaculaire de Yann Barthès, expert en sensationnalisme que l’on devine dénué de toute morale politique : lui qui multipliait en 2012, avec le Petit Journal, les vidéos ridiculisant Mélenchon, tourne aujourd’hui Le Figaro en ridicule pour le plus grand plaisir de ses fans.

      Soutenus par les journalistes dissidents et par les mouches du coche portées par l’air du temps, les Insoumis pourraient donc bien gagner leur bras de fer contre les éditorialistes. En montant la cabale bolivarienne, ceux-ci ont joué leur va-tout. Si nous parvenons à la désamorcer, leur discrédit sera complet, notre élan renforcé, et la pièce ira au dénouement que j’espère de tout cœur et en lequel je crois chaque jour plus fermement. Rendez-vous les 23 avril et 7 mai pour les quatrième et cinquième actes.

  • Marine Le Pen plante la matinale de Patrick Cohen sur France Inter
    http://www.ozap.com/actu/marine-le-pen-plante-la-matinale-de-patrick-cohen-sur-france-inter/523909

    Au cours de sa matinale ce matin sur France Inter, Patrick Cohen a annoncé aux auditeurs qu’il aurait dû recevoir aujourd’hui la présidente du Front national. C’était sans compter sur un rebondissement de dernière minute :"Marine Le Pen nous a plantés. La candidate du Front national devait répondre à nos questions ce matin, rendez-vous calé il y a plusieurs semaines, annulé par son équipe avant-hier soir (dimanche, ndlr), juste après le début de la polémique sur le Vel’ d’Hiv", a révélé l’animateur de France Inter.

    Et de souligner la désinvolture de la candidate à la présidentielle : "Annulé pour des raisons d’agenda sans qu’il nous soit proposé une autre date ou même un orateur de rechange. Désinvolture qui nous place dans une situation impossible dans cette période d’égalité des temps de parole. Or, à l’impossible nul n’est tenu. Si les candidats ne tiennent pas leurs engagements, il n’est pas sûr que nous puissions tenir les nôtres.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

    • cohen - lepen : il est des émissions de télévision que l’on ne regrette pas de manquer.

      Quand à Patrick Cohen, grand soliste du concert des puissants, il se consolera avec ses amis dans les grands restaurants parisiens.

  • Aux urgences c’est tous les jours l’état d’urgence Madame Tourraine ! Sabrina Benali
    https://www.youtube.com/watch?v=WZwbeQccZdQ


    Coucou Madame Tourraine, c’est encore moi, c’est l’interne ... :)
    Alors comme ça on se fait un petit plan com’ autour de la grippe !
    Mais c’est tous les jours l’état d’urgence à l’hopital Mme Tourraine ! Allez j’vous raconte

    Sabrina Ali Benali : « L’hôpital ne tient que grâce à la dévotion des professionnels » France Inter
    https://www.youtube.com/watch?v=kIXbojH1SeA

    Pourquoi j’ai passé les fêtes à l’hôpital au chevet d’un ami Tatiana Ventôse
    https://www.youtube.com/watch?v=XuSEvb_03gw


    Aux dernières nouvelles : le copain se remet et va de mieux en mieux. L’hôpital, comme notre système de santé, vont, eux, de mal en pis.

    #santé #hôpital #France #déglingue #urgence

    • Ma réponse à Patrick Cohen et Martin Hirsch, qui remettent en question mon statut d’interne
      http://www.huffingtonpost.fr/sabrina-ali-benali/ma-reponse-a-patrick-cohen-et-martin-hirsch-qui-remettent-en-qu

      Le jeudi 19 janvier, sur l’antenne de France Inter, où j’avais été invitée la veille, Monsieur Patrick Cohen a exprimé, dans sa rubrique « Retour sur l’interview de Sabrina Ali Benali », son « sentiment de s’être un peu fait avoir... », laissant entendre que j’avais trompé l’émission La Matinale et ses auditeurs. Il a remis en question mon statut d’interne de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), et affirmé que je ne travaille pas dans un service d’urgences. Il a illustré ses propos par ceux tenus la veille par Monsieur Martin Hirsch, Directeur de l’AP-HP, dans l’émission Le Téléphone sonne. Ce dernier y avait dit que je ne suis pas interne de l’AP-HP au seul motif que je n’exerce pas en ce moment dans un hôpital public de l’AP-HP.

      Ces affirmations semant le trouble sur mon statut et mes fonctions, au risque de discréditer ma parole, sont inexactes et m’ont profondément choquée. D’autant qu’au moment où Patrick Cohen a effectué ces allégations, son équipe disposait de ces précisions sur mon statut.

      Le fait que j’effectue ce semestre mon stage hospitalier dans un établissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC) à but non lucratif, conventionné avec l’AP-HP ne change strictement rien à mon statut d’interne de l’AP-HP (cf. Décret n°99-930 du 10 novembre 1999 fixant le statut des internes et des résidents en médecine, des internes en pharmacie et des internes en odontologie, chapitre 2 article 9) ni au fait que je travaille bien dans un service d’urgences.

      Surtout cela n’altère en rien la véracité de mes divers témoignages. Dans la vidéo postée le 11 janvier à l’origine de mon invitation par plusieurs médias, et qui cumule à ce jour plus de 11,5 millions de vues sur les réseaux sociaux, je n’ai jamais mentionné l’AP-HP ou l’hôpital public en général. Je m’y suis présentée comme une « interne aux urgences ». Et lors de mon passage à la Matinale, je n’ai à aucun moment mentionné l’hôpital public en particulier. Par ailleurs, concernant le cas de la personne en soins palliatifs atteinte d’un cancer du pancréas, cette expérience a été vécue dans un hôpital public de l’AP-HP. Enfin, parmi les onze hôpitaux mentionnés dans ma vidéo du 11 janvier ne disposant plus de lit pour accueillir une dame de 75 ans en insuffisance cardiaque, 4 sont des hôpitaux publics de l’AP-HP, qui n’est donc pas épargnée par le problème global que j’ai dénoncé.

      Cette polémique autour de mon statut et de celui de l’établissement dans lequel je travaille durant ce semestre est donc une grossière opération de diversion.

      En dépit des nombreux articles de presse et des émissions diffusés dès jeudi rétablissant la vérité à mon égard, France Inter a continué depuis à porter le discrédit sur ma parole. Sur la rubrique de l’invité de La Matinale, Patrick Cohen affirme toujours à cette heure que je travaille dans un hôpital « où il n’y a pas de service d’urgence ». Dans sa réponse aux auditeurs qui, n’étant pas dupes, l’ont interpellé sur le site du médiateur de Radio France, Monsieur Cohen admet qu’à aucun moment dans mes vidéos je ne mentionne explicitement l’hôpital public, mais estime que « tout le monde comprend cela ». Il utilise pour illustrer ses accusations confuses le titre d’un article d’un autre journaliste pour lequel je n’ai pas été consultée. La réponse-type publiée plusieurs fois par le médiateur met elle courageusement en garde ses auditeurs contre mes « mensonges » : « Attention de ne pas confondre la situation difficile vécue par les personnels des hôpitaux, situation que nous relatons régulièrement sur nos antennes, et les mensonges d’une interne qui affirme travailler dans un hôpital de l’AP-HP et cite des exemples vécus soi-disant la semaine précédente dans le service des Urgences, alors que cet hôpital privé n’en possède pas ». A aucun moment je n’ai dit travailler en ce moment dans un hôpital public de l’AP-HP. J’ai raconté ma garde au service d’urgence de mon hôpital.

