• Chroniques de permanences 5
    http://marciawanders.tumblr.com/post/148832367573/chroniques-de-permanences-5

    Monsieur Uddin a 23 ans et de grosses cernes sous les yeux. Je le remarque, parce que ma collègue vient me chercher dans mon bureau pour me demander de m’occuper de lui. « Fais attention, il est fragile ». J’y vais tout en douceur. Il s’assoit, je lui explique le dossier d’assurance maladie qu’on est en train de remplir, les méandres de l’#OFII qui ne lui donne que 17€ par mois au lieu des 330€ prévus, le fonctionnement des hôpitaux qui pourraient soigner son hépatite gratuitement et sans attendre. J’écris des lettres, plein de lettres, qui ressemblent à celles que j’écris depuis deux ans. J’écris qu’il est vulnérable, #précaire, sans ressources, dans une situation compliquée. J’écris tous les synonymes de #pauvre que je connais. Il a le sourire, mon imprimante qui débite le rassure, ça veut dire qu’on fait des choses, que la situation va avancer.

    Deux semaines plus tard, je reçois une réponse de l’OFII, qui me dit que des ressources ont été inscrites dans son dossier, mais qu’elles vont être enlevées, et que tout ça va être réglé dans un mois.

    Monsieur Uddin revient me voir deux mois plus tard. Rien n’a avancé. Il n’y a pas de traces de son dossier à la sécurité sociale, qui me répond sans gêne qu’ils l’ont « sans doute perdu ». Ça me rappelle que l’année dernière, on avait appris que la #CPAM de Seine Saint Denis avait décidé de jeter les dossiers de demande d’Aide Médicale d’Etat reçus entre octobre et décembre. Pour #déstocker. C’est manifestement ce qui vient d’arriver au dossier de Mr Uddin. On recommence (...)

    #permanences #Accueil #santé #revenu #xénophobie_d'État #austérité
    #toctoc

  • Chroniques de permanences 4
    http://marciawanders.tumblr.com/post/148832090498/chroniques-de-permanences-4

    Alisha a 27 ans, une fille très mignonne et un mari un peu pénible. Elle a obtenu une protection de la France, et elle a commencé à venir dans mon bureau, comme des centaines d’autres par années, pour un problème de #CAF : ils avaient arrêté sans raison de lui verser sa prime d’accueil pour jeune enfant.

    On a fait des courriers, et des recommandés, fait des visites. On a passé plein d’appels, pendant que sa fille dessinait à l’indélébile sur toutes les tables jaunies du Secours Catholique. On aurait presque pu devenir copines, avec le temps passé à meubler pendant que la musique d’attente de la CAF nous faisait patienter, avant d’entendre à chaque fois que son argent allait arriver.

    Alisha est une femme décidée. Epuisée, mais décidée à y arriver. Elle aimerait vraiment travailler, mais ne trouve pas de place en crèche. Elle aimerait travailler, parce qu’en l’absence de l’argent de la CAF, elle doit demander et justifier chaque euro qu’elle dépense auprès de son mari. On a fait son CV ensemble une fin d’après-midi, après une permanence, parce qu’elle ne trouvait personne pour l’aider. Le #Pôle_Emploi lui avait dit que le sien était moche, pas assez professionnel, et l’avait laissée là, avec sa feuille dans les mains, sans lui dire autre chose.

    Elle m’a raconté ses expériences, qu’on a enrobées avec des mots qui la rendait #employable. Au détour de la discussion, je me suis rendue compte que sa dernière expérience, c’était d’avoir été aide à domicile. Avec des conditions un peu particulières. Deux ans, sans pouvoir sortir, en mangeant les restes qui trainaient pendant que sa patronne dormait, sans passeport, sans clé.

    Alisha s’est enfuie un jour de vacances en France. Moi je la regarde, assise bien droite dans mon bureau, et je pense à tout ce qu’elle m’a déjà raconté. Elle se marre, parce qu’elle voit bien mon malaise, mon sourire qui s’est crispé, mes mains qui continuent à enrober tout ça pour son CV. “It is ok now madam, it is finish you know” . Son rire me contamine, on continue, l’atmosphère est moins lourde, sa fille a recommencé à jouer.

    Le lendemain j’ai rappelé la CAF. Ca faisait quatre mois. (...)

    #permanences #accueil #protection_sociale

    #toctoc (rubrique « ça va mieux » ?) avant ou après l’autre « #chronique de permanence »
    https://seenthis.net/messages/516123

  • Quelques propositions pour s’opposer à la Loi « Travaille ! » cet été
    https://rebellyon.info/Quelques-propositions-pour-s-opposer-a-la-16755

    Avec l’arrivée de l’été, la répression systématique des manifs et le passage en force à coups de 49-3, le gouvernement pense se mettre à l’abri de la contestation. Il est déjà certain qu’elle recommencera en septembre. D’ici là, six propositions (non-exhaustives) pour que la pause estivale n’ait pas lieu.

    #toctoc

  • Shoops, la start-up qui imposait des statuts d’auto-entrepreneurs aux précaires
    https://rebellyon.info/Ca-allait-bien-parce-que-je-marchais-vite-16762

    Les entreprises qui ne salarient plus leurs employés mais les payent sous le régime d’auto-entrepreneur se multiplient. Un statut bâtard où l’auto-exploitation et les salaires de misère, bien souvent inférieurs au Smic, sont monnaie courante. Plongée au cœur de ce nouveau prolétariat, dans un article qui est le premier volet d’une série sur différentes situations précaires d’aujourd’hui. Première étape : la très branchée start-up lyonnaise Shoops.

