• Interdire les voitures thermiques et mettre des zones ZFE pour les bourgeois, une mesure de greenwashing
    https://ricochets.cc/Interdire-les-voitures-thermiques-et-mettre-des-zones-ZFE-pour-les-bourgeo

    Au lieu de diminuer le nombre de voitures, leur taille/poids, leur usage et la quantité de routes, la civilisation industrielle veut remplacer les voitures à énergies fossiles par des voitures électrifiées, tandis que le nombre de tanks SUV (électriques ou pas) explose. Un objectif qui n’a rien d’écologique, qui va défavoriser les pauvres et perpétuer les désastres. L’electrification des bagnoles c’est d’abord pour faire tourner le business automobile et les industries qui vont avec ZONE À FAIBLE (...) #Les_Articles

    / #Technologie, #Ecologie

  • Les valeurs implicites du GIEC
    https://laviedesidees.fr/Les-valeurs-implicites-du-GIEC

    Bien qu’il prétende officiellement ne rien prescrire, le GIEC ne se contente pas de constater, mais privilégie certaines pistes d’action, longtemps centrées sur la #technologie mais aujourd’hui plus ouvertes à tous les paramètres du #changement_climatique. Cet entretien s’inscrit dans le cadre du cycle de conférences organisé par Dario Mantovani au Collège de France, Lire les rapports du GIEC pour comprendre le monde qui s’annonce – Une introduction aux enjeux sociétaux entre science, utopie et réalité. (...) #Entretiens

    / technologie, #Sciences, changement climatique

  • Spielefunktion für Tesla-Beifahrer: Jede dritte Nutzung missbräuchlich
    https://www.heise.de/news/Spielefunktion-fuer-Tesla-Beifahrer-Jede-dritte-Nutzung-missbraeuchlich-906964

    Daddeln verboten

    39.5.2023 von Daniel AJ Sokolov - Autofahrer, die während der Fahrt ein Computerspiel spielen, sind ein enormes Sicherheitsrisiko. Doch selbst wenn nur der Beifahrer spielt, das Spielgeschehen aber im Blickfeld des Chauffeurs ist, wird Letzterer abgelenkt. Zwei Jahre lang hat Tesla es in über 580.000 Elektroautos der Baureihen 3, S, X, und Y aber trotzdem ermöglicht, während der Fahrt auf dem Armaturenbildschirm zu spielen. Die US-Straßenverkehrssicherheitsbehörde NHTSA hat Tesla dazu gebracht, diese Funktion wieder abzuschalten.

    Denn die Funktion wurde häufig missbraucht. Wie die NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) nun mitteilt, war bei einem Drittel aller Spielenutzungen während der Fahrt kein Beifahrer an Bord. Aber selbst wenn nur der Beifahrer spielt, hält die Behörde das Setup für untragbar. Andere Hersteller würden durch optische Filter oder die räumliche Anordnung der Bildschirme darauf achten, dass die Chauffeure nicht abgelenkt würden; alternativ schalteten sie einen Bildschirm aus, wenn ein Fahrerüberwachungssystem feststellt, dass der Chauffeur seinen Blick auf diesen Bildschirm lenke.
    Von der Tesla Arcade zu Passenger Play

    Seit Juni 2019 können auf den Armaturenbildschirmen in Teslas Computerspiele abgerufen und gespielt werden ("Tesla Arcade"). Das ging zunächst aber nur, wenn das Fahrzeug geparkt war – schließlich ist dieser Bildschirm in Tesla 3 und Y quasi das Armaturenbrett. Nur dort werden während der Fahrt elementare Informationen wie Fahrtgeschwindigkeit, Ladestand der Batterie und Status des Fahrerassistenzsystems „Autopilot“ eingeblendet. Ein klassisches Armaturenbrett hinter dem Lenkrad gibt es in diesen Autos nicht.

    Zu Weihnachten 2020 spendierte Tesla seinen Fahrzeugen mit Intel-Atom-Prozessor ein Software-Upgrade, mit dem verschiedene Spiele auch während der Fahrt auf diesem Armaturenbildschirm gespielt werden konnten. Nach Firmenangaben sollte das den Beifahrern zur Unterhaltung dienen. Tesla nannte das „Passenger Play“ und schaltete eine Abfrage vor, ob es sich bei dem Spielenden nicht etwa um den Fahrer handle. Verfügbar waren unter anderem das Ballerspiel Sky Force Reloaded, das Kartenlegespiel Solitaire und das Strategiespiel The Battle of Polytopia. Parkte das Fahrzeug, nehmen die Spiele den gesamten Bildschirm ein; während der Fahrt wurden sie etwas verkleinert, um Raum für wichtige Anzeigen wie die Fahrtgeschwindigkeit zu lassen.

    Im November 2021 meldete ein Tesla-Inhaber diese Situation an die NHTSA; dessen Abteilung zur Untersuchung von Defekten (Office for Defects Investigation, ODI) eröffnete daraufhin eine Untersuchung der Spielefunktion und bat Tesla um weitere Informationen (Az. PE 21-023). Der Hersteller lieferte die Daten im März 2021 und betonte, es habe keine Verbraucherbeschwerden erhalten und wisse von keinen Zusammenstößen, bei denen während der Fahrt ein Computerspiel gelaufen sei. Laut NHTSA zeigen die Daten, dass die Spielefunktion nicht oft genutzt wurde, aber wenn, dann in mindestens jedem dritten Fall in unverantwortlicher Weise.
    Größere Untersuchung läuft

    Kurz vor Weihnachten 2022 spielte Tesla ein weiteres Update aus, das Spielen während der Fahrt wieder unterbindet. Binnen Monatsfrist hätten 97 Prozent der betroffenen Tesla-Autos das Update installiert. „Obwohl das ODI Teslas Entscheidung, Passenger Play zurückzuziehen, anerkennt, erregte die Analyse der zur Verfügung gestellten Daten erhebliche Bedenken hinsichtlich Ablenkung der Chauffeure“, teilt die Behörde nun mit.

    Die Bedenken beziehen sich ausdrücklich „sowohl auf die beabsichtigte Nutzung durch einen Passagier und den Missbrauch (Nutzung durch den Chauffeur)“. Ablenkungen in der Sichtachse seien zu unterlassen, weil sie das Unfallrisiko erhöhen. Das Verfahren PE 21-023 stellt die NHTSA zwar nun ein, doch läuft eine breiter angelegte Engineering-Analyse (Az. EA22-002) weiter. Dabei beleuchtet sie den Faktor Mensch in Bezug auf Teslas Anzeigen und Bedienelemente während der Fahrt.

    ODI-Resume der Tesla-Untersuchung PE 21-023
    https://www.heise.de/downloads/18/4/1/9/6/0/3/4/INCLA-PE21023-7890.PDF

    #Technologie #Regulierung #USA #Verkehr

  • Mine de lithium en France : une calamité de plus pour des batteries
    https://ricochets.cc/Extractrivisme-mine-de-lithium-en-France-une-calamite-de-plus-pour-des-bat

    Dans la civilisation industrielle, la « transition » consiste à remplacer une partie des anciennes énergies industrielles par de nouvelles énergies industrielles, pour fabriquer toujours les mêmes saloperies et continuer à « aménager » (bétonner, détruire, artificialiser, polluer). Avec le numérique et les batteries électriques, les mines explosent, et toutes les nuisances qui vont avec aussi. Relocaliser des activités nuisibles qui alimentent une mégamachine nuisible ne va pas améliorer grand chose. Non à (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Technologie, #Le_monde_de_L'Economie, #Ecologie, Résistances au capitalisme et à la civilisation (...)

    #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle
    https://lenumerozero.info/Non-a-la-mine-de-lithium-d-Echassieres-6300

  • Le groupuscule d’extrémistes le plus dangereux du monde à Versaille
    https://ricochets.cc/Le-groupuscule-d-extremistes-le-plus-dangereux-du-monde-a-Versaille.html

    Le techno-capitalisme veut se « réinventer » en « vert », pour enfumer et surtout pour s’offrir de nouveaux marchés indispensables à la poursuite folle de sa fabrication sans fin d’argent. Il s’agit pour le roi Macron et ses amis milliardaires d’« hyper-accélérer », et donc d’aggraver encore les désastres écologiques, humains, climatiques et sociaux, ...en le justifiant bien sûr opportunément par des emplois jetés aux gueux. Pire que du greenwashing, il s’agit d’accélérer l’exploitation de la nature et de (...) #Les_Articles

    / #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Le_monde_de_L'Economie, (...)

    #Technologie
    https://reporterre.net/Helene-Tordjman-M-Macron-est-enferme-dans-son-delire-productiviste
    https://www.contretemps.eu/capitalisme-mythe-entrepreneur-galluzzo

  • Danone investit dans Imagindairy pour les produits laitiers sans lait de vache Sharon Wrobel - Time of israel

    Le géant français des produits laitiers Danone a réalisé un investissement stratégique dans la start-up israélienne Imagindairy Ltd. qui pourrait ouvrir la voie à une collaboration sur le développement de produits laitiers sans produits d’origine animale pour les consommateurs en utilisant la technologie de la fermentation de précision.

    Le géant de l’agroalimentaire basé à Paris a rejoint Imagindairy en avril en tant qu’investisseur stratégique par l’intermédiaire de sa société de capital-risque Danone Manifesto Ventures (DMV). Les conditions financières de l’investissement n’ont pas été divulguées.


    Il s’agit du deuxième investissement de Danone dans une start-up israélienne de technologie alimentaire – ou FoodTech – en moins d’un mois. Début avril, la société française, qui produit le yaourt Activia, le lait maternisé Aptamil et l’eau Evian, a annoncé un investissement de 2 millions de dollars dans la start-up israélienne Wilk, qui développe une une technologie cellulaire pour produire du lait humain et animal cultivé.

    « C’est un très bel investissement qui nous aidera à aller de l’avant », a déclaré le Dr. Eyal Afergan, co-fondateur et PDG d’Imagindairy, au Times of Israel. « Il s’agit d’un partenariat à plusieurs niveaux, avec l’investissement d’un côté et des discussions pour établir une collaboration avec les équipes de R&D afin de développer des produits sans animaux, et éventuellement une fois que nous aurons le bon produit et que nous aurons tout mis en place, comme le coût, le prix et le goût, alors cela pourrait nous conduire à un accord commercial. »

    Fondée en 2020 par le Dr. Afergan, le Dr. Arie Abo et le Pr. Tamir Tuller, Imagindairy a développé une technologie de fermentation de précision qui apprend aux micro-organismes tels que la levure ou les champignons à produire des protéines laitières qui, selon la start-up, sont identiques à celles du lait de vache. Cette technologie, qui repose sur 15 années de recherche menées par Tuller, professeur à l’université de Tel Aviv, recrée des versions non animales des protéines de lactosérum et de caséine qui peuvent être utilisées pour reproduire n’importe quel type de lait.

    Les protéines de lactosérum sont les éléments de base pour développer une gamme complète de produits non laitiers qui imitent les produits laitiers avec la même quantité de protéines et de matières grasses que le lait de vache, mais sans cholestérol ni lactose.



    Eyal Afergan, co-fondateur et PDG d’Imagindairy. (Crédit : Tal Shahar/Imagindairy)

    La fermentation de précision est une technologie utilisée dans l’industrie alimentaire depuis plus de 40 ans, par exemple pour la production d’enzymes alimentaires. « Imagindairy l’utilise pour produire des protéines laitières sans produits d’origine animale de manière rentable », a déclaré le Dr. Afergan.

    « Notre technologie brevetée est une technologie très complète qui nous permet d’améliorer la productivité de nos organismes. C’est la différence entre une vache qui vous donne un litre de lait par jour ou 40 litres de lait par jour », a-t-il déclaré. Il s’agit essentiellement de champignons, de levures et de bio-ingénierie – à l’aide d’une technologie d’apprentissage automatique – pour nous aider à améliorer la production de protéines de manière beaucoup plus efficace et de bien meilleure qualité.

    Le Dr. Afergan a déclaré que l’investissement stratégique de Danone intervient alors que la start-up est en train de se transformer en entreprise industrielle et vise le lancement de son premier produit aux États-Unis d’ici la fin de l’année, en collaboration avec un producteur laitier dont le nom n’a pas été dévoilé.

    « Nous fournissons la protéine elle-même et ils développent le produit », a déclaré le Dr. Afergan. « La première étape consiste à atteindre la production commerciale et à obtenir l’approbation réglementaire aux États-Unis, puis dans d’autres régions. »

    La start-up située à Yokneam est composée d’une équipe multidisciplinaire de 30 experts en microbiologie, en systèmes informatiques et en biotechnologie, avec le soutien de The Kitchen FoodTech hub, basé en Israël. À ce jour, Imagindairy a levé 28 millions de dollars en fonds de démarrage auprès d’investisseurs tels que Target Global, Strauss Group, Emerald Technology Ventures, Green Circle Foodtech Ventures, Collaborative Fund et New Climate Ventures.

    Un certain nombre d’entreprises opèrent dans le secteur des produits laitiers de substitution pour les protéines de lait en utilisant la technologie de fermentation de précision, comme la start-up israélienne Remilk, qui affirme avoir mis au point des protéines de lait chimiquement identiques à celles du lait et des produits laitiers produits par les vaches.

    La semaine dernière, le ministère de la santé a accordé à Remilk la première autorisation réglementaire de ce type pour commercialiser et vendre des produits laitiers fabriqués avec les protéines non animales de la start-up, qui sont exemptes de lactose, de cholestérol, d’antibiotiques et d’hormones de croissance. Pigmentum est une autre entreprise qui a mis au point une technologie végétale génétiquement modifiée pour créer des protéines laitières à partir de laitue, qui peuvent être utilisées pour fabriquer du fromage.

    « L’approbation réglementaire est une bonne nouvelle pour l’industrie, car une fois que la première entreprise obtient l’approbation, il est plus facile pour les deuxième et troisième entreprises d’obtenir leur approbation, ce qui nous permet de développer le marché plus efficacement », a déclaré le Dr. Afergan. « Nous avons conclu un accord de développement conjoint avec le groupe Strauss et nous prévoyons de lancer des produits ensemble en Israël. »

    En 2022, le gouvernement a déclaré que la FoodTech était l’une des cinq nouvelles priorités nationales pour lesquelles des investissements importants seront réalisés au cours des cinq prochaines années. Au début de l’année, l’Autorité de l’Innovation israélienne (IIA) a lancé un appel à propositions pour la construction d’installations de recherche et de développement utilisant la technologie de fermentation de précision pour le développement de protéines alternatives, afin de maintenir l’avance du pays dans ce domaine. Le budget total pour toutes les propositions approuvées s’élèvera à 50 millions de shekels.

    « J’espère qu’il s’agira d’un premier pas vers la construction d’installations de production en Israël », a déclaré le Dr. Afergan.

    L’année dernière, Israël s’est classé deuxième après les États-Unis en matière d’investissements dans les protéines alternatives, les start-ups locales dans ce domaine ayant levé quelque 454 millions de dollars de capitaux, selon un rapport du Good Food Institute (GFI) Israël, une organisation à but non lucratif qui cherche à promouvoir la recherche et l’innovation dans la FoodTech.