      . . . . . .

  • Manuel Valls interpellé sur France Inter : « On est 66 millions à vouloir te mettre une claque » RTBF - RTBF - 18 Janvier 2017
    http://www.rtbf.be/info/dossier/election-presidentielle-francaise-2017/detail_manuel-valls-interpelle-par-un-auditeur-de-france-inter-on-est-66-millio

    Au moment de répondre en direct aux questions des auditeurs, le candidat à la primaire socialiste a été interpellé par un certain Guillaume qui avait réussi à passer le filtre du standard de la radio.  « C’était pour te dire Manu, je sais pas si tu trouves ça normal ou pas mais la claque, on est juste 66 millions à vouloir te la mettre, c’était juste trop bon. Sans déconner quoi, il a été parfait le bonhomme » , lance la voix à l’autre bout du fil.

    Malaise dans le studio. L’homme est aussitôt coupé par le présentateur Patrick Cohen qui lance :  "Cet appel à la violence sur l’antenne de France Inter, c’est non."

    https://soundcloud.com/user-571259105/valls-inter

    #Audio #Radio #France_Inter #Claque #valls #PS

  • La Croix-Rouge parle d’une « crise humanitaire » dans les hôpitaux publics britanniques RTBF - Belga - 7 Janvier 2016
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-croix-rouge-parle-d-une-crise-humanitaire-dans-les-hopitaux-publics-b

    La Croix-Rouge britannique s’inquiète d’une crise que traverse le service public de soins de santé (National Health Service) en Grande-Bretagne, où deux patients sont décédés récemment après avoir attendu longtemps des soins dans les couloirs d’un hôpital.

    Les services d’ambulance et les hôpitaux ne peuvent plus faire face à la demande, dénonce la Croix-Rouge dans les médias britanniques samedi, parlant de « crise humanitaire » .

    Le NHS a annoncé vendredi qu’il enquêtait sur le décès de deux patients la semaine dernière au département des urgences du Worcestershire Royal Hospital. L’institution ne nie pas que ces personnes sont décédées après avoir dû attendre longtemps sur des lits placés dans un couloir.

    Les hôpitaux publics sont confrontés à un nombre grandissant de patients, dans un contexte de financement limité.

    Il est question de patients qui ne sont pas lavés par manque d’aides-soignants, ou de personnes devant attendre plus de 30 heures aux urgences.

    La Croix-Rouge est régulièrement appelée en renfort pour prendre en charge le transport de patients et libérer des lits, explique-t-elle. Keith Willett, du NHS, a refusé samedi de parler de « crise humanitaire » , mais a admis que le personnel des hôpitaux publics était confronté à une demande qui n’avait jamais été aussi élevée.

    Le chef de l’opposition, le travailliste Jeremy Corbyn, a parlé de « scandale national » et appelé la Première ministre Theresa May à venir s’expliquer devant les membres du parlement.

    #néo_libéralisme #Angleterre #Santé #Hopital #NHS #National_Health_Service #Urgences #déglingue

    • Surtout que je ne suis pas au FN bien que désormais avec « le droit de certains » de juger moralement alors que je n’écris pas très bien en plus, et que je critique de même TOUS LES PARTIS que se soit d’un côté ou d’un autre. La censure et le blocage évite de discuter des « faits » en eux mêmes car certain-e-s personnes de gauche se sentent « supérieur-e-s » aux autres (bien que je ne connaisse pas Mad meg), je ne suis ni raciste, ni ceci ou cela (précaution oratoire obligée) et même je suis plus proche d’Annie Lacroix-Riz ou du PCRF ce qui va encore me « faire bloquer » par des « personnes supérieures » car il parait selon certain « bobo pseudo-anars, antifa » relayés par la presse maintream, que ce parti serait « rouge brun » au lieu de « rouge » tout court .Le fascisme ne vient pas d’une personne ou d’un parti mais bien de l’économie : http://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/fascisme-annie- lacroix-riz/ Je trouve cela facile de la part des bloqueurs" de l faire et refuser a la personne accusée de « fascisme » (homophobe, negationniste, le paquet cadeau hein) Je voudrais tant leur expliquer que quelque soit le parti en place actuellement depuis des années, tout est à jeter, pas que le FN ..Combien de fois on nous refait le coups du FN pour obliger le citoyen à voter « pour le moins pire » qui s’avère chaque fois pire encore ? On s’est fait avoir tant de fois, qu’il serait temps de voir les choses autrement ..Pardon pour la syntaxe, l’orthographe mais ce n’est pas mon métier d’écrire et donc de bien me faire comprendre souvent ..Bien a vous.

    • Anne lacroix-Riz circonscrit l’absence de fonction idéologique de la xénophobie aux puissances de l’argent. Ce qui laisse pas mal de monde en dehors du concept. Le nazisme est une idéologie. l’extreme droite une famille idéologique.

    • J’ai bloqué @elihanah parceque plusieurs fois je l’ai lu defendre le FN et pour moi le FN c’est un parti pour le racisme, la xénophobie, la misogynie, l’homophobie et compagnie. Je ne me pense pas supérieur a @elihanah ni a personne. Par contre je me pense libre de choisir avec qui je discute.

    • Oui, la seule personne que j’ai bloquée c’est un certain François car je ne pouvais plus supporter son arrogance et ses points de vues. J’ai moi même été bloquée par Reka uniquement parce que j’avais posté des articles du Diplo et de Medelu qui encombraient son fil. Je me suis effectivement sentie blessée mais il m’a expliqué gentiment que ce n’était pas contre moi et je l’ai tout à fait compris. Et je continue à poster des articles, entre-autres de ces sites en évitant ceux des médias mainstream.
      Merci @aude_v

    • je n’ai pas défendu le FN mais vous ne m’avez pas laisser le temps d’expliquer les faits et voilà comment on fabrique des conflits, avec l’oubli manifeste de ce que le PS et UMP, ou Républicains ont installé en France la pauvreté, inégalités, racisme d’état et tout l’ultra-libéralisme fasciste de ce monde politique corrompu. Ne parler QUE du FN est une ineptie car on oublie les autres partis au pouvoir ou voulant le devenir. Je récuse ces accusations de fascisme qui est une insulte à l’histoire de ma famille et mes origines.