    « On m’a demandé si ça me gênait ce système de rémunération. J’ai répondu que non, parce que c’était mon premier job. Et puis t’arrives comme ça à un entretien d’embauche, t’as envie d’être prise et de montrer que tu es là pour le boulot et pas pour la thune forcément. Donc la question de la fin c’était « T’es là pour l’expérience ou pour la thune ? ». Et du coup, j’ai plutôt dit que j’étais là pour l’expérience et on m’a répondu que ça allait être une expérience formidable et que l’auto-entrepreneuriat ça allait être un plus pour moi. »

    #toctoc

  • THE BEST HOTEL IN EUROPE
    http://www.best-hotel-in-europe.eu

    https://youtu.be/bqsWqFGQiss

    No pool, no minibar, no room service, and nonetheless:
    THE BEST HOTEL IN EUROPE

    The City Plaza is a hotel located in the heart of Athens. It was a symbol of the Greek crisis. For years it was closed because the owner could no longer pay out wages. Today, City Plaza is open again and fully occupied. The new guests come from around the world: from Syria, Iraq, Pakistan, Iran and Afghanistan. These current occupants of the hotel came with no belongings and do not need to pay. They all fled from their homes, and many belong to those 50,000 desperate individuals who are currently stranded in Greece, in no-man’s-land and disastrous camps, because fenced-off Europe has shut them out.

    At City Plaza, refugees find a place that allows for privacy, in an atmosphere of security and dignity. This is true for all 400 guests of the hotel, but in particular for the 185 children among them. The hotel was occupied in April by an activist group. Together with the refugees many people in solidarity now manage the hotel. There is no support from the state. But there are good food, clean hallways, a pharmacy, a hairdresser, as well as language courses, a library and legal support. Everything is maintained on a voluntary basis and supported through donations. And all decisions are made collectively.

    “We live together – solidarity will win” is the motto of the City Plaza Hotel. The hotel demonstrates every day anew that even in a situation of crisis and poverty it is possible to welcome people with open arms and to create dignified living conditions for all. To that end, the collectively run hotel requires further support: for 1000 meals a day, for electricity and water, medicine, clean laundry, school materials and many other things.

    And, first and foremost, in order to be and remain a political example: The City Plaza Hotel is a place of equality and solidarity, the lived antithesis to Fortress Europe and its borders of shame. It is a symbol of hope. Or simply: City Plaza is the best hotel in Europe.

    This is why we support the hotel with our signatures and donations and reserve a place here.

    Chai pas si ça fait #toctoc ça...

    • Κίνηση προστασίας ντόπιων και προσφύγων από την Ύπατη Αρμοστεία του ΟΗΕ

      Προκηρύχτηκε η ενοικίαση ξενοδοχείων προκειμένου να στεγαστούν ευάλωτες κατηγορίες αιτούντων άσυλο και να βγουν μέσα από τους καταυλισμούς προκειμένου να προστατευτούν από τον κορονοϊό

      –-> "Hôtels loués pour accueillir des demandeurs d’asile vulnérables et pour quitter des camps pour se protéger" (traduction google translate)

      Την ενοικίαση ξενοδοχείων για τη στέγαση αιτούντων άσυλο και προσφύγων που διαμένουν σε νησιά προκήρυξη χθες η Ύπατη Αρμοστεία του ΟΗΕ για τους πρόσφυγες. Σκοπός η άμεση στέγαση και μέχρι τη μεταφορά τους σε δομές ή σε διαμερίσματα στο εσωτερικό της Ελλάδας, όλων αυτών που σήμερα ζουν σε καταυλισμούς και ανήκουν σε ευάλωτες κατηγορίες. Οι οποίοι και πλήττονται άμεσα από την πανδημία του κορονοϊού covid 19 σε περίπτωση επέκτασης της νόσου μέσα στους καταυλισμούς.

      Όπως χαρακτηριστικά έλεγε σήμερα στο « Ν » στέλεχος της Ύπατης Αρμοστείας « η κίνηση αυτή αποτελεί κίνηση προστασίας ντόπιων αλλά και προσφύγων. Στα ξενοδοχεία θα στεγαστούν άνθρωποι ευάλωτοι στη νόσο που πρέπει βγουν από τους καταυλισμούς και να προστατευτούν έτσι ώστε να μη νοσήσουν. Σε μια τέτοια περίπτωση θα μεταφερθούν σε δομές υγείας καταλαμβάνοντας θέσεις που σήμερα δεν επαρκούν σε συνθήκες πανδημίας και για την τοπική Κοινότητα ».

      Στην προκήρυξη ζητούνται οικονομικές προσφορές από τους ιδιοκτήτες κλειστών σήμερα επιχειρήσεων φιλοξενίας (ξενοδοχεία, ξενώνες, απλά καταλύματα με πρωινό, ενοικιαζόμενα δωμάτια και άλλες επιχειρήσεις φιλοξενίας) που διαθέτουν νόμιμη άδεια λειτουργίας από τον Εθνικό Οργανισμό Τουρισμού ή άλλη αρμόδια αρχή, στα νησιά Λέσβο, Χίο, Σάμο, Κω, Λέρο αλλά και στη Ρόδο και στην Κρήτη.