    #Lait #FoodTech #danone #Imagindairy #dmv #activia #aptamil #Evian #wilk #technologie_cellulaire #R&D #remilk #protéines alternatives #vaches #ersatz #alimentation #capitalisme

    Source : https://fr.timesofisrael.com/danone-investit-dans-imagindairy-pour-les-produits-laitiers-sans-l

  • Google-Entwickler : Open-Source-KI wird Google und OpenAI den Rang ablaufen
    https://www.heise.de/news/Anonymer-Google-Entwickler-Open-Source-wird-Google-und-OpenAI-den-Rang-ablaufe

    Le domaine de l’intelligence artificielle est soumis au phénomène décrit dans le Manifeste du Web indépendant du 2 février 1997. La foule open source menace le monopole qui mettra un certain temps pour développer des méthodes afin de transformer son ennemi en proie enfermée dans ses jardins clos.

    6.5.2023 von Dr. Volker Zota - Die Website SemiAnalysis hat ein internes Schreiben eines leitenden Google-Entwicklers mit dem Titel „We Have No Moat, And Neither Does OpenAI“ (Wir haben keinen Burggraben, und OpenAI auch nicht) veröffentlicht, das von einer anonymen Person auf einem öffentlichen Discord-Server geteilt wurde. Der Entwickler ist überzeugt, dass der zunehmende Erfolg von Open-Source-Projekten im Bereich der künstlichen Intelligenz und der Verarbeitung natürlicher Sprache sowohl Google als auch OpenAI in Bedrängnis bringe. Als Grund dafür nennt er die beeindruckende Geschwindigkeit, mit der sich freie Sprachmodelle wie Metas LLaMA weiterentwickeln. LLaMA war kurz nach der Ankündigung als Torrent an die Öffentlichkeit gelangt und dient inzwischen als Grundlage zahlreicher anderer Modelle, etwa Alpaca (Stanford University), Vicuna, LLaVA und Koala (Berkeley University).

    Nach nur einem Monat habe die Open-Source-Community bereits Varianten mit Instruction Tuning, Reinforcement Learning from Human Feedback (RLHF), Quantisierung und diversen anderen Qualitätsverbesserungen erzielt. Konnten sich bisher nur große Unternehmen das Training großer Sprachmodelle leisten, hätten Schlüsselinnovationen in Open-Source-Projekten wie Low Rank Adaptation (LoRA) die Eintrittsbarriere für Training und Experimente deutlich gesenkt, schreibt der Entwickler. Gleichzeitig ermöglichten diese Techniken schnelle Iterationen, hohe Qualität und niedrigere Kosten. Dadurch haben Open-Source-Modelle den Wettbewerb mit Google und OpenAI verschärft und stellen eine ernsthafte Bedrohung dar.
    An „Open-Source-Realität“ anpassen

    Nach Meinung des Entwicklers sei es für Google [und OpenAI] entscheidend, sich an diese Open-Source-Realität anzupassen und Wege zu finden, mit der Community zusammenzuarbeiten, anstatt die Kontrolle über ihre Modelle zu behalten.

    Google solle erwägen, kleinere Versionen seiner Modelle der Allgemeinheit zur Verfügung zu stellen und die Lücke zwischen kommerziellen und Open-Source-Angeboten zu schließen. Dazu gehöre auch die Zusammenarbeit mit Forschern und Entwicklern, um die eigene Innovationskraft zu stärken. Denn die freien Projekte lösten bereits Probleme, mit denen Google noch immer zu kämpfen habe. Daher seien die Zusammenarbeit mit der Open-Source-Community und die Anpassung an die neuen Bedingungen entscheidend, um langfristig einen Mehrwert zu schaffen und den Einfluss beider Unternehmen in der KI-Branche zu erhalten.

    Manifeste du Web indépendant http://www.uzine.net/article60.html

    #monopoles #informatique #technologie

  • L’école numérique : vers une société d’esclaves dociles et robotisés
    https://ricochets.cc/L-ecole-numerique-vers-une-societe-d-esclaves-dociles-et-robotises.html

    Un sanctuaire l’école ? Le lieu de l’apprentissage de l’esprit critique et de l’autonomie ? Pas vraiment. Plutôt un casernement pour inculquer la soumission, la dépendance et l’obéissance, avec maintenant le numérique partout pour achever de fabriquer à la chaîne des esclaves dociles et robotisés. La #Technologie menace nos enfants dès le plus jeune âge 💻😵💻 Affectation algorithmée avec Parcoursup, automatisation de la correction avec Santorin, flicages avec Pronote, devors rédigés via ChatGPT, ordinateurs (...) #Les_Articles

    / Technologie

  • ChatGPT est du domaine public, IA qui aide la communication.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4459

    A moins d’être déclassés et s’épuiser en essayant de rattraper le retard, les organisations journalistiques feraient le pas dans leur intérêt pour utiliser les Chatbots. Inéluctablement, cette technologie répondrait mieux et rapidement aux besoins de leurs auditoires. Elles seront en mesure non seulement d’accroître l’abondance de leur produit ou service. Mais également, elles réduiront autant que possible les coûts liés à l’exploitation des opérations quotidiennes. #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, journaliste, poète, livre, écrits, économie , #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #Journalisme,_presse,_médias, IA : Intelligence (...)

    #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #économie_ #IA_:_Intelligence_Artificielle #Sciences_&_Savoir

  • [P.R.O.U.G.] P.R.O.U.G. #121 : #dirty_groove, Sonar Album
    https://www.radiopanik.org/emissions/p-r-o-u-g-/proug-121-dirty-groove-sonar-album

    Nous avons reçu Dirty Groove à l’occasion de la release de son 1er album SONAR chez #nctrn_records !

    TRACKLIST : Otake (Original Mix) - Dirty Groove (NCTRN Records) Dark Night (Original Mix) - Dirty Groove (NCTRN Records) Celsius (Original Mix) - Dirty Groove (NCTRN Records) No Cruise (Original Mix) - Dirty Groove (NCTRN Records)

    #proug #techno #proug,techno,nctrn_records,dirty_groove
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/p-r-o-u-g-/proug-121-dirty-groove-sonar-album_15783__1.mp3

  • UK signs contract with US startup to identify migrants in small-boat crossings

    The UK government has turned a US-based startup specialized in artificial intelligence as part of its pledge to stop small-boat crossings. Experts have already pointed out the legal and logistical challenges of the plan.

    In a new effort to address the high number of Channel crossings, the UK Home Office is working with the US defense startup #Anduril, specialized in the use of artificial intelligence (AI).

    A surveillance tower has already been installed at Dover, and other technologies might be rolled out with the onset of warmer temperatures and renewed attempts by migrants to reach the UK. Some experts already point out the risks and practical loopholes involved in using AI to identify migrants.

    “This is obviously the next step of the illegal migration bill,” said Olivier Cahn, a researcher specialized in penal law.

    “The goal is to retrieve images that were taken at sea and use AI to show they entered UK territory illegally even if people vanish into thin air upon arrival in the UK.”

    The “illegal migration bill” was passed by the UK last month barring anyone from entering the country irregularly from filing an asylum claim and imposing a “legal duty” to remove them to a third country.
    Who is behind Anduril?

    Founded in 2017 by its CEO #Palmer_Luckey, Anduril is backed by #Peter_Thiel, a Silicon Valley investor and supporter of Donald Trump. The company has supplied autonomous surveillance technology to the US Department of Defense (DOD) to detect and track migrants trying to cross the US-Mexico border.

    In 2021, the UK Ministry of Defence awarded Anduril with a £3.8-million contract to trial an advanced base defence system. Anduril eventually opened a branch in London where it states its mission: “combining the latest in artificial intelligence with commercial-of-the-shelf sensor technology (EO, IR, Radar, Lidar, UGS, sUAS) to enhance national security through automated detection, identification and tracking of objects of interest.”

    According to Cahn, the advantage of Brexit is that the UK government is no longer required to submit to the General Data Protection Regulation (RGPDP), a component of data protection that also addresses the transfer of personal data outside the EU and EEA areas.

    “Even so, the UK has data protection laws of its own which the government cannot breach. Where will the servers with the incoming data be kept? What are the rights of appeal for UK citizens whose data is being processed by the servers?”, he asked.

    ’Smugglers will provide migrants with balaclavas for an extra 15 euros’

    Cahn also pointed out the technical difficulties of identifying migrants at sea. “The weather conditions are often not ideal, and many small-boat crossings happen at night. How will facial recognition technology operate in this context?”

    The ability of migrants and smugglers to adapt is yet another factor. “People are going to cover their faces, and anyone would think the smugglers will respond by providing migrants with balaclavas for an extra 15 euros.”

    If the UK has solicited the services of a US startup to detect and identify migrants, the reason may lie in AI’s principle of self-learning. “A machine accumulates data and recognizes what it has already seen. The US is a country with a significantly more racially and ethnically diverse population than the UK. Its artificial intelligence might contain data from populations which are more ethnically comparable to the populations that are crossing the Channel, like Somalia for example, thus facilitating the process of facial recognition.”

    For Cahn, it is not capturing the images which will be the most difficult but the legal challenges that will arise out of their usage. “People are going to be identified and there are going to be errors. If a file exists, there needs to be the possibility for individuals to appear before justice and have access to a judge.”

    A societal uproar

    In a research paper titled “Refugee protection in the artificial intelligence Era”, Chatham House notes “the most common ethical and legal challenges associated with the use of AI in asylum and related border and immigration systems involve issues of opacity and unpredictability, the potential for bias and unlawful discrimination, and how such factors affect the ability of individuals to obtain a remedy in the event of erroneous or unfair decisions.”

    For Cahn, the UK government’s usage of AI can only be used to justify and reinforce its hardline position against migrants. “For a government that doesn’t respect the Geneva Convention [whose core principle is non-refoulement, editor’s note] and which passed an illegal migration law, it is out of the question that migrants have entered the territory legally.”

    Identifying migrants crossing the Channel is not going to be the hardest part for the UK government. Cahn imagines a societal backlash with, “the Supreme Court of the United Kingdom being solicited, refugees seeking remedies to legal decisions through lawyers and associations attacking”.

    He added there would be due process concerning the storage of the data, with judges issuing disclosure orders. “There is going to be a whole series of questions which the government will have to elucidate. The rights of refugees are often used as a laboratory. If these technologies are ’successful’, they will soon be applied to the rest of the population."

    https://www.infomigrants.net/en/post/48326/uk-signs-contract-with-us-startup-to-identify-migrants-in-smallboat-cr

    #UK #Angleterre #migrations #asile #réfugiés #militarisation_des_frontières #frontières #start-up #complexe_militaro-industriel #IA #intelligence_artificielle #surveillance #technologie #channel #Manche

    –—

    ajouté à la métaliste sur la Bibby Stockholm:
    https://seenthis.net/messages/1016683

    • Huge barge set to house 500 asylum seekers arrives in the UK

      The #Bibby_Stockholm is being refitted in #Falmouth to increase its capacity from 222 to 506 people.

      A barge set to house 500 asylum seekers has arrived in the UK as the government struggles with efforts to move migrants out of hotels.

      The Independent understands that people will not be transferred onto the Bibby Stockholm until July, following refurbishment to increase its capacity and safety checks.

      The barge has been towed from its former berth in Italy to the port of Falmouth, in Cornwall.

      It will remain there while works are carried out, before being moved onto its final destination in #Portland, Dorset.

      The private operators of the port struck an agreement to host the barge with the Home Office without formal public consultation, angering the local council and residents.

      Conservative MP Richard Drax previously told The Independent legal action was still being considered to stop the government’s plans for what he labelled a “quasi-prison”.

      He accused ministers and Home Office officials of being “unable to answer” practical questions on how the barge will operate, such as how asylum seekers will be able to come and go safely through the port, what activities they will be provided with and how sufficient healthcare will be ensured.

      “The question is how do we cope?” Mr Drax said. “Every organisation has its own raft of questions: ‘Where’s the money coming from? Who’s going to do what if this all happens?’ There are not sufficient answers, which is very worrying.”

      The Independent previously revealed that asylum seekers will have less living space than an average parking bay on the Bibby Stockholm, which saw at least one person die and reports of rape and abuse on board when it was used by the Dutch government to detain migrants in the 2000s.

      An official brochure released by owner Bibby Marine shows there are only 222 “single en-suite bedrooms” on board, meaning that at least two people must be crammed into every cabin for the government to achieve its aim of holding 500 people.

      Dorset Council has said it still had “serious reservations about the appropriateness of Portland Port in this scenario and remains opposed to the proposals”.

      The Conservative police and crime commissioner for Dorset is demanding extra government funding for the local force to “meet the extra policing needs that this project will entail”.

      A multi-agency forum including representatives from national, regional and local public sector agencies has been looking at plans for the provision of health services, the safety and security of both asylum seekers and local residents and charity involvement.

      Portland Port said it had been working with the Home Office and local agencies to ensure the safe arrival and operation of the Bibby Stockholm, and to minimise its impact locally.

      The barge is part of a wider government push to move migrants out of hotels, which are currently housing more than 47,000 asylum seekers at a cost of £6m a day.

      But the use of ships as accommodation was previously ruled out on cost grounds by the Treasury, when Rishi Sunak was chancellor, and the government has not confirmed how much it will be spending on the scheme.

      Ministers have also identified several former military and government sites, including two defunct airbases and an empty prison, that they want to transform into asylum accommodation.

      But a court battle with Braintree District Council over former RAF Wethersfield is ongoing, and legal action has also been threatened over similar plans for RAF Scampton in Lancashire.

      Last month, a barrister representing home secretary Suella Braverman told the High Court that 56,000 people were expected to arrive on small boats in 2023 and that some could be made homeless if hotel places are not found.

      A record backlog of asylum applications, driven by the increase in Channel crossings and a collapse in Home Office decision-making, mean the government is having to provide accommodation for longer while claims are considered.

      https://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/barge-falmouth-cornwall-migrants-bibby-b2333313.html
      #barge #bateau

    • ‘Performative cruelty’ : the hostile architecture of the UK government’s migrant barge

      The arrival of the Bibby Stockholm barge at Portland Port, in Dorset, on July 18 2023, marks a new low in the UK government’s hostile immigration environment. The vessel is set to accommodate over 500 asylum seekers. This, the Home Office argues, will benefit British taxpayers and local residents.

      The barge, however, was immediately rejected by the local population and Dorset council. Several British charities and church groups have condemned the barge, and the illegal migration bill it accompanies, as “an affront to human dignity”.

      Anti-immigration groups have also protested against the barge, with some adopting offensive language, referring to the asylum seekers who will be hosted there as “bargies”. Conservative MP for South Dorset Richard Drax has claimed that hosting migrants at sea would exacerbate tenfold the issues that have arisen in hotels to date, namely sexual assaults, children disappearing and local residents protesting.