    • @aude_v ! C’est quoi ce racisme sur les blogs ? Sur quelques mots mal écrits je le redis ayant été « aide- soignante », manutentionnaire d’usine, bref rien qui aide a bien écrire et je suis a la retraite me voilé INSULTEE de fasciste, et en plus de sexisme ?
      Ayant des origines diverses et des petits enfants métis OUI c’est INSULTANT. Je suis une femme et mère, grand-mère vous voulez sans doute me faire une ré-éducation genre « les cerveaux malades » de Patrick Cohen ? Traiter des gens de fasciste-racistes à tout bout de champs n’est pas normal et humain. Bien sur vous êtes libre de parler a qui vous voulez mais insulter des personnes que vous connaissez pas et de quel droit me construisez vous un CV aussi diffamatoire ? Sans pouvoir m’expliquer quoique se soit en plus vu que vous ne me connaissez pas . Je trouve cela infantile car une petite équipe de « gauchiste » ou « droitiste » déguisés en « anar ou antifa » prends le pouvoir pour imposer une « terreur intellectuelle ». Cela élimine (mode fascisme ) les mauvais français" qui rappelle une « époque passée » mais qui revient à la faveur d’une politique de plus en plus « fasciste » elle. désolée sur le ton coléreux mais le fait est que mettre les gens en accusation permanente (homophobie, sexisme, racisme, negationniste, un paquet cadeau pratique ) c’est usant et pour moi d’une « autre » époque c’est du typique d’une certaine « petite côterie » dans le genre Ornella Guyet ..J’espère ne pas tomber dans le lot de ces thuriféraires non ? On ne peux même plus parler, lire, expliquer les faits ou les choses librement sans avoir des censeurs sur le dos ? Si j’ai blessé quelqu’un je suis désolée malgré tout car je m’explique mieux en parlant qu’en écrit voilà vous pouvez me bloquer comme ça vous chante mais je ne change pas ma façon d’être « naturelle » ...Elihanah

    • @elihanah je ne pense pas qu’il y ai beaucoup de médiums extralucides capable de deviner l’origine et l’histoire de ta famille ou ce genre d’infos. Moi j’ai lu une personne que je ne connais pas (toi) répète mot pour mot les arguments qui banalisent le FN (tous pourris, tous pareil). Si tu le fait par maladresse tant mieux pour toi mais lè resultat est lè meme (validation et promotion du FN). Je ne suis pas extralucide pour comprendre que quand tu dit plusieurs fois que le FN est identique aux autres partis je doit comprendre qu’en fait tu voulais dire l’inverse ou autre chose que tu n’as pas ecrire. En tout cas si tu as des difficultés a l’écrit c’est mon cas aussi et ecrir ici me prend un temps fou dońt je ne dispose pas, je comprend que Ca soit pas simple et je veux bien faire l’effort de te débloqué. Mais si tu exige de moi que je ne parle pas QUE du FN et que a chaque fois que je mentionne lè FN je l’inscrive en relation aux autres partis francais et cela depuis les dix ou vingt dernières annees, je te demande de ton côté de faire l’effort de ne pas écrire de choses profitable au FN. Lè FN est un partie ouvertement raciste, xénophobe, misogyne et homophobe, si t’es propos me semblent soutenir ce parti, Ca ferait de toi une personne en accord avec ces idees racistes, sexistes, homophobes. Je Le dit avant que tu me lè reproche mais je sais que lè racisme, l’homophobie, la misogynie ne sont pas des exclusivités du FN et que les autres partis se sont FN isés par contre je pense que le FN est un partie spécialement attache à promouvoir la haine et la discriminations.

    • Et il y a tout de même une chose que je voudrais te demander @elihanah par rapport au FN, pense tu que Ca soit un parti aux idees racistes, xénophobes, misogyne et homophobes ? Parce qu’a te lire tu me donne l’impression de vouloir dire que c’est pas le cas.

    • Lundi 9 Janvier, 10h43.

      Je viens de faire une recherche sur Google, sur les mots :
      « Croix-Rouge crise humanitaire hôpitaux publics britanniques »

      Résultat : A part des sites belges, néant !
      Les médias mainstream gèrent parfaitement le silence sur ce qui dérange leurs propriétaires.

      Merci à SeenThis et Rezo pour la diffusion de cette information,

      Lundi 9 Janvier, 13h41.
      L’info est sur le site de la RTS.
      http://www.rts.ch/info/monde/8293827-les-hopitaux-publics-britanniques-font-face-a-une-crise-humanitaire-.htm

    • @mad_meg Et les autres partis ils sont pas misogynes ou racistes ? Justement écoutez les hommes politiques qu’ils soient socialistes même Valls (pas de whites ou de blancos) sont RACISTES et l’état est raciste, je l’ai vécue a travers ma famille ce raciste policier d’état ! Et pas sous le FN mais sous le PS ou UMP voilà pourquoi je reproche a ceux qui ne parlent QUE du FN alors que c’est toute la classe politique qui est ainsi. Socialistes, même des maires communistes sont racistes et souvent on appelle cela « des dérapages » ou après le coupable s’excuse d’avoir dérapé pour avoir dit une saleté. Trop facile de ne parler que du FN quand même, en « jouant sur la peur » a un moment donné. Ne pas oublier qui a crée le FN c’est bien Mitterrand qui a aidé les Le Pen a approché du pouvoir. Si vous voulez un doc j’ai ce qu’il faut mais c’est un fait connu que de « parler du FN » au « moment des élections » par exemple pour pousser les citoyens a voter « par défaut » PS ou EELV ou UMP républicain soit « pour le moins pire » au lieu d’un parti qui vous représente en tant que « classe sociale » ouvrière (je suis de l’ancienne école marxisante sorry) Or ou est ce parti ? A part avec des réserves (sorties de l’OTAN et UE) Mélenchon ? En fait ce que je critique c’est d’utiliser le FN a des fins électorales uniquement alors que personne ne conteste sa place dans l’horizon politique depuis des années. Je me sens plus proche du PCRF ou même du WSWS que des partis comme le NPA totalement financé par le système et ces partis dits de gauche alternative. Je récuse cette façon nouvelle de faire de mettre dans des cases les citoyen-ne-s comme le font les Ornella Guyet (a fait des écoles américaines a Paris) et autres soit disant anars ou antifas alors qu’on sait bien qui les finance ..Tout de même Ornella Guyet se permet d’insulter les gens, d’être diffamatoire, de faire la morale alors que Madame pige dans les « médias dominants » et bien sur « aide » bien le « système », intouchable, inatteignable elle décide de la vie et la mort « sociale » de personnes. Moi ça me choque que des gens intelligents laissent faire et en plus accréditent ces dires en appliquant sa « méthode très fasciste du coup » de lynchages médiatiques. Ca c’est du « fascisme à l’état pur » (Pierre Péan parle de justice médiatique) et si je rencontre cette personne je lui dirais ce que j’en pense. Désolée @mad_meg là mais ça fait trop longtemps que le « pli est pris » et que cette société devient « cruelle » a tout point de vues et celle de lancer des accusations sans fondement pour éloigner des personnes gènantes voilà ce que je récuse ou est passé la liberté d’expression ? Liberté de réunions ? Annie Lacroix Riz accusée de rouge brunisme, fasciste alors que sa famille « juive » a souffert du nazisme ? Franchement mais ou va t’on là ? Sorry @mad_meg mais mon tempérament méditerranéen explose là je m’excuse car j’ai du mal à écrire sur un ordi ..bien à vous .

    • Je me cite vu que tu répond a des choses que j’ai deja dites

      Le dit avant que tu me lè reproche mais je sais que lè racisme, l’homophobie, la misogynie ne sont pas des exclusivités du FN et que les autres partis se sont FN isés par contre je pense que le FN est un partie spécialement attache à promouvoir la haine et la discrimination.