      Η διαθεσιμότητα των χώρων που θα προσφερθούν πρέπει να είναι ΑΜΕΣΗ και η διάρκεια ενοικίασης θα είναι τριών μηνών.

      https://www.stonisi.gr/post/8276/kinhsh-prostasias-ntopiwn-kai-prosfygwn-apo-thn-ypath-armosteia-toy-ohe

      –----

      L’appel d’offre du HCR:
      REQUEST FOR QUOTATION: No. RFQ/GRC/2020/014 Provision of Hotel Accommodation Services for Persons of Concern in the Islands (Lesvos, Chios, Samos, Kos, Leros, Rhodes, Crete)
      https://www.unhcr.org/gr-tenders/entry/17409
      https://www.unhcr.org/gr-tenders/entry/17409

  • CIP-IDF > Qu’on casse ou pas, la loi travail on n’en veut pas, Quelques dizaines de personnes de banlieue parisienne / #Précaires, chômeuses, fonctionnaires, doctorantes… qui bossent au black, en #CDI ou sans salaires / Et participant toutes aux #cortèges_de_tête offensifs et solidaires contre la loi Travail
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8202

    Dans la rue, nous avons applaudi devant les premières publicités taguées et brisées, quand on ne les barbouillait pas nous-même. Ne nous agressent-elles pas tous les jours, ces images de bouffe toujours plus industrielle ? Ces photos de femmes toujours plus nues, toujours plus maigres ? Les banques ont suivi dans les bris de verre, et nos applaudissement ont redoublé. Est-il vraiment nécessaire d’expliquer longuement ce qui ne va pas avec ces boutiques qui nous vendent l’argent à prix d’or ? Combien sommes-nous à ne rien casser, non par désaccord, mais par peur ou manque de préparation ? Ce n’est pas l’envie qui manque.

    Puis vint le tour de la police, avec ces bouteilles jetées sur les lignes bleues postées tout autour de nous. S’attaquer directement à des individus, même en uniforme, pose question. Mais enfin la police, on la connaît. On a mangé des coups, déjà. On a soutenu les familles de ceux que la police assassine, à qui justice n’est jamais rendue. On a été aspergés de gaz lacrymogènes, on a vu le viseur du flashball bien en face.
    La police finit par attaquer même les plus sages des cortèges. Nos corps blessés s’en souviennent.

    Alors entre ceux qui donnent les coups tous les jours et ceux qui les rendent une fois de temps en temps, le choix est vite fait. « Nous sommes tou.te.s des #casseurs », comme disait une banderole.

    #toctoc ?

  • Les salarié.es de la raffinerie de Feyzin en grève illimitée : pas de blocage mais une production à l’arrêt total
    https://rebellyon.info/Les-salarie-es-de-la-raffinerie-de-Feyzin-16491

    Alors que Manuel Valls annonce fièrement qu’il serait prêt à ordonner aux forces de l’ordre de « faire lever les blocages des ports et raffineries », la réalité, c’est qu’à Feyzin, comme dans les 6 autres raffineries à l’arrêt, il n’y a pas de blocage des sites mais bien une grève quasi générale et illimitée. Pour mieux comprendre la situation, des contributeurs de Rebellyon sont allés à la rencontre des salariés grévistes de Feyzin ce lundi.

    #toctoc #rezo (mais ça a pas l’air de marcher)

  • Vol Egyptair : « Ne pas céder au journalisme de sensation au mépris du journalisme d’information »
    par Vinciane Jacquet, vendredi 20 mai 2016
    http://www.acrimed.org/Crash-du-vol-Egyptair-Ne-pas-ceder-au-journalisme

    Aujourd’hui, je ne suis plus la correspondante au Caire du journal Le Soir. Hier, suite à la disparition de l’avion Egyptair entre Paris et Le Caire, on m’a demandé de ne pas proposer d’article « factuel », mais d’insister sur la « tristesse des familles » et de parler (remettre en cause) la sécurité de la compagnie aérienne égyptienne. J’ai refusé en expliquant n’avoir eu aucun accès aux familles (elles ont refusé de parler aux médias), puis que, la cause de l’accident n’étant pas connue (nous n’avons même pas d’indices), je ne pouvais accuser ni suggérer la responsabilité d’Egyptair. Aujourd’hui, on me « remercie ». Je ne suis pas « opérationnelle ». Soit.

    Dans ce temps où les gens accusent les journalistes de mentir, d’amplifier, de maquiller, de couvrir les responsables, bref, ne leur font pas confiance, j’ai décidé de dire non, et de ne pas céder au journalisme de sensation au mépris du journalisme d’information et de son éthique. Et tout ça, si j’ose le dire, pour un salaire dérisoire. Je ne le regrette pas, j’en suis même fière. Ce genre de demande de leur part, insister sur « l’excitation » plutôt que sur les faits, n’était pas une première, mais concernait des sujets moins graves et où j’ai donc « laissé couler ».

    Il est primordial que nous, journalistes, freelance ou pas, sachions dire non et nous souvenions que nos mots, nos angles, peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur les individus. Il est primordial que nous soyions ceux qui restaurions la confiance perdue des lecteurs. Les rédactions ne le feront apparemment pas, ou peu.

    Longue vie au journalisme d’information.

