provinceorstate:bande de gaza

  • Israeli forces spray weed killers near Gaza border, burn Palestinian crops
    Jan. 24, 2017 7:08 P.M. (Updated: Jan. 24, 2017 7:08 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=775086

    GAZA CITY (Ma’an) — Israeli aircrafts on Tuesday flew over the border area between Israel and the Gaza Strip on Tuesday, spraying Palestinian farmlands with weed killers, according to local and official Palestinian sources.

    One Gazan farmer called Abu Ahmad told Ma’an that Israeli aircrafts sprayed fields on the Palestinian side of the “buffer zone” in southern Gaza on the outskirts of the Khan Younis district.

    According to Abu Ahmad, Israeli forces spray weed killers to dry wild plants on both sides of the border fence in order to “guarantee clear vision for the Israeli army to watch the area and prevent entry of Palestinians into Israel.”

    He highlighted that the spray travels “dozens of meters” throughout the air away from the targeted area, causing serious damages to Palestinian crops far beyond the buffer zone. The affected areas, he said, are suitable for seasonal crops such as spinach, broad beans foul, wheat, and barley.

    Agronomist Wael Thabit of the Gaza ministry of agriculture told Ma’an that two years ago, the ministry had asked several international human rights groups to intervene and ask Israel to stop spraying weed killers near the border area.

    “[The Israeli] occupation didn’t respond positively and claimed that the process is meant to get rid of wild plants and weeds.”

    #GAZA #Terre_outragée

    • Les autorités de l’occupation brûlent les cultures agricoles à la frontière de Gaza
      Ma’an News, mercredi 25 janvier 2017 | Traduit pour l’AFPS par Moncef Chahed
      http://www.france-palestine.org/Les-autorites-de-l-occupation-brulent-les-cultures-agricoles-a-la-
      Les avions israéliens ont repris la pulvérisation des cultures agricoles saisonnières à l’aide d’herbicides, tout le long de la bande frontalière, qui s’étend du nord jusqu’au sud est de Gaza, une zone où est concentrée toute la réserve de nourriture de la population de la bande de Gaza et cela sans aucune considération pour leurs besoins alimentaires.

      Ces attaques israéliennes se sont répétées pour la deuxième année consécutive sous prétexte de maintenir une visibilité de sécurité tout le long de la frontière pour empêcher toute infiltration, ce que rejettent les Palestiniens et considèrent comme une justification supplémentaire pour détruire leur économie.

      L’agriculteur Abu Mohammad a confirmé à Ma’an que l’aviation israélienne a commencé à pulvériser à l’intérieur de la clôture de la frontière, dans les territoires palestiniens, à l’intérieur de la zone tampon de sécurité imposée par Israël, en particulier dans Farrahin et Abassan, à l’est de Khan Yunès.

      Abou Mohammad dit que la pulvérisation des produits chimiques nuit gravement à leurs cultures et entraîne des dommages sur des dizaines de mètres à l’intérieur de la bande frontalière qui est très fertile et où poussent de nombreuses cultures agricoles comme les épinards et les fèves en plus du blé et de l’orge.

      L’ingénieur Wael Thabet, de la Direction générale de la protection des végétaux a confirmé que le ministère de l’Agriculture s’est adressé au cours de ces deux dernières années à plusieurs organismes de droits de l’homme et aux institutions internationales pour faire arrêter les pratiques israéliennes, contre les agriculteurs de Gaza qui dépendent de l’agriculture pour leur subsistance.

      Thabet a confirmé que l’occupation israélienne n’a pas répondu à leurs demandes au motif que ce qu’elle fait est de se débarrasser des mauvaises herbes sur la barrière frontalière.

      Il a souligné que les pulvérisations des herbicides transportés par ces avions pénètrent jusqu’à un kilomètre voire un kilomètre 200 à l’intérieur des terres, ce qui endommage les cultures tout le long de la frontière et cause de lourdes pertes aux agriculteurs.

      Il est trop tôt, dit-il, pour faire une estimation des pertes ou de la superficie affectée par la pulvérisation de ces pesticides, les résultats n’apparaissent que 3 ou 4 jours après, en indiquant que le ministère a enregistré des dommages l’année dernière sur 2500 dunums à l’est de Khan Younès et 1500 dunums à l’est de la province du centre.

      La bande frontalière, du nord au sud, représente un tiers des terres agricoles dans la bande de Gaza, en particulier la région, qui se trouve à l’est de l’avenue Salah al-Din, qui est fertile et qui est considérée comme la réserve nourricière pour les habitants de Gaza.

      Les herbicides utilisés par les avions de l’occupation sont des produits chimiques qui tuent les plantes vertes, et surtout empêchent la germination des graines plus tard si elles sont plantées dans le sol.

  • L’Israélienne Tzipi Livni aurait dû être interpellée lundi à Bruxelles
    Baudouin Loos | Mis en ligne jeudi 19 janvier 2017
    Le parquet fédéral belge le confirme : dans le cadre d’une enquête pour crimes de guerre commis à Gaza en 2008-2009, l’ex-ministre israélienne Tzipi Livni devait être interpellée lundi à Bruxelles pour audition.
    http://www.lesoir.be/1419954/article/actualite/monde/2017-01-19/l-israelienne-tzipi-livni-aurait-du-etre-interpellee-lundi-bruxelles

    Tzipi Livni, l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères et personnalité de l’opposition en Israël, devait faire l’objet d’une interpellation lors de son séjour en Belgique programmé en début de semaine prochaine. Comme d’autres personnalités israéliennes, Mme Livni est visée par une plainte déposée à Bruxelles en 2010 pour « crimes de guerre » concernant la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza en décembre 2008 et janvier 2009 (l’opération « Plomb durci »). Toutefois, Mme Livni a annulé sa venue en Belgique il y a deux jours pour raisons de santé.

    #Israël #courage_fuyons

    • Tzipi Livni, ex-ministre israélienne, évite un interrogatoire de la police belge
      LE MONDE | 20.01.2017 à 13h25 • Mis à jour le 20.01.2017 à 14h36 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) et Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)
      http://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/20/tzipi-livni-ex-ministre-israelienne-echappe-a-un-interrogatoire-de-la-police

      L’ancienne ministre des affaires étrangères israélienne Tzipi Livni a évité une interpellation par la police belge en annulant sa venue dans le pays. Elle devait participer lundi 23 janvier à une conférence consacrée aux investissements en Israël, dans les locaux du Parlement européen, sans en être l’invitée officielle.

      Depuis son départ du ministère de la justice en décembre 2014, Mme Livni n’est plus couverte par l’immunité diplomatique. La police devait profiter de l’occasion pour l’interroger ; ce qui aurait suscité un scandale diplomatique.

  • Gaza : manifestation contre la pénurie d’électricité -
    AFP- 09/01/2017
    http://www.lorientlejour.com/article/1028201/gaza-manifestation-contre-la-penurie-delectricite.html

    Des dizaines de Palestiniens ont manifesté lundi dans la ville de Gaza contre la sérieuse dégradation récente de leur alimentation déjà défaillante en électricité, dernière protestation en date contre le Hamas islamiste qui gouverne le territoire, a constaté un journaliste de l’AFP.

    Les foyers de la ville de Gaza ne reçoivent plus guère que quatre heures d’électricité par jour, et encore moins dans les secteurs les plus mal lotis, au lieu de huit heures par jour en temps normal dans le territoire en proie à une crise humanitaire chronique, rapportent les correspondants de l’AFP.

    Les autorités ont réprimé de récentes manifestations contre la compagnie d’électricité dirigée par le Hamas en arrêtant certains des participants, a rapporté une ONG.

    Khaled al-Batsh, un dirigeant du Jihad islamique, a appelé, devant quelques dizaines de manifestants, toutes les parties à produire de « gros efforts pour surmonter la pénurie d’électricité qui va empirant ».
    Il a mis en garde contre le risque d’une « tragédie ».

    Les Nations unies imputent la crise à toute une série de facteurs, parmi lesquels la faiblesse des infrastructures, les factures impayées par les abonnés ou les défauts de collecte de l’argent, la fermeture des tunnels passant sous la frontière égyptienne et par lesquels transitait du combustible ainsi que les dommages causés à la centrale électrique de la bande de Gaza lors des combats avec Israël.

    La bande de Gaza, dirigée sans partage par le Hamas islamiste, est soumise à un blocus israélien et égyptien.
    Les problèmes d’alimentation en électricité ont été aggravés récemment par une querelle entre le Hamas et le Fatah, parti rival qui domine la Cisjordanie, au sujet de taxes à payer sur le combustible importé dans le territoire. Les deux parties se renvoient la balle.

    Le Réseau des organisations non-gouvernementales palestiniennes a appelé toutes les factions à coopérer pour résoudre la crise, mais a dénoncé l’arrestation par les autorités du Hamas d’un « certain nombre de citoyens » lors de manifestations.

    Les deux millions d’habitants de la bande de Gaza, qui sont tributaires pour les deux tiers de l’assistance internationale, dépendent pour leur alimentation en courant d’une centrale ainsi que des importations d’électricité en provenance d’Israël et d’Egypte.

    #GAZA

  • Communiqué de presse des Comités de pêcheurs de la bande de Gaza - [UJFP]
    dimanche 8 janvier 2017
    http://www.ujfp.org/spip.php?article5320

    Communiqué de presse du 5 janvier 2017.