      Franchement si tu pouvais repondre a ma question simplement Ca m’aiderai à te lire et peut être te comprendre. Est ce que lè FN est à tes yeux un parti raciste, sexiste, homophobe oui ou non ? Stp ne me répond pas sur le NPA ou la police (qui vote FN d’ailleur meme sous régime PS), je te demande pour le FN un oui ou un non, rien de plus.

    • @aude_v merci de ta réponse mais bon si on dit tous pourris" ç’est que l’on est du FN ? En général c’est l’accusation que je lis alors que pour les gens d’en bas ils diront OUI ils sont tous pourris..Et son pas du du FN pourtant non ?. Voilà la méthode politique que certains de « gauche » ou alter veux nous piéger voir tout à l’aune du FN alors que les autres partis sont plus hypocrites et pourtant pensent ou font la même chose que le FN tout en ayant une étiquette « modérée » mais il faut dépasser ces apparences qui laissent le champs libre a ces « partis de droite modérés » ou de pseudo-gauche PS ou écologistes je ne sais pas ou vous vivez il faut entendre les gens du peuple ce qu’ils disent tous les jours pour voir le décalage entre l’élite qu’elle soit de gauche « présumée » ou de droite dure, beaucoup ne vont pas aller voter car ils ont bien l’impression qu’ils votent que pour des gens qui pensent à eux d’abord ( les délits des élus sont nombreux quelque soit le parti) au lieu de servir le bien public. La pauvreté, précarité au boulot et la déliquescence de l’état actuel fait que fatalement le nombre d’abstentionnistes va grandir et c’est là qu’interviennent les médias et autres valets du « système » ultra-libéral qui nous refont le coups ou vous voter pour ces deux partis (blanc bonnet et bonnet blanc) que le FN qui est lui fasciste, raciste etc...On le sait mais on nous fait monter la peur du FN pour voter obligatoirement pour retomber dans le même topo et ce depuis 30 ans. Le piège quoi ....a chaque fois les gens se disent on s’est fait encore avoir ...Je dis ca pour vous expliquer le rôle « utile » au Système oligarchique du FN en embuscade et ce parti en profite puisque c’est sa fonction de le faire. Bien sur après si il arrive au pouvoir a qui la faute sinon aux partis de "soit disant la gauche qui est morte de sa belle mort .Si j’étais plus jeune je vous préfèrerais largement une « vraie révolution » qu’a ce piège permanent depuis des années. Le tripartisme est a changer

    • @mad_meg oui le FN est un parti pro-fasciste raciste et qui l’assume mais pas plus que les autres partis qui eux sont plus hypocrites et n’assument pas leurs dérapages. Oui le FN a bien un passé vichyssois qui fait dans le racisme sans se gèner et les autres font semblant de s’indigner car JAMAIS ILS n’ONT INTERDIT CE PARTI ! pardon là pour les grandes lettres juste pour dire que personne ne demande la disparition de ce parti ..Il y a même des « juifs » dans ce parti et des « noirs » des dom tom, des magrhébens alors comment expliquer ces exceptions ? L’argent ? Possible le FN assume son racisme et tout ce qu’on lui reproche se sont les autres qui n’assument pas leur racisme, et autres misogynies quand on voit des politiciens accusés de battre leurs femmes ou de pédophilie qui s’en sortent « bien » et d’autres ayant fait du harcèlement sexuels a leur bureaux qui s’en sortent aussi haut la main et pourtant ne sont pas au FN ..De plus il y a les gens qui suivent ce parti et souvent pas par racisme ou fascisme mais parce qu’ils sont déçu de la gauche (présumée mais ultra-libérale) et il faut penser que les gens changent et certains partent du Fn cela fait que ce parti n’est pas aussi fourni que les médias le disent, par contre les médias lui donnent la parole souvent ce qui lui donne l’occasion de s’exprimer sur ces idées. Mais leur discours au delà des « drapeaux et autres histoires de gaulois » est quasiment le même que ceux des autres partis de droite ou gauche présumée. Bref je vous laisse là et vous souhaite une bonne journée

    • En tout cas jamais je ne voterais pour ce parti ou n’irais vers ce parti voilà car dès le début la famille Le Pen est issue d’une famille pro-fasciste et le FN assume son fascisme racisme ou autre discrimination. Pourtant que font les noirs ou « beurs » dans ce parti ? là c’est inexplicable

    • Sinon, le sujet initial, à savoir que la #déstructuration libérale de l’organisation des #soins aboutie à placer les pays riches dans des postures de #tiers-monde me semble quand même être très important.
      Le dynamitage de la Sécu, ce n’est pas qu’une question de pognon et de profit, c’est surtout une question de vie et de #mort. Là, ça commence un peu à se voir, les gens meurent de manière évidente.
      Mais je pense qu’avant, il y a tous ceux qui en sont morts de manière insidieuse.

      Je vois que l’organisation des soins actuelle créé un état de #pénurie et de #tension structurelles : pas assez de lits, matos, personnel. Donc, on fait dans l’#urgence… permanente et surtout, on se résigne à mal faire, pas assez, tout le temps.

      Là, je vois à l’hosto : les lits sont fermés mais les vieux malades continuent d’arriver. On les parque dans des services non adaptés à leurs besoins sans personnel correctement formé. Les plateaux-repas dégueulasses d’usine arrivent et repartent intact dans l’indifférence générale. Et les vieux dépérissent. Certains très rapidement… mais bon, ils étaient #vieux, hein ?

      J’ai vu des voisins venir tous les jours pour apporter des trucs décents à un vieux qui, sinon, ne bouffait rien. Sans déconner, ce sont des choses qu’on ne voyait que dans les hôpitaux des pays sous-développés, y a pas si longtemps.

      Et il faut faire tourner, vider les lits : le vieux peut pas arquer, il n’est pas remis, on s’en fout. Il repart à l’ehpad où pour servir la rente des actionnaires, on a limité le personnel au maximum et où c’est pratiquement la famille qui doit faire les soins… tout ça pour 2 SMIC/mois. Et dès qu’ils pourront, ils renvoient les vieux en fin de course à l’hosto, parce que, politique du #chiffre oblige, personne ne veut se plomber les statistiques avec des macchabées…