    Vinciane Jacquet

  • Villeurbanne : elles font toujours grève ces « dames » de la cantine !
    https://rebellyon.info/Villeurbanne-Elles-font-toujours-greve-16456

    Le personnel des cantines scolaires et les atsems de Villeurbanne sont en grève depuis maintenant 9 semaines. Pareil à Brest, leur mouvement dure depuis 5 semaines. Et sur Monptellier, c’était en Mars, puis en Avril. Un micro de radio canut a laissé traîner ses oreilles sur Villeurbanne pour en savoir plus le 5 mai dernier ! Et comme elles le chantent lors de leur dernière assemblée : « on lâche rien ! »

    Les cantines, ce sont des souvenirs d’enfance pour beaucoup d’entre nous.

    Ben là, les femmes qui font les tourner refusent ces derniers mois de les servir « docilement » sur Villeurbanne.

    Le personnel des cantines scolaires et les atsems de Villeurbanne sont en grève depuis maintenant 9 semaines. Pareil à Brest, leur mouvement dure depuis 5 semaines.

    Elles ne travaillent plus les midis pour utiliser un moyen de pression efficace : le blocage du service des repas chaud aux enfants. Efficace oui, mais sur le long terme...

  • Les flics grognent, la presse lyonnaise les caresse
    https://rebellyon.info/Les-policiers-veulent-taper-davantage-et-16459

    Toute les médias lyonnais ont fait leurs gros titres jeudi matin sur le petit rassemblement des policiers mercredi à Lyon qui appelait à « plus de fermeté » afin de lutter contre la « haine anti-flics ». Des articles qui brossent dans le sens du poil une profession qui a démontré un acharnement sans précédent à péter des bouches depuis deux mois.

    Il n’est pas commun qu’une manifestation d’une centaine de personnes attire autant de journalistes. Et ce n’est apparemment pas le nombre qui fait la qualité du traitement, loin de là, comme on a pu le voir avec la manifestation « pro-fermeté » (dans la bouche d’un flic, on vous laisse comprendre ce que ça signifie) du petit rassemblement policier à Lyon ce mercredi 18 mai. Une manif prévue pour faire un contre-feux face à la colère de plus en plus partagée concernant la violence dont sont victimes les manifestant·es contre la Loi Travail. Violences qui s’ajoutent aux exactions quotidiennes, depuis des années, dans les quartiers populaires. Mais voilà, quelques drapeaux, une Marseillaise, des petites phrases sur les supposés casseurs, et hop, la presse lyonnaise soutient les syndicats policiers.

    Ainsi, dans toutes les colonnes, les policiers ont pu s’épancher sur la supposée « haine anti-flics » (terme lancé par Alliance et repris en titre de 20 Minutes à France 3). Ils n’ont jamais reçu de contradiction sérieuse ou dû répondre à des questions gênantes. Motivés, on a pris le temps de lire tous ces très mauvais articles, du Progrès à Rue89Lyon. Voilà donc quelques interrogations absentes de ces papiers auxquelles on aurait aimé des réponses, dans un contexte de montée de l’extrême droite et d’une répression jamais vue contre un mouvement social.

  • Réforme du Ceseda : nouvelles régressions du droit d’asile et du séjour des étrangers
    https://rebellyon.info/Reforme-du-Ceseda-la-lutte-contre-l-16334
    Un retour bienvenu sur les modifications du Ceseda votées récemment et passées relativement inaperçues. Elles mériteraient pourtant d’être plus connues. Notamment le nouveau rôle des préfectures :

    La mesure phare de la loi porte sur la création d’un titre de séjour pluriannuel. (…) Mais cet avantage est contrebalancé par une règle simple : toutes les cartes de séjour temporaire (1 an) et les cartes pluriannuelles pourront être retirées par la préfecture à tout moment si le ou la migrante ne remplit plus les conditions nécessaires.

    Jusque-là, le droit offert par une carte de séjour d’un an ne pouvait être remis en cause, sauf cas particulier, qu’au moment de son renouvellement. Maintenant, la préfecture a le pouvoir de le faire à n’importe quel moment. Quitter son emploi, mettre fin ou faire une pause dans une relation, arrêter ses études ne pourra se faire sans prendre le risque de se retrouver rapidement en situation irrégulière. Une suspicion permanente portera sur les personnes étrangères. Pérennisation de leur statut nous disait-on... ou précarisation ?

    Quel avantage subsiste à la création de cette carte pluriannuelle ? Economie et gain d’efficacité pour les préfectures. La préfecture est dotée d’une nouvelle mission : surveillance permanente et généralisée des personnes étrangères en situation régulière. Pour pouvoir contrôler de manière précise et en toute tranquillité, la préfecture a maintenant accès à des données jusque-là protégées par le secret professionnel.

    Ainsi la préfecture pourra obtenir des informations auprès d’établissements scolaires, de fournisseurs d’énergie, d’établissements de santé, de mairies... que ces institutions ne pourront pas refuser de transmettre. Pour lutter contre la fraude, la vie privée des étrangers et le secret professionnel méritent bien de s’effacer.

    #toctoc #migrants #asile

  • Grosse inquiétude sur le déroulé du procès !
    Procès pour génocide au Rwanda : la curieuse « clause de conscience » d’une magistrate
    http://www.liberation.fr/planete/2016/05/04/proces-pour-genocide-au-rwanda-la-curieuse-clause-de-conscience-d-une-mag

    C’est un procès historique qui s’ouvre mardi à Paris. Pourtant quelques semaines auparavant, Aurélia Devos, spécialiste du dossier et pressentie comme co-avocate générale, a jeté l’éponge.