    Dans la ligne des attaques continuelles contre les pêcheurs dans la bande de Gaza, attaques violentes pendant leur travail en mer, l’occupation israélienne a inauguré un nouvel et effroyable crime, commis par sa marine de guerre contre un bateau de pêche hier soir.

    À 21 heures ce mercredi, 4 janvier 2017, le pêcheur Rashad Hissy était sur son bateau, à l’arrêt en mer à 5 miles nautiques de la côte, à l’ouest du district de Gaza-nord, effectuant son métier sans contrevenir aux limites illégalement imposées par l’occupation israélienne. Un navire de la flotte de guerre s’est rué sur le bateau de pêche, sans aucune semonce ni avertissement préalable, avec pour résultat de couler le bateau complètement détruit et la disparition du pêcheur, Mohammed Ahmed Mohammed Jamil Hissy, toujours non retrouvé à l’heure où est publié ce communiqué. Les opérations de recherche sont toujours en cours, dans l’espoir de le retrouver vivant.

    Sur la base des faits qui précèdent :

    Nous, membres des comités de pêcheurs de l’Union des comités des travailleurs agricoles (UAWC), condamnons cet acte barbare et l’occupation qui pèse sur les pêcheurs au travail à la mer.

    Cette dangereuse escalade de la violence contre les pêcheurs constitue un nouveau crime des forces de l’occupation contre les pêcheurs en particulier et le peuple palestinien en général.

    En conséquence nous exigeons :

    1. Que soit éclairci ce qui est arrivé au pêcheur Mohamed Ahmed Mohammed Jamil Hissy, toujours disparu à l’heure actuelle.

    2. Nous appelons la communauté internationale à agir immédiatement et à protéger les pêcheurs et leur libre accès aux ressources de la mer, faute de les placer dans l’obligation de renoncer à leur métier.

    3. Nous appelons la communauté internationale à demander à l’occupation israélienne des comptes pour ses innombrables crimes contre les pêcheurs.

    4. Nous demandons à la communauté internationale d’intervenir pour faire lever le blocus terrestre et maritime imposé à la bande de Gaza.

    Les comités de pêcheurs de la bande de Gaza, 05/01/2017

    https://seenthis.net/messages/557654

  • Crise de l’électricité et de l’eau à Gaza
    http://www.larevuedesressources.org/crise-de-l-electricite-et-de-l-eau-a-gaza,2954.html

    Un appel au secours. À voir les destructions d’Alep comment ne pas avoir pensé à l’état semblable des villes de la bande de Gaza et de certains quartiers de Gaza depuis l’offensive israélienne Bordure protectrice, l’été 2014. Destruction exemplaire, si l’on peut dire, au point qu’ayant ressenti une impression de déjà vu devant certaines photos du chaos d’Alep envoyées dans les médias, l’information récente de la propagande confirma sans nous surprendre que les lieux effectifs de ces documents étaient bien (...)

    #Interventions

    / #Journalisme, #Lettre_-_Lettres, Ziad Medoukh, #Gaza_Strip, #2017, #Reportage

    #_Ziad_Medoukh
    http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/je_re_siste_en_franc_ais.pdf

  • « Volez le temps, volez la vie » : le temps des Palestiniens est aux mains d’Israël
    par Amira Hass | Publié le 4 janvier 2017 sur Haaretz Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/volez-le-temps-volez-la-vie-le-temps-des-palestiniens-est-aux-mains-

    Plusieurs heures par jour, chaque jour, à chaque endroit de passage de la clôture de séparation, à chaque check-point, à chaque poste d’inspection des véhicules, l’existence des Palestiniens s’arrête quand ils doivent attendre que les militaires israéliens en armes les laissent passer.

    • 10 choses que les Palestiniens ne peuvent pas faire à cause de l’occupation israélienne | Agence Media Palestine
      http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/01/02/10-choses-que-les-palestiniens-ne-peuvent-pas-faire-a-cause-de-

      Le gouvernement israélien et quelques personnalités politiques américaines attaquent l’administration Obama pour avoir laissé passer une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU qui condamne les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés. John Kerry, le secrétaire d’État a été confronté à une nouvelle explosion de courroux, mercredi, lorsqu’il a dit que les colonies étaient une menace sur les perspectives de paix dans la région.
      Pourtant, une des raisons pour lesquelles l’administration a décidé de dénoncer fermement les colonies est qu’elles sont vraiment un élément clef de l’occupation israélienne – qui aura bientôt 50 ans d’existence. L’occupation affecte presque tous les aspects de la vie des Palestiniens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem Est.
      Voici comment :

  • Mgr Capucci, archevêque melkite de Jérusalem, est mort
    le 03/01/2017 à 12h17
    http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Carnet/Mgr-Capucci-archeveque-melkite-Jerusalem-mort-2017-01-03-1200814395

    Archevêque grec-catholique émérite de Jérusalem, Mgr Hilarion Capucci est mort à Rome dimanche 1er janvier 2017. Il avait 94 ans.

    Né à Alep, en Syrie, le 2 mars 1922, appartenant à l’Ordre melkite d’Alep (l’une des congrégations orientales suivant la règle de saint Basile), il a été ordonné prêtre le 20 juillet 1947. En 1965, il est nommé archevêque de Césarée et vicaire patriarcal de Jérusalem.

    En 1976, Mgr Capucci a été arrêté en possession d’armes destinées à l’OLP. Il est condamné à 12 ans de prison. Lors de la prise d’otage d’Entebbe en Ouganda, son nom figurait dans la liste des prisonniers dont le Front populaire de libération de la Palestine réclamait la libération.

    Après quatre ans d’incarcération, il est libéré et rejoint Rome après avoir pris l’engagement de cesser toute activité politique. En 2009, à 86 ans, il était toutefois l’un des passagers d’un bateau humanitaire parti du Liban à destination de la bande de Gaza et intercepté par Israël.

    Dans un communiqué, le président palestinien Mahmoud Abbas a salué un grand « combattant de la liberté, connu pour ses positions patriotiques et sa défense des droits du peuple palestinien ».

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    Hezbollah : l’archevêque Capucci a consacré sa vie pour la Palestine, l’occupation interdit son inhumation à AlQuds
    3 janvier 2017
    http://french.almanar.com.lb/174051
    Le Hezbollah a rendu un fervent hommage à Mgr Hilarion Capucci (94 ans), l’archevêque grec-catholique émérite de Jérusalem Al-Quds, décédé le 1er janvier 2017 à Rome.

    « la Palestine et la Nation arabe ont perdu un fervent militant du peuple palestinien et qui a lutté pour le recouvrement de ses droits. L’archevêque Capucci a consacré sa vie pour la liberté de la Palestine et de son peuple », a-t-il indiqué dans un communiqué publié lundi, le Hezbollah.
    (...)
    Par ailleurs, les forces d’occupation israélienne ont interdit l’inhumation de Mgr Capucci à Jérusalem AlQuds occupée, comme il l’avait recommandé.

    Le correspondant d’AlManar en Italie a rapporté que son corps arrivera jeudi à Beyrouth. Il sera inhumé près de sa mère dans la localité libanaise de Sarba.

  • Le véritable motif de la peur et de l’aversion d’Israël vis-à-vis du vote de l’ONU sur les colonies
    Middle East Eye | Basheer Nafi | 4 janvier 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/le-v-ritable-motif-de-la-peur-et-de-l-aversion-d-isra-l-vis-vis-du-vo

    (...) En fait, la délégation égyptienne à l’ONU s’est engagée à jouer un double jeu dès le départ. D’une part, la délégation a soumis le projet de résolution pour apaiser le bloc arabe dont le soutien a permis à l’Égypte d’obtenir un siège au conseil.

    D’autre part, la délégation était également convaincue que les États-Unis bloqueraient la résolution en vertu de leur droit de veto en tant que membre permanent du Conseil.

    Cependant, à l’approche du vote, les Égyptiens ont découvert que les États-Unis, s’écartant de leur routine diplomatique habituelle, n’opposeraient pas leur veto à cette résolution et c’est pourquoi Sissi a ordonné à ses représentants aux Nations unies de retirer leur projet de résolution.

    Après l’adoption de la résolution, l’envoyé égyptien au Conseil a tenté de manière pathétique de justifier la position et les actions de son pays. Mais ceux qui suivent ce qui se passe à l’ONU savent aisément que le principal motif à cette initiative égyptienne était de protéger les intérêts israéliens, plutôt que de défendre les droits des Palestiniens.

    Depuis l’été 2013, il existe un nombre croissant de preuves d’une alliance étroite entre l’administration Sissi et le gouvernement de Netanyahou.

    Le principal motif à la position égyptienne était de protéger les intérêts israéliens, plutôt que de défendre les droits des Palestiniens

    Les mesures strictes de siège adoptées par le régime de Sissi contre les habitants de la bande de Gaza, ainsi que celles contre les citoyens égyptiens qui vivent dans ses zones limitrophes – y compris la destruction de leurs villes et villages au bulldozer – visaient à protéger la sécurité d’Israël.(...)

  • Centre d’actualités de l’ONU - Territoire palestinien occupé : l’ONU souligne un nombre record de démolitions et une baisse du nombre de victimes en 2016
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=38720

    29 décembre 2016 – Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies a annoncé jeudi que 1.089 structures appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, ont été démolies ou saisies par les autorités israéliennes durant l’année 2016.