    • @aude_v vous êtes contre Chouard juste parce qu’il y a eu une campagne de lynchage médiatique (médias financés par des milliardaires) contre lui ou parce que vous pensez vraiment qu’il est fasciste, raciste misogyne etc ? J’avais plus l’impression qu’il n’était pas aimé des « membres de partis » quasi professionnels de « gauche » (voir ces détracteurs du début) Du fait qu’il était anti-parti puisqu’il remet tout a plat en cherchant un mode de vote au suffrage tirage au sort plus démocratique selon lui . ? Je m’explique pas cette haine contre un homme qui n’a aucune ambition personnelle, au contraire de « ceux » qui l’ont accablé. IL a parlé à Soral du bonnet, thierry Meyssan ? Mais enfin tout le monde veux lui parler a Chouard il n’est pas censé faire un tri pour plaire à des fanatiques non ? . Et de plus faire des amalgames douteux (comme la fait Ornella Guyet qui elle est bien fasciste dans sa méthode !) Je ne « suis’ » pas Chouard et son système de vote qu’il juge démocratique (après tout on peux toujours tenter ?) mais je ne comprends pas cette cabale qui lui est faite uniquement parce qu’il aurait parlé à un « maudit » par Valls et les Crif pour en faire un épouvantail qui n’a aucun pouvoir de nuisance « réelle » contrairement à un BHL dont il est interdit de dire du « mal » ou de critiquer ..Un mec de gauche dite « radicale » qui vous met à l’index pour avoir parlé en « mal de BHL » mais qui fait tout un pataquès sur Soral ou Meyssan s’est révélé comme un « allié objectif » du pouvoir a ma grande surprise. Et René Balme y est passé aussi avec la même équipe de « purificateur stalinien » d’Ornella Guyet. Et là et au contraire ceux qui l’ont diffamé, lynché, refait un « méchant CV » à Chouard, lui ont fait une pub incroyable. Bon après ça si on peux en parler autrement que par des explications de « pureté » comme le font certains dits « antifas » anonymes d’ailleurs, vous êtes libre de me bloquer .Juste pour comprendre vous avez voté un homme de droite Xavier Bertrand ou untel, déjà et si je voulais être méchante je peux aussi vous faire un procès d’intention sur ce fait et vous lyncher médiatiquement (je n’ai aucun pouvoir là) pour vous casser socialement et vous faire partir tous vos amis, collègues et autre trouveriez vous cela normal ? . Je pensais même que cet homme se suiciderait il a passé un sale moment à ce que j’ai lu ..Vous trouveriez celà injuste non ? Et bien voilà pourquoi beaucoup de militants ou non sont contre cette méthode dangereuse et anti-démocratique. Le « fascisme rampant » est aussi là .De quel droit Ornella Guyet se prétendant féministe anti-fa anarchiste alors qu’elle pige dans des « médias mainstream », a été coopté par des éditocrâtes, élites donc proche du pouvoir en place et de façon anonyme peux vous casser sans encourir des risques ? Non elle n’est pas antifa, ni anar elle bouffe bien au râtelier du « système » Madame et « se cache » derrière le pouvoir en plus. Qui est le plus proche du Système policier si ce n’est elle ? Oui sachez que madame Guyet a de l’entregent et accès des infos au plus haut niveau du pouvoir médiatique et pouvoir faire sauter des réunions, ou avoir le droit de chasser des personnes avec violence grace à ces ami-e-s antifas de façade il faut pas se leurrer elle a bien de l’entregent en haut. Pour trouver ces ami-es le CICP rue Voltaire à Paris la Horde ou Samizdat voir l’adresse.. Et comme disait le comique Pierre Dac : ""Quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce qu’on entend et que l’on sait ce que qu’on sait, on a raison de penser ce qu’on pense.""
      C’est tout

    • Merci @biggrizzly encore des infos que je distribue généreusement a mes contacts...@aude_v merci de votre avis sur Chouard il est vrai que ne « suis » pas son « projet » de vote pour le peuple par le peuple « tirage au sort » qui a pourtant été repris par quelques élus... mais il y a les « autres » qu’en fait-on c’est un des critiques que je fais mais bon je n’ai pas le courage de m’y mettre je préfère la méthode de révolution du peuple bien que se soit jamais gagné. J’aime bien le mot « intello précaire » pourtant vous êtes prof de métier ..un beau métier comme celui dans la santé. C’est pas mal non plus prof. Et je vais lire à tout hasard sur votre projet car il y a toujours quelque chose a trouver de bon dans ce que pensent les « gens ordinaires » comme nous ..les talents cachés existent. Croyez moi .j’ai pris aussi le pdf sur les lois du travail vue par le FN a distribuer ...merci

    • Tu devais vouloir écrire @bce_106_6 ? Mais j’ai failli répondre pourtant à ce fil ce matin @elihanah et ai donc vérifié 3 fois si je ne l’avais pas fait sans m’en rendre compte... :-D

      Sur SeenThis, tu trouveras quelques illuminés pro-système, il y en a... Mais l’essentiel des commentatrices-teurs sont désabusé-e-s par tous les partis standards, y compris FN.

      Chouard est à mon sens ignoré désormais, sur ce réseau, plus que conspué. On est un certain nombre à avoir grandement apprécié son travail de 2005 sur le TCE. Mais depuis, il a fait la démonstration qu’il n’avait pas beaucoup de capacités à faire le tri entre les idéologies, et a refusé d’écouter ses amis « progressistes »... au prétexte qu’il ne voulait pas choisir entre ses amis... être ami avec des fachos, y-a un moment, ça rompt les liens avec les « progressistes ».

      Personnellement, ma prise de distance s’est faite par l’absence totale d’intérêt pour tout ce qu’il écrit. Tiens, Aude est bien plus stimulante sur ces sujets que Etienne. Et pourtant, le tirage au sort, c’est stimulant ! Mais ce n’est qu’un bout de la solution. Je lisais le dernier texte de Quadruppani diffusé sur rezo et traitant de la démonétisation en Inde... et sur la façon dont cette démocratie fonctionne... Un seul pays de 1 milliard d’habitants, et la solution viendrait du tirage au sort ? Il y a tellement de choses qui font un pays et ses institutions... Chez nous, comment nier la force des syndicats patronaux, des multinationales, des banques, ... et comment équilibrer l’ensemble de ces forces ? Et aux US, comment ne pas voir avec curiosité comment un milliardaire risque de se faire assassiner par « le système (via les agences de renseignement) » alors même qu’il est présenté comme un parfait représentant de ce système ? Je n’ai pas les réponses, mais je participe à leurs recherches en partageant ici mes trouvailles... et je lis les trouvailles des autres participants, et parfois, luxe inouïe, leurs écrits personnels.

      Je pense que tes soucis de blocage datent de ton emportement face à Alain Gresh. Sur SeenThis, on partage nos lectures, et parfois, on partage des choses juste pour information. Pas pour dire « regardez, y-a untel qui dit qq chose qui va dans mon sens ». Et donc, parfois, on partage de la propagande, volontairement, juste pour mémoire, ou pour apporter un élément de réflexion. Personnellement, je trouve que tu as sur-réagis face à Alain. Je suis comme toi, je trouve curieuse son envie de démontrer que ceux qui voient les intérêts du pétrole et du gaz dans cette guerre ont tort. Surtout quand simultanément à ses démonstrations fastidieuses, on apprend que le Qatar se retrouve intéressé dans Rosneft et que cet intéressement est lié aux discussions de paix sur la Syrie engagées sous l’égide de la Russie.

      Bienvenue en tout cas sur SeenThis @elihanah :-)

    • @biggrizzly en fait j’ai sans aucun doute accusé Alain Gresh d’avoir écrit « le texte » écrit par Cédric Mas ! Donc erreur de ma part ayant supposé que cétait de lui en lisant mal il faut dire vos blagues a Alain Zut ! Je me disais aussi d’ou sort Cédric Mas ? https://seenthis.net/messages/558111#message558959
      un peu tard mais je m’excuse auprès du « non coupable » et « non responsable » (contrairement à Mme Lagarde) de mes erreurs de lectures et on coup de sang, (trop de méditeranéen tue ) Si il me lit après le coup de Julien Salingues (j’ai été traumatisé et un militant anti-impérialiste qui a aussi viré du côté de la « force obscure »...Je réhabilite officiellement Alain Gresh dans ces fonctions. Cédric Mas a bien écrit l’article que j’ai imputé à Alain Gresh...Je fais ma téchouva amen..