      My research shows that facilities built to house irregular migrants in Europe and beyond create a temporary infrastructure designed to be hostile. Governments thereby effectively make asylum seekers more displaceable while ignoring their everyday spatial and social needs.
      Precarious space

      The official brochure plans for the Bibby Stockholm show 222 single bedrooms over three stories, built around two small internal courtyards. It has now been retrofitted with bunk beds to host more than 500 single men – more than double the number it was designed to host.

      Journalists Lizzie Dearden and Martha McHardy have shown this means the asylum seekers housed there – for up to nine months – will have “less living space than an average parking bay”. This stands in contravention of international standards of a minimum 4.5m² of covered living space per person in cold climates, where more time is spent indoors.

      In an open letter, dated June 15 2023 and addressed to home secretary Suella Braverman, over 700 people and nearly 100 non-governmental organisations (NGOs) voiced concerns that this will only add to the trauma migrants have already experienced:

      Housing people on a sea barge – which we argue is equal to a floating prison – is morally indefensible, and threatens to retraumatise a group of already vulnerable people.

      Locals are concerned already overstretched services in Portland, including GP practices, will not be able to cope with further pressure. West Dorset MP Chris Lode has questioned whether the barge itself is safe “to cope with double the weight that it was designed to bear”. A caller to the LBC radio station, meanwhile, has voiced concerns over the vessel’s very narrow and low fire escape routes, saying: “What they [the government] are effectively doing here is creating a potential Grenfell on water, a floating coffin.”

      Such fears are not unfounded. There have been several cases of fires destroying migrant camps in Europe, from the Grand-Synthe camp near Dunkirk in France, in 2017, to the 2020 fire at the Moria camp in Greece. The difficulty of escaping a vessel at sea could turn it into a death trap.

      Performative hostility

      Research on migrant accommodation shows that being able to inhabit a place – even temporarily – and develop feelings of attachment and belonging, is crucial to a person’s wellbeing. Even amid ever tighter border controls, migrants in Europe, who can be described as “stuck on the move”, nonetheless still attempt to inhabit their temporary spaces and form such connections.

      However, designs can hamper such efforts when they concentrate asylum seekers in inhospitable, cut-off spaces. In 2015, Berlin officials began temporarily housing refugees in the former Tempelhof airport, a noisy, alienating industrial space, lacking in privacy and disconnected from the city. Many people ended up staying there for the better part of a year.

      French authorities, meanwhile, opened the Centre Humanitaire Paris-Nord in Paris in 2016, temporary migrant housing in a disused train depot. Nicknamed la Bulle (the bubble) for its bulbous inflatable covering, this facility was noisy and claustrophobic, lacking in basic comforts.

      Like the barge in Portland Port, these facilities, placed in industrial sites, sit uncomfortably between hospitality and hostility. The barge will be fenced off, since the port is a secured zone, and access will be heavily restricted and controlled. The Home Office insists that the barge is not a floating prison, yet it is an unmistakably hostile space.

      Infrastructure for water and electricity will physically link the barge to shore. However, Dorset council has no jurisdiction at sea.

      The commercial agreement on the barge was signed between the Home Office and Portland Port, not the council. Since the vessel is positioned below the mean low water mark, it did not require planning permission.

      This makes the barge an island of sorts, where other rules apply, much like those islands in the Aegean sea and in the Pacific, on which Greece and Australia have respectively housed migrants.

      I have shown how facilities are often designed in this way not to give displaced people any agency, but, on the contrary, to objectify them. They heighten the instability migrants face, keeping them detached from local communities and constantly on the move.

      The government has presented the barge as a cheaper solution than the £6.8 million it is currently spending, daily, on housing asylum seekers in hotels. A recent report by two NGOs, Reclaim the Seas and One Life to Live, concludes, however, that it will save less than £10 a person a day. It could even prove more expensive than the hotel model.

      Sarah Teather, director of the Jesuit Refugee Service UK charity, has described the illegal migration bill as “performative cruelty”. Images of the barge which have flooded the news certainly meet that description too.

      However threatening these images might be, though, they will not stop desperate people from attempting to come to the UK to seek safety. Rather than deterring asylum seekers, the Bibby Stockholm is potentially creating another hazard to them and to their hosting communities.

      https://theconversation.com/performative-cruelty-the-hostile-architecture-of-the-uk-governments

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      Point intéressant, lié à l’aménagement du territoire :

      “Since the vessel is positioned below the mean low water mark, it did not require planning permission”

      C’est un peu comme les #zones_frontalières qui ont été créées un peu partout en Europe (et pas que) pour que les Etats se débarassent des règles en vigueur (notamment le principe du non-refoulement). Voir cette métaliste, à laquelle j’ajoute aussi cet exemple :
      https://seenthis.net/messages/795053

      voir aussi :

      The circumstances at Portland Port are very different because where the barge is to be positioned is below the mean low water mark. This means that the barge is outside of our planning control and there is no requirement for planning permission from the council.

      https://news.dorsetcouncil.gov.uk/2023/07/18/leaders-comments-on-the-home-office-barge

      #hostile_architecture #architecture_hostile #dignité #espace #Portland #hostilité #hostilité_performative #île #infrastructure #extraterritorialité #extra-territorialité #prix #coût

    • Sur l’#histoire (notamment liées au commerce d’ #esclaves) de la Bibby Stockholm :

      Bibby Line, shipowners

      Information
      From Guide to the Records of Merseyside Maritime Museum, volume 1: Bibby Line. In 1807 John Bibby and John Highfield, Liverpool shipbrokers, began taking shares in ships, mainly Parkgate Dublin packets. By 1821 (the end of the partnership) they had vessels sailing to the Mediterranean and South America. In 1850 they expanded their Mediterranean and Black Sea interests by buying two steamers and by 1865 their fleet had increased to twenty three. The opening of the Suez Canal in 1869 severely affected their business and Frederick Leyland, their general manager, failed to persuade the family partners to diversify onto the Atlantic. Eventually, he bought them out in 1873. In 1889 the Bibby family revived its shipowning interests with a successful passenger cargo service to Burma. From 1893 it also began to carry British troops to overseas postings which remained a Bibby staple until 1962. The Burma service ended in 1971 and the company moved to new areas of shipowning including bulkers, gas tankers and accommodation barges. It still has its head office in Liverpool where most management records are held. The museum holds models of the Staffordshire (1929) and Oxfordshire (1955). For further details see the attached catalogue or contact The Archives Centre for a copy of the catalogue.

      The earliest records within the collection, the ships’ logs at B/BIBBY/1/1/1 - 1/1/3 show company vessels travelling between Europe and South America carrying cargoes that would have been produced on plantations using the labour of enslaved peoples or used within plantation and slave based economies. For example the vessel Thomas (B/BIBBY/1/1/1) carries a cargo of iron hoops for barrels to Brazil in 1812. The Mary Bibby on a voyage in 1825-1826 loads a cargo of sugar in Rio de Janeiro, Brazil to carry to Rotterdam. The log (B/BIBBY/1/1/3) records the use of ’negroes’ to work with the ship’s carpenter while the vessel is in port.

      In September 1980 the latest Bibby vessel to hold the name Derbyshire was lost with all hands in the South China Sea. This collection does not include records relating to that vessel or its sinking, apart from a copy ’Motor vessel ’Derbyshire’, 1976-80: in memoriam’ at reference B/BIBBY/3/2/1 (a copy is also available in The Archives Centre library collection at 340.DER). Information about the sinking and subsequent campaigning by the victims’ family can be found on the NML website and in the Life On Board gallery. The Archives Centre holds papers of Captain David Ramwell who assisted the Derbyshire Family Association at D/RAM and other smaller collections of related documents within the DX collection.

      https://www.liverpoolmuseums.org.uk/artifact/bibby-line-shipowners

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      An Open Letter to #Bibby_Marine

      Links between your parent company #Bibby_Line_Group (#BLG) and the slave trade have repeatedly been made. If true, we appeal to you to consider what actions you might take in recompense.

      Bibby Marine’s modern slavery statement says that one of the company’s values is to “do the right thing”, and that you “strongly support the eradication of slavery, as well as the eradication of servitude, forced or compulsory labour and human trafficking”. These are admirable words.

      Meanwhile, your parent company’s website says that it is “family owned with a rich history”. Please will you clarify whether this rich history includes slaving voyages where ships were owned, and cargoes transported, by BLG’s founder John Bibby, six generations ago. The BLG website says that in 1807 (which is when slavery was abolished in Britain), “John Bibby began trading as a shipowner in Liverpool with his partner John Highfield”. John Bibby is listed as co-owner of three slaving ships, of which John Highfield co-owned two:

      In 1805, the Harmonie (co-owned by #John_Bibby and three others, including John Highfield) left Liverpool for a voyage which carried 250 captives purchased in West Central Africa and St Helena, delivering them to Cumingsberg in 1806 (see the SlaveVoyages database using Voyage ID 81732).
      In 1806, the Sally (co-owned by John Bibby and two others) left Liverpool for a voyage which transported 250 captives purchased in Bassa and delivered them to Barbados (see the SlaveVoyages database using Voyage ID 83481).
      In 1806, the Eagle (co-owned by John Bibby and four others, including John Highfield) left Liverpool for a voyage which transported 237 captives purchased in Cameroon and delivered them to Kingston in 1807 (see the SlaveVoyages database using Voyage ID 81106).

      The same and related claims were recently mentioned by Private Eye. They also appear in the story of Liverpool’s Calderstones Park [PDF] and on the website of National Museums Liverpool and in this blog post “Shenanigans in Shipping” (a detailed history of the BLG). They are also mentioned by Laurence Westgaph, a TV presenter specialising in Black British history and slavery and the author of Read The Signs: Street Names with a Connection to the Transatlantic Slave Trade and Abolition in Liverpool [PDF], published with the support of English Heritage, The City of Liverpool, Northwest Regional Development Agency, National Museums Liverpool and Liverpool Vision.

      While of course your public pledges on slavery underline that there is no possibility of there being any link between the activities of John Bibby and John Highfield in the early 1800s and your activities in 2023, we do believe that it is in the public interest to raise this connection, and to ask for a public expression of your categorical renunciation of the reported slave trade activities of Mr Bibby and Mr Highfield.

      https://www.refugeecouncil.org.uk/latest/news/an-open-letter-to-bibby-marine

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      Très peu d’info sur John Bibby sur wikipedia :

      John Bibby (19 February 1775 – 17 July 1840) was the founder of the British Bibby Line shipping company. He was born in Eccleston, near Ormskirk, Lancashire. He was murdered on 17 July 1840 on his way home from dinner at a friend’s house in Kirkdale.[1]


      https://en.wikipedia.org/wiki/John_Bibby_(businessman)

    • ‘Floating Prisons’: The 200-year-old family #business behind the Bibby Stockholm

      #Bibby_Line_Group_Limited is a UK company offering financial, marine and construction services to clients in at least 16 countries around the world. It recently made headlines after the government announced one of the firm’s vessels, Bibby Stockholm, would be used to accommodate asylum seekers on the Dorset coast.

      In tandem with plans to house migrants at surplus military sites, the move was heralded by Prime Minister Rishi Sunak and Home Secretary Suella Braverman as a way of mitigating the £6m-a-day cost of hotel accommodation amid the massive ongoing backlog of asylum claims, as well as deterring refugees from making the dangerous channel crossing to the UK. Several protests have been organised against the project already, while over ninety migrants’ rights groups and hundreds of individual campaigners have signed an open letter to the Home Secretary calling for the plans to be scrapped, describing the barge as a “floating prison.”

      Corporate Watch has researched into the Bibby Line Group’s operations and financial interests. We found that:

      - The Bibby Stockholm vessel was previously used as a floating detention centre in the Netherlands, where undercover reporting revealed violence, sexual exploitation and poor sanitation.

      – Bibby Line Group is more than 90% owned by members of the Bibby family, primarily through trusts. Its pre-tax profits for 2021 stood at almost £31m, which they upped to £35.5m by claiming generous tax credits and deferring a fair amount to the following year.

      - Management aboard the vessel will be overseen by an Australian business travel services company, Corporate Travel Management, who have previously had aspersions cast over the financial health of their operations and the integrity of their business practices.

      - Another beneficiary of the initiative is Langham Industries, a maritime and engineering company whose owners, the Langham family, have longstanding ties to right wing parties.

      Key Issues

      According to the Home Office, the Bibby Stockholm barge will be operational for at least 18 months, housing approximately 500 single adult men while their claims are processed, with “24/7 security in place on board, to minimise the disruption to local communities.” These measures appear to have been to dissuade opposition from the local Conservative council, who pushed for background checks on detainees and were reportedly even weighing legal action out of concern for a perceived threat of physical attacks from those housed onboard, as well as potential attacks from the far right against migrants held there.

      Local campaigners have taken aim at the initiative, noting in the open letter:

      “For many people seeking asylum arriving in the UK, the sea represents a site of significant trauma as they have been forced to cross it on one or more occasions. Housing people on a sea barge – which we argue is equal to a floating prison – is morally indefensible, and threatens to re-traumatise a group of already vulnerable people.”

      Technically, migrants on the barge will be able to leave the site. However, in reality they will be under significant levels of surveillance and cordoned off behind fences in the high security port area.

      If they leave, there is an expectation they will return by 11pm, and departure will be controlled by the authorities. According to the Home Office:

      “In order to ensure that migrants come and go in an orderly manner with as little impact as possible, buses will be provided to take those accommodated on the vessel from the port to local drop off points”.

      These drop off points are to be determined by the government, while being sited off the coast of Dorset means they will be isolated from centres of support and solidarity.

      Meanwhile, the government’s new Illegal Migration Bill is designed to provide a legal justification for the automatic detention of refugees crossing the Channel. If it passes, there’s a chance this might set the stage for a change in regime on the Bibby Stockholm – from that of an “accommodation centre” to a full-blown migrant prison.

      An initial release from the Home Office suggested the local voluntary sector would be engaged “to organise activities that keep occupied those being accommodated, potentially involved in local volunteering activity,” though they seemed to have changed the wording after critics said this would mean detainees could be effectively exploited for unpaid labour. It’s also been reported the vessel required modifications in order to increase capacity to the needed level, raising further concerns over cramped living conditions and a lack of privacy.

      Bibby Line Group has prior form in border profiteering. From 1994 to 1998, the Bibby Stockholm was used to house the homeless, some of whom were asylum seekers, in Hamburg, Germany. In 2005, it was used to detain asylum seekers in the Netherlands, which proved a cause of controversy at the time. Undercover reporting revealed a number of cases abuse on board, such as beatings and sexual exploitation, as well suicide attempts, routine strip searches, scabies and the death of an Algerian man who failed to receive timely medical care for a deteriorating heart condition. As the undercover security guard wrote:

      “The longer I work on the Bibby Stockholm, the more I worry about safety on the boat. Between exclusion and containment I encounter so many defects and feel so much tension among the prisoners that it no longer seems to be a question of whether things will get completely out of hand here, but when.”

      He went on:

      “I couldn’t stand the way prisoners were treated […] The staff become like that, because the whole culture there is like that. Inhuman. They do not see the residents as people with a history, but as numbers.”