    Ce chiffre est le résultat d’une analyse préliminaire de données recensées par OCHA en date du 28 décembre. L’étude précise que 1.593 Palestiniens ont été déplacés à la suite de ces démolitions ou saisies qui ont également affecté les moyens de subsistance de 7.101 autres personnes.

    Ces démolitions et déplacements en Cisjordanie sont les plus importants depuis qu’OCHA a commencé à les recenser en 2009. La grande majorité de ces structures ont été détruites ou saisies faute de permis de construire émis par les autorités israéliennes.

    Fin novembre, la bande de Gaza comptait environ 51.000 Palestiniens toujours déplacés suite à la perte de leurs foyers en 2014, contre environ 90.000 durant le second semestre de 2015. La plupart des familles déplacées dépendent de l’aide temporaire fournie par des organisations humanitaires.

    #colonisation_de_peuplement

  • L’irréprochable geôlier israélien dont les ordres ont causé la mort de 21 civils palestiniens à Gaza
    Amira Hass | Cet article de Amira Hass a été publié par Haaretz le 28 décembre 2016. Traduction : Luc Delval
    http://www.pourlapalestine.be/lirreprochable-geolier-israelien-dont-les-ordres-ont-cause-la-mort-d

    Oublier la mort d’une famille au cours de la guerre à Gaza en 2008-2009, et des milliers d’autres civils palestiniens, fait partie intégrante de la philosophie de la vie israélienne

    Le général de brigade (de réserve) Ilan Malka a récemment été nommé Commissaire en chef adjoint du Service des Prisons israélien, et ensuite promu au rang de Commissaire (un grade assimilé à celui de Major Général dans l’armée israélienne). Personne n’est plus digne d’être nommé au sommet de la pyramide hiérarchique des geôliers israéliens qu’un homme qui a été innocenté, à la fois anticipativement et rétroactivement, du massacre de civils palestiniens.

    Malka, un ancien commandant de la Brigade Givati, est l’un de ceux, nombreux, qui symbolisent ce grand talent d’Israël : se situer au-dessus et au-delà de la loi. C’est aussi la raison pour laquelle le Premier ministre Benjamin Netanyahou fait actuellement feu sur tout ce qui bouge. Ce n’est pas à cause de la résolution votée par le Conseil de sécurité de l’ONU – qui est “trop peu, trop tard” – mais dans le but d’effrayer et de décourager quiconque oserait mettre en doute notre confortable position qui nous exempte de toute punition, à la fois à l’avance et à posteriori, tant en Israël que de par le vaste monde.
    Un gamin paralysé de Gaza défie la loi israélienne

    La nomination de Malka devait être soulignée cette semaine, qui marque le huitième anniversaire du massacre de l’hiver 2008-2009 contre les Palestiniens vivant dans la Bande de Gaza. L’opération “Plomb fondu” a commencé en ce funeste samedi du 27 décembre 2008.

    Dans la communauté internationale, Israël a été exonéré de tout reproche, et exempté de punition pour le massacre de quelques 760 Palestiniens assiégés, qui n’avaient ni endroit où s’abriter ni la possibilité de fuir, et de quelques 260 policiers de ville ordinaires, qui furent attaqués dans leur commissariat.

    En Israël, Malka fut exonéré du meurtre de 21 membres de la famille Samouni, qui vivaient dans le quartier de Zeitoun. Comme d’habitude, l’Armée israélienne a enquêté sur elle-même, et elle est arrivé à la conclusion qu’elle était à l’abri de tout reproche.

    (...)

    Souvenons-nous des 10 bébés et enfants de la famille Samouni qui ont été tués sur ordre de Malka ce matin-là : Mohammed (qui avait moins d’un an), Muatasam (1 an), Aza (une fillette de 2 ans), Nassar (5 ans), Fares (12 ans), Ishak (13 ans), Rizka (une fillette de 14 ans), Ismail (15 ans), Walid (16 ans), et Huda (une fille de 16 ans). Que leur mémoire soit bénie. (...)

  • Israël sur la voie rapide pour annexer la Cisjordanie
    Middle East Eye | Meron Rapoport | 19 décembre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/isra-l-sur-la-voie-rapide-pour-annexer-la-cisjordanie-502799492

    Dans un extrait éloquent de The Law in These Parts, un des documentaires les plus approfondis sur l’histoire juridique de l’occupation israélienne des territoires palestiniens, Meir Shamgar, ancien président de la Cour suprême d’Israël, est interrogé sur la raison pour laquelle les tribunaux israéliens s’abstiennent systématiquement de traiter la question de la légalité des colonies.

    « Je ne sais pas », répond Shamgar après un long silence.

    Il n’y a personne de plus apte à répondre à cette question que Shamgar. En tant que procureur général de l’armée israélienne pendant l’occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza en juin 1967, puis procureur général de 1968 à sa nomination à la Cour suprême en 1975, il a été l’un des architectes de la stratégie juridique israélienne dans les territoires occupés.

    La pierre angulaire de cette stratégie était le refus d’admettre que la Cisjordanie et Gaza étaient des « territoires occupés » où la quatrième Convention de Genève devait être mise en œuvre, tout en appliquant cette convention « volontairement » sur ce même territoire.

    En bref, la stratégie était d’agir comme une force d’occupation militaire sans la reconnaissance formelle des tribunaux israéliens ou de la communauté internationale.

    Cette ambiguïté a permis à Israël de mettre un visage juridique, du moins à ses propres yeux, sur son occupation longue de presque cinquante ans, permettant aux Palestiniens de faire appel à sa Cour suprême, tout en installant des centaines de milliers d’Israéliens en Cisjordanie, en violation flagrante de l’article 49 de la Convention de Genève qui interdit les transferts de population civile vers des territoires occupés.

    #colonisation_de_peuplement

  • Un dirigeant tunisien d’al-Qassam assassiné par le Mossad à Sfax – 17 décembre 2016 | Traduit par AlManar à partir d’AlAkhbar
    http://french.almanar.com.lb/151193

    La série des assassinats des dirigeants de la résistance palestinienne et libanaise par le Mossad ne connait toujours pas de répit.

    Quelques années après l’assassinat par l’entité du dirigeant palestinien des brigades Ezzeddine al-Qassam, Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï en 2010, le Mossad a assassiné jeudi en Tunisie un des dirigeants de l’unité aérienne d’AlQassam, le martyr tunisien Mohammad Zouari.

    M.Zouari (49 ans) a été tué devant son domicile à Sfax. Les assaillants ont tiré six balles contre sa tête et son cœur.

    Selon l’enquête tunisienne, le martyr était rentré depuis 5 jours en Tunisie, après une brève visite au Liban et en Turquie.

    Le martyr a probablement été repéré grâce à une journaliste (tunisienne ?) qui vit en Hongrie. Celle-ci avait demandé une interview avec M.Zawari. Mais elle aurait quitté la Tunisie un jour avant son assassinat.

    Il convient de noter que la méthode d’exécution du Martyr Zouari est largement identique à l’assassinat du dirigeant de l’unité aérienne du Hezbollah, Hassan Laqis, exécuté en 2013 par des agents du Mossad devant son domicile dans la banlieue sud de Beyrouth.

    • Hamas : Tunisian engineer allegedly assassinated by Mossad was leader of military wing
      Dec. 17, 2016 8:11 P.M. (Updated : Dec. 17, 2016 8:43 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774479

      GAZA CITY (Ma’an) – The Hamas movement’s military wing Izz ad-Din al-Qassam Brigades Saturday evening released a statement confirming that the Tunisian aviation engineer Muhammad al-Zawahri who was allegedly assassinated on Thursday in Tunisia was one its leaders and manufactured drones for the movement.

      The statement described al-Zawahri, 45, as a “martyr of Palestine, Tunisia, and the Arab and Islamic nations,” adding that the slain official, who is believed to have been assassinated by the Mossad, Israel’s foreign intelligence agency, was a leader of Hamas’ military wing.

      Hamas directly accused Israel of the assassination, saying that “the coward Zionist hands assassinated the al-Qassam Brigades leader,” and called al-Zawahri the “pioneer of the Arab Spring and the sponsor of the Palestinian revolution and resistance.”

      The statement highlighted that the Ababil drones, the Iranian-developed drone reportedly manufactured by al-Zawahri, played a major role in the resistance during the 2014 Israeli military offensive on the besieged Gaza Strip.

      According to Hamas’ statement, al-Zawahri had joined Hamas’ military wing ten years ago following the “examples set” by several Arab and Muslim fighters who battled against the “Zionist enemy,” and defended Palestine.

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      traduction française

      Le Mossad assassine Muhammad al-Zawahri, ingénieur de la résistance palestinienne
      17 décembre 2016 – Ma’an news – Traduction : Chronique de Palestine
      http://chroniquepalestine.com/mossad-assassine-ingenieur-mouvement-hamas

      Ma’an News – L’aile militaire du mouvement Hamas, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, a diffusé samedi soir une déclaration confirmant que l’ingénieur aéronaval tunisien Muhammad al-Zawahri, assassiné jeudi en Tunisie, était l’un de ses dirigeants et avait organisé la fabrication de drones pour le mouvement de la résistance islamique.