    • @aude_v pas prof ? bah personne n’est parfait hein .de toute façon j’aimerais bien m’exprimer comme tu le fais sur des sujets aussi sensibles..Merci pour le blog sur la démocratie..

  • Au plus bas, François Hollande invoque l’esprit de Mitterrand, né il y a 100 ans - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/au-plus-bas-francois-hollande-invoque-l-esprit-de-mitterrand-ne-il

    Après une séquence très difficile depuis les révélations du livre Un président ne devrait pas dire ça, crédité de seulement 4% d’avis favorables, François Hollande devrait convoquer les mânes socialistes lors d’un discours en hommage à Mitterrand.

    Le symbole est fort mais suffira-t-il ? François Hollande doit prononcer un discours hommage sous la pyramide du Louvre, l’un des « grands travaux » du président François Mitterrand. Lequel est considéré comme l’artisan de l’accession de la gauche au pouvoir en 1981 et reste une des figures tutélaires du Parti socialiste. François Hollande avait d’ailleurs déjà invoqué le chef d’Etat qui a gouverné la France pendant 14 ans de 1981 à 1995 lors de sa campagne à la primaire du Parti socialiste en 2011. Tandis que François Hollande, lui, est en danger de ne faire qu’un seul quinquennat.

    Ancien fonctionnaire du gouvernement de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale et décoré de la francisque, malgré ses premières amours avec le mouvement de droite nationale des Croix de feu et son amitié avec le sulfureux René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, François Mitterrand incarne encore pour beaucoup le réalisme de la gauche de gouvernement. Traduire : la conversion à l’économie de marché et l’abandon définitif du dogme de la « dictature du prolétariat ».

    Mitterrand, symbole de la conversion à l’économie de marché
    Un tournant incarné par la démission de Pierre Mauroy en 1984, le départ des communistes du gouvernement, et la nomination d’un certain Laurent Fabius au poste de Premier ministre. Depuis, la France s’est engagée dans la libéralisation des échanges et des marchés financiers, et des pans entiers de l’appareil industriel ont disparu, telle la sidérurgie. Le « peuple de gauche », lui, celui des ouvriers qui ont porté au pouvoir Mitterrand, a été décimé.

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    Michel Rocard est mort : découvrez ce qu’il a dit à RT dans une de ces dernières interviews http://francais.rt.com/entretiens/22550-brexit-pour-michel-rocard …
    20:43 - 2 Juil 2016
     
     
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    Il n’empêche, selon son entourage, François Hollande compte rappeler dans son discours « la patiente construction de l’alternance politique en 1981, la volonté de Mitterrand d’inscrire la France dans le projet européen avec la monnaie unique ou encore le choix de la paix dans un contexte de guerre froide ».

    Ultime tentative de rassemblement ?
    Lire aussi
    Cambadélis : personne à gauche ne pourra passer au second tour de la présidentielle
    Avec ce discours, François Hollande pourrait tenter de rassembler une gauche pour le moins divisée, alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour remettre en cause une éventuelle candidature du président sortant, ce après les révélations du livre Un président ne devrait pas dire ça. A commencer par Manuel Valls, qui se fait de plus en plus explicite sur sa capacité à représenter une alternative en cas de forfait de François Hollande.

    Sur France Inter, ce 26 octobre, le Premier ministre, interrogé sur le caractère « naturel » de la candidature du président sortant, jouant sur le fil du rasoir – car tenu entre solidarité gouvernementale et ambition personnelle – a ainsi répondu : « Je pense qu’on a besoin de celui ou de celle qui donne le cap et qui incarne cette autorité. Je pense que François Hollande l’a incarnée ». Parlant de ce dernier au passé.

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    France Inter ✔@franceinter
    REVOIR - Emploi, police, popularité de la gauche…@manuelvalls répondait aux questions de Patrick Cohenhttp://www.dailymotion.com/video/x4z4jo7_manuel-valls-contre-tous-les-pronostics-nous-pouvons-demain-rep

     … #Le79Inter
    09:26 - 26 Oct 2016
     
     
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    Mais le doute gagne aussi le cercle des fidèles du président sortant. « Si vous parlez de la courbe de désamour, c’est pas une courbe, on est au plus bas », déplore Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, faisant référence à un sondage publié ce 25 octobre, François Hollande ne recueille plus que 4% d’avis favorables.

    Aussi, pour s’inscrire dans la lignée de François Mitterrand et tenter de reprendre la main, de nombreuses figures emblématiques des années Mitterrand ont été invitées, tels Jack Lang, l’inventeur de la fête de la musique, Edith Cresson, première femme Premier ministre, mais aussi Jacques Attali, alors jeune « conseiller spécial » du président et inspirateur de l’ouverture à la mondialisation de la France.

  • Réponse à B.Rétailleau
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4110

    Bonjour, Bruno Retailleau était l’invité de Patrick Cohen ce matin sur France Inter. Et il a énoncé ses contres vérités auxquelles j’ai répondu, peut être faudrait il lui faire systématiquement un droit de réponse dans les médias, à chacune de ses prises de paroles, parce que franchement son discours peu paraître crédible à qui n’a pas toutes les informations en tête. "On adore l’intervention aux airs de faux semblants de monsieur BRUNO RETAILLEAU, qui considère que le référendum sur Notre Dame Des Landes (...)

    #Analyses

  • Aimons-nous, bordel !
    CQFD, le 1er juillet 2016
    http://cqfd-journal.org/Au-sommaire-du-no145-special

    C’était le 18 mai dernier. Condés de France et de Navarre manifestaient leur colère face à une « haine anti-flic » grandissante. Entre état d’urgence et fureur urticante contre la loi Travaille !, « la police est fatiguée », diagnostiquait don Falcone, directeur général de la Police nationale. Et si tout ce merdier social n’était en fait que la résultante d’un cruel manque d’amour ? N’est-ce pas ainsi qu’il fallait entendre l’édito de Patrick Cohen, le 17 juin sur France Inter ? Si l’humeur est sombre, c’est bien que l’heure est grave. La haine est partout, nous apprenait le Patoche du 7/9. Haine islamiste, anti-gay, anti-syndicale, anti-gouvernementale, etc. « Et encore [et toujours !], dans cette époque déprimante, la haine de l’autre, la haine antisémite jamais loin, la haine de classe, la haine des riches, puisque certains se revendiquent désormais richophobes. »

    Fichtre... L’ami Cohen mesure-t-il à quel point ses envolées dépressives sont des incubateurs à dépolitisation ? Contre ces tensions anormales qui minent le pacte républicain, il s’agirait de broder le canevas du vivre-ensemble et de fumer le calumet du dialogue social pour retrouver enfin le chemin d’une démocratie aimante et apaisée. De quoi la richophobie est-elle le nom, sinon celui d’une vieille passion égalitaire totalement désuète ? Le dogme libéral ne cesse de le rabâcher : ce n’est qu’en gavant de pognon une oligarchie de plus en plus stratosphérique que, par magique capillarité, quelque obole tombera parcimonieusement dans la poche rapiécée des plus humbles.