      Discussions were also held in August 2017 over the possibility of using the vessel as accommodation for some 400 students in Galway, Ireland, amid the country’s housing crisis. Though the idea was eventually dropped for lack of mooring space and planning permission requirements, local students had voiced safety concerns over the “bizarre” and “unconventional” solution to a lack of rental opportunities.
      Corporate Travel Management & Langham Industries

      Although leased from Bibby Line Group, management aboard the Bibby Stockholm itself will be handled by #Corporate_Travel_Management (#CTM), a global travel company specialising in business travel services. The Australian-headquartered company also recently received a £100m contract for the provision of accommodation, travel, venue and ancillary booking services for the housing of Ukrainian refugees at local hotels and aboard cruise ships M/S Victoria and M/S Ambition. The British Red Cross warned earlier in May against continuing to house refugees on ships with “isolated” and “windowless” cabins, and said the scheme had left many “living in limbo.”

      Founded by CEO #Jamie_Pherous, CTM was targeted in 2018 by #VGI_Partners, a group of short-sellers, who identified more than 20 red flags concerning the company’s business interests. Most strikingly, the short-sellers said they’d attended CTM’s offices in Glasgow, Paris, Amsterdam, Stockholm and Switzerland. Finding no signs of business activity there, they said it was possible the firm had significantly overstated the scale of its operations. VGI Partners also claimed CTM’s cash flows didn’t seem to add up when set against the company’s reported growth, and that CTM hadn’t fully disclosed revisions they’d made to their annual revenue figures.

      Two years later, the short-sellers released a follow-up report, questioning how CTM had managed to report a drop in rewards granted for high sales numbers to travel agencies, when in fact their transaction turnover had grown during the same period. They also accused CTM of dressing up their debt balance to make their accounts look healthier.

      CTM denied VGI Partners’ allegations. In their response, they paraphrased a report by auditors EY, supposedly confirming there were no question marks over their business practices, though the report itself was never actually made public. They further claim VGI Partners, as short-sellers, had only released the reports in the hope of benefitting from uncertainty over CTM’s operations.

      Despite these troubles, CTM’s market standing improved drastically earlier this year, when it was announced the firm had secured contracts for the provision of travel services to the UK Home Office worth in excess of $3bn AUD (£1.6bn). These have been accompanied by further tenders with, among others, the National Audit Office, HS2, Cafcass, Serious Fraud Office, Office of National Statistics, HM Revenue & Customs, National Health Service, Ministry of Justice, Department of Education, Foreign Office, and the Equality and Human Rights Commission.

      The Home Office has not released any figures on the cost of either leasing or management services aboard Bibby Stockholm, though press reports have put the estimated price tag at more than £20,000 a day for charter and berthing alone. If accurate, this would put the overall expenditure for the 18-month period in which the vessel will operate as a detention centre at almost £11m, exclusive of actual detention centre management costs such as security, food and healthcare.

      Another beneficiary of the project are Portland Port’s owners, #Langham_Industries, a maritime and engineering company owned by the #Langham family. The family has long-running ties to right-wing parties. Langham Industries donated over £70,000 to the UK Independence Party from 2003 up until the 2016 Brexit referendum. In 2014, Langham Industries donated money to support the re-election campaign of former Clacton MP for UKIP Douglas Carswell, shortly after his defection from the Conservatives. #Catherine_Langham, a Tory parish councillor for Hilton in Dorset, has described herself as a Langham Industries director (although she is not listed on Companies House). In 2016 she was actively involved in local efforts to support the campaign to leave the European Union. The family holds a large estate in Dorset which it uses for its other line of business, winemaking.

      At present, there is no publicly available information on who will be providing security services aboard the Bibby Stockholm.

      Business Basics

      Bibby Line Group describes itself as “one of the UK’s oldest family owned businesses,” operating in “multiple countries, employing around 1,300 colleagues, and managing over £1 billion of funds.” Its head office is registered in Liverpool, with other headquarters in Scotland, Hong Kong, India, Singapore, Malaysia, France, Slovakia, Czechia, the Netherlands, Germany, Poland and Nigeria (see the appendix for more). The company’s primary sectors correspond to its three main UK subsidiaries:

      #Bibby_Financial_Services. A global provider of financial services. The firm provides loans to small- and medium-sized businesses engaged in business services, construction, manufacturing, transportation, export, recruitment and wholesale markets. This includes invoice financing, export and trade finance, and foreign exchanges. Overall, the subsidiary manages more than £6bn each year on behalf of some 9,000 clients across 300 different industry sectors, and in 2021 it brought in more than 50% of the group’s annual turnover.

      - #Bibby_Marine_Limited. Owner and operator of the Bibby WaveMaster fleet, a group of vessels specialising in the transport and accommodation of workers employed at remote locations, such as offshore oil and gas sites in the North Sea. Sometimes, as in the case of Chevron’s Liquified Natural Gas (LNG) project in Nigeria, the vessels are used as an alternative to hotels owing to a “a volatile project environment.” The fleet consists of 40 accommodation vessels similar in size to the Bibby Stockholm and a smaller number of service vessels, though the share of annual turnover pales compared to the group’s financial services operations, standing at just under 10% for 2021.

      - #Garic Ltd. Confined to construction, quarrying, airport, agriculture and transport sectors in the UK, the firm designs, manufactures and purchases plant equipment and machinery for sale or hire. Garic brought in around 14% of Bibby Line Group’s turnover in 2021.

      Prior to February 2021, Bibby Line Group also owned #Costcutter_Supermarkets_Group, before it was sold to #Bestway_Wholesale to maintain liquidity amid the Covid-19 pandemic. In their report for that year, the company’s directors also suggested grant funding from #MarRI-UK, an organisation facilitating innovation in maritime technologies and systems, had been important in preserving the firm’s position during the crisis.
      History

      The Bibby Line Group’s story begins in 1807, when Lancashire-born shipowner John Bibby began trading out of Liverpool with partner John Highfield. By the time of his death in 1840, murdered while returning home from dinner with a friend in Kirkdale, Bibby had struck out on his own and come to manage a fleet of more than 18 ships. The mysterious case of his death has never been solved, and the business was left to his sons John and James.

      Between 1891 and 1989, the company operated under the name #Bibby_Line_Limited. Its ships served as hospital and transport vessels during the First World War, as well as merchant cruisers, and the company’s entire fleet of 11 ships was requisitioned by the state in 1939.

      By 1970, the company had tripled its overseas earnings, branching into ‘factoring’, or invoice financing (converting unpaid invoices into cash for immediate use via short-term loans) in the early 1980s, before this aspect of the business was eventually spun off into Bibby Financial Services. The group acquired Garic Ltd in 2008, which currently operates four sites across the UK.

      People

      #Jonathan_Lewis has served as Bibby Line Group’s Managing and Executive Director since January 2021, prior to which he acted as the company’s Chief Financial and Strategy Officer since joining in 2019. Previously, Lewis worked as CFO for Imagination Technologies, a tech company specialising in semiconductors, and as head of supermarket Tesco’s mergers and acquisitions team. He was also a member of McKinsey’s European corporate finance practice, as well as an investment banker at Lazard. During his first year at the helm of Bibby’s operations, he was paid £748,000. Assuming his role at the head of the group’s operations, he replaced Paul Drescher, CBE, then a board member of the UK International Chamber of Commerce and a former president of the Confederation of British Industry.

      Bibby Line Group’s board also includes two immediate members of the Bibby family, Sir #Michael_James_Bibby, 3rd Bt. and his younger brother #Geoffrey_Bibby. Michael has acted as company chairman since 2020, before which he had occupied senior management roles in the company for 20 years. He also has external experience, including time at Unilever’s acquisitions, disposals and joint venture divisions, and now acts as president of the UK Chamber of Shipping, chairman of the Charities Trust, and chairman of the Institute of Family Business Research Foundation.

      Geoffrey has served as a non-executive director of the company since 2015, having previously worked as a managing director of Vast Visibility Ltd, a digital marketing and technology company. In 2021, the Bibby brothers received salaries of £125,000 and £56,000 respectively.

      The final member of the firm’s board is #David_Anderson, who has acted as non-executive director since 2012. A financier with 35 years experience in investment banking, he’s founder and CEO of EPL Advisory – which advises company boards on requirements and disclosure obligations of public markets – and chair of Creative Education Trust, a multi-academy trust comprising 17 schools. Anderson is also chairman at multinational ship broker Howe Robinson Partners, which recently auctioned off a superyacht seized from Dmitry Pumpyansky, after the sanctioned Russian businessman reneged on a €20.5m loan from JP Morgan. In 2021, Anderson’s salary stood at £55,000.

      Ownership

      Bibby Line Group’s annual report and accounts for 2021 state that more than 90% of the company is owned by members of the Bibby family, primarily through family trusts. These ownership structures, effectively entities allowing people to benefit from assets without being their registered legal owners, have long attracted staunch criticism from transparency advocates given the obscurity they afford means they often feature extensively in corruption, money laundering and tax abuse schemes.

      According to Companies House, the UK corporate registry, between 50% and 75% of Bibby Line Group’s shares and voting rights are owned by #Bibby_Family_Company_Limited, which also retains the right to appoint and remove members of the board. Directors of Bibby Family Company Limited include both the Bibby brothers, as well as a third sibling, #Peter_John_Bibby, who’s formally listed as the firm’s ‘ultimate beneficial owner’ (i.e. the person who ultimately profits from the company’s assets).

      Other people with comparable shares in Bibby Family Company Limited are #Mark_Rupert_Feeny, #Philip_Charles_Okell, and Lady #Christine_Maud_Bibby. Feeny’s occupation is listed as solicitor, with other interests in real estate management and a position on the board of the University of Liverpool Pension Fund Trustees Limited. Okell meanwhile appears as director of Okell Money Management Limited, a wealth management firm, while Lady Bibby, Michael and Geoffrey’s mother, appears as “retired playground supervisor.”

      Key Relationships

      Bibby Line Group runs an internal ‘Donate a Day’ volunteer program, enabling employees to take paid leave in order to “help causes they care about.” Specific charities colleagues have volunteered with, listed in the company’s Annual Review for 2021 to 2022, include:

      - The Hive Youth Zone. An award-winning charity for young people with disabilities, based in the Wirral.

      – The Whitechapel Centre. A leading homeless and housing charity in the Liverpool region, working with people sleeping rough, living in hostels, or struggling with their accommodation.

      - Let’s Play Project. Another charity specialising in after-school and holiday activities for young people with additional needs in the Banbury area.

      - Whitdale House. A care home for the elderly, based in Whitburn, West Lothian and run by the local council.

      – DEBRA. An Irish charity set up in 1988 for individuals living with a rare, painful skin condition called epidermolysis bullosa, as well as their families.

      – Reaching Out Homeless Outreach. A non-profit providing resources and support to the homeless in Ireland.

      Various senior executives and associated actors at Bibby Line Group and its subsidiaries also have current and former ties to the following organisations:

      - UK Chamber of Shipping

      - Charities Trust

      - Institute of Family Business Research Foundation

      - Indefatigable Old Boys Association

      - Howe Robinson Partners

      - hibu Ltd

      - EPL Advisory

      - Creative Education Trust

      - Capita Health and Wellbeing Limited

      - The Ambassador Theatre Group Limited

      – Pilkington Plc

      – UK International Chamber of Commerce

      – Confederation of British Industry

      – Arkley Finance Limited (Weatherby’s Banking Group)

      – FastMarkets Ltd, Multiple Sclerosis Society

      – Early Music as Education

      – Liverpool Pension Fund Trustees Limited

      – Okell Money Management Limited

      Finances

      For the period ending 2021, Bibby Line Group’s total turnover stood at just under £260m, with a pre-tax profit of almost £31m – fairly healthy for a company providing maritime services during a global pandemic. Their post-tax profits in fact stood at £35.5m, an increase they would appear to have secured by claiming generous tax credits (£4.6m) and deferring a fair amount (£8.4m) to the following year.

      Judging by their last available statement on the firm’s profitability, Bibby’s directors seem fairly confident the company has adequate financing and resources to continue operations for the foreseeable future. They stress their February 2021 sale of Costcutter was an important step in securing this, given it provided additional liquidity during the pandemic, as well as the funding secured for R&D on fuel consumption by Bibby Marine’s fleet.
      Scandal Sheet

      Bibby Line Group and its subsidiaries have featured in a number of UK legal proceedings over the years, sometimes as defendants. One notable case is Godfrey v Bibby Line, a lawsuit brought against the company in 2019 after one of their former employees died as the result of an asbestos-related disease.

      In their claim, the executors of Alan Peter Godfrey’s estate maintained that between 1965 and 1972, he was repeatedly exposed to large amounts of asbestos while working on board various Bibby vessels. Although the link between the material and fatal lung conditions was established as early as 1930, they claimed that Bibby Line, among other things:

      “Failed to warn the deceased of the risk of contracting asbestos related disease or of the precautions to be taken in relation thereto;

      “Failed to heed or act upon the expert evidence available to them as to the best means of protecting their workers from danger from asbestos dust; [and]

      “Failed to take all reasonably practicable measures, either by securing adequate ventilation or by the provision and use of suitable respirators or otherwise, to prevent inhalation of dust.”

      The lawsuit, which claimed “unlimited damage”’ against the group, also stated that Mr Godfrey’s “condition deteriorated rapidly with worsening pain and debility,” and that he was “completely dependent upon others for his needs by the last weeks of his life.” There is no publicly available information on how the matter was concluded.

      In 2017, Bibby Line Limited also featured in a leak of more than 13.4 million financial records known as the Paradise Papers, specifically as a client of Appleby, which provided “offshore corporate services” such as legal and accountancy work. According to the Organized Crime and Corruption Reporting Project, a global network of investigative media outlets, leaked Appleby documents revealed, among other things, “the ties between Russia and [Trump’s] billionaire commerce secretary, the secret dealings of Canadian Prime Minister Justin Trudeau’s chief fundraiser and the offshore interests of the Queen of England and more than 120 politicians around the world.”

      This would not appear to be the Bibby group’s only link to the shady world of offshore finance. Michael Bibby pops up as a treasurer for two shell companies registered in Panama, Minimar Transport S.A. and Vista Equities Inc.
      Looking Forward

      Much about the Bibby Stockholm saga remains to be seen. The exact cost of the initiative and who will be providing security services on board, are open questions. What’s clear however is that activists will continue to oppose the plans, with efforts to prevent the vessel sailing from Falmouth to its final docking in Portland scheduled to take place on 30th June.