      Selon le communiqué, al-Zawahri, âgé de 45 ans, est un « martyr de la Palestine, de la Tunisie et des nations arabes et islamiques ». Toujours selon le communiqué, l’ingénieur aurait été assassiné par le Mossad, et était un des responsables de l’aile militaire du Hamas.

    • La branche armée du Hamas accuse Israël d’avoir tué un de ses ingénieurs en Tunisie
      MEE | 18 décembre 2016
      #Israël
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-branche-arm-e-du-hamas-accuse-isra-l-d-avoir-tu-un-de-ses-ing-nieu

      Alors que les Brigades Ezzedine al-Qassam accusent Israël d’être derrière le meurtre de Mohamed Zouari le 14 décembre dans le sud-est de la Tunisie, la plus grande confusion entoure cet assassinat

      (...)
      Selon le substitut du procureur général Mourad Turki, la première autopsie a révélé que son corps avait été criblé d’une vingtaine de balles.

      Huit personnes soupçonnées de complicité dans l’affaire du meurtre ont été ont été arrêtées à Djerba, Tunis et Sfax. Parmi elles : une journaliste exerçant en Hongrie qui avait interviewé Zouari.

      Quatre voitures, deux pistolets, deux silencieux et des téléphones portables utilisés dans le crime ont été saisis par les forces de l’ordre.

      Israël n’a pas encore réagi à ces accusations. Le Mossad a été déjà impliqué dans plusieurs assassinats d’activistes palestiniens à l’étranger.

      En 2012, la déclassification de documents secrets liés au meurtre de Khalil al-Wazir, alias Abou Djihad, le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) tué en avril 1988 à Tunis, a permis de mettre au jour l’implication de commandos de l’armée israélienne.

      Un programme de fabrication d’avions sans pilote

      Dans une déclaration publiée sur son site internet, la branche armée du Hamas explique que le chef et combattant Mohamed Zouari était pleinement engagé dans le programme de fabrication des avions sans pilote « Ababil » lancé par les Palestiniens.

      « Les drones ‘’Ababil’’ des brigades Ezzedine al-Qassam avaient joué un rôle important notamment pendant l’opération « Bordure protectrice » qui a débuté en juillet 2014 », peut-on lire dans le communiqué.

      Selon le Hamas, Mohamed Zouari avait « rejoint la résistance palestinienne il y a à peine dix ans et adhéré ensuite aux brigades Ezzedine al-Qassam ».

      « Le sang versé par le martyr Mohamed Zouari ne restera pas impuni », menace également le Hamas dans la déclaration.

    • Assassinat de Mohamed Zouari : La Tunisie ripostera, selon Jhinaoui
      Par Webdo - 20 décembre 2016
      http://www.webdo.tn/2016/12/20/assassinat-de-mohamed-zouari-jhinaoui-condamne-un-actelache

      Lors de la réunion d’urgence des ministres arabes des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères est revenu sur l’assassinat de Mohamed Zouari, une affaire qui occupe l’opinion publique depuis des jours.

      Le ministre tunisien a fait savoir que la Tunisie condamne vivement l’assassinat « lâche » de Mohamed Zouari.

      Jhinaoui a indiqué que la Tunisie ripostera à toute partie qui porte atteinte à sa sécurité, stabilité ou à sa souveraineté et poursuivra tous les responsables.

    • Assassinat d’un Tunisien attribué à Israël : trois suspects placés en détention provisoire (justice)
      21 Déc, 2016
      https://afrique-tv.info/assassinat-dun-tunisien-attribue-a-israel-trois-suspects-places-detenti

      La justice tunisienne a ordonné la détention provisoire de trois suspects dont une journaliste pour leur implication présumée dans l’assassinat d’un ingénieur tunisien attribué par le mouvement islamiste palestinien Hamas à Israël, a indiqué le porte-parole du parquet.

      « Après des interrogatoires ayant duré jusqu’à 03H00 (02H00 GMT), le pôle judiciaire antiterroriste a émis mercredi trois mandats de dépôt à l’encontre de trois suspects dont une journaliste pour le meurtre de Mohamed Zaouari » a précisé à l’AFP Sofiène Sliti.

      Les trois suspects font partie des dix personnes interpellées, toutes Tunisiennes, les sept autres ayant été libérées, a précisé M. Sliti.

      Le parquet de Sfax (est) avait annoncé auparavant l’implication d’une journaliste ayant récemment interviewé la victime.

      Mohamed Zaouari, 49 ans, qui possède également la nationalité belge, a été tué jeudi d’une vingtaine de balles alors qu’il était au volant de sa voiture, devant son domicile à Sfax.

      Selon le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, l’Etat hébreu est responsable du meurtre de cet ingénieur, décrit comme un dirigeant du mouvement spécialisé dans le développement de drones.

      Marié à une Syrienne, Zaouari a longtemps vécu à l’étranger. Il était revenu en Tunisie après la révolution de 2011. Le Hamas a affirmé qu’il travaillait depuis 10 ans pour ce groupe et qu’il avait tenté de s’introduire en Israël en 2014.

    • Manifestation à Tunis en réaction à l’assassinat de Mohamed Zouari
      20 décembre 2016 à 16h30 — Mis à jour le 21 décembre 2016 à 12h22
      http://www.jeuneafrique.com/385649/politique/manifestation-a-tunis-reaction-a-lassassinat-de-mohamed-zouari

      (...) La tension était vive dans les rues de la capitale tunisienne où plusieurs personnes scandaient des slogans contre l’État hébreu : « avec le sang, avec notre âme, nous te vengerons Palestine », « Résistance, résistance ! Ni réconciliation, ni chantage », « Non à la normalisation, la Tunisie n’est pas à vendre », a rapporté un journaliste de l’AFP.

      « Mohammed Zaouari est un martyr avec un M majuscule. (…) C’est une perte non pas pour la Tunisie mais pour la Palestine et le monde arabe », a déclaré à l’AFP un participant, Mohammed Ammar.

      Ces protestations sur l’avenue Habib Bourguiba répondaient à l’appel de plusieurs partis politiques comme Al-Joumhouri (centre) et le Front populaire (gauche). (...)

    • Le président tunisien pointe du doigt Israël pour le meurtre d’un ingénieur du Hamas
      Selon Béji Caïd Essebsi, “des mains étrangères ont mené le meurtre” et “il existe des soupçons” d’implication de l’Etat juif
      Times of Israel Staff 2 janvier 2017,
      http://fr.timesofisrael.com/le-president-tunisien-pointe-du-doigt-israel-pour-le-meurtre-dun-i

      Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré dimanche soir qu’il existait « une suspicion qu’Israël soit impliqué » dans l’assassinat en décembre d’un ingénieur tunisien qui aurait dirigé le programme de drones du Hamas.

      Il s’agit de ses premières remarques sur le meurtre.

      Pendant un discours marquant la nouvelle année, Essebsi a déclaré, en s’appuyant sur des informations « provenant de l’enquête sur l’assassinat, [qu’] il apparait que des mains étrangères ont mené le meurtre » de Mohammed al-Zoari.

      Essebsi a également ajouté que « les autorités savent comment traiter avec Israël », et ne sont pas impuissantes.

      Le Hamas et le Hezbollah ont accusé le Mossad, les renseignements extérieurs israéliens, d’avoir tué Zoari, 49 ans, abattu au volant de sa voiture devant sa maison de Sfax en décembre.

      #Zoari #Zouari

  • Bande de Gaza : quand les agriculteurs tentent de conserver leurs champs
    RFI | Par Nicolas Ropert | dimanche 11 décembre 2016

    http://www.rfi.fr/emission/20161211-bande-gaza-quand-agriculteurs-tentent-conserver-leurs-champs

    Plusieurs organisations internationales dénoncent les restrictions imposées aux Palestiniens par Israël dans la bande de Gaza. Officiellemen, les 300 mètres situés dans l’enclave palestinienne sont interdits aux Gazaouis. Mais dans les faits, les habitants prennent des risques dès qu’ils s’approchent à moins 1 500 mètres de la frontière. Une situation qui touche en particulier les agriculteurs de l’enclave palestinienne. Régulièrement, l’armée israélienne ouvre le feu sur des fermiers qui tentent de cultiver leurs champs à proximité avec Israël. Une ONG française tente d’aider ces agriculteurs à conserver leurs champs.

    http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/modules/actu/201612/REP_2_30_Internat_11-12-16.mp3
    #Gaza #Palestine

  • Prix Nobel de l’hypocrisie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/prix-nobel-de-l-hypocrisie.html

    Lorsque le prix Nobel de la Paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle :
    « Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué … au citoyen le plus belliqueux des États-Unis » [1].