    En France, entre 2003 et 2013, « le niveau de vie moyen des 10% les plus pauvres a baissé de 320 euros en valeur annuelle, alors que celui des 10% les plus riches a augmenté de 4 300 euros », dixit Louis Maurin, dirlo de l’Observatoire des inégalités. Richophobe ! Les chiffres annuels de l’évasion fiscale, discipline dans laquelle excellent nos valeureux capitaines d’industrie, correspondent à ceux du déficit budgétaire du pays (60 à 80 milliards d’euros). Richophobe ! Face à ce déferlement de haine, remercions notre éditocrate matinal de nous avoir appelés à un sursaut de vigilance. Moins alerte, il aurait pu tomber dans le panneau tendu par ses confrères de la Coordination permanente des médias libres. Dans un article du 22 juin, ceux-ci faisaient état des blessures et intimidations infligées par la flicaille aux journalistes dans les marges du mouvement social en cours. « Nous aimerions rappeler que notre métier doit être fait en toute indépendance et que le prix de l’information ne doit pas avoir le goût du sang. Nous sommes déterminés à montrer la vérité et la violence policière qui s’exerce sur l’ensemble des manifestant.e.s, et que nous dénonçons tout autant », conclut cette bande de haineux idéologisés. Cohen devrait leur expliquer qu’après la pluie des coups de tonfa germent toujours les graines de l’amour.

    Le 25 mai, la députée LR Annie Génevard interpelle la ministre Najat Vallaud-Belkacem sur la réforme de l’enseignement des langues vivantes, qu’elle voit comme « un cheval de Troie pour développer l’apprentissage de la langue arabe » et le « catéchisme islamique ». Au-delà de cette crasse islamophobie meublant à peu de frais la vacuité du discours politique, l’arabe est un cas d’école dans le traitement des parlers mal-aimés : le pays compte trois à quatre millions d’arabophones, qu’on reluque comme une secte articulant un dialecte hostile au lieu d’en profiter pour ouvrir les oreilles et les fenêtres. Imprégnée par la mentalité jacobine et coloniale, la France a un problème avec la diversité et les langues. En 2001, Claude Allègre, alors ministre de l’Éducation, déplorait, avec la finesse qu’on lui connait, qu’on veuille intégrer les écoles bretonnes Diwan au sein du système public  : «  La France a besoin de fabriquer des informaticiens parlant anglais et on va fabriquer des bergers parlant breton ou occitan.  » Résultat d’une telle absurdité : on perd les parlers vernaculaires et on enseigne mal les langues étrangères.

    Rares sont les idiomes – à part le turc – qui ont été imposés avec autant de morgue et de violence que le français. Demandez aux Gallois, aux Bavarois, aux Sardes, aux Basques ou aux Flamands de quel œil verraient-ils le rabaissement de leur langue au rang de patois. L’assimilation des populations dans le creuset de l’État-nation est passée par l’usinage d’une culture unique. Et pour imposer un monde, pour l’immobiliser, rien de tel qu’un hold-up langagier.

    Une langue véhicule une culture, une cosmovision, une façon d’être au monde. En parler, dans ce pays encore plus qu’ailleurs, c’est porter le fer au cœur d’une bastille encore bien en place. « Une langue est un dialecte qui a réussi politiquement », selon le linguiste Louis-Jean Calvet. Cela ne veut pas dire qu’une langue, une fois partagée, est « fixée » une bonne fois pour toutes. Elle évolue à mesure que les êtres et les mondes dans lesquels elle s’enracine la transforment – et réciproquement. « À nous, qui ne sommes ni des chevaliers de la foi ni des surhommes, il ne reste, si je puis dire, qu’à tricher avec la langue, qu’à tricher la langue. Cette tricherie salutaire, cette esquive, ce leurre magnifique, qui permet d’entendre la langue hors-pouvoir, dans la splendeur d’une révolution permanente du langage, je l’appelle pour ma part  : littérature. [1] » Bien d’accord, professeur, mais ici, au-delà des belles lettres et par-dessus la grammaire, nous causerons surtout oralité, gestualité, jargons libres et créoles de la rue.

    [1] Roland Barthes, Leçon inaugurale de la chaire de sémiologie littéraire du Collège de France, 1977.

    #langues #richophobie #islamophobie

  • Attentats de Bruxelles : experts et contre-experts au pays des “deux ethnies”
    http://television.telerama.fr/television/attentats-de-bruxelles-les-belges-l-ont-bien-cherche,140134.php

    « C’est quand même dingue ! », s’indigne Patrick Cohen sur le plateau de C à vous, sur France 5, alors que vient d’être diffusé le témoignage d’une passagère venue de Bruxelles sans subir aucun contrôle pour monter dans le Thalys. « Dans le Thalys lundi soir, Ruth Elkrief avait noté la faiblesse des mesures de sécurité », renchérit BFMTV. Source : Ma vie au poste

    • #lol ! J’ai bien ri, merci :-p

      Le « quartier » de Molenbeek qui est l’Afghanistan au coeur de Bruxelles, ça paraissait un peu « méta généralisant » vu d’ici :-p. Et j’en suis toujours à me demander si je suis ethniquement français ou flamand. Merci iteletruc et les autres !

  • Ce matin sur France-Inter, à propos d’une question sur le Hezbollah François Fillon a... euh... mentionné euh... Israël
    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1194721

    1:46:35
    Patrice Cohen – (...) et sur les réseaux sociaux, beaucoup de commentaires ... Anne Roussel ?
    Anne Roussel – Oui et aussi dans le genre alliance, cette question :"François Fillon vient-il de dire qu’il fallait soutenir le Hezbollah, haschtag je m’étouffe sur mes céréales"
    (rires étouffés)
    François Fillon – Il faut soutenir l’Iran qui est engagé dans le combat contre l’état islamique ...et ... euh...Je... je sais... il y a beaucoup de messages qui vont venir en particulier d’Israël sur cette question. Quand Israël a besoin de s’allier avec des gens qui euh... ne respecte rien en matière de morale internationale, ils savent le faire aussi pour défendre leur survie et personne ne peut le leur reprocher

    Patrice Cohen : Oui, enfin le Hezbollah, sa vocation c’est ... la destruction de l’état d’Israël

    François Fillon : le Hezbollah, bien sûr et il est hors de question de laisser le Hezbollah menacer l’état d’Israël, mais le Hezbollah aujourd’hui, c’est he... la force qui tient le Liban grâce à tous... enfin à toutes les erreurs de la communauté internationale, c’est le Hezbollah qui contrôle le Liban, physiquement, militairement, qui fait en sorte que ce pays d’ailleurs ne se dote pas des institutions nécessaires pour continuer sa marche démocratique et c’est une des forces avec l’Iran qui combat l’état islamique et je juge d’ailleurs que la position que je défends aujourd’hui n’est plus du tout une position isolée puisque c’est la position du gouvernement français et c’est celle que nous allons ensemble consacrer dans notre vote à l’assemblée nationale cet après-midi.