      Appendix: Company Addresses

      HQ and general inquiries: 3rd Floor Walker House, Exchange Flags, Liverpool, United Kingdom, L2 3YL

      Tel: +44 (0) 151 708 8000

      Other offices, as of 2021:

      6, Shenton Way, #18-08A Oue Downtown 068809, Singapore

      1/1, The Exchange Building, 142 St. Vincent Street, Glasgow, G2 5LA, United Kingdom

      4th Floor Heather House, Heather Road, Sandyford, Dublin 18, Ireland

      Unit 2302, 23/F Jubilee Centre, 18 Fenwick Street, Wanchai, Hong Kong

      Unit 508, Fifth Floor, Metropolis Mall, MG Road, Gurugram, Haryana, 122002 India

      Suite 7E, Level 7, Menara Ansar, 65 Jalan Trus, 8000 Johor Bahru, Johor, Malaysia

      160 Avenue Jean Jaures, CS 90404, 69364 Lyon Cedex, France

      Prievozská 4D, Block E, 13th Floor, Bratislava 821 09, Slovak Republic

      Hlinky 118, Brno, 603 00, Czech Republic

      Laan Van Diepenvoorde 5, 5582 LA, Waalre, Netherlands

      Hansaallee 249, 40549 Düsseldorf, Germany

      Poland Eurocentrum, Al. Jerozolimskie 134, 02-305 Warsaw, Poland

      1/2 Atarbekova str, 350062, Krasnodar, Krasnodar

      1 St Peter’s Square, Manchester, M2 3AE, United Kingdom

      25 Adeyemo Alakija Street, Victoria Island, Lagos, Nigeria

      10 Anson Road, #09-17 International Plaza, 079903 Singapore

      https://corporatewatch.org/floating-prisons-the-200-year-old-family-business-behind-the-bibby-s

      signalé ici aussi par @rezo:
      https://seenthis.net/messages/1010504

    • The Langham family seem quite happy to support right-wing political parties that are against immigration, while at the same time profiting handsomely from the misery of refugees who are forced to claim sanctuary here.


      https://twitter.com/PositiveActionH/status/1687817910364884992

      –---

      Family firm ’profiteering from misery’ by providing migrant barges donated £70k to #UKIP

      The Langham family, owners of Langham Industries, is now set to profit from an 18-month contract with the Home Office to let the Bibby Stockholm berth at Portland, Dorset

      A family firm that donated more than £70,000 to UKIP is “profiteering from misery” by hosting the Government’s controversial migrant barge. Langham Industries owns Portland Port, where the Bibby Stockholm is docked in a deal reported to be worth some £2.5million.

      The Langham family owns luxurious properties and has links to high-profile politicians, including Prime Minister Rishi Sunak and Deputy Prime Minister Oliver Dowden. And we can reveal that their business made 19 donations to pro-Brexit party UKIP between 2003 and 2016.

      Late founder John Langham was described as an “avid supporter” of UKIP in an obituary in 2017. Now his children, John, Jill and Justin – all directors of the family firm – are set to profit from an 18-month contract with the Home Office to let the Bibby Stockholm berth at Portland, Dorset.

      While Portland Port refuses to reveal how much the Home Office is paying, its website cites berthing fees for a ship the size of the Bibby Stockholm at more than £4,000 a day. In 2011, Portland Port chairman John, 71, invested £3.7million in Grade II* listed country pile Steeple Manor at Wareham, Dorset. Dating to around 1600, it has a pond, tennis court and extensive gardens designed by the landscape architect Brenda Colvin.

      The arrangement to host the “prison-like” barge for housing migrants has led some locals to blast the Langhams, who have owned the port since 1997. Portland mayor Carralyn Parkes, 61, said: “I don’t know how John Langham will sleep at night in his luxurious home, with his tennis court and his fluffy bed, when asylum seekers are sleeping in tiny beds on the barge.

      “I went on the boat and measured the rooms with a tape measure. On average they are about 10ft by 12ft. The bunk bed mattresses are about 6ft long. If you’re taller than 6ft you’re stuffed. The Langham family need to have more humanity. They are only interested in making money. It’s shocking.”

      (#paywall)
      https://www.mirror.co.uk/news/politics/family-firm-profiteering-misery-providing-30584405.amp

      #UK_Independence_Party

    • ‘This is a prison’: men tell of distressing conditions on Bibby Stockholm

      Asylum seekers share fears about Dorset barge becoming even more crowded, saying they already ‘despair and wish for death’

      Asylum seekers brought back to the Bibby Stockholm barge in Portland, Dorset, have said they are being treated in such a way that “we despair and wish for death”.

      The Guardian spoke to two men in their first interview since their return to the barge on 19 October after the vessel lay empty for more than two months. The presence of deadly legionella bacteria was confirmed on board on 7 August, the same day the first group of asylum seekers arrived. The barge was evacuated four days later.

      The new warning comes after it emerged that one asylum seeker attempted to kill himself and is in hospital after finding out he is due to be taken to the barge on Tuesday.

      A man currently on the barge told the Guardian: “Government decisions are turning healthy and normal refugees into mental patients whom they then hand over to society. Here, many people were healthy and coping with OK spirits, but as a result of the dysfunctional strategies of the government, they have suffered – and continue to suffer – from various forms of serious mental distress. We are treated in such a way that we despair and wish for death.”

      He said that although the asylum seekers were not detained on the barge and could leave to visit the nearby town, in practice, doing so was not easy.

      He added: “In the barge, we have exactly the feeling of being in prison. It is true that they say that this is not a prison and you can go outside at any time, but you can only go to specific stops at certain times by bus, and this does not give me a good feeling.

      “Even to use the fresh air, you have to go through the inspection every time and go to the small yard with high fences and go through the X-ray machine again. And this is not good for our health.

      “In short, this is a prison whose prisoners are not criminals, they are people who have fled their country just to save their lives and have taken shelter here to live.”

      The asylum seekers raised concerns about what conditions on the barge would be like if the Home Office did fill it with about 500 asylum seekers, as officials say is the plan. Those on board said it already felt quite full with about 70 people living there.

      The second asylum seeker said: “The space inside the barge is very small. It feels crowded in the dining hall and the small entertainment room. It is absolutely clear to me that there will be chaos here soon.

      “According to my estimate, as I look at the spaces around us, the capacity of this barge is maximum 120 people, including personnel and crew. The strategy of ​​transferring refugees from hotels to barges or ships or military installations is bound to fail.

      “The situation here on the barge is getting worse. Does the government have a plan for shipwrecked residents? Everyone here is going mad with anxiety. It is not just the barge that floats on the water, but the plans of the government that are radically adrift.”

      Maddie Harris of the NGO Humans For Rights Network, which supports asylum seekers in hotels, said: “Home Office policies directly contribute to the significant deterioration of the wellbeing and mental health of so many asylum seekers in their ‘care’, with a dehumanising environment, violent anti-migrant rhetoric and isolated accommodations away from community and lacking in support.”

      A Home Office spokesperson said: “The Bibby Stockholm is part of the government’s pledge to reduce the use of expensive hotels and bring forward alternative accommodation options which provide a more cost-effective, sustainable and manageable system for the UK taxpayer and local communities.

      “The health and welfare of asylum seekers remains the utmost priority. We work continually to ensure the needs and vulnerabilities of those residing in asylum accommodation are identified and considered, including those related to mental health and trauma.”

      Nadia Whittome and Lloyd Russell-Moyle, the Labour MPs for Nottingham East and Brighton Kemptown respectively, will travel to Portland on Monday to meet asylum seekers accommodated on the Bibby Stockholm barge and local community members.

      The visit follows the home secretary, Suella Braverman, not approving a visit from the MPs to assess living conditions as they requested through parliamentary channels.

      https://www.theguardian.com/uk-news/2023/oct/29/this-is-a-prison-men-tell-of-distressing-conditions-on-bibby-stockholm
      #prison #conditions_de_vie

  • Nécro(techno)logie : Claude Lorius n’a rien vu en Antarctique
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1831

    Toujours en librairie : Le Règne machinal (la crise sanitaire et au-delà). Voir ici

    Le glaciologue Claude Lorius est mort le 21 mars. Nous ne sommes pas du genre à gifler les cadavres, comme le firent les surréalistes à la mort d’Anatole France en 1924. Quoique la main vous démange à la lecture de la presse éplorée. Le Figaro salue le « pionnier de la climatologie moderne », Le Daubé le « lanceur d’alerte précoce », Libération le « géant des glaces », Le Monde le « héros légendaire ». Qu’a donc fait Claude Lorius (à part mourir) pour mériter de telles louanges ? Il a établi, en 1987, le lien entre la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère et l’évolution climatique. D’un point de vue scientifique, s’entend. Ses études ont vérifié les observations des montagnards : « ils ont détraqué les saisons ». Ce (...)

    #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/lorius_n_a_rien_vu.pdf

    • Lorius prétend nous livrer la cause du désastre en reprenant le terme d’Anthropocène, forgé au début des années 80 par le biologiste Eugène Stoermer. Celui-ci le popularise en 2002 dans un article de Nature corédigé avec Paul Crutzen, prix Nobel de Chimie 1995. Pardon de rabâcher, mais les nécrologies servent aussi à ça. Stoermer et Crutzen ne font pas remonter les causes du bouleversement géo-climatique à l’apparition de l’anthropos – à « l’ère des humains », comme le prétend Lorius - voici trois millions d’années, ni même à l’émergence du capitalisme. Ils situent le début de cette ère en 1784, année du perfectionnement de la machine à vapeur11 . C’est-à-dire le début de l’usage des énergies fossiles : la révolution thermo-industrielle. Leur terme englobant d’Anthropocène est abusif et commode pour dissimuler la vraie rupture, celle du Technocène. La société industrielle, motorisée par les progrès technoscientifiques, a détruit les équilibres climatiques et écologiques. Point.

      […]

      Remonter à la racine des maux signifie regarder en arrière. Les causes, par définition, sont dans le passé. Lorius le savait bien, qui lisait dans ses carottes de glaces polaires les différentes étapes des dégâts industriels sur notre biotope. Mais ses conclusions, 30 ans plus tard, étaient celles d’un aveugle : « Comment encourager la croissance qui est nécessaire, en respectant l’environnement ?14 »
      La croissance de quoi ? Des températures ? Du niveau des mers ? De la sécheresse ? Bref, Lorius n’avait rien vu dans l’Antarctique. C’était bien la peine d’aller si loin et de brûler tant de kérosène.
      Il est trop tard pour les glaciers. Et pour nous, simples anthropoïdes ?

      #anthropocène #capitalocène #technocène #climat #réchauffement_climatique #écologie #technocratie #Grenoble #science #recherche #Claude_Lorius #glaciers

    • Finalement, les héros légendaires sont des scientifiques comme les autres.

      Oui, et la connaissance de la nature ne garantit pas d’avoir des idées politiques particulièrement intéressantes.

      Qu’a donc fait Claude Lorius (à part mourir) pour mériter de telles louanges ? Il a établi, en 1987, le lien entre la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère et l’évolution climatique. D’un point de vue scientifique, s’entend. Ses études ont vérifié les observations des montagnards : « ils ont détraqué les saisons ». Ce que chacun constatait en levant le nez,

      D’un point de vue scientifique… Quel autre point de vue y aurait-il ? Le montagnard qui lève son nez a-t-il accès à des centaines de milliers d’années d’évolution du climat ? Renifle-t-il des concentrations de co2 ? Sa peau sent-elle des augmentations moyennes de température sur le globe ? Ses oreilles détectent-elles des changements d’orbite de la Terre ?

  • Quelques enseignements de la carte de 42 sites sous surveillance de Darmanin
    https://ricochets.cc/Quelques-enseignements-de-la-carte-de-42-sites-sous-surveillance-de-Darman

    Les gesticulations martiales de Darmanin l’adepte forcené de l’extrême droite se sont portées sur une carte de France avec 42 projets écocidaires combattus. Quelques réflexions sur la résistance au système technologique sont nées de la lecture de cette carte : 🕵️ Le ministre de l’Intérieur a commandé une carte de 42 sites sous surveillance ainsi que la création d’une cellule « anti-ZAD » (zone à défendre). Que pouvons-nous en tirer ? La carte nous rappelle tout d’abord que la colonisation du vivant par le (...) #Les_Articles

    / #Technologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle

  • Chine : chantage sur les terres et métaux rares
    https://up-magazine.info/decryptages/analyses/114435-chine-chantage-sur-les-terres-et-metaux-rares

    La Chine possède en effet une arme stratégique qui pourrait s’avérer fatale : elle détient jusqu’à 99 % du marché des terres et #métaux_rares, ces ingrédients sans lesquels la moindre de nos technologies n’existerait pas. Or selon le média japonais Nikkei, #Xi_Jinping et son administration réfléchissent en ce moment à répondre aux États-Unis et à une partie de ses alliés en limitant les #exportations de #technologies liées aux terres rares et à l’une de leurs principales applications : les #aimants.

    Du smartphone que nous avons toujours à portée de main, aux #turbines_d’éoliennes, des #voitures_électriques qui rouleront sur toutes nos routes aux satellites qui nous orientent, des appareils médicaux qui améliorent notre santé aux objets connectés qui nous entourent, des robots aux nanotechnologies, en passant par les armes, tous ces produits ont en commun une matière étrange. Ou plus précisément plusieurs matières, aux noms imprononçables. Des métaux rares, extraordinairement difficiles à extraire de leurs gangues de roches. Ces métaux existent partout sur la planète mais leur extraction a un coût colossal et inacceptable : pollution et atteinte à la santé des travailleurs. Nos sociétés occidentales ont donc depuis des décennies abandonné l’extraction de ces précieux métaux. La #Chine quasiment seule s’y est intéressée, moins regardante que nous sur les questions écologiques. Résultat, l’empire du Milieu détient jusqu’à 99 % du marché des métaux rares. Et peut y faire souffler la tempête. Quand la Chine le voudra, nous pourrions être privés, du jour au lendemain, d’appareils électroniques. […]

    • Les occidentaux ont délaissé les terres rares parce qu’ils ont des préoccupations humanistes et écologiques. On pourrait presque en rire si ce n’était pas aussi crétin. C’est un petit peu comme ces lois qui prétendent que le nucléaire et l’éolien sont freinés à cause d’un cadre réglementaire trop lourd et contraignant...

  • Inside the flop that changed Apple forever - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=pcYX-2uWwsk

    Apple’s Macintosh, released in 1984, is celebrated for ushering in a new era of user-friendly computing. But! The Mac owes a lot to its lesser-known, older sister Lisa. Here’s how the Lisa, while seen as a flop today, used clever interface design to welcome everyone into the personal computer era. Though as new technologies like AR, VR, and AI chatbots arrive, are we finally leaving Lisa’s legacy behind? #Apple #Technology #History

    Read more: http://bit.ly/3UdVXAW

    00:00 Intro
    00:37 Computers of the 1970’s
    01:13 The Beginning of GUIs
    01:40 Xerox PARC’s Alto Computer
    02:10 Other Tech Inspirations for Apple
    02:42 Goals behind the Apple Lisa
    03:20 Hands-on with a Lisa
    04:35 Developing the Lisa with Bill Atkinson
    06:22 Introducing Macintosh
    07:06 Lisa vs Macintosh
    07:24 Countdown of switching applications on a Macintosh
    08:15 What the ‘Desktop Metaphor’ means now
    09:28 Final thoughts with Bill Atkinson

    #Histoire_informatique #Apple #Interface_graphique

  • Macron : Le grand « plan eau » qui fait flop

    Face à une sécheresse historique et à la pénurie qui s’annonce pire que celle de l’été dernier, avec des nappes phréatiques très en dessous de leur niveau habituel, Emmanuel Macron sort son « plan eau » : 50 mesures censées prendre le problème à bras le corps, présentées la semaine dernière dans les Alpes. Blast a suivi pendant des semaines sa préparation sous... influence. Enquête et décryptage sur un catalogue de mesures ineffectives dicté par les lobbies.

