Je ne crois pas à ce chiffre pour la seule question des pantographes. 10%, c’est énorme. Par contre un gain global avec des bonnes pratiques, pourquoi pas. Il est clair que la culture du cheminot s’est construite quand l’électricité coulait « à flot » des réacteurs nucléaires...
Donc oui optimiser la traction, mieux optimiser l’inertie du train, ça repose effectivement sur le conducteur.
Si, pour moi le truc fondamental concerne la clim. Mieux abriter les rames stationnées en été ou en hiver pour réduire les besoin en climatisation des wagons, ça serait surement rentable. C’est sans doute de ça qu’on parle, quand on évoque les pantographes sous tension à l’arrêt.
Enfin saviez-vous que la Compagnie du Midi, un des compagnies fusionnées dans la création de la SNCF, avait développée très tôt la traction électrique, quand les autres compagnies françaises étaient encore sur la vapeur, car géographiquement elle avait peu accès au charbon, et plus à l’électricité des barrages du Massif Central et de Pyrénées ?
Elle avait même développé des locomotives dont l’énergie du freinage dans les descentes était recyclée en électricité ? Les locos des trains descendants servaient de générateurs pour les locos montantes.
Une techno abandonnée dans les années 60, quand le nucléaire nous a donnée de l’électricité « gratuite »...
cf ▻http://www.trains-europe.fr/sncf/locomotives/4247.htm
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