    Theodore Roosevelt et la diplomatie du « gros bâton » « Parle doucement et porte un gros bâton » (2 septembre 1901)
    Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait :
    « Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe […]. Qu’a-t-il fait ? […] il me semble que cela aurait été logique d’attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu’il ait effectivement fait la paix quelque part » [2].
    Il s’agissait bien sûr du prix Nobel de la Paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples ».
    Tout ça, neuf mois à peine après son élection ? Comment était-ce possible ?
    Du haut des huit ans années écoulées – et à des années-lumière du ronflant « Yes, we can ! » -, on peut effectivement contempler l’étendue de la paix qu’il a contribué à créer et à disséminer dans le monde arabe.
    Un monde arabe ruiné par une saison funeste qu’il a contribué à créer et qu’on a fallacieusement baptisée « printemps » [3].
    Un monde arabe saigné, éventré, étripé et dont le sang de ses citoyens graffitent les décombres et arrose les champs.
    Un monde arabe hanté par des créatures barbues coupeuses de têtes, friandes de chair humaine et annihilatrices d’espoir.
    Un monde arabe devenu le théâtre de la plus grande transhumance humaine depuis la seconde guerre mondiale [4].
    Un monde arabe où les tensions religieuses ont été nourries, attisées et exacerbées : musulmans contre chrétiens, sunnites contre chiites et sunnites contre sunnites.
    Un monde arabe dont les citoyens vivant en Occident endurent les affres d’une islamophobie nauséabonde, la pire de l’histoire contemporaine.
    Au fait, ce n’est pas Obama qui avait fait ces déclarations pompeuses dans son « fameux » discours du Caire ?
    « Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les États-Unis et les musulmans du monde entier ».
    Et aussi :
    « Les peuples du monde peuvent vivre ensemble en paix […] cela doit être notre travail, ici sur Terre » [5].

    Barack Obama : le discours du Caire (4 juin 2009)
    Mais qui est donc censé être récompensé par le prix Nobel de la Paix ? Le testament d’Alfred Nobel est pourtant clair :
    « Une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations, pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix » [6].
    Comment le comité Nobel peut prétendre qu’Obama a œuvré dans la promotion de la paix alors qu’il venait d’être élu ? Était-ce un prix pour des actions futures que ce comité aurait vues dans une boule de cristal norvégienne ? Si c’est le cas, ce comité doit impérativement relire le testament d’Alfred Nobel ou, du moins, changer de boule.
    En effet, la cristallomancie ne leur a-t-elle pas révélé que, chaque mardi, Obama décide personnellement quelles personnes doivent être liquidées à l’aide de drones [7] ? Et que la majorité des victimes de ces « mardis de la mort » sont des cibles civiles [8] ?
    Certes Obama a détendu l’atmosphère avec l’Iran et a réchauffé les relations diplomatiques avec Cuba.
    Par contre, il a fortement contribué à recréer un climat de néo-Guerre froide avec la Russie avec tout ce que cela peut comporter comme dangers à l’échelle planétaire. En effet, le rôle actif de son administration dans l’aide aux néonazis ukrainiens lors des évènements dramatiques de l’Euromaïdan a permis la réussite d’un coup d’état en règle en Ukraine [9].
    Cet épisode de flagrante ingérence étasunienne n’est, au demeurant, que le remake sanglant d’une certaine « révolution orange » de l’époque d’un célèbre « pacifiste » américain nommé G.W. Bush. Un président malchanceux qui n’a « malheureusement » pas été honoré par le comité Nobel bien qu’il ait assidûment œuvré dans la destruction de quelques pays musulmans sans oublier ses remarquables efforts dans la popularisation du lancer de chaussures.
    À chacun sa « révolution ».
    Il va sans dire que la déstabilisation de l’Ukraine, pays limitrophe de la Russie – et avec laquelle elle partage des liens historiques, culturels et économiques -, a eu pour effet de perturber sérieusement toute la géopolitique de la région et de créer des tensions entre l’Europe et Moscou.
    À ce sujet, le journaliste australien John Pilger mentionne que :
    « L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président américain » [10].
    Avant d’ajouter :
    « Au cours des dix‐huit derniers mois, la plus grande concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une telle menace envers la Russie par des troupes étrangères » [11].
    Dans le conflit palestinien, les promesses et les attentes étaient immenses. Le premier président noir des États-Unis, affublé de l’auréole des saints et drapé d’un incommensurable charisme médiatique, ne pouvait rester indifférent au sort des Palestiniens dont on a spolié la Terre et bafoué les droits les plus élémentaires. Il se devait d’agir, surtout après son « célèbre » discours du Caire :
    « Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse […]. […] la seule solution pour répondre aux aspirations des deux côtés passe par deux États […]. C’est pourquoi j’ai l’intention de rechercher personnellement cette solution, avec toute la patience que la tâche requiert. Les obligations que les parties ont contractées dans le cadre de la feuille de route sont claires. Pour que la paix advienne, il est temps pour elles – et pour nous tous – de prendre nos responsabilités » [12].
    Obama a tellement pris ses responsabilités au sérieux qu’il est probablement le président américain qui a fait le moins d’efforts pour résoudre le problème palestinien. Pendant ses deux mandats successifs, la colonisation des terres palestiniennes a continué de plus belle et pas moins de deux massacres ont été perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Des milliers de morts et un désastre humanitaire en direct dans tous les médias « mainstream » sans que cela ne fasse sourciller le locataire de la Maison Blanche.
    Écoutons ce que dit Alain Franchon sur ce chapitre :
    « Dans ce conflit, les États-Unis disaient assurer, depuis vingt-six ans, le rôle d’« honnête intermédiaire ». C’en est fini de cette ambition. La présidence de Barack Obama aura entériné un mouvement amorcé depuis les années 1990 : Washington abandonne, de facto ». […] La position de départ de l’Amérique a changé. Elle se refuse a priori à la moindre contrainte sur Israël » [13].
    Pis encore. Juste avant la fin de son deuxième et dernier mandat, il vient de faire un splendide cadeau à Israël en guise de félicitations pour leur excellent travail de nettoyage ethnique et de colonisation efficace et continue de la Palestine : une aide militaire sans précédent de 38 milliards de dollars sur 10 ans [14] !
    Plus de morts, plus de colonisation, plus de haine…
    Mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part de ce président ? Que nenni. Dans un article publié le 20 janvier 2009, jour de sa première investiture, j’écrivais, à propos de son programme :
    « Dans le chapitre de la politique étrangère du président Obama consacré à l’État Hébreu, le titre est éloquent, voire racoleur : « Barack Obama et Joe Biden : un solide dossier de support à la sécurité, la paix et la prospérité d’Israël « . Parmi les actions de la nouvelle présidence, on peut lire : assurer un solide partenariat USA-Israël, soutenir le droit à l’autodéfense d’Israël et soutenir une assistance étrangère à Israël. Dans les détails du dernier point, on peut lire que le président Obama et son adjoint s’engagent à toujours fournir l’aide annuelle dans le domaine militaire et l’assistance économique à Israël. Ils recommandent fortement l’augmentation des budgets et appellent à poursuivre la coopération avec Israël dans le développement des missiles de défense »[15]
    Promesses tenues, n’est-ce pas ?
    Dans le dossier libyen, alors qu’une solution pacifique était à portée de main, Obama a opté, de concert avec sa secrétaire d’État Hillary Clinton, pour l’élimination de Kadhafi et la dévastation totale de la Libye [16].
    « We came, we saw, he died ! »
    C’est ainsi qu’elle s’était esclaffée à l’annonce du sordide lynchage du chef libyen, avec un gloussement de bonheur et des yeux pétillants de joie [17].

    Réaction de Hillary Clinton à l’annonce de la mort de Kadhafi
    En sous-traitant la destruction de la Libye avec ses alliés européens et arabes du Golfe, l’administration américaine a non seulement provoqué la mort de milliers de Libyens, mais a réussi à transformer ce pays naguère prospère en une contrée où règne le chaos et où sévissent des hordes de djihadistes islamistes. Et comme dans le cas de l’Ukraine, l’instabilité générée en Libye a métastasé dans toute la région, affectant durablement de nombreux pays africains voisins [18].
     

    (Libye) sous les décombres
    La « printanisation » de la Syrie représente sans aucun doute le summum de la politique « pacifiste » du président Obama. Initiée par de manifestations non-violentes d’apparence spontanée, la révolte populaire de la rue syrienne a été méticuleusement concoctée par des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [19]. Elle s’est rapidement métamorphosée en guerre civile, la plus effroyable de ce début de siècle.
    Et les chiffres de ce pays ruiné sont éloquents : près d’un demi-million de morts [18], plus de 50 % de la population déplacée dont presque 5 millions ont fui à l’étranger [21].
    Selon de récentes données de la Commission européenne :
    « Les réfugiés syriens constituent désormais la plus importante population de réfugiés au monde issue d’un même pays sur une même génération » [22].
    D’après le Washington Post, la CIA dépense pas moins d’un milliard de dollars par an pour armer et entraîner les rebelles syriens [21]. De nombreux témoignages et enquêtes montrent que l’administration américaine aide les « coupeurs de gorges » et « dévoreurs de cœurs » djihadistes dans le but de renverser le gouvernement syrien [24, 25].

    Des djihadistes syriens dans une tente fournie par l’USAID
    Pour les rendre plus « sympathiques » aux yeux de l’opinion publique, des spécialistes de relations publiques ont été chargés de leur donner un look « respectable ». Ainsi, par exemple, les médias du monde entier nous ont inondés d’images de sauveteurs héroïques, risquant leurs vies pour sauver celles de leurs concitoyens bombardés par l’aviation syrienne. Ces « héros », reconnaissables à leurs casques blancs – les « White Helmets » – sont devenus les vedettes d’un film documentaire produit en leur honneur par Netflix [26]. Ils ont même été proposés au prix Nobel de la Paix par des stars américaines comme George Clooney, Ben Affleck, Daniel Craig ou Justin Timberlake [27]. Rien que ça.