    Ménager l’attente... Dans le domaine du teasing et des effets d’annonce, Emmanuel Macron est passé maître. Annoncé depuis des semaines et retardé à plusieurs reprises, d’abord prévu début 2023 à l’occasion des « Carrefours de l’eau » organisés chaque année à Rennes, le plan sécheresse du gouvernement avait été remis à plus tard à la demande de l’Elysée. On l’attendait encore le 22 mars dernier lors de la journée mondiale de l’eau, qui offrait une fenêtre de tir idéale. Crise politique oblige, l’affaire avait dû être encore décalée. Et finalement le voilà, présenté jeudi dernier par le chef de l’Etat sur les rives du lac de Serre-Ponçon (Hautes-Alpes).

    En août 2022, la France a chaud. Le soleil (de plomb) cogne, les Français suent et les terres s’assèchent - un phénomène inquiétant, sans revenir jusqu’au cauchemar des incendies dans les Landes. En pleine canicule, les alertes remontées par les élus et les préfets se multipliant, Elisabeth Borne annonce la mise sur orbite d’une « planification écologique » plaçant l’eau au cœur de ses priorités. On sait aujourd’hui que près de 700 villages ou petites villes ont souffert de pénuries d’eau potable, chiffre qui à l’époque avait été minoré. Pendant plusieurs semaines, certaines populations avaient dû être alimentées par des citernes ou de l’eau en bouteille livrée par packs.

    Diagnostics clairement tracés

    Le coup de chaud de l’été 2022 passé, le chantier est lancé opérationnellement le 29 septembre par Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, et sa secrétaire d’Etat Bérangère Couillard, avec une phase de consultation. Début janvier 2023, les contributions de ces groupes de travail, comme celles des comités de bassin (des instances de concertation à l’échelle locale rassemblant opérateurs, Etat, collectivités, ONG, industriels, agriculteurs et consommateurs), sont présentées à la secrétaire d’Etat dans le cadre du Comité national de l’eau (un organe consultatif placé sous l’autorité du ministère de la Transition).

    De ces travaux et de leurs conclusions remises à Bérangère Couillard se dégagent « des diagnostics clairs et des propositions de solutions », « notamment autour de la REUT (réutilisation des eaux usées traitées) et du développement de la télérelève », se félicite la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) dans sa lettre publiée en mars dernier.

    La FP2E fédère 6 entreprises membres dont les multinationales Veolia, Suez et Saur. Ce lobby influent a participé activement à cinq des groupes de travail - sur la gestion des sécheresses, sur les usagers, la sobriété, le grand cycle de l’eau et les pollutions diffuses. L’occasion de pousser ses intérêts. A la sortie de la consultation, la FP2E pointe aussi « les blocages à lever », « relatifs notamment au financement, à la complexité des démarches administratives ou encore à la durée des autorisations ». Des freins « décourageants pour les porteurs de projet », note-t-elle.

    En réalité, cet investissement vient de loin. La FP2E, et avec elle les géants privés de l’eau, pousse ses pions depuis des mois : avant la présidentielle de 2022, ce syndical patronal avait présenté aux candidats son « programme ». Dès lors, tout était dit et la « feuille de route » tracée. Elle n’a pas changé depuis.
    Un gouvernement bien irrigué

    En France, la dernière grande loi sur l’eau date de 2006. Depuis, les effets du changement climatique sur le cycle hydrologique se font sentir, beaucoup plus puissamment et rapidement qu’on ne le pensait il y a encore quelques années. Résultat, l’édifice institutionnel de la gestion de l’eau à la française, qui a vu le jour à l’orée des années soixante, craque de toute part. Pourtant, personne ne veut ouvrir la boîte de Pandore que représenterait nécessairement l’élaboration d’une nouvelle loi. Celle-ci imposerait en effet de mettre au premier rang des discussions la question explosive de l’évolution du modèle agricole productiviste. Un sujet très actuel, le récent week-end de guerre civile dans un champ des Deux-Sèvres en étant une sidérante démonstration, autour de la question des méga-bassines. Et surtout un casus belli pour la FNSEA, très en cour à l’Elysée.

    Le plan présenté en grande pompe par Emmanuel Macron au lendemain de la pénible et interminable séquence sur les retraites a été bien irrigué. Pour parvenir aux 53 mesures qu’il exhibe, on a exhumé tout ce qui trainait au fond des placards depuis des lustres, afin de susciter un effet « waouh ». Ce catalogue ne fera pas illusion bien longtemps, comme on s’en apercevra rapidement, dès cet été. Il est le produit d’un véritable opéra-bouffe qui a vu tous les lobbies intéressés s’atteler dans l’urgence à la rédaction de rapports, de contributions et de propositions dont le contenu laisse dubitatif. Ils s’y sont mis, tous sans exception.

    Cet activisme n’est pas nouveau. C’est même un grand classique qui a débouché jusqu’à présent sur une série de grand-messes pour rien – des Assises en 2018-2019 au Varenne de l’eau du ministère de l’Agriculture en 2021-2022 (qui déroulait le tapis rouge à la FNSEA), avant que l’Académie des technologies ne s’y colle à son tour fin 2022. Une litanie sans rien changer qu’Emmanuel Macron n’a pourtant pas manqué de rappeler la semaine dernière, les énumérant pour s’en féliciter : « dès le mois de septembre, on a tiré les leçons, lancé les travaux, le ministre l’a rappelé, s’appuyant sur ce qui avait été fait dès il y a cinq ans ».
    Un plan « Copytop »

    Pour permettre au président de la République de sortir sa tête de l’eau et marcher sur le lac de Serre-Ponçon, une véritable usine à gaz s’est mise en branle à un train d’enfer. Depuis l’automne dernier, les contributions se sont ainsi empilées les unes sur les autres : mission d’information de la commission des affaires économiques du Sénat, copieux rapport du groupe prospective de la Chambre haute, propositions de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), du Comité national de l’eau - un organisme baroque, repaire de tous les lobbies, placé sous l’autorité du ministère chargé de la Transition écologique – ou encore, dernières en date, celles d’une autre commission sénatoriale. Sans oublier les 48 propositions du Comité de bassin Seine-Normandie le 3 février, avant l’audition organisée le 15 du même mois par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat (encore) !

    Au final, cette bataille d’experts s’est dénouée dans des réunions interministérielles (les « RIM ») opposant classiquement l’écologie, l’agriculture, Bercy, la DGCL du ministère de l’Intérieur, le tout sous la férule de Matignon - dont l’occupante connaît le sujet. « Béchu et Couillard n’y connaissent rien, c’est Borne qui pilote tout depuis le début », confirme une source proche du dossier.

    L’analyse de cette production frénétique de nos collèges d’experts, qui se sont copiés sans vergogne sous l’air du « y’a qu’à-faut qu’on », est édifiante. S’ouvre alors sous nos yeux l’étendue affolante de tout ce qui aurait dû être fait, ne l’a pas été et reste donc à faire - avec les remises en cause drastiques que cela implique.

    Depuis une quinzaine d’années, tous les organismes de recherche impliqués dans la question de l’eau, comme les inspections des administrations centrales, ont publié des centaines de rapports parfaitement informés, qui détaillent par le menu la montée des périls comme les mesures qui devraient être prises pour y faire face. En pure perte. Rien ne change, business as usual.

    Pollutions multiformes, pesticides, irrigation à outrance, imperméabilisation des sols, inondations, sécheresses, recul du trait de côte, chute dramatique de la biodiversité... La réalité est un cauchemar. Et l’élaboration aux forceps de ce nouveau « plan eau » illustre une nouvelle fois, jusqu’à la caricature, la « méthodologie » qui voit rituellement la montagne accoucher d’une souris.

    Que s’est-il passé, au juste ? Ce qui se passe en réalité depuis des lustres. L’affaire se joue en deux temps : l’état des lieux d’abord, puis les propositions. L’état des lieux, la phase 1, s’alimente des centaines de rapports disponibles. Rédigés par des fonctionnaires (IGEDD, CGEEAR, IGF, IGA…) ou par des collaborateurs du Parlement, très généralement compétents, ils renvoient les décisions à prendre au politique. C’est à cette étape, celle des propositions, que les choses se grippent. Pour s’en convaincre, il suffit de confronter pour chacun des rapports, et d’un rapport l’autre, l’état des lieux initial aux « propositions » d’actions élaborées. Le constat est accablant : l’intervention du politique neutralise tout espoir d’améliorer quoi que ce soit.

    Le sénateur et l’éléphant

    Sur le constat tout le monde s’accorde, globalement. A quelques nuances près : la France demeure un pays bien doté, avec des précipitations suffisantes pour répondre à de multiples usages - 32 à 35 milliards de m3 sont prélevés chaque année pour le refroidissement des centrales nucléaires, l’eau potable, l’agriculture, l’alimentation des canaux, l’industrie, etc. Mais les impacts du changement climatique sur le cycle de l’eau se font déjà sentir, y compris dans les bassins plus septentrionaux, provoquant l’eutrophisation des cours d’eau, l’évaporation à un rythme plus rapide et la diminution des pluies en été.

    Et puis, il y a « l’éléphant dans la pièce », selon l’expression du sénateur Renaissance Alain Richard... Co-rapporteur d’un rapport avec Christophe Jarretie (député Modem de Corrèze jusqu’en juin 2022), Alain Richard désigne ici la mobilisation de la ressource pour les besoins agricoles, qui explosent l’été quand il n’y a plus d’eau… D’où les conflits sur l’irrigation et les bassines, qui ont dépassé la côte d’alerte.

    Se prononçant en faveur de la multiplication des retenues, ce même rapport souligne pourtant « une autre limite aux stratégies d’économies d’eau pour l’irrigation agricole » : elle « réside dans la manière dont la marge de manœuvre permise par les économies se trouve redéployée. En améliorant le système d’irrigation, on peut mobiliser davantage d’eau pour les plantes à prélèvement égal. La tentation peut être alors de ne pas réduire les prélèvements mais d’augmenter la surface irriguée. Ce risque est d’autant plus fort qu’avec l’élévation des températures et la modification du régime des précipitations certaines cultures historiquement non irriguées qui n’avaient besoin que de l’eau de pluie, comme la vigne dans le Sud-Ouest, ne doivent désormais leur survie qu’à l’installation de dispositifs d’irrigation. »

    Le 5 février dernier, on a appris que la région Occitanie et six départements du Sud-ouest (Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Tarn-et-Garonne, Lot et Landes) venaient de recapitaliser à hauteur de 24 millions d’euros la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG). Spécialisée dans les barrages et les bassines, cette société d’aménagement régional était en quasi faillite. L’an dernier, sa gestion désastreuse a été sévèrement étrillée par la chambre régionale des comptes. Objectif de cette opération de sauvetage de la CACG ? « S’armer face au manque d’eau », notamment en « augmentant la capacité des réserves existantes »…
    Les diktats de la FNSEA

    Dans les débats autour de la crise de l’eau, on parle aussi beaucoup des « solutions fondées sur la nature ». Ça fait écolo à tout crin. « Cela implique d’aller à l’encontre de la tendance à l’artificialisation des sols, de désimperméabiliser, en particulier en milieu urbain, pour favoriser l’infiltration de l’eau de pluie ou encore apporter de la fraîcheur dans les villes lors des pics de chaleur », édicte le rapport de la commission des affaires économiques du Sénat. Problème, on oublie de dire que le principe du « zéro artificialisation nette » a suscité sur le terrain une véritable bronca des élus, de toute obédience, qui ont engagé un bras de fer avec le gouvernement sur le sujet.

    Notre éléphant, celui du sénateur Richard, est lui aussi au cœur des débats. « L’agriculture est le principal consommateur d’eau, indispensable à la pousse des plantes et à l’abreuvement du bétail, relève le Sénat. Mais l’adaptation des pratiques au changement climatique est encore trop lente et la transition vers l’agro-écologie doit être accélérée à travers tous les leviers possibles : formation, aides apportées par le premier ou le deuxième pilier de la politique agricole commune (PAC), recherche appliquée et expérimentation des nouvelles pratiques ».

    Des mesures et solutions de bon sens ? Probablement, sauf que le courant majoritaire de la profession agricole, incarné par la FNSEA, continue à s’opposer avec succès à toute évolution structurelle du modèle productiviste dominant et impose ses diktats à tous les gouvernements. L’actuel ministre de l’Agriculture Marc Fesneau l’a lui-même reconnu à mi-mots dans un récent article de Libération.

    Un autre sujet est lui aussi systématiquement évacué des « solutions ». Il mériterait qu’on y réfléchisse, pour reconsidérer le sujet dans son ensemble : chaque année, pour « équilibrer les fonds publics », l’Etat prélève 300 millions d’euros depuis quinze ans dans les caisses des agences de l’eau. « Les consommations domestiques d’eau potable, sur laquelle les redevances sont assises, sont sollicitées pour financer des domaines de plus en plus variés touchant de plus en plus au grand cycle de l’eau, et de moins en moins à la modernisation des stations d’épuration ou à la modernisation des réseaux de distribution d’eau potable, pourtant vieillissants », pointent ainsi les deux co-présidents du groupe de travail « Redevances des agences de l’eau et atteintes à la biodiversité ».

    En 2022, le duo Richard-Jarretie envisageait de compenser ce manque à gagner par la création d’une nouvelle taxe (assise sur la taxe d’aménagement départementale). Leur proposition de loi, qui aurait dû être adoptée en loi de finance rectificative, sera finalement sèchement rejetée par Bercy.

    La fuite politique

    Autrefois, « l’eau était gérée directement par les maires dans des syndicats intercommunaux à échelle humaine », mais « les regroupements de structures conduisent à dépolitiser l’eau », constate le rapport des deux parlementaires sur la question de la gouvernance. Résultat de cette évolution, « l’eau n’est plus que rarement une question politique débattue lors des campagnes électorales locales ».

    Désormais, « le pouvoir est passé du côté des techniciens. » « La politique de l’eau est dépolitisée et renvoyée à la recherche des meilleurs choix techniques possibles, constatent Jarretie et Richard. Les maires des grandes villes, les présidents des grandes intercommunalités ne siègent plus que rarement dans les organismes chargés de (sa) gestion. Ils y délèguent des élus, certes compétents, mais dont le poids politique propre est minime et qui n’ont pas tellement d’autre choix que de suivre les orientations de la technostructure de l’eau. »

    Parallèlement, cette dépossession d’une question éminemment politique s’accompagne d’une surenchère. Elle concerne la recherche et l’innovation, a priori louables sauf quand elles deviennent le paravent et le prétexte à l’inaction. Depuis une quinzaine d’années, les multinationales Veolia, Suez et Saur mènent avec succès un lobbying opiniâtre pour promouvoir une fuite en avant technologique. Censée apporter des solutions miracles, par exemple pour la réutilisation des eaux usées ou la recharge artificielle des nappes phréatiques, elle contribue en réalité au statu quo, pour ne rien changer aux pratiques délétères qui sont pourtant à l’origine de la dégradation croissante de la qualité de la ressource.