    Patrice Cohen Bernard Guetta...
    1:47:55

  • Sur #France_Inter, clameur publique et service public
    https://blogs.mediapart.fr/blog/antoine-perraud/290515/sur-france-inter-clameur-publique-et-service-public

    Et soudain la clameur ! Une houle sonore, communicative, sur France Inter, vendredi 29 mai 2015 à 8h20, quand Martin Hirsch est interrogé en direct – la station s’est délocalisée depuis le petit matin à l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris. Magie de la radio. Jusque-là, l’auditeur avait perçu la réverbération inhabituelle du lieu. Ceux qui causaient dans le poste n’étaient pas confinés dans un studio : régnait une couleur sonore prometteuse…

    Tout à coup, contre le directeur général de l’Assistance publique détricoteur de 35 heures, voici que le hourvari du personnel hospitalier s’impose aux oreilles et aux tripes de l’auditeur : fabuleux pouvoir d’évocation, récapitulant 1789, 1830, 1848, 1871, 1936, 1968, voire 1995 (contre un Alain Juppé qui n’incarnait pas encore l’option humaniste et modérée face à la menace lepéno-sarkozienne !).

    Sur France Inter, la fureur d’agir contre la réforme hospitalière imprime la cadence. Le cri du peuple sature l’espace. La voix experte et rassurante d’un patron se retrouve couverte par la masse tonitruante de ses subordonnés révoltés. Un son prérévolutionnaire envahit les ondes publiques.

    L’animateur de la matinale, Patrick Cohen, n’écoutant que son courage de Monsieur Loyal, réclame le silence et menace de tout arrêter : si les vociférations persistent, il ne sera plus question de l’hôpital à l’antenne.

    https://www.dailymotion.com/video/x2rx4p9_martin-hirsch-chahute-dans-la-matinale-de-france-inter_news

    Le #journalisme retrouve alors le piège et les ornières qui lui font perdre, un peu plus chaque jour, sa créance dans l’esprit public : apparaître en supplétif du pouvoir. Des pouvoirs. De tout pouvoir. Du premier pouvoir à passer par là…

    Le journalisme devrait être un reflet plutôt qu’un barrage, une éponge de préférence à une carapace. Endiguer l’événement, faire obstacle aux aléas, déjouer un coup de théâtre : ce n’est pas de son ressort.

    Quand la foule met le feu aux barrières d’octroi du mur des fermiers généraux dans la nuit du 12 au 13 juillet 1789, l’échotier, que le hasard aura placé là en direct, ne fait pas la morale au nom des instances encore debout. Il ne freine point : il rend compte, retrace, témoigne, accompagne à distance, informe.

    Patrick Cohen, victime d’un dispositif conçu pour dévoiler autrui mais révélant brusquement soi-même, fait taire ce qui surgit, réprime l’émeute. De sa propre initiative, il agit telles les autorités qui interdirent tout direct, au Quartier latin, au plus fort de Mai-68 : la radiodiffusion française n’est pas là pour aimanter mais pour chloroformer ! Jugulons la sédition au nom de la pédagogie, du didactisme – voilà le cahier des charges que se fixe Patrick Cohen face à la foule étourdissante qui hurle autour de lui.

    France Inter a manqué l’occasion de se situer au cœur du tapage de l’Histoire, au lieu de simplement valider, dans sa bulle, la progression des choses. Supporterons-nous longtemps que nos petites oreilles soient privées du son de la vie, tandis que de grandes oreilles se renseignent sur la moindre pulsation de nos existences ? La #radio de #service_public n’a fait qu’illustrer, de façon criante, l’inégalité d’enregistrement qui règne en ce pays, où la voix du Tiers état n’a d’autre choix que d’être épiée ou comprimée.

    • J’étais ravi qu’ils soient abattus le plus vite possible, en parlant des frères Karachi.
      Les français d’origine laïque...
      Banlieue l’antisémitisme dans les foyers musulmans.
      Je me suis arrêté à abattus le plus vite possible.
      Là c’est sur on peut pas taxer Todd ni d’angélisme ni de naïveté et pour les foyers musulmans l’essentialisme n’est pas loin même s’il est circonscrit aux seules banlieues...
      Comment ce discours peut il être audible voire crédible surtout dans l’émission de Cohen ? Même question quant à la figure de Todd.
      Comme le fait de parler de parler des manifs en disant j’avais des copains. Que tout ça est décevant.

    • Je pense qu’il faut lire son livre pour juger (que je n’ai pas encore lu ...). Je crois avoir compris que ce qu’il écrit a plus de finesse, et entre davantage dans la complexité, que ce qu’il dit dans les extraits sur le Web.
      Todd est parfois méprisant (dans une émission de télé il y a longtemps, il était très désagréable avec un/une autre intervenant), mais souvent aussi il a un point de vue intéressant.

    • Je ne parle en aucun cas du livre. Todd doit savoir pertinemment que le dispositif de l’émission se fera contre lui et la thèse que porte son livre. D’ailleurs dès les premières questions d’auditeurs le voilà déjà perdant. Quoi moi qui suis de la gauche blabla je serai donc raciste pour avoir défilé et être Charlie ? Todd touché coulé. Ma reprise des déclarations de Todd justement nuancent les discours du livre et je ne sais pas si je suis face à quelqu’un qui exprime une thèse ou qui fait la promo de son bouquin.

  • La dissidente Pascale Clark hébergée par Le « Petit Journal », refuge de tous les rebelles
    http://www.acrimed.org/article4611.html

    L’attitude du duo Pascale Clark / Patrick Cohen, très représentatifs du petit cercle ouaté des éditocrates, avait suscité dans la plupart des médias et sur les réseaux sociaux des réactions où le rire et l’ironie se mêlaient à l’indignation et aux critiques. Nous pensions, en appliquant le principe de charité, que Pascale Clark tiendrait compte de ces réactions, renoncerait au rôle de marquise des ondes et cesserait de rendre publics ses insignifiants états d’âme. Mais c’était sous-estimer son aptitude à persévérer dans son aveuglement et sa surdité, cette fois-ci en compagnie de Yann Barthès.

    #Radio_France

  • Cartes de presse : la rebellitude de Pascale Clark et Patrick Cohen
    http://www.acrimed.org/article4604.html

    La grévette médiatique de Pascale Clark, privée de sa carte de presse, suivie du coup de ciseaux solidaire de Patrick Cohen, nous ont offert une farce médiatique qui mériterait à peine qu’on s’y attarde si elle ne témoignait d’une appropriation narcissique de l’antenne de France Inter par deux intouchables arrogants, solidaires… d’eux-mêmes. (...) Source : Acrimed

  • Laurence Bloch rappelle Daniel Mermet sur France Inter ! - Là-bas si j’y suis
    http://la-bas.org/laurence-bloch-rappelle-daniel-mermet-sur-france-inter

    En toute cohérence avec les vibrants hommages rendus par tout France Inter à l’esprit si frondeur et si rebelle de Charlie, Laurence Bloch demande à Daniel Mermet qu’elle avait licencié fin juin de revenir à l’antenne. De même les humoristes PORTE et GUILLON seraient bientôt de retour.

    #LOL @labas

    http://la-bas.org/IMG/mp3/le_billet_de_francois_morel.mp3