    Les « White Helmets » : les dessous de l’histoire
    Dans deux remarquables articles, le journaliste Max Blumenthal démonte toute la machine de propagande qui se cache derrière les « White Helmets » [28, 29]. Ces « téméraires » sauveteurs ne sont en réalité que des djihadistes casqués, financés par l’« United States Agency for International Development » (USAID), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [30]. Un document du département d’État datant du 27 avril 2016 révèle que cet organisme a financé les « White Helmets » à hauteur de 23 millions de dollars [31]. Une petite partie du magot d’environ 340 millions de dollars prévu par USAID pour « soutenir les activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable » [32].
    Un des plus grands succès des spécialistes de relations publiques travaillant avec les rebelles syriens est l’affaire du « petit garçon sur le siège orange ». Il s’agit de la photographie esthétiquement émouvante d’un petit garçon syrien de cinq ans nommé « Omran Daqneesh ». La photo, qui a fait le buzz sur Internet, a été aussi largement diffusée dans les médias « mainstream ». Elle montre un enfant assis sur le siège orange d’une ambulance, couvert de poussière, le visage ensanglanté et le regard hagard. L’enfant aurait été extrait des décombres d’un quartier de la ville d’Alep par les « White Helmets ».

    Omran Daqneesh à la une du New York Times (19 août 2016)
    La photographie est si poignante qu’elle a fait réagir un enfant américain de six ans, Alex, qui a écrit au président Obama en personne. Il lui demanda de faire le nécessaire pour ramener le petit Omran aux États-Unis afin de l’accueillir dans sa maison et partager avec lui ses jouets et ceux de sa sœur.
    Ah ! Les beaux sentiments des jeunes enfants ! Aussi beaux que la photo du petit Omran ! Si beaux que la lettre a été publiée in extensosur le site de la Maison Blanche accompagnée d’une vidéo du petit Alex [33]. L’écriture hésitante du jeune américain, puérile et appliquée, a fait craquer la blogosphère, autant que la photo du « petit garçon sur le siège orange ».

    Alex écrit à Obama (21 septembre 2016)
    Mais c’est en s’intéressant à la personne qui a photographié le jeune syrien blessé que l’histoire devient croustillante. Le photographe est un certain Mahmoud Raslan qui travaille avec l’AMC (Aleppo Media Center). Selon certains observateurs de la scène syrienne, l’AMC est financé par le gouvernement des États-Unis, mais aussi par celui de la France et de la Grande-Bretagne [34].
    Le plus dramatique, c’est que Mahmoud Raslan ne cache pas sa sympathie pour des djihadistes barbares, en particulier ceux du groupe d’Al Zinki [35].
    Ce groupe de rebelles qui a été accusé par Amnesty International d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires [36].
    Ces mêmes rebelles qui ont égorgé, quelques semaines plus tôt, un enfant de douze ans et qui ont poussé l’horreur jusqu’à se filmer en train de commettre leur abominable forfait [37], crime horrible qui n’a pas connu le même battage médiatique que celui du petit Omran sauvé par les « White Helmets ».
     

    Omran Daqneesh : les dessous de l’histoire
    Ces mêmes rebelles que les États-Unis financent, arment et dont ils payent les salaires par l’intermédiaire du MOM (Centre d’opérations commun) [38, 39].
    Y a-t-il eu des lettres écrites au président Obama pour dénoncer le comportement bestial de ces rebelles ? Des missives pour pleurer le jeune garçon décapité ? La réponse est, bien sûr, négative.
    La Maison Blanche a largement médiatisé la lettre du petit Alex. Obama l’a lue dans son discours devant les dirigeants du monde entier lors du sommet sur les réfugiés qui s’est tenu à l’ONU, le 20 septembre dernier. Il a ensuite posté le message suivant sur sa page Facebook :
    « Ce sont les paroles d’un garçon de 6 ans : un jeune enfant qui n’a pas appris à être cynique, suspicieux, ou à avoir peur des autres en raison de là d’où ils viennent, de quoi ils ont l’air ou de comment ils prient. […] Imaginez à quoi le monde ressemblerait si nous étions tous comme Alex » [40].
     

    Obama parle d’Alex à l’ONU (20 septembre 2016)
    Ce fut « un très joli coup de com’ » selon certains [39]. C’est le moins qu’on puisse dire car s’il est vrai que la vérité sort de la bouche des enfants, elle sort rarement de celle des adultes.
    Surtout de celle d’un adulte qui est à la tête du pays le plus puissant du monde et qui a le pouvoir de mettre fin au malheur des « Omran » ou au drame des « Aylan » [42].
    Mais au lieu de cela, il continue à financer, soutenir et provoquer les malheurs et les drames.
    Le petit Alex devrait savoir que pendant les deux mandats du président Obama, des centaines d’« Aylan » et des milliers d’« Omran » palestiniens ont été victimes des bombes israéliennes sans que cela puisse soulever la moindre indignation de l’administration américaine.
    Que des centaines d’« Aylan » et d’ « Omran » yéménites souffrent tous les jours le martyre sous des bombes fournies par les États-Unis à l’Arabie Saoudite, son fidèle allié, pays belliciste et moyenâgeux [43]. Avec des milliers de morts, dont le tiers est des enfants, « l’horreur au Yémen révèle l’hypocrisie meurtrière des exportateurs d’armes tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis » [44]. Malgré tout cela, l’administration Obama n’a jamais cessé d’aider l’industrie de la mort saoudienne :
    « L’administration Obama a réalisé plus de 110 milliards $ de transactions d’armes avec la monarchie saoudienne. L’armée américaine continue de ravitailler les avions de la coalition et de fournir des renseignements et les responsables américains et britanniques ont physiquement rencontré les Saoudiens qui bombardent [le Yémen] » [45].
    Dans un éditorial du New York Times intitulé « Les États-Unis sont complices dans le carnage au Yémen », on peut lire :
    « Les experts [américains] disent que la coalition [dirigée par l’Arabie Saoudite] serait clouée au sol sans le soutien de Washington » [46].

    Scène du Yémen actuel
    On devrait aussi présenter à Alex l’illustre Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine qui avait déclaré que la mort des 500 000 enfants irakiens à cause de l’embargo américain était un prix « qui en valait la peine » [47].

    Madeleine Albright et les 500 000 enfants irakiens (12 mai 1996)
    Et pourquoi ne pas lui mentionner aussi, en passant, que le président à qui il a écrit sa belle lettre a récompensé Mme Albright en lui décernant, en 2012, la « Médaille présidentielle de la Liberté » [48], la plus haute distinction civile des États-Unis ?
     
    On ne peut qu’être d’accord avec le Washington Post sur le point suivant :
    « En tant que président, les plus grands moments d’Obama ont souvent été des allocutions » [49]
    Du discours du Caire (juin 2009) à celui de l’ONU (septembre 2016), la présidence d’Obama n’a été qu’un vulgaire déplacement d’air qui cache des drones tueurs, des guerres froides, des printemps véreux et des barbus sanguinaires.
    C’est probablement pour cette raison que l’ancien directeur de l’Institut Nobel norvégien a déclaré que :
    « Barack Obama s’est montré indigne de son prix depuis qu’il l’a reçu » [50].
    Il est évident que l’échec cuisant de sa protégée, Hillary Clinton, aux récentes élections présidentielles américaines est un flagrant désaveu de sa politique belliqueuse et destructive qu’il a soigneusement cultivée huit années durant.
    Mais en mêlant l’innocence des petits Omran et Alex à sa gestion calamiteuse des affaires du monde, le seul prix Nobel qui devrait être officiellement décerné à Obama après ses deux mandats est celui, bien mérité, de l’hypocrisie professionnelle.
    Par Ahmed Bensaada | 18 Novembre 2016

  • La Cour Pénale Internationale confirme le statut de « territoires occupés » pour Gaza et Jérusalem-Est
    Lundi 21 novembre 2016
    http://chroniquepalestine.com/cour-penale-internationale-confirme-statut-territoires-occupes-g

    Middle East Monitor – Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le statut de territoires occupés pour la bande de Gaza et Jérusalem-Est, portant un coup aux affirmations israéliennes opposées.

    Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le statut de territoires occupés pour la bande de Gaza et Jérusalem-Est, en portant un coup sérieux à l’affirmation contraire d’Israël.

    Un nouveau rapport sur les activités d’examen préliminaire, publié le 14 novembre, publie une mise à jour sur les activités du Bureau en ce qui concerne la Palestine.

    Dans cette rédaction, le Bureau prend note de la position d’Israël à l’égard de la bande de Gaza depuis son redéploiement unilatéral de colons et de forces armées en 2005 (le prétendu « désengagement »), à savoir que « ce pays n’est plus une puissance occupante à Gaza ».

    Le Bureau ajoute : « En revanche, on peut soutenir qu’Israël demeure néanmoins une puissance occupante en raison de la portée et du degré de contrôle qu’Israël a conservés sur le territoire de Gaza – position que le Bureau a précédemment prise dans le contexte de l’examen préliminaire de la situation mentionnée par le gouvernement de l’Union des Comores ».(...)