    Face à la production de ce discours et à cette fibre du tout technologique, difficile de résister. Pour deux raisons. « La compréhension des mécanismes de la politique de l’eau, tant dans ses aspects techniques qu’organisationnels est particulièrement ardue », soulignent Alain Richard et Christophe. Certes, « les SDAGE (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, ndlr) et les SAGE (schéma d’aménagement et de gestion des eaux, ndlr) sont soumis à l’avis du public. Les dossiers d’autorisation au titre de la loi sur l’eau font l’objet d’enquêtes publiques dont les éléments sont mis à disposition de tous sur les sites Internet des préfectures. Mais seuls quelques « initiés » sont capables de maîtriser les nombreux paramètres en jeu ». Face à cette complexité et au jeu des lobbies, les administrés sont désarmés : « La transparence des procédures ne garantit pas la participation du public et l’appropriation des enjeux à une grande échelle. » Par ailleurs, en matière de gouvernance encore, l’équilibre et les relations national/local ne se soldent pas vraiment en faveur de l’implication des échelons au plus près des administrés.

    Doit-on réfléchir et envisager de décentraliser l’action publique, pour plus d’efficacité ? Un nouveau vœu pieu. La Macronie méprise les 570 000 élus locaux français. Dans la pratique, ce sont désormais les préfets, et surtout les préfets de région, qui ont la haute main sur des politiques publiques revues à l’aune du libéralisme le plus échevelé.

    Un déluge de com

    Le 23 février dernier, Christophe Béchu et Bérangère Couillard présidaient le premier comité d’anticipation et de suivi hydrologique (CASH) de l’année. Objectif affiché ? « Informer les représentants des usagers sur la situation hydrologique actuelle et projetée en anticipation de risques potentiellement significatifs de sécheresse »...

    Pareille langue de bois n’augurait rien de bon, ou plutôt admirablement ce qui allait suivre cet interlude comme quand les deux membres du gouvernement, 24 heures plus tard, expliqueront qu’ils vont décider avec les préfets de mesures de restrictions... « soft ». Le lendemain de cette pseudo-annonce, Le Monde consacre son éditorial aux périls qui menacent, appelant face à l’urgence à la sobriété des usages. Comme un coup de pied à l’âne.

    En ce début d’année 2023, le rouleau compresseur de la com gouvernementale s’emballe. A donner le tournis. La veille de la réunion du CASH, le 22 février sur France Info, le ministre Béchu déclare la France « en état d’alerte ». Le samedi 25 février, en visite au Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron en appelle à un « plan de sobriété sur l’eau » et invente les « rétentions collinaires » jusque-là... inconnues.

    Le lundi 27 février, Christophe Béchu, à nouveau, réunit les préfets coordonnateurs de bassin. La semaine suivante, il est en visio avec les 100 préfets de département. Dix jours plus tôt, la troisième mission d’information sénatoriale mobilisée auditionnait des directeurs d’agences de l’eau. En outre, pour tirer les enseignements pratiques de la sécheresse historique de 2022, une mission est confiée aux inspections générales, charge à elles d’établir un retour d’expérience auprès de l’ensemble des acteurs et usagers et de formuler des propositions d’amélioration. La mission, en cours, devrait rendre ses conclusions au 1er trimestre 2023.

    Des « solutions » ineptes

    Cette mise en scène à grand spectacle se distingue principalement... par son inanité : loin de répondre aux enjeux d’une crise systémique, il s’agit en s’appuyant sur des « évidences » (qui n’en sont pas) de « vendre » du vent en agitant des « solutions » (qui n’en sont pas) tout en promouvant une fuite en avant technologique qui elle va rapporter des milliards aux usual suspects du secteur...

    À Savines-le-Lac, dans ses mesures phare, Emmanuel Macron a notamment insisté jeudi dernier sur la nécessité de lutter contre les fuites pour atteindre les objectifs fixés - et « faire 10% d’économie d’eau ». En les réparant ?

    Édifié depuis la moitié du XIXème siècle, le linéaire du réseau français d’adduction d’eau atteint quelque 880 000 kilomètres. Estimé à 1 000 milliards d’euros, ce patrimoine national a été à l’origine largement financé sur fonds publics, avant l’invention de la facture d’eau. Propriété des collectivités locales, son taux de renouvellement est en deçà de ce qu’il devrait être idéalement (1% par an), calé logiquement sur la durée de vie des tuyaux.

    « Parce que tout ça, c’est le fruit de quoi ?, a fait mine de s’interroger Emmanuel Macron la semaine dernière. De sous-investissements historiques. Et pourquoi on se retrouve collectivement dans cette situation ? C’est que pendant très longtemps, on s’est habitué à ne plus investir dans nos réseaux d’eau ».

    Face à cette situation, la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 (dite loi « Grenelle II ») a introduit deux dispositions : l’obligation tant pour les services d’eau que d’assainissement d’établir pour fin 2013 un descriptif détaillé de leurs réseaux d’une part, et l’obligation pour les services de distribution de définir un plan d’actions dans les deux ans lorsque les pertes d’eau en réseaux sont supérieures au seuil fixé par décret (n° 2012-97 du 27 janvier 2012).

    En clair, si son réseau est excessivement percé, la collectivité sera pénalisée en se voyant imposer un doublement de la redevance « prélèvement » perçue par les agences de l’eau sur les factures des usagers. Par ailleurs, plus « incitatif », la Banque des territoires (Caisse des dépôts et consignations) a ouvert ces dernières années une ligne de crédit de 2 milliards d’euros « [d’]Aquaprêt ». Les collectivités sont donc invitées à s’endetter pour changer leurs tuyaux. Succès mitigé jusqu’à aujourd’hui.

    Pour donner la mesure du problème, il est utile de savoir que changer un kilomètre de tuyau coûte entre 50 000 et 200 000 euros. Depuis trois ans, regroupées sous la bannière « Canalisateurs de France », les entreprises du secteur ont augmenté leurs tarifs de 30 à 40%.

    Autrement dit, une fois ces éléments précisés, aucune progression sensible n’est à attendre sur la question des fuites. Il va donc falloir trouver ailleurs.

    D’autant que si Emmanuel Macron annonce des financements (180 millions d’euros par an « sur nos points noirs), il s’est bien gardé de préciser l’origine de ces fonds (en encadré).

    Les eaux usées, plan juteux des majors

    Devant les élus, face aux Alpes qui le toisaient, le chef de l’Etat a insisté sur une autre mesure forte : il faut « investir massivement dans la réutilisation des eaux usées », a-t-il asséné avec un air entendu.

    Réutiliser les eaux usées ? Encore une fausse bonne idée « frappée au coin du bon sens ». Pour le mesurer et se faire une idée de l’annonce présidentielle, il faut là aussi comprendre de quoi il s’agit. Cette idée est en réalité promue depuis une vingtaine d’années au fil d’un lobbying effréné de Veolia, Suez et de la Saur.

    Concrètement, il existe aujourd’hui à peine 80 unités de « réutilisation des eaux usées traitées » (REUT) dans l’hexagone, pour plus de 22 330 stations d’épuration, de la petite installation qui traite les rejets de quelques centaines d’usagers aux complexes géants implantés dans les métropoles.

    Le traitement des eaux usées n’a pas pour objectif de la rendre potable. Avant d’être traitée, cette eau usée reçoit un prétraitement afin d’éliminer le sable et les autres matières en suspension. Le process consiste ensuite à opérer des filtrations et traitements (mécanique, biologique, physico-chimique…) avant de la rejeter d’une qualité acceptable, fixée par la réglementation, dans le milieu naturel (les lacs, les rivières, la mer, etc).

    L’épuration classique, dite par boue activée, s’inspire du domaine naturel. Plus précisément des rivières, qui développent des boues au sol afin de supprimer la pollution - elle s’en nourrit. Dans une installation traditionnelle, on fournit de l’oxygène à la boue pour satisfaire ses besoins énergétiques et on la laisse se nourrir, avant de la séparer de l’eau traitée à l’aide d’un clarificateur. Les filières les plus modernes peuvent aujourd’hui compter jusqu’à 10 étapes de traitement successives, jusqu’aux ultra-violets (UV).

    Plus coûteux et bien moins répandu, le traitement membranaire repose sur le même principe, mais au lieu d’utiliser un clarificateur les membranes filtrent la liqueur mixte.

    Avec la REUT, il s’agit de mobiliser des traitements complémentaires pour améliorer la qualité de l’eau usée. L’objectif n’est plus de la rejeter dans le milieu naturel mais de l’utiliser pour l’irrigation, l’arrosage des espaces verts, des golfs ou la réalimentation des nappes phréatiques, des captages ou des réserves qui servent à produire de l’eau potable, comme Veolia l’expérimente à grande échelle en Vendée.

    Revers de la médaille, c’est... autant d’eau qui ne revient pas au milieu, qui en a pourtant besoin, les rivières comme les nappes phréatiques, pour le maintien du cycle naturel - sans négliger les inquiétudes suscitées par le contrôle sanitaire des eaux ainsi « réutilisées » par ses usagers. Sur ce terrain, les expérimentations citées en exemples par les défenseurs de l’usage de la REUT pour l’irrigation dans le sud de l’Espagne ou en Italie (jusqu’à 10% des eaux usées y sont retraitées) montrent plutôt le chemin à éviter : les systèmes hydrologiques concernés y ont été gravement dégradés par un recours intensif à la REUT…

    On retrouve ici encore les mêmes à la manœuvre. Car pour Veolia, Suez et Saur, nouveaux usages « non conventionnels » veut dire d’abord et surtout nouvelles filières, nouvelles technologies, donc nouveaux marchés… Ces lobbies ont déjà convaincu le gouvernement qu’il fallait « faire sauter les entraves règlementaires qui pénalisent le développement des projets ». Comme en atteste le décret publié le 11 mars 2022, censé encadrer cette pratique, réputée « incontournable » pour répondre aux tensions qui se font jour sur la disponibilité des ressources en eau.
    Construire des bassines ?

    La question de l’irrigation de l’agriculture est devenue sensible à l’aube des années 2000, dans plusieurs grandes régions françaises - la Charente, le Sud-Ouest, la Beauce, la Picardie, terres d’élection des grandes cultures irriguées. Alors que le changement climatique affecte déjà le cycle hydrologique, la fuite en avant d’un modèle agricole productiviste délétère va dès lors entrer en contradiction avec une gestion soutenable de la ressource en eau.

    L’impasse s’est faite jour dans le courant des années 80 quand l’Etat a considéré que tout prélèvement au-dessus d’un certain seuil devait faire l’objet d’une déclaration à ses services, après avoir délivré des autorisations au coup par coup, sans aucune limite, pendant des décennies. Une situation intenable.

    Chaque été, les préfets d’une vingtaine de départements prennent de manière récurrente des arrêtés sécheresse et 30% du territoire métropolitain est considéré en déficit structurel. « On a une quinzaine de départements, dont les Hautes-Alpes d’ailleurs, qui sont d’ores et déjà placés en vigilance », a rappelé le président de la République la semaine dernière. « On a ensuite une dizaine de départements qui sont d’ores et déjà en alerte ou alerte renforcée dans certaines zones », a-t-il encore ajouté.

    La récente actualité, avec le choc des images de Sainte-Soline, a définitivement popularisé le sujet des grandes bassines. Mais, au juste, qu’est-ce qu’une bassine ? Cet ouvrage de stockage d’eau pour l’irrigation est constitué de plusieurs hectares de bâches en plastique retenues par des remblais de 10 à 15 mètres. Mais il ne se remplit pas avec de l’eau de pluie en hiver : avec une pluviométrie moyenne de 800 mm par an, il faudrait... 15 ans pour la remplir. Elle n’est pas davantage alimentée par de l’eau de ruissellement, comme celle des crues - comme le sont les retenues collinaires. Les bassines sont donc remplies par l’eau des nappes phréatiques, ce à quoi s’opposent les militants mobilisés le 25 mars dernier dans les Deux-Sèvres. Il faut compter 2 mois pour remplir une bassine avec des pompes travaillant à 500m3/H.

    Une fois capturée, l’eau est exposée au soleil, à l’évaporation et à la prolifération bactérienne ou algale. Elle servira alors principalement à irriguer du maïs destiné à nourrir le bétail, dont une bonne partie sera exportée avant que nous réimportions le bétail qui s’en nourrit. On dénombre aujourd’hui une bonne quarantaine de sites avec des grandes bassines (ou des projets) sur le sol national.

    Depuis un demi-siècle, on se débarrassait au printemps de l’eau « excédentaire » pour pouvoir effectuer les semis. On a drainé prairies et zones humides, « rectifié » les rivières pour évacuer l’eau. Ces opérations ont eu pour résultat une diminution des prairies et une augmentation de l’assolement en céréales. Mais à force d’évacuer l’eau, on a commencé à subir les sécheresses et les irrigants ont commencé à pomper l’eau des nappes.

    La loi NOTRe à la poubelle ?

    Comme si ça ne suffisait pas, la loi NOTRe de 2015 - loi phare du mandat Hollande qui avait pour objectif de rationaliser l’organisation des 35 000 services d’eau et d’assainissement français jusqu’alors gérés par les communes, en transférant ces compétences aux intercommunalités - n’a cessé d’être détricotée par les élus locaux qui n’ont jamais accepté d’être privés de leurs prérogatives.

    Après trois premières lois rectificatives, une quatrième offensive est venue du Sénat : la chambre haute examinait le 15 mars une nouvelle proposition de loi qui prévoit que même si les compétences ont déjà été transférées il serait possible de revenir en arrière, même pour les interco ayant procédé à la prise de compétences ! « On ne pourrait rêver pire pour créer un bordel ingérable », soupire un haut responsable de la direction générale des collectivités locals du ministère de l’Intérieur.

    Dans son rapport annuel 2023, la Cour des comptes a posé le dernier clou au cercueil, dans le chapitre qu’elle consacre à la politique de l’eau en France. Conclusion d’une enquête d’ampleur menée avec les treize chambres régionales, le texte n’y va pas de main morte pour dénoncer cette mascarade : « Elle est incohérente [et ] inadaptée aux enjeux de la gestion quantitative de la ressource », fulmine-t-elle. Cette politique, telle qu’elle est menée, souffre de « la complexité et du manque de lisibilité de son organisation », constatent les sages.

    La Cour fustige, les lobbies dansent...

    Exemple ? Près de la moitié des sous-bassins hydrographiques ne sont pas couverts par un schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sage), dont l’élaboration... conditionne pourtant la mise en œuvre concrète des orientations du Sdage.