    @rezo

  • Un billet pour Lesbos | Making-of
    https://making-of.afp.com/un-billet-pour-lesbos

    C’est mal traduit, mais ce n’est pas ce qui fait le plus mal.

    Je me demande où peut bien être sa maman à l’heure qu’il est. Je n’arrive pas à croire que ce genre de pensée puisse me traverser l’esprit, mais j’espère qu’elle s’est noyée aussi. Imaginer la mère, toujours vivante, en train de chercher désespérément son petit ange en Grèce ou en Turquie, sans savoir qu’elle gît dans une fosse aux côtés d’une inconnue, c’est au-dessus de mes forces.

    #toctoc @rezo

  • CIP-IDF > Débordons !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8162

    Un intérimaire, aux heures mal déclarées, se voit refuser le renouvellement de ses droits et, acculé, s’immole par le feu.
    Un migrant de 17 ans à la rue se voit obligé de passer des tests osseux pour vérifier l’âge figurant sur son extrait de naissance afin de bénéficier de la protection à l’enfance.
    Une chanteuse au RSA se voit demander le remboursement injustifié de 12.000 € d’indus.
    Un graphiste auto-entrepreneur devenu SDF se voit harcelé jusqu’à l’Armée du Salut par un huissier qui réclame le paiement de ses cotisations retraites.
    Seuls, face aux guichets, nous sommes nombreux à devenir les objets d’expérimentation de ces formes de gouvernement des précaires.
    La coupe est pleine. Elle déborde sur les places et dans les rues. Etudiants, précaires, intermittents, intérimaires, sans papiers, avec papiers, avec tous ceux qui sentent que cette vie n’est pas possible, faisons sauter les frontières et les cadres qui nous enserrent dans un filet chaque jour plus étroit.

    #toctoc

  • La Horde – Les nouveaux masques de l’extrême droite (les stratégies nationalistes dans les mouvements sociaux)
    http://lahorde.samizdat.net/2016/04/25/les-nouveaux-masques-de-lextreme-droite-les-strategies-nationalist

    Il va falloir s’y habituer et réagir en conséquence : non seulement les discours nationalistes, racistes et sexistes s’invitent désormais dès l’ouverture de tout nouvel espace politique, mais leur condamnation et l’éviction de celles et ceux qui les portent n’apparaissent plus ni comme une évidence, ni comme une nécessité. Le patient travail menée par l’extrême droite depuis 70 ans pour retrouver sa crédibilité et une certaine légitimité porte ses fruits : en redéfinissant pour servir ses propres fins les concepts de « liberté d’expression », de « dissidence » et d’ « antifascisme », elle est parvenue en l’espace d’une quinzaine d’années à faire son retour sur la scène politique, tout en laissant croire qu’elle n’existait plus et en disqualifiant celles et ceux qui continuaient à la dénoncer. Un tour de passe-passe dont il est urgent de révéler l’imposture, en appelant un chat un chat, et en rafraîchissant la mémoire à celles et ceux qui, frappéEs d’une candeur amnésique, laissent entrer le loup dans la bergerie.

  • Pour un droit au chômage : occupation du théâtre de L’Odéon
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8149

    Après l’occupation de théâtres à Toulouse (TNT), Bordeaux(TnBA), Caen (CDN), c’est au tour du théâtre de l’Odéon à Paris d’être occupé depuis 18h30 ce dimanche 24 avril.

    Deux banderoles ont été déployées sur la façade : « De l’argent il y en a, construisons de nouveaux droits » ; « Pas de droit du travail sans droit au chômage ».

    Nous, chômeurs, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d’ailleurs, avec ou sans papiers, occupons ce lieu public pour signifier notre complet désaccord avec les « négociations » en cours de l’assurance chômage comme avec le projet de loi travail.

  • Interrompre le travail, c’est maintenant : MacDo, Subway et Quick bloqués à Gare du nord, CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8118

    Journée d’action à l’appel des coordinations étudiantes, de la coordination des intermittent.e.s et précaires et d’autres : bloquons des entreprises qui exploitent en CDI à temps partiel - à un salaire proche du SMIC HORAIRE- les 25% de lycéen.ne.s de plus de 16 ans qui travaillent déjà, des « étudiants » dont les trois quart sont enrôlés dans l’emploi précaire dès à présent, des « mères isolées » à qui ni les minima « sociaux » ni la « prime d’activité » ne garantissent de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants, des précaires plus âgés et dépourvus de droit à une pension de retraite substantielle.

    Sous contrat pour 15, 18 ou 20 heures hebdo, ces femmes, ces jeunes, ces « chômeurs en activité à temps réduit » travaillent souvent, pour le même tarif horaire, jusqu’à 35 voire 48h par semaine. Y compris le dimanche et la nuit. L’obligation pour ces salariés d’accepter des HEURES COMPLÉMENTAIRES (payés au même tarif) a assez duré.

    NON À LA LOI TRAVAIL !
    Interrompre le travail, c’est maintenant
    Prenons le temps de la lutte, du blocage économique
    DROIT AU CHOMAGE !
    Leur flexibilité. À nous de la faire payer !

    #luttes_sociales #blocage_économique #restauration_rapide

    #CDI_précaires

  • Exigeons que tous les chômeurs soient indemnisés, bloquons tout - Coordinations des intermitent.e.s et précaires, des Matermittentes, Recours radiation
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8112

    Depuis 30 ans, les gestionnaires de l’assurance chômage détournent nos cotisations, contractent des emprunts sur les marchés financiers, fabriquent la dette au seul profit des créanciers. Et, aujourd’hui, sous pression de Bruxelles, le gouvernement demande de faire 800 millions d’euros d’économies par an sur le dos des chômeurs, au nom de cette dette [1]. Ce système-dette n’est qu’un outil pour précariser encore davantage nos existences.