    #CPI #GAZA #Jérusalem-Est

  • Comment les femmes cinéastes de Gaza se révoltent contre la réalité - par Mohammed Othman | 11 novembre 2016 – Al-Monitor – Traduction : Chronique de Palestine – MJB
    http://chroniquepalestine.com/femmes-cineastes-gaza-se-revoltent-contre-realite

    Mohammed Othman – Le Women’s Affairs Center (Organisation pour les Droits des Femmes et l’Egalité des sexes) de la Bande de Gaza a organisé un festival de films de femmes où les spectateurs ont vu des courts métrages qui abordaient des sujets audacieux.

  • 1 killed, 3 Injured by Israeli forces in Gaza clashes
    Nov. 18, 2016 9:04 P.M. (Updated : Nov. 18, 2016 9:54 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=774028

    GAZA (Ma’an) — A Palestinian man was killed and three others were injured by Israeli forces during clashes east of al-Bureij refugee camp near the “buffer zone” in the central Gaza Strip, and near the Nahal Oz border crossing in eastern Gaza.

    Ministry of Health Spokesman Ashraf al-Qidrah said Muhammad Abu Sada , 26, from al-Nusayrat in the central Gaza Strip was killed after Israeli soldiers shot him in the chest during the clashes near al-Bureij.

    Al-Qidrah said two others were injured near al-Bureij, while a third was injured near Nahal Oz.

    #Palestine_assassinée

    • Muhammad Abu Sada, assassiné par les troupes israéliennes d’occupation
      18 novembre 2016 – Ma’an News – Traduction : Chronique de Palestine
      http://chroniquepalestine.com/muhammad-abu-sada-assassine-troupes-israeliennes-occupation

      Ma’an News – Muhammad Abu Sada , jeune Palestinien de la bande de Gaza, a été tué et trois autres ont été blessés par les forces israéliennes d’occupation lors d’affrontements à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij, près de la « zone tampon » au centre de la bande de Gaza et près du poste frontalier de Nahal Oz à l’est de Gaza.

      Le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qidrah, a déclaré que Muhammad Abu Sada, âgé de 26 ans orginaire d’Al-Nusayrat, dans le centre de la bande de Gaza, a été tué après que des soldats israéliens lui ont tiré dans la poitrine lors d’affrontements près d’Al Bureij.

      Al-Qidrah a déclaré également que deux autres Palestiniens ont été blessés près d’al-Bureij, tandis qu’un troisième a été blessé près de Nahal Oz. (...)

  • Laurence Geai : « Eaux troubles à Gaza »
    Paris Match |Publié le 16/11/2016 à 18h29 |Mis à jour le 17/11/2016 à 18h30
    http://www.parismatch.com/Culture/Art/Laurence-Geai-Eaux-troubles-a-Gaza-1120127

    Le conflit israélo-palestinien à travers la question de l’eau

    Il est des guerres qui se déroulent sans armes, sans canons ni bombes. Mais ces conflits cachés peuvent aussi se révéler meurtriers. L’affrontement entre Israël et les Palestiniens qui dure depuis près de 70 ans ne se résume pas à un affrontement territorial ou à celui de deux nationalismes. Le statut de l’eau, ressource vitale de cette région semi-aride joue un rôle vital dans les tensions régionales.

    Selon la Banque mondiale, un Israélien dispose en moyenne de quatre fois plus d’eau qu’un Palestinien. En Cisjordanie, 450 000 colons utilisent davantage d’eau que 2,3 millions de Palestiniens. Certaines communautés bédouines ne disposent que de 20 litres d’eau par jour et par personne, tandis que l’OMS en recommande un minimum de 100 (à titre de comparaison, les colons israéliens bénéficient, eux, d’environ 300 litres par jour et par personne). Le reportage de Laurence Geai met à nu les conséquences de ce partage déséquilibré, arbitré par Israël aux dépens de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.

    Laurence Geai : « Eaux troubles à Gaza » pour le prix de "La femme en or"
    A lire aussi :

  • La résistance des paysans et des pêcheurs dans Gaza étouffée
    http://orientxxi.info/magazine/la-resistance-des-paysans-et-des-pecheurs-dans-gaza-etouffee,1581
    Pierre Stambul , Sarah Katz | 15 novembre 2016
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/2edfe198eaa338a74a5d0cd5b05f26-14c4a.jpg?1479140947
    Bateaux de pêche dans le port de Gaza, détruits par l’armée israélienne. | Mohammed Al Baba/Oxfam, 15 juillet 2014.

    La bande de Gaza (360 km2 pour près de 2 millions d’habitants) est hautement urbanisée. Il y a une dizaine d’années, les terres agricoles correspondaient néanmoins à environ un tiers de la surface, elles n’en forment plus qu’un cinquième. Elles se réduisent sous la pression démographique (le taux d’accroissement de la population à Gaza est estimé à 3,9 %), et par la pression économique sur les propriétaires. Enfin, par la définition par l’occupant d’une zone tampon : à géométrie variable au gré de l’armée israélienne, cette zone interdite dans la bande de Gaza, au nord et sur tout le front est de la « barrière de sécurité », atteint, suivant les évènements, entre quelques centaines de mètres et plusieurs kilomètres.

  • MORT DE LEONARD COHEN, POÈTE AU SERVICE DE L’ARMÉE ISRAÉLIENNE (Panamza) - Le-Blog-Sam-La-Touch.over-blog.com
    http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2016/11/mort-de-leonard-cohen-poete-au-service-de-l-armee-is

    Jeudi 11 novembre, la presse internationale a rapporté le décès, à l’âge de 82 ans, du chanteur canadien Leonard Cohen {http://panamza.com/cdl}.

    Particularité de l’homme considéré comme un poète et mélodiste majeur du XXème siècle : son engagement radical et constant en faveur d’Israël.

    En 1973, Cohen avait quitté précipitamment sa résidence de Grèce pour venir soutenir l’armée israélienne lors de la guerre de Yom Kippour. Il figure dans cette photographie aux côtés du général Ariel Sharon, alors responsable -entre autres massacres- de tueries de masse de civils palestiniens commises à Qibya (1953) et dans la bande de Gaza (1971) {http://panamza.com/cdm ; http://panamza.com/cdn;http://panamza.com/cdo ; http://panamza.com/4495}.

    En 2009, Cohen accepta de se produire sur la scène israélienne, quelques mois seulement après les bombardements massifs et sanglants de l’armée sur les territoires palestiniens {http://panamza.com/cdp}.

    En 2014, les soldats israéliens rendirent hommage à Cohen -le poète qui déclara que "la guerre est merveilleuse"- en reprenant sa célèbre chanson "Hallelujah" {http://panamza.com/cdm ; https://youtu.be/0nt_zDQjkwY

    }.

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    Trump interrogé par Israël Hayom (Press TV)
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  • Palestine occupée : Ahmad Manasrah, jeune palestinien de 14 ans, condamné à 12 ans de prison par Israël - Samidoun
    9 novembre 2016
    http://www.ism-france.org/temoignages/Ahmad-Manasrah-jeune-palestinien-de-14-ans-condamne-a-12-ans-de-prison-p

    Lundi 7 novembre, un tribunal israélien a condamné Ahmad Manasrah, 14 ans, à 12 ans de prison ainsi qu’à des amendes s’élevant à 180.000NIS (43.000€). L’avocat palestinien Jamid Saadeh a noté, lors de l’inculpation d’Ahmad en mai dernier, que « l’occupation a délibérément maintenu le jeune Ahmad Manasrah en prison dans un centre de rééducation jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge légal pour une condamnation, selon la loi israélienne, qui est de 14 ans… La cour n’a tenu aucun compte des souffrances qu’il a éprouvées dès le début de sa détention, blessé, attaqué et insulté, traité à l’intérieur de l’hôpital comme une menace, et confronté aux hurlements des fonctionnaires pendant l’interrogatoire ; tous ces faits ont été filmés et condamnent l’occupation. »

    Ahmad, 14 ans, a été accusé d’avoir participé à une opération au couteau contre des colons israéliens dans la colonie de Pisgat Ze’ev, à Jérusalem Est, alors qu’il avait 13 ans. Ahmad était avec son cousin de 15 ans à l’époque, Hassan Manasrah (photo ci-dessous), le 12 octobre 2015. Hassan a été abattu par des colons dans la rue, tandis qu’Ahmad était renversé en voiture par des colons et grièvement blessé.

    • Ahmad Manasra, âgé de 14 ans et condamné à 12 ans de prison
      jeudi 10 novembre 2016
      http://chroniquepalestine.com/ahmad-manasra-4-ans-condamne-12-ans-de-prison

      Ma’an News – Des dizaines d’enfants palestiniens ont manifesté mardi devant le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), dans la bande de Gaza assiégée, pour protester contre la condamnation lundi de Ahmad Manasra, âgé de 14 ans, à 12 ans de prison en Israël.

      Les enfants ont quitté leurs classes pour participer au sit-in organisé par le groupe Waed Captive and Liberators Society et ont exigé que les organisations de défense des droits de l’homme agissent contre la condamnation de Manasra.

      Manasra a été reconnu coupable de tentative de meurtre pour avoir participé à une attaque à coups de couteau le 12 octobre 2015 qui a laissé deux Israéliens grièvement blessés. En outre, le tribunal a infligé une amende de 180 000 shekels (47187 $) à sa famille.

      « Nous avons quitté nos classes aujourd’hui pour répondre à nos sentiments d’impuissance pour aider Manasra », a déclaré à Ma’an Abd al-Karim, l’un des enfants qui manifestaient.