    « Lorsqu’ils existent, le contenu de ces schémas n’est pas toujours satisfaisant en raison de leur durée moyenne d’élaboration, proche d’une dizaine d’années, de l’ancienneté des données sur lesquelles ils s’appuient et de l’absence d’objectifs de réduction des consommations d’eau », pointent les magistrats financiers. Face à ces constats d’une sévérité sans précédent, la Cour des comptes demande donc de la « clarifier » en suivant mieux la géographie de l’eau et recommande de la (re)structurer autour du périmètre des sous-bassins versants.

    Mais qu’importent ces sombres augures et leurs appels... Le 22 mars, on se réjouissait, c’est bien là l’essentiel : Canalisateurs de France - les marchands de tuyaux qui réclament de 3 à 4 milliards d’euros d’investissements supplémentaires chaque année - organisaient un grand raout : une « matinée de l’eau » avec pour « grand témoin » l’incontournable Erik Orsenna, l’homme... qui se vantait de faire commerce de son entregent dans un portrait criant de vérité publié en 2016 par M le Monde. Le ton était donné.

    Dans ces conditions, après avoir observé pendant des mois ce qui se passait en coulisses, et constaté l’omniprésence de lobbies toujours plus offensifs, on ne pouvait s’attendre qu’au pire à l’annonce du fameux plan eau du gouvernement. A la lecture du document diffusé dans la foulée du discours d’Emmanuel Macron, on doit le dire, on n’a pas été déçu. Entre énièmes déclarations d’intention (jamais suivies d’effets), camouflage du réel, empilement de gadgets ineptes - le baromètre de ceci, le thermomètre de cela... -, le président de la République s’est fait le VRP d’un « plan waouh ». Présenté comme la « modernisation sans précédent de notre politique de l’eau », il tient en réalité du concours Lépine et du catalogue de la Redoute.

    À la sortie, une (seule) chose est acquise : l’été sera chaud. Et l’exercice d’esbroufe ne règlera rien.

    https://www.blast-info.fr/articles/2023/macron-le-grand-plan-eau-qui-fait-flop-lojNnq91RhyU46bCLV9S0w

    #eau #plan_eau #lobbies #Macron #plan #mesures #sécheresse #plan_sécheresse #REUT #réutilisation_des_eaux_usées_traitées #FP2E #télérelève #Veolia #Suez #Saur #lobby #FNCCR #Comité_national_de_l’eau #Comité_de_bassin_Seine-Normandie #RIM #irrigation #bassines #changement_climatique #irrigation_agricole #agriculture #Compagnie_d’aménagement_des_coteaux_de_Gascogne (#CACG) #zéro_artificialisation #dépolitisation #politique #politique_de_l'eau #technostructure #gouvernance #SDAGE #SAGE #schéma_d'aménagement_et_de_gestion_des_eaux #schéma_directeur_d'aménagement_et_de_gestion_des_eaux #politique_publique #libéralisme #comité_d’anticipation_et_de_suivi_hydrologique (#CASH) #inaction #réseau #investissements #sous-investissement #Aquaprêt #collectivités_locales #Canalisateurs_de_France #fuites #eaux_usées #épuration #bassines #nappes_phréatiques #industrie_agro-alimentaire #loi_NOTRe

    –—

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/997687

  • Selon Goldman Sachs, #ChatGPT et l’#automatisation liée à l’IA générative menacent 300 millions d’emplois dans le monde et pourraient contribuer à faire progresser de 7 % le #PIB annuel

    Dans le détail, le rapport indique qu’environ deux tiers des emplois actuels sont exposés à un certain degré d’automatisation par l’IA, tandis qu’elle pourrait remplacer jusqu’à un quart du travail actuel. Les #cols_blancs sont parmi les plus susceptibles d’être affectés par ces nouveaux outils.

    Le rapport souligne aussi qu’aux Etats-Unis, les ​métiers du juridique ainsi que du support et de l’administratif sont particulièrement menacés par ces nouvelles #technologies. En Europe, les #cadres et les métiers liés à l’administratif sont aussi les plus en danger.

    #Goldman_Sachs suggère également que si l’IA générative est largement adoptée, elle pourrait entraîner d’importantes économies de coûts de main-d’oeuvre et la création de nouveaux emplois. […]

    Une étude réalisée conjointement par #OpenAI et l’université de Pennsylvanie a ainsi calculé de son côté que 80 % des employés américains seraient affectés par l’#IA générative pour au moins 10 % de leurs tâches et que 19 % d’entre eux seraient touchés pour plus de la moitié de leurs tâches. L’étude note que les plus diplômés doivent se préparer à davantage d’ajustements que les moins diplômés.

    (Les Échos)

  • Guerre de l’eau : ni sécheresse ni restriction d’eau pour des usines de puces électroniques STmicro à Grenoble
    https://ricochets.cc/Guerre-de-l-eau-ni-secheresse-ni-restriction-d-eau-pour-des-usines-de-puce

    Pas de sécheresse pour STMICROELECTRONICS « On rappelle aussi que la guerre de l’eau fera étape en Isère, à Crolles le 1er avril. » La monoculture par agriculture irriguée et la mise en place de méga infrastructures, comme la bassine de Sainte Soline malmenée le week-end dernier par plusieurs dizaines de milliers de personnes, ne sont pas les seuls enjeux attenant à la question de l’accaparement de la terre à des fins industrialo-technocratico-libérales. Nous publions cette semaine un récit en provenance (...) #Les_Articles

    / #Technologie, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Le_monde_de_L'Economie

    https://lundi.am/Pas-de-secheresse-pour-STMICROELECTRONICS

  • France/Grand Est Le tram sur pneus dans les rues de Nancy, c’est terminé

    Le tram sur pneus de Nancy, lancé en 2000, cesse de fonctionner dimanche, après des années marquées par des incidents techniques. Inauguré par Bernadette Chirac en décembre 2000, le TVR (transport sur voie réservée) de Bombardier sera remplacé en septembre 2024 par un trolleybus bi-articulé. Ce véhicule électrique sur pneus sera alimenté par des lignes aériennes de contact et possédera des batteries électriques dont la recharge est assurée en roulant, « ce qui lui offrira une autonomie pour relier des secteurs non équipés de lignes aériennes », a souligné la métropole du Grand Nancy dans un dossier de presse.

    D’ici à sa mise en service, des travaux d’aménagement seront entrepris et des bus assureront la transition. Le tram sur pneus avait été choisi à Nancy comme à Caen parce qu’il était moins cher qu’un tramway classique avec son rail unique au lieu de deux et pour son mode d’opération innovant, à la fois électrique et diesel, avec des pneus permettant de rouler sans guidage sur une partie de la ligne.

    Comme à Nancy, où la décision de renoncer au tram sur pneus a été prise il y a plusieurs années, la ville de Caen a décidé d’abandonner ce moyen de transport en 2017, en raison d’une usure prématurée.

    #Nancy #Caen #Tramway #Transports_Publics #Technologisme #Bombardier (la société)

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/le-tram-sur-pneus-dans-les-rues-de-nancy-c-est-termine-978622228938

  • #Suisse Moins convaincant, le télétravail disparaît peu à peu des entreprises RTS - Sylvie Belzer - Julie Marty

    L’engouement pour le télétravail est en train de retomber. Aux Etats-Unis, certaines entreprises ont même déjà sonné le rappel des troupes au bureau. La tendance se vérifie aussi en Suisse.

    Le nouveau patron de Disney a demandé à ses employés d’être présents sur site du lundi au jeudi. Idem chez Twitter ou chez d’autres géants de la technologie.

    Du côté des différentes associations faîtières, les retours sont tous les mêmes. Le virtuel a perdu de son attrait, confirme Olivia Guyot Unger, directrice du service juridique à la Fédération des entreprises romandes, lundi dans La Matinale : « Ce mode de travail relativement nouveau fait l’objet d’une lassitude aussi bien du côté des employeurs que des employés. »

    Manque de contacts humains
    Cette manière de travailler raréfie les contacts humains et les échanges. Pourtant, ces interactions sont essentielles. Philippe Cordonier, responsable romand de Swissmem, la faîtière de l’industrie des machines, ne s’en cache pas, le présentiel favorise ces interactions.

    « On constate que, dans ce contexte de retour à la normale que nous connaissons actuellement, de nombreux collaborateurs et entreprises souhaitent moins de télétravail. On peut dire en général un jour par semaine pour autant que ce soit possible. Pour les entreprises et les collaborateurs, les échanges entre collègues sont importants et nécessaires. C’est une valeur ajoutée indispensable à la vie d’une entreprise. C’est pour ça que ce retour à une certaine normalité avec des contacts inter-entreprise est important pour les deux parties », relève-t-il.

    Le consensus qui commence à se dégager limite le télétravail à un jour par semaine. C’est assez pour permettre une certaine flexibilité sans nuire à la créativité et à la bonne cohésion de l’équipe.

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/13854960-moins-convaincant-le-teletravail-disparait-peu-a-peu-des-entreprises.ht

    #télétravail #fumisterie #travail #rendement #surveillance #algorithme #gigeconomy #virtuel #visioconférence #microsoft #inégalités #technologisme #économie #capitalisme #lien_social

  • Une observation d’Adorno à propos des « nerds » de Berkeley
    https://seenthis.net/messages/993817

    J’y découvre la confirmation de positions des collectifs technosceptiques comm Pièces et main d’œuvre.

    Bei dem Typus, der zur Fetischisierung der Technik neigt, handelt es sich, schlicht gesagt, um Menschen; die nicht lieben können. Das ist nicht sentimental und nicht moralisierend gemeint, sondern bezeichnet die mangelnde libidinöse Beziehung zu anderen Personen. Sie sind durch und durch kalt, müssen auch zuinnerst die Möglichkeit von Liebe negieren, ihre Liebe von anderen Menschen von vornherein, ehe sie sich nur entfaltet, abziehen. Was an Liebesfähigkeit in ihnen irgend überlebt, müssen sie an Mittel verwenden.

    Die vorurteilsvollen, autoritätsgebundenen Charaktere, mit denen wir es in der >Authoritarian Personality< in Berkeley zu tun hatten, lieferten manche Belege dafür.

    Eine Versuchsperson — das Wort ist selber schon ein Wort aus dem verdinglichten Bewußtsein — sagte von sich: »I like nice equipment< (Ich habe hübsche Ausstattungen, hübsche Apparaturen gern), ganz gleichgültig, welche Apparaturen das sind. Seine Liebe wurde von Dingen, Maschinen als solchen absorbiert. Das Bestürzende ist dabei — bestürzend, weil es so hoffnunglos erscheinen läßt, dagegen anzugehen —, daß dieser Trend mit dem der gesamten Zivilisation verkoppelt ist. Ihn bekämpfen heißt soviel wie gegen den Weltgeist sein; aber damit wiederhole ich nur etwas, was ich zu Eingang als den düstersten Aspekt einer Erziehung gegen Auschwitz vorwegnahm.

    Le mécanisme dont se servent les tortionnaireres pour se munir du soutien des gens ordinaires est également activé par les idéologues de la guerre.

    Ich sagte, jene Menschen seien in einer besonderen Weise kalt./ 106 / Wohl sind ein paar Worte über Kälte
    überhaupt erlaubt. Wäre sie nicht ein Grundzug der Anthropologie, also der Beschaffenheit der Menschen,
    wie sie in unserer Gesellschaft tatsächlich sind; wären sie also nicht zutiefst gleichgültig gegen das, was mit allen anderen geschieht außer den paar, mit denen sie eng und womöglich durch handgreifliche Interessen verbunden sind, so wäre Auschwitz nicht möglich gewesen, die Menschen hätten es dann nicht
    hingenommen. Die Gesellschaft in ihrer gegenwärtigen Gestalt — und wohl seit Jahrtausenden — beruht
    nicht, wie seit Aristoteles ideologisch unterstellt wurde, ,auf Anziehung, auf Attraktion, sondern auf der Verfolgung des je eigenen Interesses gegen die Interessen aller anderen. Das hat im Charakter der Menschen bis in ihr Innerstes hinein sich niedergeschlagen. Was dem widerspricht, der Herdentrieb der sogenannten lonely crowd, der einsamen Menge, ist eine Reaktion darauf, ein Sich-Zusammenrotten von Erkalteten, die die eigene Kälte nicht ertragen, aber auch nicht sie ändern können. Jeder Mensch heute, ohne jede Ausnahme, fühlt sich zuwenig geliebt, weil jeder zuwenig lieben kann. Unfähigkeit zur Identifikation war fraglos die wichtigste psychologische Bedingung dafür, daß so etwas wie Auschwitz sich inmitten von einigermaßen gesitteten und harmlosen Menschen hat abspielen können. Was man so »Mitläufertum« nennt, war primär Geschäftsinteresse: daß man seinen eigenen Vorteil vor allem anderen wahrnimmt und, um nur ja
    nicht sich zu gefährden, sich nicht den Mund verbrennt. Das ist ein allgemeines Gesetz des Bestehenden. Das Schweigen unter dem Terror war nur dessen Konsequenz. Die Kälte der gesellschaftlichen Monade, des
    isolierten Konkurrenten, war als Indifferenz gegen das Schicksal der anderen die Voraussetzung dafür, daß nur ganz wenige sich regten. Das wissen die Folterknechte; auch darauf machen sie stets erneut die Probe.

    Adorno ne décrit pas le « pourquoi » mais le « comment » qui a rendu possible Auschwitz. Si on veut agir contre l’hécatombe à venir il faut lutter contre ses raisons économiques et politiques. Puisque tout est mis en oeuvre afin de nous en empêcher, nous devons d’abord nous engager pour permettre à nos proches de prendre leur destin en mains, de se sentir respectés et aimés.

    Vu sous cet angle la lutte contre la mysogynie des nerds se montre comme faisant partie de la lutte globale pour un monde humain.

    #Auschwitz #technophilie #guerre #psychologie #politique @pmo

  • Si on ne l’arrête pas, la civilisation industrielle pourrait détruire toute la biosphère
    https://ricochets.cc/Si-on-ne-l-arrete-pas-la-civilisation-industrielle-pourrait-detruire-toute

    Allons un peu plus loin que les enfumages criminels centrés sur le CO2, la décarbonation, la « neutralité carbone à l’horizon 2050 » ! si le développement du système-monde technologique se poursuit sans entrave jusqu’à sa conclusion logique, selon toute probabilité, de la Terre il ne restera qu’un caillou désolé — une planète sans vie, à l’exception, peut-être, d’organismes parmi les plus simples — certaines bactéries, algues, etc. — capables de survivre dans ces conditions extrêmes 🔴 « Si on ne l’arrête pas, (...) #Les_Articles

    / #Technologie, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, La civilisation, la civilisation (...)

    #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle
    https://reporterre.net/La-crise-de-la-biodiversite-premices-d-un-effondrement-massif-des-ecosys
    https://reporterre.net/La-temperature-augmente-comme-nos-conflits-avec-les-animaux
    https://ricochets.cc/IMG/distant/html/FkiMqLD3_YQf3453-3390822.html