    Cette dette n’est pas la nôtre, nous ne la paierons pas !

    (...) Nous exigeons la sortie du MEDEF des instances paritaires, de l’UNEDIC et de la Sécurité sociale. Nous exigeons une autre gouvernance de l’assurance chômage.

    Aujourd’hui, 90% des embauches se signent en contrats courts et/ou précaires (CDD, CDII, activité réduite, ...) La discontinuité de l’emploi se généralise : nous sommes ou deviendrons toutes et tous des intermittent-e-s de l’emploi. (...)
    Les chômeurs sont contrôlés et traqués.
    Nous exigeons la fin des contrôles par Pôle Emploi !

    (...) Nous, précaires, chômeuses et travailleurs en emploi discontinu, appelons les cheminotes, les agents hospitaliers, les enseignantes, les fonctionnaires, les retraitées, les saisonniers, les intérimaires, les chercheuses, les artisans, les professions libérales, les paysannes, les auto-entrepreneurs, les stagiaires, les TPE/PME, et tous les concernés, quelque soit le secteur, à rejoindre les étudiantes et les lycéens.

    Nous appelons à la grève générale et au blocage économique par tous les moyens possibles, jusqu’à ce que nos propositions soient entendues et mises en œuvre.

    #toctoc ?

  • Appel aux étudiant.e.s en art et aux futurs et jeunes intermittent.e.s
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8109

    Inquiet.e.s face à l’actuelle remise en question de l’assurance chômage, révolté.e.s par l’injustice de ces négociations, impliqué.e.s dans la mobilisation contre la Loi Travail, nous avons décidé de nous rencontrer et d’agir, étudiant.e.s concerné.e.s par l’intermittence.
    Nous nous sommes réuni.e.s à Paris le 11 et le 12 avril au Cnsad, puis le 13 à la Fémis, pour nous informer.

    Nous lançons aujourd’hui un appel à toutes les universités et écoles où étudient les intermittent.e.s de demain, afin de répondre aux attaques contre nos futurs métiers. 800 millions d’euros d’économies vont être imposés par le Medef aux chômeur.se.s, dont la moitié aux seul.e.s intermittent.e.s qui ne représentent que 4% des indemnisé.e.s.

    Au moment où le gouvernement facilite les licenciements et rend possible le travail gratuit, se négocie en coulisses le torpillage des annexes 8 et 10 de l’assurance chômage, pour les techniciens et artistes.Ces annexes ne sont pourtant pas des privilèges. Elles sont la réponse logique et historique à une discontinuité de nos emplois, basée sur un principe de solidarité interprofessionnelle à défendre pour tous.

    Nous vous invitons partout en France à lancer des initiatives (AG, manifestations, actions...) et à rejoindre le combat des intermittent.e.s et des précaires.Nos établissements doivent devenir le lieu d’une convergence entre ce combat et les actuelles mobilisations étudiantes.

    #éudiants #précarité #luttes_sociales #intermittence

  • « On m’a interdit d’être malade ». Naïma, anorexique, 10 ans en hôpital psychiatrique
    https://lesabendio.wordpress.com/2015/12/15/on-ma-interdit-detre-malade-naima-anorexique-10-ans-en-hopital

    Naïma, 27 ans aujourd’hui, est anorexique depuis ses 14 ans. A l’été 2004, elle quitte son Maroc natal pour se faire soigner en France, où vit sa mère. C’est le début d’un parcours chaotique : déscolarisée, elle sera, pendant 10 années, ballottée d’hôpitaux en hôpitaux, écumant tous les services psychiatriques. Aujourd’hui sortie de « ces années de galère », elle souhaite témoigner afin de dénoncer les sévices qu’elle a endurés au cours de son traitement. Aussi répandue que méconnue, l’anorexie, qui touche à 90% des femmes, est en effet une pathologie extrêmement mal comprise par le corps psychiatrique français, alors qu’elle est pourtant la plus mortelle de toutes les maladies mentales. Humiliations, menaces, tactiques répressives : le récit de Naïma révèle l’impuissance de la plupart des psychiatres français à comprendre et soigner l’anorexie, souvent assimilée, selon des préjugés misogynes encore profondément enracinés dans l’ensemble de la société, à un caprice d’adolescente futile. Cette pathologie, que des auteurs féministes comme Mona Chollet[1] ou Naomi Wolf[2] considèrent comme une conséquence psychologique de l’oppression systémique des femmes, est en effet traitée avec condescendance et mépris de la part de l’écrasante majorité des médecins, souvent des hommes, bien peu enclins à juger avec sérieux et professionnalisme le mal-être décrit par leurs patientes, souvent de très jeunes femmes. A l’aide de ce témoignage, Naïma espère soulever chez le lecteur une prise de conscience, possiblement salutaire pour les femmes qui, à l’heure actuelle, souffrent de cette pathologie et vivent dans des structures psychiatriques ressemblant à s’y méprendre à des centres de détention répressifs.