      Abd al-Karim a souligné à Ma’an que la condamnation de Manasra était une « disgrâce » pour tous ceux qui étaient impliqués dans sa condamnation.

      Au cours de la manifestation, Abd al-Karim a adressé un message au HCR en disant que « notre enfance est perdue. Jusqu’à quand allez-vous rester silencieux ? »

  • 22 diplomates de l’UE, en visite à Gaza, recommandent à Israël de lever les restrictions
    AFP et Times of Israel Staff 8 novembre 2016, 23:17
    http://fr.timesofisrael.com/22-diplomates-de-lue-en-visite-a-gaza-recommandent-a-israel-de-lev

    (...) Ralph Tarraf, chef de la délégation de l’UE en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, a vivement recommandé à Israël de mettre un terme au blocage sur Gaza, appelant à la prise « d’initiatives susceptibles d’aboutir à un changement politique, sécuritaire et économique ».

    Il a expliqué que toutes les parties devaient oeuvrer pour “mettre un terme à cette fermeture, en tenant compte des inquiétudes sécuritaires légitimes de la part des voisins de la Bande de Gaza”.(...)

  • Palestine : de l’Etat introuvable à la nation en déroute - A quoi servent les dirigeants palestiniens  ?
    Laetitia Bucaille, Etudes du CERI (n°224 / Octobre 2016)
    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/papier/etude

    La création d’un Etat palestinien semble aujourd’hui une perspective lointaine : la communauté internationale s’est détournée de la gestion de ce dossier, et le leadership dans les territoires, affaibli par ses divisions, se révèle impuissant à s’extraire de l’impasse. La partition politique et géographique entre la bande de Gaza gouvernée par le Hamas et la Cisjordanie qu’a conservée l’Autorité palestinienne liée au Fatah, révèle une crise profonde dans la mesure où elle met en doute les contours même de la communauté politique palestinienne. Elle montre aussi que l’intégration du Hamas dans le jeu politique a provoqué l’implosion du système de sous-traitance sécuritaire qui lie l’Autorité palestinienne à Israël. Le maintien de ce système empêche la refondation de la communauté politique palestinienne, et contrarie l’élaboration d’une stratégie qui permettrait de cheminer vers la souveraineté. Depuis octobre 2015, le projet de résistance populaire et pacifique a été remisé par le retour de la violence contre les civils israéliens. La direction palestinienne mise sur une internationalisation de sa cause, qui n’a donné que de piètres résultats. Le remplacement de Mahmoud Abbas par ses compétiteurs permettrait-il de sortir de l’ornière  ?

    #Palestine #Autorite_Palestinienne #Democratie #Mahmoud_Abbas #Mohamed_Dahlan

  • Cagnotte : A boire pour les habitants de Beith-Hanoun - Leetchi.com
    https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-famille-de-coeur-11081032

    Bienvenue sur cette cagnotte !

    L’Association Famille de Coeur oeuvre depuis l’été 2014 pour aider les familles victimes des agressions israeliennes durant l’été 2014.

    Il y a quelques mois, nous avions fourni à 185 familles, vivant en bidonville depuis cet été meurtrier, des citernes d’eau potable de 200L rechargeables. Depuis une cinquantaine de famille à trouvé une solution de logement durable. Il reste environ 100 familles (nous venons d’apprendre que les 35 familles des familles dont nous vous parlions initialement ont également évacuées le bidonville). Ce bidonville se trouve dans le nord de la Bande de Gaza, à Beit-Hanoun. Environ 1000 personnes vivent dans ces bidonvilles constitués de bungalow.

    Ces familles ont vu leur vie s’effrondrer l’été 2014. Il y a deux ans a peine ils vivaient dans une maison ou appartement, comme vous, comme moi, ils avaient un vrai toit sur la tête. Certes, pour beaucoup la situation n’était pas tous les jours facile, mais ils avaient un chez eux.

    Ils ont tout d’abord été hébergés dans les locaux de l’UNRWA, après que leurs maisons aient été totalement détruites par les bombardements intensifs. Puis ils les ont évacués, famille par famille, faute de moyens financiers pour continuer à acceuillir ces familles.

    On leur a fourni des bungalows, qu’on a posé sur un terrain... et voila... ils sont depuis livré à eux même.

    Ce n’est pas la première opération que nous mettons en place pour leur venir en aide. Nous avons fourni les fameuse citernes d’eau potable, mais aussi des batteries électriques (une opération est toujours en cours, en effet, nous avions d’abord découvert un 1er bidonville, puis un second. Pour le second, le projet batterie n’est pas encore bouclé). Nous avons également baché tous les toits des bungalows afin de les rendre étanches. Le 1er bidonville a recu en 2015 des ventilateurs (en effet dans les maisons en tole ondulée, l’athmosphére est facilement étouffante, et il fait déjà régulièrement 40° en Palestine)

    Nous avions également durant le Ramadan 2016 rempli les citernes toutes les semaine.

    Il y a quelques jours, le Docteur Oberlin ainsi que d’autres médecins se sont rendu sur place. Ils ont visité le bidonville. Le besoin en eau potable est toujours présent. Nous désirons donc remplir à nouveau les citernes que VOUS leur avez offertes. Et ce une fois par semaine.

    1 remplissage = 200L = 2.50€

    2€50 x 100 familles x 4 semaine = 1.000 € par mois (nous ouvrons la cagnotte pour deux mois)

    Offrons à ces familles de quoi boire chaque jour.

    Chacun participe du montant qu’il souhaite.

    Tous les paiements sont sécurisés

    Merci à tous

    Le témoignage du Docteur Oberlin et l’appel à Dons : www.youtube.com/watch ?v=2MoqgjLduCE

    Remplissages durant le Ramadan : www.youtube.com/watch ?v=-cziVFyWzSo et www.youtube.com/watch ?v=3bYlUzvNSWk

    La distribution des citernes du 2ème bidonville en novembre 2015 : www.youtube.com/watch ?v=PrOz-RHuUsM

    La distribution des citernes du 1er bidonville en mars 2015 : www.youtube.com/watch ?v=KBEgo8Kn0a4

    Notre site : www.familledecoeur.com

    Notre page facebook : www.facebook.com/bougetoncorps.blanchet/

    Chacun participe du montant qu’il souhaite.
    Tous les paiements sont sécurisés

    Merci à tous

  • Le véritable problème est le sionisme, pas l’occupation | Middle East Eye
    Nada Elia | 26 octobre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/le-v-ritable-probl-me-est-le-sionisme-pas-l-occupation-1599075774

    Plus tôt ce mois-ci, lors de la 15e conférence annuelle organisée près de Washington DC, la Campagne américaine pour mettre fin à l’occupation israélienne a officiellement annoncé son changement de nom, devenant la Campagne américaine pour les droits des Palestiniens.

    Cette démarche, attendue depuis longtemps, a été bien accueillie, étant donné que la campagne américaine a en effet évolué au fil des ans, passant d’un groupe axé sur le lobbying auprès du gouvernement américain pour que celui-ci mette fin à son soutien financier et politique à l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, à un réseau effectif de plus de 400 organisations populaires déterminées à rétablir les droits de l’homme de tous les Palestiniens, et pas seulement de ceux qui vivent sous l’occupation militaire illégale.

    Pourtant, alors même que les membres de la campagne américaine célébraient ce changement, de nombreux juifs « libéraux » ou « progressistes » et des Israéliens ont persisté à se concentrer sur les symptômes, à savoir « l’occupation », plutôt que sur la cause, de l’oppression du peuple palestinien, à savoir le concept même de sionisme.

    À l’occasion de la rencontre entre les membres de la campagne américaine, le directeur exécutif de B’Tselem, Hagai El-Ad, alors à New York, s’est adressé aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU lors d’une session spéciale intitulée « Colonies israéliennes illégales : un obstacle à la paix et à la solution à deux États ».

    L’occupation de la Cisjordanie, depuis quarante-neuf ans, n’a duré que parce que les pouvoirs en place ont permis qu’elle se maintienne, a déclaré El-Ad.

    Détaillant une longue liste de violations et d’expériences humiliantes quotidiennes endurées par les Palestiniens en Cisjordanie, El-Ad a déclaré : « Israël a systématiquement légalisé les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés à travers l’établissement de colonies permanentes, des démolitions punitives de maisons, un mécanisme de construction et de planification biaisé, la prise de terres palestiniennes et bien plus encore. »

    « Les droits des Palestiniens doivent être instaurés, l’occupation doit cesser, le Conseil de sécurité des Nations unies doit agir et le temps presse », a imploré El-Ad.

    Même si le discours prononcé par El-Ad à l’ONU a rendu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou furieux et poussé un homme politique israélien à réclamer la déchéance de sa citoyenneté, son discours n’a pas mis le doigt sur le vrai problème : le sionisme.

    Les « droits des Palestiniens » ne sont pas uniquement violés par l’occupation militaire de la Cisjordanie. El-Ad n’a jamais mentionné le siège meurtrier de la bande de Gaza, ni les droits des millions de Palestiniens – en réalité, la majorité du peuple palestinien – qui vivent dans la diaspora et qui jouissent du droit reconnu par l’ONU de retourner dans leur patrie.(...)

    https://seenthis.net/messages/534007
    https://seenthis.net/messages/535705