    Pas lu tout le témoignage, mais ça à l’air intéressant. #toctoc peut-être

  • Debout : pour une psychiatrie à visage humain - jeudi 14 avril à République
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8107

    « Psychiatrie debout »
    « Divers gens debout »

    RÉUNISSONS-NOUS POUR DÉCIDER DE NOS PROCHAINES ACTIONS le JEUDI 14 AVRIL 2016 dès 20H place de la République

    Nous travaillons en #psychiatrie et désirons porter haut et fort notre mécontentement en ce qui concerne la loi de #santé (Loi Touraine) instaurant les Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT), la disparition du secteur psychiatrique, la dégradation des moyens pour accueillir et soigner, les pratiques de contentions et la restriction à une conception neuro-biologique de la pathologie psychique et sa sur-médicalisation majoritaire en psychiatrie.

    Nous sommes solidaires avec toutes les luttes engagées contre la destruction des acquis sociaux. Nous partageons le constat d’une dérive néo-libérale qui engendre de façon insidieuse, mais massive, la destruction du service public, éloignant du #soin les personnes les plus fragiles et participant à un processus toujours plus marqué de leur #précarisation, de leur exclusion et de leur #enfermement.

  • Le travail ne fera pas sa loi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8104

    Devoir trimer et en plus sourire

    Si aujourd’hui pour la grande majorité d’entre nous travail ne rime pas avec usine et chaîne de montage, ce n’est pas pour autant qu’il est devenu une activité émancipatrice à laquelle on se rend gaiement. Les conditions de #travail aliénantes n’ont pas disparu. Au contraire, elles se sont largement étendues aux métiers dit « de service » : passer des articles 8 heures d’affilée sur une caisse de supermarché, servir des assiettes brûlantes à des clients avec le sourire, assembler toutes ses soirées des plats préparés pour la livraison rapide, trier des papiers pour des grandes entreprises des journées entières dans des open-space de 100 personnes... Bref, le travail répétitif, abrutissant et mal payé a un bel avenir devant lui, toujours au bénéfice de la classe dominante. Le statut d’ouvriers des services se précarise toujours plus. Refuser de faire des heures sup’ en #CDD ou en Interim est vite synonyme de non-renouvellement de contrat. Alors, faire #grève relève d’un petit exploit. Le léger sentiment de dignité qu’on y gagne est rapidement contrebalancé par le risque de perdre son taf.

    Pour d’autres, le quotidien ressemble à de l’auto-exploitation permanente : conducteur VTC toujours disponible pour récupérer des clients, #auto-entrepreneur pour vendre des journaux, travailleuse semi-bénévole dans une association... Ce faux choix est bien plus décidé sous la contrainte matérielle que derrière une quelconque « liberté de travailler quand je veux où je veux ». On assiste tout simplement au retour du travail à la tâche. Si on ne travaille pas toujours beaucoup, on n’est jamais vraiment au repos. La frontière entre le temps de travail et de non-travail se floute complètement, le tout pour des revenus souvent incertains et sans aucunes garanties sur l’avenir.

  • Paroles d’élèves de Doisneau, lycée de Vaulx-en-Velin mobilisé contre la #LoiTravail
    https://rebellyon.info/On-a-l-impression-qu-on-est-plus-16139

    Depuis une semaine le lycée Doisneau (Vaux-en-Velin) est quotidiennement bloqué par les lycéens en lutte contre la loi travail. Une semaine de lutte, de manifestation, de répression, d’arrestations (28 déjà !). Est-ce parce qu’il s’agit d’un quartier populaire loin du centre ? La répression policière y est particulièrement violente et le mutisme de la presse à ce sujet est impressionnant. Paroles de lycéen.ne.s en lutte, déterminés à ne pas s’arrêter là.

    (…)

    On a eu beaucoup d’arrestations du coup, 24 depuis le début de la semaine et on a envoyé un appel à soutien. Le plus grave c’était le lundi : 13 arrestations en une matinée. Ce qui nous dérange avec les arrestations, c’est qu’on sait bien que c’est parce qu’on est à Vaulx-en-Velin qu’il y en a autant. Dans d’autres lycées, il y en a eu beaucoup moins alors qu’il y a eu des blocus aussi. Ça a été très violent envers les jeunes, on a vu des insultes racistes et des menaces aussi quand les gens se faisaient fouiller. Quand on regarde qui se fait interpeller, on se rend compte que c’est que des personnes d’origine maghrébine.

    On veut le retrait de la loi travail. Je me suis renseigné dessus et j’ai trouvé cette loi très déshumanisante. On a l’impression qu’on est plus que des chiffres pour le gouvernement, qu’on a aucune autre valeur. Les gouvernants essayent de faire passer des lois qui favorisent la précarité, la misère, le chômage et c’est ce qu’on connaîtra au quotidien. On peut pas s’en sortir dans un monde comme ça. Heureusement, on est pas bêtes, on a compris cette loi et donc on manifeste contre. J’aimerais bien participer au mouvement Nuit Debout, mais c’est tard.

    #rezo peut-être ?

    • Admirable détermination à tenir son mandat face aux perfides journalistes d I télé !
      Une clarté et une détermination d’autant plus nécessaires que William Martinet (Unef), qui avait jusqu’alors laissé ce type de condamnation à des responsables locaux de l’Unef, a commencé hier à dire de la merdre contre les manifestants, Quelques jours après avoir été reçu par Valls et consorts.

      Pour suivre en direct la 3ème #CNE (Coordination Nationale Etudiante) qui a lieu en ce moment à Nanterre :
      https://docs.google.com/document/d/1FixdMh1GXnjjc2N1z5Kr3oI2ZHQyi88IJYXT5xKukMQ/mobilebasic

      #coordination_étudiante #lutte #respectabilité

    • Appel de la Coordination Nationale Etudiante des étudiant.e.s mobilisé.e.s (Université de Nanterre, 10 avril 2016)
      http://uecstrasbourg.over-blog.com/2016/04/appel-de-la-coordination-nationale-etudiante-des-etudiant-e

      Parallèlement au bâton, le gouvernement manie aussi la carotte en invitant pour la deuxième fois l’UNEF à Matignon afin de déboucher sur des accords à la marge et contenir la mobilisation. Nous réaffirmons notre volonté de faire tomber la loi travail, sans négociation ni amendement, et appelons l’ensemble des organisations se prononçant pour le retrait total à cesser le jeu des accords de salon. La CNE reste l’organe d’auto-organisation du mouvement étudiant, seule légitime à le représenter via ses porte-paroles élu∙e∙s et révocables.

      Les vacances nous empêchent de nous adresser largement aux étudiant∙e∙s sur les établissements. Mais la mobilisation, elle, se poursuit. Nous profitons des vacances pour aller à la rencontre des travailleuses∙eurs. Nous appelons à la tenue d’assemblées générales interprofessionnelles dans toutes les villes mobilisées, afin que la convergence soit effective et construite par la base. Depuis le début du mouvement, les grandes directions syndicales de salarié∙e∙s n’ont pas joué suffisamment leur rôle, en n’organisant ni la grève, ni l’affrontement souhaité par les salarié∙e∙s et la jeunesse, ni la convergence entre secteurs. Elles doivent offrir des débouchés à la colère des travailleuses∙eurs bien avant l’horizon lointain du 28 avril en construisant la grève reconductible dès maintenant.

      Les vacances nous empêchent de nous adresser largement aux étudiant∙e∙s sur les établissements. Mais la mobilisation, elle, se poursuit. Nous profitons des vacances pour aller à la rencontre des travailleuses∙eurs. Nous appelons à la tenue d’assemblées générales interprofessionnelles dans toutes les villes mobilisées, afin que la convergence soit effective et construite par la base. Depuis le début du mouvement, les grandes directions syndicales de salarié∙e∙s n’ont pas joué suffisamment leur rôle, en n’organisant ni la grève, ni l’affrontement souhaité par les salarié∙e∙s et la jeunesse, ni la convergence entre secteurs. Elles doivent offrir des débouchés à la colère des travailleuses∙eurs bien avant l’horizon lointain du 28 avril en construisant la grève reconductible dès maintenant.

      Avec les cheminot∙e∙s qui subissent une modification de leur décret socle, avec les hospitalier∙e∙s qui font face à l’austérité et l’ensemble du monde du travail qui subit la régression sociale, c’est le moment de lutter tou∙te∙s ensemble, main dans la main. Des phénomènes comme « Nuit Debout » cristallisent autour de la loi travail une colère bien plus large. Les places occupées sont devenues des lieux de débat ou l’on rêve d’une autre société. Il s’agit maintenant de se donner les moyens de passer du rêve à la réalité. Pour nous, « Nuit Debout » doit devenir un lieu de convergence et de construction de la grève, afin de toucher les lieux de production et mettre à mal l’Etat et les patrons. La vague de grève générale qui déferle à l’heure actuelle à Mayotte et à la Réunion contre la loi travail et la politique coloniale de l’Etat français est un exemple à suivre. Toute victoire ici ou là-bas est une victoire pour nous tou∙te∙s.

  • More than a mask – Mashallah News
    http://www.mashallahnews.com/mask

    Pour enrichir un peu le discours sur le voile ! Le site d’où est tiré l’article est souvent très intéressant.

    While the hijab is associated with religious beliefs and has the purpose of secluding parts of the body, the use of the burqe is broader: first of all, it codifies a woman’s identity through different motifs, colours and forms. The burqe also serves as protection against harsh sunlight and gives vendors and other people of traditional low class occupations the choice to stay undiscovered by others. Then, as with pieces of clothes and ornaments everywhere, the burqe is a means of beautification.

    The region of Hormozgan is located near the Arabic countries in the Gulf, which means there are some shared traditions and a similar culture. The Hormozgan burqe is of three kinds: schiele, fabric and textile, while in the Arab world only the schiele kind is used. The schiele is sewn with a special sewing machine, and is thicker and more durable than the sort worn in Hormozgan, which is handmade.

    The form and use of the burqe in Iran has evolved over time. With an increase in population, including in the rural areas, women have changed the way they make the burqe: forms, colours and motifs have altered alongside climatic and cultural shifts. In the past, the burqe was made of wood, whereas today material like plastic or plexiglas are used as well.

    In the past, the burqe was seen as a handicraft rather than a form of art, but for us, when researching the use and form of the burqe, we considered its artistic qualities as well.

    When working on this book, we travelled to around 40 Hormozgan villages to learn about the history and contemporary use of the burqe in this region. We learned that climate and culture affects how it is worn. In Hormozgan, women wear the burqe to protect their skin against the sun, and in the eastern parts, against the harsh sand winds. Different colours and patterns indicate what role the burqe plays in women’s lives: location-specific details and variations mean that a person wearing a burqe can be identified according to where she lives, how old she is, and whether she is married, single, divorced or widowed.


    Burqe
    A woman from Hormozgan wearing a burqe portraying the Mexican icon/artist Frida Kahlo.

    #voile #burqa